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La prothèse partielle
en résine
Bougandoura Mehdi
Introduction
à la prothèse
Définition
• Le mot prothèse signifie l'addition artificielle qui a pour
but de remplacer un organe enlevé en partie ou en
totalité.
• En Médecine dentaire , la prothèse à pour but de
remplacer cette destruction portant sur les dents
entières ou sur la totalité de la denture.
Classification
Prothèse
Conjointe
(fixe)
Unitaire
Couronne à
recouvrement
total
Couronne à
recouvrement
partiel
Couronne
courono
radiculaire
Bridges
Adjointe
(amovible)
Prothèse
partielle
En résine Métallique
Prothèse
totale
La prothèse conjointe
• C’est une prothèse qui prend appui sur les dents
taillées en bouche ou sur un implant .
• On distingue :
Les bridges :
• Les bridges ou ponts sont utilisés pour le
remplacement d'une ou plusieurs dents par fixation
au niveau des dents piliées et reliées entre elles
par une travée rigide
Les couronnes unitaires
En recouvrement total :
• Il s'agit d'une couronne, celle si peut être entièrement
métallique ou bien posséder une face vestibulaire en
céramique ou en résine
En recouvrement partiel
• Ce sont les inlays et les onlays
La prothèse conjointe
Les éléments corono-radiculaires :
• Il s’agit d’une couronne de substitution de la
couronne avec un tenon radiculaire
La prothèse conjointe
La prothèse amovible
La prothèse totale
• On devra remplacer la totalité de la denture par une
prothèse totale en résine acrylique .
La prothèse partielle
Prothèse partielle à résine acrylique
• Actuellement, elle est considérée comme
étant une prothèse provisoire d'attente
• Prothèse partielle métallique
Ce sont des prothèses à base métallique .
La prothèse amovible
NB :
• Il existe d’autres types de prothèse, on cite :
• Les prothèses amovobo-inamovible
• Les prothèses orthodontiques
• Les prothèses chirurgicales restauratrices
Les buts de la prothèse
But fonctionnel
A/ La mastication
• C'est l'acte par lequel les aliments sont plus ou moins
écrasés par les dents, ils sont aussi imbibés de salive puis
écrasée avant d'être avaler
– Les incisives : Coupent les aliments
– Les canines : Déchirent les aliments
– Les molaires : broient (elles agissent comme des
meules)
• Le rétablissement de la mastication est un des plus
important but de la prothèse .
B/ La phonation
• Le langage articulaire résulte de la résonance de l'air,
mis en vibration dans le larynx au niveau des cavités
pharyngienne, nasale et sinusal, toute modification de
ces cavités entraînera une altération du langage
• La prothèse tend à modifier la cavité buccale d'un
édenté en soulevant les lèvres et les joues à fin de
rétablir la phonation
Les buts de la prothèse
Les buts de la prothèse
But biologique prophylactique (préventif)
• La mastication délace les aliments pour les préparer à la
digestion, elle favorise l'insalivation de ces aliments et
permet une pré digestion de certain aliment soulageant
ainsi en partie la mastication
• La mastication par le brassage alimentaire qu'elle
provoque, entrain l'état de propreté buccal
Les buts de la prothèse
But esthétique
• La perte des dents est inesthétique en elle-même,
elle entraîne l'affaissement des parties môles facial
avec accroissement des plis à partir des sillons
nasaux géniaux
• L'harmonie faciale par la forme, la dimension et la
teinte des dents
Classification
des édentements partiels
Les impératives auxquels doit répondre
une classification
Simplicité
• Doit être simple
Normalisation
• Doit être accepter par le maximum de praticien de manière
de débaucher à un diagnostic commun et international.
Visualisation
• Doit permettre une visualisation immédiate du cas
considérée
Standardisation
• Elle doit assurer la standardisation des tracées des bases
prothétiques et des moyens de rétention,
• Cette impérative ne peut être réaliser qu'aux conditions
que les éléments anatomiques soit d'égale valeur
intrinsèque et extrinsèque.
L'édentement postérieur
• L'édentement postérieur constituera toujours l'élément
déterminant dans le choix d'une classe
Les impératives auxquels doit
répondre une classification
Les impératives auxquels doit répondre
une classification
Dent de sagesse
• L'absence d'une troisième molaire sans antagoniste (dont
les actions sont en opposition) ne doit être remplacer et ne
doit pas intervenir dans l'établissement d'une classification .
Traitement exodontique (extraction de la dent )
• La classification d'un cas à traité ne doit s'effectuer
qu'après le traitement exodontique ou prothétique fixe
quand ce traitement s'impose
La classification analytique et clinique
• C'est une classification qui à été proposée par Edward
Kennedy en 1923 modifiée par Applegate en 1960
Classe I (bilatérale distale)
• Il s'agit d'une édentation partielle bilatérale et postérieur
La classification analytique et clinique
• Ce type d’édentement peut être traité par :
– Des thérapeutiques implantaires .
– Des implants postérieurs et une prothèse conjointe
– Une PPMA (prothèse partielle métallique adjointe )
– Une PPA en résine
• La présence de la dent de sagesse au niveau postérieur en
mauvais état dentaire ou parodontal considère l’edentement
comme un édentement libre (Même chose pour une 7 ou
une 6 )
La classification analytique et clinique
Classe I, modification1:Edentation distale bilatérales
combinée à une édentation antérieure intercalés
Classe II
• Édentation partielle unilatérale distale .
La classification analytique et clinique
• La classe II exige un traitement rationnel qui est basé
sur la relation inter-maxillaire (les rapports qui existe
entre les maxillaires) et une répartition harmonieuse de
la charge occlusale
• C'est la classe la plus difficile à traiter
La classification analytique et clinique
NB:
• Cette classe peut être traité par :
– Des thérapeutiques implantaires .
– Des implants postérieurs et une prothèse conjointe
– Une PPMA
– Une prothèse partielle en résine
• La présence de la dent de sagesse du coté de
l’édentement avec un état délabré ou sans
antagoniste considère l’édentement comme une
classe II
Classe III
• C'est une édentation bilatérale partielle encastrée
avec la présence des deux canines .
NB
• Cette classe peut être traitée par
– Des implants .
– Une prothèse conjointe .
– Une PPMA .
– Une prothèse partielle en résine .
• La présence de la 1ère PM considère l’édentement
comme une classe III , elle peut jouer le rôle de la
canine
Classe IV
• C'est une édentation partielle située sur la région
antérieure de l'arcade avec franchissement de la
ligne médiane et dans ce cas toutes les dents
postérieures sont présentes.
• Cette classe n'admet aucune subdivision
• Cette classe peut être traité par :
– Des implants
– Une prothèse conjointe
– Une PPMA
– Une prothèse partielle en résine .
• Toutes les dents postérieures doivent etre présentes
pour considérer l’édentement une CL IV
Classe V
• Regroupe toutes les édentations partielles
intercalées sur les 2 coté de l'arcade, donc, il s'agit
d'un édentement intercalé bilatérale dans lequel une
canine au moins à été perdue
NB :
• Cette classe est difficile à traiter à cause de présence d’une
incisive ou plus bordants l’édentement (Les incisives ne
peuvent pas supporter les crochets )
• La présence des PM considère l’édentement une classe III
parce qu'elles peuvent jouer le rôle de la canine .
• Le traitement fait souvent appel aux prothèses composites
???
Classe VI
• Elle comprend les cas d'édentements intercalés
unilatérales.
NB :
• Cette classe peut être traité par des implants, une
prothèse conjointe,………etc.
• La classe V et VI ne figurent pas dans la classification
initiale de Kennedy , ils ont été rajoutées par Applegate
en 1960
• Il existe des cas d’édentement qui ne correspondent à
aucune classe ils ont dites atypiques
Les indices biologiques
Définition
• Ce sont tout les éléments anatomiques et physiologique en
relation avec la prothèse.
• On appelle “indice biologique positif” l'ensemble des
éléments anatomique ou physiologique favorables devant
être exploiter dans la conception d'une prothèse.
• On appelle “indice biologique négatif” : l'ensemble des
éléments anatomiques ou physiologiques défavorables et
qu'il est préférable d'éviter .
• Les indices biologiques :
– Doivent être analysés systématiquement lors de l’examen
clinique.
– Doivent être reportés par des tracés sur les modèles d’étude.
A retenir :
• La rétention : c’est l’ensemble des forces qui
s’opposent à la désinsertion de la prothèse
• La stabilisation : c’est l’ensemble des forces qui
s’opposent aux basculement de la prothèse dans
tous les sens
• La sustentation : c’est l’ensemble des forces qui
s’opposent à l’enfoncement de la prothèse dans la
surface d’appui
Au maxillaire supérieur
1) Les dents résiduelles
2) Les crêtes
3) Les tubérosités
5) La ligne de réflexion muqueuse
6) Le voile du palais
7) Le frein médian
9) La papille rétro incisive
10) La papille bunoide
11) Le raphé médian
12) Les zones de SHROEDER
Au maxillaire supérieur
1/ Les dents résiduelles :
• Le relief des couronnes dentaires contribues à la
stabilisation et à la rétention des prothèses.
• Si la dent a une forme bombée ( en dépouille) en
bonne état (dentaire et parodontal ) avec des points
de contacts respectée c’est un indice positif surtout
pour la rétention des crochets
• Par contre s’il a une forme conique, cariée avec un
état parodontal défavorable elle est considérée
comme un indice négatif
NB:
• le point de contact dento-dentaire (entre 2 dents
adjacentes) participe à la rétention de la prothèse par
simple friction
2/ Les crêtes
• C’est une surface d’appui primaire ,
elle est constituée d’os résiduel et de
la fibromuqueuse
• Elle participe à la sustentation et la
stabilisation de la prothèse
• Atwood a donné 04 classes de crêtes :
– Crête peu résorbée favorable haute et large avec
des versants parallèles (+++) .
– Crête moyennement résorbée moins haute moins
large, avec un versant plus oblique (+) .
– Crête très résorbée effacé (-) .
– Crête négative en forme de selle à localisation
mandibulaire (---) .
NB :
• La résorption est due essentiellement à :
– Une prothèse instable ( qui comprime les crêtes )
– Un édentement non restauré .
