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Royaume du Maroc
MinistÚre de la Santé
Direction Régionale de la Santé MeknÚs-Tafilalet
Institut de Formation aux CarriÚres de Santé de
MeknĂšs
PPLANLAN DEDE COURSCOURS
Titre : Examens de laboratoire.
Module : Examens de laboratoire.
Volume horaire : 10 heures.
Section : Infirmiers Polyvalents.
Niveau : 2Ăšme
année du 1er
cycle.
Promotion : 2012-2015
Semestre : 1er
semestre.
PĂ©riode : du 23/09 au 21/10/2013.
Lieu : IFCS de MeknĂšs.
Salle :
Effectif : 59
Enseignant : Anouz Abdelmajid. GSM : 06 18 77 99 15
e-mail : anouz.majid@gmail.com
Personne ressource : Mme SaĂŻ Fatima
Année universitaire : 2013-2014
-2-
DESCRIPTION PÉDAGOGIQUE DU
COURS
Objectifs
À la fin du module l’étudiant :
‱ sera capable de distinguer les caractĂ©ristiques des diffĂ©rents examens de laboratoire ;
‱ cernera l’importance du rĂŽle infirmier dans la rĂ©alisation et l’interprĂ©tation des
examens de laboratoire ;
‱ comprendra l’importance des rĂ©sultats des examens de laboratoire dans la surveillance
des patients et l’évolution de leur Ă©tat de santĂ© ;
‱ comprendra l’importance du travail d’équipe et de la collaboration des professionnels
de santĂ© dans l’intĂ©rĂȘt du bĂ©nĂ©ficiaire des soins ;
‱ arrivera Ă  faire le lien avec les autres modules enseignĂ©s ;
Présentation du cours :
Ce cours, d’un volume horaire de 10 heures, est destinĂ© aux Ă©tudiants infirmiers
polyvalents de la 2Ăšme
année du 1er
cycle des Ă©tudes paramĂ©dicales. Il s’inscrit dans une
approche considĂ©rant l’infirmier comme membre actif et incontournable de l’équipe de soins
Ɠuvrant pour le bien du patient. En effet, les prĂ©lĂšvements et le suivi des examens
biologiques et investigations para-cliniques sont une prérogative majeure du rÎle infirmier.
L’importance de ce module se justifie Ă©galement par la part dĂ©cisive des examens de
laboratoire dans la pose du diagnostic clinique, le contrĂŽle, le pronostic et la surveillance
thĂ©rapeutique et infirmiĂšre. Le prĂ©sent module offre aux futurs infirmiers l’opportunitĂ©
d’apprĂ©hender de prĂšs cette importance et de dĂ©velopper leurs aptitudes professionnelles en la
matiĂšre, afin de garantir l’obtention d’informations de qualitĂ© nĂ©cessaires pour une prise de
dĂ©cision Ă©clairĂ©e concernant l’intervention auprĂšs des bĂ©nĂ©ficiaires de soins.
Approche pédagogique :
Ce module s’inscrit dans une approche interactive Ă  travers laquelle, l’étudiant est
invitĂ© Ă  participer activement aux diffĂ©rentes activitĂ©s d’apprentissage proposĂ©es avec un
esprit rĂ©flexif lui permettant de dĂ©velopper ses compĂ©tences en matiĂšre de mise en Ɠuvre des
prĂ©lĂšvements, de conservation et d’acheminement des diffĂ©rents Ă©chantillons dans de bonnes
conditions ainsi que de l’interprĂ©tation adĂ©quate des rĂ©sultats.
Pré-requis :
‱ Anatomie et physiologie ;
‱ SĂ©miologie ;
-3-
Compétence à développer :
« Mettre en Ɠuvre, en matiĂšre d’examens de laboratoire et sur prescription mĂ©dicale,
les différentes techniques de prélÚvement, en assurant la sécurité des patients, des personnels,
la fiabilité et la qualité des analyses afin de garantir une interprétation adéquate »
Capacités :
‱ RĂ©aliser, sur prescription mĂ©dicale et de maniĂšre conforme, les techniques de
prélÚvement des différents examens de laboratoire ;
‱ Assurer, dans les normes, l’acheminement vers le laboratoire des Ă©chantillons
prélevés ;
‱ InterprĂ©ter, pour chaque type d’examen de laboratoire, les valeurs normales et les
variations pathologiques ;
‱ Assurer une surveillance thĂ©rapeutique et infirmiĂšre suite aux rĂ©sultats des examens de
laboratoire ;
Habiletés :
‱ PrĂ©parer le matĂ©riel nĂ©cessaire pour tout type d’examens de laboratoire prescrit ;
‱ RĂ©aliser pour chaque examen, sur le plan technique, le prĂ©lĂšvement demandĂ© (sang,
urines, pus, secrétions de gorge, secrétions nasales, selles, vomissements, secrétions
vaginales et urétrales, crachats)
‱ Informer le patient et assurer sa sĂ©curitĂ© et son intimitĂ© durant le prĂ©lĂšvement ;
‱ Identifier, pour chaque examen, les conditions optimales du prĂ©lĂšvement ;
‱ Identifier, pour chaque prĂ©lĂšvement, les informations supplĂ©mentaires Ă©ventuelles Ă 
mentionner ;
‱ Identifier, pour chaque prĂ©lĂšvement, les conditions de conservation adĂ©quates ;
‱ Respecter la traçabilitĂ© pour chaque prĂ©lĂšvement ;
‱ Identifier, en accord avec le laboratoire, les donnĂ©es relatives aux quantitĂ©s de produits
prĂ©levĂ©s, aux flacons Ă  utiliser et aux dĂ©lais d’acheminement ;
‱ Communiquer de façon rassurante, le cas Ă©chĂ©ant, les rĂ©sultats des examens de
laboratoire aux patients ;
‱ Surveiller l’évolution de l’état du patient ;
-4-
ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENT ET
D’APPRENTISSAGE
Dans le cadre du cours, plusieurs activitĂ©s sont prĂ©vues pour favoriser l’apprentissage
des Ă©tudiantes.
