Le Chômage en France Etude, Impacts sociétaux et économiques

Jean-Antoine Moreau
© Jean-Antoine Moreau
Le Chômage en France
Impacts
Etude

© Jean-Antoine
Moreau
2 / 238
Contact Mobile Website MOOC
“Le chômage est comme une marée noire qui
recouvre l'herbe verte, là où elle a poussé.”
de Madame Françoise Giroud

© Jean-Antoine
Moreau
3 / 238
 Aujourd’hui, le travail est devenu le principal moyen
d’acquisition de revenus permettant aux individus de
vivre.
 Il est un des marqueurs du positionnement social.
 Il est un des outils de toute intégration sociétale.

© Jean-Antoine
Moreau
4 / 238
 Le statut du travail est donc une question
économique et sociale centrale.
Le statut social :
• Positionnement
• Valeur sociétale
• Positionnement de la valeur économique
• Image de soi
• Niveau de vie
intégration économique et sociale de l’individu *
* Individu :
Du latin individuum, « ce qui est indivisible »
En psychologie, l'individu désigne l'être pensant
En psychanalyse qui distingue la partie que l'individu perçoit de lui-même, le moi, de l'individu complet, le soi.

© Jean-Antoine
Moreau
5 / 238
 Le travail et la façon dont il s’exerce est aussi un rapport social fondamental, caractéristique de la société et de
son niveau de maturité :
– Servage : féodalité transposé dans l’exploitation des sans-papiers
– Compagnonnage, Artisanat
– Salariat
– Le type de contrat de travail
– Emploi avec statut
– Emploi sans statut
– Stage (rémunéré, ou non rémunéré)
– Emploi aidé ou subventionné
– Troc (qui réapparaît)
– Auto-entrepreneur
– Entrepreneur
– Indépendant
– etc.
 Toutes ces formes
 Indiquent aussi une forme et position sociale
 Complexifient la gestion des ressources humaines
 Montrent une structure et une organisation économique et sociale, et son évolution.

© Jean-Antoine
Moreau
6 / 238
 La cause du chômage n’est pas qu’économique
• L’organisation sociétale ne permet plus l’adaptation sociale nécessaire à la
performance :
– En formation
– En intégration intergénérationnelle
– En innovation
– En adaptabilité
– En intégration de l’innovation
– En protection sociale (d’où une augmentation de la pauvreté)
• L’organisation sociale est facilitatrice à la croissance donc à la création
d’activité.
 Dans notre société post-industriellepost-industrielle, le travail et sa valeur sociétale
sont à ré-inventer, pour être en adéquation avec les valeurs sociales et
les attentes sociétales.

© Jean-Antoine
Moreau
7 / 238
L’Emploi dépend aussi de la croissance

© Jean-Antoine
Moreau
8 / 238
1,1%
2016
Hypothèses Banque de
France au 12/2016
?1,3 ?1,4
?
2017
?
2018

© Jean-Antoine
Moreau
9 / 238
• Si cette année 2016 nous atteignons une
croissance de 1,1 ; nous serons encore en
dessous du niveau d’avant la crise de 2008.
• Si nous atteignons 1,5 alors nous serons
arrivé au niveau d’avant cette crise.

© Jean-Antoine
Moreau
10 / 238
La Croissance

© Jean-Antoine
Moreau
11 / 238
Croissance et Crises

© Jean-Antoine
Moreau
12 / 238
Croissance et PIB

© Jean-Antoine
Moreau
13 / 238
Croissance – Investissement - Consommation

© Jean-Antoine
Moreau
14 / 238
Contributions à la Croissance

© Jean-Antoine
Moreau
15 / 238
• L’investissement se fait par cycle, de plus en plus court.
– La rentabilité doit rapide
– les ROI se font sur cycle court
• Il y a impact sur les plans de charge: plus courts dont le renouvellement implique de nouvelles
méthodes et une forte adaptabilité liée à l’internationalisation des produits et des marchés
• Il y a impact de ces cycles sur l’évolution du PIB, et sur la capacité de l’économie à employer de
la main d’œuvre; quelque soit sa qualification.
 Si le nombre d’emploi, le volume d’emploi, n’est plus cohérent avec l’évolution de la
pyramide des ages, cela engendre:
• Problèmes sociaux
• Problème de la gestion du vieillissement de la population (soins, hébergements)
• Problème de financement des retraites
• Problèmes sanitaires liés à la pauvreté
• Problèmes d’intégration économique et social
Croissance est fonction des Investissements

© Jean-Antoine
Moreau
16 / 238
Si le nombre d’emploi, le volume d’emploi, ne sont plus
en cohérence avec l’évolution de la pyramide des ages
cela impacte alors :
Politique familiale
Politique des retraites
Protection sociale
Régulation des entrées sorties du marché du travail
Politique d’investissement
Politique d’adaptation social au besoins économiques et
sociaux

© Jean-Antoine
Moreau
17 / 238
Si le nombre d’emploi, le volume d’emploi, ne sont plus en
cohérence avec l’évolution de la pyramide des ages;
 cela impacte les extrémités de cette pyramide, pour les ages d’
employabilité :
• Jeunes
• Seniors

© Jean-Antoine
Moreau
18 / 238
Chômage des Seniors

© Jean-Antoine
Moreau
19 / 238
Chômage des Jeunes

© Jean-Antoine
Moreau
20 / 238
Taux de Chômage par Age

© Jean-Antoine
Moreau
21 / 238
Les chiffres
• En 2013 le taux de chômage a dépassé les 10%
• En 2016, le taux atteignait 9,8% de la population active.
– Ceci alors que de nombreux dispositifs furent mis en place depuis
2012, comme la prime temporaire à l'embauche pour les PME, les
contrats de génération, les contrats aidés, puis le plan de
formation des chômeurs.

© Jean-Antoine
Moreau
22 / 238
Les chiffres
• Forte progression des effectifs de
contrats aidés :
• entre le deuxième trimestre 2012 et début 2016
:
• 113 000
dont 90 000 emplois d’avenir

© Jean-Antoine
Moreau
23 / 238
La gravité
• Au premier trimestre 2016,
– le halo du chômage, qui concerne les personnes souhaitant
travailler mais classées inactives selon l’Insee, comptait 1,45
million de personnes
– les situations de « sous-emploi » concernaient 1,67 million
de personnes
• En intégrant le sous-emploi et le halo avec la
définition stricte du chômage mesuré par le BIT:
– Il y a 6 millions de personnes qui se trouvent fragilisées vis-
à-vis de l’emploi

© Jean-Antoine
Moreau
24 / 238
Le graphique

© Jean-Antoine
Moreau
25 / 238
L’Emploi en Niveau Corrigé

© Jean-Antoine
Moreau
26 / 238
Évolution du Taux de Chômage

© Jean-Antoine
Moreau
27 / 238
PIB - Chômage

© Jean-Antoine
Moreau
28 / 238
Augmenter le PIB
 Il faut donc produire de la valeur ajoutée, à l’aide
du travail :
– Création de produits
– Création de services
– Création de couples (produits- services)
– Répondre au marchés intérieurs
– Répondre au marchés extérieurs

© Jean-Antoine
Moreau
29 / 238
Évolution des Inscriptions à Pole Emploi

© Jean-Antoine
Moreau
30 / 238
Chômage et Durée

© Jean-Antoine
Moreau
31 / 238
Chômage : Risque Sociétal
 Les Risques :
• Sur la cohérence et la cohésion sociale
• Sur la cohérence économique territoriale, avec des régions, des territoires
qui se désertifient, ou qui se paupérisent
• La perte de confiance des individus dans
• l’entreprise;
• leur avenir dans leur pays;
• les valeurs de civilisation.
 La valeur symbolique « travail » s’est diluée et n’a pas été remplacée par
une autre valeur sociétale

© Jean-Antoine
Moreau
32 / 238
Risques : Sociaux - Économiques
 Le sous-emploi, le chômage sont d’avantage que des indicateurs
économiques, de par leurs causes et conséquences :
 Illettrisme;
 Risques sanitaires;
 Pauvreté;
 Ségrégation;
 Racisme;
 Perte de confiance;
 Cristallisation des différences, qui engendre la violence;
 Montée des extrémismes;
 Exode des cerveaux;
 Exode des entreprises;
 Exode des investisseurs;
 Isolement des personnes;
 Consommation de drogues, la vente de drogue étant devenue une économique parallèle.