La voute palatine ( le palais dur )
• Assure la sustentation
• En fonction de la profondeur et sa forme et le degré
de résorption des crêtes et des tubérosités on a :
 Le palais en forme de U Avec une base large
horizontal assurant une sustentation maximale
 Le palais plus court Avec une base horizontale plus
étroite, mais avec un relief des crêtes moins
important.
Forme en U
 Palais plat ou crête absente
 Une voûte ogivale (presque oblique) Elle ne
comprend que des surfaces obliques et n'offrant
qu'une rétention et une sustentation réduite.
Palais en forme
ogivale
4/ Les tubérosités
• Assure la rétention, stabilisation , et
la sustentation .
• Doivent être dépouillés, elles
doivent avoir leurs faces
vestibulaires parallèles entre-elles
pour favoriser la rétention maximale
.
Le voile du palais
• Il joue un grand rôle dans la rétention des prothèses totales.
• Selon Landa on décrit 3 types de palais mou :
– Prolonge horizontalement le palais dur très favorable à la
rétention
– Tombe brusquement à partir du bord postérieur C'est un
palais qui est moins favorable à la rétention
– Le palais mou intermédiaire C'est un palais qui a une
inclinaison intermédiaire
Le sillon ptérygo-maxillaire
• Il constitue la limite à atteindre pour
une rétention maximale.
• Les poches para-tubérositaires
• Elles sont en regard des tubérosités,
ce sont des espaces vides décrit par
Einsenring. les appelle aussi l'espace
arupulaire” ou“poche d'Einsenring”
Les fossettes palatines
• Elles constituent un repère pour la limite
postérieure des prothèses ; elles doivent
être toujours recouvertes par le porte
empreinte.
La papille rétro incisive
• Elle est constituée par le paquet
vasculo-nerveux issu du trou palatin
antérieur, elle doit être décharger .
Les zones de schröeder
• Ces zones s'étendent de la face
mésiale des premières molaires
jusqu'au voile du palais .
Suture intermaxillaire et torus palatin
• C'est une excroissance osseuse,
quand il existe et afin d'éviter toute
compression à ce niveau, il faut
prévoir une zone de décharge.
Les papilles bunoides :
• De forme plus au moins sinueuse ,elles
sont situées de part et d’autre de la
ligne médiane au niveau antérieur du
palais dur .
Les freins
Il jouent un rôle négatif dans la stabilité
de la prothèse, il convient donc de les
dégager .
Le ligament ptérygo maxillaire
• Lors de l’ouverture buccale, le
ligament est sollicité et peut
interférer avec la zone
postérieure de la prothèse.
La ligne de réflexion muqueuse
• C’est la limite à ne pas dépasser
A la mandibule
Les crêtes
• Comme le maxillaire supérieur Elles se présentent sous
4 aspects :
Classe 1 L'aspect idéal pour la rétention et la sustentation
avec des processes alvéolaires haut, convexes, dans le
plan frontal et horizontal.
Classe 2 D'aspect d'autant moins favorables que la crête
sera plus effacée, plus résorbée avec une réduction
progressive des portions horizontales et un accroissement
des plans inclinés.
Classe 3
• Aspect négatif pour la rétention et la sustentation
• La crête est de forme concave caractérisée par des
lignes obliques internes et externes, situées à un niveau
plus élevé.
Classe 4
• Crête en forme de selle due à la chute prématurée des
prémolaires et des molaires.
Les trigones rétro-molaires
• Triangle rétro-molaire ou éminence piriforme
• Situé à l’aplomb des dents de sagesse.
• Indice positif important offre un bon support
à la prothèse et contribue à résister aux
déplacements postérieurs .
Les poches de FISH
• S’étend de la crête édentée à la ligne
oblique externe (zones molaires).
• Zone d’appui particulièrement importante
pour la prothèse dans les cas
d’édentements terminaux.
• Participe à la sustentation de la prothèse.
La région sublinguale
• C'est un élément favorable qui joue un rôle important pour la
rétention des prothèses inférieures.
La région para-linguale
• La ligne de réflexion muqueuse à ce niveau est souvent
modifié par l'apparition de glandes sous-maxillaires.
• Si elles sont modérément comprimées, elles peuvent
améliorer la rétention de la prothèse.
La niche rétro molaire
• Cet espace doit être utiliser au maximum, pour
améliorer la rétention de la prothèse
La ligne oblique externe
• Constitue la limite externe et latérale de la prothèse.
Les lignes obliques internes
• Ce sont des indices positifs lorsqu'elles ne s'opposent pas
à l'insertion de la prothèse.
• Lorsqu'elle présentent un relief douloureux, elles
deviennent des indices négatifs
• lorsqu'elles s'oppose à l'insertion de la prothèse; elles
doivent être déchargé
Les tori mandibulaires
• Ils sont symétriques et se situent au niveau de la
1ère prémolaire, lorsqu'il existent,
• ils soit douloureux à la pression et donc nécessite
une décharge
Le trou mentonnier
• Il doit être décharger car il y a risque de
douleur, d’ischémie(anomalie de
circulation)et de résorption
Les apophyses génies
• Elles jouent un rôle négatif lorsqu'elles
sont proéminantes et douloureuses
Le frein de la lèvre inférieure
• Il doit être déchargé
Le frein lingual
• À dégager
La langue
• Lorsqu'elle est large, elles est favorable à la rétention
et à la sustentation.
• Alors qu'une langue étroite et rétractée est
défavorables à la rétention d'une prothèse et donc
implique une rééducation de sa position
Ligament ptérygo-mandibulaire
• S’insère en arrière de la tubérosité au maxillaire et en
arrière du trigone à la mandibule.
• Lors de l’ouverture buccale, le ligament est sollicité et
peut interférer avec la zone postérieure de la
prothèse.
La ligne de réflexion muqueuse
• 2 lignes de réflexion muqueuse délimitent
l’investissement prothétique à la mandibule:
• Une ligne de réflexion muqueuse externe (comme au
maxillaire) qui marque la limite avec les tissus mobiles
des joues et des lèvres.
• Une ligne de réflexion muqueuse interne qui marque la
limite avec les tissus mobiles du plancher.
La salive
• Apprécier sa quantité, sa qualité et son débit afin de
déduire le matériau d’empreinte et la technique qui
sont les mieux adaptés.
Les empreintes
en prothèse
partielle
Définition :
• C’est le moulage négatif de tous les éléments
anatomiques et physiologiques , d’une arcade
édentée maxillaire ou mandibulaire .
• En prothèse partielle elle est faite à l’aide d’un porte
empreinte de série (PES)et un matériau d’empreinte
 Ne pas être rigide afin de pouvoir être adapté à la
morphologie de la surface d’appui .
 Etre homothétique de tous les reliefs .
 Ne provoque aucun déplacement , ni distension des
organes périphériques .
 Assurer le libre jeu des insertions musculaires ou
ligamentaires .
 Etre stérilisable ou jetable .
Critères de choix du PES
Dans le plan frontal :
• Il faut un parallélisme avec les reliefs osseux ,
• La hauteur des bords du PES est fonction de celle
des rebords alvéolaires ,
• Il sera situé à 01 ou 02 mm de la ligne de réflexion
muqueuse et il devra être légèrement plus grand
que l’arcade ceci pour le maxillaire ainsi que la
mandibule .
• En fonction de la voûte palatine pour le maxillaire ,
ainsi à une voûte profonde correspond un PES avec
cuvette bombée et inversement.
Dans le plan horizontal :
• selon la forme de l’arcade il sera carré , triangulaire ou
elliptique et toujours en correspondance étroite avec la
dimension de l’arcade , pour le maxillaire on devra en plus
tenir compte de la profondeur de la voûte palatine , pour
la mandibule le bord antérieur interne doit être en contact
intime avec la frange sublinguale .
Dans le plan sagittal médian :
• Les tubérosités et les trigones postérieurement seront
recouverts , mais en épargnant les ligaments ptérygo-
maxillaires .
• Au maxillaire il devra en plus dépasser les fossettes
palatines de 04 mm environ , il faudra faire attention au
système de préhension qui ne devra pas distendre la lèvre .
• A la mandibule le versant interne devra être parallèle à la
muqueuse sublinguale .
Le choix de la taille
• Disponibles dans de nombreuses tailles et formes.
• PES maxillaires U (Upper) U1, U2, U3, U4, U5.
• PES mandibulaires L (Lower) L1, L2, L3, L4, L5.
• Les dimensions du PE sont choisies surtout en fonction
de la largeur de l’arcade.
• Les dents doivent être centrées dans le PE.
NB :
• En cas d’absence de porte empreinte de série
convenable pour le patient (PES petit) des rajouts de
cire peuvent être faite
Technique :
Matériel nécessaire :
• Les PES (sup et inf)
• Bol à alginate (rigide) et spatule à
malaxer de préférence en
plastique .
• L’alginate
• De la cire ( pour faire le rajouts
nécessaires ) .
Technique
Au maxillaire
• Patient confortablement installé (position assise)
• On peut demander au patient de rincer la bouche
pour éliminer les films salivaires qui peuvent
empêcher le contact du matériau avec la surface
d’appui
• Essayage du PES et vérification des critères de choix
dans le 3 plans de l’espace
• Préparation de l’alginate de consistance épaisse
selon les renseignement du fabricant
• L’alginate est préparé dans un bol rigide à alginate avec
des mouvements de rotation associée surtout à des
mouvements d’écrasement pour assurer d’avoir une
consistance homogène d’alginate .
• Le PES est garni avec de l’alginate en un seul temps
• Insertion en bouche d’une façon oblique puis centrage
• Passage derrière le patient pour assurer le centrage du
PES
Au maxillaire
Au maxillaire
Au maxillaire
• Un appui digital harmonieux doit être toujours
maintenu sur le porte empreinte
• La prise de l’alginate dure de 3 à 6 mn selon les
fabricants .
• La désinsertion doit être net et sec en un seul
temps après sa prise
• L’empreinte est rincée est séchée modérément et
coulée dans l’heure qui suit sa prise pour éviter sa
déformation
Au maxillaire
Au maxillaire
Evaluation de l’empreinte
• L’empreinte doit avoir le moulage
négatif de tous les éléments
anatomiques .
• Absence de déchirures .
• Absence de zones de compression ou
de sur extension .
