Présentation HAL par Odile Contat - MESHS Lille 2015
1. Petits déjeuners valorisation de la MESHS - jeudi 23 avril 2015 - Publications scientifiques, données de la recherche et archives ouvertes
HAL Hyper Article en Ligne
Sensibilisation à l’archive ouverte
HAL-SHS : Enjeux et pratiques
Odile Contat
CNRS - Institut des Sciences Humaines et Sociales
2. et archives ouvertes…
L’accès libre et pérenne aux publications scientifiques s’impose comme
un changement déterminant dans le processus de la diffusion et de la
valorisation scientifiques
1 I Les journaux Open Access (OA): revues dont l'accès est gratuit en
réaction aux monopoles des éditeurs et au coût des abonnements
– coût moindre; frais publication auteurs / institutions; visibilité
– DOAJ : recense les journaux "OA" à comité de lecture
– le Gold Open Access version auteur-payeur = attention!! Plus d’infos
2 I Les archives ouvertes : créé par des communautés de scientifiques
pour un accès gratuit et immédiat à leurs travaux et publications
– serveurs préprints et/ou postprints institutionnels ou thématiques
– visibilité, accessibilité, rapidité de diffusion et impact des productions
– Arxiv 1991; RePEc 1993; DOAR; Oaister
3. aujourd’hui…accélération !
Défendue au départ par des chercheurs, aujourd'hui soutenu et demandé
par des universités, des institutions et des gouvernements…
http://openaccess.inist.fr/
1 I Au niveau international…et en France aussi…
– recommandation de la Commission européenne de juillet 2012
– Etats-Unis, Angleterre, Allemagne, Italie, Belgique, Science Europe
– la déclaration de Geneviève Fioraso lors des
5ème journées Open Access de janvier 2013 :
" L'information scientifique est un bien commun qui doit être disponible pour tous "
– communiqué des 3 conférences universitaires (CPU, CGE, CDEFI)
"Bien universel, par essence, l’article scientifique, n’est pas un bien comme les autr
La recherche financée sur fonds publics doit être en libre accès : les 2
voies archives ouvertes / revues en libre accès, la question de l’embargo
(12 mois pour les SHS), du droit d’auteur, etc.
4. est une archive ouverte…
Hyper Article en Ligne… archive ouverte internationale et multidisciplinaire,
recueille et diffuse les documents scientifiques, donnant un accès libre et
gratuit aux résultats de la recherche, s’inscrit dans le mouvement du
libre accès
1 I HAL est né en 2001 au CNRS, au sein du CCSD
– la convention de partenariat archives ouvertes autour de HAL signée le
02 avril 2013 par 25 partenaires dont l'AMUE, l’A.N.R., la B.N.F., la
C.D.E.F.I., le C.E.A., le C.E.E., la C.G.E., le CIRAD, le C.N.R.S., la
C.P.U., l’IFREMER, l’INRA, l’INRIA, l’INSERM, l’I.R.D., l’I.R.S.N.,
l’IRSTEA, l’Institut Pasteur…
– une plateforme commune de dépôt à vocation nationale et
transdisciplinaire, une archive ouverte - un réservoir de données
(repository) sous la forme d’un site web - pour l’ensemble des
communautés scientifiques françaises
– Le CCSD et une unité mixte INRIA et Université de Lyon
5. 2 I Aujourd’hui HAL c’est http://hal.archives-ouvertes.fr
plus de 360 000 documents dont 49 000 thèses et près de 47965 dépôts en
texte intégral en 2014 (plus de 3900 par mois)
6. 2 I HAL-SHS (Hyper Article en Ligne - Sciences de l'Homme et de la Société) un portail
disciplinaire - https://halshs.archives-ouvertes.fr
une interface personnalisée, des métadonnées propres - plus de 80 000 documents en texte
intégral - 20% de l’ensemble des dépôts de HAL - 1000 dépôts mensuels en 2014
7. 3 I Des collections ou des portails personnalisés à la demande
– des vues thématiques ou sur un programme ANR : Hal Sciences de l’environnement -
les études urbaines - un programme ANR -
– des vues institutionnelles pour préserver l’identité d’un laboratoire ou d’une université :