© Jean-Antoine
Moreau
33 / 238
Impact
 Le sous-emploi, le chômage sont d’avantage que des indicateurs économiques,
de par leurs conséquences :
 Illettrisme
 Risques sanitaires
 Pauvreté
 Ségrégation
 Racisme
 Perte de confiance
 Cristallisation des différences
 Montée des extrémismes
 Exode des cerveaux
 Exode des entreprises
 Exode des investisseurs
 Isolement des personnes
 Consommation de drogues
Impact directement
la cohésion sociale

© Jean-Antoine
Moreau
34 / 238
Impacts
 Illettrisme
 Pauvreté
 Ségrégation
 Racisme
 Consommation de drogues
Impact directement
Impact sur les choix
politiques des citoyens

© Jean-Antoine
Moreau
35 / 238
Impacts
 Illettrisme
 Pauvreté
 Ségrégation
 Racisme
Impact directement
Impact sur la
Confiance des Investisseurs

© Jean-Antoine
Moreau
36 / 238
Confiance
 La rationalité économique ne peut répondre seule à ces
questions et à ces risques.
 La confiance des investisseurs ne dépend pas uniquement de la
rationalité économique, elle prend en compte ces risques
sociétaux, la stabilité sociale, la projection économique, la
pérennité sociétale;
 qui génèrent la stabilité politique, ainsi que la constance dans les choix
économiques et financiers.

© Jean-Antoine
Moreau
37 / 238
Confiance
La confiance est aussi marquée par le taux d’abstention qui augmente, la
volatilité
des électorats, la volatilité des choix
 Une abstention importante pouvant devenir un risque sur la stabilité politique, qui
impacte la continuité dans les choix économiques, sociaux, politiques
 Tout comme les investisseurs, les populations ont besoin d’une projection simple
et claire de leur avenir.

© Jean-Antoine
Moreau
38 / 238
Théorie Économique
ou Pratique d’un Métier
 Les questions dites sociales doivent-elles être réglées uniquement sur un axe
de rationalité économique, ne faudrait-il pas prendre en considération les
aspects :
– Travail (l’attendu des différents acteurs);
– Chômage (coût : économique, social, sanitaire, politique);
– Éducation;
– Comportement;
– Sanitaire;
– Soins;
– Assistance;
– Immigration et émigration
• des jeunes quittent le pays, dont certains en ayant simplement assez des méthodes de
recrutements …qu’ils ne comprennent pas et qui ne débouchent parfois sur rien…
– etc.

© Jean-Antoine
Moreau
39 / 238
Apprentissage : du rôle de citoyen, Théorie et Pratique d’un Métier.
l’Ecole
• Il ne suffit pas d’avoir la théorie encore faut-il avoir la pratique économique et sociale de son métier,
pour cela le bien connaître, aussi comprendre son histoire, donc son évolution.
– Ainsi pouvoir s'impliquer dans l’évolution de la société, de son pays; et ainsi le comprendre et mieux l’apprécier.
– C’est le rôle de l’éducation professionnelle.
• L’école française le permet-elle?
– Donne-t-elle les outils aux élèves, aux étudiants ?
– L’école française fait elle toujours partie des meilleures dans les classements internationaux ?
 Le but de l’école moderne n’est il pas : d’apprendre à apprendre et à s’adapter toute sa vie durant ? Plutôt que
servir un savoir statique sanctionné par une multitude de diplômes. Certaines universités se vantent de délivrer
jusqu’à 600 diplômes. Quelle grosse entreprise a le temps de tous les connaître? Alors une PME ?
 Le savoir doit devenir dynamique, tout comme l’apprentissage; quelque soit le métier. Il faut donc
apprendre et progresser toute sa vie, en retour cet effort devant être apprécié des employeurs.
 Tout comme il faudra apprendre à travailler non plus sur l’information, mais sur des flux
d’information. De nouveaux métiers qui s’enseignent déjà en Angleterre, aux États Unis, en
Allemagne, apparaissent …

© Jean-Antoine
Moreau
40 / 238
Historique de l’illettrisme

© Jean-Antoine
Moreau
41 / 238
L’illettrisme aujourd’hui

© Jean-Antoine
Moreau
42 / 238
Chômage et Formation

© Jean-Antoine
Moreau
43 / 238
La Mondialisation
 La marche de nos sociétés est elle uniquement déterminer par l’extérieure?
 la mondialisation aurait dû restée au niveau d’une concurrence
mondialisée et non être utilisée comme moyen de mise en
concurrence sur le marché intérieur, ce qui a créé des
délocalisations en masse, donc des suppressions d’emploi.
En effet, il ne s’agit plus maintenant de faire pression sur les
salaires mais de gagner en niveau de compétences; sur
l’évolution des métiers et sur les nouveaux métiers.
 La concurrence étrangère ne date pas d’aujourd’hui, elle doit être utilisée
 Quelques exemples d’utilisation de la concurrence :

© Jean-Antoine
Moreau
44 / 238
Utilisation de la Concurrence
 Les japonais copièrent les produits occidentaux, en leur
apportant une valeur ajoutée, qui fut la Qualité en grande
série, qui a été à son tour copiée. (Les méthodologies de qualité totale ont été
mises en oeuvre Japon)
 Au XVIIeme siècle, Colbert débaucha des verriers italiens.La
valeur ajoutée fut la réalisation de la Galerie des Glaces du
Châteaux de Versailles, qui est toujours une vitrine nationale.
 Il a fallu reformer des artisans, pour la restaurer, le savoir-faire était en partie perdu,
alors que nous subissions déjà un chômage de masse . Pourtant ce sont des métiers
dans un environnement confortable, valorisant, et bien payés. Il est plus agréable
d’être doreur à la feuille que terrassier pendant des intempéries. Mais qui parle de ces
métiers manuels et d’art lors des orientations ? Ces métiers devraient être valorisés dès
les enseignements du secondaire.

© Jean-Antoine
Moreau
45 / 238
Utilisation de la Concurrence
• S’approprier, adapter, l’idée, le produit, le service, à
l’évolution :
Technologique;
Des marchés;
Des besoins;
Des habitudes;
Des personnes;
Des comportements;
De la société.

© Jean-Antoine
Moreau
46 / 238
“L'audace réussit à ceux qui savent profiter
des occasions.”
Marcel Proust

© Jean-Antoine
Moreau
47 / 238
S’adapter
 Les plus habiles s’adaptent et utilisent la
concurrence, avec ses produits ou services,
et re-inventent pour y apporter une valeur
ajouter: leur valeur ajoutée.
Cette inventivité est apportée par la
motivation induite par la valeur travail.

