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Advaïta 
La non Dualité 
Ou comment prendre la parole lors d’un dialogue interreligieux ? 
Tu n’as de garantie que ma parole, que Tout ce qui suit maintenant est vrai 
Comme l’herbe croit au ciel depuis le sol, crois si tu le veux, qu’à présent le vrai est pré 
Mon fils, ma fille, rappelle-toi Quoi qu’il advienne, rappelle- toi que je t’aime, Et va… 
« Je prends quelques images en attendant le traducteur indien pour notre interview quand un vieux 
barbu me sourit du fond de sa tante et m’invite à rentrer. J’ai une impression de déjà vu, l’endroit ne 
m’est pas inconnu et j’ai l’impression d’être déjà passé par là. Ce fauteuil sur lequel il se tient, j’ai 
l’impression de m’y être assis déjà. J’étais tout à tour confus et inquiet pour moi-même, je me 
penche et lui dit : 
- « How are you ? » 
- « Fine » répond-il avec le même sourire. 
Rassuré je lui dis que je souhaite m’entretenir avec lui. Et j’entends son accord. Alors en ressortant, 
je dis au traducteur qu’on peut faire une interview, j’ai sa permission. Il n’ose pas agir, je dis « Just 
decide, and tell » il prend un thé, boit trois gorgées et me demande de repasser à 17h. A l’extérieur, 
tout porte à croire que rien ne va se passer, confusions et contradictions des gestes et des pensées, 
mais depuis l’intérieur régnaient le calme et la paix. Annonçant le dialogue immédiat qu’en moi-même 
je commençais. 
Je vais vous faire une confidence : J’ai un profond respect pour celui et celle qui dans le monde 
entier, cherchent à savoir, qui il est. Ici des mots et pensées que je vous partage, peu importe leur 
dureté ou légèreté, observez juste leur message. Mon intention était de filmer l’enseignement de Sri 
Tathata à travers ses élèves proches et moins proches. Les précieuses vidéos que vous pouvez voir et 
revoir à volonté uniquement dans cet article et accessible par le mot de passe « happytata » 
Mais au fond de moi, un orgueil naissant que j’accueille aujourd’hui avec humour et douceur, qu’une 
image d’un maître toucherait d’avantage les esprits et ferait le tour du monde. Je me suis trompé, 
une image n’apporte rien à l’homme, elle peut même l’empêcher d’avancer, et quelque soit le leader 
qu’il se choisit, l’homme doit se découvrir par lui-même. Traverser les flammes des enfers de ses 
conditionnements pour vivre le paradis qu’il est pleinement. Quelle chance précieuse et quel 
encouragement puissant, s’il est entouré d’une ou plusieurs personnes qui ont fait ce chemin. Et 
dont l’enseignement n’est plus un enseignement mais un pur et fidèle rappel de qui je suis. Une fois 
anéanti cet orgueil j’ai découvert une relation supérieure, un ami fidèle, un dialogue que ni vidéo, 
audio, articles et livres ne peuvent vous rapporter. J’ai alors pensé ceci « c’est l’écrit d’un chercheur
de sens pour des gens de coeur » (ou un écrit du coeur pour des chercheur(se)s de sens). Mais en fait, 
que j’écrive ou non cet article, cela ne fait aucune différence. 
Chaque trace que je laisse est un témoignage de qui je suis. Un rappel pour moi-même. Comment 
retrouver derrière moi le chemin que tracent mes pas sur le sable après que la mer y soit passée ? 
Comment retracer le vol d’un oiseau migrateur dans le ciel ? 
Et le secret est cette certitude : personne ne peut guider l’homme. Mais on peut le motiver à prendre 
le chemin avec joie quelque soient les difficultés qu’il traverse. Jusqu’au jour de l’enthousiasme. 
https://www.youtube.com/watch?v=ONQrFlTo4_8 
Je rate 3 rendez vous pour une interview, et gagne un rendez- vous avec moi-même 
Dimanche matin, je suis à chaque fois en position et prêt à filmer. Et à chaque fois, une raison 
d’annulation, 10h 14h45 17h ces 3 moments sont les sources d’enseignements profond s et je vous 
en rapporte l’un d’entre eux 
« Next year it will be good for Sri Tathata» disait Santosh le traducteur indien 
« Next year doesn’t exist » je lui réponds 
“Oh No” dit il en tournant la tête vers son maître! « Next year exist, everything exist » 
Et on dit ensemble en riant “Everything is Now” 
Comment pouvais-je me refuser un entretien avec moi-même ? 
En fait cette réflexion avait lieu à l’intérieur, et vous savez ce que j’ai découvert ? En y regardant avec 
attention on peut voir la cause de tout ce qui nous arrive dans chacune des conséquences de nos 
interactions avec le monde. Les enchaînements d’actions et réactions, les déplacements, les 
émotions, l’excitation, tout prend sens avec une grande précision. Pour cela il faut le vivre et non 
tenter d’expliquer, c’est alors qu’au lieu d’une partielle analyse des causes de ce qui nus arrive on 
peut bénéficier de l’évidente et entière vérité. Et lorsqu’alors on observe au dehors on peut y voir 
notre reflet dans le monde, ce miroir aux milles facettes. Mais l’origine de toute image reste soi-même. 
Qui est- ce que j’écoute alors, et qu’est- ce que j’entends ? Ma voisine enthousiaste, m’inspire la joie, 
l’éclairage sur une toile dorée qui m’explose la rétine pour que je cesse de voir avec les yeux ?, un 
enfant qui pleure à mes pieds ?, une épouse qui cherche son mari ?, un groupe d’amis qui rit ?, une 
femme qui pose le front au sol et qui prie ?, des chants en sanscrits dont je n’ai rien compris ?, la voix 
du Rishi, le souffle de la vie? 
Le soleil reste le même, qu’il fasse jour ou nuit 
Beaucoup parlent de niveaux de conscience. Je dis : il n’existe qu’un seul et unique niveau, sans haut 
ni bas, sans hiérarchie. Chaque élément jouant son rôle, et notre point de vue dépend de la 
connaissance qu’on décide d’accepter.
Il fut un temps, on pensait que le soleil tournait au tour de la terre, qu’il montait et descendait dans 
le ciel pour éclairer le monde. Si nous étions une fourmi en plein jour dans l’ombre du creux de 
l’écorce d’un arbre, il ferait nuit. Et à l’heure où l’on atteint la surface de l’écorce en plein soleil le 
vent dans les branches secoue les feuilles au- dessus de nous, et jour et nuit s’alternent au gré du 
vent. La clarté du soleil aurait-elle le même sens pour la fourmi, l’arbre, et la terre ? Et pourtant, il 
n’existe qu’un seul et unique sens possible. Hors mis la lumière du soleil elle-même, tout le reste 
témoigne d’un point de vue partiel et instable. 
Comment pouvions-nous un seul instant imaginer qu’une telle création puisse reposer sur des 
phénomènes aussi instables ? Qu’en est-il de cet homme potentiellement stable et juste (à 
l’équilibre) mais visiblement plein de désirs, de caprices et d’ignorance ? (je parle pour moi-même) 
Mais qu’il fasse jour ou nuit le soleil reste le même. Et il brille en continu, le soleil ne clignote pas, le 
soleil ne choisit pas à qui il veut donner ou non de sa lumière. C’est dans sa nature de donner, et son 
essence est brillance. 
Place aux témoignages 
ATTENTION ! Je vous demande cher Toi qui lis, de ne pas juger, ni critiquer ce qui suit, Ouvre ton 
coeur et ton esprit, soit observateur, contrôle tes émois, trouve tes leçons garde- les avec toi et 
repars avec autant que peuvent contenir tes bras. 
Après une exposition de peinture, j’ai employé de manière instinctive une méthode de travail pour 
l’entrainement à la pris de parole de manière accélérée pour interroger les personnes (artistes ou 
visiteurs) qui souhaitaient prendre la parole. Cette expérience a donné lieu à une fulgurance créative 
dans le week- end où en l’espace de 48h, j’ai écris un livre. Les 7 renaissances : Manifestions 
d’expression libre pour changer le monde en toute humilité. L’un des chapitres reprend chacun des 
témoignages et est source d’enseignements profonds. J’ai appelé ce chapitre : La parole des maîtres. 
Plus tard, par intuition j’ai écrit un texte : La fin des prophètes ou l’ère des maîtres. Je teste ma 
vision, ne soyez donc pas choqués du titre des vidéos. 
Maître Christine ou le mauvais sens du sacrifice 
De toutes les personnes que j’interroge, spirituelles ou non, on me parle beaucoup de sacrifice. Je 
vais donner une idée qui va encore faire jaser. Le sacrifice est une chose inutile, qu’il soit joué où 
réel, il n’est plus dès lors qu’on le considère comme tel. 
Ensuite le sacrifice est un moyen pour moi de ne pas faire face à mes engagements. De trouver des 
excuses pour me donner une image favorable et ainsi éviter de vraiment travailler sur soi. Mêmes les 
rituels et pratiques ascétiques pourtant utiles peuvent devenir des habitudes qui mentalement nous 
dédouanent de notre quête de sens. Ma voisine me disait un jour « je continue la méditation tous les 
matins, mais ca ne m’apporte plus la paix. En fait c’est un automatisme, un point à faire à tel moment 
dans ma TO DO LIST. Et je pense à tout ce que j’ai à faire après » (Maître Maylis qui m’enseigne la 
rigueur et l’ordre)
https://www.youtube.com/watch?v=hcVf8MfWYdk 
Je pensais supprimer cette vidéo parce qu’il me semblait que la parole n’était que mentale, 
ostentatoire, égotique, sans fondement et sans but. Mais après réflexion, j’ai remarqué qu’elle 
contenait des enseignements très intenses, et j’ai compris plus tard que cette personne me 
ressemble, et qu’elle représente des choses qui ne me plaisent pas en moi-même, c’est pourquoi je 
voulais la supprimer. Mais voilà, on ne supprime pas une souffrance, tout comme on ne tue pas un 
maître, on l’écoute autant de fois qu’il le faut jusqu’à entendre son message. C’est la vidéo que j’ai le 
plus visionné et travaillé à ce jour, 24 fois pour être exact. En voici le message : 
En fait il me fallait sortir du cadre de la vidéo pour considérer notre échange global dans son 
ensemble avec d’autres personnes. Toutes se sont découragée à l’idée de faire une vidéo, mais 
malgré sa peur Maître Christine a joué le jeu, elle a motivé les autres, et a été sincères dans ces 
propos. En dehors de la vidéo elle m’a confié qu’elle préférait les cérémonies de Sri Tathata en Inde. 
Et qu’elle se préparait à tout laisser pour aller en Inde. Moi-même je pensais jusqu’à peu devoir me 
sacrifier pour beaucoup de choses. Grâce à elle, j’ai tout de suite compris que je devais reconnaître 
ce que j’ai ici, avant d’aller chercher du folklore ailleurs. Souffrir le sacrifice est moins utile que de 
vivre pleinement chaque instant. A la suite de notre interview elle m’a raconté les problèmes qu’elle 
vivait et qu’elle souhaitait faire disparaître de sa vie. 
Et j’ai alors constaté en moi-même que les seuls sacrifices que nous aurions à faire réellement, 
seraient les sacrifices de ce qui nous est inutile. Inutile à notre but de réalisation de soi. 
Comme elle et moi, certaines personnes se privent de manger, de vivre des amitiés ou des relations 
amoureuses, de s’offrir des cadeaux, de s’enrichir, ou de se faire plaisir. Alors que toutes ces 
expériences peuvent être des maîtres éloquents pour qui sait les entendre. 
Maître Claude et Maître Fabienne : https://www.youtube.com/watch?v=9YwWlA86-Ik 
Ils m’ont apostrophé alors que j’allais chercher une boisson pour me désaltérer. Claude me demande 
si je le reconnais depuis l’évènement d’Amma. Il me remercie d’avoir fait passer sa fille en fauteuil 
sur scène. Je lui raconte l’histoire de mon parcours depuis et il me rassure dans ce mouvement dans 
lequel nous sommes maintenant tous engagés. Leurs témoignages sont aussi poignants que leur 
courage est grand. Ils m’enseignent la persévérance et la résilience. Et m’offrent un verre d’eau. 
