1. SEMINAIRE DE STRATEGIE
Année Universitaire 2005 - 2006
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 1
Isabelle Decoopman
2. SEMINAIRE DE STRATEGIE
Plan de cours
Stratégie : Définitions et Concepts
Le Métier de l ’entreprise
La Segmentation Stratégique
L ’Environnement Concurrentiel
L ’Analyse des Ressources - la Chaîne de Valeur
Les Outils d ’Analyse du portefeuille d ’activités
La Décision stratégique : les matrices stratégiques
La Mise en Oeuvre : le Management Stratégique
Projets versus Opérations
Annexes et Bibliographie
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Isabelle Decoopman
3. Les facteurs d ’influence sur le management des
entreprises (KALIKA & ORSINI)
Extension de la
mondialisation
Intensification
de la
concurrence
Développement techno-
scientifique
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 3
Isabelle Decoopman
4. L’entreprise, un système dans un environnement
(KALIKA & ORSINI)
TECHNOLOGIQUE
TECHNOLOGIQUE
P
P
PRODUCTION S
O
O S
L
L ENTREPRISE O
O
II C
C
T
T II
II FINANCES A
A
COMMERCIAL
Q
Q GESTION L
L
U
U
E
E
ECONOMIQUE
ECONOMIQUE
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 4
Isabelle Decoopman
5. Interdépendance des deux composantes du
management : Stratégie et Organisation
(KALIKA & ORSINI)
ENTREPRISE
Management
Organisation ENVIRONNEMENT
Stratégie
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 5
Isabelle Decoopman
6. Management - perspective interne & externe
(KALIKA & ORSINI)
Perspective Externe
2 orientations indissociables et complémentaires
Analyse concurrence
Analyse secteur
Crise Prospérité Matrice portefeuille
d ’activités
Perspective Interne
Stratégie de
Analyse des ressources
Différenciation
Analyse des compétences
Analyse du métier
Stratégie de Croissance,
Diversification
Stratégie de Recentrage
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 6
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7. SEMINAIRE DE STRATEGIE
STRATEGIE : DEFINITIONS et CONCEPTS
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 7
Isabelle Decoopman
8. LE CONCEPT DE STRAGEGIE :UN CONCEPT POLYMORPHE
stratego (domaine militaire) signifie planifier la destruction de ses ennemis par un
usage efficace des ressources. Sun Tse, l ’art de ne pas s ’affronter « L ’art de la guerre »
Littérature managériale : de nombreuses définitions
« La détermination des buts et des objectifs à long terme d ’une entreprise ainsi que le
choix des actions et de l ’allocation des ressources » Chandler
« L ’art de diriger un ensemble de dispositifs pour atteindre un but » MA Morsain
« L ’art de construire des avantages concurrentiels durablement défendables » M. Porter
« Elaborer la stratégie de l ’entreprise, c ’est choisir les domaines d ’activité dans lesquels
l ’entreprise entend être présente et allouer des ressources de façon à ce qu’elle s ’y
maintienne et s’y développe » Strategor 1997
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 8
Isabelle Decoopman
9. LE CONCEPT DE STRAGEGIE :UN CONCEPT POLYMORPHE
Andrews : « La stratégie générale est la combinaison de décisions dans une
compagnie
qui détermine et révèle les objectifs et ses buts
qui produit la politique générale et les plans destinés à les atteindre
qui définit l ’étendue des activités que l ’entreprise poursuit, le type
d ’organisation qu ’elle a l ’intention d ’être et la nature des contributions,
économiques ou non, qu ’elle tente d ’apporter à ses actionnaires, employés,
clients et autres communautés d ’intérêt »
Kalika et Orsoni : « Le management stratégique est l ’ensemble des tâches
relevant de la direction générale, qui ont pour objectifs de fixer à l ’entreprise les
voies de son développement futur tout en lui donnant les moyens organisationnels
d ’y parvenir »
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 9
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10. Facteurs clés de succès FCS
Eléments sur lesquels se fonde en priorité la concurrence, correspondant aux
compétences qu’il est nécessaire de maîtriser pour être performant, le FCS est lié au
secteur
Avantage concurrentiel
Meilleure maîtrise que les concurrents de certaines compétences qui constituent
un facteur décisif de succès dans un domaine d ’activité, disposer d ’un facteur clé de
succès
Savoir Faire
Compétence dont dispose l ’entreprise et qui n ’est pas limitée à une activité
(maîtrise technologie, compétence commerciale…)
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11. Les acceptions courantes du mot stratégie, concept aux
connotations multiples
Mintzberg (1973) distingue 5 connotations : Les cinq « P »
Plan, Ploy, Pattern, Position, Perspective
Ces interprétations se chevauchent et se recoupent.