© Jean-Antoine
Moreau
48 / 238
La valeur motivation
sont des valeurs sociales
La valeur travail
permet

© Jean-Antoine
Moreau
49 / 238
La valeur motivation
sont des valeurs sociales
La valeur travail
permet
à apport de valeurs ajoutées
économiques

© Jean-Antoine
Moreau
50 / 238
Travail et Société
 La modification sans préparation de la place du travail
dans nos sociétés, n’explique-t-elle pas la situation
actuelle ?
Sociale
Économique
Politique
Sociétale

© Jean-Antoine
Moreau
51 / 238
 La modification sans préparation de la place du travail
dans nos sociétés, n’explique-t-elle pas la situation
actuelle ?
Sociale
Économique
Politique
Sociétale
Perte des repaires

© Jean-Antoine
Moreau
52 / 238
 Les ouvriers se sentent trahis, puis oubliés, par même leurs élus politiques ou
syndicaux; de même pour beaucoup d’artisans, commerçants, TPE, TPI, PME,
PMI.
 Les étudiants font des études mais le chômage, leur retire l’espoir qui donne la
motivation. On reproche aux jeunes leur manque d’expériences; sans travail il
n’y a pas d’expérience.
 Les seniors ne sont plus les bienvenus dans les entreprises, ceci de plus en plus
tôt dans leur carrière, alors que l’age de la retraite est repoussée.
N’y a t il pas des incohérences à impact économique et social ?

© Jean-Antoine
Moreau
53 / 238
• La question du travail dans nos sociétés :
– De son avenir;
– De son statut;
– De sa place;
– De son intérêt.

© Jean-Antoine
Moreau
54 / 238
• La question du travail dans nos sociétés,
– De son avenir
– De son statut
– De sa place
– De son intérêt
n’est pas uniquement une
question économique

© Jean-Antoine
Moreau
55 / 238
• La question du travail dans nos sociétés,
– De son avenir
– De son statut
– De sa place
– De son intérêt
n’est pas uniquement une
question économique
Mais la réussite économique en dépend

© Jean-Antoine
Moreau
56 / 238
Pauvreté

© Jean-Antoine
Moreau
57 / 238
Grande Pauvreté

© Jean-Antoine
Moreau
58 / 238
Minima Sociaux
ESAT : établissement et services d’aide par le travail

© Jean-Antoine
Moreau
59 / 238
Mal Logement

© Jean-Antoine
Moreau
60 / 238
Productivité
 Depuis les années 1950, nous sommes capable
de travailler plus avec moins de travail.

© Jean-Antoine
Moreau
61 / 238
Productivité
S’agit-il du même travail ?S’agit-il du même travail ?
OuOu
D’un autre travailD’un autre travail ??
OuOu
D’une autre façon de travaillerD’une autre façon de travailler ??

© Jean-Antoine
Moreau
62 / 238
Productivité et Croissance
 Depuis les année 1950, nous sommes capable de
travailler plus avec moins de travail.
 Depuis les années 1950, notre croissance baisse.
• Est ce une simple coïncidence?

© Jean-Antoine
Moreau
63 / 238
Productivité / Travail / Emploi
 Les politiques économiques et sociales ont-elles visées depuis plus de 30
ans à sauver l’emploi? ou bien à préparer un passage sécurisé vers le
nouveau travail, celui de la société post-industrielle?
 Donc a préparer la réalisation des Produits/Services induits via cette évolution,
qui impacte notre structure sociétale?
 En a-t-on défini l’approche ?
 En a-t-on défini le cadre ?
 En a-t-on défini la nature ?
 En a-t-on défini et exposé la stratégie ?

© Jean-Antoine
Moreau
64 / 238
 Cette approche sociétale aurait été une préparation, donc un avantage
économique.
 Le chômage de masse engendre des ségrégations
 Ces ségrégations génèrent des blocages, qui peuvent impacter le
transfert de compétences dans l’entreprise, dans la société, et même dans
l’école (lieu d’apprentissage du savoir-faire et du savoir-être, lieu de
préparation de l’avenir).
 Ces blocages engendrent l’apparition d’une nouvelle lutte de classes.

© Jean-Antoine
Moreau
65 / 238
"Les exigences d'un grand peuple sont à l'échelle de ses
malheurs."
Du Président Charles de Gaulle

© Jean-Antoine
Moreau
66 / 238
Chômage des Seniors

© Jean-Antoine
Moreau
67 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
68 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
69 / 238
Impact de la Réforme de Retraite

© Jean-Antoine
Moreau
70 / 238
 Il y a par le chômage des seniors, un arrêt des activités qui se fait tôt, et
indépendamment de l’age légal de départ en retraite, et contre le libre choix de
l’individu :
 Ce qui est vécu comme une relégation
 Alors il ne faut pas s’étonner que des jeunes ne se précipitent pas pour faire des études
scientifiques, qui sont longues, difficiles; pour au bout du compte n’avoir droit qu’à 20 ou
25 ans de carrière (compte tenu des difficultés à avoir son premier poste)
 Comme la rémunération de leur épargne baisse, les seniors ne pourront pas
financer entièrement leur complément de retraite à partir de leurs économies (leur
capital)
 A ceci s’ajoute, le chômage des jeunes :
 Des entreprises trouvent que les jeunes manquent d’expérience, même les jeunes
ingénieurs qui font de nombreux stages
 Dans un pareil contexte, pourquoi les jeunes se donneraient-ils du mal, puisque tout
est fait pour décourager ? Souvent, les meilleurs partent à l’étranger, donc chez les
concurrents:
Risque de Perte des compétences présentes et futures.

© Jean-Antoine
Moreau
71 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
72 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
73 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
74 / 238
Pauvreté grandissante
 En 2050, en France, les plus de 60 ans représenteront 24 millions
d’individus.
 Aujourd’hui des personnes de 58 – 59 ans se trouvent sans
emploi, rejeté du monde du travail, et en fin de droit : donc sans
ressource jusqu’à l’âge auquel ils pourront prendre leur retraite.
Dans certaines entreprises dès 45ans on trouve les personnels trop
vieux.
 Il y aura donc une augmentation de la pauvreté chez les personnes âgées
et aussi chez les personnes du ‘middle aged’ .

© Jean-Antoine
Moreau
75 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
76 / 238
« Le malheur, l'isolement, l'abandon, la pauvreté, sont des
champs de bataille qui ont leurs héros ; héros obscurs plus
grands parfois que les héros illustres. »
Victor Hugo

© Jean-Antoine
Moreau
77 / 238
Chômage des Jeunes

© Jean-Antoine
Moreau
78 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
79 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
80 / 238
S’ajoute une autre ségrégation :
Chômage des Handicapés

© Jean-Antoine
Moreau
81 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
82 / 238
Chômage et Handicape
• Le nombre de personnes handicapés au chômage s'est
accru de 65%, entre 2011 et 2015.
• Le taux de chômage des personnes handicapées atteint
21% en 2015, soit deux fois supérieur à celui des
personnes valides.
 Chiffres que révèle une enquête de l'Association des paralysés
de France

© Jean-Antoine
Moreau
83 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
84 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
85 / 238
Chômage des Femmes

© Jean-Antoine
Moreau
86 / 238
 Par le chômage des jeunes et des seniors, il y a une
réduction effective de la durée d’activité, qui n’est
plus cohérente avec la pyramide des ages.
 Ce qui impliquera une réforme de la politique familiale

© Jean-Antoine
Moreau
87 / 238
Pyramide des ages

© Jean-Antoine
Moreau
88 / 238
Pyramide des ages

© Jean-Antoine
Moreau
89 / 238
Pyramide des ages

© Jean-Antoine
Moreau
90 / 238
• Ces graphiques montrent qu’il s’agit bien aussi d’un
problème sociétal, pas seulement économique
 La composition sociale change.

