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FAIRE ÉMERGER
LES CHAMPIONS
DE L’ÉCONOMIE
FRANÇAISE
DE DEMAIN
Propositions
pour une alliance
solide et durable
entre grandes
entreprises et PME
SOMMAIRE
03 | Le mot du Président
07 | Nos missions
11 | Notre gamme d’outils et
nos initiatives en faveur des PME
17 | Huit convictions pour
rassembler l’économie française
25 | Nos propositions pour…
…transformer nos PME françaises
en champions dans la nouvelle
compétition internationale
43 | Nos propositions pour…
…offrir un environnement encore
plus collaboratif pour nos PME
52 | Partenaires 
56 | Gouvernance
62 | Équipe
©WilliamBout
3Le mot du président de Pacte PME
LE MOT DU PRÉSIDENT
DE PACTE PME
À la veille d’une élection majeure pour notre
pays et alors que celui-ci peine à sortir d’une crois-
sance molle (1,1 %) et singulièrement inférieure à
celle de la zone euro en 2016 (1,7 %), la question
centrale qui s’impose à nous est la suivante :
Quels moyens la France veut-elle désormais
mobiliser et quelle méthode doit-elle adopter
en 2017 pour faire grandir ses entreprises ?
Alors qu’une poignée seulement de start-up
françaises parvient à franchir les différents paliers
de croissance et que l’économie française compte
seulement 5 000 entreprises de taille intermédiaire
(ETI) et seulement 1 % de PME de plus de 50 salariés,
nous devons réfléchir à la meilleure manière d’ac-
célérer la transformation des sociétés françaises.
4
Nous devons aussi plus que jamais veiller à ce
que le développement des PME françaises, fragili-
sées par la crise de 2008 et encore insuffisamment
engagées dans le double virage de la digitalisation
et de l’export, trouve un soutien de la part des
grandes entreprises installées sur notre territoire.
Tourner la page de la stagnation économique
et du chômage de masse, c’est aussi et surtout
créer les conditions du décollage de nos entre-
prises et promouvoir un environnement plus coo-
pératif entre grands groupes, PME et start-up en
France.
L’association Pacte PME, que je préside depuis
l’été 2014, multiplie les initiatives pour stimuler de
telles collaborations entre les entreprises et les
outils mis à disposition de ses adhérents (52 grands
comptes et 34 organisations professionnelles) pour
faciliter ces rapprochements vertueux.
5Le mot du président de Pacte PME
Elle appelle à une véritable mobilisation de tous
les grands acteurs économiques et sociaux autour
du projet du nouveau président de la République
élu en mai 2017 pour bâtir une alliance solide et
durable en vue de faire émerger les champions
français de demain !
Christophe de Maistre
Président de Pacte PME
7Nos missions
L’association Pacte PME a été créée en 2010,
sous l’impulsion d’Henri Lachmann (Schneider
Electric), son premier président. Fabrice Brégier
(Airbus) lui a succédé en 2011, avant que
Christophe de Maistre (Siemens France) en prenne
la présidence à l’été 2014.
Pacte PME est dirigée depuis février 2015 par
François Perret (ENA, I.E.P de Paris), auteur de Pour
en finir avec la stagnation économique française
(L’Harmattan, février 2017).
Sa vocation est de faire émerger de nouvelles
entreprises de taille intermédiaire (ETI) en stimulant
les coopérations de toute nature entre les grandes
entreprises et les PME françaises.
NOS MISSIONS
8
Pacte PME est une association paritaire, au
sein de laquelle agissent ensemble :
•	 52 grands comptes privés (industriels et de
service) et publics ;
•	 34 organisations professionnelles (fédérations
professionnelles sectorielles ; organisations patro-
nales ; pôles de compétitivité).
Les adhérents se retrouvent régulièrement au
sein de groupes de travail animés par Pacte PME
pour échanger leurs « bonnes pratiques » sur les
différentes dimensions collaboratives de leurs rela-
tions avec les PME : l’achat responsable, l’innova-
tion ouverte, l’international, le financement, les res-
sources humaines, la transformation digitale, etc.
Présidé par Christophe de Maistre, le Conseil
d’administration de Pacte PME regroupe 14 repré-
sentants issus de grands comptes, 14 représentants
issus d’organisations professionnelles et 1 repré-
sentant d’un pôle de compétitivité, ainsi que des
personnalités qualifiées.
9Nos missions
Il s’appuie sur plusieurs personnalités de
premier plan, principalement issues du monde
économique, dont :
•	 Thibault Lanxade (vice-président du MEDEF)
•	 Frédéric Grivot (vice-président de la CPME)
•	 Jean-Pierre Gérault (président du Comité
Richelieu) 
•	 Pierre Pelouzet (médiateur des entreprises) ;
•	 Laurent Grandguillaume (député de la Côte d’Or)
•	 Fanny Letier (directrice exécutive BPI France)
•	 Denis Laplane (membre du comité exécutif
banque de détail BNP Paribas)
•	 Jean-Luc Beylat (président de l’association fran-
çaise des pôles de compétitivité)
•	 David Kimelfeld (vice-président de Lyon
Métropole)
11Notre gamme d’outils et nos initiatives récentes au service des PME
Pour stimuler la coopération entre grands
groupes et entreprises de moins de 250 salariés,
Pacte PME a construit depuis sa création un socle
d’intervention autour de l’achat responsable et de
l’innovation en créant dès les premières années :
•	 Un Observatoire des pratiques des grands
donneurs d’ordres à l’égard de leurs co-trai-
tants, véritable baromètre annuel de la relation
mesurée sur plus de 70 critères.
•	 Une plateforme dématérialisée de mise en rela-
tion des grandes entreprises et des PME destinée
à encourager l’innovation ouverte.
•	 Une plateforme de mise en relation des entre-
prises (grandes entreprises jusqu’à PME) avec
les jeunes, principalement issus de l’apprentis-
sage : Engagement Jeunes.
NOTRE GAMME D’OUTILS
ET NOS INITIATIVES
RÉCENTES AU SERVICE
DES PME
12
•	 Une seconde plateforme dématérialisée,
permettant aux PME de disposer du « parrai-
nage » de grands comptes clients, afin d’entrer
en contact avec d’autres grands comptes.
Conformément à sa nouvelle feuille de route
stratégique (2015-2016), Pacte PME a élargi très
significativement son champ d’intervention et
propose désormais une nouvelle gamme d’outils
de rapprochement entre grandes entreprises et
PME adaptés à leurs nouveaux besoins.
Les nouveaux chantiers engagés par l’associa-
tion depuis dix-huit mois l’ont ainsi conduit à mettre
à disposition des entreprises :
•	 Une nouvelle base de données « PME de crois-
sance », permettant aux grandes entreprises de
mutualiser leurs principaux fournisseurs clés.
•	 Un « accélérateur » destiné à accompagner
30 PME de la filière aéronautique 1,5 jour par
mois (pendant quinze mois) avec l’appui d’Air-
bus, Safran et Thales.
13Notre gamme d’outils et nos initiatives récentes au service des PME
•	 Une nouvelle plateforme numérique dédiée
à l’appui des PME dans leur montée en
compétences stratégiques et managé-
riales avec le concours des grands comptes :
« Pacte Compétences », rendue publique le 15
novembre 2016.
•	 Un nouveau référentiel de « bonnes pra-
tiques » complétant les indicateurs existants
de l’Observatoire, afin d’inclure de nouvelles
dimensions dans l’évaluation de la coopération
entre grands groupes et PME : innovation ; inter-
national ; financement ; ressources humaines ;
transformation numérique
•	 Un guide de bonnes pratiques de l’innovation
ouverte publié en mai 2016.
•	 Une nouvelle offre de Conseil et de Formation
à destination des PME de croissance qui
veulent décrocher un premier grand client, à
compter de janvier 2017.
14
En 2017, l’association a prévu de prolonger et
d’étendre encore cette gamme de services à ses
adhérents en organisant le 1e
Forum « Pacte PME »,
en septembre prochain, réunissant les trois grands
étages de notre tissu productif : plus de 150 PME de
croissance, une dizaine d’ETI et près de 20 grands
groupes, afin de créer les conditions du grand
rassemblement de notre économie autour d’un
objectif de conquête collaborative et durable.
Pour faciliter la co-exportation entre les entre-
prises naissantes et innovantes, les entreprises déjà
très aguerries (grosses PME et ETI) et les grands
comptes, Pacte PME prévoit également d’ouvrir
d’ici la fin de l’année à titre expérimental une nou-
velle plateforme : « Pacte international », avec
l’objectif de permettre aux entreprises de toute
taille de mieux repérer leurs opportunités collabo-
ratives sur les marchés étrangers.
15Notre gamme d’outils et nos initiatives récentes au service des PME
Pacte PME
International
Entrée de Pacte PME au Conseil Stratégique de l’Export
15 février 2016
Signature d’une convention entre Pacte PME et Business France
en présence de Mathias Fekl, Secrétaire d’État chargé du Com-
merce Extérieur
Quatre axes de coopération définis :
•	 Recherche d’une solution adap-
tée à la problématique d’héber-
gement professionnel des VIE à
l’étranger
•	 Préparation d’un Guide sur les
bonnes pratiques relatives aux
actions conjointes à l’interna-
tional grandes entreprises/PME
et préparation d’un Prix récom-
pensant les meilleures pratiques
•	 Pré-qualification d’une partie des
3 000 PME accompagnées par
Business France et CCI interna-
tional
•	 Participation de Business France au programme de renfor-
cement de 30 PME de la filière aéronautique
Pacte PME
International
Entrée de Pacte PME au
15 février 2016
17Huit convictions fortes pour rassembler l’économie française
1. LES PME FRANÇAISES
RESTENT FRAGILES EN 2017
En dépit du redressement de leurs marges, à la
faveur d’un environnement international plus favo-
rable (baisse des taux d’intérêt, baisse du cours
du pétrole…) et d’une politique plus marquée de
baisse de charges (CICE, Pacte de responsabi-
lité, etc.) l’année dernière, nos entreprises peinent
encore à grandir (1 % seulement d’entreprises de
plus de 50 salariés contre 2 % au Royaume-Uni et
3 % en Allemagne). Cela s’explique certes par une
moindre compétitivité (coût du travail encore trop
élevé), un redressement insuffisant de leurs inves-
tissements et leur moindre propension à innover et
à exporter que chez nos principaux concurrents,
mais aussi par une « solidarité » au sein de l’éco-
système productif français qui, bien qu’en progrès,
reste encore très perfectible.
HUIT CONVICTIONS
FORTES POUR RASSEMBLER
L’ÉCONOMIE FRANÇAISE
18
2. LA RELATION INTER-ENTREPRISES
CHANGE D’ÉPOQUE
En 2017, la coopération entre grandes entre-
prises et PME procède d’une volonté commune,
correspondant à des intérêts partagés et non plus
d’une approche « misérabiliste » ou « philanthro-
pique », qui conduirait les grands comptes à se
soucier du sort des sociétés de petite taille. C’est
pour être plus forts ensemble dans la compétition
internationale qu’acteurs, petits et grands, met-
tront en commun leur expertise, leurs moyens, leurs
données et partageront de plus en plus leur vision
stratégique et managériale. Pour faire émerger les
champions de demain, c’est d’une équipe forte,
agile et innovante dont a besoin notre économie
dans la compétition internationale.
