On attendait des voitures volantes, on a eu des vélos électriques. Comme pour le smartphone avant lui, le vélo ne va pas remplacer la voiture. Il va la cantonner dans des usages limités, tout en permettant de créer de multiples services nouveaux grâce à l'assistance électrique et la connectivité. Découvrez pourquoi le vélo est le moyen de transport du futur.
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« On voulait des voitures volantes,
et on a eu des vélos électriques »
Depuis plus d’un siècle, les
humains pensent que la solution
aux problèmes générés par
l’automobile sera forcément…
une meilleure automobile. Moins
vorace, moins polluante, plus
petite, plus agile, connectée,
intelligente, autonome,…
La remise en question du
modèle n’est que récente. Les
tentatives d’augmenter
l’intensité d’usage – location,
autopartage, covoiturage –
restent cependant
confidentielles.
En cause : la complexité de
partager un objet conçu et
vendu pour être conduit par la
même personne.
Et si, comme nous l’a montré
l’exemple du smartphone, la
solution n’était pas dans une
meilleure voiture (un meilleur
ordinateur), mais une moins
bonne voiture (un smartphone) ?
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« On voulait des voitures volantes,
et on a eu des vélos électriques »
Et si la solution aux problèmes
posés par la voiture était un
véhicule plus simple, plus
abordable, plus adapté à 60% des
déplacements ?
Un véhicule qui certes ne nous
permet pas de faire Paris-
Marseille à 140 km/h, mais qui
« fait le job » pour la majorité de
nos déplacements quotidiens, et
pourrait devenir avec peu de
moyens un complément naturel
des transports lourds.
Grâce à l’assistance électrique, le
vélo moderne lève un à un les
freins à l’usage. Plus de fatigue,
plus de peur d’être noyé dans le
trafic. Les infrastructures
cyclables assurent confort et
sécurité.
Grâce à la connectivité
embarquée ou disponible via son
smartphone, le vélo devient
réseau, le cycliste devient
communauté, et d’innombrables
services deviennent accessibles.
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« On voulait des voitures volantes,
et on a eu des vélos électriques »
Mon pari est que le vélo ne va
pas remplacer la voiture pour les
usages les plus
« dimensionnants » de celle-ci
(trajets longs, environnements
peu favorable,…). Comme le
smartphone n’a pas remplacé le
PC pour faire des tableurs XL.
En revanche, le vélo va
remplacer beaucoup d’usages de
la voiture, et en générer de
nouveaux. Plus pratique, plus
souple, plus fun, il bénéficiera en
outre de sa connectivité pour
accueillir de nombreux services
hybrides : sécurisation, confort,
guidage, partage, maintenance,
mise à jour,…
Son coût modéré permettra de
bénéficier de plusieurs engins
par foyer, adaptés à des usages
différents : trottinettes, vélos
rapides, VTT, cargos, long tails,
remorques,…le tout bien
connectés avec les transports
publics et des hubs de services
(stationnement, entretien,…).
Nous n’avons pas besoin d’une
meilleure voiture.
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Batteries become a commodity
Les capacités
industrielles existent.
Les engins sont
conçus en usine pour
être connectés et
personnalisé.
Les cycles d’innovation
sont beaucoup plus
courts que pour la
voiture.
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Faire de l’exercice sans s’en rendre compte
« Le rythme cardiaque moyen d’un utilisateur de
VAE était égal à 93,6% de celui d’un utilisateur de
vélo conventionnel.
Le vélo électrique apparaît comme une excellente
forme d’exercice cardiovasculaire, même pour
utilisateur habitué au vélo traditionnel. »
Département de Santé Public.
Brigham Young University
Étude de 2019.