NB
• Le problème qui peut survenir à la prise d’empreinte
supérieur est le réflexe nauséeux du au contact du
matériau avec le voile du palais pour ceci :
• Une évaluation de ce réflex doit être faite avant la prise
d’empreinte
• La position du patient doit etre assise avec la tète fléchie
légèrement en avant et en bas
• Demander au patient de bien respirer par le nez pendant
la prise d’empreinte
A la mandibule :
• La technique est la même sauf :
– Le porte empreinte doit permettre aussi le libre jeu de la
langue
– Le garnissage du porte empreinte est fait en deux temps
– Le centrage est fait devant le patient .
Prise d’empreinte inférieure
La coulée de l’empreinte
Matériel nécessaire :
• Bol à plâtre
• Spatule et couteau à plâtre .
• Vibrateur
• Plâtre dentaire
• Taille plâtre
Technique
• Une quantité d’eau suffisante est
mise dans le bol
• Progressivement saturer l’eau avec
du plâtre
• Commencer le malaxage sur
vibrateur (ou en tapotant le bol)
pour éliminer les bulles d’air
• La consistance doit être crémeuse
et homogène
• Commencer la coulée de l’empreinte
• Coulée terminée
• Préparation du plâtre du socle : comme précédément
mais avec une consistance épaisse
• Finition du socle
Evaluation du modèle obtenu
• Avoir tous le éléments enregistrés lors de la prise
d’empreinte
• Absence de bulles d’air et de fracture du modèle .
• Passage du modèle au taille plâtre après sa prise
complète .
• Le modèle doit avoir une forme antérieure :
– Triangulaire pour le modèle supérieur
– Arrondie pour le modèle inférieur
L’occlusion en
prothèse partielle
I-Réalisation des
maquettes d’occlusion
A - Définition
• La maquette d’occlusion est un artifice prothétique
composée d’une base recouvrant la surface d’appui
prothétique et d’un bourrelet remplaçant les dents et
l’os alvéolaire perdus.
• Elle préfigure la future prothèse aussi bien dans sa
situation et ses limites que dans le volume qu'elle
occupe..
Cette maquette d'occlusion est destinée à:
• Enregistrer les rapports inter-maxillaires.
• Transférer les modèles sur articulateur.
• Monter les dents prothétiques
B - Description
La maquette d’occlusion peut être réalisée avec
différents matériaux soit :
• Plaque base en résine et bourrelet en cire
• Plaque base en true base et bourrelet en cire
• Plaque base en cire et bourrelet en cire.
1-La plaque base
• Elle est réalisée en cire, renforcée par
un fil métallique (fil de renfort). C’est
une plaque à recouvrement total qui
doit englober toutes les surfaces
d’appui en tenant compte des indices
biologiques c'est-à-dire elle va englober
les éléments positifs et éviter ou
protéger les éléments négatifs.
B - Description
B - Description
2- Le bourrelet d'occlusion
• Le bourrelet remplace les dents et l’os alvéolaire
perdus. Il est réalisé à l’aide d’un boudin de cire.
C - Matériels et matériaux
Matériels et matériaux
• Matériel: Couteau à cire- Spatule à cire- Pince
universelle- Toile cirée- Bec benzen-Carreau de
faïence- pince coupante- Précelle- Bol- Les bas
• Matériaux: Cire- Fil de renfort 6/10- Savon liquide-
Eau ou vaseline pour l’isolement du modèle.
D – Séquences de travail
1) Tracé des indices biologiques.
2) Tracé de la plaque.
3) Tracé et façonnage des fils de renfort.
4) Réalisation de la plaque base.
5) Réalisation des bourrelets d'occlusion.
6) Finition de la maquette d’occlusion.
1) Tracé des indices biologiques
2) Tracé de la plaque ou des limites de la maquette
d’occlusion
• Le tracé de plaque se fait en bleu.
• Limite périphérique: La maquette d’occlusion doit rester
à 1,5mm du fond de vestibule et à 2mm des insertions
des freins .
• Limite postérieur: Elle doit être située à 4mm en avant
des fossettes palatines.
Limite au niveau des dents:
 Dents Ant: Au-delà de 1mm de la naissance du
cingulum.
 Dents Post: 2 mm du sommet cuspidien.
 Face proximale des dents bordant l’édentement: La
limite est représentée par le point de contact qui doit
tomber à l’aplomb de façon à pouvoir insérer et
désinsérer la maquette.
Limite postéro latérale:
• Dernière molaire: La plaque s’arrête au niveau de
son angle disto palatin.
• Crête édenté: La plaque doit englober la tubérosité
sans oublier l’échancrure au niveau du ligament
Ptérygo-max.
Tracé de la plaque au maxillaire.
Limite périphérique de la plaque.
3) Tracé et façonnage des fils de renfort
• Le fil circulaire est situé à 3mm
de la gencive marginale
antérieurement, à 6mm de la
ligne faîtière des crêtes
latéralement, à la naissance des
tubérosités postérieurement.
• Le fil transversal relie les deux
extrémités du fil circulaire.
• A la mandibule, on a un seul fil de renfort qui est
situé à 4mm du collet des dents et se termine à la
naissance du trigone ou à la face distale de la
première molaire.
• Les fils de renfort doivent épouser intimement le
modèle.
4) réalisation de la plaque base
- Isoler le modèle à l’aide de la
vaseline ou en le trempant 5 min
dans l’eau.
- Centrer la plaque de cire sur le
modèle.
- La Chauffer par apport de la flamme
à l’aide du bec benzène ou du
chalumeau. Celle-ci s’affaisse
progressivement sur le modèle.
Appliquer cette plaque de cire sur
le modèle à l’aide du doigt.
- La découper en suivant le tracé
bleu à l’aide d’un couteau à cire.
Chauffer le fil de renfort .
- Mise en place des fils de renfort à l’aide de la précelle.
Application de la 2ème feuille en cire de
la même façon que la première.
- Découpage de cette 2ème feuille de
cire en suivant le tracé bleu et en
laissant une marge de sécurité pour la
finition.
- Finition de la plaque base en
respectant le tracé bleu.
- Finition de la plaque base en respectant le tracé bleu
5) Réalisation des bourrelets d'occlusion
• Les bourrelets d’occlusion vont nous permettre
d’enregistrer l’occlusion du patient. Ils sont réalisés à
l’aide d’un boudin qu’on applique au niveau des
segments édentés à cheval sur la crête. Ce bourrelet
doit être de dépouille plus étroit en avant et plus large
en arrière. Sa surface occlusale doit être parallèle et à
ras du plan d’occlusion du modèle. Au niveau de
l’édentement postérieur, le bourrelet doit s’arrêter à la
naissance de la tubérosité avec une inclinaison de 45°.
Les étapes de réalisation
-Chauffer la cire et réaliser un boudin de cire
- Découper la quantité nécessaire de boudin en cire après
l’avoir mesurer à l’aide d’une réglette métallique.
- Chauffer le couteau à cire.
- Réaliser des rainures au niveau de l’emplacement du
bourrelet.
- Chauffer le bourrelet.
- Application des bourrelets d’occlusion.
- Finition des bourrelets.
6) Finition de la maquette d’occlusion
• La finition de la maquette d’occlusion se fait soit par
grattage puis passage d’un couteau à cire chaud puis
passage d’un coût de flamme, soit en chauffant la
cire et en la plaquant sur le modèle à l’aide d’un doigt
vaseliné.
• Après cette étape, on ajuste les bords de la maquette
d’occlusion en passant une spatule à cire chauffée.
• A la fin, on passe des bas secs puis imbibés de
savon liquide.
Introduction à
l’occlusion
Définition
• On appelle occlusion (dentaire) tout état statique
mandibulaire par rapport de contact entre les surfaces
occlusales des arcades dentaires quel que soit la
position de la mandibule.
• Il existe donc une infinité d'occlusion selon les relations
de contact des dents entre elle, relation qui d'ailleurs
conditionne les rapports des condyles dans leur cavité
glénoïde respective
• La plus stable occlusion est obtenue en position
d'intercuspidation maximale. (Lorsqu'il existe un maximum
de contact dentaire entre dent du maxillaire et les dents de
la mandibule).
• La plus instable occlusion se produit lorsqu'il n'y a qu'un
seul point d'appuie occlusal, c'est le cas dans un
mouvement de protrusion ou diduction, seul 2 dents
antagonistes entre en contact
Définition
Position occlusal d'inter-cuspidation
maximale (PIM)
• Elle est obtenue lorsque les arcades dentaires présente le
maximum de point et de surface de contact.
• La PIM est dite physiologique lorsque dans cette position, les
condyles mandibulaire occupe des relations articulaires
symétriques.
• Cette PIM peut être pathogène dans la mesure ou elle
déclenche certain altérations des éléments qui constitue le
system masticatoire
PIM
L'étude statique de la fonction occlusale
La position du repos
C'est la position qu'occupe la mandibule lorsque la tête
est droite, tandis que les muscles intéressés
(particulièrement les élévateurs et les abaisseurs )soit en
état d'équilibre et de tonicité minimal alors que les
condyles ne subissent aucune contraintes (il y a pas de
contact dento dentaire )
Position de relation mandibulaire centrée “Relation
centrée”
• C'est une relation mandibulo-crânienne constante
indépendante des dents qui place les condyles
mandibulaire dans leurs position la plus postérieur et la plus
supérieure dans leur cavité glénoïde
• C'est la position non forcée qui ne peut être obtenue que s'il
ne se développe aucun reflex nociceptif (forcée) de défense
et si la musculation est en état de tonus musculaire équilibré
normal.
Position d'inter cuspidation maximale en relation
centrée
• Il s'agit d'une position occlusale qui permet la
coïncidence entre l'inter cuspidation maximale.
cette disposition est selon POSSELT physiologique
dans 10% des cas seulement.
• Dans la majorité des cas la PIM en avant de la RC
par 1à 2 mm
Les plans de référence
Le plan d’occlusion (PO)
• C’est la plan idéal où les deux arcades se rencontrent
• Il diffère d’un sujet denté ou édenté
• Il passe par le bord libre des centrales mdb et les
cuspides vestibulaires des PM et des M en passant
par les pointes canines
Le plan d’occlusion prothétique (POP)
• On utilise quand on n’a pas de repère ex Cl V ou Cl I
• C'est le plan horizontal qui passe par :
– Le bord libre des IC centrales supérieures
– La pointe des C sup
– La pointe de la cuspide V de la 1ère PM sup
– Les 2 pointes de la 2ème PM sup
– La pointe de la cuspide mésio-palatine (MP) de la 1ère M
sup
Plan de Comper
• C’est un plan qui passe par le milieu du
tragus et le point sous nasal .
