3. Un Mouvement en escalade
La phase d’équilibre :
1.Le grimpeur est stable sur
ses appuis
2.Le grimpeur observe la
prochaine prise qu’il va saisir
La phase de pointage et de saisie :
1.Le grimpeur dirige avec précision
sa main et son pied en direction de
la prise (tâche de pointage)
2.Le grimpeur saisit la prise (avec
la main) et prend appui avec le
pied (Utilisation de l’adhérence)
La phase de transfert du
poids du corps :
1. Pousser avec les
jambes
2. Tirer avec les bras
3. Rapprocher les deux
autres appuis
4 principes :
-Privilégier la force des jambes
-Ne pas garder le corps collé à la voie
-Certaines parties du corps doivent rester fixes pendant le
mouvement
-Utiliser l’adhérence pour exploiter les prises d’escalade
- Un mouvement est effectué lorsqu'un grimpeur à déplacé ses 4 appuis.
- Pendant le déplacement de ces 4 appuis on peut distinguer 3 phases qui se répètent à chaque
mouvement :
Source : Manuel J+S Sports de montagne, édition 20
NEGRO Florian SALLET Clément
4. TRANSPORT DU CORPSTRANSPORT DU CORPS
Qu’est-ce que c’est? Le transport du corps c’est le fait de transférer le centre de gravité d’un appui
podal à l’autre dans le but d’escaladé une voie, un bloc… Les mains les pieds sont donc
très sollicités.
A quoi ça sert? Le fait de transférer son centre de gravité sur un appui cela permet de libérer l’autre appui
et ainsi permettre à celui-ci de monter. Car si le centre de gravité reste au milieu des deux appuis, il
devient impossible de monter et déplacer un des appuis.
Le transfert du centre de gravité permet également de rendre un appui beaucoup plus solide en libérant
l’autre appui. Le fait de mettre son centre de gravité sur un appui va permettre de rendre plus fort et
plus stable l’appui et ainsi éviter un éventuel glissement car la plupart des chutes s’expliquent par un
centre de gravité qui reste trop au centre des deux appuis.
Comment bien s’en servir? Il faut mettre le maximum de poids sur nos appuis afin que la prise sur
laquelle on se trouve nous renvoie la plus grande force de réaction possible dans le but d’éviter la
sensation de glisse.
Il existe différentes façon de grimper selon le niveau de pratique en escalade:
Grimpe de face: Utilisation de l’intérieur du pied contre la paroi. Le corps et la tête sont parallèle à la
voie
Grimpe en carré externe : Opposition des jambes et des bras. L’extérieur du pied est poser contre la
paroi et la main opposé maintien une prise. Le bassin doit être le plus proche de la paroi pour être le
plus équilibré. L’équilibre est donc réparti sur le seul point d’appui.
Sources: Wikilivres pour le texte et http://www.mobilesport.ch/ pour l’image.
Favario Hugo et Chartier Karen
6. Les prises de mainLes prises de main correspondent à toutes les prises que l’on peut
prendre avec nos mains. Par la suite, ces prises sont souvent utilisées
avec les pieds durant l’ascension de la voie. Il existe différents types
de prises de main.
Les BacsLes Bacs
Ce sont des prises profondes et larges,
qui sont faciles à prendre.
Les pincecettesLes pincecettes
Prise de petite taille que le grimpeur pince entre
le pouce et la première phalange de ces doigts.
7. Les prises de main
Le mono-doigt, bi-doigt, tri-doigtLe mono-doigt, bi-doigt, tri-doigt
Ce sont des prises où l’on ne peut mettre que un, deux ou trois doigts pour
se tenir. Elles ont soit la forme de trous où seuls quelques doigts peuvent entrer.
Les platsLes plats
Les plats sont souvent des prises peu « positives ». Elles ont souvent
une forme fuyante, lisse et sont en pente douce.
On trouve souvent des plats dans des voies de niveaux avancés.
Le grimpeur doit donc les prendre les doigts tendus pour,
faire jouer l’adhérence.
8. Les prises de main
Les réglettesLes réglettes
Les réglettes sont souvent prises avec les premières phalanges.
Les grimpeurs doivent « arquer » les doigts pour tenir au mieux ces
prises.