- Plan ou programme d ’actions consciemment défini - trajectoire - projet
délibéré - schéma d ’actions orientées vers l ’avenir
concevoir à l ’avance les actions en relation avec l ’environnement
Avantage : coordonne synergies - Inconvénient : incertitude marché
1 à 5 ans : lien - objectifs stratégiques / moyens / actions / échéance
instrument d ’action - de motivation - de cohérence
n ’élimine pas le risque
- Manœuvre - stratagème : faire croire aux apparences et dissimuler la réalité
des intentions - Manœuvre d ’évitement de certains concurrents
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 11
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12. Les acceptions courantes du mot stratégie, concept aux
connotations multiples
- Position ou localisation d ’une organisation dans son environnement
stratégie concurrentielle (détermination couples produits / marchés)
création d ’une position unique et précieuse impliquant un ensemble d ’activités
(Porter)
- Perspective ou façon de percevoir et de considérer le monde
Outil mobilisation interne : diminution degré d ’incertitude - maîtrise situation future
important : sociétés côtées
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 12
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13. La formation de la stratégie : des intentions stratégiques à la stratégie
réalisée (stratégie délibérée et stratégie émergente)
- Modèle (Pattern) : ensemble de comportements cohérents dans le temps
formation stratégie
Les intentions stratégiques sont repérables dans les plans stratégiques
Intentions stratégiques préexistantes, la stratégie délibérée est le résultat de
contingences non maîtrisables (abandon ou révision des choix stratégiques initiaux)
Pourquoi ? : prise en considération de la dimension temporelle de la stratégie
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 13
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14. • La stratégie comme résultante : la stratégie réalisée
Constatée ex post, la résultante des différentes trajectoires, la somme des
différents résultats conjoints
Stratégie non réalisée
Intentions stratégiques
Stratégie délibérée
Stratégie émergente
Stratégie réalisée
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 14
Isabelle Decoopman
15. La stratégie comme positionnement
Une démarche couramment utilisée pour délimiter la stratégie consiste à opposer
les décisions qui la fondent à d ’autres catégories de décisions
Ansoff (1965)
Maîtrise de trois catégories de décisions interdépendantes et complémentaires
- Décisions opérationnelles : obtenir de l ’exploitation courante le maximum de profit
- Décisions stratégiques : portant sur les affaires extérieures à la firme
- Décisions administratives : gestion des ressources et mise en place des structures -
assurer l ’acquisition et le développement des ressources financières, matérielles et
humaines.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 15
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16. Différenciation gestion stratégique et gestion courante
• Management opérationnel : décisions les plus courantes aux options les plus
lourdes, tâches concourant à l ’efficacité de l ’organisation
• Management stratégique : détermine de façon durable la nature de l ’entreprise
et la nature de ses relations avec l ’extérieur
Concevoir
Créer Management
stratégique
Pas d ’échelle de
Management valeur
Intégrer
opérationnel
Exploiter
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 16
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17. Décisions stratégiques / Décisions opérationnelles
Caractéristiques Décisions stratégiques Décisions
opérationnelles
Im pact Global, toute l’entreprise Limité, un service
M ise en œuvre Longue Courte
Réversibilité Difficile et coûteuse Faisable
Dim ensions à intégrer M ultiples Peu nombreuses
Objectifs Souvent flous Plutôt clairs
Processus de décision Peu structuré Structuré
Nature de la décision Création de potentiel Exploitation du potentiel
nouveau existant
Structuration du Faible Algorithmique
processus de décision
Niveau hiérarchique Direction Tous niveaux
Com pétences requises Divergence, Stratégie présenté parConvergence, rigueur
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18. Management Management et Performance
opérationnel
Risques à moyen terme Performance durable
Efficace
Défaillance probable Risques à court terme
Inefficace
Management
Inexistant Développé stratégique
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 18
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19. Définir la stratégie comme un Positionnement
Orienter le regard sur l ’extérieur
Conduire un calcul de localisation et d ’insertion de l ’entreprise dans un
environnement
Ajuster les structures organisationnelles en conséquence
Considérer la stratégie comme une Perspective
Privilégier un regard plus intérieur
Comprendre comment se forme le schéma collectif qui modèle la relation durable de
l ’entreprise à son environnement (Entreprise en tant que système d ’interprétations)
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 19
Isabelle Decoopman
20. Les composantes de la stratégie
Le « pourquoi » de l ’activité de l ’entreprise : la mission ou la vocation
Mission : ligne directrice qui prédétermine l ’évolution des comportements et des
stratégies qui seront développés et mises en œuvre.
Ce que l ’entreprise est et ce qu’elle aspire être
Tâche fondamentale de Direction Générale - Projet d ’entreprise
Le « quoi » de l ’activité de l ’entreprise : choix d ’un ensemble de buts et
d ’objectifs
Buts : intentions qui sous-tendent l ’action - aspirations fondamentales sur un
horizon temporel généralement non borné
Ambitions relatives au positionnement externe de l ’entreprise
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 20
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21. Objectifs : résultats que l ’entreprise se propose d ’atteindre à une date donnée
- définis en termes plus absolus que les buts
- permettent la vérification de l ’atteinte des buts qu’ils soient qualitatifs
ou quantitatifs,
- suffisamment précis pour servir de guide d ’action et de base
d ’évaluation de performance.
Le « comment » de l ’activité : domaine de l ’action devant permettre l ’atteinte
des objectifs et l ’accomplissement des buts, définition de la stratégie au sens étroit
du terme, mise en place de politiques.
Politiques : guides d ’action - codes de conduite, cadre de référence pour la prise de
décision permet d ’orienter et de canaliser les initiatives
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 21
Isabelle Decoopman
22. FORMULATION STRATEGIQUE
Schémas interprétatifs, valeurs croyances
Buts Formulations de la
stratégie :
Mission •diagnostic
Vocation •évocation de solutions Politiques
•évaluation et choix
Objectifs
Mise en oeuvre
POURQUOI QUOI COMMENT
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 22
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23. Business enquête Expansion Septembre 2003 : Franck Riboud PDG Danone
Groupe Danone : 1er groupe français - secteur agroalimentaire
Croissance 5 à 6 % - 2003 - Endettement faible
Concurrents : Nestlé - Kraft - Coca Cola - Unilever (800 marques)
Aspiration : volonté d ’indépendance du groupe - rester français
Risque : fragile OPA hostile (techniquement opéable - 85 % de son capital dans le
public)
« faire mieux et plus vite que les autres, c ’est la seule garantie de leur
indépendance »
Recentrage autour de Trois métiers « santé » - marques phares
Abandon fabrication verre BSN - Cession Kronenbourg
N° 1 mondiale produits laitiers (20 % marché mondial - second 4,4 %)
N°1 de l ’eau en bouteille : leader en volume devant Nestlé
N° 2 mondial dans les biscuits : leader en Europe
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 23
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24. Forces du Groupe Danone
Personnalité - Culture de l ’entreprise - Vivacité
double projet social et économique (atypique multinationales)
connaissance intime des clients
En doublant de taille : dilution de ces spécificités
Nécessité de maintenir des Compétences clés :
Flexibilité - réactivité - équipes commandos (lancement concepts - résolution
problèmes)
« si on se met à travailler comme les très gros, on est foutus » F. Riboud PDG
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 24
Isabelle Decoopman
25. Aspirations dirigeants Culture d ’entreprise Déploiement stratégies spécifiques
Brand stretching : art de capitaliser sur une marque en la déclinant en plusieurs
produits « bubbles » Taillefine
Implantations de concepts locaux (marques locales) : focalisation du Groupe pays
émergents : Inde - Chine - Afrique (viviers de consommation)
90 : tenter d ’imposer ses marques occidentales : flop total
ex : yaourt pot hérésie pour les turcs ou sud africains qui le consomme liquide
segmentation de l ’offre pour mieux tenir compte des habitudes locales
alliances stratégiques
Afrique - Moyen Orient : pari fou et réussi lancement produits laitiers
40 % du marché loin devant Nestlé 6 %
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 25
Isabelle Decoopman
26. SEMINAIRE DE STRATEGIE
STRATEGIE : LE METIER DE L ’ENTREPRISE
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 26
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27. Comprendre les enjeux
On distinguera deux grands découpages de l ’entreprise
La Segmentation Stratégique
Macro-segmentation par l ’identification du ou des métiers
Meso-segmentation par l ’identification des segments stratégiques
La Segmentation Opérationnelle
Micro-segmentation par l ’identification des segments marketing
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 27
Isabelle Decoopman
28. La notion de Métier
Notion en amont de la notion de segmentation stratégique
Macro-segmentation qui permet d ’éclairer le champ d ’action actuel et futur de
l ’entreprise
Métier (strategor) : « vision subjective qu’ont les membres de l ’entreprise de
compétences spécifiques qu’elle possède par rapport aux segments stratégiques dans
lesquels elle exerce son activité »
(fabricants de savons, crèmes détergents ; saponification ; hygiène et propreté)
Métier stratégique :
Offre fondée sur des compétences ou des savoir-faire en vue de répondre aux besoins
actuels et futurs de ses clients
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 28
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29. La notion de Métier
3 fabricants de chaussures de sécurité
Base de départ identique - développements différents
Conception différente du métier de base
- fabricant de chaussures de sécurité : leader
- fabricant de chaussures : élargissement gamme
- industriel de la sécurité : élargissement autres types de produits de sécurité
(gants, vêtements…)
Pneumaticien : Michelin (concentration pneus)
Spécialistes du caoutchouc : Pirelli matelas - Dunlop balles de tennis...
