Résultats de la seconde vague du baromètre de la santé connectée 2024
Crochets, attachements, et liaison selle chassis
1. UNIVERSITÉ BADJI MOKHTAR . ANNABA
FACULTÉ DE MÉDECINE
DÉPARTEMENT DE CHIRURGIE DENTAIRE
SERVICE DE PROTHESE DENTAIRE
Crochets, Attachements,
Et liaison selle-chassis.
Évalué Par : Pr. Tabbi.Anneni
Pr. Merdes
Présenté par: les résidents de 1er année
2. Crochets, Attachements,
Et liaison selle-chassis.
PLAN
1- Les crochets.
1-1- Définition.
1-2- Impératifs des crochets.
1-3- Les fonctions du crochet.
1-4- Les différentes parties du crochet.
1-5- critères de choix d’un crochet
1-5- Les différents types de crochets .
II- Les attachements
1- Définition.
2-Fonctions
3-Classification
3-1- Attachements intracoronaires
3-2- Attachements extracoronaires
3-3- Attachements axiaux
3-4- Barre de connexion (ou de conjonction)
III- Liaisons selles-châssis
1- Liaison rigide
Avantages
Inconvénients
2- Liaison semi-rigide
Avantages
Inconvénients
3-Liaison amortie
Avantages
Inconvénients
Conclusion
3. La restauration amovible d’une édentation
partielle se fait grâce à une prothèse partielle
adjointe qui prend appui sur les dents restantes
et sur les tissus gingivo-osseux.
Cette PPA présentera un châssis métallique
constituée d’une armature à laquelle sont reliés
différents composants : crochet,attachement,et
selles .
4. Les crochets
Définition:
Les crochets correspondent à des
ceintures métalliques ouvertes autour
des dents supports, élaborées et coulées
en même temps que les autres éléments
duchâssis, permettant de solidariser la
prothèse aux dents résiduelles.
Cette unité fonctionnelle est
formée de trois parties :
Bras rétentif
Bras de calage
Appui occlusal.
5. 1- Les crochets
Impératifs des crochets
Passivité Une fois la prothèse en place, l’extrémité rétentive
du crochet ne doit pas exercer de force sur la dent
support.
6. Les crochets
1- Les crochets
Impératifs des crochets
Réciprocité
- Il faut que le bras de calage du crochet soit en contact
avec la dent avant que l’extrémité rétentive du bras de
rétention ne franchisse la ligne guide pour que la poussée du
bras de rétention au passage du bombé cervical soit absorbée
par l’élasticité du métal et non par celle des fibres
desmodontales et de ce fait éviter un effet scoliodontique lors
de l’insertion et désinsertion de la prothèse.
- Symétrique selon l’axe de la prothèse.
7. Les crochets
1- Les crochets
Impératifs des crochets
Ceinturage
le crochet doit ceinturer la
dent sur plus de la moitié de sa
circonférence et ses deux bras
doivent se situer à des niveaux
aussi voisins que possible pour
éviter un effet de torsion sur la
dent.La face interne du crochet doit être
parfaitement polie
8. Les crochets
1- Les crochets
Les fonctions du crochet
Sustentation : c’est l’ensemble des forces qui s’opposent à
l’enfoncement de la prothèse dans les surfaces d’appuis sous
l’influence des composantes axiales des forces de
mastication.
Stabilisation : c’est l’ensemble des forces qui s’opposent aux
mouvements de translation horizontale et de rotation de la
prothèse.
Rétention : c’est l’ensemble des forces qui s’opposent à la
désinsertion de la prothèse dans le sens axial.
10. Les crochets
1- Les crochets
Les différentes parties
du crochet 1- Bras rétentif :
• C’est la seule partie du crochet qui possède une certaine
élasticité lui permettant de passer le bombé cervical de la
dent pour venir trouver sa position terminale sous la ligne
guide où il assure la rétention.