Les inversésLes inversés
Prise dirigée vers le bas que le grimpeur prend poignet tourné vers le haut.
Il incite soit des mouvements en care externe, soit des mouvements d'opposition
entre les mains et les pieds.
9. Pose de pieds
Les différentes parties du pied :
Carre interne Pointe
Carre externe Talon
Les techniques de pose de pieds :
• L’ adhérence : Technique utilisée sur une surface
sans prise, sans bourrelet, dont le but est de
placer son pied de manière à avoir une grande
surface d’appui et charger cette surface avec son
poids.
Remarque : La qualité du chausson va jouer un rôle
primordiale dans cette pose de pied.
Adhérence du pied gauche
NAC Escalade
E.Guimas
10. • Le grattonnage : Technique utilisée sur les prises de faibles
envergures (pas plus grandes qu’un graton) .
Le but est de placer une partie de son pied, le plus souvent la
pointe, sur toute la surface disponible de la prise. Grâce à la rigidité
du chausson mais aussi à son adhérence, le grimpeur charge tout
son poids sur cette prise qui se transforme en un véritable point
d’appui.
Grattonnage de
la pointe
http://www.barrabes.fr/blog-
montagne/test/2-8564/test-des-
nouveaux-chaussons-descalade.html
• Le verrou : Technique utilisé en présence de fissure.
Le grimpeur glisse son pied dans une fente ou fissure et pivote
celui-ci pour verrouiller son membre dans le but de se créer un
nouvel appui stable. Attention, il faut prévoir d’enlever son pied en
cas de plomb !
Verrou des deux
pieds dans la fissure e Creative Commons CC-by-sa
E.Guimas
12. Créer un appui et une
saisie efficace
Analyser la prise: On se prépare en la voyant a l’attraper de la manière
la plus adapté pour ainsi exercer une grande force dessus ce qui permettra de
mieux se tenir grâce a la force de réaction produite plus importante. Les prises
se définissent par leur forme (réglette, à plat, trou, ronde, bosselée, fissure ou
rentrante, colonnette), leur taille (dimension surface d’action possible), leur
qualité (adhérente, piquante, glissante) , leur orientation impliquant une
manière spécifique de les prendre/utiliser avec son corps afin de progresser
dans la voie.
Orientation du pied: Recherche d’une grande surface de contact la
plus adapter possible. On changera l’orientation du pied ou même de la main en
fonction de la direction a prendre. Le placement du pied en pointe permet de
pivoter plus facilement avec le chausson ( permet une meilleur adhérence
pied/prise du fais de sa matière antidérapante et magnésie pour main/prise ). Il
y a différentes appellations pour les différentes techniques de grimpe (appui et
saisie) comme le « carre externe », le « cancan », la « lolotte » et encore bien
d’autres. Selon les positions ou l’on se trouve on adoptera une manière plus
qu’une autre.
Transfert du poids du corps sur appui: Il est important de
transférer le poids de son corps sur l’appui que l’on crée. Ainsi en mettant un
maximum de poids sur la prise, l’appui sera beaucoup plus stable grâce à la
force de réaction qui va se produire.
Il faut bien évidemment que la force exercée soit le plus perpendiculaire
possible par rapport a l’appui pour une meilleur adhérence. Sinon le grimpeur va
devoir mettre en jeu des contractions musculaires plus importantes. Google image
Lucas OLLAGNIER & Aurélie
VIGNON
14. Pour se déplacer, le grimpeur s'oppose à la force de gravité grâce aux forces internes développées par son
énergie musculaire à partir des points de contact avec le rocher.
L'équilibration s'obtient par un jeu de force sur des prises. Il faut placer son corps en fonction du centre de gravité
qui permettra au grimpeur de tenir en équilibre dans n'importe quelle position.
Lorsque les appuis pédestres reposent sur des
prises leurs offrant une grande surface de contact
cela forme un large polygone de sustentation tout
comme lors d’une ascension sur une dalle >
dépense énergétique moindre
2 types d'équilibre :
- L'équilibre stable : où le centre de gravité se
projette dans le polygone de sustentation (ex:
grimper sur une dalle très inclinée)
Stabilité → économie d’énergie.