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 29
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30. Les trois métiers du groupe ALCATEL
COMMUNICATIONS COMMUNICATIONS COMMUNICATIONS
FIXES MOBILES PRIVEES
équipement, maintenance
de réseaux et
développement
de logiciels pour les
opérateurs de Conception et installation
téléphonie de réseaux, téléphones Fournitures de satellites
fixe (lignes haut débit, portables pour opérateurs livraison de centraux
ADSL, de téléphonie mobile, téléphoniques et de réseaux
liaisons par fibres optiques fourniture de réseaux Wi-fi dédiés aux entreprises
terrestres) clés en main hôpitaux, universités
CA 2002/2003 CA 2002/2003 CA 2002/2003
7 822/6 400 M euros 4 542/3 500 M euros 4 664/4 300 M euros
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 30
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31. Les deux métiers de Renault
CONCEPTION - FABRICATION -
COMMERCIALISATION FINANCEMENT VEHICULES
VEHICULES
Diversification liée ou concentrique
Les trois métiers « santé » du Groupe Danone
PRODUITS LAITIERS
EAU MINERALE BISCUITERIE
FRAIS
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 31
Isabelle Decoopman
32. La notion de Métier
Ensemble cohérent d ’activités actuelles et à venir sur lesquelles l ’entreprise décide
d ’allouer de façon prioritaire des ressources.
Une entreprise possède un métier si elle combine et adapte ses savoir-faire avec un
maximum d ’efficacité et de synergie.
QUELS SONT MES SAVOIRS FAIRE ?
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 32
Isabelle Decoopman
33. ARBRE DES COMPETENCES DE L’ENTREPRISE
VALORISATION SECTORIELLE DES
COMPETENCES
Branches
INTEGRATION DES COMPETENCES
DANS LA CAPACITE DE
PRODUCTION Tronc
COMPETENCES ET SAVOIR-FAIRE
•commerce Racines
•technique
•organisation
•finances
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 33
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34. Synergie :
provient de la combinaison de deux activités qui,
exercées en commun, sont mises en œuvre plus
efficacement que lorsqu’elles sont exercées séparément.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 34
Isabelle Decoopman
35. La diversification stratégique
Utilisation d ’un nouvel ensemble de savoir-faire, requis par le nouvel univers
concurrentiel
Attention : caractère subjectif du métier et du domaine d ’activité
La diversification correspond aux mouvements stratégiques qui se concrétisent par
un changement de domaine d ’activité, prise en compte d ’un nouvel ensemble de
facteurs clés de succès.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 35
Isabelle Decoopman
36. Michelin - intégration de la production de fils et câbles - réalisation de pneumatiques
développement perçu comme un développement du métier de base
nécessité de l ’acquisition de nouveaux savoir-faire : FCS différents des FCS du caoutchouc
d ’un point de vue stratégique cette diversification est à considérer comme une intégration
d ’un nouveau domaine d ’activité donc d ’ordre stratégique
Bic - développement briquets et rasoirs jetables
métier de base : concevoir et diffuser des produits grand public jetables à base de plastique
moulé.
compétences nécessaires identiques.
FCS : technologie injection plastique, marketing, PLV Pub, réseaux de distribution,
d ’un point de vue stratégique, il ne s ’agit pas d ’une diversification que l ’on considérera
comme stratégique.
Intégration planches à voile : diversification par croissance externe, rachat Morin.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 36
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37. Synergies et Diversification
Exploitations des éléments de synergie tirés de l ’activité principale (combinaison
des FCS)
Evolution progressive fondée sur l ’utilisation optimale de synergies potentielles de
compétences.
Zodiac - leader bateaux pneumatiques, utilisation des compétences dans les
matériaux composites souples et structures textiles pour investir de nouveaux
marchés reposant sur les mêmes technologies ou technologies connexes.
Objectif du groupe : être leader sur chaque segment, structuré en 3 pôles
- marine et loisir : croissance interne et externe rachat Muskin spécialiste piscines hors sol
(leader 25 % PM)
- aéronotique : leader tobbogans évacuation, flotteurs hélicoptères, diversification par
croissance externe par rachat Weber Aircraft leader sièges passagers
- espace : spécialiste ballons scientifiques, gants protection astronautes
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 37
Isabelle Decoopman
38. SEMINAIRE DE STRATEGIE
STRATEGIE : LA SEGMENTATION STRATEGIQUE
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 38
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39. SEGMENTATION MARKETING
SEGMENTATION STRATEGIQUE
CONCENTRATION CRITERES ACHAT
CONCERNE LES ACTIVITES DE
ET COMPORTEMENT DU
L ENTREPRISE
CONSOMMATEUR
DIVISION ACTIVITES EN GROUPES
Segmentation couples pdts / marchés
HOMOGENES
mêmes
Isoler et optimiser opérations commerciales
technologies
// consommateur final
marchés
Concentration savoir faire commerciaux
ressources
concurrents
Perspective CT
Découpe et mise sous vide
concerne 1 SECTEUR de l ’entreprise
découpe et surgélation
activités plats traiteurs
DIVISION ACHETEURS EN GROUPES
CARACTERISES PAR DES
COMPORTEMENTS D ’ACHAT
Adaptation Produits/ consommateur
Automobile (petite, berline, coupée, sportive)
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 39
Isabelle Decoopman
40. LA SEGMENTATION STRATEGIQUE
Identification au sein de l ’activité globale de l ’entreprise
d ’ensembles ou de segments homogènes ou différents : segments stratégiques
caractérisés par une combinaison unique de FCS - accumulation d ’expérience
Formulation stratégie
Allocation de ressources
Segment stratégique : champ de lutte concurrentiel spécifique cerné par des barrières
Construction de la réflexion stratégique
Découpage en Domaines d ’Activité Stratégique (DAS).