• Ainsi il existe deux types de bras de rétention :
Bras à point de départ occlusal dit d’émergence occlusale ou
seule sa partie terminale franchit la ligne guide.
Bras à point de départ gingival dit d’émergence cervicale,
situé entièrement sous la ligne guide mais seule sa partie
terminale est en contact avec la dent.
11. Les crochets
1- Les crochets
Les différentes parties
du crochet: 2- Bras de calage :
• C’est le bras rigide du crochet, il est entièrement situé au-
dessus de la ligne guide où il soutient la dent et la cale
avant que le bras rétentif ne devient actif.
• Il est le plus souvent nécessaire de créer par meulage un
méplat entre la zone de rétrécissement occlusal et la zone
de rétrécissement cervicale d’où la surface du bras de
calage doit être plus importante que celle du bras
rétentif.
12. Les crochets
1- Les crochets
Les différentes parties
du crochet: 1- Appui occlusal : taquet
• C’est un élément métallique coulé reposant dans une
logette taillée au dépend de l’émail du sommet du
cingulum des canines, comme elle peut être réalisée au
dépend d’une obturation préexistante
• L’appui occlusal a une forme triangulaire à sommet
arrondi et une surface d’appui arrondie rappelant ainsi la
forme d’une demi cuillère.
13. Les crochets
1- Les crochets
Les différentes parties
du crochet: 3- Appui occlusal : taquet
Appuis directs
Les appuis directs sont situés directement à coté des espaces
édentés. Ils sont utilisés pour transmettre les forces
masticatoires aux dents supports.
Appuis indirects
Les appuis indirects sont distants des espaces édentés. Ils sont
utilisés pour neutraliser les mouvements de rotation de la
prothèse.
14. Les crochets
1- Les crochets
Les différentes parties
du crochet:
3- Appui occlusal : taquet
La connexion verticale et l’appui occlusal doivent former un
angle < 90° pour que le taquet reste en contact étroit avec la
dent et que les forces transmises soient axiales, si cet angle
est > à 90°, la dent et la prothèse auront tendance à ce fuir et
les forces transmises ne sont pas dans le grand axe de la dent.
15. Les crochets
1- Les
crochets
Les différentes parties
du crochet:
3- Appui occlusal : taquet
Rôle:
1- transmettre aux dents piliers toutes ou une partie des
pressions développées sur les selles pendant les différentes
fonctions (position mésiale).
2- Transmettre ces forces suivant un axe plus proche possible
du grand axe de la dent.
3- Empêcher tout enfoncement de la prothèse pour
maintenir les relations occlusales stables avec l’arcade
antagoniste.
4- Assurer la pérennité des rapports entre les éléments
prothétiques et les dents d’appuis.
16. Les crochets
1- Les
crochets
Les différentes parties
du crochet:
3- Appui occlusal : taquet
Différentes formes:
A. Logettes d’appui occlusales :
1. Elles intéressent les molaires et les prémolaires.
2. Elles ont une forme d’une cuillère ;
3. Leurs dimensions varient de 2 à 3 mm de longueur, la
largeur correspond à environ au 1/3 du diamètre vestibulo-
lingual de la dent et d’environ 1mm de profondeur ;
17. Les crochets
1- Les
crochets
Les différentes parties
du crochet:
3- Appui occlusal : taquet
Différentes formes:
B. Les logettes d’appui incisif :
- Elles sont obtenues au dépend de l’émail et parfois de
la dentine sclérosée des bords incisifs.
- Elles ont la forme d’une encoche biseautée et reçoivent
des appuis portant le nom de « griffes ».
C. Les logettes d’appui cingulaire :
Elles sont taillées au dépend de l’émail cingulaire et se
résument le plus souvent à de simples méplats perpendiculaire
à l’axe d’insertion.
18. Les crochets
1- Les
crochets
Les différentes parties
du crochet:
3- Appui occlusal : taquet
Position idéale des appuis
1. pour les édentements distaux, l’appui mésial sera
toujours recherché combiné à une zone de retrait distal.
