DBS célèbre ses 30 ans cette années. Ce magazine reviens sur l'historique de DBS et les virages essentiels qui font la renommé de l'entreprise aujourd'hui.
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Les 30 ans de DBS
1.
2.
3. 6
30 ANS
DE
SOLUTIONS
AU SERVICE
DU DOCUMENT
10
CLOTILDE
LECONTE
UN GRAND
SOURIRE
ET 24 ANS
D’ANCIENNETÉ
12
PHILIPPE
VASSEUR
VENDEUR
DEVENU
DIRIGEANT
ASSOCIÉ
SOMMAIRE
14
THIERRY
MISTRAL
BERNARD
18
DBS
DES
PRESTATIONS
SUR MESURE
13
KARIM
PISSON
L’HOMME
DES
DEFIS
24
PASCAL
MAUDOUIT
ITINÉRAIRE
D’UN HOMME
INDÉPENDANT
28
GARDER
LE CAP
POUR FIXER
UN AVENIR
SEREIN
4. DBS Solutions
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______
Archive DBS
5. É D I T O
DBS célèbre ses 30 ans aujourd’hui.
Si cet anniversaire est possible, c’est
grâce à vous tous. Grâce à votre travail et
votre détermination au quotidien de chacun des
membresdel’équipeDBS.Jetiensàvousremercier
tout particulièrement pour la confiance que vous
m’avez accordée depuis mon arrivée.
Début 2013, DBS a dû prendre un virage
essentiel qui a engendré des changements
importants dans la structure même de
l’entreprise. Ces choix ont été difficiles à
faire mais avec le recul, ils étaient essentiels
pour assurer la pérennité du groupe. C’est pour répondre au
besoin de nos clients que nous avons dû élargir notre gamme
de produits et de services et que nous avons ajouté trois
marques leadersdansnotresecteurd’activité :Canon,Samsung
et Kyocera qui sont venus compléter la marque Xerox que nous
distribuions historiquement.
Cefutunchangementradicaletviolent.Finalementvousm’avez
tous suivi. Je n’aurais pas pris cette décision si ça n’avait pas été
le cas. Une fois que le cap a été fixé, nous n’avons rien lâché.
Le temps nous a donné raison car quasi tous nos clients nous ont
fait confiance ainsi que l’ensemble de nos collaborateurs. C’était
un pari sur l’avenir que nous avons gagné en équipe offrant un
nouveau souffle à DBS et lui assurant un avenir prometteur.
Soyez-en tous remerciés aujourd’hui.
Thierry Mistral Bernard
6. 6 3 0 A N S D E S O L U T I O N S AU S E R V I C E D U D O C U M E N T
En trente ans d’existence, DBS a beaucoup évolué. L’entreprise s’est adaptée en
permanence à la demande de ses clients. Elle a su négocier les virages technologiques
les plus importants tout en sachant cultiver des valeurs fortes qui constituent des
atouts majeurs aujourd’hui.
En 1956, Xerox, entreprise américaine,
basée dans le Connecticut, premier
fabricant d’imprimantes (le premier
photocopieur nait en 1959) au niveau
mondial crée une filiale européenne qui
seraétendueparlasuiteàl’Asieetl’Afrique.
L’essor de Xerox provient principalement
de son exploitation du brevet de
reproduction xérographique, permettant
la photocopie de documents sur papier
ordinaire. Un procédé complètement
innovant. Le géant mondial a déposé un
brevet lui en donnant une exploitation
exclusive du procédé sur vingt ans. Mais
l’entreprise qui a toujours consacré
une large place à la diversification et
à l’innovation n’a pas toujours bien su
rentabiliser ses acquisitions, ni retenir
leursmeilleurséléments,nicommercialiser
ses inventions.
En 1985, le brevet tombe dans le domaine
public. Les pays asiatiques qui sont en
pleine émergence ne tardent pas à le
récupérer et à se lancer sur le marché.
Xerox qui n’a pas perçu le potentiel
représenté par les TPE et PME traverse
une période creuse. Elle propose à ses
cadres de devenir chef d’entreprise en
ouvrant des concessions qui distribueront
la marque de façon exclusive sur
un territoire donné. En échange, le
constructeur continue à alimenter le
marché et à entretenir les produits via un
service technique dédié.
au service du document
30 ANS DE SOLUTIONS
7. Il s’agit d’un modèle unique en Europe.
Jean Roquigny, entrepreneur dans
l’âme et son épouse Marie Roquigny
arrivent d’Angers et s’installent à Amiens
pour ouvrir une concession. L’agence
commerciale est installée sur la place
Alphonse Fiquet, en face de la gare. Elle
est si petite et coincée entre deux bars
que les Amiénois passent parfois devant
sans la voir. Dans les 20 m2
publics, il
n’y a pas la place pour un showroom. Au
rez‑de‑chaussée, il y a juste un comptoir
pour l’accueil et un petit photocopieur à
l’entrée. C’est Clotilde Leconte qui prendra
la place de façon permanente derrière
en novembre 1991. La salle du (puis
des) vendeur(s) se situe au fond. Elle
est d’abord occupée par un vendeur qui
a, depuis, quitté l’entreprise pour faire
carrière dans le négoce de gaz puis par
le jeune Pascal Maudouit. Il est rejoint en
novembre 1991 par Hervé Barré.
1997
Camion
de démonstration
1998
L’effectif de la société DBS autour
de son fondateur Jean Roquigny
8. 8
Au fond à gauche, se trouve le bureau
d’Andrée Magniez succédée par
Marie‑Josée Marchandise qui s’occupe
des commandes. Jean et Marie Roquigny
ont leur bureau à l’étage, en face à face
sur un plateau. Ce n’est qu’en septembre
1997 que DBS déménage rue Vanmarcke,
à Saint‑Leu en face de la toute nouvelle
faculté de droit d’Amiens. C’est une
idée novatrice de Jean Roquigny qui
décide de créer un espace de copieurs en
libre‑service. Le DBS’tore est né.
