Les Français et le grand débat national / Sondage ELABE pour BFMTV
Sondage "Ségolène Royal" (19 juin 2015)
1.
2. CQFD
Méthodologie
Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
interrogés par Internet les 18 et 19 juin 2015
Echantillon
Echantillon de 1 008 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification
par région et catégorie d’agglomération.
3. CQFD
Précisions sur les marges d’erreur
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur.
Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part
et d’autre de la valeur observée.
La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
Si le pourcentage observé est de …
Taille de
l’Echantillon
5% ou
95%
10% ou
90%
20% ou
80%
30% ou
70%
40% ou
60%
50%
800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.
Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
4. CQFD
Analyse détaillée
Ségolène Royal prise les mains dans le pot de Nutella
1 - Les Français estiment que Ségolène Royal a eu tort de s’attaquer à certaines marques
En appelant à boycotter Nutella comme elle le fit au petit journal, la Ministre a recueilli une volée de bois vert.
Après les Italiens, dont l’indignation a obligé la Ministre à faire amende honorable, les Français eux-aussi donnent
tort à Ségolène Royal à propos de sa « polémique Nutella ».
Au-delà de cet épisode, nous leur avons demandé s’ils estimaient « qu’en tant que Ministre de l’Ecologie, Ségolène
Royal a plutôt raison ou plutôt tort de dénoncer l’impact environnemental de certaines marques ».
Le résultat est sans appel : 54% des Français estimant qu’elle a eu tort car « elle doit s’attaquer aux problèmes de
manière globale, sans cibler certaines marques » tandis qu’une minorité de 45% de Français lui donnent raison « de
cibler certaines marques si elle considère qu’elles ont un impact néfaste sur l’environnement ».
Evidemment, le clivage politique est maximal sur la question : les sympathisants de gauche, qui apprécient très
majoritairement Ségolène Royal – elle est l’une des ministres qu’ils préfèrent – sont une très large majorité de 68%
à lui donner raison, alors que les sympathisants de droite (qui ne l’apprécient pas du tout) sont tout aussi nombreux
(71%) à lui donner tort.
Les Français sans préférence partisane, rejoignent plutôt les sympathisants de droite pour considérer que la
ministre a dérapé… sur le Nutella.
5. CQFD
Analyse détaillée
2 – La popularité de la Ministre continue de s’éroder
En octobre dernier, nous avions réalisé un grand sondage dans le Parisien sur Ségolène Royal. Elle réussissait un
come-back spectaculaire dans l’opinion, progressant de 11 points par rapport à l’année précédente et étant l’une
des rares ministres de ce gouvernement disposant d’une cote clairement positive quant à son action (54% contre
45%).
Le 6 juin dernier, le même sondage effectué neuf mois plus tard, montrait combien sa situation dans l’opinion s’était
clairement dégradée, celle-ci perdant notamment 4 points en termes de « bonnes opinions ». 10 jours plus tard et
après la « polémique Nutella », elle poursuit encore sa chute, perdant encore 3 points par rapport à début juin.
Au total, elle a donc perdu 7 points par rapport à octobre 2014, passant de 45% à 38% de bonnes opinions.
Bien sûr, elle demeure largement populaire auprès des sympathisants de gauche, disposant encore de 65% de
bonnes opinions auprès d’eux (contre 80% de mauvaises opinions à droite)… mais même auprès d’eux elle perd
nettement du terrain depuis sa nomination : en octobre dernier, ils étaient 11 points de plus à avoir une bonne
opinion d’elle.
C’est là tout le paradoxe de Ségolène Royal : appréciée et souhaitée par les Français tant qu’elle était hors du
gouvernement, la Ministre semble décevoir depuis qu’elle y est entrée.
A l’instar d’un Nicolas Sarkozy à droite, sa visibilité et sa popularité sont anti-corrélées : l’ex-candidate et son ex-rival
semblent donc condamnés à perdre du terrain dans l’opinion à chaque fois qu’ils « font le buzz » médiatiquement.
Gaël Sliman, Président d’Odoxa
@gaelsliman
6. 6 CQFD
Très bonne opinion
2%
Plutôt bonne opinion
36%
Plutôt mauvaise opinion
39%
Très mauvaise opinion
22%
(NSP)
1%
ST Mauvaise opinion :
61%
ST Bonne opinion :
38%
Popularité de Ségolène Royal
Avez-vous une très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise opinion de Ségolène Royal ?
Rappel 4-5 juin* : 41%Rappel 4-5 juin* : 57%
* Enquête réalisée par Odoxa pour Le Parisien-Aujourd’hui en France les 4 et 5 juin 2015
7. 7 CQFD
Popularité de Ségolène Royal selon la proximité
partisane
Avez-vous une très bonne, plutôt bonne, plutôt mauvaise ou très mauvaise opinion de Ségolène Royal ?
2%
8%
1%
36%
57%
19%
39%
25%
45%
22%
8%
35%
1%
2%
Ensemble
Sympathisants de gauche
Sympathisants de droite
Très bonne opinion Plutôt bonne opinion Plutôt mauvaise opinion Très mauvaise opinion (NSP)
S/T Bonne
opinion
38%
20%
S/T Mauvaise
opinion
61%
80%
65% 33%
8. 8 CQFD
Principe de dénonciation des marques par
Ségolène Royal
En tant que Ministre de l’Ecologie, diriez-vous que Ségolène Royal a plutôt raison ou plutôt tort de dénoncer
l’impact environnemental de certaines marques ?
Elle a raison de cibler
certaines marques si
elle considère qu’elles
ont un impact néfaste
sur l’environnement
45%
Elle a tort, elle doit
s’attaquer aux
problèmes de
manière globale, sans
cibler certaines
marques
54%
(NSP)
1%
9. 9 CQFD
Principe de dénonciation des marques par
Ségolène Royal selon la proximité partisane
En tant que Ministre de l’Ecologie, diriez-vous que Ségolène Royal a plutôt raison ou plutôt tort de dénoncer
l’impact environnemental de certaines marques ?
45%
68%
27%
54%
32%
71%
1%
2%
Ensemble
Sympathisants de gauche
Sympathisants de droite
Elle a raison de cibler certaines marques si elle considère qu’elles ont un impact néfaste sur l’environnement
Elle a tort, elle doit s’attaquer aux problèmes de manière globale, sans cibler certaines marques
(NSP)