Merci ! 
Maître Andreas : https://www.youtube.com/watch?v=uapItY0xr-4 
De manière instinctive c’est la première personne vers qui je suis allé quand j’ai posé le pied dans le 
pavillon du Pin Galant. Il m’a tout de suite accueilli avec joie. Je l’appelle pour ma part, le Maître 3D 
car il m’enseigne les leçons de Douceur, de Discipline et de Délégation. Je suis source de 
changements au milieu de la tempête des contradictions et confusions mentale. Pour ceux qui me 
rencontrent, il y a un avant et un après Farzad. Et je blesse quiconque m’offre la sécurité d’une 
discipline que j’ai toujours du mal à accepter et que ma créativité vient malmener. Mais cet 
enseignement je le veux, et pour cela je change jusqu’à trouver tabilité. Enfin pour commencer, 
Maître Andreas, je te demande pardon pour ne pas t’avoir écouté. Je suis désolé !
Maître Clément : https://www.youtube.com/watch?v=RpwAxFqjADE 
C’est l’une des personnalités les plus puissantes et naturellement spontanées que j’ai l’occasion 
d’interroger. C’est un Maître de force et de courage protecteur, qui protège sa famille, ses proches et 
les coeurs en quête avec qui il partage ses secrets d’enthousiasme, pour entendre et dépasser notre 
sensibilité et notre vulnérabilité et atteindre le BUT d’être soi. Dans la vidéo suivante Maître Clément 
a tenu à revenir sur cette expérience de prise de parole qui selon lui a apporté une évolution 
considérable dans son expression et en toute simplicité. Merci ! 
https://www.youtube.com/watch?v=N-KL1o2exJU 
Maître Fredy : https://www.youtube.com/watch?v=wdy449pSU4g 
Suite à sa prise parole Maître Fredy s’est sentie pleine d’énergie et d’envie de partager son savoir et 
ses expériences. Elle m’a remercié de lui avoir permis cette prise de parole authentique. Avec ses 
qualités de résonnance et d’action, Fredy est pour moi le maître qui enseigne le sens de la 
responsabilité personnelle de chaque être en ce monde. Merci ! 
Maître Manela et son amie : https://www.youtube.com/watch?v=4kki2V4i7Q8 
Maîtres de transmission, elles m’enseignent ici l’ouverture et l’enthousiasme. Nous avons beaucoup 
discuté après cette interview et nous nous sommes plusieurs fois revus. A la fin, j’étais assis à côté 
de Manela qui m’a aidé à retrouver mes chaussures oubliées devant la tante du vieux barbu. Elle dit 
« tu as perdu la tête, mais si tu l’as vraiment oubliée là bas, tu vas la récupérer toute propre et 
nettoyée ». Plus tard j’ai compris que les chausseurs sont le symbole du mental. 
Maître Satyakaman : https://www.youtube.com/watch?v=UBUopIE47U4 
Il m’a apporté l’enseignement le plus précieux que j’ai récolté lors de cet évènement. 13 ans de 
service, un chiffre qui me plaît bien. Un esprit de partage, l’intelligence, le bonheur et le don de soi. Il 
y a parmi les personnes que j’interroge ce que j’appelle les maîtres cachés, ce sont des êtres presque 
invisibles en société et pourtant présentes et omniprésentes. Maître Satyakaman est le seul individu 
avec qui j’ai tenté une interview inversée. Je savais aussi que l’article et les vidéos réalisées seraient 
traduites pour arriver aux oreilles de Santosh puis de Sri Tathata, d’où mon engagement et ma 
responsabilité, puisque sa rencontre est celle de 3 maîtres réunis. Il a réussi à me faire parler, en 
posant les bonnes questions et surtout les bons silences dans la bonne intention. Il a percé à jour 
mon orgueil qui se dévoile à la minute 13 par un rire d’autosatisfaction, juste avant d’entendre le pur 
enseignement de Maître Satyakaman rappelant instinctivement Sri Tathata qui lui-même nous 
rappelle à l’origine : Advaïta 
C’est ainsi que me vient cette parole : 
AUX PORTES DU PARADIS PERSONNE N’EST REFUSE 
NOMBREUX SONT LA ET ILS REFUSENT D’Y ENTRER
Comment prendre la parole lors d’un dialogue interreligieux ? 
Bonjour je m’appelle Farzad Felezzi, je vous aide et vous entraine à l’expression libre, authentique, 
sincère et vraie. 
Ceci est une fiche pratique pour prendre la parole lors d’un dialogue en présence de plusieurs 
obédiences et traditions religieuses. Les mots sont choisis il ne s’agit ni de réunion de débat 
sociétaux, ni de réunion « d’évangélisation » pour tenter de convaincre l’autre à rejoindre votre idée. 
Ensuite je ne parle pas ici « des » religions car c’est parce qu’on les considère comme plusieurs et 
associées à des traditions qu’on les voit divisées entre elles. Je parle ici de la relation créée et 
entretenue par des groupes de chercheurs qui s’expriment chacun selon le langage qu’ils ont appris 
(biblique, coranique, hindou, bouddhiste, juif…) à travers le kaléidoscope du mental culturel. 
Le dialogue, cette conversation, cet échange qui permet de dépasser les conventions et certitudes 
établis dans les routines. Le dialogue nécessite un lâcher prise pour écouter et entendre l’autre sans 
en souffrir et sans le heurter tout en gardant à l’esprit nos valeurs, notre bons sens et notre 
discernement. 
Et nous découvrons alors qu’il existe autre chose. Au delà du fait de vouloir suivre ou de faire suivre 
un chemin on découvre les aspérités, et les détails de notre propre cheminement vers l’objet de 
notre recherche. Et nous arrivons à la connaissance lorsqu’aucune partie de l’objet étudié ne nous 
reste inconnue. Et cette recherche nous est définitivement acquise et réelle dès lors qu’il n’y a plus 
aucune différence entre le chercheur et l’objet qu’il étudie, entre l’étudiant et l’étudié, entre 
l’observateur et l’observé. 
Il y a un temps dans la chine antique, certains peintres passaient des semaines, des mois, parfois des 
années à observer un arbre, et ce n’est que lorsqu’ils ne faisaient plus qu’un avec cet arbre qu’ils 
commençaient à le dessiner. Était-ce alors un arbre ou un auto- portrait ? tout ce qu’on peut dire est 
que le résultat approchait la perfection. C’est l’histoire de Wang Fu le peintre fou : 
https://www.youtube.com/watch?v=7tBDnwe5teg 
Quelle est donc cette recherche ? 
On prend le dessert maintenant avec Kalyani – « tu veux du thé iranien classique ou un thé en 
sachet ? » lui dis-je. Elle me demande ce que c’est que le thé classique, je lui explique, elle dit 
« classique ». Je continue « tu veux du thé noir, rouge ou un mélange des deux ?», elle réfléchit 
quelques secondes et répond « un mélange des deux ». Puis j’apporte plein de sucreries, de nougats, 
chocolats et biscuits. Alors je veux lui faire découvrir « un dessert que t’as jamais mangé de ta vie » 
et j’ouvre une boîte où il y a …. Rien, la boîte est vide. On rit. La boîte de chocolat à l’air de lui plaire 
elle demande à se resservir et mange avec gourmandise. « Ne me demande pas ce qui t’appartient 
déjà, sers toi il n’en manquera pas». Elle me demande alors « qu’est- ce que tu penses de tout ça 
toi ? C’est quoi ton idée ? » Et je lui partage le secret de mon oeuvre perpétuelle dont cet article fait 
définitivement partie. Les 3 liens : (si vous n’avez pas le temps regardez surtout la 3ième) 
- OEuvre perpétuelle : https://www.youtube.com/watch?v=XUzmOvOKxc0
- Le fractalisme : https://www.youtube.com/watch?v=j-6441YWA-E 
- Les 7 renaissances : https://www.youtube.com/watch?v=XzMYbi7TZJI 
Et je réponds à Kalyani : « Je pense que l’être humain contient en lui toutes les ressources et tout son 
potentiel développé, que rien n’est à chercher à l’extérieur, ailleurs qu’en lui- même. Il est une graine 
qui réalise qu’il doit vivre l’intense explosion de l’éclosion. Puis il découvre sa libération, il s’érige vers 
le ciel. Alors, pour trouver sa stabilité il va s’ancrer et équilibrer ses racines et ses branches, et enfin 
porter le fruit qui contient l’arbre qui le porte c'est-à-dire une autre graine non éclose comme lui 
autrefois. Il se rend compte que pour transmettre il doit tout perdre, pour tout être, c’est le zéro au 
zénith, pour enfin se retrouver inversé de l’autre côté du miroir, être chaque graine dans le monde 
qui attend son heure pour naître et renaître et ainsi de suite. Fort de cette existence dans la 
connaissance, il est le créateur, sa dernière renaissance. Il crée le monde dans lequel il a vécu chaque 
transformation. Chaque être humain est libre de créer ce qu’il veut ; et c’est grâce à l’intensité, la 
créativité, et le nombre de créateurs éveillés qui s’accordent à l’unisson dans un même mouvement 
coordonné, qu’alors le monde peut prendre la forme la plus stable et la plus paisible de toute 
l’histoire de l’humanité. Malheureusement l’homme crée le monde à l’image de ses désirs, et non 
par ce qu’il est » 
Pour vous le secret de deux autres enseignements de ce week- end à Mérignac. L’être humain est le 
plus noble des êtres car sa réalisation complète se fait en conscience, seulement s’il le veut, et selon 
ses propres choix. La souffrance n’est pas une chose à fuir, mais à vivre pleinement. On ne se rend 
pas compte de son bénéfice, comme la graine qui doit exploser son écorce pour germer puis pousser 
et grandir. Comme aussi la douleur de l’accouchement qui est immense, et qui laisse place à une 
inexplicable jouissance. Je disais à un ami, penses-tu que le papillon soit nostalgique du cocon de sa 
métamorphose ? C’était une étape parmi d’autres, il ne s’en souvient même plus, car maintenant 
que la chenille vole, sa vie prend un tout autre sens un nouveau départ, une renaissance. 
Alors quelle est donc cette recherche ? Il s’agit de la quête pour la vérité pour la connaissance de soi. 
Dans mon parcours de chercheur, j’ai rencontré plusieurs milliers de chercheurs de plus de 50 
obédiences religieuses différentes. Certains étaient des maitres, d’autres des disciples, certains 
respectaient des rituels par respect, d’autres par habitude, d’autres par peur, et d’autres par 
obligation. Mais tous avaient le point commun d’être en quête. 
Voici mes trois questions lors de notre rencontre avec Sri Tathata : 
J’ai durant mes expériences remarqué 3 choses parmi les chercheurs en ce monde. 
1- Les interprétations : 
La parole des maîtres est oubliée. Et la parole des oubliés (à soi) est maître en ce monde. Peu de 
personnes entendent le vrai message qui est transmis. Ne serait-ce que sur un plan pratique pour 
avoir une vie heureuse dans toute sa beauté et dans tous ses détails. 
Il y a 2 milliards de chrétiens dans le monde et 1 milliards de musulmans, mais très peu de chrétiens 
ont lu la bible et peu de musulmans ont lu le coran. Parmi ceux qui ont lu ces livres, très peu ne se 
sont pas perdu dans les jeux d’interprétations. Et parmi ceux qui n’interprètent pas le message qui 
leur est offert, très peu l’ont appliqué, récolté et goûté les fruits de leurs efforts avant de les partager
avec d’autres. Le mental humain est puissant et donne une forme à sa réalité. Tant qu’il est pris au 
piège de cette réalité il ne peut concevoir la vérité qu’il s’imagine sans jamais la voir réellement, 
parfaitement, entièrement. Comment sortir de l’illusion ? 