© Jean-Antoine
Moreau
91 / 238
La segmentation en catégorie (A, B, C, D) des chômeurs ne
suffit plus, à cacher la gravité de la situation

© Jean-Antoine
Moreau
92 / 238
• Le taux d’emploi était de 64,2% en France en 2014, alors de
71,9% au Royaume Uni, et 77,7 % en Allemagne.
• Si nous avons avec ce taux d’emploi 26,5 millions de personnes au
travail, sur une population de 66 Millions de personne.
– On peut arriver à la conclusion que le travail repose sur 40% de la
population
– Si on retire les agents publics rémunérer par les prélèvements obligatoires
(5,4 Millions de personnes environs)
 On remarque qu’il ne reste environ que 31% de la population pour
financer les dépenses (publiques, sociales, services publics, etc. )
Il y a donc un déséquilibre
Ce n’est pas qu’il y a trop de charge,
C’est qu’il y a de moins en moins de personne en
capacité de les payer

© Jean-Antoine
Moreau
93 / 238
 Il faut donc augmenter la proportion des personnes en
activité(s).
– Cela permettra aussi, d’annihiler le sentiment d’iniquité.
– De ramener un équilibre: financier, économique, social
 Pour cela il faut de l’activité, donc des travaux, des
produits, des services à réaliser; donc il faut des plans
de charges et des carnets de commandes remplis ,
donc des projets et des perspectives.

© Jean-Antoine
Moreau
94 / 238
le problème économique
Devient Social
Puis économique et sociale
Et maintenant sociétale
Impacte la cohésion sociale

© Jean-Antoine
Moreau
95 / 238
Conséquences
 Le chômage de masse risque de détruire progressivement
le système social, donc la protection sociale, donc aussi la
protection des chômeurs.
 Les coûts étant ainsi mal répartis, il y a un rejet du
paiement de l’impôt direct ou indirect.
 Combien de fois entendre : « toujours les mêmes qui
payent »
 Cette situation de blocage, ne favorise pas la souplesse
sociétale nécessaire à l’adaptabilité de la société.

© Jean-Antoine
Moreau
96 / 238
 Pour remédier au chômage, on a mobilisé les
énergies, pour trouver des emplois à tous prix.
– C’est à dire, des emplois qui peuvent être temporaires,
même des emplois sans contenu (donc sans activité
d’intérêt économique et sociale, à valeur ajoutée),
même des emplois sans intérêt, et même s’ils renforcent
les inégalités.

© Jean-Antoine
Moreau
97 / 238
 De l’emploi même sans Travail …
 De l’emploi même sans son contenu en activité(s)
productive ou à valeur ajoutée
De l’emploi sans plan de charge, sans carnet de
commande, est ce possible?

© Jean-Antoine
Moreau
98 / 238
De l’emploi avec moins de création de poste, comment faire ?
De l’emploi dans un contexte de décrochage industriel, par rapport à d’autre pays,
comment faire?

© Jean-Antoine
Moreau
99 / 238
• Reste le risque de l’exclusion des extrémités de la
pyramide des ages :
»Seniors
»Jeunes
Et aussi des personnes fragilisés :
– Handicapés
– Femmes peu formées
– Personnes isolées
– Personnes souffrant de maladies chroniques
– etc.

© Jean-Antoine
Moreau
100 / 238
 Alors qu’il conviendrait de prendre acte de
l’augmentation de la productivité, des évolutions
technologiques, et d’y adapter la structure sociale
• pour maintenir
sa cohérence
sa protection
sa sécurité
sa pérennité
sa productivité sociétale
sa compétence
sa motivation

© Jean-Antoine
Moreau
101 / 238
• La structure sociale doit elle distinguer, et segmenter :
– Travail ?
– Emploi ?
– Activités ?
– Formation ?
– Savoir-Faire ?
– Savoir-Être ?
– Comportements productifs?
– Comportements sociaux?
– Comportement individuel > Individualiste ?

© Jean-Antoine
Moreau
102 / 238
Le travail, la formation sont des activités
humaines :
Ce sont des catégories anthropologiques
L’emploi n’est qu’une forme d’utilisation
de la catégorie travail.

© Jean-Antoine
Moreau
103 / 238
Évolution du travail et la socialisation
Le travail salarié
L’entreprise ne veut plus être en charge
de la socialisation

© Jean-Antoine
Moreau
104 / 238
Évolution du travail
 En France, la logique d’emploi salarié confond le
travail et l’emploi, puis l’emploi avec la fonction,
puis la fonction avec la position sociale et la
position sociale avec l’activité.
 Cette logique favorise-t-elle l’adaptabilité, ou
bien une forme de lutte entre classes sociales
ayant accès aisément ou pas, à l’emploi ?

© Jean-Antoine
Moreau
105 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
106 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
107 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
108 / 238
Coût du travail

© Jean-Antoine
Moreau
109 / 238
Société et Travail
 Dans la société française, le travail est fait de créativité,
d’inventivité, de lutte, de contrainte, d’affectivité; ce
qui lui donne sa double dimension de réalisation de soi
et de souffrance.
Dans les pays où la dimension lutte / affectivité est
différente, il y a un partenariat plus actif entre
partenaire-sociaux et économique.

© Jean-Antoine
Moreau
110 / 238
Une Protection Sociale Équitable
 Il faut une protection sociale égale et équitable pour tous, entrepreneur
compris, artisans compris, auto-entrepreneur compris.
 Il faut savoir aussi protéger ceux qui ont l’envie d’entreprendre avec la
passion de leur métier; il faut aider et favoriser ceux qui ont envie de se
lancer et qui n’ont pas les moyens de payer cher une couverture sociale.
 Il ne faut pas confondre Protection Sociale et avantages sociaux (tel que
voyage, vacances, loisirs, etc. ), que permettent les grosses structures et
que n’ont pas les salariés des petites entreprises, ou les chômeurs
(souvent accusés: d’assistés) .

© Jean-Antoine
Moreau
111 / 238
Une Protection Sociale Équitable
 La protection sociale doit devenir un outil d’attractivité, pour :
 l’Employé
 l’Auto-entrepreneur
 l’Entrepreneur
 l’Artisan
 Le créateur de startup
 etc.
 Il ne peut y avoir des catégories de populations protégées, et d’autres prenant des
risques, d’autres non ou mal protégées.
 Cela implique un autre financement de la protection sociale, ce qui peut impliquer
une réforme fiscale ?

© Jean-Antoine
Moreau
112 / 238
Travail et intégration sociale
 Le travail est un facteur d’intégration, parce qu’il est :
– Une norme
– Une modalité d’apprentissage de la vie en société, avec les règles
sociétales
– L’accès aux autres aux règles sociales, et à la règle économique
 Parce qu’il s’adapte aux activités économiques et sociales demandées
par la société et par ses clients; pour satisfaire besoins et évolutions.
 Les clients qui achètent du « Made in France » achète aussi une image du
pays et de sa société.

© Jean-Antoine
Moreau
113 / 238
Par le travail, les talents se découvrent et se
développent; par la communication et la relation avec
les autres.
 Par l’activité: le produit de qualité et/ou le service de
qualité sont étudiés, fabriqués, vendus aux clients
(marché national, marchés internationaux).

© Jean-Antoine
Moreau
114 / 238
« Le travail est une activité socialement valorisante »
Freud

© Jean-Antoine
Moreau
115 / 238
Travail et apprentissage de l’effort
• Par le travail, il y a association des efforts vers
un objectif commun.
– Il y a donc un sens commun, qui se développe.