En classe :
Les étudiants auront à réaliser des exposés interactifs en classe sur la base des travaux
de groupe qu’ils auront rĂ©alisĂ©s hors classe. Ils seront complĂ©tĂ©s par des Ă©changes en groupes
oĂč les Ă©tudiants recevront une rĂ©troaction Ă  leur recherche de la part de leurs collĂšgues comme
de l’enseignant. Dans ce cadre, les Ă©tudiants sont invitĂ©s Ă  partager leur expĂ©rience et leur
savoir et à développer leur esprit critique.
Des travaux dirigĂ©s seront Ă©galement proposĂ©s afin d’aider les Ă©tudiants Ă  avoir une
vue plus large de l’ensemble des habiletĂ©s qu’ils auront Ă  dĂ©velopper tout au long de leurs
stages pratiques. Les discussions auront lieu pour échanger sur les lectures et les activités
réalisées, pour fournir de la rétroaction aux étudiantes, pour échanger des informations, pour
poser des questions ou encore pour faire le point à un moment précis du cours.
Enfin, des synthĂšses partielles et une synthĂšse finale seront assurĂ©es par l’enseignant.
Hors classe :
Les étudiants sont vivement appelés à effectuer des recherches individuelles avant
chaque séance. La consultation selon les possibilités des ouvrages consacrés aux examens de
laboratoire au niveau de la bibliothĂšque est Ă©galement recommandĂ©e, de mĂȘme que la lecture
des articles contenus dans le recueil du cours. Des travaux de groupe sont également prévus.
DÉROULEMENT DU COURS
Le cours est rĂ©parti sur cinq sĂ©ances de 2 heures chacune ; chacune d’entre elles est
prĂ©sentĂ©e dans le calendrier des rencontres suivant. Dans ce contexte, le nombre d’heures de
travail attendu est de 10 h.
Calendrier des rencontres :
Séances Eléments du contenu Activités pédagogiques
Supports de
cours
1Ăšre
SĂ©ance
 Attentes des Ă©tudiantes : (fiche SVA) ;
 PrĂ©sentation du plan de cours ;
 Introduction du cours ;
 DĂ©finitions des Examens de
laboratoire ;
 Buts et diffĂ©rents types des Examens ;
 PrĂ©sentation du plan
de cours + discussion
 Brainstorming ;
 SynthĂšse finale ;
 Consigne pour les
travaux de groupe ;
- Plan de cours ;
- cours des
examens de
laboratoire ;
-5-
2Ăšme
SĂ©ance
 Classification des diffĂ©rents types de
laboratoire ;
 Les conditions optimales pour un bon
prélÚvement ;
 Le prĂ©lĂšvement de sang ;
 Rappel du cours
précédant ;
 PrĂ©sentation des
travaux de groupe ;
 SynthĂšse finale ;
- cours des
Examens de
laboratoire ;
- dépliant
« prélÚvement
biologiques » ;
- recherche
documentaire ;
3Ăšme
SĂ©ance
 Le prĂ©lĂšvement d’urines ;
 Le prĂ©lĂšvement de crachats ;
 Le prĂ©lĂšvement des selles ;
 Le prĂ©lĂšvement de gorge ;
 Le prĂ©lĂšvement nasal ;
 Le prĂ©lĂšvement des vomissements ;
 Le prĂ©lĂšvement des secrĂ©tions
vaginales ;
 Le prĂ©lĂšvement du pus ;
 DĂ©finition.
 Indications.
 Conditions requises.
 PrĂ©paration du matĂ©riel.