- L'équilibre instable : L'équilibre du corps dépend du maintient de la projection de son centre de gravité sur le
polygone de sustentation*.rapprocher un maximum son centre de gravité de la paroi pour rendre l’équilibre la
moins instable possible et pour éviter un effort musculaire trop important pour maintenir son équilibre.
L'équilibre à 3 appuis permet le lien d'une posture à une autre (les lignes d’action principale permettent de
déplacer un appui tout en gardant un équilibre les moins instable possible).
*La stabilité de cet équilibre dépend de la dimension du polygone de sustentation et des forces musculaires
contrecarrant les déséquilibres. Cette stabilité évolue en fonction de la réduction des points de contact en taille
et en nombre et de l'orientation du plan du polygone par rapport à la verticale.
BELLOD - BREVET
15. Ligne d'appuis
Elle est considérée comme la ligne formée par les 2 mains ou les deux pieds
ou par une main et un pied si on a que ses deux appuis.
En escalade, pour se tenir sur la voie, il faut au moins deux prises majeures
( que ce soit avec les mains et/ou les pieds ), donc entre celles-ci, on peut
tracer une ligne imaginaire qu'on appelle ligne d'appuis.
Cette ligne permet de définir un équilibre stable ( le centre de gravité se
trouve dans les points d'appuis ou polygone de sustentation) ou instable
( le centre de gravité ne se trouve pas dans les points d'appuis )
De plus, lorsque les lignes d'appuis servent a contrôler la posture en phase
statique, ce sont des lignes d'équilibration ; et lorsqu'elles servent a
contrôler le déplacement ce sont des lignes d'action
On peut alors définir plusieurs lignes d'appuis qui ont
chacune leur caractéristiques en terme d'équilibration :
Ressources :http://freeborel.free.fr/lexiques/lexique/ligne_dappui_.htm
http://docnum.univ-lorraine.fr/public/BUS_M_2014_HARBONVILLE_CELINE.pdf
http://spiralconnect.univ-lyon1.fr/spiral-files/download?mode=inline&data=2209419
http://www.nospot.org/2012/07/trois-points-d.html
16. Les types de lignes d'appuis et leur
conséquences sur l'équilibre
→ La ligne d'appuis croisée → La ligne d'appuis homo-latérale
→ La ligne d'appuis horizontale
17. Les lignes d’actionsLes lignes d’actions
Définition : On parle de lignes d’action en phase dynamique,
lorsqu’il s’agit de contrôler le déplacement. On parle de lignes
d’action dominantes et secondaires.
Les lignes d’actions correspondent à la résultante entre les
forces de tractions et de poussées des mains et des pieds.
Autrement dit, les lignes d’action dominantes correspondent
aux lignes rejoignant les appuis sur lesquelles le poids du corps
reposent le plus pendant le déplacement. (Ex : Pied gauche –
Main droite, etc.) Idem pour les lignes d’action secondaires
seulement celles-ci ne supportent que faiblement le poids du
corps.
BARRAUD Anthony
18. Ligne
d’action
dominante
BARRAUD Anthony
Chaque séquence gestuelle
met en jeu une ligne
d’action, puisque c’est
autour de l’un de ces axes
que se construit son
architecture générale.
Lorsque le grimpeur
enchaîne deux
mouvements, il passe
d’une ligne d’action à une
autre.
Ligne
d’action
secondaire
20. Le Pied-main
Il s'agit de placer le pied, sur la même prise où se trouve la main.
C'est un mouvement réalisé lorsqu'il y a très peu de prises pour les mains et les pieds, où
le grimpeur doit aller chercher une prise de main très loin.
Cela permet ainsi de se libérer pour saisir une autre prise, de gagner en amplitude, et
aller chercher une prise très haute tout en maintenant l'équilibre.
Comment faire ?
- Placer la main sur la prise. Attention, la main doit laisser une place pour le pied.
- Ramener le pied à côté de la main, en pointe ou en talonnette.
- Enlever la main et charger la prise avec le pied.
rce:http://prevert-eps.spip.ac-rouen.fr/ http://olivier.vincent76.pagesperso-orange.fr/
Bozonnet Matthieu - Reynard Jérémy
21. Il s'agit d'un mouvement très spécifique de croisé de bras de grande
amplitude, entre soi et la falaise, avec rotation du buste afin d’aller
chercher la prise suivante en passant la tête sous le bras d'appui pour
permettre au second bras d’atteindre la prise souhaitée.