© Jean-Antoine
Moreau
116 / 238
L’objectif
L’objectif est une œuvre collective
Toute réalisation collective favorise la
cohésion, l’acquisition des compétences
du groupe; donc sa performance.

© Jean-Antoine
Moreau
117 / 238
Passage de la Motivation à l’Outil
• En France la principale revendication s’est limitée au salaire et à la protection des
statuts.
• Alors que la protection aurait dû poser sur les ouvertures et possibilités réelles de
choix de travail, de métier. (Pouvoir vivre de ce qu’on aime, de sa passion …en
cohérence avec les besoins économiques)
• Ainsi le travail salarié a été favorisé à l’artisanat, au travail manuel, aux petites
structures innovantes, etc.
• Le travail salarié a été favorisé à l’indépendance du choix et de la réalisation
d’activité
 De ce fait le travail n’est devenu qu’un simple outil.
 La France manque de structure innovante avec de réelles performances économiques,
en est ce une des causes ?

© Jean-Antoine
Moreau
118 / 238
Position Sociale
• Pourtant le travail est devenu le centre de notre vie
sociale et individuelle.
 Il caractérise aussi la position sociale de chacun.

© Jean-Antoine
Moreau
119 / 238
Étudiants en école d’ingénieur

© Jean-Antoine
Moreau
120 / 238
Répartition sociaux
professionnelles

© Jean-Antoine
Moreau
121 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
122 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
123 / 238
Maintenant
 Devant les fractures de notre société, tout le monde
veut sauver l’emploi.
 Mais s’agit-il de l’emploi ou du travail ou de sa position
social ou de son statut social?

© Jean-Antoine
Moreau
124 / 238
La conséquence de l’oubli de la
valeur travail
 Le travail est notre fait social.
 Il est notre vision du monde depuis le XVII ème siècle
 Sa disparition remet en cause l’ordre et la structure de
nos sociétés.

© Jean-Antoine
Moreau
125 / 238
Une des causes de panique
• Est ce l’une des causes de la panique des gouvernants et des
populations dans la monté du chômage, avec :
 l’installation du chômage de masse
 l’apparition de la précarité
 l’installation de la précarité
 l’apparition de nouvelles forme de délinquance
 La peur de l’adaptation est-elle liée à la peur de la précarité,
ou à la peur de l’avenir, ou au manque de confiance dans les
acteurs économiques – sociaux – politiques ?

© Jean-Antoine
Moreau
126 / 238
de la panique à la peur panique
Le chômage par sa durée devient une forme
de rejet social.

© Jean-Antoine
Moreau
127 / 238
Déstructuration
• Tout comme le travail est structurant pour la
société.
Le chômage de masse, par sa durée, par les
parties de population qu’ils touchent
(exemple: senior, jeunes) est déstructurant.

© Jean-Antoine
Moreau
128 / 238
Culpabilisation
La culpabilisation des chômeurs :
• Coûts des allocations
• Prétendu manque d’assiduité dans la recherche d’emploi
• Ségrégation par l’age, le lieu d’habitation, les écoles
fréquentés, etc.
Impactent les populations non encore touchées par la perte
d’emploi, par un climat économique et social anxiogène
se met en place

© Jean-Antoine
Moreau
129 / 238
Individualisation
Ce qui accentuent
L’individualisation
L’individualisme
la concurrence entre les individus
 Ce qui est nuisible
au travail en équipe
au vivre ensemble
au savoir-être
à la transmission du savoir-faire
au civisme

© Jean-Antoine
Moreau
130 / 238
 Ainsi le travail devenu l’activité centrale de notre vie,
caractéristique de notre position sociétale, d’avantage que
notre position sociale ou économique … ?

© Jean-Antoine
Moreau
131 / 238
 Peut on avoir une société sans travail ?
ou une société avec une autre utilisation du travail ?
Permettant d’assurer :
• Le lien social
• L’acquisition et l’utilisation de compétences nécessaires à l’économie
• L’expression de l’individu
• La compétitivité et la qualité des produits / services

© Jean-Antoine
Moreau
132 / 238
• S’il peut y avoir une société sans travail
Il ne peut y avoir de société sans activité
Le travail doit se mettre en cohérence avec
l’activité; ainsi le travail sera en cohérence
avec l’emploi

© Jean-Antoine
Moreau
133 / 238
La faim existe dans nos sociétés
d’abondance

© Jean-Antoine
Moreau
134 / 238
• Ce qui revient à poser la question :
– Le travail doit-il être considéré comme une catégorie anthropologique ?
 Ou bien comme une simple invention pour répondre aux besoins économiques
d’une petite partie de la structure sociale ?
Et ainsi ne répondre qu’au cycle production-transformation ?

© Jean-Antoine
Moreau
135 / 238
 Le travail implique le sens de l’effort et du travail
ensemble, donc l’utilisation de valeurs qui renforce le
lien social
Le chômage de masse engendrent la perte de
l’appartenance au groupe, dont les groupes sociaux

© Jean-Antoine
Moreau
136 / 238
Aussi le travail ne doit pas être réduit à un
ensemble d’opérations techniques visant à
produire les moyens matériels et nécessaires à
l’existenceexistence de la société dans son modèle
sociétale.
Cette réduction annihile la motivation

© Jean-Antoine
Moreau
137 / 238
Il ne faut pas réduire le travail à la satisfaction de
besoins matériels d’autrui.

© Jean-Antoine
Moreau
138 / 238
 Ainsi on a rendu travail réducteur:
 Une méthode d’employabilité liée uniquement à la
conception de produits pour satisfaire des besoins
économiques.
 Cette réduction favorise-t-elle :
 La motivation ?
 La force de proposition ?
 La prise de responsabilité ?

© Jean-Antoine
Moreau
139 / 238
Le Risque
 Il ne reste qu’une activité indispensable à la subsistance :
Elle est exercée pour des motivations individuelles de court
terme
Elle ne fait plus parti du lien social

© Jean-Antoine
Moreau
140 / 238
Le Risque
• La perte de la liberté d’initiative:
– La forme de travail est rendue comme une obligation
– La méthode de travail est rendue comme une obligation
– Le travail est rendu comme une obligation.

© Jean-Antoine
Moreau
141 / 238
Travail / Société
• Dans les sociétés primitives le travail
n’existe pas en tant qu’activité spécifique
• Dans les sociétés industrielles et Post –
industrielles, la décorrélation des choix
personnels est un des facteurs de la
démotivation

© Jean-Antoine
Moreau
142 / 238
• Il devient alors une source de compétition entre les
individus :
Ambitions personnelles :
• Font perdre la réciprocité indispensable à la bonne
marche des projets.
Tout projet impliquant un travail d’équipe

© Jean-Antoine
Moreau
143 / 238
Le Risque Majeur
Que le travail ne soit plus assimilé qu’à des
tâches non valorisantes ?

© Jean-Antoine
Moreau
144 / 238
L’Individu
• Dans les sociétés post-industrielles :
L’individu sera caractérisé par ses activités; dont dans
son travail; et non plus que par son travail ou son
emploi, puisque ceux-ci seront « agiles » évolutifs.

© Jean-Antoine
Moreau
145 / 238
Le lien social
 Ainsi le travail a perdu progressivement son rôle dans le
lien social.
 C’est sur l’activité que se transfert, ce même rôle de lien
social.
Le type d’activité engendre un type de comportement , un type
de langage, un type de communication donc facilite un type de
liaison social intra et extra-entreprise.

