2. Résumé
• L’histoire se fonde sur une femme sdf ayant perdu la mémoire et qui réside à
l’aéroport de Roissy, en France.
• On suit son parcours: on en apprend davantage sur sa vie et sur la vie d’un sdf
vivant dans un lieu public très fréquenté. Elle a trouvé une passion pour l’aéroport
qui est pour elle, un univers complètement fascinant.
• La jeune femme fera de nombreuses rencontres avec des voyageurs et s’inventera
des vies. Elle se déguise tous les jours pour se faire passer pour une voyageuse afin
d’être la plus discrète possible et de ne pas se faire repérer par les caméras de
surveillance. Elle ne prendra jamais l’avion.
• La jeune femme apprendra à s’accepter et à ne pas fuir la réalité au cours du
roman.
3. Thèmes
• Exil : La femme se situe dans un lieu de «transition» entre les différentes terres du
monde. Elle assiste à des départs ainsi qu’à des arrivées de clandestins ou citoyens.
• Échanges : Elle fait des rencontres et sociabilise avec ces étrangers venus d’ailleurs.
Le mode de vie, les cultures, le voyage font sujets de conversation entre les passagers
et elle.
• Organisation : On voit vraiment que le monde humain est structuré avec des
départs à telle heure avec tels passagers en passant par le contrôle… On ne réalise
pas à quel point la volonté humaine permet à l’échelle mondiale de créer un monde
résolu, bâti.
• Doute : La jeune femme sans nom ayant perdu la mémoire n’a pas confiance en
elle. Elle s’interroge maintes fois sur son existence dans le roman.
4. Avis personnel
• J’ai beaucoup aimé quelques aspects du livre. J’ai d’abord aimé le fait que la lecture soit
fluide et d’un langage accessible avec la narration et le dialogue. Ensuite j’ai aimé
quasiment tous les thèmes dont ce roman traite : l’exile et l’échange permettent de
s’informer sur la réalité du monde, sur les faits réels.
L’organisation est vraiment quelque chose d’éblouissant car personne n’y prête vraiment
attention. On ne réalise pas les effort faits pour construire cet aéroport sans oublier le
système social établi par l’Homme dans l’aéroport mais aussi dans le monde en général
qui nous apprend à vivre en société.
J’ai beaucoup aimé ce roman puisque je partageais le même point de vue sur les
aéroports et les gens qui font de ce lieu un univers passionnant et toujours aussi rêvant et
exaltant. J’aime également le fait que la femme se bat afin de trouver son identité pour
enfin s’accepter elle-même réellement sans avoir à se déguiser et à mentir lors de
rencontres.
5. Mais…
• Pour ma part, je n’ai pas aimé d’autres thématiques du roman. J’ai appris à
travers ce livre que des «sans domiciles fixes» vivaient à l’intérieur de l’aéroport.
J’ai en outre appris l’existence d’un sous sol où justement la jeune femme dormait
avec d’autres sdf urs des matelas. Les toilettes existent également. Je trouve que
certes l’aéroport est un refuge de confort pour ces personnes mais au point d’y
vivre c’est insensé. Mon image de l’aéroport que j’aimais tant s’est un peu
détériorée car l’aéroport me fait penser aux voyages, aux vacances, à l’avion… Or,
c’est uniquement cela que je désire lorsque je pense à l’aéroport. Le fait de savoir
l’existence même d’un sous-sol rempli de sdf me met mal-à-l’aise. Mon image de
l’aéroport se réfère aux vacances, aux voyages mais j’étais loin de m’imaginer que
ce lieu a pour d’autres fonctions que d’y voyager.
• Enfin, je n’ai pas aimé le fait que cette femme reste «bloquée» à l’aéroport. Je
trouve dommage qu’elle ne voyage pas, qu’elle ne prenne aucun avion. L’aéroport
est magique mais si l’on se contente simplement de voir les autres en flux et qu’on
ne voyage pas, ce n’est plus magique. Elle porte un «masque» quotidiennement ce
qui est un peu dommage vu qu’elle se dénigre au lieu de demander à l’aide.
6. Conclusion
• Un roman auquel certains peuvent s’identifier tandis que d’autres s’en
éloigneront mais qui laissera quand même des marques de plaisance
• Lecture simple, fluide, rapide et intéressante
• Thèmes se rapprochant de la réalité
• Livre que je recommanderai aux fanatiques du voyage et des avions
• Je mettrai 15, voire 16/20 car je m’identifie plus que je m’en éloigne et pour
tous les autres points précédents