• Il est parallèle au plan d’occlusion
postérieurement (2 et 3 dans le schéma
) .
Le plan bipupillaire
• C’est un plan imaginaire qui passe par le milieu des
pupilles
• Il est parallèle au plan d’occlusion antérieurement
Dimension verticale de repos (DVR)
• C'est la distance entre le point sous-
nasal et le point mentonnier lorsque le
patient est en position de repos.
• Cette distance correspond à ce que
l'on appelle, l'étage inférieur de la
face(étage buccal)
Dimension verticale d'occlusion (DVO)
• Est la distance entre le point sous-nasal et
point mentonnier en PIM, l'espace libre est
donc mesuré par la différence entre DVR
et DVO
• DVO = DVR – EL(espace libre) ou plus
simplement
• DVO = DVR – 2mm
L'espace libre (Free Wayspace)
• Il est caractérisé par le fait que les dents en position de repos
ne sont pas en contact,
• La position de repos conditionne l'espace libre, on estime
qu'une distance de 1.8 à 2.7mm mesurée au niveau des
cuspides mésiales de la dent de 6 ans,
• Cette espace est nécessaire à l'équilibre neuromusculaire du
patient,
• Il varie en fonction inverse de la dimension vertical d'occlusale.
Les mouvements mandibulaires
Ouverture
• La bouche étant fermé en occlusion habituelle
• Lorsque les condyles mandibulaires effectuent un
mouvement de glissement antérieur en bas et en
avant combiné à une légère rotation axiale cela se
termine en position bouche ouverte
Fermeture
• Le condyle mandibulaire suit un trajet inverse de
celui décrit précédemment
Fermeture Ouverture faible
C
ROTATION PURE
Ouverture maximale
ROTATION + TRANSLATION
C
La propulsion
• Le condyle se déplace en bas et en avant .
• Il effectue une légère rotation et un glissement antérieur
qui l’amène dans une position légèrement antérieure à
celle correspondant à la position d’ouverture maximale
La rétropulsion
• Le condyle effectue le trajet à l’envers de celui de la
propulsion .
C
OIM
TRANSLATION Guide antérieur
Christensen
Propulsion
Latéralité
• Lorsque le patient effectue un mouvement de latéralité
le coté vers lequel se déplace la mandibule (condyle)est
appelé : coté travaillant l’autre appelé coté non
travaillant ou balançant
• Le condyle travaillant exécute un mouvement de
rotation pure autour d’un axe vertical
• Le déplacement latéral du condyle travaillant est appelé
mouvement de BENNET
Diduction droite
CP CO
CNT
CT
MIB
Mouvement Initial de Bennet
MTB
Mouvement Terminal de Bennet
MTI
Mouvement Transversal Initial
MTP
Mouvement Transversal Progressif
Lee
Bennett
• Le condyle non travaillant se
déplace vers le bas l’avant et
l’intérieur
• Le trajet ici avec le plan sagittal
médian forme l’angle de
BENNET
• Dans le schéma
– 1: coté travaillant
– 2: coté non travaillant
1
2
Les courbes de compensation
La courbe de Spee
• C'est une courbe qui passe par la pointe de la C sup, par
les pointes cuspidiennes vestibulaires des PM et M
supérieures.
• La première molaire supérieure et la deuxième molaire
supérieure dessinent une légère courbe dans le sens
mésio-distal de tel sorte qu'elle forme un angle de 6° par
rapport au plan d'occlusion prothétique qui lui, est
horizontal. C'est une courbe antéropostérieure.
La courbe de Wilson
• Sur le plan frontal, les dents sont
disposées suivant une courbe à
concavité supérieure appelée “courbe
de Wilson” :
• Une ligne imaginaire tracée dans plan
frontal passant par le sommet des
cuspides des molaires de chaque coté
de l'arcade décrit la courbe de Wilson
à concavité supérieure.
L’enregistrement de l’occlusion
Chez un patient édenté et dont la dimension vertical
n'est par perturbée
• Lorsque la dimension vertical n'est pas modifié grâce à
la présence suffisante des dents, le patient est assit
confortablement, ta tête droite, il présente un état de
passivité relative impliquant un rythme respiratoire long
et une tranquillité émotionnelle.
• On demandera alors au patient de fermer sa
mandibule jusqu'au contact avec les dents
antagonistes, la position qui nous intéresse est la
PIM, lorsque la PIM est obtenue, nous prenons des
points de repère sur les dents restantes.
• On ramolli les bourrelets d'occlusion avant
d'introduire les cires d'occlusion en
bouche.
• Une fois en bouche la praticien guide la mandibule toute
en faisant coïncider les points de repères qui
correspondent à l'occlusion en PIM.
• Les cires sont alors retirés de la bouche et sont placées
sur les modèles afin de les mettre en articulation.
Chez un patient édenté et dont la dimension vertical est
perturbée
• Le patient est assit confortablement comme précé-
demment, le point sous-nasal est marqué au maxillaire
supérieur et le point menton à la mandibule.
• I faut repérer la position physiologique de repos mandibulaire
• Lorsque la mandibule est en cette posture, cette distance
représente la dimension vertical de repos (DVR)
• Puis on introduit les bourrelets d'occlusion en bouche :
réglage du bourrelet d'occlusion supérieur.
Le bourrelet antérieur supérieur lorsqu'il existe doit
dépasser 2mm la lèvre supérieure et d'autre part il faut
que la face occlusale du bourrelet antérieure soit
parallèle au plan bipupilaire.
• Les bourrelets latéraux lorsqu'il existent doivent être
parallèle au plan ce Camper
• Il faut placer la cire d'occlusion inférieure, il doit alors exister
un rapport intime entre les bourrelets supérieures et
inférieures.
• On demande alors au patient de sérer les cires d'occlusion
et on mesure à nouveau la distance séparant les point
sous-nasal et mentonnier.
On obtient la dimension verticale d'occlusion lorsqu'on
aboutie à la relation suivante:
“EL : espace libre : 2mm en moyenne“
L'appréciation esthétique du visage est importante pour la
rétablissement de la DVO.
• Une fois la DVO est rétablie, sachant
que le repère dentaire n'existe plus, on
enregistre l'occlusion en prenons
comme repère les condyles de la
mandibule (référence mandibulo-
crânninne) . l'occlusion sera
enregistrée en relation centrée.
• Pour cela, le praticien doit guider la
mandibule vers l'arrière sans forcé, il faut
prendre des points de repère sur les cires
d'occlusion,
• Il faut répéter l'opération plusieurs fois et si
c'est toujours l'occlusion que l'on retrouve
avec les mêmes repères ; à l'aide
d'agrafes,
• On fixe les bourrelets entre eux puis on
relie les cires d'occlusion supérieurs et
inférieurs solidaires qui seront plaqués sur
les modèles afin de la mettre en
articulation.
La mise en articulateur
Définition
• La mise en articulateur c'est la fixation des
moulages des arcades édentés supérieures et
inférieures sur un articulateur correctement choisi
dans une position identique à celle occupée dans
la cavité buccale du patient
Les articulateurs
Définition
• Un articulateur est un instrument de diagnostic et de
traitement destiné à transférer et à analyser au
laboratoire les relations statiques et dynamiques entre
la mandibule et le maxillaire
Classification
Classe I :les occluseurs
• Ils permettent des mouvements d’ouverture et de
fermeture
• Indiqué pour les prothèses partielles inétendues
Classe II :
Articulateurs autorisant des mouvements horizontaux
et verticaux,
Classe III Les articulateurs semi – adaptables
• Ils permettent la reproduction moyenne des trajectoires
condyliennes et l’orientation correcte des modèles par
rapport à l’axe charnière
Définition de l’axe charnière
• L’axe charnière est une ligne imaginaire
unissant le centre de rotation de chaque
condyle ; sa localisation correcte est
indispensable à une mise en articulateur
correcte, cela correspond à la position
des condyles dans leurs positions la plus
médiane, la plus haute et la plus reculée
dans la cavité glénoïde.
Classe IV les articulateurs
adaptables
• Ils autorisent les transferts des
trajectoires condyliennes et
l’orientation correcte des modèles
par rapport à l’axe charnière.
Manipulation
Manipulation sur occluseur
• Les 2 modèles supérieur et inférieur sont taillés, des
rainures réalisée sur leur base respectives pour assurer la
rétention du plâtre ajouté.
• Les modèles menit de leur maquette d'occlusion
respectives et réunit par une fil de liasse vont être fixé
entre les 2 branches de l'articulateur.
• Les 2 modèles en plâtre doivent être plus haut que
l'espace qui sépare ces 2 branches de l'occluseur pour
rendre possible l'apport de plâtre.
• Les arêtes de l'occluseur seront vaselinées (du vernis).
• Un petit tas de plâtre est déposé sur une feuille de papier
dans lequel sera noyer la branche inférieure de l'occlusion
“la branche supérieure étant ouverte et rejetée en arrière“ .
• Les 2 modèles seront déposés sur le petit tas de plâtre en
prenant le soin de mettre la face inférieure du modèle
inférieure en contact avec le plâtre ; celui-ci doit recouvrir
le socle du modèle inférieur sur tout son pourtour qui doit
être lissé.
• Sur la base du modèle supérieure, un petit tas de plâtre sera
déposée ;
• la branche supérieure de l'occluseur sera rabattue au dessus
du modèle en plâtre supérieure et sera enrobée en plâtre ;
celui-ci doit recouvrir la base du modèle supérieure et tout le
pourtour du socle .
• Après la prise de plâtre, le fil de liasse est sectionner et les
cires d'occlusion retirés, celle-ci seront conservées jusqu'a la
livraison de la prothèse
Manipulation sur l'articulateur semi-adaptable
• Le montage du modèle supérieure sur la branche supérieure
de l'articulateur
• Cette étape nécessite l'utilisation d'un arc facial.