© Jean-Antoine
Moreau
146 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
147 / 238
Le lien social
 Ainsi le travail a perdu progressivement son rôle dans le lien social.
 C’est sur l’activité que se transfert ce même rôle de lien social
– Activités professionnelles auxquelles il faudra ajouter :
 Les Activité associatives
 Les Activités bénévoles
– etc.
Qui fournissent elles aussi
de la valeur ajoutée au pays

© Jean-Antoine
Moreau
148 / 238
Activité
Rémunération

© Jean-Antoine
Moreau
149 / 238
L’ Artisan
• Les Artisans vivent de la contribution direct d’autrui
– Lien direct avec leur client
 Lien social direct
• Les salariés vivent d’une partie de la contribution indirecte
– Ils n’ont pas de lien direct avec le client
– Une partie de la composition de leur lien social va changer; y sont-ils
préparés?

© Jean-Antoine
Moreau
150 / 238
• Si le travail est obligatoire pour gagner sa vie, pour pourvoir aux
besoins de la vie et de sa famille
 Il doit s’opérer dans les conditions de sauvegarder l’indépendance et
l’intégrité de l’individu * :
 Le chômage de masse, par la pression qu’il exerce, ne le permet plus
* Individu : du latin individuum, « ce qui est indivisible »

© Jean-Antoine
Moreau
151 / 238
• Sous Aristote
– Les besoins primaires et indispensables sont fournis par des
esclaves.
• Aujourd’hui
– par les délocalisations, des formes et des méthodes de travail, permettant
de fournir ces même besoins indispensables avec de très faibles coûts.
 pendant qu’une partie de la population est réduite à la pauvreté, à la
misère, à la soumission par la demande, l’acceptation ou le refus de
l’aide social.
 une autre partie de la population est soumise à la concurrence sociale:
le dumping social; la concurrence entre pays par la législation sociale.

© Jean-Antoine
Moreau
152 / 238
Exclusion du lien social
 Une partie de la population est exclue de ce lien social
Cette partie de population est en augmentation permanente

© Jean-Antoine
Moreau
153 / 238
Évolution de la Pauvreté

© Jean-Antoine
Moreau
154 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
155 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
156 / 238
Balance Commerciale
Faire sur le territoire ainsi moins importer
Faire: c’est créer de l’activité, lorsqu’il y a de l’activité ; il y a de l’emploi.

© Jean-Antoine
Moreau
157 / 238

© Jean-Antoine
Moreau
158 / 238
Une Évolution du la Criminalité qui suit l’évolution
du Chômage et de la perte des valeurs

© Jean-Antoine
Moreau
159 / 238
Les Suicides

© Jean-Antoine
Moreau
160 / 238
Suicides et Chômage

© Jean-Antoine
Moreau
161 / 238
Suicides et Chômage

© Jean-Antoine
Moreau
162 / 238
• Ainsi le lien matériel, se substituant au lien social,
oblige les individus dotés de capacités différentes
à s’incérer dans des relations de service et de
dépendance.
Ou bien, ils doivent trouver d’autres moyens pour
survivre.

© Jean-Antoine
Moreau
163 / 238
PIB

© Jean-Antoine
Moreau
164 / 238
Les Effectifs
Si les effectifs baissent et que la population augmente, avec des formations ne répondant
pas aux nouveaux besoins…
Pour cela il faut être proactif et agile dans les choix et la mise en œuvre
des cycles et des méthodes de formation, et mettre en œuvre des processus de formation tout
au long d’une carrière professionnelle.

© Jean-Antoine
Moreau
165 / 238
"L'inégalité est le résultat de la compétition
entre technologies et éducation."
Jan TINBERGEN

© Jean-Antoine
Moreau
166 / 238
De la morosité
• L’idée de bonheur par le travail, doit elle être liée uniquement à
la possibilité de consommation donnée par le salaire ?
 Ou bien à :
 La réalisation de soi, de ses objectifs
 L’intégration au groupe et de la participation à la réussite de l’objectif
commun (exemple: le groupe pour la réalisation d’un projet)

© Jean-Antoine
Moreau
169 / 238
à un choix de Société
 Le bonheur personnel et collectif passe-il par la consommation
qualitative qui implique une forme de travail ?
• Ou bien par la consommation massive qui impose une autre forme de
travail ?
• Ou bien par le vivre en société; alors le travail, la prospérité de
l’entreprise, la prospérité de la nation : deviennent alors des objectifs
communs; les objectifs communs favorisant le lien entre les individus.

© Jean-Antoine
Moreau
170 / 238
à un choix de Personnels
• Dans un cas une main d’œuvre servile, à
faible valeur ajoutée.
• Dans l’autre cas une main d’œuvre aux
valeurs professionnelles et personnelles
qualitatives; donc à forte valeur ajoutée.

© Jean-Antoine
Moreau
171 / 238
à un choix de Produits /Services correspond
 Les activités serviles étant celles qui sont effectuées
sous la dépendance d’un autre, sans boucle de rétro-
action.
 Les activités qualitatives demandant compétences,
initiatives, autonomie, respect, réciprocité, auto-
apprentissage.

© Jean-Antoine
Moreau
172 / 238
Le Salaire
• Le salaire est il le prix d’une forme de servitude?
• Ou bien la reconnaissance d’un savoir-faire et d’un
savoir-être ?
 La réponse impacte la structure sociale

© Jean-Antoine
Moreau
173 / 238
Le Salaire
• Le lien salaire - travail doit-il devenir une obligation punitive qui
caractérisera certaines classes sociales ?
 Ou bien le résultat d’un plaisir partagé par un travail en équipe ?
 Ce choix impactera directement la motivation des personnels, leur
vision de l’entreprise, donc leur investissement personnel.

© Jean-Antoine
Moreau
174 / 238
Métiers Manuels – Métiers Intellectuels
 Le travail manuel étant vu comme une activité
dégradante, par rapport au travail intellectuel; lui
fortement encadré par des diplômes et par les
grosses entreprises.
L’Artisanat, source d’emploi, a été délaissé.
Des métiers et savoir-faire ont été perdus, au point de
devoir aller se re-former à l’étranger.

© Jean-Antoine
Moreau
175 / 238
Métiers Manuels – Métiers Intellectuels
• La différenciation et la dissociation entre :
 Métiers Intellectuels
 Métiers Manuels
 a eu un impact sur les rémunérations donc sur les
choix générationnels

© Jean-Antoine
Moreau
176 / 238
 L’artisanat et les métiers manuels favorisent l’économie locale,
et l’emploi local donc non dé-localisable.
 Ils ont été les grands oubliés des politiques économiques et industrielles,
et de l’enseignement professionnel.
 Consulter, Définir une politique puis une stratégie industrielle
intégrant aussi ces acteurs.
 Permettre leur accès aux marchés publics
 Intégrer l’artisanat dans les chaînes de production, dans les chaînes logistiques
industrielles.
 Passer de la sous-traitance à la co-traitance

© Jean-Antoine
Moreau
177 / 238
 Dans la réinsertion des chômeurs, il y a un manque d’adaptabilité structurel, quyi existe
dans d’autres pays :
• Aussi :
 Pourquoi un ingénieur senior ne deviendrait-il pas et ne ferait-il pas un bon professeur de
mathématiques, de physique, de chimie: les matières liées à son métier; puisqu’il en a l’expérience
quotidienne de terrain. Et même professeur de français ou de langue puisque l’anglais est souvent sa
langue de travail, et qu’il a rédiger et argumenter rapports ou travaux de recherche ou comptes rendus.
 Il s’agit alors d’une simple reconversion, simple, rapide, peu coûteuse.
 Un apprentissage ou la reprise d’un apprentissage à 40 ans, pour un ingénieur impliquerait un
modèle éducatif intégrant quelque soit le cursus, un apprentissage continu de terrain, avec des
jalons de ré-orientation.
Exemple : la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, …