 Rappel du cours
précédant ;
 Lecture et discussion
en classe ;
 SynthĂšse finale ;
- cours des
Examens de
laboratoire ;
- recherche
individuelle ;
4Ăšme
SĂ©ance
 Les examens de sangs (conditions
d’examen, valeurs normales, variation
pathologiques).
 Rappel du cours
précédant ;
 Lecture, discussion
en classe ;
- cours des
Examens de
laboratoire ;
- annexe 1
pages 21-34
- annexe 2
pages 35-42
- annexe 3
pages 44-48
5Ăšme
SĂ©ance
 Les examens de sangs (condition
d’examen, valeurs normales, variation
pathologiques).
 Rappel du cours
précédant
 Lecture discussion en
classe ;
 SynthĂšse finale
- cours des
Examens de
laboratoire ;
- annexe 1
pages 21-34
- annexe 2
pages 35-42
- annexe 3
pages 44-48
ModalitĂ© D’évaluation :
L’évaluation de l’Enseignement /Apprentissage comporte deux modes : L’évaluation
formative offre l’opportunitĂ© de vĂ©rifier les apprentissages relatifs aux examens de laboratoire
et est rĂ©alisĂ©e par le recours aux rappels au dĂ©but de chaque cours ainsi qu’aux questions
rĂ©ponses. Quant Ă  l’évaluation sommative, elle comportera une Ă©valuation Ă©crite individuelle
-6-
en classe en respect du calendrier des examens de l’IFCS de Meknùs, à la fin du semestre et à
l’examen de passage de fin d’annĂ©e.
Examens de laboratoire
Introduction :
Les laboratoires d’analyse mĂ©dicale, constituent un plateau mĂ©dico-technique et un
support logistique indispensable Ă  l’exĂ©cution des examens biologiques qui constituent par
excellence les piliers du diagnostic clinique, du contrÎle, de la surveillance thérapeutique et
épidémiologique.
Les examens de laboratoire sont, donc, d’une grande importance. Ils sont confiĂ©s Ă  un
personnel spécialisé. Pourtant, le personnel soignant, joue un rÎle crucial par sa collaboration
intelligente Ă  l’obtention de rĂ©sultats prĂ©cis et fiables. Son rĂŽle consiste avant tout en une
grande exactitude dans le prĂ©lĂšvement, la conservation et l’acheminement des spĂ©cimens dans
de bonnes conditions.
A priori, l’examen de laboratoire ne peut jouir de ce privilùge que si des conditions
bien déterminées sont respectées. Parmi lesquelles, il y a les modalités du prélÚvement, sa
stabilité, son transport et puis son interprétation.
DĂ©finition :
Les examens de laboratoire sont des investigations complémentaires qui permettent
d’orienter ou de confirmer un diagnostic et de suivre l’évolution de la maladie.
Buts :
‱ Poser un diagnostic ;
‱ Prescrire un TRT ;
‱ Contrîler et ajuster un TRT ;
‱ Surveiller l’évolution de la maladie ;
DiffĂ©rents types d’examens :
- Examen chimique ;
- Examen cytologique ;
- Examen histologique ;
- Examen bactériologique ;
- Examen immuno-sérologique ;
- Examen parasitologique ;
- Examen hémato transfusionnel ;
- Exploration fonctionnelle ;
L’examen chimique
C’est le dosage des Ă©lectrolytes et des gaz contenus dans le sang, les excrĂ©tas (urines,
selles), les sécrétions normales (LCR) ou anormales (liquide pleural, ascite...etc)
-7-
L’examen cytologique
Il consiste Ă  rechercher au microscope des formes cellulaires ou pathologiques dans le
sang, les produits de sĂ©crĂ©tion (liquide, sĂ©crĂ©tions vaginales, pus d’un abcĂšs...etc.)
L’examen histologique
L’examen au microscope permet d’étudier la constitution des cellules d’un fragment de
tissu ou d’organe provenant d’une biopsie, d’une piĂšce opĂ©ratoire ou d’une piĂšce d’autopsie.
L’examen bactĂ©riologique :
C’est la mise en Ă©vidence des microbes anormalement prĂ©sents dans le sang
(hémoculture), dans les excrétas (coproculture), les produits de secrétions (LCR, crachat, pus
d’un abcùs...)
L’examen immuno-sĂ©rologique :
C’est l’étude des produits du sĂ©rum sanguin. Exemple: sĂ©rodiagnostic, rĂ©action
d’agglutination.
L’examen parasitologique :
C’est la mise en Ă©vidence des parasites anormalement prĂ©sents dans le sang
(hématozoaire), dans les selles (amibes), dans les secrétions vaginales (trichomonas), dans les
sĂ©crĂ©tions urĂ©trales (trichomonas), les urines (Ɠufs de la bilharzie).
L’examen hĂ©mato- transfusionnel :
C’est un examen qui est en rapport avec la transfusion sanguin (groupage, RH,
hématocrite).