• Elle nécessite aussi la localisation de l'axe charnière ainsi le
montage du modèle supérieure sur l'articulateur se fera en
relation direct avec des points et des plans de référence du
massif facial après avoir préréglé l'articulateur.
• Montage du modèle inférieur sur la branche inférieure de
l'articulateur
• Après l'enregistrement de l'occlusion en relation centrée, le
modèle inférieur sera monté sur la branche inférieure de
l'articulateur.
Merci 

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La prothèse partielle en résine

  • 1. La prothèse partielle en résine Bougandoura Mehdi
  • 3. Définition • Le mot prothèse signifie l'addition artificielle qui a pour but de remplacer un organe enlevé en partie ou en totalité. • En Médecine dentaire , la prothèse à pour but de remplacer cette destruction portant sur les dents entières ou sur la totalité de la denture.
  • 5. La prothèse conjointe • C’est une prothèse qui prend appui sur les dents taillées en bouche ou sur un implant . • On distingue : Les bridges : • Les bridges ou ponts sont utilisés pour le remplacement d'une ou plusieurs dents par fixation au niveau des dents piliées et reliées entre elles par une travée rigide
  • 6. Les couronnes unitaires En recouvrement total : • Il s'agit d'une couronne, celle si peut être entièrement métallique ou bien posséder une face vestibulaire en céramique ou en résine En recouvrement partiel • Ce sont les inlays et les onlays La prothèse conjointe
  • 7. Les éléments corono-radiculaires : • Il s’agit d’une couronne de substitution de la couronne avec un tenon radiculaire La prothèse conjointe
  • 8. La prothèse amovible La prothèse totale • On devra remplacer la totalité de la denture par une prothèse totale en résine acrylique .
  • 9. La prothèse partielle Prothèse partielle à résine acrylique • Actuellement, elle est considérée comme étant une prothèse provisoire d'attente • Prothèse partielle métallique Ce sont des prothèses à base métallique . La prothèse amovible
  • 10. NB : • Il existe d’autres types de prothèse, on cite : • Les prothèses amovobo-inamovible • Les prothèses orthodontiques • Les prothèses chirurgicales restauratrices
  • 11. Les buts de la prothèse But fonctionnel A/ La mastication • C'est l'acte par lequel les aliments sont plus ou moins écrasés par les dents, ils sont aussi imbibés de salive puis écrasée avant d'être avaler – Les incisives : Coupent les aliments – Les canines : Déchirent les aliments – Les molaires : broient (elles agissent comme des meules) • Le rétablissement de la mastication est un des plus important but de la prothèse .
  • 12. B/ La phonation • Le langage articulaire résulte de la résonance de l'air, mis en vibration dans le larynx au niveau des cavités pharyngienne, nasale et sinusal, toute modification de ces cavités entraînera une altération du langage • La prothèse tend à modifier la cavité buccale d'un édenté en soulevant les lèvres et les joues à fin de rétablir la phonation Les buts de la prothèse
  • 13. Les buts de la prothèse But biologique prophylactique (préventif) • La mastication délace les aliments pour les préparer à la digestion, elle favorise l'insalivation de ces aliments et permet une pré digestion de certain aliment soulageant ainsi en partie la mastication • La mastication par le brassage alimentaire qu'elle provoque, entrain l'état de propreté buccal
  • 14. Les buts de la prothèse But esthétique • La perte des dents est inesthétique en elle-même, elle entraîne l'affaissement des parties môles facial avec accroissement des plis à partir des sillons nasaux géniaux • L'harmonie faciale par la forme, la dimension et la teinte des dents
  • 16. Les impératives auxquels doit répondre une classification Simplicité • Doit être simple Normalisation • Doit être accepter par le maximum de praticien de manière de débaucher à un diagnostic commun et international. Visualisation • Doit permettre une visualisation immédiate du cas considérée
  • 17. Standardisation • Elle doit assurer la standardisation des tracées des bases prothétiques et des moyens de rétention, • Cette impérative ne peut être réaliser qu'aux conditions que les éléments anatomiques soit d'égale valeur intrinsèque et extrinsèque. L'édentement postérieur • L'édentement postérieur constituera toujours l'élément déterminant dans le choix d'une classe Les impératives auxquels doit répondre une classification
  • 18. Les impératives auxquels doit répondre une classification Dent de sagesse • L'absence d'une troisième molaire sans antagoniste (dont les actions sont en opposition) ne doit être remplacer et ne doit pas intervenir dans l'établissement d'une classification . Traitement exodontique (extraction de la dent ) • La classification d'un cas à traité ne doit s'effectuer qu'après le traitement exodontique ou prothétique fixe quand ce traitement s'impose
  • 19. La classification analytique et clinique • C'est une classification qui à été proposée par Edward Kennedy en 1923 modifiée par Applegate en 1960 Classe I (bilatérale distale) • Il s'agit d'une édentation partielle bilatérale et postérieur
  • 20. La classification analytique et clinique • Ce type d’édentement peut être traité par : – Des thérapeutiques implantaires . – Des implants postérieurs et une prothèse conjointe – Une PPMA (prothèse partielle métallique adjointe ) – Une PPA en résine • La présence de la dent de sagesse au niveau postérieur en mauvais état dentaire ou parodontal considère l’edentement comme un édentement libre (Même chose pour une 7 ou une 6 )
  • 21. La classification analytique et clinique Classe I, modification1:Edentation distale bilatérales combinée à une édentation antérieure intercalés
  • 22. Classe II • Édentation partielle unilatérale distale . La classification analytique et clinique
  • 23. • La classe II exige un traitement rationnel qui est basé sur la relation inter-maxillaire (les rapports qui existe entre les maxillaires) et une répartition harmonieuse de la charge occlusale • C'est la classe la plus difficile à traiter La classification analytique et clinique
  • 24. NB: • Cette classe peut être traité par : – Des thérapeutiques implantaires . – Des implants postérieurs et une prothèse conjointe – Une PPMA – Une prothèse partielle en résine • La présence de la dent de sagesse du coté de l’édentement avec un état délabré ou sans antagoniste considère l’édentement comme une classe II
  • 25. Classe III • C'est une édentation bilatérale partielle encastrée avec la présence des deux canines .
  • 26. NB • Cette classe peut être traitée par – Des implants . – Une prothèse conjointe . – Une PPMA . – Une prothèse partielle en résine . • La présence de la 1ère PM considère l’édentement comme une classe III , elle peut jouer le rôle de la canine
  • 27. Classe IV • C'est une édentation partielle située sur la région antérieure de l'arcade avec franchissement de la ligne médiane et dans ce cas toutes les dents postérieures sont présentes. • Cette classe n'admet aucune subdivision
  • 28. • Cette classe peut être traité par : – Des implants – Une prothèse conjointe – Une PPMA – Une prothèse partielle en résine . • Toutes les dents postérieures doivent etre présentes pour considérer l’édentement une CL IV
  • 29. Classe V • Regroupe toutes les édentations partielles intercalées sur les 2 coté de l'arcade, donc, il s'agit d'un édentement intercalé bilatérale dans lequel une canine au moins à été perdue
  • 30. NB : • Cette classe est difficile à traiter à cause de présence d’une incisive ou plus bordants l’édentement (Les incisives ne peuvent pas supporter les crochets ) • La présence des PM considère l’édentement une classe III parce qu'elles peuvent jouer le rôle de la canine . • Le traitement fait souvent appel aux prothèses composites ???
  • 31. Classe VI • Elle comprend les cas d'édentements intercalés unilatérales.
  • 32. NB : • Cette classe peut être traité par des implants, une prothèse conjointe,………etc. • La classe V et VI ne figurent pas dans la classification initiale de Kennedy , ils ont été rajoutées par Applegate en 1960 • Il existe des cas d’édentement qui ne correspondent à aucune classe ils ont dites atypiques
  • 34. Définition • Ce sont tout les éléments anatomiques et physiologique en relation avec la prothèse. • On appelle “indice biologique positif” l'ensemble des éléments anatomique ou physiologique favorables devant être exploiter dans la conception d'une prothèse.
  • 35. • On appelle “indice biologique négatif” : l'ensemble des éléments anatomiques ou physiologiques défavorables et qu'il est préférable d'éviter . • Les indices biologiques : – Doivent être analysés systématiquement lors de l’examen clinique. – Doivent être reportés par des tracés sur les modèles d’étude.
  • 36. A retenir : • La rétention : c’est l’ensemble des forces qui s’opposent à la désinsertion de la prothèse • La stabilisation : c’est l’ensemble des forces qui s’opposent aux basculement de la prothèse dans tous les sens • La sustentation : c’est l’ensemble des forces qui s’opposent à l’enfoncement de la prothèse dans la surface d’appui
  • 37. Au maxillaire supérieur 1) Les dents résiduelles 2) Les crêtes 3) Les tubérosités 5) La ligne de réflexion muqueuse 6) Le voile du palais 7) Le frein médian 9) La papille rétro incisive 10) La papille bunoide 11) Le raphé médian 12) Les zones de SHROEDER
  • 38. Au maxillaire supérieur 1/ Les dents résiduelles : • Le relief des couronnes dentaires contribues à la stabilisation et à la rétention des prothèses. • Si la dent a une forme bombée ( en dépouille) en bonne état (dentaire et parodontal ) avec des points de contacts respectée c’est un indice positif surtout pour la rétention des crochets
  • 39. • Par contre s’il a une forme conique, cariée avec un état parodontal défavorable elle est considérée comme un indice négatif NB: • le point de contact dento-dentaire (entre 2 dents adjacentes) participe à la rétention de la prothèse par simple friction
  • 40. 2/ Les crêtes • C’est une surface d’appui primaire , elle est constituée d’os résiduel et de la fibromuqueuse • Elle participe à la sustentation et la stabilisation de la prothèse
  • 41. • Atwood a donné 04 classes de crêtes : – Crête peu résorbée favorable haute et large avec des versants parallèles (+++) . – Crête moyennement résorbée moins haute moins large, avec un versant plus oblique (+) . – Crête très résorbée effacé (-) . – Crête négative en forme de selle à localisation mandibulaire (---) .
  • 42. NB : • La résorption est due essentiellement à : – Une prothèse instable ( qui comprime les crêtes ) – Un édentement non restauré .