Le déménagement est géré de main de
maître. Dès le matin, Clotilde Leconte
reste à son poste et continue à travailler
et à prendre le standard tandis que toute
l’équipe des dirigeants aux commerciaux
transporte machines et cartons. Certains
copieurs ont été stockés rue Dufour,
d’autres sont sur une plate-forme
logistique à Seclin. Pendant le temps
du déjeuner, les lignes sont basculées.
Clotilde Leconte peut reprendre son
service l’après-midi rue Vanmarcke. Là,
chacun possède son bureau.
En effet, en quelques années, l’équipe
s’est étoffée. Elle a vu l’arrivée
d’Olivier Backeroot (Date 95-96)
et la création avec lui d’un service
informatique qui a révolutionné le
métier et l’entreprise puis de Philippe
Vasseur (3 juin 1996), simple vendeur
qui est devenu aujourd’hui directeur
commercial de l’agence de Rouen. Et puis,
Frédéric Dècle est nommé responsable
du DBS’tore en mars 1998. Au début, il
n’y a là que deux ou trois photocopieurs
mais rapidement le parc est complété par
nécessité face au succès grandissant de
l’espace public. Clotilde Leconte trouve
sa place à l’accueil dans le copie service
public au rez‑de‑chaussée. Pour que la
boutique reste ouverte entre midi et
deux pour les étudiants mais que les
collègues puissent prendre une pause, elle
assure la permanence du midi. En 1999,
Laurent Quentin est embauché. Il fera
face avec courage au décès soudain de
Frédéric Dècle, en 2007 suite auquel
il prend le poste de responsable de
production.Clotilderejointlesbureauxdes
services administratifs et commerciaux à
l’étage pour être plus au calme.
1998
Semi- remorque showroom.
Inauguration d’une machine.Place
du Cirque, Amiens
3 0 A N S D E S O L U T I O N S AU S E R V I C E D U D O C U M E N T
9. 93 0 A N S D E S O L U T I O N S AU S E R V I C E D U D O C U M E N T
À l’étage, l’équipe a pris consistance
également. DBS est reconnu sur la
Picardie toute entière. Puis en novembre
2003, Jean Roquigny qui possède un
sens pointu des affaires et une véritable
intuition d’entreprise rachète l’agence
du Havre. Au premier abord, le challenge
est impossible à relever. Il s’agit d’une
terre brûlée où la marque n’est plus la
bienvenue. Mais l’agglomération du Havre
a mis en place le programme « Port 2000 »
qui passe par la modernisation du 2e
port
français après celui de Marseille et
dont l’objectif est de concurrencer
le port d’Anvers. La ville doit donc
connaître un essor économique fulgurant.
Il nomme là‑bas Pascal Maudouit et
Philippe Vasseur qui peu à peu, client
après client reconquièrent le Pays de
Caux. C’est dans cette dynamique là qu’ils
cèderont la place à Karim Pisson qui dirige
aujourd’hui l’agence à part entière. Et puis
en novembre 2006, Jean Roquigny décide
de vendre son affaire.
2014
Réunion de la rentrée 2014/2015
Groupe Amiens - Rouen - Le Havre
Thierry Mistral‑Bernard implanté depuis
l’origine à Rouen se lance dans l’aventure
et complète ainsi un territoire qui réunit la
Picardie et la Seine-Maritime. Il développe
l’entreprise en étoffant considérablement
les équipes puis en nommant trois
lieutenants dans les trois agences :
Philippe VasseuràRouen,Pascal Maudouit
à Amiens et Karim Pisson au Havre.
Thierry Mistral‑Bernard apporte une
vision différente de celle de Jean Roquigny
notamment dans sa façon de manager les
équipes mais il cultive les mêmes valeurs
de base. En 2012, pourtant, DBS s’apprête
à vivre un autre tournant majeur dans
son histoire. Les clients sont de plus en
plus exigeants sur la qualité de services et
réclament une palette d’offres de services
plus large. Thierry Mistral‑Bernard
envisage de compléter la gamme en
s’ouvrant aux autres leaders du marché
dont Canon, Samsung et Kyocera. Ce
virage, il ne peut l’amorcer qu’avec
l’adhésion des équipes. Il présente son
plan début janvier 2013. C’est un succès.
L’adhésion est unanime.
10. 10 C LOT I L D E L E C O N T E , U N G R A N D S O U R I R E E T 2 4 A N S D ’A N C I E N N E T É
Clotilde LECONTE
Clotilde Leconte est
arrivée chez DBS le
2 décembre 1991
pour un an. Elle
n’est jamais repartie.
Jamais elle n’aurait
imaginé rester si
longtemps dans
l’entreprise quand elle
a été embauchée mais
elle est heureuse d’être là.
En cette fin d’année 1991, c’est
Marie‑Josée Marchandise, secrétaire
commerciale, qui fait passer les tests de
recrutement à la jeune secrétaire.
Le volume d’affaires montant, elle ne peut
s’occuper des propositions commerciales
en même temps que du standard
téléphonique. Il lui faut quelqu’un
en appui. Secrétaire commerciale,
Clotilde Leconte, s’occupe donc surtout
du standard au départ mais rapidement,
on lui confie la gestion des expéditions
de consommables la responsabilité ou la
rédaction de propositions commerciales.
Au fil du temps, sa mission est complétée.
Aujourd’hui, elle ouvre le courrier,
enregistre les chèques, fait les
rapprochements bancaires, les achats de
consommables et s’occupe des factures
d’achat.
En 1991, Clotilde Leconte
est arrivée en même
temps qu’Hervé Barré.
Il est nommé au poste
de « commercial
consommables ».
À l’époque, lui ne reste
que deux ans mais il est
revenu plus tard pour
être aujourd’hui « vendeur
copieurs ».
Avant d’intégrer l’équipe de DBS,
Clotilde Leconte, avait déjà travaillé au
standard de la mairie d’Amiens et pour
une société de location de voitures mais
là, elle est très impressionnée surtout par
Jean Roquigny, le directeur fondateur
de l’entreprise et par les commerciaux.