© Jean-Antoine
Moreau
178 / 238
Les Contrats de Travail
 Il y a aujourd’hui dans des établissements publics des personnes en CDD faute
de pourvoir être embauchées en CDI; qui font le même travail que les personnels
de la fonction publique (centrale, territoriale). Aussi des personnels de sociétés
de services externes.
 Tous travail en équipe, mais avec des contrats de travail différents.
 Leurs avantages sociaux sont-ils les mêmes? Leur protection sociale?
 Cela fait beaucoup de types de contrats de travail à gérer, à connaître; un
nombre de lignes sur les bulletins de salaire différents. Des paramétrages de
logiciels de paies différents, donc des coûts, etc. Donc des spécialistes pointus
dans chaque domaines, mais ce ne sont pas des domaines dont les activités
s’exportent… ou sont productives …

© Jean-Antoine
Moreau
179 / 238
 Aujourd’hui on demande de la souplesse sur les contrats de travail.
 Ce besoin de souplesse est aussi lié au contrat de sous-traitance des
donneurs d’ordre, exemple :
– Mission d’ingénieur de 6 mois renouvelable proposé à une société de
service):
• Cette société de service ne peut donc pas proposé un CDI, puisque le contrat
du donneur d’ordre est renouvelable, souvent avec remise en concurrence.
• Cette vision a court terme ne facilite pas l’installation des jeunes; aucun
propriétaire ne loue un appartement à un jeune, sur un contrat renouvelable,
sur durée courte. Le feriez vous ? Aucune banque n’accordera de prêt pour
l’achat d’un appartement dans ce cas. Le feriez vous?
 L’impact économique et social est direct
 Il faut donc sécuriser le parcours professionnel
 Il faut donc éviter d’utiliser la sous-traitance comme un transfert de
gestion de la flexibilité des ressources humaines

© Jean-Antoine
Moreau
182 / 238
Les conséquences de la dette se résume
dans ces citations
“Une dette n'est rien si elle ne vous prive de rien.”
André Duval
“On ne meurt pas de dettes. On meurt de ne plus pouvoir en faire.”
Louis-Ferdinand Céline
"Il y a deux manières de conquérir et d'asservir une nation, l'une est par les armes, l'autre par la dette."
John ADAMS
"Sans l'effort de remise en ordre, avec les sacrifices qu'il requiert et les espoirs qu'il comporte, nous
resterons un pays à la traîne, oscillant perpétuellement entre le drame et la médiocrité. Au contraire, si
nous réussissons la grande entreprise nationale de redressement financier et économique, quelle étape
sur la route qui nous mène vers les sommets !"
du Président Charles de Gaulle

© Jean-Antoine
Moreau
187 / 238
• Comment rembourser cette dette et retrouver une
indépendance financière, sans travail (étudier, créer,
fabriquer de nouveaux produits / services)

© Jean-Antoine
Moreau
188 / 238
La Valeur Travail
• Les délocalisations sont l’une des causes de la perte du
sentiment d’utilité, par la société, du travail manuel.
• Les délocalisations sont ainsi devenues un transfert
d’utilité sociale, d’une catégorie sociale, à l’extérieure de
la nation; ce qui engendre le nationalisme.
• Les délocalisations ont engendrées des pertes de savoir-
faire, qui ont commencé par les métiers manuels et se
poursuivent sur les métiers scientifiques et techniques.

© Jean-Antoine
Moreau
189 / 238
La Valeur Travail
• Le travail manuel doit arrêté d’être vu comme une
activité dégradante.
• Pour cela son apprentissage doit être
– Facilité
– Valorisé
Et donner à l’apprenti une forte éducation de base métier et
théorique

© Jean-Antoine
Moreau
190 / 238
La Valeur Travail
• Faute de résoudre le problème du chômage, par une ré-industrialisation
via Produits/Services. On a marginalisé les chômeurs, ce qui est le début
du cycle d’exclusion, qui parfois débouché sur la violence
 Contre soi (le suicide)
 Contre les autres
 Ce qui a détruit encore un peu plus la valeur travail, par la perte d’espoir de
trouver ou de retrouver un emploi.
 Ce qui engendre la peur du chômage.
 Alors que cela pourrait | devrait être une opportunité pour une nouvelle
orientation professionnelle.

© Jean-Antoine
Moreau
191 / 238
La Reconnaissance Sociale
La société considère le métier , comme :
• Honorable
ou
• Non valorisant
ou
• Non valorisant
Ces notions sociales datent de Saint Augustin, il faut les actualiser.
 Tout travail mérite reconnaissance, pour le service rendu

© Jean-Antoine
Moreau
193 / 238
Ce qui impacta les rémunérations, donc les
salaires, donc le choix des orientations
scolaires.

© Jean-Antoine
Moreau
194 / 238
Ces comportements ont favorisé :
– La mal-formation
– Les mauvais choix d’orientation, conséquence de
l’échec scolaire
– Le non reclassement des chômeurs, entraînant la
pauvreté

© Jean-Antoine
Moreau
199 / 238
La valeur
 La richesse d’une nation s’exprime aussi par :
la motivation des personnels
l’habileté au travail
l’adaptabilité
 l’inventivité
la pro activité
Le niveau de compétence
La capacité d’adaptation et d’apprentissage

© Jean-Antoine
Moreau
201 / 238
La valeur
 Le travail ne doit donc plus être uniquement
considéré par sa dimension physique, mais par sa
capacité a générer une valeur ajoutée globale:
régionale, nationale, avec un apport personnel sur
l’évolution économique et sociale des individus
 C’est alors que le travail en créant de nouvelles
activités, créera de l’emploi.

© Jean-Antoine
Moreau
202 / 238
La valeur
 La mesure de cette valeur ajoutée ne doit pas ce
limiter à l’industrie, à la grosse structure.
 L’individu doit pouvoir entreprendre seul, y être
aider, incluant une protection sociale facilitatrice pour les nouveaux
entrepreneurs.

© Jean-Antoine
Moreau
203 / 238
La valeur
• Un pays est riche en fonction des biens et des
services, qu’il est capable d’inventer et de produire,
pour satisfaire des besoins présents et futurs.
 Donc aussi par sa capacité a prévoir de nouveaux
besoins, ou même à les inventer.

© Jean-Antoine
Moreau
204 / 238
La valeur / La solution
Le travail tel que nous le connaissons
aujourd’hui est une solution du XIXeme
siècle à la révolution industrielle.
C’est en trouvant la solution adaptée à notre
siècle, à la révolution numérique, que la
solution au chômage de masse sera trouvée.

© Jean-Antoine
Moreau
205 / 238
Le Transfert d’autorité
• L’autorité :
Ce qui fait que chacun doit obéir aux lois de son pays, réside
en l’homme lui même, dans sa dépossession volontaire d’un
certain nombre de droits qui étaient les siens et qui sont
transférés à une autorité supérieure: l’autorité politique. Ce
transfert est renouvelé symboliquement lors de chaque
élection: c’est la démocratie.
C’est en cela que l’abstention, ou les alternances
répétitives prennent toutes leurs dimensions.

© Jean-Antoine
Moreau
206 / 238
Les Valeurs
• Si l’individu est dépossédé de son moyen de subsistance; il n’accepte
plus cette dépossession volontaire d’un certain nombre de ses droits,
au profit de la collectivité.
• Ainsi l’ordre sociopolitique est modifié
• Ce qui engendre la demande contradictoire d’un état plus
présent et plus fort, mais des gouvernements impopulaires
après quelques mois de gouvernance.