2- Les maîtres et disciples 
L’homme du monde fuit la vérité pour assouvir ses désirs. Dans ce but il érige des maîtres et instaure 
une hiérarchie de puissance de force, il imagine des pouvoirs divins et des miracles, qu’il admire et 
vénère. Il cherche le spectaculaire, le phénoménal et l’extraordinaire. Alors que tout ceci lui est 
naturellement offert. Un parc d’attraction dans sa totalité mais l’on voudrait juste un tour de manège 
dans les bras d’une personne qu’on appelle maître. Et ainsi l’on passe les précieux instants de nos 
vies loin des messages qui nous sont destinés. 
Le maître n’est pas une personne qui a une haute hiérarchie, puissance ou pouvoir. Par cette image 
le mental souhaite se rassurer d’avoir un protecteur et peut, si on lui permet, faire de nous des 
esclaves. Non pas de la personne (car en vérité on ne la connaît ni ne l’aime vraiment) mais de 
l’image qu’on a d’elle et qui nous plaît. Cette image nous permet d’échapper à bon nombre de 
choses auxquelles on a peur de faire face. Par exemple, si j’ai des relations conflictuelles avec ma 
mère biologique, je vais inventer un amour d’une « mère divine » en disant « ce sont les mêmes, ou 
que l’une contient l’autre ». Par ce tour de passe-passe mental on arrive à se dégager d’un travail de 
réconciliation. Car ce travail est dur, et éprouvant il demande de l’énergie et beaucoup d’attention. 
Mais ce n’est parce que je l’ai mis au placard que s’en est fini. 
Nos peurs sont comme de petits personnages auxquelles on donne vie, et dès qu’elles nous 
agressent on les jette dans un puits. Et c’est à l’ombre de l’oubli qu’elles grandissent jusqu’à 
atteindre des mensurations titanesques. Combien de peurs et de fautes ai-je tenté d’oublier ? Alors 
je peux imaginer combien de montres immenses, m’attendent dans l’abîme de mon ignorance ! 
Et si le maître était une personne comme toutes les autres et qui a la maîtrise de soi ? Et qui a eu au 
cours de l’histoire 3 grandes destinées : soit il a gardé le secret de sa maîtrise et a touché quelques 
coeurs à son passage, soit il l’a partagée et dès que le mental s’est rendu compte que l’image ne 
correspond pas à la personne, ils s’est fait bannir ou tuer (revenez sur les martyrs des maîtres et 
sages, par exemple Jésus entre le jour des rameau et la croix, accueilli comme un maître et crucifié 
comme un brigand. C’était ma leçon de ce matin : mes suiveurs sont mes assassins), soit il l’a partagé 
en conservant les illusions et rituels auxquels on tient tant (un manège qu’on paye cher au coeur d’un 
immense parc d’attraction qui nous appartient). 
Nous mangions avec Kalyani, et elle souhaite savoir ce que je pense de Sri Tathata. Je lui dis que nos 
points de vue sont différents sur le vieux barbu, mais de toute façon, qu’il fasse jour ou nuit, le soleil 
reste le même. Elle me dit que pour elle, c’est un guide et un maître qu’il faut suivre 
Moi Farzad je dis : « Selon toi c’est quoi un maître ? » 
Elle – « c’est une personne puissante, pleine d’énergie, qui a la connaissance et qui te guide» 
Moi – « Et pourtant n’a-t-il pas dit lui-même lors de la réunion avec les enfants à Bordeaux, qu’il n’y a 
aucune distance entre lui et vous, et de le considérer non comme un maître tout puissant, mais 
comme un frère semblable et de même nature ? Selon toi quelle est la qualité d’un maître ? qu’y a-t-il 
dans le mot maître ? 
Elle – « la maîtrise »
Moi- « Ouiiiiii ! la maîtrise de soi » 
On rit, et elle me remercie pour un travail qu’elle seule pouvait faire et qu’elle a réalisé vite. Celui ou 
celle qui le réalise, le rend réel certes. Mais surtout on revient à la réalité, comme un réveil et 
soudain on réalise. On réalise qu’on ne sait rien, et certes la plus grande chose à réaliser, c’est de 
réaliser son ignorance. « la savant sait qu’il ne sait pas, l’ignorant ne sait pas» telle est la leçon qu’on 
m’a enseignée, et je vous invite à regarder à nouveau la vidéo de maître Andreas (uniquement 
disponible dans cet article). C’est un physicien qui vous parle, et la leçon est sans appel. « il faut 
oublier ce que l’on sait, et appuyer sur le bouton Reset » 
Soi -même (ex : Farzad, Kalyani) on s’est présenté à soi- même (ex : Le maître, Le sage ou le vieux 
barbu) qui nous a indiqué le chemin pour être pleinement soi- même (Sans nom). 
Pourquoi toute ces épreuves et difficultés, pour être ce qu’on n’a jamais cessé d’être, c'est-à-dire soi-même 
? 
3- La totale inaction 
La plupart d’entre nous prenons des enseignements qu’on pense être utiles aux autres. Il nous arrive 
peu souvent de nous remettre en question. Certains vont laisser passer l’enseignement, d’autres 
vont tenter de l’entendre et de l’enregistrer sur un calepin ou dans leur mémoire, quant aux plus 
intelligents, ils savent comment les mettre en pratique dans l’instant. Ils affrontent alors 
immédiatement pendant la conférence ou le temps de dialogue, leurs peurs, leurs conditionnements 
sources d’incompréhensions et de souffrances, jusqu’à ce que survienne un dénouement libérateur. 
Notre aptitude à surmonter des épreuves est directement liée à notre aptitude à croire à une fin 
enthousiaste et heureuse. La jouissance est un bon guide pour les souffrances qui nous traversent. Et 
elle est un présent « présent » dans le présent. 
Ainsi nous avons le secret de l’action totale. À partir d’une partie nous ouvrons les possibles pour 
découvrir le tout. Alors pourquoi est- ce que je ressens de l’inaction, de l’immobilité en moi-même 
quoi que je fasse dans cette quête ? 
Il y a bientôt 2 ans J’ai créé le site Happynextdoor, pour offrir un espace de partage d’expériences. 
L’idée est que nous pensons souvent que le bonheur se trouve dans le jardin d’à côté, mais dès lors 
qu’on se rend compte qui est dans notre propre jardin ici et maintenant, alors on découvre la porte 
du bonheur (happyness door) on la pousse on découvre ce qui se passe de l’autre côté et l’on revient 
enthousiastes pour partager quelques récits. 
Raconter ses expériences heureuses ou malheureuses de manières spontanées et sincères permet de 
dépasser ses peurs et incertitudes, pour atteindre un bonheur insoupçonné qu’on désespérait de voir 
apparaitre. Mais à l’heure où l’on prend la parole pour l’exprimer, on se rend compte que le bonheur 
qu’on a tant cherché dans le monde se trouvait en nous dès le départ. Et voici pour en témoigner, un 
de mes récits d’expérience personnelle : 
Lors d’une exposition un ami artiste me parle d’Amma. « C’est une femme qui partage la compassion 
et l’amour en prenant les gens dans ses bras » dit- il. Sceptique, je jette un oeil sur internet, et sans 
comprendre, quelques mois plus tard je me retrouve à faire passer des personnes handicapées dans
les bras de cette femme, passons les détails dont je vous raconte une partie dans un autre article et 
avec des témoignages vidéo dont j’ai le secret et que vous ne trouverez nulle part ailleurs. A un 
moment, le troisième jour, je vais acheter un bracelet souvenir pour ma soeur, la fille qui me vend 
l’objet a l’air sympa, une dame arrive et vend sous le manteau des entrées pour aller voir Sri tatata, 
je ne connais pas mais je trouve le prénom rigolo, la fille s’excite et dit qu’elle est fan et qu’elle 
aimerait passer le voir à Bordeaux si elle trouve un logement. Spontanément je l’invite chez moi (je 
n’invite jamais personne à dormir à la maison et au fond de moi je n’y croyais pas), un mois plus tard 
elle m’appelle au dernier moment et passe une nuit à la maison, je rencontre Sri tatata, lors d’un 
enseignement, il parle du lien entre la mère naturelle qu’il faut aimer pour bénéficier de l’amour de 
la mère divine. Je n’y comprends rien et des images défilent dans ma tête, ma mère qui me cogne, 
ma mère qui m’insulte, ma mère qui m’ignore … c’est douloureux mais je continue à observer, au fur 
et à mesure que le dialogue et le partage continue, je sens en moi un dénouement, et une joie 
imperceptible fait naître de nouvelles visions, ma mère qui me borde, ma mère qui chante, ma mère 
qui sourit, ma mère qui dit je t’aime et je suis ému. 
Après cette reconnexion je m’attache à la fille que j’accueille chez moi, elle me dit qu’elle va voir des 
amis d’Inde qu’elle n’aura pas l’occasion de revenir de sitôt. Je suis triste, je me sens abandonné et 
orphelin, car par sa présence j’étais enthousiaste et heureux, mais je n’enterre pas ma souffrance je 
l’observe, c’est une idée, de mon mental, c’est ma soeur, ma mère, mon amie, mon épouse qui me 
parle… jusqu’au dénouement suivant … mais ça c’est une autre histoire, que je lui raconte au pied 
d’un arbre. 
Au lieu d’entreprendre l’ouverture du coeur en ce point, on y entrepose nos poids. Et la vie nous est 
alors difficile et lourde. Jusqu’au jour où l’on décide de ses délester et de voir à nouveau la porte du 
bonheur grande ouverte. 
Voici pour vous un autre enseignement de ce week- end que je vous partage : Il y a un temps, dans 
certaines communautés, dès l’enfance nous étions éduqués aux sciences physiques et à la science du 
soi. Cela donnait des leaders conscients, connaisseurs de soi, des besoins et des souffrances du 
monde, aptes à calmer les esprits et apporter la paix ; qui pouvaient mener une vie de toute 
apparence normale mais approchant la perfection. Et cette éducation et croissance (selon Sri 
Tathata) ou l’éducation et développement (dans le soufisme Iranien), a été malmenée, puis divisée, 
l’enseignement matériel a été avancé aux dépens de l’enseignement de la connaissance de soi. 
Je suis dans cette école depuis l’âge de 4 ans. On m’y a enseigné comment être avec le monde tout 
en évitant le mélange avec l’autre. Comment être avec la créativité des autres, et ce qu’ils sont aptes 
à employer de meilleur dans leur vie, et d’esquiver les défauts, les aspérités comportementaux, les 
désirs et autres sources d’instabilité. De prendre exemple, pour s’attirer ce qui est bon et éviter ce 
qui est mauvais, c’est le crédo du Aref, celui ou celle qui maîtrise Erfan : la connaissance de soi. 
Comment dans cette foule d’âme en quête peut-on rester concentré et travailler son enthousiasme 
pour exprimer notre nature profonde, et rayonner de mille flammes ? «Dans le repli, comme la 
bougie, brûle et bâtit. Oui ! »
A mon avis, cette quête est celle de tous, ces aptitudes sont celles de tous. Qu’il n’y a aucune 
obligation à vivre une vie d’ascèse et de privation, que cela n’est pas lié à une idéologie, théologie, ou 
philosophie quelconque. Mais que de toute évidence on avance plus sereinement en la présence 
d’une personne qui a fait le chemin (on ne peut que le supposer avant d’y être pleinement soi-même) 
sans pouvoir le copier (puisqu’il y autant de chemins que d’être humain sur la planète) mais 
de se sentir porté, soutenu et aimé dans les moments difficiles, mais aussi d’être encouragé, et 
poussé dans les moments enthousiastes. Croire en la présence d’une personne comme nous, un être 
mortel et vulnérable qui a souffert et joui sensiblement les mêmes expériences, travaille en nous 
l’espoir du possible quand tout semble perdu, nous remet sur la voie si on sort du chemin, et nous 
réveille si par routine ou paresse on s’est assoupi. On se parle à soi- même pour être ce qu’on est de 
meilleur, les corrections, améliorations, développements, changements de méthodes et 
d’enseignements sont alors le quotidien de ceux qui agissent pour se connaître. 
Il n’est pas non plus besoin d’appartenir à une communauté. Mais avouons qu’il est plus facile de 
résister à une tempête quand nous sommes une forêt plutôt qu’un arbre seul isolé dans le désert. 