Et puis, au fil des semaines puis des mois,
elle a appris à connaitre chacun et s’est
détendue.
Vingt-quatre ans plus tard, elle garde de
Jean Roquigny le souvenir d’un bon patron
auprès duquel elle a beaucoup appris et
bienévolué.«C’étaitunhommedecaractère,
se souvient-elle. Il montait vite en pression
mais il était très gentil et gérait son affaire de
façon très familiale. » Elle a même versé une
petite larme quand il est parti.
UN GRAND SOURIRE ET 24 ANS D’ANCIENNETÉ
11. 11
Jordan
BIGARD
Jordan Bigard a 28 ans. Il est le dernier en date à avoir rejoint
l’effectif de DBS Amiens. C’était le 2 avril dernier. Il a été présenté
par le biais d’un client. Jeune dans le métier, il est lucide sur la situation.
Il connait ses priorités et les valeurs auxquelles il est attaché.
« Nous passons et passerons plus de la moitié de notre vie au
travail. L’entreprise doit être une seconde famille. Ce que j’ai
perçu et ce qui m’a plu tout de suite chez DBS, c’est avant tout
l’aspect familial. Je me suis senti à l’aise très vite. Au terme
de mon immersion d’une journée avec mon Chef des ventes,
Maxime Nys sur le terrain, j’avais le sentiment de faire partie
de l’équipe. Ce sentiment palpable d’avoir trouvé mon chemin
et ma place dans l’équipe. Cela me permet aujourd’hui de me
projeter sur le long terme. Aujourd’hui, je m’éclate. Je ne vois
pas les journées passer. Je suis heureux de faire partie de cette
entreprise. Je me sens bien. Je n’ai pas encore décollé. Je me
nourris tous les jours de l’expérience de chacun. Je prends des
forces, et bientôt je prendrai mon envol. »
Elle se souvient parfaitement de ce jour
de fin octobre 2006 où Marie Roquigny
le lui a annoncé « pendant qu’ils étaient
en train de signer à l’étage ». « Ils » c’était
Jean Roquigny, son patron depuis 15 ans
déjà et Thierry Mistral-Bernard qui
rachetait l’affaire. « On ne s’y attendait pas
du tout, explique-t-elle. On nous a annoncé
qu’on changeait de patron, on ne savait pas ce
que l’avenir nous réservait ni même si on allait
rester. » Et puis, Thierry Mistral‑Bernard se
révèle comme un patron sur lequel « il n’y
a rien à redire ». Souriante et généreuse,
Clotilde Leconte est devenue une
personne incontournable chez DBS.
Elle a vu arriver quasiment tout l’effectif
y compris ses collègues des autres sites
avec lesquels elle échange régulièrement
par téléphone et elle est profondément
attachée à son entreprise. Son rôle au
standard reste primordial et très prenant
car elle est souvent la porte d’entrée du
client dans l’entreprise.
2011
Thierry Mistral-Bernard a remis la médaille
du travail à Clotilde Leconte
12. Vendeur devenu dirigeant associé
Philippe
VASSEUR
1996. Philippe Vasseur est commercial à Amiens.
Il n’est pas complètement satisfait de son sort. Il
décide donc d’envoyer une candidature spontanée
chez Xerox. Au mois de juin, après un premier
entretienausiègeàParis,ilrencontreJean Rocquigny
et Pascal Maudouit. Les trois hommes se plaisent.
Le contrat est signé. Philippe Vasseur est nommé
vendeur bureautique sur le Vimeu. Au bout d’un an,
il se voit confier le secteur Amiens Sud.
En2000,ilestnomméresponsablePSG(Production
System Group). C’est un poste qui lui convient
parfaitement. Depuis toujours, ce qui lui a plu chez
DBS, c’est l’aspect technique des solutions qu’il
propose à ses clients et la révolution technologique
qui est en marche depuis la fin des années 90, alors
sur son nouveau poste, il s’épanouit complètement.
L’homme est curieux. Il aime découvrir les métiers
de ses clients et proposer des solutions adaptées.
« Les solutions PSG sont destinées à des métiers très
pointus, explique Philippe Vasseur. Elles sont liées
au cœur du métier même de l’entreprise. Du coup,
c’est intellectuellement très intéressant. Ça oblige
à être curieux et à entrer véritablement au sein des
problématiques particulières pour y apporter des
réponses qui aideront au développement du client
autant dans la construction de son équipe que dans son
recrutement. »
Quand, en 2004, Jean Rocquigny décide de racheter
l’agence du Havre, Philippe Vasseur travaille en
étroite collaboration avec Pascal Maudouit pour
Lorsqu’il a poussé la porte de DBS en 1996, Philippe Vasseur était loin d’imaginer la
carrière qui l’attendait. Aujourd’hui, il dirige l’agence ABR à Rouen.
13. 13K A R I M P I S S O N , L’ H O M M E D E S D É F I S
y reconstituer un portefeuille clients. Au
bout d’un an, il prend la main sur l’agence
jusqu’en 2006.
Thierry Mistral-Bernard rachète DBS. Il lui
propose de devenir associé au même titre
que Pascal Maudouit. Pour le moment,
Philippe Vasseur continue à s’occuper des
territoires du Havre et d’Amiens. Il passe
toutefois le témoin sur la mission PSG à
Olivier Caudrelier, qui a rejoint l’équipe
commerciale depuis 2001.
En 2010, Karim Pisson prend la direction
de l’agence du Havre.
En juillet 2011, Thierry Mistral‑Bernard
lui confit la direction de Rouen. « Ce que
j’aime chez DBS, commente le dirigeant,
c’est que l’entreprise donne une chance à
tout le monde. Il est possible d’entrer comme
vendeur en sachant à peine négocier et de
terminer dirigeant associé. C’est une chance
que peu d’entreprises offrent. Pourtant DBS
l’a fait et le fait toujours aujourd’hui. »
Karim
PISSONL’homme des défis
Le 1er
septembre 1999, Karim Pisson débute
sa carrière en tant que vendeur de copieurs
chez DBS.