Critères de découpage : Produits - marchés - technologies - outils de production -canaux
distribution
Croisement de ces différents paramètres : détection de segments stratégiques
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 40
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41. LA SEGMENTATION STRATEGIQUE
Moyens
Analyse des compétences requises pour être compétitif dans un segment donné
Objectifs
Découpage qui permettra l ’allocation de ressources la plus judicieuse
Identifier les segments stratégiques : capacité de détection des potentialités de
développement sur un segment émergent
Identifier l ’existant et profiler l ’évolution de la firme
Accroît l ’attention des managers sur des combinaisons d ’activités, cessions,
acquisitions, alliances.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 41
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42. Critères de découpage
Types de besoins
Produits
Clientèles
Zone géographiques
Technologies
Canaux de distribution
Le croisement de ces paramètres doit permettre de déceler des
segments stratégiques
Application à votre activité
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 42
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43. SEGMENTER PAR DECOUPAGE (Strategor)
Quels sont les différents segments stratégiques qui constituent l ’activité de
l ’entreprise ?
ENTREPRISE
SEGMENTS STRATEGIQUES
SS 1 SS 2 SS 3
Critères découpage : si 2 activités présentent les mêmes caractéristiques face aux critères envisagés
même segment stratégique (type clientèle - fonction usage - circuit distribution - concurrence -
technologie - structure des coûts)
ex industrie plastique 2 segments // 2 technologies de production Injection - thermoformage
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 43
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44. SEGMENTER PAR REGROUPEMENT (Strategor)
Appartiendront au même segment stratégique des produits ou services mettant
en jeu les mêmes compétences, qui se caractérisent par la même combinaison
de FCS et ayant des concurrents identiques
SS 1 SS 2 SS 3
SEGMENTS STRATEGIQUES
PRODUITS ET SERVICES
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 44
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45. Critères de regroupement : 2 critères plus globaux
Substituabilité : 2 produits directement substituables sur le marché - forte similitude
cafés en grains - poudre
eau plate - eau gazeuse
moutarde - condiments
Partage des ressources : faible spécificité - forte probabilité de regroupement
marché des eaux en bouteille : 10 % marché des boissons
eaux minérales - eaux de source - plates - gazeuses - aromatisées - conditionnées en
bouteilles de verre ou de plastique - sources spécialisées
Différentes caractéristiques - différents segments de marché
1 seul segment stratégique : 80 % production distribuée par GD - 2 concurrents
Danone et Nestlé - marché de grande consommation - règles de volume
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 45
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46. Segmentation méthode Abell
Segmentation stratégique ⇒ DAS
Abell & Hammond , 1979 Besoins
satisfaits
La segmentation stratégique :
DAS
préalable à l ’analyse de
l ’environnement et des
Clients servis capacités de l ’entreprise
Technologies
utilisées
utilisé
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 46
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47. DAS (Domaine d ’Activité Stratégique) – Segments - UBS
Ensemble d ’activités d ’une entreprise ou les FCS sont semblables et
reposent sur des ressources ou des savoir-faire communs.
⌦ Segment stratégique : unité d ’analyse qui résulte d ’une opération de segmentation
⌦ Domaine activité : notion plus intuitive - fait référence aux secteurs - marchés dans
lesquels s’insère l ’entreprise
Crédit Agricole :
un de ses domaines d ’activité : l ’assurance (filiale Pacifica)
un des segments stratégiques de son portefeuille : assurance dommage aux
particuliers
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 47
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48. EXEMPLE DE SEGMENTATION
ENTREPRISE Groupe chimique
METIERS
Fibres Colorants Peinture
Segments stratégiques
Grand public Bâtiment Industrie Réparation Construction Marine
automobile automobile
Lignes de
Peintures en phase Peinture en phase
Diluants
solvant acqueuse
produits
Segments de marché
Grossistes Grandes surfaces Droguerie Bricolage
Canaux de
distribution
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 48
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49. SEMINAIRE DE STRATEGIE
STRATEGIE :
ANALYSE DE L ’ENVIRONNEMENT
CONCURRENTIEL
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 49
Isabelle Decoopman
50. L ’ANALYSE CONCURRENTIELLE
Tout secteur d ’activité s ’insère dans une filière économique
Trois dimensions :
un ensemble d ’opérations techniques qui vont de la matière première jusqu’au
produit final acquis par le consommateur
un ensemble de relations économiques et de transactions commerciales entre
entreprises situées à des stades complémentaires
un ensemble d ’organisations plus ou moins hiérarchisées qui gèrent la coordination
des opérations techniques et des transactions commerciales
Fournisseurs Secteur Clients
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 50
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51. Chaîne de valeur externe ou Filière
Identification des étapes successives au sein d ’une filière afin que
l’entreprise soit capable de prendre des décisions d’intégration amont,
aval ou de se recentrer sur un maillon de la filière.
Ex: IKEA qui a fait prendre en charge par ses clients le maillon montage, et
logistique aval
Ex : Michelin, Groupe Lagardère, Filière automobile…..