19Huit convictions fortes pour rassembler l’économie française
3. LES MAUVAIS RÉFLEXES
N’ONT PAS DISPARU
Le nouveau dialogue entre grands groupes
et entreprises de moins de 250 salariés n’a pas
fait disparaître toutes les mauvaises pratiques. Le
comportement de « mauvais payeur » n’est plus
admissible. Si la loi doit punir les contrevenants à
la Loi de Modernisation de l’Économie (LME), si
la dématérialisation des factures doit s’accélérer
pour corriger le tir, c’est au final sur la « culture »
des dirigeants qu’il faut travailler pour faire bouger
les lignes. Ce n’est pas la loi seule qui peut faire
changer leurs comportements mais leur ouver-
ture plus large sur l’environnement productif qui
les entoure.
©PatrickTomasso
20
4. LES BONNES PRATIQUES SE MULTIPLIENT
Notre écosystème qui sait créer 550 000 nouvelles
entreprises par an est beaucoup plus entrepreneu-
rial et tourné vers l’innovation qu’il y a quinze ans.
Il est aussi plus « solidaire » tandis que les pratiques
« exemplaires » (de co-innovation, de co-exporta-
tion, de partage de compétences…) sont de plus
en plus nombreuses. Mais elles ne sont pas encore
assez connues. Les Pouvoirs Publics, chargés d’une
œuvre de réglementation, doivent bien sûr alerter
sur les mauvais comportements mais surtout contri-
buer à faire connaître les actions exemplaires dans
les relations entre les entreprises.
5. TOUT PROGRÈS PARTENARIAL SE MESURE
Le rôle de la Puissance Publique en 2017, relayée
par des acteurs indépendants, c’est d’aider les
grands comptes publics et privés à mesurer leurs
progrès dans les relations que ceux-ci entretiennent
avec leurs fournisseurs. Là où l’État est actionnaire,
il peut aussi veiller à ce que des objectifs d’ « achat
responsable » et plus largement de « partenariat »
soient fixés par le conseil d’administration s’agissant
de la relation entre la grande entreprise et les PME.
21Huit convictions fortes pour rassembler l’économie française
6. L’ACHAT N’EST PAS L’ALPHA ET L’OMEGA
DE LA RELATION ENTRE LES SOCIÉTÉS
Les relations partenariales entre PME et grands
groupes sont naturellement fortement impactées
par la commande (l’achat public pèse pour plus
de 200 milliards d’euros aujourd’hui). Pour autant,
des relations plus collaboratives entre les sociétés
de l’écosystème français impliquent beaucoup
plus que le respect d’engagement contractuel.
Grandes et moins grandes entreprises peuvent tra-
vailler ensemble à pénétrer les marchés étrangers
(alors que seulement 125 000 entreprises tricolores
exportent aujourd’hui) et à innover : au cours des
vingt dernières années, 998 innovations majeures
sur 1 000 ont été réalisées de manière collective.
L’entraide entre les sociétés doit aussi de plus en
plus concerner le capital humain, clé de la crois-
sance et de la compétitivité, avec en particulier
l’objectif d’accélérer la transition numérique des
PME, alors que 90 % de l’emploi nécessitera des
compétences digitales en 2020.
22
7. LA COOPÉRATION
INTER-ENTREPRISES NE SE DÉCRÈTE PAS
En 2017, le dialogue entre les sociétés sera faci-
lité par la mise à disposition de plateformes déma-
térialisées collaboratives (sur l’achat innovant, la
co-exportation, le partage des compétences,
etc.), qui facilite les rapprochements, notamment
lorsque la distance géographique les limite. Il doit
aussi trouver une force et un approfondissement
accrus en s’incarnant dans des territoires, qu’il
s’agisse de zones économiques d’excellence ou
de bassins locaux à l’échelle desquels (régions,
métropoles…) il est possible de rassembler les
entreprises autour d’objectifs communs par des
initiatives de mise en relation. L’État, les régions
et les métropoles devront unir leurs efforts pour
faire vivre ce pacte de croissance entre grands
groupes, PME et start-up partout en France.
23Huit convictions fortes pour rassembler l’économie française
8. LA BATAILLE COMMERCIALE AU PLAN
MONDIAL EXPOSE NOS ENTREPRISES
Les crispations observées dans les relations entre
les grandes zones mondiales d’échanges, du fait
notamment du ralentissement du commerce
mondial, exaspèrent leurs relations concurren-
tielles et poussent aux comportements agressifs
et non coopératifs. L’Organisation Mondiale du
Commerce (OMC) a recensé 24 comportements
de nature protectionniste par mois en 2016 contre
seulement 14 deux ans plus tôt. Les petites et
moyennes entreprises européennes et françaises
doivent être protégées contre la menace protec-
tionniste, tout spécialement chinoise et américaine.
©EricBailey
25Nos propositions pour…
NOS PROPOSITIONS
POUR…
… transformer nos PME en champions
dans la compétition internationale !
Nous-mêmes, le nouveau Président de la
République, le Premier ministre, les services de l’État
et les acteurs économiques, nous devons tous être
mobilisés autour du défi essentiel pour adapter
notre économie à la mondialisation et la révolu-
tion technologique : accélérer et accompagner
la transformation des entreprises françaises autour
d’un nouveau modèle de croissance performant
et vertueux.
Ce nouveau logiciel de croissance comporte
quatre dimensions clés, qui sont autant de condi-
tions de réussite pour faire grandir nos PME et
start-up.
26
OBJECTIF 1
ACCÉLÉRER L’INNOVATION OUVERTE ET LA
TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DES PME
La trop faible propension à innover de l’écono-
mie française (moins d’une entreprise sur deux a
innové en France entre 2012 et 2014 selon l’Insee)
s’explique en grande partie par un déficit en com-
pétences spécialisées. Or, la révolution technolo-
gique fait désormais du capital humain la source
majeure de croissance et de compétitivité.
Des compétences insuffisantes de notre appa-
reil productif sur certains segments pointus (stra-
tégie, marketing, propriété intellectuelle, design
et surtout digital) expliquent des choix moins opti-
maux d’investissement et des effets néfastes sur le
rythme d’innovation.
Le lien de causalité entre l’insuffisance actuelle
de notre économie en compétences et son inves-
tissement dans les nouvelles technologies s’illustre
tout spécialement dans la faiblesse de notre parc
robotique : 33 000 robots industriels contre 166 000
en Allemagne par exemple.
27Nos propositions pour…
Notre pays doit donc corriger sans délai ce han-
dicap et se préparer à une situation où 90 % des
emplois nécessiteront une compétence digitale
d’ici 2020 et où l’innovation ouverte résulte d’un
partenariat entre les sociétés de toutes tailles.
D’ici la fin de l’année prochaine, plus de 75 %
des entreprises devront être dotées d’une straté-
gie numérique (contre à peine 1 sur 5 aujourd’hui)
tandis que les expériences de co-innovation (entre
sociétés et entre entreprises d’une part et orga-
nismes de recherche et universités d’autre part)
devront être démultipliées.
©Karolina
28
MESURES PROPOSÉES
•	 Sous l’impulsion de l’État, les comités stratégiques
de filière veilleront à la démultiplication des expé-
riences de co-innovation entre grands groupes/
ETI et PME, en leur proposant de mettre à leur
disposition un outil de mise en relation à l’instar
de celui construit par Pacte PME depuis 2013.
•	 Les formations universitaires en « big data »,
« blockchain » et « data scientists » devront
être en mesure d’absorber un flux de diplômés
beaucoup plus conséquent pour s’adapter aux
besoins réels du marché à l’horizon 2020.
•	 La réforme de la formation professionnelle devra
être recentrée sur l’acquisition de la compé-
tence digitale pour le plus grand nombre.
•	 L’État et les collectivités locales uniront leurs
forces pour accompagner 200 entreprises par
région dans leur transformation digitale dès 2018.
Dans cet effort, le gouvernement reprendra et
amplifiera les efforts engagés dans le cadre du
plan « Industrie du futur » lancé en 2015.
•	 Les PME industrielles sont particulièrement vulné-
rables, avec un parc de machines de plus de
vingt ans d’âge et un faible taux de robotisation.
Il s’agit donc de maintenir sur les trois prochaines
29Nos propositions pour…
années le dispositif de « suramortissement » pour
faciliter l’accès aux PME des technologies de
l’industrie du futur. Il est également indispen-
sable de faire un effort tout particulier pour la
formation initiale et la formation continue face
à l’arrivée de ces nouvelles technologies.
•	 L’État encouragera les solutions agiles de trans-
fert d’expertises (par exemple de grandes entre-
prises vers PME et start-up) pour aider les socié-
tés de petite taille à numériser leurs processus et
penser leur avenir comme une « plate-forme »,
facilitant ainsi l’interconnexion entre l’entreprise
et ses clients et fournisseurs.
BONNE PRATIQUE PACTE PME
L’association met à la disposition des PME et des
grands comptes plusieurs plateformes dématériali-
sées de mise en relation entre grands groupes et PME.
L’une d’elle est destinée à stimuler « l’innova-
tion ouverte » depuis 2013. Plus de 350 « appels
compétences » ont déjà été passés par 38 grands
groupes. Un dispositif similaire a été élaboré par
Pacte PME au profit de la Direction des Achats
de l’État, avec la participation de huit ministères
depuis 2014.
30
OBJECTIF 2 
ACCÉLÉRER LA PROJECTION
DES PME À L’EXPORT
Depuis bientôt quinze ans, l’économie française
s’enfonce dans une lente agonie de son commerce
extérieur, dont le solde n’a cessé de se dégrader
entre 2003 et 2011. Le déficit plus modéré en 2015
n’a été qu’un feu de paille dû à un environnement
international plus favorable. Le résultat de la balance
commerciale l’année dernière est de nouveau très
décevant (-48,1 milliards d’euros en 2016).
La conquête des marchés internationaux reste
encore aujourd’hui la « chasse gardée » des grands
groupes et, dans une moindre mesure des ETI. La
France ne compte que 125 000 entreprises exporta-
trices environ, dont une sur deux environ ne déve-
loppe pas de courant d’affaires réguliers à l’inter-
national. L’Italie en compte le double. L’Allemagne
le triple. La balance commerciale de l’Allemagne a
atteint + 253 milliards d’euros en 2016. Seul le déve-
loppement des entreprises – c’est-à-dire transfor-
mer nos TPE en PME, nos PME en ETI et ces dernières
en grands groupes – permettra en grande partie
de rééquilibrer la balance commerciale.
31Nos propositions pour…
10  000 entreprises supplémentaires chaque
année devront être en mesure de s’engager dans
l’export (125 000 seulement aujourd’hui exportent)
et le taux d’échec des primo-exportateurs devra
être réduit (à l’heure actuelle sur 10 entreprises
qui exportent une année donnée, seulement 1
continue de pouvoir le faire trois ans plus tard) en
améliorant leur accompagnement.
©HannesRi
32
MESURES PROPOSÉES
•	 Améliorer le pilotage stratégique du soutien à
l’export : l’État devra suivre plus attentivement
plusieurs indicateurs précieux, dont le nombre
d’entreprises exportatrices chaque année pour
s’assurer de son augmentation, la part des PME
dans les exportations en valeur ainsi que le taux
d’échec des primo-exportateurs après trois ans,
mais aussi le nombre de PME accompagnées
annuellement, le nombre de réunions d’affaires
organisées avec les forces vives locales, etc.
•	 Encourager les initiatives au sein de chaque
filière (comme celle lancée dans la restauration
par la société Le Duff le 18 janvier 2017) et visant
à permettre aux TPE-PME du secteur de déposer
en ligne leur offre pour la vendre à l’étranger,
afin de donner un premier accès « export » aux
sociétés qui n’ont pas forcément la taille critique
pour s’installer sur un marché étranger.
