6. D’ici 2015, un livre vendu sur 5
dans le monde le sera en
format numérique
(Etude Bain et Cie,
novembre 2010).
7. Les pièges de la
prospective du livre
Image : Robida, illustration pour La fin des
livres de Octave Uzanne, 1894 (Gallica)
8. Il n’y a pas
qu’une lecture Images : Wikipainting.org
9. Mort du livre : Est aux journées d’études ce que le
« chassé-croisé du 15 août » ou les courses de Noël
sont au 20h de TF1.
Dictionnaire [du diable] des bibliothèques.
Image : Wonderlane (flickr) cc-by
15. « La lecture numérique, ça
commence quand on quitte la
lecture sur écran d’ordinateur pour
disposer d’un objet à lire qui
élimine l’écran vertical, et permet
que la lecture devienne tout
simplement posture du corps,
transportabilité, invisibilité du
support. »
François Bon,
Choisir, acheter une liseuse.
Image : La Gazette des Enfants, 28 octobre 1894
31. Image : 'PixelPlacebo' (flickr) cc-by-nc
« Il y a quelque chose de reposant dans les
objets dédiés, les grille-pain, les presse-oranges.
On les utilise sans s’interroger, ils marchent
généralement assez longtemps, réclament peu
d’entretien. Ils trouvent leur place dans notre
quotidien, et rendent humblement de précieux
services en se faisant oublier.
Ces objets ne sont plus des « technologies », ils
sont simplement des objets familiers.
Telle pourrait être la liseuse, un objet reposant
nous permettant simplement, à certains
moments, de ne faire que lire. »
Virginie Clayssen
32. Equipement dans le monde :
ordres de grandeur
d’après F. Kaplan, La standardisation du livre et H. Guillaud,
Les supports du livre numérique.
X4
X 10
X2
50 millions 2 milliards
25 millions 500 millions
35. Les formats
EPub : format ouvert, « reflowable », c’est-à-
dire qu’il s’adapte aux écrans des différents
supports sur lequel il est utilisé.
PDF : Initialement un format propriétaire
Adobe, il est maintenant un standard
ouvert.
AZW : format propriétaire d’Amazon utilisé
dans le Kindle.
36. Les applications
de lecture
IOS : IBooks, Bluefire, Kobo…
Android : Aldiko, Kobo, Mantano Reader…
44. Image : Roxanne Milward (flickr) cc-by-nc-nd
L’offre d’ebooks en France
15%*
des titres disponibles en papier
* Le MOTIF : EBOOKZ : L’offre légale et illégale de livres
numériques, mai 2011.
58. De nouveaux modèles
économiques
Gratuité / conservation des données
personnelles
“Si vous ne payez pas pour quelque chose, vous n’êtes pas le
client, vous êtes le produit” (Andrew Lewis)
60. 3 qualités du texte électronique idéal :
-Lisibilité (décrit grâce à un format
ouvert, recomposable, conservable)
-Maniabilité (indexable et cherchable,
copiable et collable, annotable ou
inscriptible)
-Citabilité (identifiable, correctement
décrit, interopérable)
Marin Dacos, Pierre Mounier, L’édition
électronique, La Découverte, 2010.
Voir aussi les 10 recommandations du Consortium Couperin pour le livre
numérique.
61. Le livre
numérique
1. Histoire
2. Technologie
3. Ecosystème
Image : Mike Licht (flickr) cc-by
4. Création
62. Le livre « homothétique »
"Les homothéties préservent
l'alignement des points et les
rapports algébriques. Elles
transforment une droite en une
droite qui lui est parallèle. En
géométrie euclidienne, elles
apparaissent comme des cas
particulier des similitudes ; les
homothéties préservent les angles
et dilatent les distances."
Image : Abraham Bosse, illustration pour Desargues,
Gallica
63. L’effet diligence
"Les premiers wagons
ressemblaient à des
diligences et les premières
automobiles, à des
voitures à cheval. […] Le
risque est d’utiliser des
outils nouveaux avec des
protocoles anciens".
Image : Wikimedia Commons
Jacques Perriault
65. Qu’est-ce qu’un livre ?
Image : Bibliothèque Mazarine
Un corpus (Michel Melot)
« Servir de support au texte
n’est pas le propre du livre
[…]. Bien au contraire, pour
l’écriture comme pour
l’image, le livre est un
carcan. La vraie raison
d’être du livre, c’est le
corpus. Seul le livre est
adapté pour arrêter
l’écriture, y mettre un terme
et rassembler les morceaux
épars en un tout. »
66. Qu’est-ce qu’un livre ?
Un objet à 3 dimensions (Frédéric Kaplan)
– Dimension 0, ou l’unité, le mot.
– Dimension 1, le texte : « Représenter la réalité sous
cette forme est évidemment un défi. C’est l’impossible
mission de la littérature et du discours scientifique »
(Kaplan.)
– Dimension 2, cartes, diagrammes, tableaux : le plan,
support de projection ou lieu d’articulation de textes,
images, schémas ou le deux à la fois. « Ils aident à
“déployer nos idées en deux dimensions, les organiser
dans le plan.” (Kaplan).
– Dimension 3 : le livre imprimé comme “conteneur,
classeur de documents de dimension 2. « le livre
organise les pages, les cartes et les tableaux [...]. Il
articule dans l’espace une accumulation d’objets
potentiellement hétéroclites... C’est la fonction
Image : Wikimedia Commons
architecturante. »
– Dimension 4 : applications, vidéos : introduction du
temps, du mouvement, de la vitesse, des flux
Frédéric Kaplan,
Le livre-papier comme projection du livre-ma
.
67. Et si le livre papier
était la projection
du livre-machine ?
Thierry Crouzet,
Qu’est-ce qu’un livre électronique ?
81. « When an ebook
authored for one platform
is not available on others,
our society will no longer
be able to share a cultural
narrative. »
Peter Brantley
Image : jmsmytaste (flickr) cc-by-nc-sa
82. “De la même manière qu’il n’est pas évident d’adapter un
texte en vidéo, le grande liberté que permet l’expansion
d’un livre-papier en livre-machine n’est en général
exploitée que très timidement. Il nous faudra du temps
avant de prendre nos marques dans cet espace large,
avant de savoir en exploiter les multiples articulations de
manière pertinente.”
Frédéric Kaplan
Faux Photography by Andyofne (flickr) cc-by
Un peu de terminologie : ne pas confondre ebook (ou la version quebecoise livrel), pour désigner les fichiers électroniques, et reader, ou liseuse, le support de lecture. Pourtant ebook utilisé chez certaines enseignes (darty…) pour désigner les reader. Et réticences de certains à s’approprier le mot « liseuse ». Version française de la tablette : « l’ardoise ».
La même double logique (fichier ou terminal) se pose lorsqu’on cherche à déterminer l’acte de naissance du livre numérique : 40 ans si on remonte au Projet Gutenberg, le premier texte numérisé, le texte de la Déclaration de l’indépendance des Etats-Unis, en 1971. Ou bien 10 ans si on remonte aux premières tablettes commercialisées aux USA. Succès de l’ebook conditionné par démocratisation des supports. (Voir aussi : Marie Lebert, Booknologie ) http://picasaweb.google.com/115758124164204837617/Booknologie?feat=embedwebsite&gsessionid=aw8X-S7Ht15Qtc8-Cb6o_g#5485279421629873426
La même double logique (fichier ou terminal) se pose lorsqu’on cherche à déterminer l’acte de naissance du livre numérique : 40 ans si on remonte au Projet Gutenberg, le premier texte numérisé, le texte de la Déclaration de l’indépendance des Etats-Unis, en 1971. Ou bien 10 ans si on remonte aux premières tablettes commercialisées aux USA. Succès de l’ebook conditionné par démocratisation des supports. (Voir aussi : Marie Lebert, Booknologie ) http://picasaweb.google.com/115758124164204837617/Booknologie?feat=embedwebsite&gsessionid=aw8X-S7Ht15Qtc8-Cb6o_g#5485279421629873426
En effet, selon une étude du cabinet Kearney (février 2012), les ventes d’ebooks ne représenteraient que 0,5% des ventes totales de livres dans l’Hexagone, contre 7% au Royaume-Uni et 20% aux Etats-Unis. http://www.slideshare.net/IfBookThen/do-readers-dream-of-electronic-books
Début 2011 en France : 0,64% de la population a déjà lu un ebook sur liseuse.