2. concernant les édentements encastrés ou latéraux,
l’appui est généralement sur la crête marginale qui le limite.
3. pour les dents isolées on prévoit un appui en mésial et
un autre en distal.
19. Les crochets
1- Les
crochets
Les critères de choix
d’un crochet
Dents supports:
• La classe d’édentement est certainement déterminante dans
le choix des dents supports,
• mais l’examen clinique et radiographique des dents bordant
les zones édentées permet de choisir le type de crochet le
mieux adapté à la situation clinique et surtout de régler la
force rétentive afin d’en limiter les effets.
20. Les crochets
1- Les
crochets
Les critères de choix
d’un crochet
Répartition sur l’arcade
• Classiquement, les crochets sont situés sur les dents qui
bordent les crêtes édentées, de façon à déterminer un
quadrilatère qui englobe la prothèse.
• Afin d’améliorer la stabilité de la prothèse et le confort
pour le patient, on place les crochets sur l’arcade le plus
symétriquement possible par rapport au plan sagittal
médian, en tenant compte de l’impact esthétique qu’auront
ces crochets.
21. Les crochets
1- Les
crochets
Les critères de choix
d’un crochet
Répartition sur l’arcade
En fonction de la classe d’édentement, cette répartition sur
l’arcade est plus ou moins favorable.
Classe I : les deux crochets déterminent un axe de rotation
autour duquel la prothèse peut facilement basculer.
Classe II : l’édentement postérieur unilatéral est certainement
le plus difficile à résoudre avec une PPAM.
Classe III : c’est l’édentation idéale pour une PPAM. La prothèse
est entièrement englobée dans le quadrilatère de sustentation
Classe IV : les crochets sur les dents antérieures ne sont possibles
que si l’esthétique le permet.
22. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Selon la localisation de jonction secondaire par rapport à
la dent support, on peut différencier :
•crochets à jonction proximale.
•crochets à jonction linguale.
•crochets à jonction vestibulaire
23. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochets à jonction proximale
Crochet ACKERS :n°1 de Ney :
Conception :
•un taquet occlusal situé du côté de l’édentement.
•un bras de rétention vestibulaire à extrémité flexible.
•un bras de calage palatin ou lingual qui assure la réciprocité.
24. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochets à jonction proximale
Crochet ACKERS : n°1 de Ney :
Variante :
Extrémité du bras de calage supporte l’appui occlusal situé
dans la fossette opposée lorsqu’il est impossible de le placer
du côté de la selle.
Indication :
Pour les édentements encastrés, il procure une liaison rigide
25. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochets à jonction proximale
Crochet AKERS : n°1 de Ney :
Avantages :
stabilité, rétention et sustentation maximale.
Inconvénient :
inesthétique sur les canines, il est surtout utilisé au niveau des
molaires et sur les prémolaires peu apparentes
27. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochets à jonction proximale
Crochet anneau simple:
Conception :
•Deux appuis occlusaux (mésial et distal) avec deux potences.
•le bras rétentif part du côté distal.
•Il a la forme d’anneau ouvert dans l’angle mésio-
vestibulaire.
28. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochets à jonction proximale
Crochet anneau simple:
Indication :
molaire isolée
Avantages :
évite la version mésiale de la
dent grâce à son double
appui.
29. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
2- Crochets à jonction linguale
Les crochets ne sont pas reliés aux selles, mais ils sont
reliés à l’armature principale du côté lingual ou
palatin : on citera quatre formes cliniques :
30. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochets à jonction linguale
Crochet Nally – Martinet:
Conception :
•Un appui occlusal mésial
•Une connexion secondaire mésiale
•Un bras de calage long (3/4 de la circonférence de la dent)
portant une portion rétentive mésio-vestibulaire.
31. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochets à jonction linguale
Crochet Nally – Martinet:
Variante :
Crochet à action postérieure.