Le jeune homme déterminé et travailleur a
été recruté en juin avant même d’avoir validé
son BTS force de vente et obtenu son diplôme,
recommandé par Jean-Michel Viez, chef
des ventes du Courrier Picard pour lequel il
travaille le dimanche, en parallèle de ses études.
La conditionpourquesonembauchesoiteffective
est qu’il décroche dans le même temps son
permis de conduire. Ce qu’il fait brillamment le 3
août. C’est donc un tout jeune vendeur qui arrive
dans l’équipe. « La première année restera gravée
comme une année de souffrance, se souvient‑il.
Je n’y connaissais rien en informatique. Je me suis
accroché et j’ai appris sur le tas. Je n’ai commencé
à avoir des résultats qu’au bout de trois ans mais
DBS m’a fait confiance. » C’est Pascal Maudouit
qui mise sur le potentiel du jeune homme. La
capacité à ne douter de rien et sa détermination
force l’admiration et rapidement,
Karim Pisson se révèle comme
un homme de confiance, d’une
fiabilité sans faille et très engagé
dans l’entreprise. En 2004, alors
que Jean Roquigny a racheté
l’agence du Havre mais qu’il a des
difficultés à monter une véritable
équipe là-bas, Karim Pisson
lui propose de relever le défi.
En 2009, il y prend le titre de
directeur commercial et à force
de travail et de persévérance
gagne du terrain vers Caen.
Depuis, parce que le travail paye,
l’agence Le Havre Caen est en
constante progression.
14. « JE SUIS DE CEUX QUI PENSENT
QUE LES DIPLÔMES NE VEULENT PAS
DIRE GRAND‑CHOSE. CE QUI COMPTE
C’EST L’ENVIE, LA COMBATIVITÉ ET
LA CAPACITÉ DE TRAVAIL. CE N’EST
PAS UN DIPLÔME QUI VA FAIRE QUE
LES GENS S’EN SORTENT OU PAS. »
15. 15
Thierry
MISTRAL
BERNARD50 ans. Marié. Trois filles. Thierry Mistral-Bernard est un entrepreneur
dans l’âme. S’il n’aime pas qu’on lui donne des ordres, il accepte les conseils.
Il sait écouter et prendre les avis mais une fois qu’il a posé son verdict, il
ne laisse plus de place à l’hésitation et poursuit sa route, coûte que coûte.
Fidèleauxhommesetàsesidées,honnêteetrigoureux,ilprônedesvaleurs
humanistes très fortes. Sa devise : « Pour vivre heureux, vivons cachés ».
Il a exceptionnellement accepté de se livrer pour les 30 ans de DBS.
Thierry Mistral-Bernard, qui êtes-
vous exactement ?
TMB : Natif d’Avignon, j’ai vécu à
Paris pendant 30 ans dans un milieu
bourgeois où les valeurs de travail
et d’honnêteté étaient très fortes.
J’ai obtenu une maîtrise d’économie
- Paris X - puis j’ai engagé un 3e
cycle
d’école de commerce (ISG - Paris)
ce qui m’a permis de partir à
l’étranger : six mois à Paris, six mois
aux États‑Unis et six mois en Asie
à travers la Chine, la Corée, le
Japon et Hong-Kong. Aujourd’hui,
ça ne paraît rien comme ça, mais il
y a 25 ans, c’était exceptionnel. Ça
m’a apporté une ouverture sur le
monde et une vision internationale
différente de bien d’autres étudiants
de ma génération ou même de la
génération d’aujourd’hui. Avec le
recul, je suis vraiment très content
d’avoir fait ce choix à l’époque car ça
m’a apporté une vraie objectivité et
une capacité d’analyse différente.
Pourquoi avoir choisi Xerox, à
l’origine ?
TMB : Je suis entré chez Xerox par
hasard. À l’époque, comme tous
les élèves qui sortent d’une école
de commerce, j’ai envoyé mon
CV dans les entreprises du top
300 européens et ils ont été les
premiers à me répondre. En plus,
ils avaient une culture d’entreprise
qui me plaisait. J’ai un profil de
conquérant, de guerrier. Ça ne
m’intéresse pas de savoir combien
je vais gagner dans deux ans ou
dans cinq ans. Ce que je veux, c’est
des challenges à remporter et être
récompensé de mes efforts.
T H I E R R Y M I S T R A L‑ B E R N A R D
16. 16
Chez Xerox, on pouvait
gravir très rapidement
des échelons si on avait
du talent et surtout,
on pouvait commencer
comme vendeur lambda
et devenir PDG. Je suis
donc entré comme jeune vendeur, je
suis rapidement devenu vendeur grands
comptes puis chef des ventes à 26 ans. Je
me suis rapidement retrouvé responsable
marketing au siège.
Vous étiez Parisien. Comment êtes-vous
arrivé à Rouen ?
TMB : En parallèle, nous avons monté
notre première entreprise. Une boutique
de dépôt-vente de vêtements, avec mon
épouse. Et puis, alors que je n’avais que
29 ans, en 1994, j’ai eu l’opportunité de
monter ma propre structure à Rouen.
J’ai toujours voulu être indépendant et
monter ma structure. Je me suis lancé
contre l’avis de mes proches et de mon
entourage qui en dépit de mon bac +6
et de ma première expérience me le
déconseillaient formellement. Seule ma
femme m’a soutenu et d’ailleurs, je n’aurais
pas tenté l’aventure si elle n’avait pas été
à mes côtés. C’était important car c’est
un projet de famille. Nous devions quitter
Paris pour la province. Nous atterrissions
à Rouen. Ce n’était pas évident à décider.
Mais si on ne s’adapte pas, on meurt.
Aujourd’hui, je suis ravi d’habiter Rouen et
on peut dire que nous sommes devenus de
vrais Rouennais.
Puis vous avez gagné du terrain en
rachetant DBS ?