  • 43. La voute palatine ( le palais dur ) • Assure la sustentation • En fonction de la profondeur et sa forme et le degré de résorption des crêtes et des tubérosités on a :  Le palais en forme de U Avec une base large horizontal assurant une sustentation maximale  Le palais plus court Avec une base horizontale plus étroite, mais avec un relief des crêtes moins important.
  • 45.  Palais plat ou crête absente  Une voûte ogivale (presque oblique) Elle ne comprend que des surfaces obliques et n'offrant qu'une rétention et une sustentation réduite. Palais en forme ogivale
  • 46. 4/ Les tubérosités • Assure la rétention, stabilisation , et la sustentation . • Doivent être dépouillés, elles doivent avoir leurs faces vestibulaires parallèles entre-elles pour favoriser la rétention maximale .
  • 47. Le voile du palais • Il joue un grand rôle dans la rétention des prothèses totales. • Selon Landa on décrit 3 types de palais mou : – Prolonge horizontalement le palais dur très favorable à la rétention – Tombe brusquement à partir du bord postérieur C'est un palais qui est moins favorable à la rétention – Le palais mou intermédiaire C'est un palais qui a une inclinaison intermédiaire
  • 48.
  • 49. Le sillon ptérygo-maxillaire • Il constitue la limite à atteindre pour une rétention maximale. • Les poches para-tubérositaires • Elles sont en regard des tubérosités, ce sont des espaces vides décrit par Einsenring. les appelle aussi l'espace arupulaire” ou“poche d'Einsenring”
  • 50. Les fossettes palatines • Elles constituent un repère pour la limite postérieure des prothèses ; elles doivent être toujours recouvertes par le porte empreinte. La papille rétro incisive • Elle est constituée par le paquet vasculo-nerveux issu du trou palatin antérieur, elle doit être décharger .
  • 51. Les zones de schröeder • Ces zones s'étendent de la face mésiale des premières molaires jusqu'au voile du palais . Suture intermaxillaire et torus palatin • C'est une excroissance osseuse, quand il existe et afin d'éviter toute compression à ce niveau, il faut prévoir une zone de décharge.
  • 52. Les papilles bunoides : • De forme plus au moins sinueuse ,elles sont situées de part et d’autre de la ligne médiane au niveau antérieur du palais dur . Les freins Il jouent un rôle négatif dans la stabilité de la prothèse, il convient donc de les dégager .
  • 53. Le ligament ptérygo maxillaire • Lors de l’ouverture buccale, le ligament est sollicité et peut interférer avec la zone postérieure de la prothèse. La ligne de réflexion muqueuse • C’est la limite à ne pas dépasser
  • 54. A la mandibule Les crêtes • Comme le maxillaire supérieur Elles se présentent sous 4 aspects : Classe 1 L'aspect idéal pour la rétention et la sustentation avec des processes alvéolaires haut, convexes, dans le plan frontal et horizontal. Classe 2 D'aspect d'autant moins favorables que la crête sera plus effacée, plus résorbée avec une réduction progressive des portions horizontales et un accroissement des plans inclinés.
  • 55. Classe 3 • Aspect négatif pour la rétention et la sustentation • La crête est de forme concave caractérisée par des lignes obliques internes et externes, situées à un niveau plus élevé. Classe 4 • Crête en forme de selle due à la chute prématurée des prémolaires et des molaires.
  • 56. Les trigones rétro-molaires • Triangle rétro-molaire ou éminence piriforme • Situé à l’aplomb des dents de sagesse. • Indice positif important offre un bon support à la prothèse et contribue à résister aux déplacements postérieurs .
  • 57. Les poches de FISH • S’étend de la crête édentée à la ligne oblique externe (zones molaires). • Zone d’appui particulièrement importante pour la prothèse dans les cas d’édentements terminaux. • Participe à la sustentation de la prothèse.
  • 58. La région sublinguale • C'est un élément favorable qui joue un rôle important pour la rétention des prothèses inférieures. La région para-linguale • La ligne de réflexion muqueuse à ce niveau est souvent modifié par l'apparition de glandes sous-maxillaires. • Si elles sont modérément comprimées, elles peuvent améliorer la rétention de la prothèse.
  • 59. La niche rétro molaire • Cet espace doit être utiliser au maximum, pour améliorer la rétention de la prothèse La ligne oblique externe • Constitue la limite externe et latérale de la prothèse.
  • 60. Les lignes obliques internes • Ce sont des indices positifs lorsqu'elles ne s'opposent pas à l'insertion de la prothèse. • Lorsqu'elle présentent un relief douloureux, elles deviennent des indices négatifs • lorsqu'elles s'oppose à l'insertion de la prothèse; elles doivent être déchargé
  • 61. Les tori mandibulaires • Ils sont symétriques et se situent au niveau de la 1ère prémolaire, lorsqu'il existent, • ils soit douloureux à la pression et donc nécessite une décharge
  • 62. Le trou mentonnier • Il doit être décharger car il y a risque de douleur, d’ischémie(anomalie de circulation)et de résorption Les apophyses génies • Elles jouent un rôle négatif lorsqu'elles sont proéminantes et douloureuses
  • 63. Le frein de la lèvre inférieure • Il doit être déchargé Le frein lingual • À dégager
  • 64. La langue • Lorsqu'elle est large, elles est favorable à la rétention et à la sustentation. • Alors qu'une langue étroite et rétractée est défavorables à la rétention d'une prothèse et donc implique une rééducation de sa position
  • 65. Ligament ptérygo-mandibulaire • S’insère en arrière de la tubérosité au maxillaire et en arrière du trigone à la mandibule. • Lors de l’ouverture buccale, le ligament est sollicité et peut interférer avec la zone postérieure de la prothèse.
  • 66. La ligne de réflexion muqueuse • 2 lignes de réflexion muqueuse délimitent l’investissement prothétique à la mandibule: • Une ligne de réflexion muqueuse externe (comme au maxillaire) qui marque la limite avec les tissus mobiles des joues et des lèvres. • Une ligne de réflexion muqueuse interne qui marque la limite avec les tissus mobiles du plancher.
  • 67. La salive • Apprécier sa quantité, sa qualité et son débit afin de déduire le matériau d’empreinte et la technique qui sont les mieux adaptés.
  • 69. Définition : • C’est le moulage négatif de tous les éléments anatomiques et physiologiques , d’une arcade édentée maxillaire ou mandibulaire . • En prothèse partielle elle est faite à l’aide d’un porte empreinte de série (PES)et un matériau d’empreinte
  • 70.  Ne pas être rigide afin de pouvoir être adapté à la morphologie de la surface d’appui .  Etre homothétique de tous les reliefs .  Ne provoque aucun déplacement , ni distension des organes périphériques .  Assurer le libre jeu des insertions musculaires ou ligamentaires .  Etre stérilisable ou jetable . Critères de choix du PES
  • 71. Dans le plan frontal : • Il faut un parallélisme avec les reliefs osseux , • La hauteur des bords du PES est fonction de celle des rebords alvéolaires , • Il sera situé à 01 ou 02 mm de la ligne de réflexion muqueuse et il devra être légèrement plus grand que l’arcade ceci pour le maxillaire ainsi que la mandibule . • En fonction de la voûte palatine pour le maxillaire , ainsi à une voûte profonde correspond un PES avec cuvette bombée et inversement.
  • 72.
  • 73. Dans le plan horizontal : • selon la forme de l’arcade il sera carré , triangulaire ou elliptique et toujours en correspondance étroite avec la dimension de l’arcade , pour le maxillaire on devra en plus tenir compte de la profondeur de la voûte palatine , pour la mandibule le bord antérieur interne doit être en contact intime avec la frange sublinguale .
  • 74. Dans le plan sagittal médian : • Les tubérosités et les trigones postérieurement seront recouverts , mais en épargnant les ligaments ptérygo- maxillaires . • Au maxillaire il devra en plus dépasser les fossettes palatines de 04 mm environ , il faudra faire attention au système de préhension qui ne devra pas distendre la lèvre . • A la mandibule le versant interne devra être parallèle à la muqueuse sublinguale .
  • 75. Le choix de la taille • Disponibles dans de nombreuses tailles et formes. • PES maxillaires U (Upper) U1, U2, U3, U4, U5. • PES mandibulaires L (Lower) L1, L2, L3, L4, L5. • Les dimensions du PE sont choisies surtout en fonction de la largeur de l’arcade. • Les dents doivent être centrées dans le PE.
  • 76.
  • 77. NB : • En cas d’absence de porte empreinte de série convenable pour le patient (PES petit) des rajouts de cire peuvent être faite
  • 78. Technique : Matériel nécessaire : • Les PES (sup et inf) • Bol à alginate (rigide) et spatule à malaxer de préférence en plastique . • L’alginate • De la cire ( pour faire le rajouts nécessaires ) .
  • 79. Technique Au maxillaire • Patient confortablement installé (position assise) • On peut demander au patient de rincer la bouche pour éliminer les films salivaires qui peuvent empêcher le contact du matériau avec la surface d’appui • Essayage du PES et vérification des critères de choix dans le 3 plans de l’espace
  • 80. • Préparation de l’alginate de consistance épaisse selon les renseignement du fabricant
  • 81. • L’alginate est préparé dans un bol rigide à alginate avec des mouvements de rotation associée surtout à des mouvements d’écrasement pour assurer d’avoir une consistance homogène d’alginate . • Le PES est garni avec de l’alginate en un seul temps • Insertion en bouche d’une façon oblique puis centrage • Passage derrière le patient pour assurer le centrage du PES Au maxillaire
  • 83. Au maxillaire • Un appui digital harmonieux doit être toujours maintenu sur le porte empreinte • La prise de l’alginate dure de 3 à 6 mn selon les fabricants . • La désinsertion doit être net et sec en un seul temps après sa prise • L’empreinte est rincée est séchée modérément et coulée dans l’heure qui suit sa prise pour éviter sa déformation
  • 85. Au maxillaire Evaluation de l’empreinte • L’empreinte doit avoir le moulage négatif de tous les éléments anatomiques . • Absence de déchirures . • Absence de zones de compression ou de sur extension .