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 51
Isabelle Decoopman
52. La filière de l’entreprise
Intégration dans sa ou ses filières : système de valeur et chaîne de valeur
ACTIVITES DE SOUTIEN
Infrastructure de la firme
Gestion des Ressources Humaines
chaînes de valeur
chaînes de valeur chaînes de valeur
Développement, R & D, technologie des circuits
des fournisseurs des clients
de distribution
Approvisionnements Marge
Logistique Logistique
interne externe
Production stockage et Commercialisation
activités
d'approvisionnements transformation distribution et vente Services
et de stockage des en produits finis
physique des produits
matières premières finis
et fournitures
ACTIVITES PRINCIPALES
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 52
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53. Exemple de filière textile habillement
Matières Premières Laine
Coton
(balle) Synthétique
Filature Fil chimique
continu
Fils
Tricot
Tissage
Fil teint Tissu écru Bonneterie
intégrée
Teint Imprimé
(classique) (fantaisie)
Chaussant S/S vêtement Tricot
Tricot
teint Imprimé
Confection
Produit fini
Détail
Client
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 53
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54. EX:La chaîne de distribution du médicament
en rouge : intervention d’Eurapharma Gpe CFAO dans la chaîne
Fabrication Laboratoires
Distribution E.P.DIS
Grossistes autres
Répartition Eurapharma grossistes
Promotion
DEPHI
pharmaceutique En observant
attentivement
Pharmacies le secteur CFAO a
décidé d’aller
chercher
des sources de
Patient marges en se
Promotion positionnant sur
d’autres maillons de
médicale ETHICA la chaîne de valeur!
Médecin
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 54
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55. L ’ANALYSE CONCURRENTIELLE
Détermination pour chaque DAS
Des caractéristiques intrinsèques
croissance, potentiel de développement, rentabilité, valeur ….
Des principales forces qui s ’y exercent
rivalité concurrents existants, pression fournisseurs, menaces potentielles...
Appréciation de l ’environnement concurrentiel
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 55
Isabelle Decoopman
56. L ’ANALYSE CONCURRENTIELLE : M. Porter
Les cinq forces concurrentielles (M.Porter)
L ’état de la concurrence dans un secteur donné dépend de 5 forces fondamentales
- Menace de nouveaux entrants (banques / grande distribution)
- Menace de produits et technologies de substitution (cinéma / vidéo)
- Pouvoir de négociation des fournisseurs
- Pouvoir de négociation des clients
Pouvoir relatif que détient un maillon d ’une filière
Plus l ’intensité de ces forces est élevée plus la rentabilité potentielle de l ’activité est
faible
M. Porter, « Choix stratégiques et concurrence » Economica 1982
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 56
Isabelle Decoopman
57. Menace d ’entrée de nouveaux Les Cinq forces de la
concurrents concurrence (selon Porter)
SECTEUR
Position de PROFESSIONNEL
force Position de
des rivalité entre firmes force des
fournisseurs du secteur clients
Menace d ’arrivée des produits
de substitution
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 57
Isabelle Decoopman
58. Pouvoir fournisseurs : prix - qualité - services - innovation - produit (non
substituable, exclusivité)
Intell suprématie prix 20 à 30 % + chers - limites : concentration secteur micro informatique
(fusion HP Compaq)
Céréales concentration forte - 70 % marché 3 fournisseurs
Pouvoir clients :
Jouets secteur très atomisé - Concentration secteur distribution : fusion Carrefour - Promodès /
Auchan - Mammouth
Nouveaux entrants : Barrières à l ’entrée : capitaux - coûts transfert - technologie
Coût transfert : injection plastique - financement moules - industrie automobile
Croissance externe : rachat - alliances
Produits de substitution : avancée technologique
Poste - Fax Internet / Téléphonie mobile - lecteurs musicaux MP3
Cinéma / vidéo / câble - satellite
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 58
Isabelle Decoopman
59. LES GROUPES STRATEGIQUES
Logique de concurrence interne que se livrent les entreprises d ’un même domaine
Groupe stratégique « entreprises ayant fait des choix similaires, voir identiques »
degré de spécialisation - image de marque - politique prix - mode distribution …
Objectifs de l ’analyse des Groupes Stratégiques
topographie de la concurrence au sein d ’un même secteur
évolution temporelle de la structure concurrentielle
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 59
Isabelle Decoopman
60. LES GROUPES STRATEGIQUES
Dynamique concurrentielle intra-sectorielle + ou - forte selon
le nombre de GS et leur taille relative
le degré d ’interdépendance des groupes sur le marché
la distance stratégique entre les groupes
Evolution permanente selon maturité secteur et degré d ’internationalisation
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 60
Isabelle Decoopman
61. Matrice des Groupes Stratégiques
Qui sont vos concurrents principaux et comment se positionnent-ils par rapport à vous?
Concurrent 1 Concurrent 2 Concurrent 3 Concurrent 4 Concurrent 5 Concurrent 6
FCS 1 force commerciale
FCS 2 qualité des produits
FCS 3 puissance financière
FCS 4 notoriété
FCS 5 réseau international
Cotation selon
les critères
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 61
Isabelle Decoopman
62. Ex de Carte des Groupes Stratégiques
(T Atamer et R Calori, Diagnostic et décisions stratégiques)
Position dans la
filière verticale
du tourisme
Intégrés Spécialistes
Diversifiés
de loisirs
intégrés
intégrés
Généralistes
de l’Hôtellerie
Spécialistes Spécialistes Spécialistes Étendue des
d’Hébergement de l’Hôtellerie de l’Hôtellerie segments visés
fonctionnel d’affaires de loisirs
Non Loisir
Intégrés 1 et 2 * 3 et 4 * seulement
Large Complète
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 62
Isabelle Decoopman
63. Exemple de Groupes stratégiques
Industrie automobile aujourd’hui
Tiré de « Stratégie et esprit de Finesse, Chassang, Moullet, Reitter, Economica »
Stratégie de volume Stratégie de
différenciation
Cible FIAT RENAULT
clientèle FORD TOYOTA 4X4
étendue GM HONDA
NISSAN
Cible SEAT MERCEDES
clientèle HYUNDAY BMW
restreinte SAMSUNG AUDI
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 63
Isabelle Decoopman
64. Facteurs clés de succès possibles
Degré de spécialisation Type de politique commerciale
Image de marque Degré d ’intégration verticale
Politique de prix Maîtrise technologique
Mode de distribution Position en terme de coûts
Etendue des services annexes Relations avec société mère
proposés Relations avec les pouvoirs
Qualité du produit publics
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 64
Isabelle Decoopman
65. LA CONSTRUCTION DE L ’AVANTAGE COMPETITIF
⌦ Selon typologie DAS
⌦ Selon résultats de l ’Analyse Concurrentielle (caractéristiques contexte
concurrentiel)
Adoption d ’une Stratégie appropriée (allocation de ressources)
Mise en œuvre d ’un Avantage Compétitif durable
Stratégies génériques
de coûts : orientent de façon prioritaire les efforts de l ’entreprise sur la minimisation
des coûts complets (Article presse Renault)
de différenciation : fondement de l ’avantage concurrentiel sur la spécificité de
l ’offre qu’elle produit (Article presse Michelin)
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 65
Isabelle Decoopman
66. Typologie Porter :
Armes concurrentielles - Stratégies génériques
Réponse aux demandes de l ’environnement
Création d ’un avantage durable sur les concurrents
Coûts les plus faibles Facteurs autres
que les coûts
• Domination par • Différenciation
large
les coûts
Etendue du
marché visé • Focalisation et • Focalisation et
faible domination par différenciation
les coûts
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 66
Isabelle Decoopman
67. SEMINAIRE DE STRATEGIE
STRATEGIE :
ANALYSE DES RESSOURCES DISPONIBLES ET
MOBILISABLES - LA CHAINE DE VALEUR
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 67
Isabelle Decoopman
68. Les Ressources
L’organisation à travers la chaîne de valeur
Ressources humaines
Ressources Financières
Ressources techniques
Maîtrise technologique
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 68
Isabelle Decoopman
69. Ressources humaines
Pyramide des âges
Hommes clés
Fonctions/missions
Culture
Circuits de décision
Niveau de formation
Recensons les éléments (brainstorming )
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 69
Isabelle Decoopman
70. Ressources Financières
Solidité financière, capacité de mobilisation des ressources. (FDR, Trésorerie)
Rentabilité, cash flow généré
La solidité financière est illustrée par la structure bilantielle.