le centre chine - l’Université Lille3 - MMSH - l’ENS de Lyon
8. Pourquoi déposer dans HAL-SHS ?
1 I Pour garantir un accès libre et gratuit aux résultats de
la recherche
− coût des abonnements (+302% de 1986 à 2005) =
Elsevier, Wiley, Springer des taux d’augmentation
annuels entre 5 et 7% et des taux de rentabilité
supérieurs à 30% (The Economist, 26/05/2011)
− Les dépenses d'abonnements documentaires 2012 de
niveau recherche de l'Université de Rennes 1 sont de
1,4 million d'euros, soit environ 1000 euros par
enseignant-chercheur et chercheur
− Même l’Université d’Harvard a annoncé en 2012 qu’elle
n’avait plus les moyens de renouveler ses abonnements
et qu'elle incite ses chercheurs à déposer leurs travaux
dans l'archive ouverte institutionnelle
9. 2 I Pour élargir la visibilité nationale et internationale
des travaux scientifiques
HAL présente de nombreux avantages par rapport à
une archive locale ou à un site Web personnel…
− une meilleure diffusion : accès au texte intégral
et à des documents non publiés
(communications, séminaires)
− une visibilité élargie : indexés par les moteurs
de recherche (Google, Google Scholar, BASE...),
répertoriés dans les bases de données
− un lien avec les systèmes d’archivage de
référence : Arxiv mathématiques, RePEC
économie, PubMed Central pour les sciences du
vivant…
Pourquoi déposer dans HAL-SHS ?
10. La visibilité de HAL-SHS…
Nombre de téléchargement
Etudes de genre 15031 (48)
Archéologie 170 383 (1590)
Géographie 236 088 (3358)
Sociologie 281 176 (2772)
Economie 381 675 (6870)
HAL-SHS
: Ranking web of world repositories
(2015)
4ème dans classement institutionnels
3ème dans classement Europe
8ème dans classement mondial
Visibilité du Centre
d’économie de la
Sorbonne dans HAL 80
% des consultations
d'articles des archives
ouvertes sont faites à
partir de Google et
Google Scholar
Merci à Agnès Magron et au CCSD pour les données chiffrées
11. 3 I Pour augmenter l’impact des travaux scientifiques
Des études scientifiques établissent une corrélation claire entre le taux de citations et le
dépôt en archive ouverte ou libre accès
– une étude comparative (Scientometrics 84 (2) - 2010) : 4839 articles publiés dans 5 revues de
référence en physique
14 citations pour les articles déposés dans ArXiv contre moins de 4 pour les non déposés
– une étude de l’Université de Liège : nombre de citations des articles référencés dans le Web
of Science et Scopus, déposés ou non dans l'archive ouverte Orbi de l'institution :
un article visible dans une archive ouverte est 2 fois plus cité qu'un article non déposé
(diapositive 22)
12. 4 I Pour gagner du temps : un dépôt unique
et une saisie simplifié
– une alimentation des bases de données
institutionnelles = rapports d'activité (CRAC,
RIBAC)…mais aussi page web, CV, etc.
– une mise en ligne rapide et simple et des
données disponibles, consultables et
extractibles à partir d’un accès Internet
6 I Pour garantir la pérennité des fichiers et des accès
– liens et URL uniques et pérennes permettant des citations stables
– pérennité des fichiers et des formats : dupliqués sur les serveurs du
CINES (accès à long terme aux fichiers et pérennité des formats)
5 I Pour apporter une protection
juridique aux travaux
– une conservation des droits d'auteur et
une datation certifiée : HAL permet
d’établir l’antériorité scientifique (date du
dépôt) et la paternité du document
(identifiant unique) = moins de plagiat
13. 7 I Pour bénéficier de services à haute valeur ajoutée…pour le
chercheur…et l’institution
– gérer des listes de publications…pour un cv, un rapport, une page
web, etc. = CV1 – CV2 – CV3
– recenser la totalité de la production scientifique, en améliorer la
diffusion grâce à une collection (interface personnalisée) et
constituer des archives institutionnelles d’établissements pérennes
exUPEC - exPrefics
– valoriser les publications : exports pour le site, la lettre d’infos, les
pages chercheurs avec des listes de publications et des pages Web où
la mise à jour est automatique
exSamm – exParis1 – exModyco – exPJE
– générer des listes bibliographiques pour le rapport quadriennal :
gain de temps, exportation automatique par type de document, par
date et avec plusieurs formats…
15. La question de la validation scientifique
Les documents déposés sur HAL ne sont pas soumis à évaluation scientifique par les pairs mais…Les textes
doivent être d’une qualité comparable aux manuscrits que les chercheurs soumettent aux comités de