Indication :
canine et prémolaire des CLI et CLII, il autorise la disjonction
des selles
32. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochets à jonction linguale
Crochet Nally – Martinet:
Avantages :
• le moins traumatisant pour la dent support, due à sa grande
souplesse et grâce à son appui occlusal mésial qui évite la
disto-version coronaire de la dent et il permet aussi dans une
certaine mesure le libre jeu des selles grâce à sa connexion
secondaire mésiale.
• Son bras rétentif peut être raccourci pour le rendre mois
apparent.
34. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction linguale
Crochet à action post :
C’est une variante du Nally-Martinet, il présente un
appui occlusal distal opposé à la connexion secondaire
mésiale.
Indications : même indication que pour le Nally-
Martinet, molaire isolée.
35. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction linguale:
Crochet équipoise:
Conception :
il est réalisé sur une restauration scellée, il comporte :
•un appui occlusal mésial qui présente en occlusion une forme
en queue d’arronde, intra coronaire aux parois parallèles à
l’axe d’insertion assurant un cerclage interne.
•Une connexion secondaire mésiale.
• Un bras de calage rigide logé dans un épaulement lingual ou
palatin qui se termine par une extrémité rétentive dans
l’angle disto-vestibulaire, de faible amplitude de 0.15mm.
36. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction proximale:
Crochet
équipoise:
indication:
•l’indication de ce crochet
se limite aux édentements
encastrés.
• Modification antérieure
encastrée avec absence
de réalisation de prothèse
conjointe
Mésial Distal
Vue distale
37. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction linguale:
Crochet équipoise:
Crochet équipoise modifié : c’est une adaptation du précédent
à des situations locales spécifiques :
Diastème antérieure.
Incisive latérale en palato-version ou en rotation.
Retrait gingival prononcé, l’appui est transposé en position
centrale. Il comprend un appui mésial sous forme de griffes
solidarisées à la connexion principale par une potence mésiale
et un bras de calage horizontal se terminant par une extrémité
rétentive située à l’union des faces vestibulaire et distale.
38. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction linguale:
Crochet équipoise:
Indications :
Au niveau des canines dévitalisées dans les édentements de
classe I, II, et III.
Quel que soit la dent, l’appui central doit être d’une hauteur
suffisante pour assurer le calage, le ceinturage, mais aussi
d’une part la rétention par friction.
39. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction linguale:
Crochet équipoise:
Crochet « équipoise » sur dents naturelles :
Lorsque l’hygiène buccale est bonne et les principes de
conception de PPA sont respectés, on peut considérer qu’il n’y
a pas de crochet mettant en péril les piliers tant sur le plan
carieux que parodontal.
40. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction linguale:
Crochet équipoise:
Conception :
Le crochet comprend un appui mésial sous forme de griffe
solidarisée à la connexion principale par une potence mésiale,
de laquelle est issu un bras de calage horizontale se terminant
par une extrémité rétentive située à l’union des faces
vestibulaire et distale dans une zone de retrait de 0.15mm.
Ce type de bras assure parfaitement le calage, le ceinturage
et la rétention, alors que la réciprocité est prise en charge par
la dent mésiale naturelle ou de remplacement.
41. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction linguale:
Crochet RPA:
[« Rest » « Plate » « Arm »] ;
il est de même configuration que le crochet de
Nally-Martinet, mais son bras de calage
circonférenciel est situé strictement sur la ligne
guide de façon à en limiter l’effet
scoliodontique.
Indication: édentement postérieur
de CLI.
42. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochet continu de
Kennedy
Ce crochet est indiqué sur le cingulum des dents antérieures,
de la classe I ou II de Kennedy,
et comme contention de dents présentant une certaine
mobilité.
L’autre fonction importante du crochet continu de Kennedy,
est d’agir comme rétention indirecte, évitant la désinsertion
cervicoocclusale de la prothèse, due à une mastication
d’aliments adhésifs.
43. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochets
Crochet continu de
Kennedy
Ce crochet est situé sur le cingulum des dents antérieures,
Indication: de la classe I ou II de Kennedy,
Rôle:
-comme contention de dents présentant une certaine mobilité.
-L’autre fonction importante du crochet continu de Kennedy,
est d’agir comme rétention indirecte, évitant la désinsertion
cervico-occlusale de la prothèse, due à une mastication
d’aliments adhésifs.
45. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction proximale:
Crochet cavalier :
BONWILL
Conception : il est constitué de 2 crochets Akers fusionnés au
niveau de leurs appuis occlusaux, il comprend :
•2 appuis occlusaux
•2 bras de rétention
•2 bras de calage.
•1 connexion secondaire unique et médiane.
46. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction linguale:
Crochet cavalier :
BONWILL
Indication :
Il est indiqué dans les édentements unilatéraux ou non pour
assurer la rétention et la stabilisation controlatérale des
PPA.
• classe VI côté denté
• classe IV de grande étendue à chaque fois que des
molaires contiguës peuvent contribuer à la rétention.
• Classes : II, III, IV et V sur les segments PM et M dentés.
48. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction vestibulaire:
le système de
ROACH
Conception :
Un appui occlusal mésial ;
Un bras de calage ;
Un bras rétentif à point de départ gingival séparé de l’appui
occlusal et du bras de calage et qui peut être de différentes
formes : T, Y, I.
49. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction vestibulaire:
le système de
ROACH
Indication : classe I, classe II.
Avantages : esthétique
Inconvénient :
- Pas de ceinturage.
- Position du bras de rétention peut irriter la lèvre et la
gencive
51. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction vestibulaire:
Système
RPI
c’est la dénomination anglo-saxonne de Rest
(appui occlusal), Proximale plate (lame
proximale) et de I – bar (barre en i).Conçu par
KRATOCHVIL et décrit par KROL
52. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction vestibulaire:
Système
RPI
Conception :
• Un appui occlusal mésial avec sa connexion secondaire mésio-
linguale qui doit rester à distance de la dent adjacente
mésiale.
• Plaque distale :-hauteur 1 -1.5mm.
-épaisseur : 1-1.5mm.
-largeur : 2mm.
• Bras rétentif en (I) en contact avec la dent sur 2mm se situe
sur la face vestibulaire sur l’axe médian plutôt mésial, jamais
53. Les crochets
1- Les
crochets
Les différents types de
crochetsCrochets à jonction vestibulaire:
Système
RPI
Indication:
•Classe I, classe II, il réduit les forces de bascules sur les dents
supports.
•Classe III
•Canines et PM maxillaire ou mandibulaire
•Hauteur de gencive adhérente < à 3 mm.
•En cas de contre dépouille ostéo-muqueuse vestibulaire.
•En cas de dents trop inclinées lingualement ou
vestibulairement.
55. Les attachements
2-1 Définition:
Une définition au sens large est donnée « Un
attachement est un dispositif mécanique unissant, avec
ou sans possibilité de mouvement, deux parties de
prothèse entre elles, ou une prothèse amovible aux
dents restantes. »
l’attachement de précision est un système d’au moins
deux pièces dont la fonction est d’unir une prothèse
amovible aux dents restantes ou de solidariser plusieurs
parties d’un bridge en
prothèse fixée.
56. Les attachements
2-1 Définition:
définissent ainsi les attachements de précision
préfabriqués : des pièces usinées plus ou moins
complexes présentant toujours deux parties séparables,
l’une intégrée à la prothèse amovible, l’autre à une
prothèse fixée.
Borel
et al
en
1994
57. Les attachements
2-2 Fonctions:
La rétention :
Beaucoup d’attachements ont pour rôle d’assurer la rétention
d’une prothese amovible.
La disjonction :
Quelque attachements, nullement rétentifs ont pour seul rôle
de désolidariser une selle en extension des éléments
prothétiques a appui dento-parodontal.