– Notion de FDR
– Structure du BFR
– Niveau de stabilité d ’une trésorerie
• La manoeuvrabilité de l ’entreprise vient de sa capacité à générer du cash-flow
positif (sommairement résultat plus amortissements)
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 70
Isabelle Decoopman
71. Ressources techniques
Moyens techniques (informatiques, locaux, etc…)
Qualité du système d ’information
Travail collectif de recensement
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 71
Isabelle Decoopman
72. LA CHAINE DE VALEUR
Identification des sources de l ’Avantage compétitif
Analyse et Elaboration de l ’architecture des opérations
la Chaîne de Valeur de l ’Entreprise
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 72
Isabelle Decoopman
73. La chaîne de valeur (Porter 1986 « L ’avantage concurrentiel)
Présentation analytique de la firme à travers ses étapes de production
Permet de saisir les interrelations entre les étapes de fabrication du produit et les
sources d ’économie ou de différenciation s ’y rapportant
Inspiré du concept de business system lancé par Mc Kinsey dans le domaine de la
logistique
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 73
Isabelle Decoopman
74. La chaîne de valeur (Porter 1986 « L ’avantage concurrentiel)
Hypothèses
Chaque activité (interne de l ’entreprise) peut contribuer à sa position relative en
termes de coûts et créer une base de différenciation, créant ainsi de la valeur pour le
client.
La chaîne de valeur reprend les principales activités créatrices de valeur et la marge
qui en résulte
Les activités sont réparties en deux catégories
Activités principales ou prioritaires, directement liées à la production des biens ou
services (de base)
Activités de soutien (de support)
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 74
Isabelle Decoopman
75. Le business system (Mc Kinsey): cette vision séquentielle ne permet pas de tenir
compte d ’activités et de ressources partagées.
Conception Achats Production Logistique Ventes Service
La chaîne de valeur : M. Porter (1986) « l ’Avantage concurrentiel »
Activités de soutien
Infrastructure de l ’entreprise
Gestion des ressources humaines
Développement de la technologie
Approvisionnement marge
Logistique Opérations Logistique Marketing et Services
interne externe Ventes
Activités prioritaires
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 75
Isabelle Decoopman
76. Chaîne de valeur interne
Les éléments figurant
dans la chaîne de valeur
Infrastructure de la firme serviront de base à
l'analyse interne
ACTIVITES DE SOUTIEN
activités de direction générale, et de direction administrative et financière
(analyse des capacités
de l'entreprise)
Gestion des Ressources Humaines
gestion du personnel, organisation, structure
Développement, R & D, technologie
Marge
Approvisionnements
activités relatives aux achats
Logistique Logistique
interne
Production externe Commercialisation
activités
d'approvisionnements transformation stockage et Services
en produits finis distribution et vente
et de stockage des
physique des produits
matières premières
finis
et fournitures
ACTIVITES PRINCIPALES
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 76
Isabelle Decoopman
77. L ’étude de l ’avantage concurrentiel intègre l ’analyse de la chaîne de valeur de
l ’entreprise
Identification des activités créatrices de valeur
Analyse des liaison entre les activités au sein de la chaîne
Décision d ’optimisation d ’un ou plusieurs maillons de la chaîne et/ou
coordination entre les différents maillons.
⇒ Repérer et mieux exploiter les sources d ’avantage concurrentiel au sein des
activités de l ’entreprise.
M. Porter, « L ’avantage concurrentiel » Inter Editions, 1993
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 77
Isabelle Decoopman
78. SEMINAIRE DE STRATEGIE
LES OUTILS DE LA DECISION STRATEGIQUE
LES MODELES DE CYCLE DE VIE DES PRODUITS
LES MODELES DE PORTEFEUILLE D ’ACTIVITES
BCG - ADL - Mc Kinsey - Autres matrices
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 78
Isabelle Decoopman
79. Les modèles de cycles de vie : le cycle de vie de l ’entreprise, le cycle de
vie des produits
Vision biologique et écologique de l ’évolution des firmes ou des produits
Induit :
une durée de vie limitée
un continuum d ’étapes
⌦ Utilisé pour anticiper les besoins financiers de l ’entreprise liés au développement -
produits - technologies - ressources humaines.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 79
Isabelle Decoopman
80. Lancement
Importance R&D - Besoins financiers importants
Croissance
Investissements marketing et commerciaux
Progression des ventes - Optimisation des profits - Demande élevée
Maturité
Renforcement de l ’environnement concurrentiel
Diffusion de produits similaires due au Benchmarking
Défense de la position du produit - Différenciation
Déclin
Fonction financière - évaluation du retrait potentiel du produit - Adaptation politique
commerciale
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 80
Isabelle Decoopman
81. L ’ utilisation du modèle dans le processus de décision stratégique repose sur trois
conditions majeures :
être capable d ’identifier la phase dans laquelle se situe le produit en détectant les
seuils de passage (très difficile à réaliser en pratique) permet de décrire des
prescriptions stratégiques spécifiques à chaque phase
maîtriser le cycle de vie des produits par une planification des créations et
lancements facilite la mise en œuvre d ’actions articulées dans le temps
intégrer la politique du produit dans la stratégie globale de l ’entreprise logique
de répartition interne dynamique
Critiques majeures du modèle : soulignent le caractère incomplet de la théorie - vision
essentiellement marketing - peu stratégique (application biens consommation non durables -
généralisation délicate)
Travaux empiriques : détection jusqu’à 10 formes de cycles autres que la forme traditionnelle
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 81
Isabelle Decoopman
82. LE MANAGEMENT D ’UN PORTEFEUILLE DIVERSIFIE
D ’ACTIVITES
En cas de présence sur plusieurs domaines d ’activité
Nécessité de manager l ’ensemble des activités de l ’entreprise
Ensemble cohérent et équilibré.