Pierre Dac : « La prévision est difficile surtout lorsqu'elle concerne l'avenir. » Octave Uzanne, récit tiré des Contes pour les bibliophiles , « La fin des livres » (1894) Un personnage imagine un monde où la lecture passerait uniquement par l’enregistrement sonore. Ce que Uzanne avait vu, c’est l’utilisation de technologie d’enregistrement du son pour diffuser des livres, audiobook est un marché même si modeste (moins de 1% du chiffre d’affaire de l’édition en France). Là où il avait tort, c’est en imaginant que la nouvelle technologie allait se substituer à la précédente. L’erreur la plus commune en prospective, c’est de considérer la lecture comme une pratique unique, alors que les usages varient selon les genres et les individus.
Lecture ne se résume pas au modèle de la lecture immersive et solitaire du roman. Lecture à la Montaigne « à saut et à gambades », encyclopédique et hypertextuelle, domine sur le web. les usages varient selon les genres et les individus. Essayez de lire un essai ardu en audiobook. Temporalités différentes. Considérer la diversité des usages liés au livre. Et, en retour, quand on multiplie les modes d’accès au texte, on multiplie les usages. Ex : Les éditions StoryLab proposent une application permettant de passer du mode lecture de texte au mode audiobook en cours de lecture, il reste 10 minutes de marche après avoir lu dans le train, on switche en mode audiobook. Il y a des livres que je n’aurais pas lus si je n’avais pas téléchargé gratuitement l’extrait sur ma liseuse, des livres que je n’aurais pas lus sans les audiobooks pendant un trajet ou un footing, etc. Cf. article de h Guillaud « Qu’est-ce qu’un livre à l’ère numérique » : « Comme l’explique Alberto Manguel, la forme première de la lecture aujourd’hui est la lecture savante : celle qui travaille avec le support livre. Aujourd’hui, le livre papier n’est pas fait pour travailler. Je ne peux rien faire avec : ni prendre de notes (sans recopier), ni chercher dans son contenu (retrouver une définition…). À l’âge de l’accès, on ne va plus avoir accès au produit, mais au contenu. Par exemple, chercher dans l’oeuvre complète d’un auteur (pas seulement celle d’un Balzac, mais pourquoi pas celle d’un Jean-François Kahn, d’un Boris Cyrulnik) toutes les oeuvres d’une période donnée (les livres sur 1968, les livres de 1968). Cette « recherche savante » ne concerne plus uniquement les savants, mais tous ceux qui travaillent sur un matériel intellectuel, ce qui représente de plus en plus de monde. Il me semble qu’ici réside la révolution du livre numérique. Cet accès-là ne va pas supplanter le livre papier, mais bien développer un nouveau marché car les deux ne sont pas concurrents : je parle d’une lecture, d’un usage qu’il est impossible de faire avec le livre papier. »
Evolutions très longues, coexistence des usages et non remplacement d’une technologie par l’autre. De même, le rouleau a mis des décennies à supplanter la tablette, car les usages différaient (voir bas-relief avec les deux scribes akkadiens). Pour certains usages, la tablette était préférable. « On adopte un nouveau support quand il présente plus d’avantages qu’un ancien, pas uniquement quand il n’a que des avantages. » T. Crouzet Chaque étape de l’évolution de l’histoire du livre, l’innovation a été vue comme une dépréciation : Flaubert scandalisé par le passage de la plume d’oie à la plume métallique, éditeurs choqués en 1953 par le livre de poche où il n’y a plus besoin d’utiliser un coupe-papier… Et après coup on sait qu’on ne pourrait pas revenir en arrière dans la qualité de l’ergonomie. Cette opposition entre livre imprimé et livre numérique n’apporte rien, c’est binaire et pas très intéressant. Et surtout d’opposer deux lecteurs , alors qu’on sait qu’on lit encore plus quand on passe au numérique. C’est un enrichissement complémentaire (contenus, fonctionnalités) plus qu’une alternative réductrice.
A replacer aussi dans une histoire plus globale des révolutions du livre. 10 révolutions avant l’ebook : http://m.theatlantic.com/technology/archive/2010/08/10-reading-revolutions-before-e-books/62004 http://cursus.edu/dossiers-articles/articles/9753/book-une-revolution-vous-voulez-rire Kaplan : histoire d’une standardisation, d’abord des règles de production, puis des règles d’usage. (Un système dont la production et l’usage sont standardisés est une machine, différence de l’outil et de la machine selon Simondon, on peut faire d’autres usages d’un outil, une machine ne sert qu’à ce pour quoi elle a été conçue). Le livre est une technologie, une technologie magnifique. Le livre numérique est aussi la chance du livre papier de qualité (développer de beaux objets pour offrir une vraie plus-value, livre jeunesse, d’art, notamment). Mort probable du livre de poche, seul subsisterait à terme marché du hardcover. Aux USA, l’ebook a déjà dépassé le livre de poche. Sur les aberrations du système de l’industrie du livre imprimé, voir : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20081030.BIB2308/le-cauchemar-du-pilon.html
On peut aussi considérer qu’il y a dans l’avènement du livre numérique un retour à un état précédent l’imprimerie : Michel Melot, Du livre comme forme symbolique : le web est infini, comme le rouleau, le livre est fermé, clos, symbole d’une religion pour qui la venue du messie est déjà arrivée. Théorie de la « parenthèse Gutenberg » (Thomas Pettitt, professeur danois) : le développement d’une édition numérique pure player de qualité et la dépréciation du livre papier, la généralisation des « quick books », de l’autoédition, remet en cause l’idée du livre comme support de la vérité : « l’imprimé n’est plus la garantie de la vérité. Et le discours oral n’est plus synonyme d’erreur. » Les bibliothèques ont à prendre conscience de cette fin de la parenthèse Gutenberg : beaucoup de documents, y compris la fiction, ne sont plus disponibles qu’en numérique. Le livre n’est plus le garant de la qualité et de la légitimité. Sur des questions voisines : http://www.culturemobile.net/visions/serge-tisseron-culture-numerique
Faire commencer l’histoire du livre numérique au projet Gutenberg, c’est ignorer cette dimension de l’usage : la lecture longue à besoin de supports légers, mobiles.
Terme proposé par Virginie Clayssen (chargée stratégie numérique groupe Editis), progressivement adopté et finalement reconnu cette année par la commission terminologie et néologisme du Journal Officiel (avril 2012). http://www.archicampus.net/wordpress/?p=1355 liseuse / li.zøz / féminin Petit coupe-papier pour ouvrir les livres, autrefois vendus non coupés, et servant aussi de signet. Elle marqua soigneusement la page qu’elle lisait en y agrafant une liseuse d’ivoire avant de fermer le livre et de lever les yeux vers lui. Couvre-livre amovible servant à protéger un livre pendant le temps de la lecture. Elle recouvrit son livre d’une liseuse de cuir et de velours qu’on lui avait offerte. Vêtement couvrant les épaules et le buste que les femmes portaient pour lire au lit. Elle rejeta en arrière la liseuse qui lui couvrait les épaules, ferma son livre d’un coup sec et le posa sur la table de chevet. Petite table destinée à recevoir livres et revues. La salle d’attente n’avait pour tout mobilier que quatre chaises et une liseuse sur laquelle traînaient trois revues défraîchies. Petite lampe d’appoint utilisée pour éclairer un livre pendant la lecture. Ce lampadaire est équipé d’une liseuse à mi-hauteur du fût, que l’on peut allumer indépendamment de l’éclairage principal. Pipe à longue tige particulièrement adaptée pour la lecture. Fumant une liseuse, il lisait paisiblement sans craindre que ses yeux ne soient irrités par la fumée de sa pipe. Appareil dédié à la lecture de livres numériques, ou "ebooks". J'ai plusieurs livres chargés sur ma liseuse ; en ce moment, je lis une comédie de Molière.