•	 Mobiliser les grands groupes français pour mieux
conseiller et héberger les VIE à l’étranger, alors
qu’actuellement plus de 300 d’entre eux ne
trouvent pas de solution d’hébergement chaque
année. Informer et aider les PME à recruter un VIE
(avec un coût VIE approprié à la taille de l’en-
treprise) pour leurs premières démarches export.
33Nos propositions pour…
•	 Repenser l’action des dispositifs publics de
soutien à l’export, très nombreux, en donnant à
chacun une feuille de route précise et distincte
supprimant les doublons, notamment à l’étran-
ger : trop d’organismes proposent par exemple
une aide pour participer à des salons et foires
internationales.
•	 Mieux coordonner entre les Direccte et les
réseaux consulaires (CCI, CMA) le travail de
détection des entreprises susceptibles de
devenir des championnes à l’export, en fixant
aussi des objectifs quantifiés annuels de détec-
tion par région.
BONNE PRATIQUE PACTE PME
L’association Pacte PME expérimentera d’ici la
fin de l’année 2017, en liaison avec la Direction
Générale des Entreprises, une nouvelle plateforme
de mise en relation entre PME et grands groupes,
permettant à ces derniers de trouver des parte-
naires plus petits (ETI, PME, start-up) pour répondre
avec eux à des appels d’offre étrangers et com-
pléter leur offre technologique et non technolo-
gique et chasser ainsi en équipe dans la compé-
tition internationale.
34
35Nos propositions pour…
OBJECTIF 3
ORGANISER LA MONTÉE
EN COMPÉTENCES DES SALARIÉS
La montée en compétence est un déterminant
majeur de la compétitivité et de l’innovation pour
les prochaines années. La formation des chefs
d’entreprises, et tout particulièrement celle des
dirigeants de TPE et de PME, doit être repensée,
afin de leur permettre de monter en gamme.
Il s’agit tout à la fois d’être capable de conduire
une stratégie commerciale, de mettre en place
une démarche innovante, de se projeter à l’in-
ternational, de prendre soin de ses ressources
humaines mais aussi d’être capable de maîtriser
des règles fiscales, sociales, environnementales et
réglementaires très évolutives.
La réforme de la formation professionnelle
(32 mds d’euros aujourd’hui) ne peut être la seule
réponse. Des solutions agiles doivent également
être proposées aux chefs d’entreprises pour les
accompagner à tous les stades de développe-
ment de leur entreprise.
36
MESURES PROPOSÉES
•	 Rendre obligatoire un diagnostic régulier des
entreprises (déjà mené dans les Direccte sur la
partie RH) et lancer une campagne destinée
à sensibiliser les chefs d’entreprise sur l’impor-
tance de se doter d’un plan de formation, alors
que seulement 51 % en disposent en 2015. Ce
diagnostic doit aboutir à un audit complet sur
les fonctions intégrées à l’entreprise : fiscalité,
règles sociales, stratégie RH, potentiel à l’export,
démarche innovante, etc. 
•	 Faire porter prioritairement ce diagnostic sur
deux thématiques majeures pour la modernisa-
tion de notre économie : l’export et l’innovation.
Pour le diagnostic export, les réseaux consulaires
devront être mobilisés. Pour le diagnostic inno-
vation, nombreux sont les acteurs qui peuvent
être sollicités, dont l’agence nationale de la
recherche (ANR), qui délivre déjà le rescrit fiscal
pour le CIR, mais aussi le médiateur des entre-
prises, également en charge de l’innovation et
qui à ce titre, a créé une charte sur les sociétés
de conseil en innovation.
•	 Sensibiliser les dirigeants de PME au pouvoir de
différenciation associé au développement du
37Nos propositions pour…
« capital immatériel » (image de marque, savoir-
faire, brevet, personnalité du dirigeant, etc.),
justifié par le fait qu’il existe une relation propor-
tionnelle entre la qualité du capital immatériel
et le taux de croissance du chiffre d’affaires
(source : Gilles Lecointre, Comment les entre-
prises naissent, se développent et disparaissent,
février 2016).
BONNE PRATIQUE PACTE PME
L’association a lancé le 15 novembre 2016 chez
l’assureur Generali une nouvelle initiative pour
accélérer le partage de compétences entre PME
et grands groupes. « Pacte Compétences » offre
désormais l’opportunité à des salariés et cadres
de grands groupes d’accompagner pour une
mission de courte durée (un à cinq jours) un diri-
geant de PME pour l’aider à monter en compé-
tences sur des sujets stratégiques et managériaux
(performance opérationnelle, marketing, design,
finances, RH, transformation digitale, etc.). 100 PME
et start-up entrent progressivement dans le disposi-
tif cette année, avec l’appui de Schneider Electric,
Siemens France, Generali, Page Executive, PSA et
Renault, Sanofi.
38
OBJECTIF 4
PRÉPARER LES ENTREPRISES AU VIRAGE RSE
L’économie française doit construire son rebond
autour d’une meilleure combinaison entre la per-
formance économique et une non moins indispen-
sable contribution au bien-être collectif.
Or, la mobilisation en faveur de ce nouveau
modèle d’entreprise, plus ouvert et tourné vers
de nouvelles dynamiques de croissance à la fois
durable et inclusive, reste faible même si elle est
en émergence.
Moins de 100 000 entreprises ont commencé
à ce jour à bâtir un plan RSE, alors même que
les études s’accordent désormais pour établir la
valeur différenciante dégagée par les entreprises
ayant construit une approche sociétale : en janvier
2016, France Stratégie a par exemple fait valoir
un écart de 13 % en faveur des entreprises les plus
engagées en RSE par rapport aux autres en termes
de performance économique.
39Nos propositions pour…
Ce mouvement de recherche d’une meilleure
combinaison entre performance économique
et sociétale doit être encouragé et accompa-
gné. Il ne doit en revanche pas se traduire par
des contraintes disproportionnées par rapport à
l’objectif poursuivi pour les entreprises françaises,
afin de ne pas les affaiblir dans la compétition
internationale.
©Pexel
40
MESURES PROPOSÉES
•	 Abroger la nouvelle loi « Vigilance des sociétés
mère » adoptée en février 2017, qui ne prévoit
des obligations qu’au niveau français, et fait
peser des contraintes disproportionnées aux
grands groupes par rapport à son objectif, avec
le risque que ces contraintes soient reportées sur
les PME françaises.
•	 Recenser les « success stories » RSE dans les
TPE-PME françaises, afin de les diffuser plus lar-
gement pour aider ces sociétés à s’engager
dans cette démarche et labelliser des réseaux
d’appui pour les accompagner.
•	 Inciter les chefs d’entreprise à adopter des sys-
tèmes de rémunération récompensant davan-
tage une approche globale de la performance :
résultat économique/management/contribu-
tion RSE (sur le modèle de Danone).
•	 Encourager la généralisation dans les ETI et les
grands groupes de l’expérience du groupe
Orange de création d’une « direction de
l’expérience collaborateur » ou de celle du
groupe Sodexo avec la « boîte à idées » des
collaborateurs.
41Nos propositions pour…
•	 Travailler avec la Fédération Bancaire Française
(FBF) et la Banque de France à une meilleure
prise en compte de la valorisation de la perfor-
mance sociétale des entreprises dans l’octroi
du crédit et les accompagnements de toute
nature désormais proposés par les banques à
leurs clients entrepreneurs.
BONNE PRATIQUE PACTE PME
L’association a installé en janvier 2016 un « accé-
lérateur », visant à renforcer 30 PME de la filière
aéronautiques situées dans des quartiers défavo-
risées. L’accompagnement de ces entreprises 1,5
jour par mois pendant plus d’un an a pu se faire
grâce au concours de plusieurs acteurs importants
de la filière dont Airbus, Safran et Thales.
Compte tenu de son succès, ce dispositif sera
renouvelé à partir d’avril 2017, avec notamment
un objectif de féminisation du management au
sein de la filière aéronautique.
43Nos propositions pour…
NOS PROPOSITIONS
POUR…
…protéger nos entreprises contre les
comportements non collaboratifs au
niveau international et mettre à leur
disposition un environnement plus
collaboratif dans l’hexagone.
La nouvelle équipe élue en mai et juin prochain,
devra faciliter la modernisation des entreprises
françaises
À cette fin elle veillera à ce qu’elles évoluent
dans un cadre plus propice aux coopérations, et
qu’elles soient prémunies aussi contre les risques
associés à la démultiplication des comporte-
ments agressifs et non coopératifs qu’on observe
aujourd’hui à l’échelle mondiale.
44
OBJECTIF 5
IMPOSER DES MÉCANISMES DE RÉCIPROCITÉ
COMMERCIALE POUR MIEUX PROTÉGER LES
PME FRANÇAISES
Le commerce international progresse plus lente-
ment (+1 % en volume) et recule même en valeur
depuis bientôt trois ans. Ce ralentissement induit
des comportements non coopératifs, voire agres-
sifs entre États : « guerre des devises », moins disant
fiscal et social pour tenter d’améliorer sa compé-
titivité-coût et bien sûr tentation protectionnisme,
afin de gagner des parts de marché sur son propre
marché intérieur.
Ce contexte d’inversion de la courbe de la
mondialisation invite à protéger les PME françaises
d’une bataille commerciale qui ne peut s’intensi-
fier, alors que, par exemple, les États-Unis ont un
déficit commercial abyssal (-500 milliards de dollars
en 2016) et que la nouvelle administration améri-
caine a dans son collimateur l’Union Européenne
et la Chine.
45Nos propositions pour…
MESURES PROPOSÉES
•	 Défendre une position française forte en matière
de concurrence et aboutissant à ce que l’Europe
intègre l’objectif de constituer des champions
européens capables de rivaliser à l’échelle mon-
diale. Mobiliser les fonds européens pour soutenir
l’émergence et la consolidation de tels champions
industriels européens.
•	 Renforcer les instruments de défense commerciale,
au premier rang desquels le « Buy European Act »,
visant à faire aboutir au niveau européen l’adop-
tion de mécanismes obligeant les entreprises n’ap-
partenant pas à l’Union Européenne à produire sur
le sol européen, si elles veulent pénétrer le marché
communautaire.
•	 Améliorer le contrôle des investissements étran-
gers : notre pays doit veiller à ce que l’Europe
édicte des règles facilitant le contrôle des inves-
tissements étrangers (tout spécialement chinois) en
Europe, lorsqu’il s’agit de préserver le « patrimoine
économique » et la souveraineté européenne,
que ce soit pour des raisons stratégiques (secteur
de la Défense…) ou technologiques (souveraineté
européenne dans le secteur des NTIC).
•	 Accélérer l’initiative pour la numérisation de l’in-
dustrie européenne.
46
OBJECTIF 6
MIEUX INTÉGRER LES PME DANS LA
STRATÉGIE D’ACHAT, D’INNOVATION ET
D’EXPORTATION DES GRANDS COMPTES
Le rôle des PME et des start-up vis-à-vis des
grandes entreprises est en train de bouger. Elles ne
représentent plus une « variable d’ajustement », mais
deviennent un partenaire à part entière, qui condi-
tionne la réussite des autres acteurs de l’économie
française (ETI, grands groupes) tant pour innover
que pour réussir à pénétrer les marchés étrangers.
La PME apporte de l’agilité, de l’initiative, de
l’expérimentation que les grands groupes peuvent
encore davantage mettre à leur profit pour leur
propre développement.
Même si les grands comptes publics sont d’ores
et déjà le plus souvent engagés dans cette bataille,
la nouvelle équipe élue pourra veiller à faciliter
encore l’accès des PME à la commande publique
et à la meilleure exécution de celle-ci, notamment
s’agissant de sa dimension financière (délais de
paiement) et engager un second chantier priori-
taire touchant à la propriété intellectuelle.