lecture de revues scientifiques
Thèses 11%
Chapitres
d'ouvrages
scientifiques 12%
Document sans
référence 12%
Articles revues
avec comité de
lecture 27%
Communications
avec actes 17%
Communications
sans actes 7%
Autres
publications 6%
Articles revues
sans comité de
lecture 4%
Rapport 2%
Ouvrages
scientifiques 1%
Conférences
invitées 1%
HDR 1%
Merci à Agnès Magron et au CCSD pour les données chiffrées
16. Le dépôt définitif ??
Le dépôt du texte intégral est définitif…La décision de dépôt relève
toujours de la responsabilité du chercheur déposant.
– l’absence de retrait assure la responsabilisation des dépôts, et donc le
niveau scientifique de l’archive ouverte
– cela évite des utilisations scientifiques frauduleuses : dépôt de
résultats contradictoires pour prendre date avec retrait postérieur des
dépôts faux, etc.
– on ne peut pas citer dans une publication scientifique un texte qui risque
à tout moment d’être retiré par son auteur ! La stabilité des dépôts et des
adresses est donc cruciale
– la possibilité de déposer de nouvelles versions : La dernière version
est proposée par défaut au lecteur, qui peut toujours accéder aux
versions antérieurs
– il est toujours possible de supprimer une notice qui décrit un document
sans le texte intégral
17. Les questions de droit ???
Les lois du copyright des éditeurs doivent être respectées. Le droit
d’archivage : quelle version du texte déposé et quand??
– AVANT publication l’auteur reste détenteur des droits sur son texte
– APRES publication SOUS contrat
1 I Si le contrat ne prévoit pas de cession à titre exclusif des droits,
pour tout support ou pour le support électronique : l’auteur est libre
de déposer
2 I Si le contrat prévoit une diffusion en libre accès après un délai :
l’auteur est libre de déposer après ce délai (respect de l’embargo)
3 I Si le contrat prévoit la cession à titre exclusif des droits pour tout
support ou pour le support électronique : l’auteur doit demander
l’autorisation de dépôt à l’éditeur
– APRES publication SANS contrat l’auteur peut diffuser son document, le
copyright n’est pas un frein – informer votre éditeur
"Les archives ouvertes et les publications scientifiques",
La page de la DAJ du CNRS - Je publie, quels sont mes droits ?
18. Les éditeurs acceptent, sous certaines conditions,
le dépôt d’une version auteur…
1 I Le pre-print : version envoyée à l’éditeur, avant le comité de lecture
2 I Le post-print : version après les corrections du comité de lecture
révisions intégrées – version finale avant publication
3 I La version éditeur : la mise en page de l’éditeur est sa propriété,
impossible de mettre en ligne cette version sans son autorisation…
http://www.sherpa.ac.uk/romeo.php - http://heloise.ccsd.cnrs.fr/
Le délai de diffusion : HAL autorise la diffusion en mode caché du document
lorsque l’éditeur stipule un délai de diffusion (6 mois/2 ans après publication) –
respect de la confidentialité…
Le dépôt doit être fait par l’auteur, par l'un des coauteurs ayant l'accord des
autres, par une personne autorisée
La propriété intellectuelle reste celle du ou des auteurs. Les règles de bon
usage : respect des travaux originaux, citation dans des travaux antérieurs,
interdiction du pillage intellectuel, etc.
Pour les ouvrages et les chapitres d’ouvrages il est préférable de vérifier auprès
de l’éditeur
http://www.ccsd.cnrs.fr/support.html#guide_bon_usage_hal
Les questions de droit ???
19. Les licences Creative Commons
sont un complément au droit d’auteur
1 I partager et faciliter l’utilisation de leur création par d’autres
2 I autoriser gratuitement la reproduction et la diffusion (sous conditions)
1 I si vous déposez un document non publié (pas de soumission à un éditeur)
2 I si votre publication est déjà en libre accès : appliquer la même licence que l’éditeur
En savoir plus – un exemple
20. Les réseaux sociaux recherche…
Academia.edu : 20 millions de comptes 30 millions de visiteurs
Research Gate : 6 millions de membres
Les réseaux sociaux appellent à une science ouverte (open
research) et au partage des connaissances par la mise en ligne
du texte intégral des articles
« Je n’ai pas besoin de déposer dans HAL j’ai tout mis sur
Academia!! » - parole de chercheur…
21. Propriété et pérennité des données !!
Ca n’est pas du libre accès et cela pose des problèmes en termes de sécurité
des données, d’accès et d’usage, de pérennité
– pas d’archivage pérenne…une simple mise en ligne de documents
– où sont stocker les données et quelle est la pérennité des plateformes
(rachat, disparition) = pas de garanti d’accès
Attention : si vous déposer vos fichiers sur ces réseaux cela signifie donner des
droits à des entreprises privées sur vos données !!