A la base de la liseuse, la technologie de l’affichage bistable. « - Le composant primaire est une micro capsule qui contient des particules blanches chargées négativement et des particules noires chargées positivement ; - Lorsque l'on applique un champ électrique négatif, les particules blanches se placent sur une extrémité de la capsule et les noires sur l'autre; - En plaçant des millions de ces capsules sur une surface et en les commandant par des champs électriques, on peut générer une image en 2 couleurs; Par simple adjonction d'une matrice de filtres on obtient une version couleur (4096 couleurs). » Wikipedia 2 technologies : E-ink (Kindle, Sony, Kobo) SiPix (Bookeen, ancien Fnacbook)
« Ce système est bistable, une seule impulsion de polarisation suffit à définir si le pixel est "allumé" ou non. De plus, le très fort contraste d'affichage rend l'éclairage direct ou indirect inutile, tout ceci entraîne un gain de consommation énergétique appréciable. | et permet de lire en plein soleil (à la diff de l’ipad) | - La très faible consommation de courant électrique : ce système consomme uniquement lors du changement de page, ensuite la page reste telle quelle sans consommation d'énergie, comme pour un livre, l'éclairage vient de la lumière ambiante. - La possibilité d'avoir des écrans souples, comme l'est le papier. » Wikipedia
Kindle 4 ème génération, kobo, sony prst1, Cybook Odyssey
La grande innovation technologique des livres num en 2012 : l’éclairage intégré. Initié par le Nook Touch Glowlight, la techno glow pour la lecture dans le noir se répand : Koboglo, Kindle Paperwhite, http://www.actualitte.com/actualite/lecture-numerique/lecteurs-ebook/nook-simple-touch-un-lecteur-ebook-avec-eclairage-33483.htm http://www.actualitte.com/actualite/lecture-numerique/lecteurs-ebook/nook-simple-touch-un-eclairage-pour-le-lecteur-ebook-33449.htm
Flex One, première liseuse souple, sous Android http://www.ebouquin.fr/2012/06/08/wexler-flex-one-quand-flexibilite-rime-avec-solidite/ http://www.youtube.com/watch?v=Nq12ot9ttYY Et d’autres évolutions encore à venir… (liseuses fonctionnant à l’énergie solaire…)
Comparatif du forum Alexandriz http://forum.teamalexandriz.org/les_liseuses_debook_readers/comparatif_la_derniere_generation_des_ereader_centralisation_11266.0.html http://www.01net.com/tests-comparatifs/classement-lecteurs-ebooks-106.html http://aldus2006.typepad.fr/mon_weblog/2012/01/liseuses-readers-caract%C3%A9ristiques-techniques.html Veille indispensable car évolution très rapide des produits, ma Cybook Orizon est déjà une Lada de la lecture numérique.
Presque la moitié du marché pour le Kindle : conçu comme lié au catalogue Amazon même si dans les faits très possible de lire des mobipocket sans passer par Amazon sur la kindle.
Pour lire presse, BD, livres jeunesses, web, c’est la tablette qui s’impose (couleur, plus grande taille d’écran…). Pas même gamme de prix : 600€ Aujourd’hui c’est clairement la tablette qui s’impose : Baromètre des usages du livre numérique (OpinionWay) en France http://www.sne.fr/img/pdf/Evenements/Assises/Assises-8novembre2012/Barometre-livre-numerique-Vague2-8nov2012.pdf
Des supports privilégiés pour lire un livre numérique : -la liseuse : 85% - la tablette numérique : 82% -L’ordinateur portable : 59% -L’ordinateur fixe : 40% -Le smartphone : 30% Pour les lecteurs potentiels l’intention de privilégier : - la tablette numérique : 88% (+13) -La liseuse : 72% (-10) -L’ordinateur portable (43%) Le taux d’équipement de la tablette numérique, 37% (+16 points), en fait le support à la généralisation la plus rapide
Etude réalisée par la régie publicitaire Admob (Google) auprès de 1 430 utilisateurs de tablettes tactiles résidant aux Etats-Unis (mars 2011). http://services.google.com/fh/files/blogs/AdMob%20-%20Tablet%20Survey.pdf
Politique d’Apple dans les applications depuis 2011 : interdiction des liens hypertextuels vers le web. Enfermement du lecteur et construction d’une boite noire. Android : système libre à l’origine, dans le code, mais souvent utilisé avec une logique de système propriétaire. Les systèmes type kobo-fnac pointent vers leur propre boutique.
Avènement des tablettes 7 pouces (IPad 10 pouces) : démocratisation du marché et invention de nouveaux usages, par ces outils moins chers, moins fragiles, plus nomades. IPad mini (330€) Nexus 7 (Google – Asus) (200€) Kindle fire (160€, 200€ pour la version HD)
Il y a quelques mois répondu pendant formation à possibilité de combiner l’encre électronique et lcd dans un même écran : impossible. Et aujourd’hui Apple a déposé un brevet pour le faire. http://macbrains.info/2011/04/07/brevet-liphone-hybrid-display-embarquera-du-papier-electronique/ smartphone Android avec un écran eInk proposé par la société Onyx International. Il s'agit pour l'instant d'un prototype, à suivre (via GizChina).
Quelle technologie va s’imposer ? « Controverse du grille-pain » 2010 (Virginie Clayssen) : Y a-t-il un avenir pour la liseuse face aux tablettes multifonctions, interactives ? http://www.archicampus.net/wordpress/?p=689 Un marché de niche. Les 3 types de clients cibles des liseuses : gros lecteurs, nomades, universitaires et professions intellectuelles Gros lecteur (plus de 20 livres par an) : 17% de la population de France 12% des Américains équipés d’une liseuse
En France : taux de pénétration tablettes 2,9 % et liseuses 0,2 %. Aux USA taux d’usage des deux supports équivalent (20%). Smartphone : ici écarté, pas un outil pour le livre numérique, à part en appoint grâce au cloud computing.
Car la vraie question désormais est celle du multi écran : App Kindle sur l’Ipad pour retrouver là où on en était du livre sur la kindle. http://frenchweb.fr/infographie-google-comment-le-multi-ecrans-devient-la-norme/73831
http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2011/03/16/a-chaque-support-son-lecteur/ Amazon ne dévoile jamais de chiffres, mais kobo a fait connaitre ses stats utilisateurs 1 – Les gros lecteurs, plutôt sur liseuse, 7 commandes par mois en moyenne. Surtout de la fiction. Les fabricants de liseuses ciblent 3 types de publics : gros lecteurs, nomades, professions intellectuelles (particulièrement universitaires). 2 – Clientèle smartphone, beaucoup plus volage, le plus grand nombre. Achète moins fréquemment, micro-lecture, utilise beaucoup de gratuit 3 – « les mondains de l’Ipad », usage chez soi 4 – Le « Freegan », ou gratuivore, adepte de contenus libres de droit ou piratés.