Il est intéressant de s'entraîner à le réaliser pour élargir son champ
d'action, travailler sa souplesse et son équilibre.
Sources : http://eps.ac-
rouen.fr/pedagogie/didaaps/escalade/at1travers%E9esmouv.htm
Source :
http://i.maka.free.fr/gestes.ht
m
ANDREUX MATTHIEU
ALEXIS VAGINAY
22. Le jeté
Sources:
-OPTION EPS – ESCALADE – Hervé JOSQUIN Lycée PREVERT – Fiche connaissances n°6 – Techniques de grimpe – page 5/6
-LIVRET STAGE ASPI SECTION MONTAGNE ASRUC Partie 1 : Escalade
-http://www.noomba-sport.com/escalade/details/jete/
Mouvement d'impulsion en vue d'aller atteindre une prise qui n'aurait pu être atteinte normalement,
cela permet d’économiser la force musculaire. Le jeté est très utilisé en escalade de bloc.
Le jeté permet de saisir une prise au «point mort», c’est-à-dire lorsque le corps a atteint sa hauteur
maximale avant de se replier.
Description:
-Les prises de décollage et de réception doivent toutes deux être bien repérées.
-Les mains sont sur de bonnes prises et les pieds doivent être le plus haut possibles.
-Fléchir les jambes en regardant la prise à atteindre.
-Prendre de l'élan et pousser sur les jambes tout en tirant sur les bras.
- Attention, ce mouvement demande une coordination parfaite pour être réussi.
-Quand la prise de main est atteinte, monter tout de suite les pieds pour ne pas rester pendu sur
les bras.
-Un jeté raté entraîne généralement une chute car un jeté demande de lâcher les prises des
mains…
https://www.youtube.com/watch?v=0nvx1axAxN4
Bozonnet Matthieu ; Reynard Jérémy
23. Groupé dégroupé
-
Grenouillage
C’est une technique d’escalade qui consiste à pousser en même
temps sur les deux jambes préalablement fléchies (forme groupée)
afin de se mettre debout pour atteindre une prise plus élevée(forme
dégroupée). C’est un mouvement entraînant le déplacement du
centre de gravité vers le haut. Cela permet une élévation franche et
puissante.
C’est un placement où l’on est assis sur les talons les genoux écartés,
nécessitant ainsi une grande souplesse et une ouverture du bassin.
C’est une posture d’équilibre en vue de préparer un mouvement ou
de se reposer
Forme dégroupée
DUCHANOIS Willy
CHAPPUIS Clément
GRENOUILLAGE
Forme groupée
24. Mouvement inventé par Laurent Jacob dans les années 1980 qui
consiste à rentrer un genou vers l'intérieur en continuant à
pousser sur le pied.
Elle permet au centre de gravité d'être au
plus près de la paroi, donc d'éviter le
décollement du corps en diminuant aussi
l'effort des bras tout en obtenant une
élévation efficace afin d’attraper une
prise relativement loin. Ce placement,
utilisé souvent en dévers, permet de
s'économiser dû au rapprochement du
centre de gravité près de la paroi ce qui
permet de limiter la gravité.
Sources : http://eps.ac-
rouen.fr/pedagogie/didaaps/escalade/at1travers%E9esmouv.htm
Source :
http://i.maka.free.fr/gestes.ht
ANDREUX MATTHIEU
ALEXIS VAGINAY
25. Méthode de DülferMéthode de Dülfer
Méthode inventée par Hans Dülfer, alpiniste
allemand mort pendant la Première Guerre
Mondiale.
Technique d’opposition.
Les deux mains et les deux pieds sont alignés
sur un même axe d’un côté, et le bassin de
l’autre, le corps étant de ce fait de profil.
On tire alors avec les mains en poussant
avec les pieds.
Technique physique, mais pratique pour
franchir de grandes fissures.
26. Technique pour éviter unTechnique pour éviter un
drapeaudrapeauTechnique d’opposition (méthode de
Dülfer).
On trouve l’équilibre en passant la jambe
libre derrière la jambe d’appui.
Technique très efficace pour stabiliser la
position et pour éviter de tourner
lorsque les prises sont dans le même
axe et ont la même orientation.