Exploration fonctionnelle :
C’est une constante biologique qui permet de mettre en Ɠuvre un ensemble de moyens
pour apprĂ©cier l’état de fonctionnement d’un organe ou d’un appareil.
L’examen consiste à introduire un produit connu dans l’organisme, de faire un ou
plusieurs prĂ©lĂšvements, ceux-ci permettent de mesurer et d’apprĂ©cier l’état de fonctionnement
de l’organe explorĂ©.
Exemple: hyperglycémie provoquée.
Classification selon les laboratoires :
Laboratoire de chimie :
‱ Albumine sĂ©rique ;
‱ AmylasĂ©mie /Amylasurie ;
‱ Bicarbonates ;
‱ Bilirubine ;
‱ CalcĂ©mie/Calciurie ;
‱ Chlorures ;
-8-
‱ CholestĂ©rol : HDL, LDL ;
‱ Phosphore ;
‱ MagnĂ©sium ;
‱ Corps cĂ©toniques ;
‱ CRP ;
‱ CrĂ©atinĂ©mie ;
‱ CrĂ©atinurie et clearance Ă  la crĂ©atinine ;
‱ Cuivre ;
‱ Gaz du sang ;
‱ GlycĂ©mie/Glycosurie ;
‱ Phosphatases alcalines (PAL) ;
‱ Phosphatase acide et phosphatase acide prostatique (P.A.C et P.A.P) ;
‱ Transaminases ;
‱ TriglycĂ©rides ;
‱ P H ;
‱ Lipides totaux ;
‱ Lactate - dĂ©shydrogĂ©nases et iso enzymes ;
‱ La crĂ©atine - phosphokinase et ses iso enzymes ;
‱ La lipase ;
‱ Ionogramme complet ;
‱ Chromatographie ;
Laboratoire d’immuno-hĂ©matologie :
Fer :
‱ Fer sĂ©rique
HĂ©matologie cellulaire:
‱ NFS
‱ VS
HĂ©mostase:
‱ Temps de saignement ;
‱ Taux de coagulation ;
‱ Tx de trombine ;
‱ Tx de prothrombine ou Tx de quick ;
Immunologie :
 Agglutinine irrĂ©gulier (RAI) ;
 Anticorps anti ADN ;
 Test de coombs ;
-9-
 Groupage sanguin ;
Laboratoire de microbiologie/parasitologie :
Cytologie :
 Frottis cervico-vaginal ;
Microbiologie
‱ ATB ;
‱ Coproculture ;
‱ HĂ©moculture ;
SĂ©rodiagnostic
‱ HĂ©patite viral A, B, C ;
‱ HIV ;
‱ Syphilis ;
Parasitologie : SĂ©rodiagnostic
‱ Amibiase ;
‱ Bilharziose ;
‱ Toxoplasmose ;
‱ Goutte Ă©paisse ;
Le prélÚvement Sanguin
DĂ©finition
C’est un acte de soins qui consiste Ă  prĂ©lever et identifier un Ă©chantillon de sang veineux
ou capillaire dans le but d’effectuer des examens de laboratoire dans un but de diagnostic,
pronostic ou de surveillance thérapeutique.
Il peut s’agir d’un :
‱ Examen hĂ©matologique : Au laboratoire, on travaille sur le sang total. Le tube de
prélÚvement contient un anti coagulant. Ex : NFS-VS.
‱ Examen chimique : On travaille sur le plasma. Le tube de prĂ©lĂšvement est sec,
ex : BHE - transaminases.
‱ Examen sĂ©rologique : On travaille sur le sĂ©rum, ex : ASLO-VDRL-TPHA.
‱ Examen bactĂ©riologique. Exemple : l’hĂ©moculture.
Avant de prélever:
‱ S’assurer de la qualitĂ© du matĂ©riel utilisĂ©, date d’expiration, stĂ©rilitĂ©, intĂ©grité  ;
‱ PrĂ©paration du patient, voir Ă  la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre Ă  jeun ou si une diĂšte spĂ©ciale est
nĂ©cessaire pour certains prĂ©lĂšvements d’urines et de selles. Il est bien important que le
patient respecte la diĂšte, car celle-ci peut avoir une incidence importante dans
l’interprĂ©tation du rĂ©sultat ;
-10-
‱ VĂ©rifier si les exigences prĂ© ou post-dose de mĂ©dicament sont respectĂ©es
 ;
‱ PrĂ©cautions : identifier et vĂ©rifier la correspondance du nom et prĂ©nom entre la
requĂȘte et le tube, toujours en prĂ©sence du patient ;
CONDITIONS OPTIMALES DU PRÉLÈVEMENT SANGUIN
‱ Faire un bon choix du site de ponction. Ne pas prĂ©lever dans :
o Cicatrice ;
o Bras d’une mastectomie ;
o HĂ©matome ;
o Fistule artérioveineuse (patient hémodialysé) ;
‱ Faire attention Ă  l’état de la peau. Ne pas prĂ©lever si :
o Brûlée ;
o Infectée ;
o Infiltrée ;
o Ɠdùme ;
‱ Respecter et vĂ©rifier l’ordre des tubes pour Ă©viter la contamination des anticoagulants
contenus dans les tubes. (voir tableau 1 et figure 1).