Format epub, format standard et partagé. Sauf par le plus gros acteur du secteur, Amazon, qui utilise un format propriétaire dans son Kindle. Epub sorte de format compressé, sous-ensemble de html et css (très léger sauf images). A nuancer car maintenant la plupart des liseuses embarquent un soft qui permet la conversion à la volée des pdf (« pdf reflow ») avec des résultats de qualité variable. On peut penser que l’epub est la mort de la typo, puisqu’un fichier en epub est librement paramétrable par l’utilisateur (taille du texte, choix de la police, les marges…). Pourtant l’essence de la typo reste d’actualité, et on s’en aperçoit en lisant des epubs très rudimentaires tels que ceux du Gutenberg Project. http://jiminypanoz.com/2012/03/21/formater-un-livre-numerique/
Le logiciel de lecture, invisible dans la liseuse (« firmware », comme sur un lecteur mp3 ou un appareil photo), mais installé ou à télécharger sur tablettes ou smartphone. C’est l’application qui va déterminer la façon dont va se visualiser l’endroit où vous en êtes d’un ouvrage, la gestion des surlignements, des annotations…). Et modes de navigation spécifiques pour la BD (AveComics). + lecteurs d’epub sur PC (Lucidor, Adobe Digital Editions, Bookworm en ligne http://bookworm.oreilly.com/ ou Readium dans Chrome : http://www.cnetfrance.fr/news/readium-l-epub-3-depuis-le-navigateur-39783332.htm )
Babelio, Librarything Plateformes de partages d’annotations : Copia, 24Symbols, Rethink books, réseau social du Kindle http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2011/09/11/les-fonctions-sociales-du-kindle-et-leurs-limites/ Mesures : stats de Librarything (combien de livres lus ce mois…), de Kobo fonctionnalités propres au livre num : dictionnaire intégré, moteur de recherche, fonctionnalités sociales, text-to-speech (sur le Kindle d'Amazon) … Fonctionnalités sociales plus avancées sur la tablette
On peut mettre plus de 1000 ebooks dans une liseuse, même si peu d’intérêt sauf peut-être pour universitaires, c’est un truc de publicitaire applications servant de bibliothèques pour mieux classer et retrouver ses ebooks Calibre, sorte de Itunes du livre, permettant aussi la conversion en différents formats (epub, mobi), et FBReader http://www.fredzone.org/calibre-gerer-librairie-livres-numeriques-calibre-783 Reste que les systèmes de gestion de livres numériques restent encore très rudimentaires et perfectibles, comme on s’en aperçoit rapidement si l’on est un « gros lecteur » : http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2012/07/31/organiser-nos-lectures-electroniques/ « Pour le livre numérique, je veux : Pouvoir donner aux livres, extraits et articles des priorités; Pouvoir mettre des tags sur les contenus; Avoir une interface qui vous rappelle les livres, extraits et articles que vous avez téléchargé sans les avoir ouvert depuis X semaines; Pouvoir s’abonner à des extraits de livres par thématiques pour les recevoir automatiquement; etc. »
Economie de la rareté : modèle économique attaché aux supports physiques, époque de l’analogique. Limite physique à la production (stockage, distribution) et rareté des titres médiatisés. Effet majeur du numérique : copie sans perte. Pas plus cher de multiplier les exemplaires. Renversement : «dans l’ancien modèle, seules les publications les plus rentables existent (font l’objet d’une décision de publication favorable). La rareté est donc du côté des publications. Dans le nouveau contexte, toutes les publications possibles existent. Ce sont donc les lecteurs qui deviennent rares. C’est le fondement de ce qu’on appelle l’économie de l’attention, avec une conséquence importante : si ce sont les lecteurs qui sont rares et non les publications (relativement les unes aux autres), alors les barrières d’accès aux documents (l’accès sur abonnement par exemple) deviennent contre-productives. » Pierre Mounier, http://blog.homo-numericus.net/article154.html Donc la grande révolution économique du numérique, c’est que le marché n’est plus détenu par ceux qui fabriquent des copies, mais par ceux qui créent et surtout qui captent de l’attention. Donc on assiste aujourd’hui à une lutte entre des acteurs familiers du monde du numérique qui cherchent à créer des écosystèmes clos, des « enclosures » autour de leurs clients (les dosettes à café qui correspondent à votre machine) (et qui sont aussi des empire économiques : Amazon, Apple), et les industries de la rareté, qui détiennent des contenus, et qui font tout ce qui est en leur pouvoir pour freiner l’essor du numérique et conserver leur pouvoir, au risque d’encourager certaines pratiques déviantes comme le piratage. Ces dispositifs qui viennent freiner l’essor du livre numérique en France : les drm, les prix (et une loi qui entérine des prix abusifs), la maigreur du catalogue. ____ [Pourquoi un tel écart avec la situation aux USA ? Simple décalage dans le temps ? (la première liseuse connectée directement à une librairie en ligne a été mis en vente fin 2007. En France, sauf le Fnacbook, les liseuses connectées (via le Wifi) sont arrivées seulement fin 2011. Une liseuse connectée en 3G vient seulement d’être annoncée.) La vitesse d’adoption en France sera-t-elle identique à celle observée aux Etats-Unis ? signifierait un marché numérique autour de 20% (du marché « trade », ce qu’en France nous appelons « littérature générale », qui inclut fiction, documents, jeunesse, pratique, et exclut livre scolaire et édition pro) fin 2015. Loi Lang, réseau dense de librairies, santé d’un livre de poche de qualité, vendu peu cher, créent en France des conditions de disponibilité et de diversité de l’offre de livres inconnues aux USA ou au Royaume-Uni. Pas conditions optimales : mais bien plus mauvaises partout ailleurs. L’argument « facilité à se procurer un livre numérique » est donc un avantage qui apparaît peut-être moins crucial au lecteur français qu'aux usa. (d’après commentaire de V. Clayssen sur http://lafeuille.blog.lemonde.fr/2012/03/30/le-marche-du-livre-electronique-est-il-en-panne/ )] Livre de poche : gros enjeu économique. Collection folio entre 30% et 50% chiffre d'affaire de Gallimard, probable cannibalisation du livre de poche par le num
Verrous numériques prétendant empêcher le piratage. Impossible de transférer, de copier, d’imprimer des pages, voire tout simplement de lire si vous êtes sous Linux. Oblige à télécharger un logiciel spécial, identifier sa machine, se souvenir de son ID Adobe (différence de la facilité d’acheter un livre avec le Kindle ou l’Ipad). DRM pour Olivier Ertzscheid : « Droit de Regard de la Machine » Eternel problème : c’est beaucoup plus facile de fabriquer un système simple d’usage quand on est dans un environnement propriétaire où l’on contrôle tout et où on maîtrise tous les tenants et aboutissants. V. Clayssen : « ce n’est pas spécifique au livre : vendre sa liberté contre de la facilité d’usage, ce n’est pas un schéma nouveau » DRM perdant-perdant : inefficace (les pirates peuvent le faire sauter aisément), et inadmissible (atteinte de droits élémentaires du lecteur pour la conservation et l’annotation notamment). Et coût répercuté sur le prix du livre. Alternative : watermarking (ou DRM social) : exemple de l’Italie http://aldus2006.typepad.fr/mon_weblog/2011/02/drm-100-%C3%A9diteurs-disent-non.html Ex : Minuit, La Dilettante, La Découverte, Au diable vauvert, Viviane Hamy http://www.numerama.com/magazine/18904-un-editeur-supprime-les-drm-et-devient-un-leader-sur-le-marche-des-ebooks.html
Le consentement à payer : environ 40% du prix d’un livre papier. … Prix numérique moyen : 15€, alors que le livre de poche est à 6 à 8€, donc pas d’incitation vers le livre numérique. Alors que les livres numériques sont en moyenne commercialisés 10 € dans le monde et même 9 € aux Etats-Unis (50% de décote) Raison principale de la pratique de piratage : (Baromètre du livre numérique) 17% des lecteurs de livre num disent avoir eu recours à une offre illicite (à 70% parce que l’offre légale était trop chère, et 40% parce que l’offre légale n’existait pas). http://www.sne.fr/img/pdf/Evenements/Assises/Assises-8novembre2012/Barometre-livre-numerique-Vague2-8nov2012.pdf
Ces politiques tarifaires aberrantes risquent cependant de perdurer, en raison de la loi PULN Loi votée en mai 2011. Unique au monde. Loi louable dans sa volonté de préserver les petits détaillants face aux possibles dumping pratiqués par les géants du web. Cette proposition de loi permet au livre sous forme numérique d'être régi par les mêmes règles que le livre papier. Ainsi, seul l'éditeur peut fixer le prix du livre numérique, qui doit être le même quel que soit le canal de vente au public. Ce texte transpose ainsi l'esprit de la « loi Lang » de 1981 Clause d’extraterritorialité : « oblige tous les marchands à se conformer au prix fixé par l’éditeur dès qu'ils vendent des livres à des acheteurs situés en France […]. Au nom de l'exception culturelle, le gouvernement évite que les libraires puissent se faire concurrence, ce qui serait pourtant utile pour faire baisser le prix du livre au public et ainsi encourager davantage la lecture. Et pour éviter le développement des offres pirates. » Numerama Risque de pousser les lecteurs vers l’offre gratuite et illégale. Beaucoup dénoncent une mesure prématurée, alors que le marché n’est pas encore établi, risque de tuer le livre numérique (impossible de mener des politiques de marketing comme promotions, livre gratuit pendant les 6 premiers mois, offerts avec le livre imprimé…). Vision du livre numérique comme succédané du livre papier, pas autonome. Risque aussi de voir les marchands s’improviser éditeurs pour pouvoir casser les prix (cas d’Amazon), il est ainsi maître du prix qu’il propose et, en plus, est certain de ne pas retrouver ses livres chez la concurrence. La Commission européenne n’a pas encore donné son avis sur le sujet.