TMB : En 2006, j’ai racheté DBS à
Jean Roquigny qui avait créé la structure
22 ans auparavant. Je me suis très bien
entendu avec lui comme un
grand frère avec son petit
frère. Philippe Vasseur au
Havre et Pascal Maudouit
à Amiens m’ont
accompagné dans cette
grandeaventure.C’étaitil
y a déjà 9 ans. DBS comptait 14 personnes,
aujourd’hui, ce sont 35 collaborateurs sur
les deux sites.
C’était un cap pour vous ?
TMB : Lors d’un rachat comme celui‑ci,
celui qui rachète est toujours perçu
comme un capitaliste. C’est vrai que mon
statut a changé. Je ne suis plus le patron
d’une petite structure de 25 personnes
chez ABR, je suis le directeur général d’un
groupe qui en compte presque 70 sur
6 sites. Mais être patron c’est avant tout
une aventure humaine. Dans notre métier,
on ne rachète pas des machines ou des
produits, on croit en des hommes et des
savoir-faire. Tout l’art, c’est de fédérer et
de garder les talents dans l’entreprise.
La force du groupe, c‘est la qualité des
hommes et des femmes qui y travaillent.
Justement, quel patron êtes-vous ?
TMB : Je me considère comme un chef
d’orchestre. J’ai en face de moi de très
bons mélomanes. Mon rôle est de recruter
d’autres bons musiciens et d’orchestrer
le tout. Je fixe donc des objectifs qui
sont atteignables par des collaborateurs
qui sont non seulement compétents
et talentueux mais également engagés
et motivés. Je suis humain mais pour
pérenniser l’entreprise, je sais aussi qu’il
faut avancer et même tracer sa route. Une
fois qu’un cap est donné, je sais qu’il n’y a
plus de place au doute.
T H I E R R Y M I S T R A L‑ B E R N A R D
« MAIS ÊTRE PATRON
C’EST AVANT TOUT UNE
AVENTURE HUMAINE. »
17. 17
Mon rôle est de rassurer mes équipes,
d’ôterlesdoutes.J’aitoujoursétésuividans
mes choix par l’ensemble de mes équipes
même quand la situation aurait pu paraître
compliquée. Je suis le capitaine du navire.
Je fixe le cap, on monte les voiles mais
après, il faut que tout le monde travaille
ensemble. C’est une bataille au quotidien.
Celui qui dit on a réussi n’a pas sa place ici.
On n’a jamais réussi. On gagne les étapes
mais la course continue. Dans un match de
tennis, si on ne bouge pas, on n’attrape pas
la balle. Dans notre métier c’est pareil.
C’est ce qui rend le groupe DBS différent
de ses concurrents ?
TMB : Les clients deviennent de plus
en plus exigeants. Pour les satisfaire, il
est nécessaire d’être toujours réactif et
compétitif. Ceux qui ne mènent pas cette
politique ne sont plus là aujourd’hui pour
en témoigner. En regardant le paysage
autour de nous, nous remarquons qu’il
y a beaucoup moins de concurrents
qu’avant. C’est la preuve que nous avons su
prendre les bons virages au bon moment.
C’est comme aux échecs, il faut toujours
préparer le coup d’après. Il faut prendre
des risques, saisir les opportunités. Et,
dans cette période chahutée, il y a plus
d’opportunités que de risques.
Où réside la véritable force de DBS?
TMB : Nos équipes sont motivées et
stables. C’est une grande force par
rapport à nos concurrents. C’est un atout
considérable car nous sommes ancré dans
le territoire. C’est rassurant pour tout le
monde. C’est le résultat d’une politique
d’écoute et de management qui va parfois
au-delà du rôle de chef d’entreprise. C’est
mon côté humain. Les collaborateurs ont
avant tout besoin de sécurité. Je suis là
pour être le garant de la pérennité de la
structure et de cette sérénité. J’ai une
grande responsabilité auprès de mes 70
collaborateurs car je suis le garant de la
pérénité du groupe et de leur avenir. Peu
imaginent le poids de cette charge. J’ai des
valeurs fortes qui guident ma conduite
au quotidien : la rigueur, l’honnêteté et le
respect de la parole donnée.
T H I E R R Y M I S T R A L‑ B E R N A R D
18. 18 D B S : D E S P R E S TAT I O N S U N I Q U E S
DBS
DES
PRESTATIONS
sur mesure
Depuis la création de DBS,
tout le métier et le savoir-faire
tourne autour du document
de sa création à sa diffusion en
passant par la dématérialisation
ou l’impression.
19. 19
Copieurs et
multifonctions
De la « petite » imprimante que l’on place
à côté du bureau et se branche en USB au
système MPS (Managed Print Services)
qui désigne l’ensemble des méthodes
et des outils qui permettent de gérer et
d’optimiser des dispositifs de production
dedocumentstelqu’unparcd’imprimantes
et de multicopieurs en passant par
toute une gamme d’outils multifonction,
l’équipe commerciale de DBS s’applique
au quotidien à trouver pour leurs clients
la solution qui répond parfaitement à leur
besoin. Dans l’ensemble des machines
proposées par DBS, il en existe forcément
Tout le talent des collaborateurs du groupe, ce qui fait leur force et leur valeur, ce n’est
pas tant la largeur de la gamme de produits et de services pourtant exceptionnelle, c’est
surtout de savoir s’adapter aux besoins de leurs clients pour leur proposer des solutions
qui leur permettront d’être toujours plus performants et compétitifs.
Cette force soude l’équipe des collaborateurs, motivés et travailleurs à la base et leur
apporte la motivation et l’entrain nécessaires pour être toujours plus près de leur clientèle
pour leur proposer les solutions développées par les cinq grands métiers du groupe.
D B S D E S P R E S TAT I O N S S U R M E S U R E
une qui correspond aux exigences
particulières d’une structure ou d’un
métier :lesrapidesquinumérisenttoujours
plus vite en éliminant les feuilles blanches
au passage par exemple ; les automatiques
qui envoient les documents directement
par mail, les grands formats qui permettent
de sortir des plans techniques, les plieurs,
les coupeurs…
C’est dans ces cas précis que tout l’art
d’écouter le besoin de leurs clients est
démontré par les commerciaux qui
deviennent de véritables architectes de
réseaux en fonction du cahier des charges
à la fois très technique et précis, toujours
dans le même but d’accompagner le
client dans son développement tout en
maîtrisant les coûts.