47Nos propositions pour…
MESURES PROPOSÉES
•	 Simplifier le paysage institutionnel et les pro-
cédures de passation des marchés publics : la
France compte encore plus de 130 000 auto-
rités contractantes compétentes pour la pas-
sation des marchés publics (contre 30 000 en
Allemagne, 5 000 au Royaume-Uni et seulement
3 700 en Suède). La simplification du mille-feuille
territorial français est une condition de l’amé-
lioration de la lisibilité et donc de la réduction
des règles applicables. Les procédures doivent
également être raccourcies, alors que le délai
moyen entre la publication de l’offre et l’attribu-
tion du contrat est de 92 jours en France contre
58 outre-Rhin.
•	 Supprimer le risque pénal qui pèse sur les ache-
teurs publics pour faciliter l’accès aux marchés
publics, l’objectif étant de soutenir l’innovation
et le développement des start-up.
•	 Soutenir la trésorerie des petites et moyennes
entreprises : pour atteindre cet objectif indis-
pensable, et permettre aux dirigeants de se
concentrer sur leur développement, plusieurs
réformes restent à accomplir : augmenter le
montant de l’avance obligatoire de 5 à 10 %
48
du montant du marché ; diminuer la retenue
de garantie de 5 % à 3 % et accélérer son paie-
ment à l’entreprise (suppression du délai d’un
mois après l’expiration du délai de garantie) ou
garantir le matériel acheté à la livraison.
•	 Réduire les retards de paiement entre les entre-
prises : un moyen supplémentaire de gagner en
efficacité sur ce front est de procéder à la reva-
lorisation du seuil de paiement direct dans les
marchés publics et le paiement intégral à la fin
des travaux. En complément, une action péda-
gogique doit être aussi conduite auprès des ser-
vices ordonnateurs/acheteurs publics pour utiliser
toutes les possibilités déjà offertes par la loi. Enfin,
les Pouvoirs Publics doivent contribuer à mieux
promouvoir les solutions efficaces mais encore
mal connues des fournisseurs et grands donneurs
d’ordre pour optimiser le financement inter-en-
treprises, telle que « l’affacturage inversé » col-
laboratif – ne représentant aujourd’hui que 5 %
à peine du marché de l’affacturage en France
– ou encore la subrogation de créances, permet-
tant de sécuriser le paiement pour les TPE-PME,
ce qui doit les inciter à candidater.
•	 Améliorer les conditions d’exécution des
marchés : il s’agira alors de prendre en compte
l’insertion professionnelle des publics en diffi-
culté via l’apprentissage, seul moyen pour les
49Nos propositions pour…
TPE/PME de faire de l’insertion compte tenu de
leurs ressources.
•	 Encourager la diffusion des bonnes pratiques
dans les relations inter-entreprises, à l’instar de
celles observées dans l’aéronautique.
BONNE PRATIQUE PACTE PME
L’association propose depuis 2012 à ses adhé-
rents d’évaluer chaque année la qualité de rela-
tion qu’ils ont établie avec leurs fournisseurs. Dans
le cadre de son observatoire, 35 grands groupes
se sont évalués l’année dernière en se confron-
tant à un référentiel exigeant. La campagne 2016
de l’observatoire a permis de constater que ces
entreprises, qui représentent ensemble plus de 100
milliards d’euros d’achat, ont consacré plus de
24 % de leur commande aux PME.
Pacte PME a aussi organisé en avril 2016 avec
BNP Paribas les premiers rendez-vous annuels du
Factoring, pour sensibiliser les grandes entreprises
et les PME à l’opportunité du recours à l’affactu-
rage inversé ou « Factoring collaboratif ».
50
OBJECTIF 7
OUVRIR LES CHEFS D’ENTREPRISE
AU JEU COLLECTIF
Dans la compétition internationale, l’une des
clés de différenciation entre les pays réside dans
leur approche du jeu collaboratif. Une enquête
de la Commission européenne (2012) a montré
que les industriels allemands sont en moyenne plus
préoccupés par le fait de former des alliances que
leurs homologues européens (un tiers contre 9 %
en moyenne des Européens).
L’économie française doit continuer à inciter
les entrepreneurs français à découvrir les vertus de
« l’esprit d’équipe » pour remporter des victoires
à l’heure de la mondialisation et de l’ubérisation.
Cette ouverture peut se traduire matériellement
de différentes manières : ouverture du capital de
l’entreprise, co-exportation grands groupes/PME,
regroupement des petites et moyennes entreprises
pour mieux saisir des opportunités commerciales.
51Nos propositions pour…
MESURES PROPOSÉES
•	 Sur le modèle de la filière de l’armement, qui
a créé le cluster « Eden » en 2008 regroupant
plus de 130 PME de la Défense, les comités stra-
tégiques de filières, sous l’impulsion de l’État,
devront aboutir à la création de telles struc-
tures solidaires dans chaque grand secteur de
l’économie.
•	 Les dirigeants d’entreprises familiales devront
être sensibilisés et encouragés (le cas échéant
fiscalement) par BPI France et les autres acteurs
financiers à ouvrir leur capital, pour compléter
leur offre et leur portefeuille de technologies
et, in fine, accélérer. Une grande campagne
de communication « s’ouvrir pour grandir » pour
être lancée par le ministère de l’Économie et
des Finances en France.
•	 L’État demandera aux grands acteurs écono-
miques publics dont il est actionnaire et encou-
ragera les grands groupes privés à développer
la co-exportation avec des PME et des ETI, alors
que celles-ci ne sont que 5 % à déclarer s’être
installées à l’international conjointement avec
une multinationale (étude Pacte PME/ Business
France, automne 2015).
52
PARTENAIRES
53Annexes
LES 52 GRANDS COMPTES PRIVÉS ET PUBLICS
MEMBRES DE PACTE PME AU 1e
JANVIER 2017
54
PARTENAIRES
55Annexes
LES 34 ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES
MEMBRES DE PACTE PME AU 1e
JANVIER 2017
56
GOUVERNANCE
56
Christophe de Maistre,
Président de Pacte PME
et Président de Siemens
France
Diplômé de l’école d’in-
génieurs Institut Supérieur
de Mécanique de Paris
(SUPMECA), détenteur
d’un D.E.A. de l’Ecole
Nor male Supérieure
(Cachan) et d’un
eMBA (Duke University),
Christophe de Maistre a débuté sa carrière dans le
groupe Siemens en 1991. Elle a été marquée par un
parcours international qui l’a conduit successivement
en Allemagne, en France et en Chine, exerçant des
fonctions de management dans les filiales industrielles
du groupe. Christophe de Maistre devient président de
Siemens France en 2011. Il est membre du Conseil de la
simplification pour les entreprises depuis 2014.
57Annexes
GOUVERNANCE RAPPROCHÉE
ET DIRECTION DE PACTE PME
57Annexes
Thibault Lanxade, Vice-président de Pacte PME
et Vice-président du MEDEF
Thibault Lanxade est diplômé d’un master de l’Ecole
Supérieure de Commerce de Paris (ESCP). Après un
début de carrière dans des entreprises industrielles et
commerciales, il a créé une première entreprise en 2008
puis Algolinked en 2014. Parallèlement à ce parcours
entrepreneurial, Thibault Lanxade s’est très tôt enga-
géau service de la cause patronale, de l’entreprise et
au sein d’organisations professionnelles représentant ses
secteurs d’activité. En 2013 il a intégré le Conseil exécutif
du Medef. Vice-président en charge des TPE-PME et de
l’entrepreneuriat, il est également président du Fonds
d’investissement PME « Emplois Durables ».
58
Frédéric Grivot, Vice-
président de Pacte
PME et Vice-président
de la CPME
Diplômé de l’ICAD, il a
successivement occupé
les postes de responsable
de production dans une
entreprise de menuiserie
industrielle en Martinique
(1976-1981), PDG d’une
filiale de Tollens à Reims (1981 à 1983) et directeur, puis
gérant de sociétés dans le bâtiment en Martinique,
avant le rachat d’une entreprise de cartonnage
OCEBUR en Ile-de-France et son rapprochement avec
MSTC de 1991 à 2012. En 2013, rachat de la société STS
Perfumes (fabrication et conditionnement de parfum,
40 personnes).
59Annexes
Jean-Pierre Gérault,
Vice-président de
Pacte PME et Président
du Comité Richelieu
Jean-Pierre Gérault
est Ingénieur ENSCT,
docteur en Physique
électronique de l’Institut
National Polytechnique
de Toulouse et diplômé
de l’IAE. Précédemment,
il a occupé les postes de Président d’i2S et Chairman
de Kirtas inc (USA), DG de Guilbert (groupe PPR), Senior
VP Xerox Europe. Il est cofondateur de PUBLISHROOM,
plateforme de services d’édition numérique destinée
aux auteurs indépendants, et administrateur de PME
innovantes. Jean-Pierre Gérault s’appuie sur une expé-
rience de dirigeant de sociétés cotées, impliquant la
maîtrise des problématiques stratégiques, financières
et managériales à la tête de grands groupes interna-
tionaux comme de PME innovantes. Cette expérience
duale, associée à ses diverses responsabilités au sein
du Comité Richelieu ou de Pacte PME, l’ont plongé au
cœur des enjeux de l’innovation entrepreneuriale et de
l’économie numérique.
60
Pierre Pelouzet,
Trésorier de Pacte
PME et Médiateur des
Entreprises
Pierre Pelouzet a été
nommé Médiateur natio-
nal des relations inter-en-
treprises par décret du
Président de la République
le 22 novembre 2012. Il est
aujourd’hui également Trésorier de Pacte PME, Vice-
Président de l’Obsar (Observatoire des achats respon-
sables) et à la tête de l’association Pas@Pas pour des
achats solidaires. Auparavant, il occupait les fonctions
de Directeur des Achats Groupe de la SNCF et était
Président de la CDAF (Compagnie des dirigeants et
acheteurs de France).
61Annexes
François Perret,
Directeur général de
Pacte PME
Ancien élève de l’ENA
(promotion Robert Badinter)
et diplômé de l’Institut
d’Etudes Politiques de Paris,
il est Directeur général de
Pacte PME depuis février
2015. Auparavant, il avait
exercé différentes fonctions au Ministère de l’Economie
et des Finances, dont celle de Conseiller PME et entre-
preneuriat de la Ministre déléguée chargée des PME, de
l’Innovation et de l’Economie Numérique (2012-2014).
Il est également l’auteur de Pour en finir avec la stagna-
tion économique française, (L’Harmattan, février 2017)
et, depuis cette année, chroniqueur chez Forbes France.
62
L’ÉQUIPE
FRANÇOIS PERRET
Directeur général
n 0144889331
E perret@pactepme.org
BENOIT LE GALL
Directeur adjoint
n 0144889335
E legall@pactepme.org
ÉLISABETH BACCARD
Responsable renforcement
et développement RH
n 0144889337
E baccard@pactepme.org
63Annexes
RENAUD BOYER
Responsable de la fonction
systèmes d’information
n 0144889339
E boyer@pactepme.org
KEVIN MEKHLOUFI
Responsable de l’Observatoire
et du développement
n 0144889330
E mekhloufi@pactepme.org
COORDONNÉES DE L’ÉQUIPE PERMANENTE
ISBN : 979-10-236-0553-2
Mise en page et couverture :
Nicolas Faucheron pour Publishroom
Achevé d’imprimer par MaqPrint
Dépot légal : mars 2017
Imprimé en France
Faire émerger les nouveaux champions
de l’économie française !