A peine 15% des titres disponibles en papier le sont en version numérique (soit environ 80 000 titres, dont seulement 10 000 à 12 000 en epub) Le MOTIF : EBOOKZ : L’offre légale et illégale de livres numériques , mai 2011. Intégralité des titres disponibles en français (CNL chiffres clefs de l’édition 2011) : 620 000 références. http://www.dgmic.culture.gouv.fr/IMG/pdf/Chiffres-cles_2010-2011.pdf 94% des titres piratés ne sont pas disponibles légalement dans le commerce. Enfin, pour finir le tour des raisons qui expliquent la situation du livre numérique en France, il y a aussi des raisons positives, notamment le maillage de librairies sur le territoire, infiniment supérieur à ce qu’il est aux USA, et la facilité de se procurer des livres qui en découle.
Auteurs absents du catalogue Epagine au 15.08.12. Beaucoup de très grands auteurs actuels présents uniquement par leur tout dernier titre. Constituer une offre pertinente en bibliothèque ?
Baisse des prix des liseuses. On peut même imaginer que dans un futur proche les machines seront "données" avec un abonnement => Le Beagle de Txtr « L'ambition secrète de Txtr n'est pas de vous vendre une liseuse (qu'ils produisent sans doute à prix coûtant) mais d'enfermer le lecteur dans une librairie en circuit fermé. Le processus de chargement, dans les faits, s'avère plus que fastidieux : après l'achat du livre sur son smartphone ou son ordinateur, un logiciel maison transforme le livre en un fichier image lisible par le Beagle (d'où l'impossibilité de changer la taille des caractères). Des fichiers très lourds, puisque malgré une mémoire affichée de 4Go, on ne peut stocker que... 5 livres sur la machine! La démonstratrice l'admet : ce qui intéresse Txtr, c'est de proposer le Beagle en bundle avec un smartphone auprès des opérateurs de téléphonie mobile. Dans ce cas, le Beagle serait offert gracieusement... C'est bien la moindre des choses pour une machine dont le seul réel avantage est le prix. » http://www.actualitte.com/tests/test-du-beagle-de-txtr-le-low-cost-a-un-prix-1826.htm Comme pour les machines à café peu chères mais ensuite coût des dosettes et obligation d’utiliser les dosettes de la marque de la machine. Car supports commercialisés en lien avec des contenus, un catalogue : kindle, barnes and noble, fnac. Stratégies de verrouillage sur des catalogues liés. Le couple produit-service (ex Itunes – Ipod) Ne plus avoir à passer par le navigateur web est la tendance générale (Sony survivra-t-il dans le domaine des liseuses ?)
Baisse des prix des liseuses. On peut même imaginer que dans un futur proche les machines seront "données" avec un abonnement Kindle conçu comme lié au catalogue Amazon même si dans les faits très possible de lire des mobipocket sans passer par Amazon sur la kindle. Idem pour le kobo. Comme pour les machines à café peu chères mais ensuite coût des dosettes et obligation d’utiliser les dosettes de la marque de la machine : gagner de l’argent à l’utilisation et non à l’achat. Car supports commercialisés en lien avec des contenus, un catalogue : kindle, barnes and noble, fnac. Stratégies de verrouillage sur des catalogues liés. Le couple produit-service (ex Itunes – Ipod) Ne plus avoir à passer par le navigateur web est la tendance générale (Sony survivra-t-il dans le domaine des liseuses ?)
il est faux d’imaginer l’auteur comme pur créateur au sommet d’un système à sens unique. L’auteur a nécessairement été lecteur, il est aussi redevable de toutes les œuvres et les travaux qui ont nourri sa création. Un système qui favorise et valorise le lecteur est aussi un système qui favorise l’auteur. D’où importance des droits du lecteur à égalité des droits de l’auteur. Question d’équilibre et non d’absolu.
De nouveaux acteurs : le prestataire technique (chargé de la conversion des fichiers en pdf, epub, et aussi dans les formats propriétaires, ou formats spécifiques, ex. Aquafadas pour la BD ou avec la RMN pour des catalogues numériques, ou codeurs pour des formats plus travaillés (Revue D’ici-là…)), agrégateurs, entrepôts numériques La possibilité de désintermédiation à tout moment : ce n’est plus vraiment une chaîne (où tous les chaînons se suivent dans un certain ordre et où tout se briserait si un chaînon manquait) puisque rien n’empêche plus, techniquement, un auteur de s’adresser directement à son lecteur. Les acteurs peuvent jouer plusieurs rôles (ex Epagine à la fois agrégateur et libraire, Amazon qui devient éditeur, certains auteurs signent directement chez Amazon, cas de Amanda Hocking, auteur de bitlit et qui a vendu, en 18 mois, un million et demi de romans pour Kindle => un des risques de la loi PULN), beaucoup de mouvements, nécessite veille. Mais tous les rôles ont encore leur importance (éditeur, revendeur…). Importance du rôle d’éditeur. Comme l’écrit Thierry Crouzet, un texte peut être auto-publié mais pas auto-édité. Mise en danger du libraire (concurrence des librairies en ligne, de la facilité de téléchargement). Remise en cause du rôle de la distribution physique des livres, la vache à lait des éditeurs, via les grands groupes. Principales plateformes en France : Numilog, Editis, Eden (Gallimard, Flammarion, La Martinière). De façon plus marginale, impact sur le marketing : bande-annonce des livres, les “Book Trailers”. HarperCollins, un des plus gros éditeurs, a construit son propre studio pour fabriquer ses bandes annonces. Strategies de marketing transmedia cf. Alexandre jardin .
Françoise Benhamou : Ceux qui jouent un rôle dans le numérique : soit des empires économiques qui ont la trésorerie pour investir à perte et poids pour négocier avec éditeurs (Hachette pionnier car riche et très américain), soit des tout petits, pure players innovants, dont on voit ici quelques exemples Les gros acteurs traditionnels de l’édition papier jouent la prudence, voire freinent devant l’incertitude économique de ce nouveau marché. Liste à retrouver sur Lorenzo Soccavo, 70 éditeur pureplayers francophones .