Fonction auxiliaire :
Les vis, les clavettes, les verrous, qui fixent en bouche les
deux parties d’un attachement principal, et d’autre part les
activateurs de rétention dont la boule rétractable augmente
la friction, sont également classés dans les attachements.
58. Les attachements
2- 3
Classification :
Description:
Attachements
intracoronaires
Les attachement intracoronaires sont essentiellement des
glissières
rigides de type « tenon-mortaise », comportant :
– une partie mâle, la patrice, le plus souvent solidaire de la
prothèse
amovible ;
– une partie femelle, la matrice, intégrée à la morphologie
d’une
prothèse fixée (couronne ou plus rarement intermédiaire de
bridge).
59. Les attachements
2- 3
Classification :
Indication:
Attachements
intracoronaires
-Ponts amovibles:
La travée de bridge peut ne pas être soudée aux moyens
d’ancrage, mais reliée par des glissières.
-Ponts amovo-inamovibles:
La travée n’est démontable que par les praticiens : la partie
male et femelle sont fixée entre elles par un vis ou une
clavette . Cette construction assez complexe supprime pour le
patient l’inconvénient de l’amovibilité, mais élimine la
possibilité d’adjoindre une selle à la travée.
60. Les attachements
2- 3
Classification :
indication:
Attachements
intracoronaires
-Prothèse adjointe encastrées CL III modifiée , CL IV:
Si l’on réunit les travée de deux ponts amovibles par un élément
de connexion rigide, on obtient évidemment une prothèse
adjointe dont la rétention est assurée par des attachements,
nécessairement parallèles entre eux. Il s’agit d’une prothèse
composite.
-Prothèse adjointe en extension CLI ET II:
Rappelons qu'une selle en extension nécéssite une potence et un
taquet mésiaux; les glissières qui établissent des liaisons
strictement rigide , ne sont donc pas indiquées.
61. Les attachements
2- 3
Classification :
Avantages
Attachements
intracoronaires
- L’intégration de l’attachement dans la morphologie de
l’élément fixé en fait un dispositif bien toléré par le
parodonte marginal
- Son entretien peut paraître plus aisé pour le
patient .
62. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements
intracoronaires Inconvénients
-La dépulpation de la dent.
-Comme tout système rétentif à friction, la glissière voit
son efficacité
réduite par la répétition des déplacements relatifs des
parois en
opposition.
-L’attachement est soumis à des mouvements de rotation,
transversaux et verticaux
-L’usure des pièces n’est donc pas homogène. Elle est plus
marquée au niveau cervical de la partie mâle et occlusal de la
partie femelle (d’où l’intérêt des systèmes avec rattrapage de
jeu, par exemple : Biloct)
64. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements
extracoronaires
Description:
Les attachements extracoronaires sont constitués de deux
parties :
– une partie mâle, la patrice ;
– une partie femelle, la matrice. Ces deux pièces réalisent une
liaison mécanique située en dehors des formes de contour
d’une prothèse
fixée unitaire ou plurale.
65. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements
extracoronaires
Description:
La rétention est obtenue par des systèmes variés faisant appel
le plus souvent à:
-Des forces de friction,
-Au verrouillage d’éléments (lame élastique, anneau, bouton-
pression),
- À la résilience de matériaux souples (résine, Téflont).
En fonction de leur conception, ces attachements sont à
liaison rigide ou à
66. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements
extracoronaires Indication:
-Prothèse adjointe en extension CL I et CLII:
version articulé
-Prothèse adjointe encastrée : version
rigide.
67. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements
extracoronaires Avantages
-La préparation de la dent support d’un attachement
extracoronaire reste identique à celle nécessaire à la pose
d’un élément fixé conventionnel.
-Cette préparation n’occasionne donc pas forcément la
dépulpation de la dent.
68. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements
extracoronaires
Inconvénients
-Comme tout élément en extension, l’attachement
extracoronaire peut
avoir une action scoliodontique. Elle doit être compensée par
une conception adaptée du châssis et une répartition des
contraintes occlusales, avec notamment la mise en place d’un
taquet occlusal sur la face opposée à l’attachement;
-La situation extracoronaire de l’attachement impose un soin
particulier lors des phases d’hygiène quotidiennes.
69. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements
extracoronaires
Inconvénients
-l’arcade, son rôle dans le schéma occlusal (fonction de groupe
ou fonction canine) et sa valeur intrinsèque (rapport
couronne/racine) permettent de décider de la nécessité
d’intégrer plusieurs dents
supports solidarisées.
71. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements axiaux:
Ils fonctionnent selon le principe du bouton-pression et relient
une
racine ou un implant à l’intrados d’une prothèse amovible .
La patrice est le plus souvent solidaire d’une chape
supraradiculaire
à tenon, type Richmond ;
prothèses à recouvrement. Il faut distinguer deux modes
d’utilisation :
– prothèse à appui dentoparodontal, en contact permanent
avec le
dispositif support ;
– prothèse à appui ostéomuqueux qui n’entre en contact avec
la
butée verticale qu’en phase de mastication.
72. Les attachements
2- 3
Classification :
Attachements
axiaux:
La rétention fait appel à des dispositifs mettant en oeuvre
des forces
de friction et des verrouillages complémentaires faisant
intervenir
des éléments au comportement élastique. Ces attachements
axiaux
diffèrent par leur mode de liaison et par les matériaux qui
les
composent.
74. Les attachements
2- 3
Classification :
Barre de connexion (ou de conjonction)
Une barre de section rectangulaire (Doldert) ou ronde
(Ackermant),
relie plusieurs piliers (dents ou implants), limitant un
segment
édenté. Dans l’intrados prothétique, une gouttière élastique
de même profil vient s’adapter sur la barre à frottement
doux. La barre est solidaire de couronnes, de coiffes à tenons
ou de piliers implantaires. Elle peut être vissée ou intégrée à
la coulée .
75. Les attachements
2- 3
Classification :
Barre de connexion (ou de conjonction)
Description:
-La pièce male : est une barre métallique, évidemment
extra-coronaire reliant des racines en franchissant un
espace édenté. Elle assure la contention des ponts d’appui.
Selon que sa section est rectangulaire ou ovoïde ou ronde ,
la liaison qui s’établit est rigide ou articulée
-La pièce femelle: est une gouttière incluse dans
l’intrados de la prothèse
76. Les attachements
2- 3
Classification :
Barre de connexion (ou de conjonction)
Indication:
Indiquée surtout à la mandibule lorsque le nombre, l’état
et la disposition des dents restantes n’incitent pas à
reconstruire celle-ci par des moyens habituels de la
prothèse conjointe , une barre de conjonction améliore la
rétention d’une prothèse conjointe, une prothèse
complète supraradiculaire et aussi une prothèse partielle
79. Édentements encastrés
L'appui, bien équilibré de part et d'autre de la crête
édentée, est essentiellement dentaire : le problème
de dualité tissulaire ne se pose pas.
Taquets et crochets sont reliés directement aux selles
par des potences courtes et indéformables. Il s'agit
de crochets à liaison rigide.
Si l'élément de rétention choisi est un attachement
préfabriqué, il est de type glissière.
Édentements en extension
Prise comme type de description, une prothèse
restaurant une Classe I mandibulaire permet une
étude critique des divers modes de liaison.
80. Prothèse mandibulaire de Classe I
Elle peut schématiquement se décomposer en deux
parties.
- Celle s'appuyant sur les organes dentaires: barre cingulaire
et taquets (parfois appelée « arc d'immobilisation »). Sa
possibilité de mouvement axial, liée à la compressibilité
desmodontale, est très faible : 1/10 de mm.
- Celle s'appuyant sur les crêtes : selles reliées par la barre
linguale.