C’est le défi que Pacte PME, actuellement présidé par
Christophe de Maistre, s’est fixé depuis sa création en 2010.
C’est aussi tout l’enjeu de l’économie française aujourd’hui, elle
qui ne compte que 1% de PME de plus de cinquante salariés et
à peine 5 000 entreprises de taille intermédiaire.
Ce livre blanc, à destination des candidats à l’élection
présidentielle de 2017 et des élus, doit fournir à ces derniers les
clés pour comprendre les initiatives déjà engagées par Pacte
PME pour faire grandir les entreprises françaises.
Il a aussi pour ambition, à travers 7 objectifs précis déclinés en
32 mesures proposées au futur Président de la République et à
son Gouvernement, d’attirer son attention sur la transformation
à accomplir par les PME françaises pour leur permettre de
franchir de nouveaux paliers de croissance, avec l’appui
indéfectible des grands comptes, privés et publics.
32, rue des Jeûneurs - 75002 Paris
01 44 88 93 33 - contact@pactepme.org
@PactePME
979-10-236-0554-9
A

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  • 1. FAIRE ÉMERGER LES CHAMPIONS DE L’ÉCONOMIE FRANÇAISE DE DEMAIN Propositions pour une alliance solide et durable entre grandes entreprises et PME
  • 2.
  • 3. SOMMAIRE 03 | Le mot du Président 07 | Nos missions 11 | Notre gamme d’outils et nos initiatives en faveur des PME 17 | Huit convictions pour rassembler l’économie française 25 | Nos propositions pour… …transformer nos PME françaises en champions dans la nouvelle compétition internationale 43 | Nos propositions pour… …offrir un environnement encore plus collaboratif pour nos PME 52 | Partenaires  56 | Gouvernance 62 | Équipe ©WilliamBout
  • 4.
  • 5. 3Le mot du président de Pacte PME LE MOT DU PRÉSIDENT DE PACTE PME À la veille d’une élection majeure pour notre pays et alors que celui-ci peine à sortir d’une crois- sance molle (1,1 %) et singulièrement inférieure à celle de la zone euro en 2016 (1,7 %), la question centrale qui s’impose à nous est la suivante : Quels moyens la France veut-elle désormais mobiliser et quelle méthode doit-elle adopter en 2017 pour faire grandir ses entreprises ? Alors qu’une poignée seulement de start-up françaises parvient à franchir les différents paliers de croissance et que l’économie française compte seulement 5 000 entreprises de taille intermédiaire (ETI) et seulement 1 % de PME de plus de 50 salariés, nous devons réfléchir à la meilleure manière d’ac- célérer la transformation des sociétés françaises.
  • 6. 4 Nous devons aussi plus que jamais veiller à ce que le développement des PME françaises, fragili- sées par la crise de 2008 et encore insuffisamment engagées dans le double virage de la digitalisation et de l’export, trouve un soutien de la part des grandes entreprises installées sur notre territoire. Tourner la page de la stagnation économique et du chômage de masse, c’est aussi et surtout créer les conditions du décollage de nos entre- prises et promouvoir un environnement plus coo- pératif entre grands groupes, PME et start-up en France. L’association Pacte PME, que je préside depuis l’été 2014, multiplie les initiatives pour stimuler de telles collaborations entre les entreprises et les outils mis à disposition de ses adhérents (52 grands comptes et 34 organisations professionnelles) pour faciliter ces rapprochements vertueux.
  • 7. 5Le mot du président de Pacte PME Elle appelle à une véritable mobilisation de tous les grands acteurs économiques et sociaux autour du projet du nouveau président de la République élu en mai 2017 pour bâtir une alliance solide et durable en vue de faire émerger les champions français de demain ! Christophe de Maistre Président de Pacte PME
  • 8.
  • 9. 7Nos missions L’association Pacte PME a été créée en 2010, sous l’impulsion d’Henri Lachmann (Schneider Electric), son premier président. Fabrice Brégier (Airbus) lui a succédé en 2011, avant que Christophe de Maistre (Siemens France) en prenne la présidence à l’été 2014. Pacte PME est dirigée depuis février 2015 par François Perret (ENA, I.E.P de Paris), auteur de Pour en finir avec la stagnation économique française (L’Harmattan, février 2017). Sa vocation est de faire émerger de nouvelles entreprises de taille intermédiaire (ETI) en stimulant les coopérations de toute nature entre les grandes entreprises et les PME françaises. NOS MISSIONS
  • 10. 8 Pacte PME est une association paritaire, au sein de laquelle agissent ensemble : • 52 grands comptes privés (industriels et de service) et publics ; • 34 organisations professionnelles (fédérations professionnelles sectorielles ; organisations patro- nales ; pôles de compétitivité). Les adhérents se retrouvent régulièrement au sein de groupes de travail animés par Pacte PME pour échanger leurs « bonnes pratiques » sur les différentes dimensions collaboratives de leurs rela- tions avec les PME : l’achat responsable, l’innova- tion ouverte, l’international, le financement, les res- sources humaines, la transformation digitale, etc. Présidé par Christophe de Maistre, le Conseil d’administration de Pacte PME regroupe 14 repré- sentants issus de grands comptes, 14 représentants issus d’organisations professionnelles et 1 repré- sentant d’un pôle de compétitivité, ainsi que des personnalités qualifiées.
  • 11. 9Nos missions Il s’appuie sur plusieurs personnalités de premier plan, principalement issues du monde économique, dont : • Thibault Lanxade (vice-président du MEDEF) • Frédéric Grivot (vice-président de la CPME) • Jean-Pierre Gérault (président du Comité Richelieu)  • Pierre Pelouzet (médiateur des entreprises) ; • Laurent Grandguillaume (député de la Côte d’Or) • Fanny Letier (directrice exécutive BPI France) • Denis Laplane (membre du comité exécutif banque de détail BNP Paribas) • Jean-Luc Beylat (président de l’association fran- çaise des pôles de compétitivité) • David Kimelfeld (vice-président de Lyon Métropole)
  • 12.
  • 13. 11Notre gamme d’outils et nos initiatives récentes au service des PME Pour stimuler la coopération entre grands groupes et entreprises de moins de 250 salariés, Pacte PME a construit depuis sa création un socle d’intervention autour de l’achat responsable et de l’innovation en créant dès les premières années : • Un Observatoire des pratiques des grands donneurs d’ordres à l’égard de leurs co-trai- tants, véritable baromètre annuel de la relation mesurée sur plus de 70 critères. • Une plateforme dématérialisée de mise en rela- tion des grandes entreprises et des PME destinée à encourager l’innovation ouverte. • Une plateforme de mise en relation des entre- prises (grandes entreprises jusqu’à PME) avec les jeunes, principalement issus de l’apprentis- sage : Engagement Jeunes. NOTRE GAMME D’OUTILS ET NOS INITIATIVES RÉCENTES AU SERVICE DES PME
  • 14. 12 • Une seconde plateforme dématérialisée, permettant aux PME de disposer du « parrai- nage » de grands comptes clients, afin d’entrer en contact avec d’autres grands comptes. Conformément à sa nouvelle feuille de route stratégique (2015-2016), Pacte PME a élargi très significativement son champ d’intervention et propose désormais une nouvelle gamme d’outils de rapprochement entre grandes entreprises et PME adaptés à leurs nouveaux besoins. Les nouveaux chantiers engagés par l’associa- tion depuis dix-huit mois l’ont ainsi conduit à mettre à disposition des entreprises : • Une nouvelle base de données « PME de crois- sance », permettant aux grandes entreprises de mutualiser leurs principaux fournisseurs clés. • Un « accélérateur » destiné à accompagner 30 PME de la filière aéronautique 1,5 jour par mois (pendant quinze mois) avec l’appui d’Air- bus, Safran et Thales.
  • 15. 13Notre gamme d’outils et nos initiatives récentes au service des PME • Une nouvelle plateforme numérique dédiée à l’appui des PME dans leur montée en compétences stratégiques et managé- riales avec le concours des grands comptes : « Pacte Compétences », rendue publique le 15 novembre 2016. • Un nouveau référentiel de « bonnes pra- tiques » complétant les indicateurs existants de l’Observatoire, afin d’inclure de nouvelles dimensions dans l’évaluation de la coopération entre grands groupes et PME : innovation ; inter- national ; financement ; ressources humaines ; transformation numérique • Un guide de bonnes pratiques de l’innovation ouverte publié en mai 2016. • Une nouvelle offre de Conseil et de Formation à destination des PME de croissance qui veulent décrocher un premier grand client, à compter de janvier 2017.
  • 16. 14 En 2017, l’association a prévu de prolonger et d’étendre encore cette gamme de services à ses adhérents en organisant le 1e Forum « Pacte PME », en septembre prochain, réunissant les trois grands étages de notre tissu productif : plus de 150 PME de croissance, une dizaine d’ETI et près de 20 grands groupes, afin de créer les conditions du grand rassemblement de notre économie autour d’un objectif de conquête collaborative et durable. Pour faciliter la co-exportation entre les entre- prises naissantes et innovantes, les entreprises déjà très aguerries (grosses PME et ETI) et les grands comptes, Pacte PME prévoit également d’ouvrir d’ici la fin de l’année à titre expérimental une nou- velle plateforme : « Pacte international », avec l’objectif de permettre aux entreprises de toute taille de mieux repérer leurs opportunités collabo- ratives sur les marchés étrangers.
  • 17. 15Notre gamme d’outils et nos initiatives récentes au service des PME Pacte PME International Entrée de Pacte PME au Conseil Stratégique de l’Export 15 février 2016 Signature d’une convention entre Pacte PME et Business France en présence de Mathias Fekl, Secrétaire d’État chargé du Com- merce Extérieur Quatre axes de coopération définis : • Recherche d’une solution adap- tée à la problématique d’héber- gement professionnel des VIE à l’étranger • Préparation d’un Guide sur les bonnes pratiques relatives aux actions conjointes à l’interna- tional grandes entreprises/PME et préparation d’un Prix récom- pensant les meilleures pratiques • Pré-qualification d’une partie des 3 000 PME accompagnées par Business France et CCI interna- tional • Participation de Business France au programme de renfor- cement de 30 PME de la filière aéronautique Pacte PME International Entrée de Pacte PME au 15 février 2016
  • 18.
  • 19. 17Huit convictions fortes pour rassembler l’économie française 1. LES PME FRANÇAISES RESTENT FRAGILES EN 2017 En dépit du redressement de leurs marges, à la faveur d’un environnement international plus favo- rable (baisse des taux d’intérêt, baisse du cours du pétrole…) et d’une politique plus marquée de baisse de charges (CICE, Pacte de responsabi- lité, etc.) l’année dernière, nos entreprises peinent encore à grandir (1 % seulement d’entreprises de plus de 50 salariés contre 2 % au Royaume-Uni et 3 % en Allemagne). Cela s’explique certes par une moindre compétitivité (coût du travail encore trop élevé), un redressement insuffisant de leurs inves- tissements et leur moindre propension à innover et à exporter que chez nos principaux concurrents, mais aussi par une « solidarité » au sein de l’éco- système productif français qui, bien qu’en progrès, reste encore très perfectible. HUIT CONVICTIONS FORTES POUR RASSEMBLER L’ÉCONOMIE FRANÇAISE
  • 20. 18 2. LA RELATION INTER-ENTREPRISES CHANGE D’ÉPOQUE En 2017, la coopération entre grandes entre- prises et PME procède d’une volonté commune, correspondant à des intérêts partagés et non plus d’une approche « misérabiliste » ou « philanthro- pique », qui conduirait les grands comptes à se soucier du sort des sociétés de petite taille. C’est pour être plus forts ensemble dans la compétition internationale qu’acteurs, petits et grands, met- tront en commun leur expertise, leurs moyens, leurs données et partageront de plus en plus leur vision stratégique et managériale. Pour faire émerger les champions de demain, c’est d’une équipe forte, agile et innovante dont a besoin notre économie dans la compétition internationale.