Pour cela il faut une communauté de coeur (et non d’idée), consciente, compréhensive, pleine de 
compassion, d’amour et de présence. Une communauté qui a toutes les qualités pour appeler à elle 
ses égarés. Qui enseigne avec amour la discipline, et développe la volonté et la stabilité pour 
arpenter tous les chemins du coeur jusqu’aux plus petits sentiers. Une communauté qui limite le 
bavardage mental, les interprétations toujours erronées, et qui dissout l’ignorance de l’orgueil dans 
l’humilité. 
L’expérience c’est le bonheur et le bonheur c’est l’expérience 
Je demandais un entretien pour une interview au traducteur anglo-indien - Santush Je lui parle de 
Happynextdoor. C’est un site internet qui tente de transcender notre vision des expériences. Je suis 
un « expérience » addict, Bonnes ou mauvaises les expériences sont pour moi des guides, des 
manuels d’apprentissages, des hormones de croissance. Mon besoin de grandir a étanché sa soif 
dans mon vécu et dans le vécu des autres. Que l’on bénéficie de la sécurité physique (nourriture, 
vêtement, logement) ou non, on pense souvent que le bonheur se trouve dans le jardin d’à côté, 
chez notre voisin. Je pense savoir pourquoi maintenant, car je faisais pareil et je me rends compte de 
mon erreur aujourd’hui. 
Comme nous pensons notre réalisation à travers nos 5 sens, nous pensons pouvoir assouvir cette 
croissance avec ce qu’on peut acquérir en ce monde. Mais notre quête de croissance est plus dense, 
plus grande et plus importante que tout ce qui existe en ce monde. Il se pourrait même que l’on 
grandisse sans fin, alors comment pourrait-on trouver satisfaction dans ce qui est fini ? 
Ce n’est pas en assouvissant un désir qu’on s’en débarrasse. Au contraire on le nourrit et on le fait 
grandir. Est-ce que nourrir nos désirs nous permet de grandir, est- ce que nourrir les parasites 
grimpants sur un arbre nourrit l’arbre ? Est-ce qu’alimenter ce qui nous autodétruit nous permet de 
vivre heureux et en paix ? NON 
Est-ce que nourrir l’image d’un maitre en notre tête nous permet de vivre l’enseignement qui nous 
est offert ? Est-ce que dire : « non, je ne suis pas assez, … » « Non, je ne suis pas prêt … » N’aurait- on 
pas comprit que nous ne serons jamais assez, et que nous ne serons JAMAIS assez prêts.
Mais que malgré tout, nous avons le choix, le pouvoir de décider. 
Et ça personne ne peut le faire à notre place. 
Personne ne peut guider l’homme sinon lui-même. 
Message à Tathata : 
Tathata, comme d’autres maitres avant toi, beaucoup de tes disciples n’entendent pas tes 
enseignements. Il faut d’autres moyens pour vérifier et valider les connaissances subtiles et moins 
subtiles. 
Les éléments de perdition du message : 
1- TA notoriété et ton image : elle vient voiler l’enseignement qu’on porte en nous 
2- TA vision n’est pas au même niveau que ceux qui t’écoutent. Les étapes les degrés, plans, 
niveaux terrestres ou spirituels divisent l’esprit. La pensée analyse pour tenter de distinguer 
chaque couleur de l’arc en ciel pour dire où elle commence et où elle se termine. Ainsi le 
penseur perd le temps du bénéfice d’être dans sa lumière. 
3- TA propreté cache le secret de la purification. Comment se concentrer sur le désir impérieux 
d’atteindre le BUT de sa vie ? Les ascèses, concentrations, chants et autres méthodes 
existent certes. Mais comment y être constamment dans une journée socialement 
« normale » ? 
4- TA puissance accentue la dépendance existante de tes fidèles : la dépendance physique, 
sociale, financière et mentale : les attachements vont vers l’ascèse, les relations 
communautaires qui font oublier le monde au dehors du groupe, les sacrifices matériels 
honorés comme du courage, et mentale parce que beaucoup pensent être impuissants et 
perdu sans toi. Pour toutes ces raisons, très peu arpenteront ce chemin par eux- mêmes. 
Je me souviens, quand j’étais petit mon père m’apprenait à faire du vélo. Et parfois il me lâchait pour 
voir si j’arrivais à tenir en équilibre, mais à chaque fois qu’il me lâchait je tombais, et j’avais mal. Je ne 
voulais plus qu’il me lâche, mais il ne pouvait pas toujours être là pour me tenir en équilibre. 
Jusqu’au moment où je ne le voyais plus qu’une fois pas par an. Mais mon envie de faire du vélo plus 
souvent, seul et de manière équilibrée a forgé en moi une détermination de feu. Il y avait pas loin de 
chez moi une rue en pente, et je dévalais de cette pente jusqu’à tomber. Mes jambes était trop 
faibles pour pousser le pédalier, mes mains trop petites et sans force pour tenir les freins, et mon 
corps trop fragile pour supporter les chutes. Du fait de ma maladie, ma vitesse de guérison et de 
cicatrisation était réduite, pour corser le tout ma mère ne voulait pas que je prenne ces risques, sous 
les conseils du médecin il était impératif que j’arrête. A l’école on se moquait de moi et les 
professeurs me dispensaient de sport systématiquement. Tous ces phénomènes avaient pour effet 
de réveiller en moi, des sentiments de colère, d’injustice, d’incompréhension, de doute et 
d’incertitude. Est-ce que j’allais y arriver ? Tout était réuni pour me prouver que NON. 
NON tu n’es pas capable. 
Mais c’est un sentiment d’un tout autre niveau qui m’a sauvé, le désir impérieux, d’y arriver. L’amour 
de cette quête faisait que j’entraînais mes jambes tous les jours, je tentais cette pente infernale au 
moins 4 fois par semaine, je pansais mes blessures et souffrais en silence. La nuit je rêvais que je 
tenais en équilibre sur mon vélo, le jour j’y allais, seul, en silence comme si c’était la chose la plus 
importante que j’allais accomplir dans ma vie. 
L’excitation, l’esprit de courage et de persévérance, la résilience et la pensée victorieuse, c’est ce qui
m’a fait repousser mes limites jusqu’à l’équilibre total et durable. De cette expérience beaucoup 
disent que j’ai appris à tenir sur un vélo. Mais je dis que maintenant je sais tomber, me relever et 
recommencer jusqu’à l’équilibre. Encore aujourd’hui, il n’est pas rare que je tombe et dans bien 
d’autres domaines. 
Histoires brèves 
- La dame qui a passé le flyer de l’évènement sous le manteau me fait passer pour accueillir 
l’arrivée de Sri tathata. Elle est toute excitée, et on attend devant la porte. Je dis : « c’est 
étrange, ça fait plus de 20 ans que j’habite ici et c’est la première fois que je regarde par 
cette porte » elle me dit : «si je te dis qu’elle donne sur le stade. Qu’est- ce qui t’arrive ? » et 
troublé je réponds : « j’ai perdu la notion d’extérieur/intérieur, j’ai vécu tout une vie comme 
un étranger sur même terre mais maintenant je me sens chez moi ». Troublé par cette vision 
heureuse, je regarde les gens dans les tribunes du stade, j’entends les joueurs sur le terrain. 
Perdu dans mes pensées comme un naufragé sans barque quand Sri Tathata passe, et c’est à 
peine si je le remarque. 
- Je mange avec Coralie, elle s’arrête brusquement de manger et dit : « tu vois, j’étais en train 
de me forcer pour finir et je n’ai pas pensé en garder une part pour la nature » Puis elle va au 
pied d’un arbre pour enterrer la fin de son assiette. Je lui dis de loin et à haute voix « T’ES 
CERTAINE QUE CA VA LUI SUFFIRE ? » et elle me répond aussi fort « C’EST L’INTENTION QUI 
COMPTE » 
- A la fin je dois partir, Kaliany est la seule personne à qui je peux dire au revoir. Personne 
d’autre n’est là. Elle médite assise et décontractée les pieds dans le vide. Derrière moi le 
sofa vide. Je m’assoie à côté d’elle sans rien dire. Je viens de marcher sur les pétales de 
rose et sur l’eau que le vieux barbu a laissé au sol, et j’ai cette pensée « mince, j’ai sali 
mes chaussettes je vais de voir en changer » (avec la même sensation que lorsque je 
rentre dans la salle de bain mouillée après le passage de ma soeur). Et je me rappelle que 
j’ai laissé mes chaussures devant sa tente. 
- Une dame que j’ai interviewée m’apostrophe, « Hey ! tu vas voir Tathata à la réunion des 
sévaïte ? » … je lui dis : « En fait je pense que j’ai oublié mes chaussures devant sa 
tente » elle dit : « tu as perdu la tête » je lui réponds que non. Et dis : « les chaussures 
c’est le mental, et il t’a pris ton mental, tu vas le retrouver tout propre. » (j’ai du mal à 
croire à ce qu’elle dit) et elle rajoute : « rien n’arrive par hasard » je lui réponds « c’est 
ça, et tout arrive par Farzad » 
- Une dame hyper stressée que je voyais courir partout quand on devait accueillir l’équipe 
indienne, nous dégage de la scène et dit : « allez prendre de l’énergie autrement » on
descend, je dis à Kaliany « trop tard » elle me répond : «oui ! on a pris tout ce qu’il nous 
faut ». Elle ferme les yeux et médite debout. Elle dit « arrête de regarder avec les yeux tu 
verras rien de lui » … « tu ne sais rien de lui » et je lui réponds «en fait peu m’importe qui 
il est, je cherche qui je suis » … « toi que vois-tu ? » Elle dit : « c’est au- delà des mots, 
seul le silence peut l’exprimer » et je réponds à son oreille « j’ai rien entendu » alors elle 
se répète en murmurant plus fort (vous savez ? le genre de murmure qui dérange tout le 
monde dans les bibliothèques, le genre de murmure plus fort que si on parlait 
normalement) elle dit : « SEUL LE SILENCE … » et je la coupe et je dis « ça j’ai entendu » 
elle se retourne en me regardant l’air perplexe et je dis « Normal qu’on n’entende pas le 
silence » … « qu’est-ce t’en pense ? » elle explose de rire, on a un fou rire. Et elle dit en 
riant « c’est bon, tu m’as fait redescendre » Et je lui dis au revoir. En lui demandant de 
prendre soin de ses mains, douces à l’intérieur et rugueuses à l’extérieur. 
- Je m’assoie à côté d’un vieux sourd lunatique qui tente de me virer de ma place sans dire 
bonjour. « cette place est réservée » dit-il. « réservée pour moi » je réponds. Sa femme 
prend ma défense, on parle, lui vient depuis 2008 elle fait à peine connaissance, elle est 
d’une église catholique charismatique dirigée par un pasteur en Inde (je ne savais même pas 
que ça existait) 
- J’arrive au Pin Galant, une dame d’humeur énervée aux cheveux courts m’accueille « vous 
êtes qui ? » … « je viens faire un article sur l’évènement » Je rencontre Andreas le 
coordinateur aux cheveux blancs et lui explique Happynextdoor. Elle : « non, ce n’est pas lui 
… comment vous vous appelez ? » « Farzad » je lui réponds, « ça ne peut pas être lui » Et je 
dis « c’est moi, vous venez même de m’avoir au téléphone à l’instant… c’était vous ? » (je 
pensais que c’était un homme au bout du fil) elle dit : « Oui » … « et bien vous m’avez 
demandé rapidement, maintenant je suis là » Dans son esprit, seules quelques secondes 
séparaient l’instant où l’on s’est quittés au téléphone et le moment de notre rencontre. 
C’était physiquement impossible. Leçon : Ce qui est inconcevable est impossible, ce qui est 
impossible n’existe pas. 