Futur modèle des manuels scolaires ?
http://lioneldavoust.com/autres-travaux/traductions/short-short-short/ Abonnements à une collection, à un sujet (loisir et surtout universitaire). Fortes résistances. Pourtant logique qui prédomine aujourd’hui en musique «L'exemple de la musique doit d'ailleurs attirer notre attention sur le fait qu'un dispositif de prix unique est de nature à verrouiller le livre numérique dans un modèle unique, celui de l'achat à l'unité d'un ouvrage. Cette transposition du domaine physique a été le point d'achoppement de l'industrie musicale restée trop longtemps fixé sur l'achat de l'album comme unité indivisible. À première vue, il peut sembler étrange d'acheter un livre chapitre par chapitre. Pourtant, nous ne consultons typiquement que quelques pages de nombreux ouvrages de référence, essais ou documentaires, ceux portant sur les sujets qui nous intéressent. Il ne serait donc pas absurde de pouvoir les acheter à l'unité. L'achat d'un ouvrage au fur et à mesure de lecture n'a d'ailleurs rien de révolutionnaire : c'est le principe du roman-feuilleton, qui peut s'honorer des noms de Dumas, Balzac ou Zola. […] Le livre numérique peut d'ailleurs s'accommoder de nombreuses autres formes de tarification, sous forme d'abonnement (format qui fit un temps la fortune des clubs de livres) ou l'insertion de pages de publicité, que certains éditeurs ont déjà commencé à expérimenter. Face à cette multiplicité des modèles, le prix unique du livre numérique, même réduit au livre homothétique, même accompagné de provisions le rendant plus souple que le prix unique du livre imprimé, est de nature à handicaper le développement d'autres modèles en renforçant les positions acquises des acteurs existants » http://www.nonfiction.fr/article-3970-p3-prix_du_livre_numerique__saccrocher_au_connu_au_risque_de_se_tromper.htm
Total Boox, application Android. Le site demande, après inscription, de créditer son compte avec une somme choisie. L'utilisateur peut alors parcourir l'ensemble du catalogue de livres numériques mis à sa disposition par Total Boox. L'ouvrage peut alors être téléchargé au travers d'une application dédiée, ou consulté en ligne. Ensuite, le site ne déduit de la somme préméditée sur le compte du lecteur que le prix du livre au prorata des pages effectivement lues : si un livre est mauvais et qu'il est abandonné après seulement dix pages, seules ces pages seront décomptées. Pareil pour des pages sautées, ou à peine survolées. Outre des économies certaines pour le lecteur, Total Boox a déclaré vouloir conserver une trace de ce qui aura été lu, de telle sorte que les auteurs et les éditeurs pourront analyser jusqu'à quel point un livre aura été lu, et de quelle façon. Il semble que les lecteurs pourront également analyser, au travers du site, leur propre façon de lire. Total Boox estime que le concept est intéressant pour les éditeurs et auteurs aussi, puisque beaucoup de lecteurs découvriront l'ebook sans rencontrer la barrière du prix. Encore un type de modèle incompatible avec la loi française du Prix unique du livre.
Type Deezer ou Spotify (d’ailleurs, 24Symbols, encore uniquement en anglais et espagnol, est souvent appelé « Spotify du livre).
Google est avant tout un publicitaire http://www.actualitte.com/actualite/lecture-numerique/acteurs-numeriques/google-invente-paiement-de-contenu-par-donnees-personnelles-33194.htm
Modèles type My major company : les internautes choisissent projet a soutenir, intéressés ensuite au bénéfice Autres modèles possibles : couplages livre numérique / version papier, livre avec presse, etc. Pour conclure sur ces modèles possibles : Il n’y aura pas de solution technologique au piratage, les pirates arriveront toujours à contourner les verrous numériques. Il s’agira de trouver un niveau optimum de piratage (le piratage c'est aussi de la création de notoriété, même s’il est aussi responsable de l'effondrement du chiffre d'affaire de la musique divisé par 2 en 6 ans) et contrebalancer par une offre de qualité avec différents niveaux selon les attentes des utilisateurs (ex abonnements thématiques, Amazon Premium résumés de livres, getAbstract, éditions gratuite sans illustration et payante avec illustration, possibilité de switcher d’une lecture écran à une lecture audio en cours de livre...) Dans une économie de l’attention l’essentiel est : d’être visibles (gratuité, accessibilité, recommandation) Le service ajouté plus que le contenu (on le trouve ailleurs, autrement, sous une autre forme), individualisé. Hubert Guillaud, Qu’est-ce qu’un livre à l’heure du numérique http://press.openedition.org/147 Voir sur ces questions économiques : De l’open access au freemium. Françoise Benhamou. Vidéo uecleo 2011 | L'édition électronique ouverte
Il est important que toutes les possibilités nouvelles offertes par le livre numérique ne soient pas bridées par les questions d’écosystème et de protection des droits d’auteur. « L'augmentation du nombre de références et la baisse des prix ne feront pas tout. Pour que les bibliothèques disparaissent, il faudra que les internautes puissent s'approprier les livres. Depuis que la musique s'est dématérialisée, tout un système d'appropriation de l'objet s'est mis en place pour que l'anonyme fichier MP3 (neon_lights_128kbps.mp3) retrouve son aura perdue. Les fonctionnalités des logiciels de lecture ressembleront de plus en plus à celles de Word (voire de Photoshop), dans un jeu de lecture-écriture qui inventera une nouvelle appropriabilité du livre. » http://www.slate.fr/story/45941/pourquoi-nous-finirons-par-renoncer-bibliotheques
Il est illusoire de penser que le numérique ne va pas aussi avoir une influence sur les contenus, sur les formes, sur les genres littéraires.
Phénomène qu’on retrouve dans toute l’histoire des médias : les premières photos ressemblent à des peintures, les premiers films à du théâtre filmé, les premières émissions de tv à de la radio avec des images, etc. On cherche à recréer un environnement connu dans le livre numérique : IBooks avec ses étagères en bois, son système de tourne-page, etc.
Que ce soit au niveau des interfaces, des fonctionnalités (annotations, surlignements) que des contenus, encore une très timide exploration du web.
Un livre est un univers clos, fini, un livre numérique ce n’est pas le web. C’est même la base de la fonction « architecturante » chère à Frédéric Kaplan : le livre comme maison d’architecte, lieu aménageable et fermé, isolé (symbolisé par la couverture et par les marges) : cathédrale ou pavillon de banlieue résidentielle, accueillant ou labyrinthique. http://fkaplan.wordpress.com/2010/07/27/la-fonction-architecturante-du-livre/ Lieu où l’auteur suggère des chemins bienvenus, mais permet aussi des chemins de traverse, comme le bâtiment où nous nous trouvons. C’est justement cela qui permet la narration complexe et la démonstration longue ; car pour certaines idées il faut amener le lecteur dans un très grand édifice. Lire une seule page de Sous le volcan de Malcolm Lowry n’est pas très intéressant ; cela n’a de sens que par rapport à l’édifice complexe.