Quelle réutilisation? Revente des données et des interactions ?
Christophe Benech "Protection et propriété des données sur Academia.edu et ResearchGate"
22. Archives ouvertes et réseaux sociaux…la confusion
Le dépôt dans HAL est sécurisé et contrôlé, il
garantit de rester dans le cadre de la recherche
publique, il permet une description plus complète et
plus riche des travaux scientifiques (qualité des
métadonnées) et surtout il assure réellement un
accès libre, gratuit et pérenne à ses données
(stabilité des url et des formats)
Un conseil : utiliser les réseaux sociaux avec
prudence et pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire des
outils de diffusion et de mise en relation. Utilisez
les réseaux sociaux pour leurs fonctions
sociales uniquement et HAL pour la pérennité
des données et le libre accès !
Préférez le lien vers vos publications déposées
sur Hal plutôt que le dépôt sur le site du réseau
social !!
http://www.cnrs.fr/inshs/recherche/ist/HAL-
SHS/reseaux-sociaux.htm
Editor's Notes
La commission européenne, cadre Horizon 2020, la totalité des productions scientifiques financées dans le cadre de ses programmes de financements faire l'objet d'un archivage libre et réutilisable
Aux États-Unis, l'Office of Science and Technology Policy a publié le 22 février 2013 un mémorandum enjoignant aux organismes de recherche américains qui dépensent annuellement plus de 100 millions de dollars de fonds publics en recherche et développement d'établir un plan, dans les 6 mois, pour favoriser l'accès libre aux résultats et aux données des recherches financées par l'État
En Allemagne : droit d’exploitation secondaire qui modifie la loi allemande relative au droit d’auteur. donne aux chercheurs le droit de rendre accessible la version acceptée par l’éditeur d’un article publié dans une revue, après un délai de 12 mois, usage non commercial.
En Italie : Les présidents des principales organisations de recherche italiennes, associés à la Conférence des recteurs des universités, ont signé une déclaration qui prend position en faveur du Libre Accès.
L’Association Science Europe les résultats des recherches financées par des fonds publics soient accessibles sans condition restrictive. Science Europe rappelle son soutien aux deux voies, dorée et verte et demande que le dépôt dans des archives ouvertes se fasse le plus tôt possible après la publication, avec un embargo maximum de 12 mois pour les domaines SHS et de 6 mois pour les autres
HAL notices 991 888
HAL plateforme unique pour toutes les disciplines
HAL-SHS est un des points d’entrée spécifiques pour les différentes communautés scientifiques – un dépôt avec une discipline SHS va dans ce portail…HAL-SHS notices 263 980
Aller voir….parcourir par disciplines et document et notices…archéo ce sont des images et droit des notices
L’INRA parle d’un budget de 1500 euros par chercheur et par an, l’université de Grenoble évalue le financement de la documentation électronique à 170 euros par personnel permanent et pas an, l’université de Liège illustre le coût des abonnements avec une image forte « 1 Porsche tous les 10 jours ». Même Harvard annonce en 2012 qu’elle n’a plus les moyens de ses abonnements et qu'elle incite à déposer dans l'archive ouverte institutionnelle.
Pour répondre à oui mais j’ai déjà un site perso ou le site du labo…HAL présente de nombreux avantages par rapport à une archive locale ou à un site Web personnel…les arguments
Ce sont des chiffres de 2014
Réponses à mes dépôts n’ont pas de visibilité internationale
étude comparative de l'Université de Liège sur 2 échantillons d'articles : nombre de citations des articles référencés dans le Web of Science et Scopus, déposés ou non dans l'archive ouverte Orbi de l'institution
Réponse à ça prend trop de temps…
Réponse à mes articles vont être plagiés
Cines - Centre Informatique National de l'enseignement supérieur
Les sites web des laboratoires et pages personnelles de chercheurs : n'offrent pas les mêmes garanties (combien de pages personnelles de chercheurs ne sont plus accessibles au bout de x années ?)