20. Impression
numérique
Avec la création du DBS’tore, son espace
de copie service situé rue Vanmarcke à
Amiens, DBS ouvrait ses portes au grand
public. Mais c’est aussi la porte d’entrée de
tous les professionnels ou associations qui
souhaitent faire imprimer leurs documents
en numérique tout en bénéficiant d’un
véritable accueil et de professionnels prêts
à les conseiller. Cartes de visite, flyers,
affiches, livrets, livres en dos carré collé,
journaux… le tout sans aucun minimum de
quantité imposé.
DBS propose également un service
de personnalisation des documents à
partir d’une base de données. Une lettre
commerciale, par exemple, peut devenir
nominative pour que le prospect se sente
davantage concerné qu’en recevant une
lettre anonyme. Les femmes peuvent se
trouver destinataires d’un courrier à la
mise en page ou la police de caractères
différente de celles employées sur le
courrier envoyés aux hommes. Les seniors
peuvent avoir une photo d’illustration qui
les concernera plus que la photo illustrant
le courrier des familles….
21. 21
Solutions
d’archivage
Les premiers clients à avoir besoin
des services d’archivages de
DBS ont été les notaires qui ont
trouvé un intérêt à dématérialiser
leurs minutes et les actes qui
accomplissaient. Il leur fallait
une solution fiable, totalement
sécurisée, leur garantissant une
complète confidentialité.
L’archivage numérique permet de
retrouverlesdocumentsfacilement
et de gagner de l’espace dans les
études ou cabinets. Rapidement,
l’expérience a gagné d’autres
professions.
DBS est devenu un spécialiste
de la GED (Gestion électronique
des Documents) qui permet un
suivi des factures par exemple
ou même leur saisie automatique
dans certains cas pour gagner du
temps et que les salariés qui s’en
occupaient jusqu’alors puissent
ajouter de la valeur à leur travail
en se consacrant à d’autres
tâches.
Enfin, DBS qui vit avec son temps,
est à l’heure de l’ECM (Entreprise
ContentManagement),c’est‑à‑dire
de la gestion des contenus
(information et documentation)
de l’entreprise qui permet de
partager des contenus entre
différents services pour travailler
dessus ensemble de façon
dématérialisée et en temps réel.
D B S D E S P R E S TAT I O N S S U R M E S U R E
22. 22 D B S D E S P R E S TAT I O N S S U R M E S U R E
Informatique
Parfois, la solution passe par des logiciels
quipermettentdegérerlesimpressions
tant sur leur volume que sur leur coût
ou leur nature ; de mettre en place
des systèmes de télémaintenance,
pour surveiller, entretenir et gérer
les périphériques de publication à
distance ou encore de les diffuser vers
différents terminaux.
Pratiquant en informatique la même
politique que pour son département
copieurs et multifonctions, l’entreprise
DBS propose à ses clients une gamme
de solutions informatiques s’étendant
du simple PC à des réseaux complets
construits sur mesure en fonction de la
demande.
En effet, lorsque le besoin est là, c’est
le cas pour les cabinets d’architectes
qui travaillent avec des logiciels 3D,
d’industriels qui ont besoin de grosses
capacités de calculs, de même parfois
de gamers, DBS installe pour son client
des stations de travail complètes.
Bien sûr, DBS met également en place
un entretien régulier du parc et des
sauvegardes du système à distance sur
des machines virtuelles, sur son data
center à Mont Saint-Aignan.
23. Consommables
Commercialisantdessolutionsd’impression,
il était inévitable que DBS propose
également des consommables pour
les recharger en encres et en papiers.
Là encore, au fil du temps, la gamme
proposée par les agents commerciaux s’est
élargie : supports différents (pochettes,
enveloppes…), papier créa, autocollants….
Partenaire Calipage, enseigne multi‑canal
qui s’adresse aux entreprises via son
catalogue de 16000 références et au
travers des sites marchands de ses
distributeurs, mais aussi aux particuliers
dans ses magasins Détail et Calipage
Office, DBS livre en 24 ou 48 heures y
compris les « petites commandes » comme
une simple cartouche.
DBS s’engage à écouter ses clients pour
leur simplifier la vie au bureau partant
du principe que le bien-être au travail
est source d’épanouissement, mais aussi
moteur d’efficacité. Il est important d’avoir
les bons outils, les bons conseils d’un vrai
professionnel, les bonnes fournitures, au
bon moment, pour que travailler soit un
plaisir.
25. 25
Indépendant d’esprit et humaniste, Pascal Maudouit est passionné par le commerce.
Aujourd’hui directeur commercial, il est arrivé chez DBS en tant que vendeur en 1987
ce qui fait également de lui le plus ancien des salariés.
Pascal
MAUDOUIT
Pascal Maudouit est arrivé en Picardie en
1987 un peu par hasard au départ.
À presque 28 ans, le jeune homme a déjà
bien vécu au niveau professionnel. De
nature indépendante, il a plaqué école et
famille à 16 ans. Par opposition à son père,
médecin de campagne en Touraine, il a juré
qu’ilneporteraitjamaisdecostume.Ilgarde
tour à tour des moutons dans les Causses,
travaille dans une ferme au Canada avant
d’être rattrapé par son devoir et d’être
appelé sous les drapeaux pour son service
militaire durant lequel il passera deux
mois « au trou » pour avoir remis en cause
l’autorité de sa hiérarchie. En sortant de
l’armée, il devient monteur de lignes basse
tension puis crée une ferme de polyculture
en Touraine. Et puis, il réalise qu’il n’est pas
fait pour l’isolement. Il découvre la vente
et il aime le contact avec les gens. Il débute
une formation à Nîmes dans le Gard. Sa
première expérience dans le secteur du
transport n’est pas très concluante mais
une agence de recrutement l’envoie à
Amiens, pour un poste de vendeur.