http://book.pressbooks.com/chapter/book-and-the-internet-hugh-mcguire Hugh McGuire, fondateur de PressBooks et LibriVox (équivalent anglosaxon de notre litteratureaudio.com) Techniquement, un ebook est une forme de page web qui s’affiche dans un navigateur intégré à la liseuse / tablette : tous deux sont de la même étoffe, du html. La seule distinction que l’on peut encore faire serait une distinction de valeur (on revient à la question de la parenthèse Gutenberg) : le livre est qqch pour lequel nous avons l’habitude de payer, la page web est qqch pour lequel nous avons l’habitude de la gratuité. Concept de webbook développé dans l’outil web « Pressbooks » : des livres sur le contenu desquels on peut tomber en faisant une requête Google, chapitres que l’on peut citer par url, chapitres que l’on peut commenter comme un billet de blog.. Avec données de lecture (et origine du trafic) comme pour un blog. Aussi plus visibles à la différence des ebooks traditionnels, difficiles à trouver alors qu’ils sont encore peu nombreux. Outil ouvert, logique naturelle sur le web, suffisamment souple pour que le lecteur se l’approprie et construise sa propre expérience avec. Ex : http://book.pressbooks.com/
Une première étape de l’évolution des livres vers le numérique reste ancrée dans les supports papier : c’est le livre augmenté Introduire de l’interactivité entre l’auteur et ses lecteurs, et du multimédia dans un livre papier Bookapp (F. kaplan) et bookstrapping Jacques Attali, Le sens des choses, 2009
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_en_r%C3%A9alit%C3%A9_altern%C3%A9e Film The Game avec Mickael Douglas 2008 chez Bayard
Une seconde étape, c’est le livre qui s’intègre pleinement dans une logique de réseau et de web : récit interactif (ou hypertextuel, ou intégrant des processus de géolocalisation, etc.), littérature générative (générateurs combinatoires). http://www.olats.org/livresetudes/basiques/litteraturenumerique/10_basiquesLN.php http://www.olats.org/livresetudes/basiques/litteraturenumerique/8_basiquesLN.php Fragilité de ces œuvres qui n’ont plus de format standard mais qui ont comme support les navigateurs web Sélection d’œuvres : http://www.sobookonline.fr/comptes-rendus-ebooks/litterature-et-numerique-vers-quelles-ecritures/ Voir la vidéo : http://www.atelier-francais.org/event/litterature-et-numerique-vers-quelles-ecritures (lien mort) Utilisation ludique et expérimentale du calligramme en animation : Alex Gopher - The Child http://www.youtube.com/watch?v=wgHOGqmRVR8 http://www.slideshare.net/reneaudet/le-long-le-bref-et-le-truchement-numrique http://carnets.contemporain.info/audet/files/2011/09/Audet-2011.pdf
La BD interactive A lire très bonne synthèse sur la BD numérique : http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?rubrique72 Modèle TurboMedia (bande dessinée en diaporama) : http://www.scoop.it/t/turbo-media-naissance-d-un-nouveau-medium
Bande dessinée « Prise de tête » extrêmement inventive dans l’utilisation du navigateur pour faire progresser la narration. Autre exemple plus grand public : « L’oreille coupée »
Différence avec le format epub : « Pour résumer, nous avons les formats ePub et Pdf qui sont avant tout des fichiers ayant besoin d’un lecteur pour être lus, et à l’opposé des applications autonomes faites spécifiquement pour un système particulier (une application iPhone, Androïd…). » (Etienne Mineur)
http://www.youtube.com/watch?v=MuYOTgKuxCU http://vimeo.com/43170899 « C’est en effet sur les classiques que les expérimentations techniques devraient encore porter ces prochaines années : la démonstration d’une plus-value (“livre-augmenté”, “livre enrichi”) du livre numérique passe par la nécessité d’opérer des transformations visibles sur un fond culturel commun, à partir duquel un écart pourra être facilement mesuré. » Shakespeare revisité pour Ipad : http://www.ebouquin.fr/2012/10/17/shakespeare-revisite-sur-ipad/
Ou exemple de Waste Land de TS Eliott : http://www.youtube.com/watch?v=rlhosnfP-Jw
« D’autres livres n’étaient des livres, du temps ou l’impression était la seule option, que “faute de mieux”, et leur version numérique aura tout à gagner à abandonner les limitations du livre imprimé : pourquoi se priver d’ajouter du son dans une méthode de langues, un algorithme de calcul des quantités d’ingrédients selon le nombre de convives dans une application de recettes de cuisine, des outils de géolocalisation dans un guide de voyage, ou des simulations en trois dimensions dans un livre de mathématiques ? » V. Clayssen http://www.archicampus.net/wordpress/?p=1418
Problème des livre applications : peu standardisés, risque du « syndrome du cd-rom », risque d’une obsolescence rapide : profite largement des possibilités du hardware, mais pourrons-nous les lire dans quelques années ? L’innovation se paye par une fragilité patrimoniale. Par ailleurs, peu de public pour, donc frilosité des éditeurs à investir dans ce genre de productions (coûteuses : par ex budget du livre enrichi sur Hopper : 120 000 € ). Citation de Peter Brantley, d’Internet Archive http://americanlibrariesmagazine.org/features/05232012/lessons-typewriter Ce qui rappelle aussi la (mauvaise) expérience des cd-rom, c’est que l’on privilégie parfois l’innovation technologique sans remettre en cause le narratif (« On augmente, on ajoute uniquement des fonctionnalités techniques à un contenu linéaire et classique, mais on ne remet pas en cause le système de narration. » Etienne Mineur) http://www.my-os.net/archives/?p=426 Souvent la logique de ces objets est plus d’ajouter que d’adapter (Robert Moor) http://nplusonemag.com/bones-of-the-book Fragilité économique : financé actuellement par la « lecture homothétique » (D’ici là possible car vente de classiques par Publie.net) «Côté commercialisation, on retrouve l’atavique crainte de noyer l’offre livre au milieu de tous les autres types d’applications proposés dans les appstores. Les ePubs, eux, ne peuvent être commercialisés que via des plateformes dédiées, comme le Kindle Store ou iBooks » ePub 3 vs livre-application, un seul devra survivre | europa apps http://www.europa-apps.com/2012/08/09/epub-3-vs-livre-application-un-seul-devra-survivre/
Comme les exemples cités « d'effet diligence » (premiers films, premières émissions de télévision…), ces premières œuvres qui tentent d’exploiter les possibilités du nouveau média, par convergence de plusieurs modes d’expression (bd interactives, littérature en twit, etc.) nous paraîtront sans doute naïves ou rudimentaires lorsque ces nouveaux medias auront atteint leur maturité. Même si aujourd’hui elles peuvent nous sembler « gadget ». Au-delà des formes nouvelles, le livre numérique est aussi une chance pour la publication de projets impubliables, car trop pointus, trop avant-gardistes. Chance de l’autopublication pour renouveler un système (le star système de l’édition papier) favorable à une infime minorité d’auteurs (économie de la rareté). Cf. Thierry Crouzet.
Des formes nouvelles avec lesquelles il faut se familiariser : en bibliothèque, nous envisageons souvent les ressources numériques comme une simple transposition de ce qui existe en format physique (encyclopédies, livres…) alors que bon nombre de ces ressources numériques n’existent qu’en ligne (bd interactives, webdocumentaires, POM, etc.), sont nativement numériques. La question que nous pose le numérique, à nous bibliothécaires, c’est aussi ça : comment rendre visibles, comment favoriser la rencontre des lecteurs avec ces nouvelles formes de livres, de littérature, de bande dessinée, qui n’existent qu’en ligne ? Pour la veille : http://www.scoop.it/t/djebale
Question des DRM : débat professionnel « L'accès est l'une des valeurs fondamentales de la bibliothéconomie, mais nous avons d'autres. Confidentialité. Partage. Préservation. Le livre imprimé peut servir toutes ces valeurs simultanément. L’ebooks les met en tension. » http://www.thedigitalshift.com/2012/07/ebooks/ebooks-choices-and-the-soul-of-librarianship/ Remise en cause de la confidentialité de la lecture. Eben Moglen : "Nous étions des consommateurs de médias, mais maintenant, les médias nous consomment. Les objets que nous lisons nous lisent pendant que nous les lisons ; les choses que nous écoutons nous écoutent pendant que nous les écoutons ; les choses que nous regardons nous regardent pendant que nous les regardons.« . Voir aussi Les dangers du livre électronique par Richard Stallman, le célèbre militant du logiciel libre. http://www.framablog.org/index.php/post/2012/01/22/stallman-ebook-livre-electronique
Cyberlibris est l’acteur majeur en France dans le domaine du prêt de livres numériques. Grâce à ses quelques 300 éditeurs partenaires, il a réussi à mettre en place un catalogue de livres numériques très riche et varié, décomposé en offres spécifiques : académique, professionnelle, familiale… qui a déjà séduit plusieurs centaines de bibliothèques scolaires, universitaires ou municipales (entre autres!).