‱ Respecter l’asepsie accrue si hĂ©moculture.
‱ Tous les tubes doivent ĂȘtre mĂ©langĂ©s doucement par inversion de 5 Ă  10 fois.
‱ Respecter les quantitĂ©s : Si la quantitĂ© est moindre, il peut y avoir une dilution du
spĂ©cimen avec l’anticoagulant, ce qui amĂšne des rĂ©sultats erronĂ©s. Pour les tubes
lavande, un volume de ≄ 80% est exigĂ© pour l’analyse des formules sanguines.
‱ Eviter l’hĂ©molyse : Garrot laissĂ© plus d’une minute ; PrĂ©lĂšvement dans une zone
hémorragique (hématome) ; PrélÚvement difficile ; Collapsus prolongé ; Aspiration
exagĂ©rĂ©e d’un prĂ©lĂšvement Ă  la seringue ; Aiguille de trop petit calibre.
‱ D’ordre gĂ©nĂ©ral, tous les spĂ©cimens sanguins doivent ĂȘtre « traitĂ©s » au laboratoire
dans un délai maximal de 2 heures. Certaines analyses nécessitent un temps plus court.
Ordre de prélÚvement des tubes
Lorsque l’on prĂ©lĂšve plus d’un Ă©chantillon lors d’un prĂ©lĂšvement veineux, il est
recommandĂ© d’effectuer le prĂ©lĂšvement dans un ordre spĂ©cifique. Cette recommandation vise
Ă  Ă©viter la possibilitĂ© d’un rĂ©sultat erronĂ© dĂ» Ă  une contamination croisĂ©e par les diffĂ©rents
additifs contenus dans les tubes de prélÚvement.
-11-
Mise en Ɠuvre de la ponction veineuse
Préalables :
1. Accueillir le patient et se présenter ;
2. Identifier sans Ă©quivoque le patient : deux (2) identifications verbales du patient, Ne
pas répondre pour lui si possible. Obtenir le consentement du patient.
3. VĂ©rifier l’ordonnance d’analyse et prĂ©parer les formulaires ;
4. S’assurer que les restrictions alimentaires et les autres exigences d’analyses sont
respectées ;
5. VĂ©rifier les formulaires, les Ă©tiquettes et les tubes ;
Technique proprement dite :
1. Rassembler le matériel nécessaire à la ponction : Sur un chariot propre et désinfecté :
Un plateau stérile, Compresses stériles, Pince à servir, Cupule contenant du coton,
-12-
deux seringues avec aiguilles stériles ou un veinoject, un garrot, bons de laboratoire,
Ă©tiquettes, BĂ©tadine, gants pour l’opĂ©rateur, deux haricots, un conteneur.
2. Se laver les mains et enfiler des gants ;
3. Placer la protection sous le bras en extension du patient. Appliquer le garrot de 7.5 Ă 
10 cm au dessus du site de ponction;
4. Choisir la veine : Utiliser de prĂ©fĂ©rence les veines de la surface antĂ©rieure de l’avant
bras (céphalique, médiane cubitale et basilique). Dans certains cas, utiliser les veines
superficielles du dessus de la main.
5. DĂ©sinfecter la peau en formant un cercle de l’intĂ©rieur vers l’extĂ©rieur ;
6. Effectuer la ponction veineuse : Immobiliser la veine avec le pouce de la main libre
(5,0 cm plus bas que le site de la ponction). ‱ Placer la pointe de l’aiguille, biseau vers
le haut en gardant un angle de 30° ou moins. ‱ Traverser fermement la peau, pĂ©nĂ©trer
doucement la veine dans le sens de la circulation.
7. Pousser le tube dans le barillet. (ou aspirer si seringue) ‱ Dùs l’apparition d’un flux
rĂ©gulier de sang, enlever le garrot. Le garrot ne doit pas rester serrĂ© plus d’une minute
afin d’éviter l’hĂ©molyse et l’hĂ©moconcentration.
8. Retirer l’aiguille lentement, en plaçant un tampon sec à la base de celle-ci. (Jeter
l’aiguille dans un contenant biomĂ©dical rigide).
9. Comprimer le site de prĂ©lĂšvement suffisamment et fixer le tampon Ă  l’aide d’un
sparadrap.
10. Identifier le spécimen en présence du patient ;
11. Consigner l’heure et la date du prĂ©lĂšvement ;
12. Annuler les restrictions alimentaires ;
13. Enlever les gants et se laver les mains ;
14. Manipuler et traiter les tubes selon les exigences ;
15. Acheminer les prélÚvements aux laboratoires.
Le PrĂ©lĂšvement d’urine
DĂ©finition
C’est une technique qui consiste à recueillir des urines fraiches en vue de les analyser soit
immédiatement soit en les envoyant au laboratoire pour examen.