Il ne sait même pas où la ville se situe sur la
carte et lorsqu’il arrive, il se dit que ce n’est
pas plus mal parce qu’il n’y restera pas. On
est à la fin des années 80, la ville d’Amiens
souffre et porte les stigmates de la crise
du textile. La capitale Picarde a du mal à
gérer la concurrence des pays émergents
sur ce secteur d’activité et les entreprises
textiles qui ont fait la richesse de la ville
ferment à tour de bras. Passé cette
première impression et une fois comprises
la pudeur et la réserve naturelles des
Samariens, Pascal Maudouit découvre une
Picardie accueillante. Il a fait deux vraies
rencontres. La première en la personne de
Cassandre, sa future épouse et la mère de
ses trois enfants. Elle partage sa vie depuis.
Et la seconde, sur le plan professionnel,
en serrant la main de Jean Roquigny, le
fondateur de l’entreprise. Rapidement,
les deux hommes se rendent compte
qu’ils ont en commun les mêmes valeurs.
Ils sont d’origine rurale tous les deux et
s’entendent sur les notions d’engagement,
de travail et sur la nécessité d’accorder
le temps au temps. Jean Roquigny est un
véritable manager auprès duquel Pascal
Maudouit apprend le métier de la vente
et ses exigences. Le jeune vendeur de
copieurs prend ses marques au milieu
de l’entreprise qui ne compte que trois
personnes dont Jean Roquigny et Marie
Roquigny son épouse. Il dévoile bientôt un
atout majeur : il aime les gens et aller à la
rencontre de la nature humaine.
PA S C A L M AU D O U I T
26. 26 PA S C A L M AU D O U I T
Son nouveau métier lui en offre une palette
infinie : des notaires aux curés, des chefs
d’entreprise aux employés chargés des
services de reprographie. Pascal Maudouit
est passionné par ce qu’il découvre et par
la mission dont il s’est investi : apporter le
progrès au sein des structures pour que
ses clients restent toujours compétitifs.
Les changements sont constants et il
est nécessaire de s’adapter sans cesse.
Le challenge séduit le trentenaire qui ne
s’ennuie jamais.
Avec Jean Roquigny, il impulse une
véritablecultured’entreprisequiprônedes
valeurs fortes de respect de la personne
que ce soit les collaborateurs ou les
clients. Il gagne des marchés, conquiert
de véritables partenaires qui sont restés
fidèles depuis trente ans. D’ailleurs, les
besoins se sont amplifiés et l’équipe a été
renforcée. En 1993, six ans après avoir
été embauché, Pascal Maudouit devient
chef des ventes. Il s’entoure d’une équipe
en chassant des hommes et des femmes
animés des mêmes valeurs que lui : le sens
du travail, l’engagement, la persévérance
et le sens de la communication.
L’agence historique de la place Alphonse
Fiquet devient bien trop petite. DBS
déménage rue Vanmarcke juste en face de
la toute nouvelle faculté de droit d’Amiens.
Un espace service de reprographie est
créé et trois petites machines sont mises à
disposition du grand public.
En novembre 2003, Jean Roquigny
rachète l’agence du Havre et nomme
Pascal Maudouit responsable commercial
du territoire. Il travaille en compagnie de
Phillipe Vasseur à reconquérir la confiance
des Normands. Il restera jusqu’en 2007,
date à laquelle Jean Roquigny décide de
revendre son entreprise.
Le 2 novembre 2007, il la cède à Thierry
Mistral‑Bernard qui officiait jusqu’alors
sur le territoire de Rouen.
Pascal Maudouit découvre un autre type
de management avec une vision plus
moderne de l’offre et du service. Une
nouvelle relation de confiance s’installe
entre les deux hommes et Pascal devient
son bras droit.
Le virage est négocié de façon naturelle et
adroite. DBS prend un nouveau souffle.
Directeur commercial, Pascal Maudouit
anime son équipe pour que tous les
collaborateurs viennent travailler avec
plaisir et qu’ils se retrouvent dans les
valeurs de DBS.
27. D B S : P A R T E N A I R E D E S S A R D I N E S D U 4 L T R O P H Y
DBS
des Sardines du 4L Trophy
partenaire
En août 2013, Thomas Mention pousse la porte de
DBS Amiens. Il a rendez-vous avec Pascal Maudouit
pour lui présenter le challenge du 4L Trophy qu’il a
décidé de relever avec Louis Caussin, son ami depuis le
lycée. Saisissant immédiatement l’envergure du projet
et le potentiel de l’équipage, le directeur de l’agence
Amiénoise décide non seulement d’acheter deux
espacessurlevéhicule (lesvitres arrière) mais il propose
également d’éditer des cartes de remerciement pour les
sponsors après le rallye.
Le 18 février 2014, les 11 équipages picards se sont
donnés rendez-vous sur le parvis de la cathédrale d’Amiens
pour prendre la route ensemble et rejoindre le premier
point de ralliement à Poitiers. Un dernier contrôle
technique des véhicules, l’engagement est confirmé et les
numéros donnés. Une nuit et quinze heures de route plus
tard, les 4L se retrouvent à Burgos. Direction Algezira où
les1300équipagesontrendez‑vouspourprendreleFerry.
À bord, il faut accomplir les formalités administratives,
faire viser le passeport et puis l’aventure marocaine
commence vraiment. Traversée des montagnes, de
l’Atlas, les pistes plus ou moins sableuses et les bacs
à sable. Au premier bivouac, Thomas et Louis, les
« Sardines du 4L », distribuent les cahiers, stylos,
lunettes et autre papeterie aux écoliers marocains. Ils
en avaient rempli tous les espaces vides de leur véhicule.
La voiture repart plus légère mais elle peine pourtant
dans les montées. Le moteur souffre. La structure de
la 4L plus encore. Mais rien d’irréparable ne se produit
pourtant. À peine un alternateur défaillant et un « bras
arrière » cassé. L’équipage 973 termine la course. Louis
et Thomas passent la ligne d’arrivée en poussant mais
ils sortent victorieux de cette aventure incroyable et
solidaire qu’est le 4L Trophy.