- Je rencontre une amie et son jeune fils qui joue avec d’autres enfants. La placeuse lui 
apporte un châle pour se couvrir la poitrine et le coût. Elle me demande ce que je fais ici, « je 
viens faire un article sur l’évènement … et toi ? » … « je suis en questionnement sur ce que je 
dois faire » 
- Le second jour des changements ont lieu. 
o Tathata arrive, les gens se lèvent et il leur demande en insistant par un signe de la 
main de se rasseoir. Il fera de même l’après- midi avec encore plus d’insistance. 
o Au lieu d’être uniquement sur Tathata, la caméra cadre les 2 traducteurs maintenant 
o La gestuelle de Tathata est plus dynamique rapide. Tout va plus vite. 
o L’enseignement aborde le sujet de notre conversation avec Santosh. Observer 
l’expérience bonne ou mauvaise, et voir au-delà. 
o Tathata prend un raccourci au lieu de s’adresser au public il parle en direct à l’oreille 
de son traducteur indien tandis que le traducteur français termine sa traduction. 
o La conférence est comme accélérée (« c’est passé vite » fait remarquer mon voisin)
o L’image de Tathata disparaît derrière celui des traducteurs qui maintenant semblent 
en communication direct avec la salle. Et pourtant personne n’a pris la parole comme 
hier. 
o Le secret du bonheur est passé avec enthousiasme dans les coeurs, les vidéos en 
témoignent. 
o … etc 
Va dire à l’homme combien il est grand 
Va convaincre un dé à coudre, qu’il contient l’océan 
Va et Surtout quoi qu’il advienne 
rappelle- toi que je t’aime 
Que l’Espérance souffle, que les coeurs s’ouvrent, et que liberté Soit.

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Advaïta

  • 1. Advaïta La non Dualité Ou comment prendre la parole lors d’un dialogue interreligieux ? Tu n’as de garantie que ma parole, que Tout ce qui suit maintenant est vrai Comme l’herbe croit au ciel depuis le sol, crois si tu le veux, qu’à présent le vrai est pré Mon fils, ma fille, rappelle-toi Quoi qu’il advienne, rappelle- toi que je t’aime, Et va… « Je prends quelques images en attendant le traducteur indien pour notre interview quand un vieux barbu me sourit du fond de sa tante et m’invite à rentrer. J’ai une impression de déjà vu, l’endroit ne m’est pas inconnu et j’ai l’impression d’être déjà passé par là. Ce fauteuil sur lequel il se tient, j’ai l’impression de m’y être assis déjà. J’étais tout à tour confus et inquiet pour moi-même, je me penche et lui dit : - « How are you ? » - « Fine » répond-il avec le même sourire. Rassuré je lui dis que je souhaite m’entretenir avec lui. Et j’entends son accord. Alors en ressortant, je dis au traducteur qu’on peut faire une interview, j’ai sa permission. Il n’ose pas agir, je dis « Just decide, and tell » il prend un thé, boit trois gorgées et me demande de repasser à 17h. A l’extérieur, tout porte à croire que rien ne va se passer, confusions et contradictions des gestes et des pensées, mais depuis l’intérieur régnaient le calme et la paix. Annonçant le dialogue immédiat qu’en moi-même je commençais. Je vais vous faire une confidence : J’ai un profond respect pour celui et celle qui dans le monde entier, cherchent à savoir, qui il est. Ici des mots et pensées que je vous partage, peu importe leur dureté ou légèreté, observez juste leur message. Mon intention était de filmer l’enseignement de Sri Tathata à travers ses élèves proches et moins proches. Les précieuses vidéos que vous pouvez voir et revoir à volonté uniquement dans cet article et accessible par le mot de passe « happytata » Mais au fond de moi, un orgueil naissant que j’accueille aujourd’hui avec humour et douceur, qu’une image d’un maître toucherait d’avantage les esprits et ferait le tour du monde. Je me suis trompé, une image n’apporte rien à l’homme, elle peut même l’empêcher d’avancer, et quelque soit le leader qu’il se choisit, l’homme doit se découvrir par lui-même. Traverser les flammes des enfers de ses conditionnements pour vivre le paradis qu’il est pleinement. Quelle chance précieuse et quel encouragement puissant, s’il est entouré d’une ou plusieurs personnes qui ont fait ce chemin. Et dont l’enseignement n’est plus un enseignement mais un pur et fidèle rappel de qui je suis. Une fois anéanti cet orgueil j’ai découvert une relation supérieure, un ami fidèle, un dialogue que ni vidéo, audio, articles et livres ne peuvent vous rapporter. J’ai alors pensé ceci « c’est l’écrit d’un chercheur
  • 2. de sens pour des gens de coeur » (ou un écrit du coeur pour des chercheur(se)s de sens). Mais en fait, que j’écrive ou non cet article, cela ne fait aucune différence. Chaque trace que je laisse est un témoignage de qui je suis. Un rappel pour moi-même. Comment retrouver derrière moi le chemin que tracent mes pas sur le sable après que la mer y soit passée ? Comment retracer le vol d’un oiseau migrateur dans le ciel ? Et le secret est cette certitude : personne ne peut guider l’homme. Mais on peut le motiver à prendre le chemin avec joie quelque soient les difficultés qu’il traverse. Jusqu’au jour de l’enthousiasme. https://www.youtube.com/watch?v=ONQrFlTo4_8 Je rate 3 rendez vous pour une interview, et gagne un rendez- vous avec moi-même Dimanche matin, je suis à chaque fois en position et prêt à filmer. Et à chaque fois, une raison d’annulation, 10h 14h45 17h ces 3 moments sont les sources d’enseignements profond s et je vous en rapporte l’un d’entre eux « Next year it will be good for Sri Tathata» disait Santosh le traducteur indien « Next year doesn’t exist » je lui réponds “Oh No” dit il en tournant la tête vers son maître! « Next year exist, everything exist » Et on dit ensemble en riant “Everything is Now” Comment pouvais-je me refuser un entretien avec moi-même ? En fait cette réflexion avait lieu à l’intérieur, et vous savez ce que j’ai découvert ? En y regardant avec attention on peut voir la cause de tout ce qui nous arrive dans chacune des conséquences de nos interactions avec le monde. Les enchaînements d’actions et réactions, les déplacements, les émotions, l’excitation, tout prend sens avec une grande précision. Pour cela il faut le vivre et non tenter d’expliquer, c’est alors qu’au lieu d’une partielle analyse des causes de ce qui nus arrive on peut bénéficier de l’évidente et entière vérité. Et lorsqu’alors on observe au dehors on peut y voir notre reflet dans le monde, ce miroir aux milles facettes. Mais l’origine de toute image reste soi-même. Qui est- ce que j’écoute alors, et qu’est- ce que j’entends ? Ma voisine enthousiaste, m’inspire la joie, l’éclairage sur une toile dorée qui m’explose la rétine pour que je cesse de voir avec les yeux ?, un enfant qui pleure à mes pieds ?, une épouse qui cherche son mari ?, un groupe d’amis qui rit ?, une femme qui pose le front au sol et qui prie ?, des chants en sanscrits dont je n’ai rien compris ?, la voix du Rishi, le souffle de la vie? Le soleil reste le même, qu’il fasse jour ou nuit Beaucoup parlent de niveaux de conscience. Je dis : il n’existe qu’un seul et unique niveau, sans haut ni bas, sans hiérarchie. Chaque élément jouant son rôle, et notre point de vue dépend de la connaissance qu’on décide d’accepter.
  • 3. Il fut un temps, on pensait que le soleil tournait au tour de la terre, qu’il montait et descendait dans le ciel pour éclairer le monde. Si nous étions une fourmi en plein jour dans l’ombre du creux de l’écorce d’un arbre, il ferait nuit. Et à l’heure où l’on atteint la surface de l’écorce en plein soleil le vent dans les branches secoue les feuilles au- dessus de nous, et jour et nuit s’alternent au gré du vent. La clarté du soleil aurait-elle le même sens pour la fourmi, l’arbre, et la terre ? Et pourtant, il n’existe qu’un seul et unique sens possible. Hors mis la lumière du soleil elle-même, tout le reste témoigne d’un point de vue partiel et instable. Comment pouvions-nous un seul instant imaginer qu’une telle création puisse reposer sur des phénomènes aussi instables ? Qu’en est-il de cet homme potentiellement stable et juste (à l’équilibre) mais visiblement plein de désirs, de caprices et d’ignorance ? (je parle pour moi-même) Mais qu’il fasse jour ou nuit le soleil reste le même. Et il brille en continu, le soleil ne clignote pas, le soleil ne choisit pas à qui il veut donner ou non de sa lumière. C’est dans sa nature de donner, et son essence est brillance. Place aux témoignages ATTENTION ! Je vous demande cher Toi qui lis, de ne pas juger, ni critiquer ce qui suit, Ouvre ton coeur et ton esprit, soit observateur, contrôle tes émois, trouve tes leçons garde- les avec toi et repars avec autant que peuvent contenir tes bras. Après une exposition de peinture, j’ai employé de manière instinctive une méthode de travail pour l’entrainement à la pris de parole de manière accélérée pour interroger les personnes (artistes ou visiteurs) qui souhaitaient prendre la parole. Cette expérience a donné lieu à une fulgurance créative dans le week- end où en l’espace de 48h, j’ai écris un livre. Les 7 renaissances : Manifestions d’expression libre pour changer le monde en toute humilité. L’un des chapitres reprend chacun des témoignages et est source d’enseignements profonds. J’ai appelé ce chapitre : La parole des maîtres. Plus tard, par intuition j’ai écrit un texte : La fin des prophètes ou l’ère des maîtres. Je teste ma vision, ne soyez donc pas choqués du titre des vidéos. Maître Christine ou le mauvais sens du sacrifice De toutes les personnes que j’interroge, spirituelles ou non, on me parle beaucoup de sacrifice. Je vais donner une idée qui va encore faire jaser. Le sacrifice est une chose inutile, qu’il soit joué où réel, il n’est plus dès lors qu’on le considère comme tel. Ensuite le sacrifice est un moyen pour moi de ne pas faire face à mes engagements. De trouver des excuses pour me donner une image favorable et ainsi éviter de vraiment travailler sur soi. Mêmes les rituels et pratiques ascétiques pourtant utiles peuvent devenir des habitudes qui mentalement nous dédouanent de notre quête de sens. Ma voisine me disait un jour « je continue la méditation tous les matins, mais ca ne m’apporte plus la paix. En fait c’est un automatisme, un point à faire à tel moment dans ma TO DO LIST. Et je pense à tout ce que j’ai à faire après » (Maître Maylis qui m’enseigne la rigueur et l’ordre)
  • 4. https://www.youtube.com/watch?v=hcVf8MfWYdk Je pensais supprimer cette vidéo parce qu’il me semblait que la parole n’était que mentale, ostentatoire, égotique, sans fondement et sans but. Mais après réflexion, j’ai remarqué qu’elle contenait des enseignements très intenses, et j’ai compris plus tard que cette personne me ressemble, et qu’elle représente des choses qui ne me plaisent pas en moi-même, c’est pourquoi je voulais la supprimer. Mais voilà, on ne supprime pas une souffrance, tout comme on ne tue pas un maître, on l’écoute autant de fois qu’il le faut jusqu’à entendre son message. C’est la vidéo que j’ai le plus visionné et travaillé à ce jour, 24 fois pour être exact. En voici le message : En fait il me fallait sortir du cadre de la vidéo pour considérer notre échange global dans son ensemble avec d’autres personnes. Toutes se sont découragée à l’idée de faire une vidéo, mais malgré sa peur Maître Christine a joué le jeu, elle a motivé les autres, et a été sincères dans ces propos. En dehors de la vidéo elle m’a confié qu’elle préférait les cérémonies de Sri Tathata en Inde. Et qu’elle se préparait à tout laisser pour aller en Inde. Moi-même je pensais jusqu’à peu devoir me sacrifier pour beaucoup de choses. Grâce à elle, j’ai tout de suite compris que je devais reconnaître ce que j’ai ici, avant d’aller chercher du folklore ailleurs. Souffrir le sacrifice est moins utile que de vivre pleinement chaque instant. A la suite de notre interview elle m’a raconté les problèmes qu’elle vivait et qu’elle souhaitait faire disparaître de sa vie. Et j’ai alors constaté en moi-même que les seuls sacrifices que nous aurions à faire réellement, seraient les sacrifices de ce qui nous est inutile. Inutile à notre but de réalisation de soi. Comme elle et moi, certaines personnes se privent de manger, de vivre des amitiés ou des relations amoureuses, de s’offrir des cadeaux, de s’enrichir, ou de se faire plaisir. Alors que toutes ces expériences peuvent être des maîtres éloquents pour qui sait les entendre. Maître Claude et Maître Fabienne : https://www.youtube.com/watch?v=9YwWlA86-Ik Ils m’ont apostrophé alors que j’allais chercher une boisson pour me désaltérer. Claude me demande si je le reconnais depuis l’évènement d’Amma. Il me remercie d’avoir fait passer sa fille en fauteuil sur scène. Je lui raconte l’histoire de mon parcours depuis et il me rassure dans ce mouvement dans lequel nous sommes maintenant tous engagés. Leurs témoignages sont aussi poignants que leur courage est grand. Ils m’enseignent la persévérance et la résilience. Et m’offrent un verre d’eau. Merci ! Maître Andreas : https://www.youtube.com/watch?v=uapItY0xr-4 De manière instinctive c’est la première personne vers qui je suis allé quand j’ai posé le pied dans le pavillon du Pin Galant. Il m’a tout de suite accueilli avec joie. Je l’appelle pour ma part, le Maître 3D car il m’enseigne les leçons de Douceur, de Discipline et de Délégation. Je suis source de changements au milieu de la tempête des contradictions et confusions mentale. Pour ceux qui me rencontrent, il y a un avant et un après Farzad. Et je blesse quiconque m’offre la sécurité d’une discipline que j’ai toujours du mal à accepter et que ma créativité vient malmener. Mais cet enseignement je le veux, et pour cela je change jusqu’à trouver tabilité. Enfin pour commencer, Maître Andreas, je te demande pardon pour ne pas t’avoir écouté. Je suis désolé !