  • 21. 19Huit convictions fortes pour rassembler l’économie française 3. LES MAUVAIS RÉFLEXES N’ONT PAS DISPARU Le nouveau dialogue entre grands groupes et entreprises de moins de 250 salariés n’a pas fait disparaître toutes les mauvaises pratiques. Le comportement de « mauvais payeur » n’est plus admissible. Si la loi doit punir les contrevenants à la Loi de Modernisation de l’Économie (LME), si la dématérialisation des factures doit s’accélérer pour corriger le tir, c’est au final sur la « culture » des dirigeants qu’il faut travailler pour faire bouger les lignes. Ce n’est pas la loi seule qui peut faire changer leurs comportements mais leur ouver- ture plus large sur l’environnement productif qui les entoure. ©PatrickTomasso
  • 22. 20 4. LES BONNES PRATIQUES SE MULTIPLIENT Notre écosystème qui sait créer 550 000 nouvelles entreprises par an est beaucoup plus entrepreneu- rial et tourné vers l’innovation qu’il y a quinze ans. Il est aussi plus « solidaire » tandis que les pratiques « exemplaires » (de co-innovation, de co-exporta- tion, de partage de compétences…) sont de plus en plus nombreuses. Mais elles ne sont pas encore assez connues. Les Pouvoirs Publics, chargés d’une œuvre de réglementation, doivent bien sûr alerter sur les mauvais comportements mais surtout contri- buer à faire connaître les actions exemplaires dans les relations entre les entreprises. 5. TOUT PROGRÈS PARTENARIAL SE MESURE Le rôle de la Puissance Publique en 2017, relayée par des acteurs indépendants, c’est d’aider les grands comptes publics et privés à mesurer leurs progrès dans les relations que ceux-ci entretiennent avec leurs fournisseurs. Là où l’État est actionnaire, il peut aussi veiller à ce que des objectifs d’ « achat responsable » et plus largement de « partenariat » soient fixés par le conseil d’administration s’agissant de la relation entre la grande entreprise et les PME.
  • 23. 21Huit convictions fortes pour rassembler l’économie française 6. L’ACHAT N’EST PAS L’ALPHA ET L’OMEGA DE LA RELATION ENTRE LES SOCIÉTÉS Les relations partenariales entre PME et grands groupes sont naturellement fortement impactées par la commande (l’achat public pèse pour plus de 200 milliards d’euros aujourd’hui). Pour autant, des relations plus collaboratives entre les sociétés de l’écosystème français impliquent beaucoup plus que le respect d’engagement contractuel. Grandes et moins grandes entreprises peuvent tra- vailler ensemble à pénétrer les marchés étrangers (alors que seulement 125 000 entreprises tricolores exportent aujourd’hui) et à innover : au cours des vingt dernières années, 998 innovations majeures sur 1 000 ont été réalisées de manière collective. L’entraide entre les sociétés doit aussi de plus en plus concerner le capital humain, clé de la crois- sance et de la compétitivité, avec en particulier l’objectif d’accélérer la transition numérique des PME, alors que 90 % de l’emploi nécessitera des compétences digitales en 2020.
  • 24. 22 7. LA COOPÉRATION INTER-ENTREPRISES NE SE DÉCRÈTE PAS En 2017, le dialogue entre les sociétés sera faci- lité par la mise à disposition de plateformes déma- térialisées collaboratives (sur l’achat innovant, la co-exportation, le partage des compétences, etc.), qui facilite les rapprochements, notamment lorsque la distance géographique les limite. Il doit aussi trouver une force et un approfondissement accrus en s’incarnant dans des territoires, qu’il s’agisse de zones économiques d’excellence ou de bassins locaux à l’échelle desquels (régions, métropoles…) il est possible de rassembler les entreprises autour d’objectifs communs par des initiatives de mise en relation. L’État, les régions et les métropoles devront unir leurs efforts pour faire vivre ce pacte de croissance entre grands groupes, PME et start-up partout en France.
  • 25. 23Huit convictions fortes pour rassembler l’économie française 8. LA BATAILLE COMMERCIALE AU PLAN MONDIAL EXPOSE NOS ENTREPRISES Les crispations observées dans les relations entre les grandes zones mondiales d’échanges, du fait notamment du ralentissement du commerce mondial, exaspèrent leurs relations concurren- tielles et poussent aux comportements agressifs et non coopératifs. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a recensé 24 comportements de nature protectionniste par mois en 2016 contre seulement 14 deux ans plus tôt. Les petites et moyennes entreprises européennes et françaises doivent être protégées contre la menace protec- tionniste, tout spécialement chinoise et américaine. ©EricBailey
  • 26.
  • 27. 25Nos propositions pour… NOS PROPOSITIONS POUR… … transformer nos PME en champions dans la compétition internationale ! Nous-mêmes, le nouveau Président de la République, le Premier ministre, les services de l’État et les acteurs économiques, nous devons tous être mobilisés autour du défi essentiel pour adapter notre économie à la mondialisation et la révolu- tion technologique : accélérer et accompagner la transformation des entreprises françaises autour d’un nouveau modèle de croissance performant et vertueux. Ce nouveau logiciel de croissance comporte quatre dimensions clés, qui sont autant de condi- tions de réussite pour faire grandir nos PME et start-up.
  • 28. 26 OBJECTIF 1 ACCÉLÉRER L’INNOVATION OUVERTE ET LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DES PME La trop faible propension à innover de l’écono- mie française (moins d’une entreprise sur deux a innové en France entre 2012 et 2014 selon l’Insee) s’explique en grande partie par un déficit en com- pétences spécialisées. Or, la révolution technolo- gique fait désormais du capital humain la source majeure de croissance et de compétitivité. Des compétences insuffisantes de notre appa- reil productif sur certains segments pointus (stra- tégie, marketing, propriété intellectuelle, design et surtout digital) expliquent des choix moins opti- maux d’investissement et des effets néfastes sur le rythme d’innovation. Le lien de causalité entre l’insuffisance actuelle de notre économie en compétences et son inves- tissement dans les nouvelles technologies s’illustre tout spécialement dans la faiblesse de notre parc robotique : 33 000 robots industriels contre 166 000 en Allemagne par exemple.
  • 29. 27Nos propositions pour… Notre pays doit donc corriger sans délai ce han- dicap et se préparer à une situation où 90 % des emplois nécessiteront une compétence digitale d’ici 2020 et où l’innovation ouverte résulte d’un partenariat entre les sociétés de toutes tailles. D’ici la fin de l’année prochaine, plus de 75 % des entreprises devront être dotées d’une straté- gie numérique (contre à peine 1 sur 5 aujourd’hui) tandis que les expériences de co-innovation (entre sociétés et entre entreprises d’une part et orga- nismes de recherche et universités d’autre part) devront être démultipliées. ©Karolina
  • 30. 28 MESURES PROPOSÉES • Sous l’impulsion de l’État, les comités stratégiques de filière veilleront à la démultiplication des expé- riences de co-innovation entre grands groupes/ ETI et PME, en leur proposant de mettre à leur disposition un outil de mise en relation à l’instar de celui construit par Pacte PME depuis 2013. • Les formations universitaires en « big data », « blockchain » et « data scientists » devront être en mesure d’absorber un flux de diplômés beaucoup plus conséquent pour s’adapter aux besoins réels du marché à l’horizon 2020. • La réforme de la formation professionnelle devra être recentrée sur l’acquisition de la compé- tence digitale pour le plus grand nombre. • L’État et les collectivités locales uniront leurs forces pour accompagner 200 entreprises par région dans leur transformation digitale dès 2018. Dans cet effort, le gouvernement reprendra et amplifiera les efforts engagés dans le cadre du plan « Industrie du futur » lancé en 2015. • Les PME industrielles sont particulièrement vulné- rables, avec un parc de machines de plus de vingt ans d’âge et un faible taux de robotisation. Il s’agit donc de maintenir sur les trois prochaines
  • 31. 29Nos propositions pour… années le dispositif de « suramortissement » pour faciliter l’accès aux PME des technologies de l’industrie du futur. Il est également indispen- sable de faire un effort tout particulier pour la formation initiale et la formation continue face à l’arrivée de ces nouvelles technologies. • L’État encouragera les solutions agiles de trans- fert d’expertises (par exemple de grandes entre- prises vers PME et start-up) pour aider les socié- tés de petite taille à numériser leurs processus et penser leur avenir comme une « plate-forme », facilitant ainsi l’interconnexion entre l’entreprise et ses clients et fournisseurs. BONNE PRATIQUE PACTE PME L’association met à la disposition des PME et des grands comptes plusieurs plateformes dématériali- sées de mise en relation entre grands groupes et PME. L’une d’elle est destinée à stimuler « l’innova- tion ouverte » depuis 2013. Plus de 350 « appels compétences » ont déjà été passés par 38 grands groupes. Un dispositif similaire a été élaboré par Pacte PME au profit de la Direction des Achats de l’État, avec la participation de huit ministères depuis 2014.
  • 32. 30 OBJECTIF 2  ACCÉLÉRER LA PROJECTION DES PME À L’EXPORT Depuis bientôt quinze ans, l’économie française s’enfonce dans une lente agonie de son commerce extérieur, dont le solde n’a cessé de se dégrader entre 2003 et 2011. Le déficit plus modéré en 2015 n’a été qu’un feu de paille dû à un environnement international plus favorable. Le résultat de la balance commerciale l’année dernière est de nouveau très décevant (-48,1 milliards d’euros en 2016). La conquête des marchés internationaux reste encore aujourd’hui la « chasse gardée » des grands groupes et, dans une moindre mesure des ETI. La France ne compte que 125 000 entreprises exporta- trices environ, dont une sur deux environ ne déve- loppe pas de courant d’affaires réguliers à l’inter- national. L’Italie en compte le double. L’Allemagne le triple. La balance commerciale de l’Allemagne a atteint + 253 milliards d’euros en 2016. Seul le déve- loppement des entreprises – c’est-à-dire transfor- mer nos TPE en PME, nos PME en ETI et ces dernières en grands groupes – permettra en grande partie de rééquilibrer la balance commerciale.
  • 33. 31Nos propositions pour… 10  000 entreprises supplémentaires chaque année devront être en mesure de s’engager dans l’export (125 000 seulement aujourd’hui exportent) et le taux d’échec des primo-exportateurs devra être réduit (à l’heure actuelle sur 10 entreprises qui exportent une année donnée, seulement 1 continue de pouvoir le faire trois ans plus tard) en améliorant leur accompagnement. ©HannesRi
  • 34. 32 MESURES PROPOSÉES • Améliorer le pilotage stratégique du soutien à l’export : l’État devra suivre plus attentivement plusieurs indicateurs précieux, dont le nombre d’entreprises exportatrices chaque année pour s’assurer de son augmentation, la part des PME dans les exportations en valeur ainsi que le taux d’échec des primo-exportateurs après trois ans, mais aussi le nombre de PME accompagnées annuellement, le nombre de réunions d’affaires organisées avec les forces vives locales, etc. • Encourager les initiatives au sein de chaque filière (comme celle lancée dans la restauration par la société Le Duff le 18 janvier 2017) et visant à permettre aux TPE-PME du secteur de déposer en ligne leur offre pour la vendre à l’étranger, afin de donner un premier accès « export » aux sociétés qui n’ont pas forcément la taille critique pour s’installer sur un marché étranger. • Mobiliser les grands groupes français pour mieux conseiller et héberger les VIE à l’étranger, alors qu’actuellement plus de 300 d’entre eux ne trouvent pas de solution d’hébergement chaque année. Informer et aider les PME à recruter un VIE (avec un coût VIE approprié à la taille de l’en- treprise) pour leurs premières démarches export.