Modèles de portefeuille d ’activités : finalisation et formalisation de la gestion d ’un
ensemble diversifié d ’activités.
2 dimensions principales
- la valeur des domaines d ’activités
- la position de l ’entreprise sur chacun de ces domaines.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 82
Isabelle Decoopman
83. Les modèles et analyses de portefeuilles :
les matrices stratégiques
Nécessité d ’intégrer de nouvelles méthodes génératrices d ’outils opérationnels
adaptés et efficaces
⇒ BCG ou modèle croissance / part de marché (Boston Consulting Group)
⇒ McK ou modèle atouts / attraits (McKinsey)
⇒ ADL ou modèle maturité / position concurrentielle (Arthur D. Little)
Pourquoi ?
⌦ Diversification croissante des activités
⌦ Multiplication des concurrents
⌦ Retournements conjoncturels de l ’activité économique
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 83
Isabelle Decoopman
84. Matrice
Technique d ’analyse, taxinomie des activités à des fins d ’allocations de ressources
financières
Objectif des matrices stratégiques
Outils d ’aide à la décision stratégique corporate strategy
Faciliter les choix stratégiques des entreprises diversifiées gérant un portefeuille de
segments d ’activité distincts.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 84
Isabelle Decoopman
85. L ’effet d ’expérience et la matrice croissance / part de marché
la Matrice BCG
3 hypothèses théoriques sous tendent ce modèle :
Chaque produit ou activité du portefeuille est caractérisé par le taux de croissance de
la demande
La valeur de la part de marché relative détenue par l ’entreprise mesure et amplifie
les effets d ’expérience qui vont déterminer la position concurrentielle et par
conséquent les capacités financières potentielles.
Chaque produit ou activité s ’inscrit dans un cycle financier comme résultat de la
combinaison des deux premières hypothèses précédentes, position d ’équilibre entre
les capacités et besoins de financement d ’un produit au cours des différentes phases
de son cycle de vie.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 85
Isabelle Decoopman
86. Articulation autour de 2 variables stratégiques :
le taux de croissance du segment d ’activité analysé
la part de marché relative à l ’entreprise sur ce segment (théorie de l ’effet
d ’expérience)
PM relative : PM entreprise / PM concurrent principal
Cherche à mesurer :
au travers de la croissance : les besoins de liquidités
au travers de la PM relative : la rentabilité (position sur la courbe d ’expérience -
niveau des ressources dégagées par chacun des segments)
le modèle BCG (1981) propose trois fondements à la loi d ’expérience :
l ’apprentissage direct - - les économies d ’échelle - l ’innovation
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 86
Isabelle Decoopman
87. La méthode BCG
PART DE MARCHE RELATIVE Axe "interne"
4 2 1 0,5 ...
TAUX DECROISSANCE DU MARCHE
30%
20%
DAS 3
DAS 2
10%
Axe
"externe"
0%
DAS 1
-10%
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 87
Isabelle Decoopman
88. Rentabilité : ressources financières
20 % Vedettes Dilemmes
•rentabilité forte •rentabilité faible Besoins
•besoins financiers forts •besoins financiers forts
•flux de fonds = 0 •flux de fonds : très - financiers
Taux de
absorbent les liquidités absorbent les liquidités pour
croissance (équilibre) atteindre la position de leader
du 10 %
Poids morts
segment Vaches à lait
d ’activité •rentabilité faible
•rentabilité élevée
•besoins financiers faibles
•besoins financiers faibles
•flux de fonds = 0
•flux de fonds très +
génèrent des liquidités en cas
génèrent des liquidités (surplus)
0% de cession
10 8 4 2 1 0,5 0,2 0
Part de marché relative
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 88
Isabelle Decoopman
89. La matrice BCG et ses implications stratégiques
X’% Dilemmes (question marks)
Vedettes (stars)
Investir pour améliorer la Fort
Consolider ou améliorer la position concurrentielle et
position concurrentielle par une atteindre la position de leader,
Taux de politique active sinon, consolider sa position sur
d ’investissement un segment bien défini ou se
croissance retirer
du PIB
Vaches à lait (cash cows) Poids morts (dogs)
Maintenir la position Rentabiliser rapidement avec
concurrentielle maintien de position sans
sans réinvestir de ressources, mais investissement puis se retirer avant
en favorisant une amélioration l ’apparition des pertes par Faible
rapide de la productivité pour désengagement progressif sous
optimiser les résultats. forme de désinvestissement
0%
10 8 4 2 1 0,5 0,2 0
Forte Part de marché relative - position concurrentielle Faible
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 89
Isabelle Decoopman
90. Matrice BCG (exemple)
20%
+
Activité B
Taux de croissance
L ’activité C est un poids
mort pour l ’entreprise
c ’est à dire qu ’elle
utilise des ressources
Activité C financières ou humaines
Activité A qui pourraient être mieux
employées sur l ’activité B
- 0%
Part de marché relative
+ -
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 90
Isabelle Decoopman
91. La méthode ADL
Apports et difficultés de la méthode ADL :
Par rapport à la démarche du BCG, la méthode ADL est supérieure sur au moins
2 points fondamentaux :
– champ d'application plus général : facteurs d'analyse qualitatifs et
quantitatifs
– effort d'analyse et de recherche des éléments décisifs de la position
stratégique et de la concurrence
Difficultés à la fois techniques et psychologiques des analyses
multidimensionnelles (comme pour la méthode Mc Kinsey)
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 91
Isabelle Decoopman
92. Matrice AD Little
Dominante
Position concurrentielle
Forte Développement naturel
Favorable
Défavorable Développement sélectif
Marginale Réorientation
Abandon
Démarrage Croissance Maturité Déclin
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 92
Isabelle Decoopman l’activité
Cycle de vie de
93. Matrice AD Little (exemple)
Dominante
Position concurrentielle
Forte
Activité A
Favorable
Activité B
Défavorable
Activité C
Marginale
Démarrage Croissance Maturité Déclin
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 93
Isabelle Decoopman de l’activité
Cycle de vie
94. La méthode ADL
MATURITE DU SECTEUR Axe "externe"
démarrage croissance maturité vieillissement
dominante