  • 5. Maître Clément : https://www.youtube.com/watch?v=RpwAxFqjADE C’est l’une des personnalités les plus puissantes et naturellement spontanées que j’ai l’occasion d’interroger. C’est un Maître de force et de courage protecteur, qui protège sa famille, ses proches et les coeurs en quête avec qui il partage ses secrets d’enthousiasme, pour entendre et dépasser notre sensibilité et notre vulnérabilité et atteindre le BUT d’être soi. Dans la vidéo suivante Maître Clément a tenu à revenir sur cette expérience de prise de parole qui selon lui a apporté une évolution considérable dans son expression et en toute simplicité. Merci ! https://www.youtube.com/watch?v=N-KL1o2exJU Maître Fredy : https://www.youtube.com/watch?v=wdy449pSU4g Suite à sa prise parole Maître Fredy s’est sentie pleine d’énergie et d’envie de partager son savoir et ses expériences. Elle m’a remercié de lui avoir permis cette prise de parole authentique. Avec ses qualités de résonnance et d’action, Fredy est pour moi le maître qui enseigne le sens de la responsabilité personnelle de chaque être en ce monde. Merci ! Maître Manela et son amie : https://www.youtube.com/watch?v=4kki2V4i7Q8 Maîtres de transmission, elles m’enseignent ici l’ouverture et l’enthousiasme. Nous avons beaucoup discuté après cette interview et nous nous sommes plusieurs fois revus. A la fin, j’étais assis à côté de Manela qui m’a aidé à retrouver mes chaussures oubliées devant la tante du vieux barbu. Elle dit « tu as perdu la tête, mais si tu l’as vraiment oubliée là bas, tu vas la récupérer toute propre et nettoyée ». Plus tard j’ai compris que les chausseurs sont le symbole du mental. Maître Satyakaman : https://www.youtube.com/watch?v=UBUopIE47U4 Il m’a apporté l’enseignement le plus précieux que j’ai récolté lors de cet évènement. 13 ans de service, un chiffre qui me plaît bien. Un esprit de partage, l’intelligence, le bonheur et le don de soi. Il y a parmi les personnes que j’interroge ce que j’appelle les maîtres cachés, ce sont des êtres presque invisibles en société et pourtant présentes et omniprésentes. Maître Satyakaman est le seul individu avec qui j’ai tenté une interview inversée. Je savais aussi que l’article et les vidéos réalisées seraient traduites pour arriver aux oreilles de Santosh puis de Sri Tathata, d’où mon engagement et ma responsabilité, puisque sa rencontre est celle de 3 maîtres réunis. Il a réussi à me faire parler, en posant les bonnes questions et surtout les bons silences dans la bonne intention. Il a percé à jour mon orgueil qui se dévoile à la minute 13 par un rire d’autosatisfaction, juste avant d’entendre le pur enseignement de Maître Satyakaman rappelant instinctivement Sri Tathata qui lui-même nous rappelle à l’origine : Advaïta C’est ainsi que me vient cette parole : AUX PORTES DU PARADIS PERSONNE N’EST REFUSE NOMBREUX SONT LA ET ILS REFUSENT D’Y ENTRER
  • 6. Comment prendre la parole lors d’un dialogue interreligieux ? Bonjour je m’appelle Farzad Felezzi, je vous aide et vous entraine à l’expression libre, authentique, sincère et vraie. Ceci est une fiche pratique pour prendre la parole lors d’un dialogue en présence de plusieurs obédiences et traditions religieuses. Les mots sont choisis il ne s’agit ni de réunion de débat sociétaux, ni de réunion « d’évangélisation » pour tenter de convaincre l’autre à rejoindre votre idée. Ensuite je ne parle pas ici « des » religions car c’est parce qu’on les considère comme plusieurs et associées à des traditions qu’on les voit divisées entre elles. Je parle ici de la relation créée et entretenue par des groupes de chercheurs qui s’expriment chacun selon le langage qu’ils ont appris (biblique, coranique, hindou, bouddhiste, juif…) à travers le kaléidoscope du mental culturel. Le dialogue, cette conversation, cet échange qui permet de dépasser les conventions et certitudes établis dans les routines. Le dialogue nécessite un lâcher prise pour écouter et entendre l’autre sans en souffrir et sans le heurter tout en gardant à l’esprit nos valeurs, notre bons sens et notre discernement. Et nous découvrons alors qu’il existe autre chose. Au delà du fait de vouloir suivre ou de faire suivre un chemin on découvre les aspérités, et les détails de notre propre cheminement vers l’objet de notre recherche. Et nous arrivons à la connaissance lorsqu’aucune partie de l’objet étudié ne nous reste inconnue. Et cette recherche nous est définitivement acquise et réelle dès lors qu’il n’y a plus aucune différence entre le chercheur et l’objet qu’il étudie, entre l’étudiant et l’étudié, entre l’observateur et l’observé. Il y a un temps dans la chine antique, certains peintres passaient des semaines, des mois, parfois des années à observer un arbre, et ce n’est que lorsqu’ils ne faisaient plus qu’un avec cet arbre qu’ils commençaient à le dessiner. Était-ce alors un arbre ou un auto- portrait ? tout ce qu’on peut dire est que le résultat approchait la perfection. C’est l’histoire de Wang Fu le peintre fou : https://www.youtube.com/watch?v=7tBDnwe5teg Quelle est donc cette recherche ? On prend le dessert maintenant avec Kalyani – « tu veux du thé iranien classique ou un thé en sachet ? » lui dis-je. Elle me demande ce que c’est que le thé classique, je lui explique, elle dit « classique ». Je continue « tu veux du thé noir, rouge ou un mélange des deux ?», elle réfléchit quelques secondes et répond « un mélange des deux ». Puis j’apporte plein de sucreries, de nougats, chocolats et biscuits. Alors je veux lui faire découvrir « un dessert que t’as jamais mangé de ta vie » et j’ouvre une boîte où il y a …. Rien, la boîte est vide. On rit. La boîte de chocolat à l’air de lui plaire elle demande à se resservir et mange avec gourmandise. « Ne me demande pas ce qui t’appartient déjà, sers toi il n’en manquera pas». Elle me demande alors « qu’est- ce que tu penses de tout ça toi ? C’est quoi ton idée ? » Et je lui partage le secret de mon oeuvre perpétuelle dont cet article fait définitivement partie. Les 3 liens : (si vous n’avez pas le temps regardez surtout la 3ième) - OEuvre perpétuelle : https://www.youtube.com/watch?v=XUzmOvOKxc0
  • 7. - Le fractalisme : https://www.youtube.com/watch?v=j-6441YWA-E - Les 7 renaissances : https://www.youtube.com/watch?v=XzMYbi7TZJI Et je réponds à Kalyani : « Je pense que l’être humain contient en lui toutes les ressources et tout son potentiel développé, que rien n’est à chercher à l’extérieur, ailleurs qu’en lui- même. Il est une graine qui réalise qu’il doit vivre l’intense explosion de l’éclosion. Puis il découvre sa libération, il s’érige vers le ciel. Alors, pour trouver sa stabilité il va s’ancrer et équilibrer ses racines et ses branches, et enfin porter le fruit qui contient l’arbre qui le porte c'est-à-dire une autre graine non éclose comme lui autrefois. Il se rend compte que pour transmettre il doit tout perdre, pour tout être, c’est le zéro au zénith, pour enfin se retrouver inversé de l’autre côté du miroir, être chaque graine dans le monde qui attend son heure pour naître et renaître et ainsi de suite. Fort de cette existence dans la connaissance, il est le créateur, sa dernière renaissance. Il crée le monde dans lequel il a vécu chaque transformation. Chaque être humain est libre de créer ce qu’il veut ; et c’est grâce à l’intensité, la créativité, et le nombre de créateurs éveillés qui s’accordent à l’unisson dans un même mouvement coordonné, qu’alors le monde peut prendre la forme la plus stable et la plus paisible de toute l’histoire de l’humanité. Malheureusement l’homme crée le monde à l’image de ses désirs, et non par ce qu’il est » Pour vous le secret de deux autres enseignements de ce week- end à Mérignac. L’être humain est le plus noble des êtres car sa réalisation complète se fait en conscience, seulement s’il le veut, et selon ses propres choix. La souffrance n’est pas une chose à fuir, mais à vivre pleinement. On ne se rend pas compte de son bénéfice, comme la graine qui doit exploser son écorce pour germer puis pousser et grandir. Comme aussi la douleur de l’accouchement qui est immense, et qui laisse place à une inexplicable jouissance. Je disais à un ami, penses-tu que le papillon soit nostalgique du cocon de sa métamorphose ? C’était une étape parmi d’autres, il ne s’en souvient même plus, car maintenant que la chenille vole, sa vie prend un tout autre sens un nouveau départ, une renaissance. Alors quelle est donc cette recherche ? Il s’agit de la quête pour la vérité pour la connaissance de soi. Dans mon parcours de chercheur, j’ai rencontré plusieurs milliers de chercheurs de plus de 50 obédiences religieuses différentes. Certains étaient des maitres, d’autres des disciples, certains respectaient des rituels par respect, d’autres par habitude, d’autres par peur, et d’autres par obligation. Mais tous avaient le point commun d’être en quête. Voici mes trois questions lors de notre rencontre avec Sri Tathata : J’ai durant mes expériences remarqué 3 choses parmi les chercheurs en ce monde. 1- Les interprétations : La parole des maîtres est oubliée. Et la parole des oubliés (à soi) est maître en ce monde. Peu de personnes entendent le vrai message qui est transmis. Ne serait-ce que sur un plan pratique pour avoir une vie heureuse dans toute sa beauté et dans tous ses détails. Il y a 2 milliards de chrétiens dans le monde et 1 milliards de musulmans, mais très peu de chrétiens ont lu la bible et peu de musulmans ont lu le coran. Parmi ceux qui ont lu ces livres, très peu ne se sont pas perdu dans les jeux d’interprétations. Et parmi ceux qui n’interprètent pas le message qui leur est offert, très peu l’ont appliqué, récolté et goûté les fruits de leurs efforts avant de les partager
  • 8. avec d’autres. Le mental humain est puissant et donne une forme à sa réalité. Tant qu’il est pris au piège de cette réalité il ne peut concevoir la vérité qu’il s’imagine sans jamais la voir réellement, parfaitement, entièrement. Comment sortir de l’illusion ? 2- Les maîtres et disciples L’homme du monde fuit la vérité pour assouvir ses désirs. Dans ce but il érige des maîtres et instaure une hiérarchie de puissance de force, il imagine des pouvoirs divins et des miracles, qu’il admire et vénère. Il cherche le spectaculaire, le phénoménal et l’extraordinaire. Alors que tout ceci lui est naturellement offert. Un parc d’attraction dans sa totalité mais l’on voudrait juste un tour de manège dans les bras d’une personne qu’on appelle maître. Et ainsi l’on passe les précieux instants de nos vies loin des messages qui nous sont destinés. Le maître n’est pas une personne qui a une haute hiérarchie, puissance ou pouvoir. Par cette image le mental souhaite se rassurer d’avoir un protecteur et peut, si on lui permet, faire de nous des esclaves. Non pas de la personne (car en vérité on ne la connaît ni ne l’aime vraiment) mais de l’image qu’on a d’elle et qui nous plaît. Cette image nous permet d’échapper à bon nombre de choses auxquelles on a peur de faire face. Par exemple, si j’ai des relations conflictuelles avec ma mère biologique, je vais inventer un amour d’une « mère divine » en disant « ce sont les mêmes, ou que l’une contient l’autre ». Par ce tour de passe-passe mental on arrive à se dégager d’un travail de réconciliation. Car ce travail est dur, et éprouvant il demande de l’énergie et beaucoup d’attention. Mais ce n’est parce que je l’ai mis au placard que s’en est fini. Nos peurs sont comme de petits personnages auxquelles on donne vie, et dès qu’elles nous agressent on les jette dans un puits. Et c’est à l’ombre de l’oubli qu’elles grandissent jusqu’à atteindre des mensurations titanesques. Combien de peurs et de fautes ai-je tenté d’oublier ? Alors je peux imaginer combien de montres immenses, m’attendent dans l’abîme de mon ignorance ! Et si le maître était une personne comme toutes les autres et qui a la maîtrise de soi ? Et qui a eu au cours de l’histoire 3 grandes destinées : soit il a gardé le secret de sa maîtrise et a touché quelques coeurs à son passage, soit il l’a partagée et dès que le mental s’est rendu compte que l’image ne correspond pas à la personne, ils s’est fait bannir ou tuer (revenez sur les martyrs des maîtres et sages, par exemple Jésus entre le jour des rameau et la croix, accueilli comme un maître et crucifié comme un brigand. C’était ma leçon de ce matin : mes suiveurs sont mes assassins), soit il l’a partagé en conservant les illusions et rituels auxquels on tient tant (un manège qu’on paye cher au coeur d’un immense parc d’attraction qui nous appartient). Nous mangions avec Kalyani, et elle souhaite savoir ce que je pense de Sri Tathata. Je lui dis que nos points de vue sont différents sur le vieux barbu, mais de toute façon, qu’il fasse jour ou nuit, le soleil reste le même. Elle me dit que pour elle, c’est un guide et un maître qu’il faut suivre Moi Farzad je dis : « Selon toi c’est quoi un maître ? » Elle – « c’est une personne puissante, pleine d’énergie, qui a la connaissance et qui te guide» Moi – « Et pourtant n’a-t-il pas dit lui-même lors de la réunion avec les enfants à Bordeaux, qu’il n’y a aucune distance entre lui et vous, et de le considérer non comme un maître tout puissant, mais comme un frère semblable et de même nature ? Selon toi quelle est la qualité d’un maître ? qu’y a-t-il dans le mot maître ? Elle – « la maîtrise »