  • 35. 33Nos propositions pour… • Repenser l’action des dispositifs publics de soutien à l’export, très nombreux, en donnant à chacun une feuille de route précise et distincte supprimant les doublons, notamment à l’étran- ger : trop d’organismes proposent par exemple une aide pour participer à des salons et foires internationales. • Mieux coordonner entre les Direccte et les réseaux consulaires (CCI, CMA) le travail de détection des entreprises susceptibles de devenir des championnes à l’export, en fixant aussi des objectifs quantifiés annuels de détec- tion par région. BONNE PRATIQUE PACTE PME L’association Pacte PME expérimentera d’ici la fin de l’année 2017, en liaison avec la Direction Générale des Entreprises, une nouvelle plateforme de mise en relation entre PME et grands groupes, permettant à ces derniers de trouver des parte- naires plus petits (ETI, PME, start-up) pour répondre avec eux à des appels d’offre étrangers et com- pléter leur offre technologique et non technolo- gique et chasser ainsi en équipe dans la compé- tition internationale.
  • 36. 34
  • 37. 35Nos propositions pour… OBJECTIF 3 ORGANISER LA MONTÉE EN COMPÉTENCES DES SALARIÉS La montée en compétence est un déterminant majeur de la compétitivité et de l’innovation pour les prochaines années. La formation des chefs d’entreprises, et tout particulièrement celle des dirigeants de TPE et de PME, doit être repensée, afin de leur permettre de monter en gamme. Il s’agit tout à la fois d’être capable de conduire une stratégie commerciale, de mettre en place une démarche innovante, de se projeter à l’in- ternational, de prendre soin de ses ressources humaines mais aussi d’être capable de maîtriser des règles fiscales, sociales, environnementales et réglementaires très évolutives. La réforme de la formation professionnelle (32 mds d’euros aujourd’hui) ne peut être la seule réponse. Des solutions agiles doivent également être proposées aux chefs d’entreprises pour les accompagner à tous les stades de développe- ment de leur entreprise.
  • 38. 36 MESURES PROPOSÉES • Rendre obligatoire un diagnostic régulier des entreprises (déjà mené dans les Direccte sur la partie RH) et lancer une campagne destinée à sensibiliser les chefs d’entreprise sur l’impor- tance de se doter d’un plan de formation, alors que seulement 51 % en disposent en 2015. Ce diagnostic doit aboutir à un audit complet sur les fonctions intégrées à l’entreprise : fiscalité, règles sociales, stratégie RH, potentiel à l’export, démarche innovante, etc.  • Faire porter prioritairement ce diagnostic sur deux thématiques majeures pour la modernisa- tion de notre économie : l’export et l’innovation. Pour le diagnostic export, les réseaux consulaires devront être mobilisés. Pour le diagnostic inno- vation, nombreux sont les acteurs qui peuvent être sollicités, dont l’agence nationale de la recherche (ANR), qui délivre déjà le rescrit fiscal pour le CIR, mais aussi le médiateur des entre- prises, également en charge de l’innovation et qui à ce titre, a créé une charte sur les sociétés de conseil en innovation. • Sensibiliser les dirigeants de PME au pouvoir de différenciation associé au développement du
  • 39. 37Nos propositions pour… « capital immatériel » (image de marque, savoir- faire, brevet, personnalité du dirigeant, etc.), justifié par le fait qu’il existe une relation propor- tionnelle entre la qualité du capital immatériel et le taux de croissance du chiffre d’affaires (source : Gilles Lecointre, Comment les entre- prises naissent, se développent et disparaissent, février 2016). BONNE PRATIQUE PACTE PME L’association a lancé le 15 novembre 2016 chez l’assureur Generali une nouvelle initiative pour accélérer le partage de compétences entre PME et grands groupes. « Pacte Compétences » offre désormais l’opportunité à des salariés et cadres de grands groupes d’accompagner pour une mission de courte durée (un à cinq jours) un diri- geant de PME pour l’aider à monter en compé- tences sur des sujets stratégiques et managériaux (performance opérationnelle, marketing, design, finances, RH, transformation digitale, etc.). 100 PME et start-up entrent progressivement dans le disposi- tif cette année, avec l’appui de Schneider Electric, Siemens France, Generali, Page Executive, PSA et Renault, Sanofi.
  • 40. 38 OBJECTIF 4 PRÉPARER LES ENTREPRISES AU VIRAGE RSE L’économie française doit construire son rebond autour d’une meilleure combinaison entre la per- formance économique et une non moins indispen- sable contribution au bien-être collectif. Or, la mobilisation en faveur de ce nouveau modèle d’entreprise, plus ouvert et tourné vers de nouvelles dynamiques de croissance à la fois durable et inclusive, reste faible même si elle est en émergence. Moins de 100 000 entreprises ont commencé à ce jour à bâtir un plan RSE, alors même que les études s’accordent désormais pour établir la valeur différenciante dégagée par les entreprises ayant construit une approche sociétale : en janvier 2016, France Stratégie a par exemple fait valoir un écart de 13 % en faveur des entreprises les plus engagées en RSE par rapport aux autres en termes de performance économique.
  • 41. 39Nos propositions pour… Ce mouvement de recherche d’une meilleure combinaison entre performance économique et sociétale doit être encouragé et accompa- gné. Il ne doit en revanche pas se traduire par des contraintes disproportionnées par rapport à l’objectif poursuivi pour les entreprises françaises, afin de ne pas les affaiblir dans la compétition internationale. ©Pexel
  • 42. 40 MESURES PROPOSÉES • Abroger la nouvelle loi « Vigilance des sociétés mère » adoptée en février 2017, qui ne prévoit des obligations qu’au niveau français, et fait peser des contraintes disproportionnées aux grands groupes par rapport à son objectif, avec le risque que ces contraintes soient reportées sur les PME françaises. • Recenser les « success stories » RSE dans les TPE-PME françaises, afin de les diffuser plus lar- gement pour aider ces sociétés à s’engager dans cette démarche et labelliser des réseaux d’appui pour les accompagner. • Inciter les chefs d’entreprise à adopter des sys- tèmes de rémunération récompensant davan- tage une approche globale de la performance : résultat économique/management/contribu- tion RSE (sur le modèle de Danone). • Encourager la généralisation dans les ETI et les grands groupes de l’expérience du groupe Orange de création d’une « direction de l’expérience collaborateur » ou de celle du groupe Sodexo avec la « boîte à idées » des collaborateurs.
  • 43. 41Nos propositions pour… • Travailler avec la Fédération Bancaire Française (FBF) et la Banque de France à une meilleure prise en compte de la valorisation de la perfor- mance sociétale des entreprises dans l’octroi du crédit et les accompagnements de toute nature désormais proposés par les banques à leurs clients entrepreneurs. BONNE PRATIQUE PACTE PME L’association a installé en janvier 2016 un « accé- lérateur », visant à renforcer 30 PME de la filière aéronautiques situées dans des quartiers défavo- risées. L’accompagnement de ces entreprises 1,5 jour par mois pendant plus d’un an a pu se faire grâce au concours de plusieurs acteurs importants de la filière dont Airbus, Safran et Thales. Compte tenu de son succès, ce dispositif sera renouvelé à partir d’avril 2017, avec notamment un objectif de féminisation du management au sein de la filière aéronautique.
  • 44.
  • 45. 43Nos propositions pour… NOS PROPOSITIONS POUR… …protéger nos entreprises contre les comportements non collaboratifs au niveau international et mettre à leur disposition un environnement plus collaboratif dans l’hexagone. La nouvelle équipe élue en mai et juin prochain, devra faciliter la modernisation des entreprises françaises À cette fin elle veillera à ce qu’elles évoluent dans un cadre plus propice aux coopérations, et qu’elles soient prémunies aussi contre les risques associés à la démultiplication des comporte- ments agressifs et non coopératifs qu’on observe aujourd’hui à l’échelle mondiale.
  • 46. 44 OBJECTIF 5 IMPOSER DES MÉCANISMES DE RÉCIPROCITÉ COMMERCIALE POUR MIEUX PROTÉGER LES PME FRANÇAISES Le commerce international progresse plus lente- ment (+1 % en volume) et recule même en valeur depuis bientôt trois ans. Ce ralentissement induit des comportements non coopératifs, voire agres- sifs entre États : « guerre des devises », moins disant fiscal et social pour tenter d’améliorer sa compé- titivité-coût et bien sûr tentation protectionnisme, afin de gagner des parts de marché sur son propre marché intérieur. Ce contexte d’inversion de la courbe de la mondialisation invite à protéger les PME françaises d’une bataille commerciale qui ne peut s’intensi- fier, alors que, par exemple, les États-Unis ont un déficit commercial abyssal (-500 milliards de dollars en 2016) et que la nouvelle administration améri- caine a dans son collimateur l’Union Européenne et la Chine.
  • 47. 45Nos propositions pour… MESURES PROPOSÉES • Défendre une position française forte en matière de concurrence et aboutissant à ce que l’Europe intègre l’objectif de constituer des champions européens capables de rivaliser à l’échelle mon- diale. Mobiliser les fonds européens pour soutenir l’émergence et la consolidation de tels champions industriels européens. • Renforcer les instruments de défense commerciale, au premier rang desquels le « Buy European Act », visant à faire aboutir au niveau européen l’adop- tion de mécanismes obligeant les entreprises n’ap- partenant pas à l’Union Européenne à produire sur le sol européen, si elles veulent pénétrer le marché communautaire. • Améliorer le contrôle des investissements étran- gers : notre pays doit veiller à ce que l’Europe édicte des règles facilitant le contrôle des inves- tissements étrangers (tout spécialement chinois) en Europe, lorsqu’il s’agit de préserver le « patrimoine économique » et la souveraineté européenne, que ce soit pour des raisons stratégiques (secteur de la Défense…) ou technologiques (souveraineté européenne dans le secteur des NTIC). • Accélérer l’initiative pour la numérisation de l’in- dustrie européenne.
  • 48. 46 OBJECTIF 6 MIEUX INTÉGRER LES PME DANS LA STRATÉGIE D’ACHAT, D’INNOVATION ET D’EXPORTATION DES GRANDS COMPTES Le rôle des PME et des start-up vis-à-vis des grandes entreprises est en train de bouger. Elles ne représentent plus une « variable d’ajustement », mais deviennent un partenaire à part entière, qui condi- tionne la réussite des autres acteurs de l’économie française (ETI, grands groupes) tant pour innover que pour réussir à pénétrer les marchés étrangers. La PME apporte de l’agilité, de l’initiative, de l’expérimentation que les grands groupes peuvent encore davantage mettre à leur profit pour leur propre développement. Même si les grands comptes publics sont d’ores et déjà le plus souvent engagés dans cette bataille, la nouvelle équipe élue pourra veiller à faciliter encore l’accès des PME à la commande publique et à la meilleure exécution de celle-ci, notamment s’agissant de sa dimension financière (délais de paiement) et engager un second chantier priori- taire touchant à la propriété intellectuelle.