POSITION COMPETITIVE
forte développement naturel
favorable développement sélectif
Axe
"interne"
défavorable
réorientation
marginale Abandon
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 94
Isabelle Decoopman
95. La méthode ADL MATURITE DU SECTEUR
démarrage croissance maturité vieillissement
développement naturel développement naturel
développement naturel
Efforts intenses pour entrer sur Tenir la position en défendant la développement naturel
dominante le marché part de marché Tenir la position par un
Tenir la position en évitant les
investissements excessifs
Tenir sa position en investissant à Investir intensivement pour créer investissement compatible avec
un rythme plus rapide que le Occuper les niches, coopérer
une barrière à l'entrée de nouveaux l'évolution du segment (profitable)
marché (profitable)
concurrents (profitable)
développement naturel
POSITION COMPETITIVE
développement naturel développement naturel
Améliorer la position par un Améliorer la position en tentant de Garder la position en se développement sélectif
sé
forte effort intensif en R&D et en
qualité, et un rythme
croître plus rapidement que le
marché
développant au rythme du
segment (profitable)
Garder la position en évitant les
investissements excessifs et
d'investissement plus rapide que Acheter des parts de marché rentabiliser (profitable)
l'évolution du marché (profitable)
développement naturel développement naturel développement sélectif
sé
développement sélectif
sé
Effort sélectif pour acquérir une Tenter d'améliorer la position en Créer une niche et développer des
favorable
Rentabiliser (investir au minimum
part de marché achetant des parts de marché barrières à l'entrée
Tenter d'améliorer la position par
ou se retirer pas à pas
(profitable) Minimiser l'investissement
l'investissement (profitable?)
(profitable?)
développement sélectif
sé
développement naturel développement sélectif
sé Trouver une niche et se retournement ou abandon
Agir avec prudence et choisir
Trouver une niche et développer sa cramponner avec réinvestissement Se retirer progressivement ou
défavorable avec précision le montant et la
nature des investissements
protection minimal, ou se retirer désinvestir
Investissement minimal progressivement et désinvestir Abandonner
(profit minimal)
retournement ou abandon
retournement ou abandon retournement ou abandon
Rechercher une amélioration de la Abandon
Rechercher une amélioration de la Rechercher une amélioration de la
position concurrentielle ou
marginale position concurrentielle ou position concurrentielle ou se
Abandonner rapidement
procéder à la liquidation
abandonner retirer progressivement
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 95
Isabelle Decoopman
96. La méthode ADL
MATURITE DU SECTEUR
démarrage croissance maturité vieillissement
+-
dominante
forte rentabilité forte rentabilité Rentabilité
POSITION COMPETIT IVE
+ +
fort besoin d'investissement faible besoin d'investissement
= =
forte autofinancement ? fort excédent de liquidités
favorable
faible rentabilité faible rentabilité
défavorable + +
fort besoin d'investissement faible besoin d'investissement
= = Risque
fort déficit de liquidités autofinancement concurrentiel
marginale
+
+ besoins financiers -
+ risque sectoriel -
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 96
Isabelle Decoopman
97. La méthode Mc Kinsey - Atouts-Attraits
Relation entre
la maîtrise des FCS (Atouts de la firme)
l ’intérêt d ’être présent sur un segment d ’activité (Attrait du marché).
Formalisation de la procédure du modèle SWOT
par Atout : introduction de l ’évaluation subjective des forces et faiblesses
par Attrait : introduction de l ’estimation subjective des opportunités et menaces du
secteur.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 97
Isabelle Decoopman
98. La méthode Mc Kinsey
Les éléments de base :
née de la collaboration entre la société Mc Kinsey et la firme General Electric
(reproche à l ’encontre de l'approche BCG - simplisme dans l'évaluation des
positions concurrentielles).
Positionnement des DAS sur une grille à 9 cases (voir schéma ci-dessous ).
Repérage :
– des facteurs externes qui déterminent l'attrait du secteur auquel appartient une
activité donnée
– des FCS dont le degré de maîtrise fonde la force concurrentielle de l'entreprise.
Chacune de ces dimensions étant appréciée sur une échelle à 3 positions.
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 98
Isabelle Decoopman
99. La méthode Mc Kinsey
Axe "externe"
ATTRAIT DE L'INDUSTRIE
élevé moyen faible
DEVELOPPEMENT
FORCE COMPETITIVE
élevé DEVELOPPEMENT SELECTIVITE
SELECTIF
DAS i
DEVELOPPEMENT
moyen SELECTIVITE ABANDON SELECTIF
SELECTIF
Axe
"interne"
faible SELECTIVITE ABANDON SELECTIF ABANDON
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 99
Isabelle Decoopman
100. Les prescriptions stratégiques selon le modèle Mc Kinsey
Forts Moyens Faibles
Développement sélectif Sélectivité
Développement
sélection investissements tester opportunités de
maintien position
Forts investissements
concentration croissance
valorisation par rechercher les niches
rechercher la domination
segmentation alliances - coopérations
Développement sélectif
Sélectivité
conserver l ’avantage Abandon sélectif
Moyens concentration segments
après recherche niches à faibles
à faibles risques et
identification segments risques ou retrait
bonne rentabilité
de croissance
Abandon
Sélectivité Abandon sélectif
minimiser les pertes
Faibles moissonner sélectivement dans un souci de
réduction investissements
réduire niveau de risques rentabilisation
réduction coûts fixes
sauvegarde rentabilité (élagage)
Attraits programmer abandon
de chaque
segment Atouts de l ’entreprise sur chaque segment (positionnement concurrentiel)
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 100
Isabelle Decoopman
101. Matrice Mc Kinsey
Maintenir la Maintenir la
Elevés Rentabiliser position position
Atouts dans le secteur
concurrentielle compétitive
Rentabiliser,
Retrait Renforcer
Moyens réduire les
progressif la position
investissements
segmentation concurrentielle
segmentés
Investir pour
Retrait
Faibles renforcer la
Abandonner progressif
position ou
segmentation
abandonner
Faibles Moyens Elevés
23/01/2006 Séminaire de Stratégie présenté par 101
Isabelle Decoopman du marché
Attraits