  • 9. Moi- « Ouiiiiii ! la maîtrise de soi » On rit, et elle me remercie pour un travail qu’elle seule pouvait faire et qu’elle a réalisé vite. Celui ou celle qui le réalise, le rend réel certes. Mais surtout on revient à la réalité, comme un réveil et soudain on réalise. On réalise qu’on ne sait rien, et certes la plus grande chose à réaliser, c’est de réaliser son ignorance. « la savant sait qu’il ne sait pas, l’ignorant ne sait pas» telle est la leçon qu’on m’a enseignée, et je vous invite à regarder à nouveau la vidéo de maître Andreas (uniquement disponible dans cet article). C’est un physicien qui vous parle, et la leçon est sans appel. « il faut oublier ce que l’on sait, et appuyer sur le bouton Reset » Soi -même (ex : Farzad, Kalyani) on s’est présenté à soi- même (ex : Le maître, Le sage ou le vieux barbu) qui nous a indiqué le chemin pour être pleinement soi- même (Sans nom). Pourquoi toute ces épreuves et difficultés, pour être ce qu’on n’a jamais cessé d’être, c'est-à-dire soi-même ? 3- La totale inaction La plupart d’entre nous prenons des enseignements qu’on pense être utiles aux autres. Il nous arrive peu souvent de nous remettre en question. Certains vont laisser passer l’enseignement, d’autres vont tenter de l’entendre et de l’enregistrer sur un calepin ou dans leur mémoire, quant aux plus intelligents, ils savent comment les mettre en pratique dans l’instant. Ils affrontent alors immédiatement pendant la conférence ou le temps de dialogue, leurs peurs, leurs conditionnements sources d’incompréhensions et de souffrances, jusqu’à ce que survienne un dénouement libérateur. Notre aptitude à surmonter des épreuves est directement liée à notre aptitude à croire à une fin enthousiaste et heureuse. La jouissance est un bon guide pour les souffrances qui nous traversent. Et elle est un présent « présent » dans le présent. Ainsi nous avons le secret de l’action totale. À partir d’une partie nous ouvrons les possibles pour découvrir le tout. Alors pourquoi est- ce que je ressens de l’inaction, de l’immobilité en moi-même quoi que je fasse dans cette quête ? Il y a bientôt 2 ans J’ai créé le site Happynextdoor, pour offrir un espace de partage d’expériences. L’idée est que nous pensons souvent que le bonheur se trouve dans le jardin d’à côté, mais dès lors qu’on se rend compte qui est dans notre propre jardin ici et maintenant, alors on découvre la porte du bonheur (happyness door) on la pousse on découvre ce qui se passe de l’autre côté et l’on revient enthousiastes pour partager quelques récits. Raconter ses expériences heureuses ou malheureuses de manières spontanées et sincères permet de dépasser ses peurs et incertitudes, pour atteindre un bonheur insoupçonné qu’on désespérait de voir apparaitre. Mais à l’heure où l’on prend la parole pour l’exprimer, on se rend compte que le bonheur qu’on a tant cherché dans le monde se trouvait en nous dès le départ. Et voici pour en témoigner, un de mes récits d’expérience personnelle : Lors d’une exposition un ami artiste me parle d’Amma. « C’est une femme qui partage la compassion et l’amour en prenant les gens dans ses bras » dit- il. Sceptique, je jette un oeil sur internet, et sans comprendre, quelques mois plus tard je me retrouve à faire passer des personnes handicapées dans
  • 10. les bras de cette femme, passons les détails dont je vous raconte une partie dans un autre article et avec des témoignages vidéo dont j’ai le secret et que vous ne trouverez nulle part ailleurs. A un moment, le troisième jour, je vais acheter un bracelet souvenir pour ma soeur, la fille qui me vend l’objet a l’air sympa, une dame arrive et vend sous le manteau des entrées pour aller voir Sri tatata, je ne connais pas mais je trouve le prénom rigolo, la fille s’excite et dit qu’elle est fan et qu’elle aimerait passer le voir à Bordeaux si elle trouve un logement. Spontanément je l’invite chez moi (je n’invite jamais personne à dormir à la maison et au fond de moi je n’y croyais pas), un mois plus tard elle m’appelle au dernier moment et passe une nuit à la maison, je rencontre Sri tatata, lors d’un enseignement, il parle du lien entre la mère naturelle qu’il faut aimer pour bénéficier de l’amour de la mère divine. Je n’y comprends rien et des images défilent dans ma tête, ma mère qui me cogne, ma mère qui m’insulte, ma mère qui m’ignore … c’est douloureux mais je continue à observer, au fur et à mesure que le dialogue et le partage continue, je sens en moi un dénouement, et une joie imperceptible fait naître de nouvelles visions, ma mère qui me borde, ma mère qui chante, ma mère qui sourit, ma mère qui dit je t’aime et je suis ému. Après cette reconnexion je m’attache à la fille que j’accueille chez moi, elle me dit qu’elle va voir des amis d’Inde qu’elle n’aura pas l’occasion de revenir de sitôt. Je suis triste, je me sens abandonné et orphelin, car par sa présence j’étais enthousiaste et heureux, mais je n’enterre pas ma souffrance je l’observe, c’est une idée, de mon mental, c’est ma soeur, ma mère, mon amie, mon épouse qui me parle… jusqu’au dénouement suivant … mais ça c’est une autre histoire, que je lui raconte au pied d’un arbre. Au lieu d’entreprendre l’ouverture du coeur en ce point, on y entrepose nos poids. Et la vie nous est alors difficile et lourde. Jusqu’au jour où l’on décide de ses délester et de voir à nouveau la porte du bonheur grande ouverte. Voici pour vous un autre enseignement de ce week- end que je vous partage : Il y a un temps, dans certaines communautés, dès l’enfance nous étions éduqués aux sciences physiques et à la science du soi. Cela donnait des leaders conscients, connaisseurs de soi, des besoins et des souffrances du monde, aptes à calmer les esprits et apporter la paix ; qui pouvaient mener une vie de toute apparence normale mais approchant la perfection. Et cette éducation et croissance (selon Sri Tathata) ou l’éducation et développement (dans le soufisme Iranien), a été malmenée, puis divisée, l’enseignement matériel a été avancé aux dépens de l’enseignement de la connaissance de soi. Je suis dans cette école depuis l’âge de 4 ans. On m’y a enseigné comment être avec le monde tout en évitant le mélange avec l’autre. Comment être avec la créativité des autres, et ce qu’ils sont aptes à employer de meilleur dans leur vie, et d’esquiver les défauts, les aspérités comportementaux, les désirs et autres sources d’instabilité. De prendre exemple, pour s’attirer ce qui est bon et éviter ce qui est mauvais, c’est le crédo du Aref, celui ou celle qui maîtrise Erfan : la connaissance de soi. Comment dans cette foule d’âme en quête peut-on rester concentré et travailler son enthousiasme pour exprimer notre nature profonde, et rayonner de mille flammes ? «Dans le repli, comme la bougie, brûle et bâtit. Oui ! »
  • 11. A mon avis, cette quête est celle de tous, ces aptitudes sont celles de tous. Qu’il n’y a aucune obligation à vivre une vie d’ascèse et de privation, que cela n’est pas lié à une idéologie, théologie, ou philosophie quelconque. Mais que de toute évidence on avance plus sereinement en la présence d’une personne qui a fait le chemin (on ne peut que le supposer avant d’y être pleinement soi-même) sans pouvoir le copier (puisqu’il y autant de chemins que d’être humain sur la planète) mais de se sentir porté, soutenu et aimé dans les moments difficiles, mais aussi d’être encouragé, et poussé dans les moments enthousiastes. Croire en la présence d’une personne comme nous, un être mortel et vulnérable qui a souffert et joui sensiblement les mêmes expériences, travaille en nous l’espoir du possible quand tout semble perdu, nous remet sur la voie si on sort du chemin, et nous réveille si par routine ou paresse on s’est assoupi. On se parle à soi- même pour être ce qu’on est de meilleur, les corrections, améliorations, développements, changements de méthodes et d’enseignements sont alors le quotidien de ceux qui agissent pour se connaître. Il n’est pas non plus besoin d’appartenir à une communauté. Mais avouons qu’il est plus facile de résister à une tempête quand nous sommes une forêt plutôt qu’un arbre seul isolé dans le désert. Pour cela il faut une communauté de coeur (et non d’idée), consciente, compréhensive, pleine de compassion, d’amour et de présence. Une communauté qui a toutes les qualités pour appeler à elle ses égarés. Qui enseigne avec amour la discipline, et développe la volonté et la stabilité pour arpenter tous les chemins du coeur jusqu’aux plus petits sentiers. Une communauté qui limite le bavardage mental, les interprétations toujours erronées, et qui dissout l’ignorance de l’orgueil dans l’humilité. L’expérience c’est le bonheur et le bonheur c’est l’expérience Je demandais un entretien pour une interview au traducteur anglo-indien - Santush Je lui parle de Happynextdoor. C’est un site internet qui tente de transcender notre vision des expériences. Je suis un « expérience » addict, Bonnes ou mauvaises les expériences sont pour moi des guides, des manuels d’apprentissages, des hormones de croissance. Mon besoin de grandir a étanché sa soif dans mon vécu et dans le vécu des autres. Que l’on bénéficie de la sécurité physique (nourriture, vêtement, logement) ou non, on pense souvent que le bonheur se trouve dans le jardin d’à côté, chez notre voisin. Je pense savoir pourquoi maintenant, car je faisais pareil et je me rends compte de mon erreur aujourd’hui. Comme nous pensons notre réalisation à travers nos 5 sens, nous pensons pouvoir assouvir cette croissance avec ce qu’on peut acquérir en ce monde. Mais notre quête de croissance est plus dense, plus grande et plus importante que tout ce qui existe en ce monde. Il se pourrait même que l’on grandisse sans fin, alors comment pourrait-on trouver satisfaction dans ce qui est fini ? Ce n’est pas en assouvissant un désir qu’on s’en débarrasse. Au contraire on le nourrit et on le fait grandir. Est-ce que nourrir nos désirs nous permet de grandir, est- ce que nourrir les parasites grimpants sur un arbre nourrit l’arbre ? Est-ce qu’alimenter ce qui nous autodétruit nous permet de vivre heureux et en paix ? NON Est-ce que nourrir l’image d’un maitre en notre tête nous permet de vivre l’enseignement qui nous est offert ? Est-ce que dire : « non, je ne suis pas assez, … » « Non, je ne suis pas prêt … » N’aurait- on pas comprit que nous ne serons jamais assez, et que nous ne serons JAMAIS assez prêts.