Sous l'effet des forces de mastication, une selle en
extension se déplace en fonction de la compressibilité de
la fibro-muqueuse (0,4 à 1 mm) et de l'intensité des
pressions postérieures. Ces mouvements se résument
essentiellement en une translation verticale et une
rotation distale verticale: l'équilibre de l'ensemble risque
d'être compromis. Un choix s'impose entre divers modes
de liaison.
81. Fig. 01. — Les deux parties d'une prothèse de classe / .
a : éléments à appui dento-parodontal,
b : éléments à appui gingivo-osseux.
Prothèse mandibulaire de Classe I
82. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison rigide
Elle est établie par une potence courte unissant
directement la selle à la barre cingulaire : la prothèse
est un solide indéformable.
■ Si des taquets distaux sont utilisés
L'efficacité masticatrice est bonne, mais un
enfoncement distal des selles peut provoquer des
surcharges.
83. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison rigide
Fig. 02. — Potences distales courtes et
rigides + Taquets distaux —>
Basculement de la prothèse, surcharges,
(dents + crêtes).
84. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison rigide
■ Si la prothèse ne comporte pas de taquets
Surcharge dentaire et basculement semblent devoir être
supprimés,
mais un enfoncement général de la prothèse peut se produire :
- la barre cingulaire exerce des forces obliques et devient nocive
(version V des dents); si pour éviter cela, on la place plus
cervicalement, elle ne remplit plus son rôle, et sa translation
axiale la rend agressive pour la gencive marginale;
- l'occlusion devient instable ; le patient se sert préférentielle-
ment de ses dents restantes : propulsion mandibulaire et
diminution de DVO peuvent en découler.
85. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison rigide
Fig.03. — Potences distales courtes et
rigides + Absence de taquets occlusaux —>
Enfoncement de la prothèse, barre
cingulaire nocive.
86. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison flexible ou articulée
Barre cingulo-coronaire et taquets sont reliés aux selles soit par la
flexibilité d'une barre métallique, soit par l'articulation d'un
attachement : la prothèse n'est pas un solide indéformable.
Ce mode de liaison semble devoir ménager la santé parodontale
mais présente des inconvénients :
• trop grande liberté des selles : résorption osseuse,
• instabilité occlusale : propulsion mandibulaire,
• apparition d'un bruxisme, le patient prenant inconsciemment
l'habitude de « jouer », mâchoires serrées, avec les selles
mobiles,
• formellement contre-indiqué en cas de prothèse complète
antagoniste.
87. Prothèse mandibulaire de Classe I
Liaison flexible ou articulée
Fig. 04. —
a : liaison flexible (« Stress-breaker » de
Kennedy),
b : liaison articulée (rotule de Roach).
88. Les différentes expérimentations menées à ce jour ainsi que l'expérience
clinique nous conduisent à préconiser une liaison rigide particulière.
- Le tracé optimal d'une prothèse restaurant une Classe I mandibulaire nous
semble aujourd'hui être le suivant :
Plaque-base constituée de selles très enveloppantes réunies par une barre
linguale.
Arc d'immobilisation composé d'une barre cingulo-coronaire et de taquets
situés mésialement sur les dents limitant les secteurs édentés. Si possible,
adjonction d'« appuis indirects » sur les avant-dernières dents.
Potences situées mésialement par rapport aux dernières dents (et espacées
de la gencive).
Crochets choisis en fonction des conditions locales.
Ce mode de liaison est également utilisé pour les Classes I maxillaires.
Quand la prothèse restaure une Classe II modifiée, ce mode de liaison est utilisé
pour la selle en extension ; la selle encastrée est reliée de façon rigide
classique.
Mode de liaison conseillé
90. Les praticiens mettent tout en œuvre afin d’améliorer les
qualités physiques et mécaniques de prothèses partielles
métallique amovibles, et pour le moment la plus apte est la
liaison semi rigide. Reste a savoir si le future nous prouvera
son efficacité