  • 86. NB • Le problème qui peut survenir à la prise d’empreinte supérieur est le réflexe nauséeux du au contact du matériau avec le voile du palais pour ceci : • Une évaluation de ce réflex doit être faite avant la prise d’empreinte • La position du patient doit etre assise avec la tète fléchie légèrement en avant et en bas • Demander au patient de bien respirer par le nez pendant la prise d’empreinte
  • 87. A la mandibule : • La technique est la même sauf : – Le porte empreinte doit permettre aussi le libre jeu de la langue – Le garnissage du porte empreinte est fait en deux temps – Le centrage est fait devant le patient .
  • 89. La coulée de l’empreinte Matériel nécessaire : • Bol à plâtre • Spatule et couteau à plâtre . • Vibrateur • Plâtre dentaire • Taille plâtre
  • 90. Technique • Une quantité d’eau suffisante est mise dans le bol • Progressivement saturer l’eau avec du plâtre • Commencer le malaxage sur vibrateur (ou en tapotant le bol) pour éliminer les bulles d’air • La consistance doit être crémeuse et homogène
  • 91. • Commencer la coulée de l’empreinte
  • 93. • Préparation du plâtre du socle : comme précédément mais avec une consistance épaisse
  • 95. Evaluation du modèle obtenu • Avoir tous le éléments enregistrés lors de la prise d’empreinte • Absence de bulles d’air et de fracture du modèle .
  • 96. • Passage du modèle au taille plâtre après sa prise complète . • Le modèle doit avoir une forme antérieure : – Triangulaire pour le modèle supérieur – Arrondie pour le modèle inférieur
  • 99. A - Définition • La maquette d’occlusion est un artifice prothétique composée d’une base recouvrant la surface d’appui prothétique et d’un bourrelet remplaçant les dents et l’os alvéolaire perdus. • Elle préfigure la future prothèse aussi bien dans sa situation et ses limites que dans le volume qu'elle occupe..
  • 100. Cette maquette d'occlusion est destinée à: • Enregistrer les rapports inter-maxillaires. • Transférer les modèles sur articulateur. • Monter les dents prothétiques
  • 101. B - Description La maquette d’occlusion peut être réalisée avec différents matériaux soit : • Plaque base en résine et bourrelet en cire • Plaque base en true base et bourrelet en cire • Plaque base en cire et bourrelet en cire.
  • 102. 1-La plaque base • Elle est réalisée en cire, renforcée par un fil métallique (fil de renfort). C’est une plaque à recouvrement total qui doit englober toutes les surfaces d’appui en tenant compte des indices biologiques c'est-à-dire elle va englober les éléments positifs et éviter ou protéger les éléments négatifs. B - Description
  • 103. B - Description 2- Le bourrelet d'occlusion • Le bourrelet remplace les dents et l’os alvéolaire perdus. Il est réalisé à l’aide d’un boudin de cire.
  • 104. C - Matériels et matériaux
  • 105. Matériels et matériaux • Matériel: Couteau à cire- Spatule à cire- Pince universelle- Toile cirée- Bec benzen-Carreau de faïence- pince coupante- Précelle- Bol- Les bas • Matériaux: Cire- Fil de renfort 6/10- Savon liquide- Eau ou vaseline pour l’isolement du modèle.
  • 106. D – Séquences de travail 1) Tracé des indices biologiques. 2) Tracé de la plaque. 3) Tracé et façonnage des fils de renfort. 4) Réalisation de la plaque base. 5) Réalisation des bourrelets d'occlusion. 6) Finition de la maquette d’occlusion.
  • 107. 1) Tracé des indices biologiques
  • 108. 2) Tracé de la plaque ou des limites de la maquette d’occlusion • Le tracé de plaque se fait en bleu. • Limite périphérique: La maquette d’occlusion doit rester à 1,5mm du fond de vestibule et à 2mm des insertions des freins . • Limite postérieur: Elle doit être située à 4mm en avant des fossettes palatines.
  • 109. Limite au niveau des dents:  Dents Ant: Au-delà de 1mm de la naissance du cingulum.  Dents Post: 2 mm du sommet cuspidien.  Face proximale des dents bordant l’édentement: La limite est représentée par le point de contact qui doit tomber à l’aplomb de façon à pouvoir insérer et désinsérer la maquette.
  • 110. Limite postéro latérale: • Dernière molaire: La plaque s’arrête au niveau de son angle disto palatin. • Crête édenté: La plaque doit englober la tubérosité sans oublier l’échancrure au niveau du ligament Ptérygo-max.
  • 111. Tracé de la plaque au maxillaire.
  • 113. 3) Tracé et façonnage des fils de renfort • Le fil circulaire est situé à 3mm de la gencive marginale antérieurement, à 6mm de la ligne faîtière des crêtes latéralement, à la naissance des tubérosités postérieurement. • Le fil transversal relie les deux extrémités du fil circulaire.
  • 114. • A la mandibule, on a un seul fil de renfort qui est situé à 4mm du collet des dents et se termine à la naissance du trigone ou à la face distale de la première molaire. • Les fils de renfort doivent épouser intimement le modèle.
  • 115. 4) réalisation de la plaque base - Isoler le modèle à l’aide de la vaseline ou en le trempant 5 min dans l’eau. - Centrer la plaque de cire sur le modèle. - La Chauffer par apport de la flamme à l’aide du bec benzène ou du chalumeau. Celle-ci s’affaisse progressivement sur le modèle.
  • 116. Appliquer cette plaque de cire sur le modèle à l’aide du doigt. - La découper en suivant le tracé bleu à l’aide d’un couteau à cire.
  • 117.
  • 118. Chauffer le fil de renfort . - Mise en place des fils de renfort à l’aide de la précelle.
  • 119. Application de la 2ème feuille en cire de la même façon que la première. - Découpage de cette 2ème feuille de cire en suivant le tracé bleu et en laissant une marge de sécurité pour la finition. - Finition de la plaque base en respectant le tracé bleu.
  • 120.
  • 121. - Finition de la plaque base en respectant le tracé bleu
  • 122. 5) Réalisation des bourrelets d'occlusion • Les bourrelets d’occlusion vont nous permettre d’enregistrer l’occlusion du patient. Ils sont réalisés à l’aide d’un boudin qu’on applique au niveau des segments édentés à cheval sur la crête. Ce bourrelet doit être de dépouille plus étroit en avant et plus large en arrière. Sa surface occlusale doit être parallèle et à ras du plan d’occlusion du modèle. Au niveau de l’édentement postérieur, le bourrelet doit s’arrêter à la naissance de la tubérosité avec une inclinaison de 45°.
  • 123. Les étapes de réalisation -Chauffer la cire et réaliser un boudin de cire - Découper la quantité nécessaire de boudin en cire après l’avoir mesurer à l’aide d’une réglette métallique.
  • 124. - Chauffer le couteau à cire. - Réaliser des rainures au niveau de l’emplacement du bourrelet.
  • 125. - Chauffer le bourrelet. - Application des bourrelets d’occlusion. - Finition des bourrelets.
  • 126. 6) Finition de la maquette d’occlusion • La finition de la maquette d’occlusion se fait soit par grattage puis passage d’un couteau à cire chaud puis passage d’un coût de flamme, soit en chauffant la cire et en la plaquant sur le modèle à l’aide d’un doigt vaseliné.
  • 127.
  • 128. • Après cette étape, on ajuste les bords de la maquette d’occlusion en passant une spatule à cire chauffée. • A la fin, on passe des bas secs puis imbibés de savon liquide.
  • 129.
  • 131. Définition • On appelle occlusion (dentaire) tout état statique mandibulaire par rapport de contact entre les surfaces occlusales des arcades dentaires quel que soit la position de la mandibule. • Il existe donc une infinité d'occlusion selon les relations de contact des dents entre elle, relation qui d'ailleurs conditionne les rapports des condyles dans leur cavité glénoïde respective
  • 132. • La plus stable occlusion est obtenue en position d'intercuspidation maximale. (Lorsqu'il existe un maximum de contact dentaire entre dent du maxillaire et les dents de la mandibule). • La plus instable occlusion se produit lorsqu'il n'y a qu'un seul point d'appuie occlusal, c'est le cas dans un mouvement de protrusion ou diduction, seul 2 dents antagonistes entre en contact Définition
  • 133. Position occlusal d'inter-cuspidation maximale (PIM) • Elle est obtenue lorsque les arcades dentaires présente le maximum de point et de surface de contact. • La PIM est dite physiologique lorsque dans cette position, les condyles mandibulaire occupe des relations articulaires symétriques. • Cette PIM peut être pathogène dans la mesure ou elle déclenche certain altérations des éléments qui constitue le system masticatoire
  • 134. PIM
  • 135. L'étude statique de la fonction occlusale La position du repos C'est la position qu'occupe la mandibule lorsque la tête est droite, tandis que les muscles intéressés (particulièrement les élévateurs et les abaisseurs )soit en état d'équilibre et de tonicité minimal alors que les condyles ne subissent aucune contraintes (il y a pas de contact dento dentaire )
  • 136.
  • 137. Position de relation mandibulaire centrée “Relation centrée” • C'est une relation mandibulo-crânienne constante indépendante des dents qui place les condyles mandibulaire dans leurs position la plus postérieur et la plus supérieure dans leur cavité glénoïde • C'est la position non forcée qui ne peut être obtenue que s'il ne se développe aucun reflex nociceptif (forcée) de défense et si la musculation est en état de tonus musculaire équilibré normal.
  • 138. Position d'inter cuspidation maximale en relation centrée • Il s'agit d'une position occlusale qui permet la coïncidence entre l'inter cuspidation maximale. cette disposition est selon POSSELT physiologique dans 10% des cas seulement. • Dans la majorité des cas la PIM en avant de la RC par 1à 2 mm
  • 139. Les plans de référence Le plan d’occlusion (PO) • C’est la plan idéal où les deux arcades se rencontrent • Il diffère d’un sujet denté ou édenté • Il passe par le bord libre des centrales mdb et les cuspides vestibulaires des PM et des M en passant par les pointes canines
  • 140. Le plan d’occlusion prothétique (POP) • On utilise quand on n’a pas de repère ex Cl V ou Cl I • C'est le plan horizontal qui passe par : – Le bord libre des IC centrales supérieures – La pointe des C sup – La pointe de la cuspide V de la 1ère PM sup – Les 2 pointes de la 2ème PM sup – La pointe de la cuspide mésio-palatine (MP) de la 1ère M sup
  • 141. Plan de Comper • C’est un plan qui passe par le milieu du tragus et le point sous nasal . • Il est parallèle au plan d’occlusion postérieurement (2 et 3 dans le schéma ) .