  • 12. Mais que malgré tout, nous avons le choix, le pouvoir de décider. Et ça personne ne peut le faire à notre place. Personne ne peut guider l’homme sinon lui-même. Message à Tathata : Tathata, comme d’autres maitres avant toi, beaucoup de tes disciples n’entendent pas tes enseignements. Il faut d’autres moyens pour vérifier et valider les connaissances subtiles et moins subtiles. Les éléments de perdition du message : 1- TA notoriété et ton image : elle vient voiler l’enseignement qu’on porte en nous 2- TA vision n’est pas au même niveau que ceux qui t’écoutent. Les étapes les degrés, plans, niveaux terrestres ou spirituels divisent l’esprit. La pensée analyse pour tenter de distinguer chaque couleur de l’arc en ciel pour dire où elle commence et où elle se termine. Ainsi le penseur perd le temps du bénéfice d’être dans sa lumière. 3- TA propreté cache le secret de la purification. Comment se concentrer sur le désir impérieux d’atteindre le BUT de sa vie ? Les ascèses, concentrations, chants et autres méthodes existent certes. Mais comment y être constamment dans une journée socialement « normale » ? 4- TA puissance accentue la dépendance existante de tes fidèles : la dépendance physique, sociale, financière et mentale : les attachements vont vers l’ascèse, les relations communautaires qui font oublier le monde au dehors du groupe, les sacrifices matériels honorés comme du courage, et mentale parce que beaucoup pensent être impuissants et perdu sans toi. Pour toutes ces raisons, très peu arpenteront ce chemin par eux- mêmes. Je me souviens, quand j’étais petit mon père m’apprenait à faire du vélo. Et parfois il me lâchait pour voir si j’arrivais à tenir en équilibre, mais à chaque fois qu’il me lâchait je tombais, et j’avais mal. Je ne voulais plus qu’il me lâche, mais il ne pouvait pas toujours être là pour me tenir en équilibre. Jusqu’au moment où je ne le voyais plus qu’une fois pas par an. Mais mon envie de faire du vélo plus souvent, seul et de manière équilibrée a forgé en moi une détermination de feu. Il y avait pas loin de chez moi une rue en pente, et je dévalais de cette pente jusqu’à tomber. Mes jambes était trop faibles pour pousser le pédalier, mes mains trop petites et sans force pour tenir les freins, et mon corps trop fragile pour supporter les chutes. Du fait de ma maladie, ma vitesse de guérison et de cicatrisation était réduite, pour corser le tout ma mère ne voulait pas que je prenne ces risques, sous les conseils du médecin il était impératif que j’arrête. A l’école on se moquait de moi et les professeurs me dispensaient de sport systématiquement. Tous ces phénomènes avaient pour effet de réveiller en moi, des sentiments de colère, d’injustice, d’incompréhension, de doute et d’incertitude. Est-ce que j’allais y arriver ? Tout était réuni pour me prouver que NON. NON tu n’es pas capable. Mais c’est un sentiment d’un tout autre niveau qui m’a sauvé, le désir impérieux, d’y arriver. L’amour de cette quête faisait que j’entraînais mes jambes tous les jours, je tentais cette pente infernale au moins 4 fois par semaine, je pansais mes blessures et souffrais en silence. La nuit je rêvais que je tenais en équilibre sur mon vélo, le jour j’y allais, seul, en silence comme si c’était la chose la plus importante que j’allais accomplir dans ma vie. L’excitation, l’esprit de courage et de persévérance, la résilience et la pensée victorieuse, c’est ce qui
  • 13. m’a fait repousser mes limites jusqu’à l’équilibre total et durable. De cette expérience beaucoup disent que j’ai appris à tenir sur un vélo. Mais je dis que maintenant je sais tomber, me relever et recommencer jusqu’à l’équilibre. Encore aujourd’hui, il n’est pas rare que je tombe et dans bien d’autres domaines. Histoires brèves - La dame qui a passé le flyer de l’évènement sous le manteau me fait passer pour accueillir l’arrivée de Sri tathata. Elle est toute excitée, et on attend devant la porte. Je dis : « c’est étrange, ça fait plus de 20 ans que j’habite ici et c’est la première fois que je regarde par cette porte » elle me dit : «si je te dis qu’elle donne sur le stade. Qu’est- ce qui t’arrive ? » et troublé je réponds : « j’ai perdu la notion d’extérieur/intérieur, j’ai vécu tout une vie comme un étranger sur même terre mais maintenant je me sens chez moi ». Troublé par cette vision heureuse, je regarde les gens dans les tribunes du stade, j’entends les joueurs sur le terrain. Perdu dans mes pensées comme un naufragé sans barque quand Sri Tathata passe, et c’est à peine si je le remarque. - Je mange avec Coralie, elle s’arrête brusquement de manger et dit : « tu vois, j’étais en train de me forcer pour finir et je n’ai pas pensé en garder une part pour la nature » Puis elle va au pied d’un arbre pour enterrer la fin de son assiette. Je lui dis de loin et à haute voix « T’ES CERTAINE QUE CA VA LUI SUFFIRE ? » et elle me répond aussi fort « C’EST L’INTENTION QUI COMPTE » - A la fin je dois partir, Kaliany est la seule personne à qui je peux dire au revoir. Personne d’autre n’est là. Elle médite assise et décontractée les pieds dans le vide. Derrière moi le sofa vide. Je m’assoie à côté d’elle sans rien dire. Je viens de marcher sur les pétales de rose et sur l’eau que le vieux barbu a laissé au sol, et j’ai cette pensée « mince, j’ai sali mes chaussettes je vais de voir en changer » (avec la même sensation que lorsque je rentre dans la salle de bain mouillée après le passage de ma soeur). Et je me rappelle que j’ai laissé mes chaussures devant sa tente. - Une dame que j’ai interviewée m’apostrophe, « Hey ! tu vas voir Tathata à la réunion des sévaïte ? » … je lui dis : « En fait je pense que j’ai oublié mes chaussures devant sa tente » elle dit : « tu as perdu la tête » je lui réponds que non. Et dis : « les chaussures c’est le mental, et il t’a pris ton mental, tu vas le retrouver tout propre. » (j’ai du mal à croire à ce qu’elle dit) et elle rajoute : « rien n’arrive par hasard » je lui réponds « c’est ça, et tout arrive par Farzad » - Une dame hyper stressée que je voyais courir partout quand on devait accueillir l’équipe indienne, nous dégage de la scène et dit : « allez prendre de l’énergie autrement » on
  • 14. descend, je dis à Kaliany « trop tard » elle me répond : «oui ! on a pris tout ce qu’il nous faut ». Elle ferme les yeux et médite debout. Elle dit « arrête de regarder avec les yeux tu verras rien de lui » … « tu ne sais rien de lui » et je lui réponds «en fait peu m’importe qui il est, je cherche qui je suis » … « toi que vois-tu ? » Elle dit : « c’est au- delà des mots, seul le silence peut l’exprimer » et je réponds à son oreille « j’ai rien entendu » alors elle se répète en murmurant plus fort (vous savez ? le genre de murmure qui dérange tout le monde dans les bibliothèques, le genre de murmure plus fort que si on parlait normalement) elle dit : « SEUL LE SILENCE … » et je la coupe et je dis « ça j’ai entendu » elle se retourne en me regardant l’air perplexe et je dis « Normal qu’on n’entende pas le silence » … « qu’est-ce t’en pense ? » elle explose de rire, on a un fou rire. Et elle dit en riant « c’est bon, tu m’as fait redescendre » Et je lui dis au revoir. En lui demandant de prendre soin de ses mains, douces à l’intérieur et rugueuses à l’extérieur. - Je m’assoie à côté d’un vieux sourd lunatique qui tente de me virer de ma place sans dire bonjour. « cette place est réservée » dit-il. « réservée pour moi » je réponds. Sa femme prend ma défense, on parle, lui vient depuis 2008 elle fait à peine connaissance, elle est d’une église catholique charismatique dirigée par un pasteur en Inde (je ne savais même pas que ça existait) - J’arrive au Pin Galant, une dame d’humeur énervée aux cheveux courts m’accueille « vous êtes qui ? » … « je viens faire un article sur l’évènement » Je rencontre Andreas le coordinateur aux cheveux blancs et lui explique Happynextdoor. Elle : « non, ce n’est pas lui … comment vous vous appelez ? » « Farzad » je lui réponds, « ça ne peut pas être lui » Et je dis « c’est moi, vous venez même de m’avoir au téléphone à l’instant… c’était vous ? » (je pensais que c’était un homme au bout du fil) elle dit : « Oui » … « et bien vous m’avez demandé rapidement, maintenant je suis là » Dans son esprit, seules quelques secondes séparaient l’instant où l’on s’est quittés au téléphone et le moment de notre rencontre. C’était physiquement impossible. Leçon : Ce qui est inconcevable est impossible, ce qui est impossible n’existe pas. - Je rencontre une amie et son jeune fils qui joue avec d’autres enfants. La placeuse lui apporte un châle pour se couvrir la poitrine et le coût. Elle me demande ce que je fais ici, « je viens faire un article sur l’évènement … et toi ? » … « je suis en questionnement sur ce que je dois faire » - Le second jour des changements ont lieu. o Tathata arrive, les gens se lèvent et il leur demande en insistant par un signe de la main de se rasseoir. Il fera de même l’après- midi avec encore plus d’insistance. o Au lieu d’être uniquement sur Tathata, la caméra cadre les 2 traducteurs maintenant o La gestuelle de Tathata est plus dynamique rapide. Tout va plus vite. o L’enseignement aborde le sujet de notre conversation avec Santosh. Observer l’expérience bonne ou mauvaise, et voir au-delà. o Tathata prend un raccourci au lieu de s’adresser au public il parle en direct à l’oreille de son traducteur indien tandis que le traducteur français termine sa traduction. o La conférence est comme accélérée (« c’est passé vite » fait remarquer mon voisin)
  • 15. o L’image de Tathata disparaît derrière celui des traducteurs qui maintenant semblent en communication direct avec la salle. Et pourtant personne n’a pris la parole comme hier. o Le secret du bonheur est passé avec enthousiasme dans les coeurs, les vidéos en témoignent. o … etc Va dire à l’homme combien il est grand Va convaincre un dé à coudre, qu’il contient l’océan Va et Surtout quoi qu’il advienne rappelle- toi que je t’aime Que l’Espérance souffle, que les coeurs s’ouvrent, et que liberté Soit.