La gazette de Marcel Rose - numéro 0 - L'union rose
Alice-Concept
1.
2. Nous avons tous été bercés par les contes que nous lisaient nos
parents pour nous endormir. Nous avons tous cru que nous
deviendrions un jour de riches princes et de belles princesses,
que nous vivrions dans un château et serions heureux pour le
reste de notre vie. Quand nous étions enfants, tout était
possible.
Et puis un jour nous nous apercevons que nous ne sommes ni
princes ni princesses, que nous ne sommes jamais assez beaux
et riche. Quant au grand amour, beaucoup le cherchent encore.
Notre château fait 30m2 et on y trouve factures, poussière,
problèmes de tuyauterie et autres joyeusetés. Le gazouillis de
nos voisins est loin de ressembler à ceux des oiseaux et nous
avons parfois besoin d’un Xanax pour oublier le stress qui pèse
sur nos épaules.
La seule bonne nouvelle, peut-être, c'est que les femmes n’ont
plus besoin aujourd'hui d’un mari qui les entretiendra le reste
de leurs jours…
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3. Ici, il n'est donc plus question d'enfants à qui l'on raconte des
histoires.
La démarche de cette série consiste à confronter les adultes à
leur enfance au travers d’un objet symbolique, un animal, un
vêtement, un accessoire, tous tirés du conte de Lewis Carroll,
Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles.
Pourquoi Alice ?
Parce qu’Alice n’est pas Cendrillon. Elle n’attend pas son
prince charmant et ne vit pas dans un château.
Parce qu’elle s’ennuie.
Parce qu’à l’origine, le conte n’a pas été écrit pour les enfants.
Parce qu’il nous emmène au Pays des Merveilles… et que la
suite se passe De l’Autre Côté du Miroir.
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4. Que se passe-t-il dans la tête d’un adulte qui replonge dans son
enfance ? Que dit son regard ? Est-il satisfait de ce qu’il a
accompli ? A-t-il des regrets ? A-t-il finalement abandonné ses
rêves ?
Prenons-nous encore le temps de rêver ? Nous sommes-nous
résignés ?
Aussi froide, noire & blanche, et pessimiste qu’elle puisse
paraître, cette série est une ode à l’insouciance, au rêve, à
l’extravagance, à la curiosité, à la spontanéité, à la vie…
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