  • 49. 47Nos propositions pour… MESURES PROPOSÉES • Simplifier le paysage institutionnel et les pro- cédures de passation des marchés publics : la France compte encore plus de 130 000 auto- rités contractantes compétentes pour la pas- sation des marchés publics (contre 30 000 en Allemagne, 5 000 au Royaume-Uni et seulement 3 700 en Suède). La simplification du mille-feuille territorial français est une condition de l’amé- lioration de la lisibilité et donc de la réduction des règles applicables. Les procédures doivent également être raccourcies, alors que le délai moyen entre la publication de l’offre et l’attribu- tion du contrat est de 92 jours en France contre 58 outre-Rhin. • Supprimer le risque pénal qui pèse sur les ache- teurs publics pour faciliter l’accès aux marchés publics, l’objectif étant de soutenir l’innovation et le développement des start-up. • Soutenir la trésorerie des petites et moyennes entreprises : pour atteindre cet objectif indis- pensable, et permettre aux dirigeants de se concentrer sur leur développement, plusieurs réformes restent à accomplir : augmenter le montant de l’avance obligatoire de 5 à 10 %
  • 50. 48 du montant du marché ; diminuer la retenue de garantie de 5 % à 3 % et accélérer son paie- ment à l’entreprise (suppression du délai d’un mois après l’expiration du délai de garantie) ou garantir le matériel acheté à la livraison. • Réduire les retards de paiement entre les entre- prises : un moyen supplémentaire de gagner en efficacité sur ce front est de procéder à la reva- lorisation du seuil de paiement direct dans les marchés publics et le paiement intégral à la fin des travaux. En complément, une action péda- gogique doit être aussi conduite auprès des ser- vices ordonnateurs/acheteurs publics pour utiliser toutes les possibilités déjà offertes par la loi. Enfin, les Pouvoirs Publics doivent contribuer à mieux promouvoir les solutions efficaces mais encore mal connues des fournisseurs et grands donneurs d’ordre pour optimiser le financement inter-en- treprises, telle que « l’affacturage inversé » col- laboratif – ne représentant aujourd’hui que 5 % à peine du marché de l’affacturage en France – ou encore la subrogation de créances, permet- tant de sécuriser le paiement pour les TPE-PME, ce qui doit les inciter à candidater. • Améliorer les conditions d’exécution des marchés : il s’agira alors de prendre en compte l’insertion professionnelle des publics en diffi- culté via l’apprentissage, seul moyen pour les
  • 51. 49Nos propositions pour… TPE/PME de faire de l’insertion compte tenu de leurs ressources. • Encourager la diffusion des bonnes pratiques dans les relations inter-entreprises, à l’instar de celles observées dans l’aéronautique. BONNE PRATIQUE PACTE PME L’association propose depuis 2012 à ses adhé- rents d’évaluer chaque année la qualité de rela- tion qu’ils ont établie avec leurs fournisseurs. Dans le cadre de son observatoire, 35 grands groupes se sont évalués l’année dernière en se confron- tant à un référentiel exigeant. La campagne 2016 de l’observatoire a permis de constater que ces entreprises, qui représentent ensemble plus de 100 milliards d’euros d’achat, ont consacré plus de 24 % de leur commande aux PME. Pacte PME a aussi organisé en avril 2016 avec BNP Paribas les premiers rendez-vous annuels du Factoring, pour sensibiliser les grandes entreprises et les PME à l’opportunité du recours à l’affactu- rage inversé ou « Factoring collaboratif ».
  • 52. 50 OBJECTIF 7 OUVRIR LES CHEFS D’ENTREPRISE AU JEU COLLECTIF Dans la compétition internationale, l’une des clés de différenciation entre les pays réside dans leur approche du jeu collaboratif. Une enquête de la Commission européenne (2012) a montré que les industriels allemands sont en moyenne plus préoccupés par le fait de former des alliances que leurs homologues européens (un tiers contre 9 % en moyenne des Européens). L’économie française doit continuer à inciter les entrepreneurs français à découvrir les vertus de « l’esprit d’équipe » pour remporter des victoires à l’heure de la mondialisation et de l’ubérisation. Cette ouverture peut se traduire matériellement de différentes manières : ouverture du capital de l’entreprise, co-exportation grands groupes/PME, regroupement des petites et moyennes entreprises pour mieux saisir des opportunités commerciales.
  • 53. 51Nos propositions pour… MESURES PROPOSÉES • Sur le modèle de la filière de l’armement, qui a créé le cluster « Eden » en 2008 regroupant plus de 130 PME de la Défense, les comités stra- tégiques de filières, sous l’impulsion de l’État, devront aboutir à la création de telles struc- tures solidaires dans chaque grand secteur de l’économie. • Les dirigeants d’entreprises familiales devront être sensibilisés et encouragés (le cas échéant fiscalement) par BPI France et les autres acteurs financiers à ouvrir leur capital, pour compléter leur offre et leur portefeuille de technologies et, in fine, accélérer. Une grande campagne de communication « s’ouvrir pour grandir » pour être lancée par le ministère de l’Économie et des Finances en France. • L’État demandera aux grands acteurs écono- miques publics dont il est actionnaire et encou- ragera les grands groupes privés à développer la co-exportation avec des PME et des ETI, alors que celles-ci ne sont que 5 % à déclarer s’être installées à l’international conjointement avec une multinationale (étude Pacte PME/ Business France, automne 2015).
  • 55. 53Annexes LES 52 GRANDS COMPTES PRIVÉS ET PUBLICS MEMBRES DE PACTE PME AU 1e JANVIER 2017
  • 57. 55Annexes LES 34 ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES MEMBRES DE PACTE PME AU 1e JANVIER 2017
  • 58. 56 GOUVERNANCE 56 Christophe de Maistre, Président de Pacte PME et Président de Siemens France Diplômé de l’école d’in- génieurs Institut Supérieur de Mécanique de Paris (SUPMECA), détenteur d’un D.E.A. de l’Ecole Nor male Supérieure (Cachan) et d’un eMBA (Duke University), Christophe de Maistre a débuté sa carrière dans le groupe Siemens en 1991. Elle a été marquée par un parcours international qui l’a conduit successivement en Allemagne, en France et en Chine, exerçant des fonctions de management dans les filiales industrielles du groupe. Christophe de Maistre devient président de Siemens France en 2011. Il est membre du Conseil de la simplification pour les entreprises depuis 2014.
  • 59. 57Annexes GOUVERNANCE RAPPROCHÉE ET DIRECTION DE PACTE PME 57Annexes Thibault Lanxade, Vice-président de Pacte PME et Vice-président du MEDEF Thibault Lanxade est diplômé d’un master de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris (ESCP). Après un début de carrière dans des entreprises industrielles et commerciales, il a créé une première entreprise en 2008 puis Algolinked en 2014. Parallèlement à ce parcours entrepreneurial, Thibault Lanxade s’est très tôt enga- géau service de la cause patronale, de l’entreprise et au sein d’organisations professionnelles représentant ses secteurs d’activité. En 2013 il a intégré le Conseil exécutif du Medef. Vice-président en charge des TPE-PME et de l’entrepreneuriat, il est également président du Fonds d’investissement PME « Emplois Durables ».
  • 60. 58 Frédéric Grivot, Vice- président de Pacte PME et Vice-président de la CPME Diplômé de l’ICAD, il a successivement occupé les postes de responsable de production dans une entreprise de menuiserie industrielle en Martinique (1976-1981), PDG d’une filiale de Tollens à Reims (1981 à 1983) et directeur, puis gérant de sociétés dans le bâtiment en Martinique, avant le rachat d’une entreprise de cartonnage OCEBUR en Ile-de-France et son rapprochement avec MSTC de 1991 à 2012. En 2013, rachat de la société STS Perfumes (fabrication et conditionnement de parfum, 40 personnes).
  • 61. 59Annexes Jean-Pierre Gérault, Vice-président de Pacte PME et Président du Comité Richelieu Jean-Pierre Gérault est Ingénieur ENSCT, docteur en Physique électronique de l’Institut National Polytechnique de Toulouse et diplômé de l’IAE. Précédemment, il a occupé les postes de Président d’i2S et Chairman de Kirtas inc (USA), DG de Guilbert (groupe PPR), Senior VP Xerox Europe. Il est cofondateur de PUBLISHROOM, plateforme de services d’édition numérique destinée aux auteurs indépendants, et administrateur de PME innovantes. Jean-Pierre Gérault s’appuie sur une expé- rience de dirigeant de sociétés cotées, impliquant la maîtrise des problématiques stratégiques, financières et managériales à la tête de grands groupes interna- tionaux comme de PME innovantes. Cette expérience duale, associée à ses diverses responsabilités au sein du Comité Richelieu ou de Pacte PME, l’ont plongé au cœur des enjeux de l’innovation entrepreneuriale et de l’économie numérique.
  • 62. 60 Pierre Pelouzet, Trésorier de Pacte PME et Médiateur des Entreprises Pierre Pelouzet a été nommé Médiateur natio- nal des relations inter-en- treprises par décret du Président de la République le 22 novembre 2012. Il est aujourd’hui également Trésorier de Pacte PME, Vice- Président de l’Obsar (Observatoire des achats respon- sables) et à la tête de l’association Pas@Pas pour des achats solidaires. Auparavant, il occupait les fonctions de Directeur des Achats Groupe de la SNCF et était Président de la CDAF (Compagnie des dirigeants et acheteurs de France).
  • 63. 61Annexes François Perret, Directeur général de Pacte PME Ancien élève de l’ENA (promotion Robert Badinter) et diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, il est Directeur général de Pacte PME depuis février 2015. Auparavant, il avait exercé différentes fonctions au Ministère de l’Economie et des Finances, dont celle de Conseiller PME et entre- preneuriat de la Ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie Numérique (2012-2014). Il est également l’auteur de Pour en finir avec la stagna- tion économique française, (L’Harmattan, février 2017) et, depuis cette année, chroniqueur chez Forbes France.
  • 64. 62 L’ÉQUIPE FRANÇOIS PERRET Directeur général n 0144889331 E perret@pactepme.org BENOIT LE GALL Directeur adjoint n 0144889335 E legall@pactepme.org ÉLISABETH BACCARD Responsable renforcement et développement RH n 0144889337 E baccard@pactepme.org
  • 65. 63Annexes RENAUD BOYER Responsable de la fonction systèmes d’information n 0144889339 E boyer@pactepme.org KEVIN MEKHLOUFI Responsable de l’Observatoire et du développement n 0144889330 E mekhloufi@pactepme.org COORDONNÉES DE L’ÉQUIPE PERMANENTE
  • 66. ISBN : 979-10-236-0553-2 Mise en page et couverture : Nicolas Faucheron pour Publishroom Achevé d’imprimer par MaqPrint Dépot légal : mars 2017 Imprimé en France
  • 67.
  • 68. Faire émerger les nouveaux champions de l’économie française ! C’est le défi que Pacte PME, actuellement présidé par Christophe de Maistre, s’est fixé depuis sa création en 2010. C’est aussi tout l’enjeu de l’économie française aujourd’hui, elle qui ne compte que 1% de PME de plus de cinquante salariés et à peine 5 000 entreprises de taille intermédiaire. Ce livre blanc, à destination des candidats à l’élection présidentielle de 2017 et des élus, doit fournir à ces derniers les clés pour comprendre les initiatives déjà engagées par Pacte PME pour faire grandir les entreprises françaises. Il a aussi pour ambition, à travers 7 objectifs précis déclinés en 32 mesures proposées au futur Président de la République et à son Gouvernement, d’attirer son attention sur la transformation à accomplir par les PME françaises pour leur permettre de franchir de nouveaux paliers de croissance, avec l’appui indéfectible des grands comptes, privés et publics. 32, rue des Jeûneurs - 75002 Paris 01 44 88 93 33 - contact@pactepme.org @PactePME 979-10-236-0554-9 A