28. 28
GARDER LE CAP
pour fixer un avenir serein
Au fil des années, le groupe DBS a évolué. Il
a fallu prendre des décisions pour évoluer
et s’adapter. Certaines de ces décisions
ont parfois été osées. Il s’agit de gros
virages technologiques notamment en ce
qui concerne les presses de production ou
l’archivage documentaire.
Les équipes qui travaillent pour l’enseigne
ont développé des savoir-faire comme
l’analyse des besoins précis des clients ou
l’adaptation de la proposition de service
à la demande réelle du client. Ces talents
humains constituent aujourd’hui la force
de l’entreprise et lui permet d’envisager
l’avenir sous les meilleurs auspices.
Le plus gros virage pris par le groupe DBS,
c’est en janvier 2013. Dans le monde, la
« crise » est de plus en plus présente et
pour survivre, il est nécessaire d’élargir
la gamme de produits et de services tant
au niveau des technologies proposées
que des services ou des prix. Jusque-là
concessionnaire exclusif Xerox, l’enseigne
s’ouvre à trois marques complémentaires
et leaders sur le marché : Canon, Samsung
et Kyocera.
Cetélargissementdel’offreapermisd’offrir
aux clients des produits et des services en
adéquation avec leurs besoins. « Depuis ce
changement, insiste Thierry Mistral Bernard,
nous vendons aux clients non pas ce que nous
avons sur nos étagères mais ce qui correspond
véritablement à leurs besoins. »
Cette nouvelle politique a modifié de façon
structurelle le groupe mais avec l’objectif
unique de satisfaire au mieux la clientèle
en étant toujours plus compétitif et en
proposantunvéritableservicedeproximité
notamment sur le SAV. La décision a été
radicale et violente mais elle a été abordée
avec l’ensemble des collaborateurs.
En effet, Thierry Mistral Bernard
n’envisageait pas de prendre ce virage sans
l’adhésion unanime de ses « lieutenants » et
de ses équipes. C’était, pour le directeur
général, soit la fin d’une course mais il
aurait eu l’impression d’abandonner
tout le monde au milieu du gué soit le
début d’une nouvelle aventure. « On a les
collaborateurs que l’on mérite, poursuit-il.
Je donne beaucoup à l’entreprise. Je me dois
d’être exemplaire mais à l’inverse, je reçois
énormément. Les meilleures idées, ce n’est pas
moi qui les ai eues mais j’ai su les saisir. Je suis
à l’écoute quand il le faut. »
Compléter la gamme a été un choix qui
a apporté un nouveau souffle à tout le
monde.
La décision a permis également d’ouvrir
des agences à Beauvais, Caen et Evreux
permettant à des collaborateurs méritants
et motivés par le challenge de prendre des
postes de managers.
Nos clients nous ont accompagnés dans ce
changement en plébiscitant nos choix.
G A R D E R L E C A P P O U R F I X E R U N AV E N I R S E R E I N
29. 29
Conforter et s’inscrire dans le paysage.
Ce pari est donc gagné mais, Thierry
Mistral-Bernard ne compte pas en rester
là. « On est déjà un des plus gros acteurs
indépendants dans le nord-ouest de la France
dans le secteur de l’impression numérique et
des solutions informatiques. Il faut, en tout
cas dans les 10 ans à venir, conforter notre
position.
Nous devons tout mettre en œuvre pour que
l’entreprise continue à être reconnue comme
étant incontournable sur le marché pour ses
produits, ses services et sa compétitivité. Pour
cela, nous devons explorer sans cesse les axes
de diversification et de complémentarité. S’il
n’y a pas de croissance, il n’y a pas de profit et
s’iln’yapasdeprofit,iln’yapasdepérennité. »
La vision d’avenir est dictée par les
mutations technologiques des produits.
Les clients sont de plus en plus exigeants.
Avec la concurrence toujours plus rude
et la déflation des prix, DBS s’est fixé
comme objectif de conquérir un tiers de
nouveaux clients chaque année. C’est un
impératif pour continuer à être rentable et
pérenniser le groupe et ses emplois.
À 50 ans, Thierry Mistral-Bernard estime
avoir atteint l’âge de la maturité et c’est
avec une certaine philosophie qu’il
envisage les choses. Tout cela dans le
respect des valeurs afin que l’ensemble
des collaborateurs viennent travailler avec
plaisir. « Si quelqu’un n’est pas heureux
de venir, il faut qu’il sache partir, explique
Thierry Mistral Bernard. Personne ne
doit accepter de souffrir. J’ai créé Rouen
et j’ai racheté Amiens mais je ne fais pas
de différence. C’est ma deuxième famille.
J’ai envie de la voir prospérer, croître et se
pérenniser. »
Thierry Mistral-Bernard souhaite conforter
legroupeenlefaisantgrossirpour atteindre
90 collaborateurs d’ici 2020 et donner
ainsi à DBS les moyens de perdurer dans
un monde où il y aura de moins en moins
d’acteurs locaux.
Cette vision optimiste est possible grâce
à la rigueur, l’organisation, et les talents
acquis par les collaborateurs du groupe au
fil des années.
G A R D E R L E C A P P O U R F I X E R U N AV E N I R S E R E I N
30.
31.
32. DBS SAINT QUENTIN
251, rue Pierre Gilles de Gênes
02321 Saint Quentin Cedex
03 22 91 23 13
contact@dbs-solutions.fr
DBSM LE HAVRE
96, boulevard Clémenceau
76600 Le Havre
02 35 19 28 78
contact@dbsm-solutions.fr
ABR ROUEN
6, rue Charpak
P.A.T La Vatine
76130 Mont Saint Aignan
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ABR EVREUX
130, rue Clément Ader
P.A.T du long Buisson
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4, avenue de Cambridge
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21, place de l’Hôtel Dieu
60000 Beauvais
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03 22 91 23 13
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