© Jean-Antoine
Moreau
207 / 238
Les Valeurs
• Quel devenir pour le fondement de l’ordre
social, des positions sociales, de la
hiérarchie sociale ? Avec un chômage de
masse.

© Jean-Antoine
Moreau
208 / 238
Le Réalisme
La société évolue par les intérêts individuels;
et pas uniquement par l’envie de faire du bien
à autrui.

© Jean-Antoine
Moreau
209 / 238
Lien
• Dans notre société l’individu est lié aux autres par l’exercice de
son travail, et aussi pour acquérir les produits dont il a besoin.
Il y a lien par et avec :
– Le Plaisir
– L’Utilité
– La Nécessité
– L’Image
– Le Pouvoir

© Jean-Antoine
Moreau
210 / 238
Société et Nation
L’individu est aussi lié aux autres par son appartenance à la
nation, sa langue, ses coutumes.
Mieux il se sent chez lui, mieux il acceptera les autres.
Plus il se sent oublié ou rejeté; plus il rejettera les autres; c’est l’une
des causes du nationalisme.
Le chômage de masse est plus qu’un rejet individuel, c’est un rejet collectif;
ainsi il a et aura un impact sur les choix politiques des électeurs.

© Jean-Antoine
Moreau
211 / 238
Adaptation du Contrat Social
• Sans adaptation du contrat social, les théories économiques
et les théories de développement économiques, ont pris le
dessus.

© Jean-Antoine
Moreau
212 / 238
• Faute de contrat social adapté aux besoins sociaux
liés aux évolutions : sociétales, techniques,
économiques,
La régulation économique remplace la régulation sociale,
induite par les choix politiques démocratiques.

© Jean-Antoine
Moreau
213 / 238
• Conséquences :
– Taux d’abstention important à chaque élection
– Alternance politique successive ou répétitive
– Un nombre de parti politique important, une offre politique
importante, mais à visibilité réduite pour les électeurs

© Jean-Antoine
Moreau
216 / 238
Avenir - Investissement
• Pour être compétitif, il faut renouveler un
parc industriel vieillissant.
Pour cela il faut investir
Pour cela il faut croire en l’avenir

© Jean-Antoine
Moreau
217 / 238
Chômage longue durée et
Réinsertion
• Redéployer les aides en faveurs des chômeurs de longue durée, et
obtenir pour cette population des CDI.
 Il vaut mieux aider au travail, que d’aider à la non-activité, ou
que d’aider à un emploi vide de sens.
 Il faut une activité utile et valorisante, apprenante,
pour permettre la réinsertion professionnelle.

© Jean-Antoine
Moreau
218 / 238
• L’accroissement du chômage des seniors, montre la
mise en place d’une forme de ségrégation, alors que
l’augmentation de l’âge de départ en retraite devait
résoudre ce problème…
• Le chômage des jeunes montre l’inadéquation entre le
système de formation et les besoins du marché du
travail, mais aussi un manque de confiance vis à vis des
jeunes.

© Jean-Antoine
Moreau
219 / 238
Impact sur les valeurs
• Aujourd’hui les jeunes se rendent compte qu’ils ont du mal
à trouver un job, et ils savent qu’ils perdront leur emploi et
n’en retrouveront pas tôt dans leur vie professionnelle.
Ceci quelque soit leur formation, leur niveau d’étude; donc
les efforts qu’ils auront fait pendant leurs études.
• Aussi, ainsi ils auront une retraite faible, suite à des
carrières hachées, mais ils auront cotisés
 L’impact sur la motivation, le comportement, l’intégration social
(respect de la morale, des autres, etc )

© Jean-Antoine
Moreau
220 / 238
Les valeurs
• Jeunes qui subissent : chômage, pauvreté, mal
formation, etc.
• Seniors qui subissent : chômage à cause du rejet par
l’age, la pauvreté
L’impact sur la croyante aux valeurs sociales et nationales.

© Jean-Antoine
Moreau
221 / 238
• Pas de propositions de Politique Industrielle
• Pas de proposition de cohérence avec une
ré-industrialisation
Perte de confiance

© Jean-Antoine
Moreau
225 / 238
Ne cherchons pas les Coupables
Cherchons les Solutions
• Il faut donc passer
– d’une économie gestionnaire
 à une économie de rattrapage
 à une économie d’innovation
 à une économie accompagnée qui facilite, l’activité, la révolution
numérique, en y intégrant la facilitation sociale.

© Jean-Antoine
Moreau
226 / 238
Les valeurs
• L’enrichissement personnel est devenu une valeur à l’encontre :
– Du travail en équipe avec un objectif commun
– De la cohésion sociale
 De l’investissement, indispensable à toute politique industrielle
 Il faut re-donner l’envie aux personnes de s’enrichir par leur travail, qui
peut aussi être leur passion.
• Combien d’années d’études et d’apprentissage pour un Médecin, un Musicien,
un Ingénieur; il y a là de la passion qui doit être respectée, et avoir une
reconnaissance économique et sociale.

© Jean-Antoine
Moreau
227 / 238
Dépendance
La division du travail a :
– dissout les communautés naturelles
– enserrer les individus dans une dépendance devenue naturelle

© Jean-Antoine
Moreau
228 / 238
Dépendances
 De ces nouvelles dépendances naissent
• de nouvelles communautés
• qui permettent et utilisent aussi de nouvelles formes
d’expression, dont l’utilisation de la violence.

© Jean-Antoine
Moreau
229 / 238
Travail
Le travail est pour l’homme l’occasion d’exprimer sa
personnalité
• Le non-travail transforme la personnalité

© Jean-Antoine
Moreau
230 / 238
Travail
• La travail permet de révéler ses compétences et
ses possibilités aux autres
• Le non-travail implique d’autres formes
d’expression ou bien une forme d’annihilation
personnelle vis à vis des autres

© Jean-Antoine
Moreau
231 / 238
Travail
• Le travail permettant :
– de se révéler à soi même et aux autres
– de révéler sa sociabilité
– de participer à la transformation de la société

© Jean-Antoine
Moreau
233 / 238
Travail
En être exclu, c’est aussi être exclu de ces possibilités
 Alors soit accepter
 Soit trouver d’autres moyens et possibilités

© Jean-Antoine
Moreau
234 / 238
Travail
• Par un travail uniquement productif :
– L’homme fait de son activité, de son essence,
un simple moyen de son existence.

© Jean-Antoine
Moreau
236 / 238
Initiative
 Alors que l’initiative d’entreprendre, demande que
l’activité soit soumise à l’envie et au projet, au souhait
de l’existence.

© Jean-Antoine
Moreau
237 / 238
Si le travail n’est que le moyen d’acquérir, l’objet.
La chose acquise n’est pas l’objet de la vie.
La cohérence sociétale implique un lien entre
travail et des qualités individuelles.

© Jean-Antoine
Moreau
238 / 238
“Nous ne pouvons pas à la fois vivre dans la
crainte de perdre notre emploi et être capable
d’assumer la responsabilité de notre tâche.”
Peter Drucker

Le Chômage en France Etude, Impacts sociétaux et économiques

Recommandé

Recommandé

Contenu connexe

Tendances

Tendances (9)

En vedette

En vedette (17)

Similaire à Le Chômage en France Etude, Impacts sociétaux et économiques

Similaire à Le Chômage en France Etude, Impacts sociétaux et économiques (20)

Plus de Jean-Antoine Moreau

Plus de Jean-Antoine Moreau (19)

Le Chômage en France Etude, Impacts sociétaux et économiques