Attention : Publie.net uniquement offre en streaming, donc adaptée tablette mais pas liseuses.
Ebrary : modèle PDA (Patron Driver Acquisitions) Son principe repose sur l’accès à un catalogue de livres susceptibles d’être acquis en fonction de l’usage constaté. La bibliothèque peut par exemple choisir d’acheter le livre suite à un signalement par un lecteur ou automatiquement après un certain nombre d’utilisations. 2 à 5 fois plus utilisés que les livres sélectionnés par les bibliothécaires Une répartition documentaire équivalente à celle des bibliothécaires.
Objectifs : permettre l’expérimentation sur une période longue (durée de prêt d’un document) des outils Prêts de différents modèles de liseuses préchargées de contenu libre (pour faciliter la manipulation au retour des documents, simple vidé et rechargé, puis rechargement de la batterie). A vrai dire pas si gênant l’absence de nouveautés, tjs frappé de ces nouveaux inscrits qui cherchent le rayon où il y a Baudelaire, on cherche le connu et jugé « légitime ». Importance de proposer les supports en parallèle aux offres numériques : ex de Troyes et de Numilog, dont les chiffres de téléchargement ont sensiblement augmenté après mise à disposition de liseuses. « Matérialiser » les ressources invisibles. Prêt des appareils comme des documents. Former les collègues au travail à faire lorsque les machines reviennent : charge complète, vérification du nombre de fichiers, nettoyage des fichiers temporaires pour qu’ils ne tombent pas sur la page là où le précédent lecteur a interrompu sa lecture d’un livre (et aussi supprimer signets, éventuels surlignements, notes, etc.). http://www.crl-midipyrenees.fr/tabenbib/Blog/?p=842 Intégration des titres au catalogue, deux possibilités : Intégration des notices (maintenant modules qui gèrent la suppression du catalogue lorsque le titre n’est plus disponible) Recherche fédérée
Au lancement : par le club de lecteurs, par des relais (enseignants…) Les livres payants : peu de modèles prévus pour les bibs : Numilog, L’Harmathèque Certaines bibs prennent des libertés en passant directement par les libraires qui utilisent l’offre pour les particuliers : Ex d’Albi qui passe par une librairie s’approvisionnant sur Epagine : http://www.crl-midipyrenees.fr/tabenbib/Blog/?p=793 « Un même titre, lorsqu’il contient une DRM, peut être copié sur 5 liseuses (+ l’ordinateur avec lequel on l’a téléchargé). Il faut savoir qu’une liseuse doit toujours garder le même identifiant Adobe pour que les livres « DRMisés » restent lisibles. […] 24 liseuses ; Un fichier peut être copié sur 5 machines maximum ; Nous avons donc besoin de 5 comptes Adobe pour gérer les DRM (5×5=25) » Cette solution juridiquement « borderline » reste aujourd’hui le meilleur moyen de proposer une offre suffisamment diversifiée.
Depuis décembre 2011. Objectifs : découverte et manipulation des appareils de façon autonome Modèles principaux de tablettes –Ipad, Samsung), liseuses (Sony, Cybook, Kobo… chargées en libre de droits) Ipad souvent détourné pour naviguer sur Internet. Brider cette fonction ?
Objectif : valoriser les ressources documentaires numériques en lien avec les différents espaces de la bibliothèque. 6 ipads, chargées d’une sélection d’apps selon les espaces où ils sont disposés : Espace presse : applications presse en ligne gratuites et payantes. Analogie avec les espaces presses principalement définis par des contenus à consulter sur place, espaces pour les publics ventouse. Productions de la médiathèque : vidéos, podcasts, visites d’expo avec commentaires d’œuvres… Déclinable aussi en : Documentaires : Apprentissage (langue, lecture, maths : cf. sites CRDP Limousin ou Le Web pédagogique) Jeunesse BD : avec Izneo / AveComics, et une sélection de webcomics Bilan Renaud Aioutz (RISOM, Ardèche) : nous expérimentons LeKiosque.fr avec lecture sur iPad depuis octobre 2010. Sur l'usage global : environ 40% des utilisateurs de l'iPad n'étaient pas des utilisateurs d'Internet (je veux dire des PC publics) chez nous. En majorité des hommes ; le temps moyen d'utilisation augmente progressivement (environ 45 min.) ; l'usage orienté "actualités" est finalement aussi important sur les contenus gratuits (avec des applications bien faites comme 24/24, France24, newsrepublik etc.) que sur les titres du Kiosque.fr disponibles ; à côté des ces applications, l'application du Kiosque.fr est correcte mais pourrait être meilleure en ergonomie (recherche, catégorisation etc.) . La qualité de numérisation et de zoom restent aussi limitées. Pour une majorité des journaux cela ne pose pas de problème mais pour certains formats, c'est parfois gênant. il est difficile de quantifier l'usage des crédits car nous sommes dans une offre expérimentale (mixte entre identification par login et la reconnaissance par adresse IP). Du coup, avec l'arrivée de l'appli. en janvier 2011, ils ont remis nos compteurs à 0 (nous sommes donc gagnants pour l'instant) ; le contrat a été 2 000 crédits pour 2 000 € TTC payés par la BDP et utilisés par les BM pilotes (dont Tence). Un crédit correspond à un titre à feuilleter. Une fois le titre acquis, il reste dans une bibliothèque virtuelle et le relire n'engage pas de crédit nouveau, pour toutes les bibliothèques du réseau qui se sont engagées dans cette expérimentation ; il n'y a pas à proprement parler de module de statistiques et de suivi pour LeKiosque.fr, d'un point de vue "administrateur", hélas ; les magazines sont téléchargés et disponibles dans l'iPad hors connexion aussi ; nous pouvons accéder depuis les PC de la bibliothèque (via le navigateur) à l'offre mais c'est moins ergonomique ; enfin les offres commerciales ont beaucoup bougé et les tarifs et contrats ne sont plus très clairs. Nous avons profité d'une expérimentation pilote de leur côté et donc d'une tarification. Ex de Mauguio Carnon (Herault) : http://www.mediatheque-mauguio-carnon.com/divers/contenu_des_ipads_de_la_mediatheque
Du matériel : châssis plastiques avec système d’antivol, fil métallique enroulé au pied des mobiliers (50 à 80€ pièces, aussi systèmes de location à l’année). Exemple de Viroflay qui en parallèle de la consultation en sédentaire permet l’emprunt sur place, permettant la mobilité, aller s’installer dans un fauteuil : fournir carte d’usager + carte d’identité, le bibliothécaire conserve la carte d’usager (+ de 16 ans uniquement), puis gère avec un tableur 30 min pour Ipad et 1h pour les liseuses) Verrouillage des applications (Applocker) Pour acheter contenus en ligne sans carte bleue (sauf BM Montpellier) : astuce de la carte cadeau achetée avec espèces, carte Kadeos pour des contenus fnac.com (nouveautés dans les liseuses à Voriflay), carte itunes pour les contenus à acheter sur l’Apple Store
Ipad câlin (Villeurbanne) Heure du conte jeu vidéo transposable en heure du conte ipad L’intrigue numérique IRécit à la bibliothèque de Montréal Québec Avril 2011 Jeu d’intrigue interactif Livre numérique Réseaux sociaux Romans sur isère : prêt d’ebooks en échange de critiques publiées sur le portail.