Indications :
 Pour certains entrants Ă  l’hĂŽpital ;
 Lors de certains maladies : RAA, angine, syndrome nĂ©phrotique, cardiopathie, des
Ɠdùmes ;
Conditions requises :
Pour examen bactériologique :
 On recherche des germes pour examen direct au microscope ;
 Pour culture en milieu appropriĂ© ;
-13-
Matériel :
 Flacon stĂ©rile ;
 Compresses stĂ©riles ;
 Dakin ;
 Bons de laboratoire ;
 Etiquettes ;
 RĂ©cipient stĂ©rile ;
 Au besoin, prĂ©voir le nĂ©cessaire pour sondage chez l’homme ou chez la femme.
Technique :
Recueillir les urines aseptiquement dans un flacon
- chez l’homme : procĂ©der Ă  une toilette du mĂ©at urinaire.
- chez la femme : procéder à une toilette intime.
NB :
- Certains examens exigent l’élimination des premiers jets d’urine ;
- Parfois le jeûne est demandé ;
- Ne jamais prélever des urines dans un échantillon de 24H ;
- Envoyer rapidement au laboratoire ;
- Respecter une asepsie rigoureuse ;
Pour l’examen cytologique :
C’est la recherche des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments figurĂ©s dans les urines. Il peut ĂȘtre quantitatif
(compte d’Addis) ou qualitatif (culot urinaire).
Le culot urinaire : Recueillir les urines au réveil aprÚs toilette du méat urinaire. Cet
examen peut mettre en Ă©vidence :
- Les cellules épithéliales du néphron ou voies urinaires ;
- Les polynucléaires leucocytes ;
- les hématies ;
- les cylindres ;
- les cellules néoplasiques ;
Le compte d’Addis :
- PrélÚver les urines dÚs le réveil du malade. Jeter les 1Úres
urines ;
- Laisser le malade Ă  jeun au repos pendant 3 heures ;
- Recueillir les urines au bout de la 180Ăšme
mn ;
- Le malade doit vider complĂštement sa vessie ;
Résultat normal : - hématies : inférieur à 1000 ;
- leucocytes : inférieur à 5000à 1000
- cylindres : entre 10 et 500
Conditions optimales pour le recueil des urines
‱ Une urine fraĂźche ou du matin est prĂ©fĂ©rable. Les spĂ©cimens doivent ĂȘtre conservĂ©s Ă  la
tempĂ©rature de la piĂšce (22° Ă  25°C), protĂ©gĂ©s d’une forte exposition Ă  la lumiĂšre et ĂȘtre
-14-
acheminĂ©s au laboratoire Ă  l’intĂ©rieur du dĂ©lai maximal de 2 heures. Si ce dĂ©lai ne peut
ĂȘtre respectĂ©, les spĂ©cimens doivent ĂȘtre rĂ©frigĂ©rĂ©s immĂ©diatement aprĂšs la collecte et
acheminĂ©s dans un dĂ©lai maximal de 24 heures. Dans ces conditions, seul l’examen
chimique (macroscopie) est valable.
‱ Il arrive qu’une collecte soit demandĂ©e pour 48 heures (2 X 24 heures). Dans ce cas,
donner 2 contenants afin que la collecte soit faite 2 X 24 heures dans chaque contenant.
Dans certains cas, il est obligatoire de suivre une diĂšte avant et pendant la collecte
urinaire pour empĂȘcher que la prĂ©sence de certaines substances alimentaires n’interfĂšre
avec le test. (voir Annexe 2).
‱ Indiquer les renseignements cliniques pertinents. (FiĂšvre, post-antibiothĂ©rapie
)
Le prélÚvement des selles
DĂ©finition :
C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever un Ă©chantillon de selles pour examen.
Indications :
‱ Etude fonctionnelle de la fonction motrice et sĂ©crĂ©toire du colon ;
‱ Pathologies du tube digestif et du transit intestinal ;
IntĂ©rĂȘt :
On recherche la présence de :
‱ Sang ;
‱ Pus ;
‱ Amibes ;
‱ Germes pathogùnes à travers la coproculture (fiùvre typhoïde, dysenterie...) ;
Conditions optimales du prélÚvement de selles
Microbiologie
Il est important de se procurer les contenants exigés pour chaque analyse. Vérifier les
méthodes, les temps et conditions de conservation. (Voir Annexe 2).
Un dĂ©lai prolongĂ© entre le prĂ©lĂšvement et l’ensemencement peut affecter la croissance
des bactéries fastidieuses et provoquer la surcroissance de certaines autres. Le milieu de
transport doit ĂȘtre choisi en fonction des recommandations du laboratoire de microbiologie.