Exemple1 le SAMM = marie cotrell – paris1 barbier – modyco et PJE
Pour le chercheur : ribac et crac, cv, page web et liste de publications et statistiques et identité numérique avec idHAL
Pour le laboratoire : liste de publications, visibilité du labo
Tous les écrits produits par les chercheurs ou sur lesquels ils ont des droits - Les documents non publiés : communications, séminaires, working papers…et les publications : articles de revues, chapitres d’ouvrages, actes de colloques, thèses soutenues…
Les travaux et publications les plus récents, Hal est avant tout une vision de la recherche en train de se faire
Mais aussi des documents plus anciens. Un document en texte intégral dont le (les) fichier(s) seront téléchargés sur HAL et Une simple référence bibliographique, avec les références de publication
Le dépôt du texte intégral est fortement recommandé…
La question de la qualité de l’archive et de l’évaluation de ce qui y est déposé…
Mise en place d’experts pour faire attention au contenu…l’équipe de modération de HAL a toujours fait appel à des experts…la grande majorité des dépôts HAL sont des post-publications (articles évalués par un comité de lecture)
Les types de documents suivants ne sont pas acceptés :Mémoire master 1 ou 2 - Présentation Power-Point et Poster sauf si avec un article - Bibliographie seule - Table des matières d’un ouvrage - Présentation de produits ou de réalisations - Rapport d'activité - Retour d'expérience
Les éditeur ne sont pas contre…L'accès ouvert fragilise les éditeurs et les revues : Aucune des études menées sur le sujet ne le confirme. L’étude européenne PEER (2008-2012), associant notamment l'INRIA, l'European Science Foundation, Max Planck Society, le CCSD et de grands éditeurs scientifiques (Elsevier, Wiley, Springer, BMJ, Nature, etc.), montre que l'accès ouvert n'a pas d'effet négatif sur le modèle économique des éditeurs. La même étude révèle au contraire une augmentation sensible du nombre de téléchargements d’articles sur les plateformes des éditeurs (de 7,5 à 15,5 % selon les disciplines).
Un complément au droit d’auteur pour les auteurs qui souhaitent…
Dans quel cas l’utiliser
Alors c’est vrai pas de langue de bois...beaucoup de visibilité et réseaux sont efficaces pour cela…et aussi pour la facilité et pour la mise en relation!!!
Pour avoir facilement une page web avec ses publications, ses activités…Pour améliorer sa propre visibilité et la mesurer Pour suivre des travaux de recherche et échanger des connaissances Pour être en relation les uns avec les autres : forum de débat et accès à des communautés au-delà de la France
HAL s’améliore avec des services à valeur ajouté important
une recherche publique accaparée et valorisée par des sociétés privés… manque de transparence sur la gouvernance et les modèles économiques, incertitude sur leur fiabilité en termes de gratuité et de pérennité, incertitude quant à la protection et au contrôle des données et des fichiers qui y sont entreposés, incertitude quant à la qualité des informations disséminées
Academia n’est pas avare d’adjectifs et de verbes pour détailler ces droits que vous leur concédez : vous leur accordez donc une licence mondiale, irrévocable, perpétuelle, non exclusive, transférable et sans « royalties » avec le droit de donner licence, utiliser, voir, copier, adapter, modifier, distribuer, autoriser, vendre, transférer, diffuser publiquement, utiliser à des fins publicitaires, transmettre, ce que vous mettrez sur votre profil.
« Plus largement, il est nécessaire d’exploiter ces dispositifs en pleine conscience de leurs limites : manque de transparence sur la gouvernance et les modèles économiques, incertitude sur leur fiabilité en termes de gratuité et de pérennité, incertitude quant à la protection et au contrôle des données et des fichiers qui y sont entreposés, incertitude quant à la qualité des informations disséminées. » Bester Emma, "L'offre de réseaux socio numériques pour les scientifiques : services et stratégies d’acteurs", Les Enjeux de l'Information et de la Communication, 2014, p. 17 à 33, consulté le mercredi 17 septembre 2014 , [en ligne] URL : http://lesenjeux.u-grenoble3.fr/2014/02-Bester/index.html