  • 142. Le plan bipupillaire • C’est un plan imaginaire qui passe par le milieu des pupilles • Il est parallèle au plan d’occlusion antérieurement
  • 143. Dimension verticale de repos (DVR) • C'est la distance entre le point sous- nasal et le point mentonnier lorsque le patient est en position de repos. • Cette distance correspond à ce que l'on appelle, l'étage inférieur de la face(étage buccal)
  • 144. Dimension verticale d'occlusion (DVO) • Est la distance entre le point sous-nasal et point mentonnier en PIM, l'espace libre est donc mesuré par la différence entre DVR et DVO • DVO = DVR – EL(espace libre) ou plus simplement • DVO = DVR – 2mm
  • 145. L'espace libre (Free Wayspace) • Il est caractérisé par le fait que les dents en position de repos ne sont pas en contact, • La position de repos conditionne l'espace libre, on estime qu'une distance de 1.8 à 2.7mm mesurée au niveau des cuspides mésiales de la dent de 6 ans, • Cette espace est nécessaire à l'équilibre neuromusculaire du patient, • Il varie en fonction inverse de la dimension vertical d'occlusale.
  • 146. Les mouvements mandibulaires Ouverture • La bouche étant fermé en occlusion habituelle • Lorsque les condyles mandibulaires effectuent un mouvement de glissement antérieur en bas et en avant combiné à une légère rotation axiale cela se termine en position bouche ouverte Fermeture • Le condyle mandibulaire suit un trajet inverse de celui décrit précédemment
  • 147. Fermeture Ouverture faible C ROTATION PURE Ouverture maximale ROTATION + TRANSLATION C
  • 148. La propulsion • Le condyle se déplace en bas et en avant . • Il effectue une légère rotation et un glissement antérieur qui l’amène dans une position légèrement antérieure à celle correspondant à la position d’ouverture maximale La rétropulsion • Le condyle effectue le trajet à l’envers de celui de la propulsion .
  • 150. Latéralité • Lorsque le patient effectue un mouvement de latéralité le coté vers lequel se déplace la mandibule (condyle)est appelé : coté travaillant l’autre appelé coté non travaillant ou balançant • Le condyle travaillant exécute un mouvement de rotation pure autour d’un axe vertical • Le déplacement latéral du condyle travaillant est appelé mouvement de BENNET
  • 151. Diduction droite CP CO CNT CT MIB Mouvement Initial de Bennet MTB Mouvement Terminal de Bennet MTI Mouvement Transversal Initial MTP Mouvement Transversal Progressif Lee Bennett
  • 152. • Le condyle non travaillant se déplace vers le bas l’avant et l’intérieur • Le trajet ici avec le plan sagittal médian forme l’angle de BENNET • Dans le schéma – 1: coté travaillant – 2: coté non travaillant 1 2
  • 153. Les courbes de compensation La courbe de Spee • C'est une courbe qui passe par la pointe de la C sup, par les pointes cuspidiennes vestibulaires des PM et M supérieures. • La première molaire supérieure et la deuxième molaire supérieure dessinent une légère courbe dans le sens mésio-distal de tel sorte qu'elle forme un angle de 6° par rapport au plan d'occlusion prothétique qui lui, est horizontal. C'est une courbe antéropostérieure.
  • 154.
  • 155. La courbe de Wilson • Sur le plan frontal, les dents sont disposées suivant une courbe à concavité supérieure appelée “courbe de Wilson” : • Une ligne imaginaire tracée dans plan frontal passant par le sommet des cuspides des molaires de chaque coté de l'arcade décrit la courbe de Wilson à concavité supérieure.
  • 156. L’enregistrement de l’occlusion Chez un patient édenté et dont la dimension vertical n'est par perturbée • Lorsque la dimension vertical n'est pas modifié grâce à la présence suffisante des dents, le patient est assit confortablement, ta tête droite, il présente un état de passivité relative impliquant un rythme respiratoire long et une tranquillité émotionnelle.
  • 157. • On demandera alors au patient de fermer sa mandibule jusqu'au contact avec les dents antagonistes, la position qui nous intéresse est la PIM, lorsque la PIM est obtenue, nous prenons des points de repère sur les dents restantes. • On ramolli les bourrelets d'occlusion avant d'introduire les cires d'occlusion en bouche.
  • 158. • Une fois en bouche la praticien guide la mandibule toute en faisant coïncider les points de repères qui correspondent à l'occlusion en PIM. • Les cires sont alors retirés de la bouche et sont placées sur les modèles afin de les mettre en articulation.
  • 159. Chez un patient édenté et dont la dimension vertical est perturbée • Le patient est assit confortablement comme précé- demment, le point sous-nasal est marqué au maxillaire supérieur et le point menton à la mandibule. • I faut repérer la position physiologique de repos mandibulaire • Lorsque la mandibule est en cette posture, cette distance représente la dimension vertical de repos (DVR)
  • 160. • Puis on introduit les bourrelets d'occlusion en bouche : réglage du bourrelet d'occlusion supérieur. Le bourrelet antérieur supérieur lorsqu'il existe doit dépasser 2mm la lèvre supérieure et d'autre part il faut que la face occlusale du bourrelet antérieure soit parallèle au plan bipupilaire.
  • 161. • Les bourrelets latéraux lorsqu'il existent doivent être parallèle au plan ce Camper
  • 162. • Il faut placer la cire d'occlusion inférieure, il doit alors exister un rapport intime entre les bourrelets supérieures et inférieures. • On demande alors au patient de sérer les cires d'occlusion et on mesure à nouveau la distance séparant les point sous-nasal et mentonnier. On obtient la dimension verticale d'occlusion lorsqu'on aboutie à la relation suivante: “EL : espace libre : 2mm en moyenne“ L'appréciation esthétique du visage est importante pour la rétablissement de la DVO.
  • 163. • Une fois la DVO est rétablie, sachant que le repère dentaire n'existe plus, on enregistre l'occlusion en prenons comme repère les condyles de la mandibule (référence mandibulo- crânninne) . l'occlusion sera enregistrée en relation centrée.
  • 164. • Pour cela, le praticien doit guider la mandibule vers l'arrière sans forcé, il faut prendre des points de repère sur les cires d'occlusion, • Il faut répéter l'opération plusieurs fois et si c'est toujours l'occlusion que l'on retrouve avec les mêmes repères ; à l'aide d'agrafes, • On fixe les bourrelets entre eux puis on relie les cires d'occlusion supérieurs et inférieurs solidaires qui seront plaqués sur les modèles afin de la mettre en articulation.
  • 165. La mise en articulateur
  • 166. Définition • La mise en articulateur c'est la fixation des moulages des arcades édentés supérieures et inférieures sur un articulateur correctement choisi dans une position identique à celle occupée dans la cavité buccale du patient
  • 167. Les articulateurs Définition • Un articulateur est un instrument de diagnostic et de traitement destiné à transférer et à analyser au laboratoire les relations statiques et dynamiques entre la mandibule et le maxillaire
  • 168. Classification Classe I :les occluseurs • Ils permettent des mouvements d’ouverture et de fermeture • Indiqué pour les prothèses partielles inétendues
  • 169. Classe II : Articulateurs autorisant des mouvements horizontaux et verticaux,
  • 170. Classe III Les articulateurs semi – adaptables • Ils permettent la reproduction moyenne des trajectoires condyliennes et l’orientation correcte des modèles par rapport à l’axe charnière
  • 171.
  • 172. Définition de l’axe charnière • L’axe charnière est une ligne imaginaire unissant le centre de rotation de chaque condyle ; sa localisation correcte est indispensable à une mise en articulateur correcte, cela correspond à la position des condyles dans leurs positions la plus médiane, la plus haute et la plus reculée dans la cavité glénoïde.
  • 173. Classe IV les articulateurs adaptables • Ils autorisent les transferts des trajectoires condyliennes et l’orientation correcte des modèles par rapport à l’axe charnière.
  • 174. Manipulation Manipulation sur occluseur • Les 2 modèles supérieur et inférieur sont taillés, des rainures réalisée sur leur base respectives pour assurer la rétention du plâtre ajouté. • Les modèles menit de leur maquette d'occlusion respectives et réunit par une fil de liasse vont être fixé entre les 2 branches de l'articulateur. • Les 2 modèles en plâtre doivent être plus haut que l'espace qui sépare ces 2 branches de l'occluseur pour rendre possible l'apport de plâtre.
  • 175. • Les arêtes de l'occluseur seront vaselinées (du vernis). • Un petit tas de plâtre est déposé sur une feuille de papier dans lequel sera noyer la branche inférieure de l'occlusion “la branche supérieure étant ouverte et rejetée en arrière“ . • Les 2 modèles seront déposés sur le petit tas de plâtre en prenant le soin de mettre la face inférieure du modèle inférieure en contact avec le plâtre ; celui-ci doit recouvrir le socle du modèle inférieur sur tout son pourtour qui doit être lissé.
  • 176. • Sur la base du modèle supérieure, un petit tas de plâtre sera déposée ; • la branche supérieure de l'occluseur sera rabattue au dessus du modèle en plâtre supérieure et sera enrobée en plâtre ; celui-ci doit recouvrir la base du modèle supérieure et tout le pourtour du socle . • Après la prise de plâtre, le fil de liasse est sectionner et les cires d'occlusion retirés, celle-ci seront conservées jusqu'a la livraison de la prothèse
  • 177. Manipulation sur l'articulateur semi-adaptable • Le montage du modèle supérieure sur la branche supérieure de l'articulateur • Cette étape nécessite l'utilisation d'un arc facial. • Elle nécessite aussi la localisation de l'axe charnière ainsi le montage du modèle supérieure sur l'articulateur se fera en relation direct avec des points et des plans de référence du massif facial après avoir préréglé l'articulateur.
  • 178. • Montage du modèle inférieur sur la branche inférieure de l'articulateur • Après l'enregistrement de l'occlusion en relation centrée, le modèle inférieur sera monté sur la branche inférieure de l'articulateur.
  • 179.