Biochimie
Certaines analyses sont effectuées sur des spécimens de selles telles :
‱ Recherche de sang ;
‱ Recherche de graisse ;
‱ Électrolytes et pH ;
Les tableaux de l’(Annexe 2) indiquent les conditions et particularitĂ©s de chacune. Certaines
requiĂšrent une diĂšte. Dans ce cas une feuille de directive doit ĂȘtre remise au patient.
-15-
Le prélÚvement de crachats
DĂ©finition :
C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever des crachats en vue d’un examen
bactĂ©riologique pour confirmer ou infirmer l’atteinte par tuberculose.
Indications :
‱ Examen systĂ©matique en dĂ©pistage prĂ©coce de la tuberculose ;
‱ Examen obligatoire en mĂ©decine du travail ;
‱ Examen obligatoire pour toute personne prĂ©sentant des signes Ă©vocateurs de la
tuberculose pulmonaire ;
Matériel :
‱ Crachoirs ;
‱ Serviette ;
‱ Parfois une sonde gastrique (enfants surtout) ;
‱ Carnet à souche ;
‱ Lames si Ă©talement sur place ;
‱ Bons de laboratoire ;
Conditions requises :
- Malade Ă  jeun ;
- Préparer le malade (tubage gastrique pour les enfants) ;
- Bien distinguer entre crachats et salive ;
- Expliquer l’utilitĂ© de 3 crachats successifs ;
Le prélÚvement de gorge
DĂ©finition :
C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever le suc au niveau de la cavitĂ© buccale.
Indications :
‱ Angines Ă  rĂ©pĂ©tition ;
‱ Angines Ă©rythĂ©mateuses ;
‱ UlcĂšre nĂ©crotique ;
‱ La recherche d’un portage en cas de mĂ©ningo-toxi-infection alimentaires ;
‱ En cas de suspicions de diphtĂ©rie ;
Matériel :
‱ Abaisse langue stĂ©rile ;
-16-
‱ Compresses stĂ©riles Ă©couvillon stĂ©rile lampe Ă  alcool ;
‱ Haricots ;
‱ Bons de laboratoire ;
‱ Gants stĂ©riles ;
‱ Masques et lunettes.
Technique :
‱ Placer le malade en position assisse, allumer la lampe ;
‱ Faire ouvrir la bouche à l’aide de l’abaisse langue ;
‱ Racler les amygdales et le fond du plais ;
‱ Flamber le bord du tube et fermer avec soin ;
‱ Etiqueter et envoyer au laboratoire ;
Le prélÚvement nasal
DĂ©finition :
C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever les secrĂ©tions nasales en vue d’un examen
bactériologique.
Indications :
‱ En cas de rhinite ;
‱ Coryza ;
‱ RhinorrĂ©e ;
Matériel :
‱ 2 tubes stĂ©riles avec 2 Ă©couvillons stĂ©riles ;
‱ Speculum nasal ;
‱ Moyen d’éclairage : miroir de Clark ;
‱ Lampe à alcool ;
‱ Bon de laboratoire + Ă©tiquette ;
‱ Masque ;
‱ Gants propres ;
‱ 2 haricots ;
‱ DĂ©sinfectant ;
Technique :
Identique à la technique de prélÚvement de gorge.
Conditions requises :
‱ Faire attention Ă  la cavitĂ© nasale et prĂ©lever doucement sans raclage abusif.
-17-
PrélÚvement des vomissements
DĂ©finition :
C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever un Ă©chantillon du contenu de voumissement
pour analyse au labo
Indications :
‱ Intoxications alimentaires/mĂ©dicamenteuses ;
‱ Vomissements incoercibles ;
‱ Vomissements rĂ©pĂ©tĂ©es et sans rĂ©ponse au TRT ;
Conditions requises :
‱ PrĂ©paration du malade ;
‱ PrĂ©voir le matĂ©riel pour recevoir les vomissements ;
Le prélÚvement des secrétions vaginales
DĂ©finitions :
C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever un Ă©chantillon des sĂ©crĂ©tions vaginales en vue
d’un examen au laboratoire.
Indications :
‱ En cas de leucorrhĂ©es ;
‱ Chancre syphilitique ;
‱ Examen vaginale ou vĂ©sicale ;
‱ Prurit vaginal ;
Conditions requises :
Préparer la malade sur le plan physique et psychologique.
Préparation du matériel :
‱ PrĂ©voir les bons de laboratoire ;
‱ Lampe à alcool ;
‱ Gants ;
‱ Haricots ;
‱ Le nĂ©cessaire pour toilette intime en cas de besoin ;
‱ Ecouvillons + tubes ;
-18-
Le prélÚvement du pus
DĂ©finition
C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever l’exsuda d’une plaie infectĂ©e afin d’identifier
l’agent causal et dĂ©terminer l’antibiotique appropriĂ© suite Ă  un antibiogramme.
Indications :
‱ Toute plaie suppurĂ©e ;
‱ Plaie infectĂ©e et dont le TRT n’évolue pas ;
Conditions requises
‱ Informer le patient sur le soin ;
‱ VĂ©rifier l’identitĂ© du patient ;
‱ Nettoyer le pourtour de la plaie ;
‱ Changer le pansement et exĂ©cuter le prĂ©lĂšvement ;
‱ PrĂ©lever Ă  l’aide d’une tige montĂ©e une quantitĂ© de pus ;
‱ Le placer sur la boite de pĂ©tri ou sur le tube de labo ;
‱ Etiqueter et envoyer au labo ;
‱ Noter le soin sur la feuille de T° ;
CONDITIONS OPTIMALES DE
PRÉLÈVEMENT DES LIQUIDES ET
SÉCRETIONS (autres que le sang et les
urines).
Certains spécimens demandent un traitement plus rapide que le délai de 2 heures
gĂ©nĂ©ralement recommandĂ©, soit parce qu’ils sont expĂ©diĂ©s sans milieu de transport, soit parce
qu’ils peuvent contenir des germes ou des Ă©lĂ©ments fragiles. Il faut donc les transporter
adéquatement, respecter les milieux de transport et les délais. (Voir Annexe 2 « Liquides,
secrétions et tissus »).
Microbiologie
‱ Lorsque possible, faire le prĂ©lĂšvement avant l’administration des antibiotiques ;
‱ Le dessĂšchement des spĂ©cimens prĂ©levĂ©s sur Ă©couvillon doit ĂȘtre Ă©vitĂ© ;
‱ Ne pas ajouter de fixateur d’alcool au spĂ©cimen d’expectoration ;
‱ Les spĂ©cimens destinĂ©s Ă  une Ă©tude virologique peuvent ĂȘtre conservĂ©s jusqu’à 24
heures (2° à 8°C) ;
‱ PrĂ©lever une quantitĂ© suffisante de spĂ©cimen. Une quantitĂ© insuffisante peut entraĂźner
de faux résultats négatifs ;
-19-
Biochimie
Acheminer le liquide, soit dans un pot stérile ou dans un tube 10 ml rouge sans activateur
de caillot.
HĂ©matologie
Pour l’examen hĂ©matologique du liquide synovial, le spĂ©cimen est prĂ©levĂ© dans un tube
lavande et devrait ĂȘtre analysĂ© moins d’une heure aprĂšs le prĂ©lĂšvement. Le spĂ©cimen est mis Ă 
4°C si l’analyse est retardĂ©e. L’analyse de cristaux doit ĂȘtre prĂ©levĂ©e dans un tube vert
héparine de Na.
Cytologie
Pour une analyse cytologique d’expectoration, un fixateur d’alcool 70% (environ 25ml)
est requis dans un contenant de 100ml stérile avec couvercle étanche. Souvent trois (3)
spĂ©cimens sont demandĂ©s (1 par jour) et peuvent ĂȘtre rapportĂ©s ensemble. Faire le
prĂ©lĂšvement Ă  jeun aprĂšs s’ĂȘtre mouchĂ© et bien rincĂ© la bouche pour Ă©viter les dĂ©bris
d’aliments. Plusieurs autres spĂ©cimens sont dĂ©taillĂ©s dans le Annexe 2 « Liquides, sĂ©crĂ©tions
et tissus ».
CONDITIONS OPTIMALES DE
PRÉLÈVEMENT DE TISSUS
HUMAINS
Les spécimens de pathologie et de cytologie consistent principalement en des
prĂ©lĂšvements de tissus d’organes complets ou en partie qui doivent gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre fixĂ©s le
plus rapidement possible afin de conserver l’intĂ©gritĂ© des tissus et de permettre leur examen et
leur traitement en laboratoire. Les fixateurs utilisés sont le formol 10% pour la pathologie,
l’alcool 70% pour la cytologie.
‱ Il est important d’éviter le dessĂšchement des Ă©chantillons ;
‱ Il est important d’utiliser des contenants Ă©tanches afin de minimiser les risques de
fuites ;
-20-
ANNEXESANNEXES
-21-
Annexe 1. Tableau récapitulatif présentant les valeurs normales et les
variations pathologiques des examens courants de sang
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
Albumine
sérique
Synthétisée par le foie, joue
un rĂŽle capital dans le
maintien de la pression
osmotique de plasma.
2ml de sang sur tube
sec
Chez l’adulte: 35 à 50
g/L
Syndrome néphrotique
AmylasĂ©mie L’amylase est une enzyme
hydrolysant l’amidon, elle est
élaborée par le pancréas et les
glandes salivaires.
5ml de sang sur tube
sec < 100 UI/L
- Oreillons
- Infections bactérienne, tumeurs, lithiase des glandes
salivaires,
- L’alcoolisme
NB: l’augmentation de l’AmylasĂ©mie est parallĂšle Ă  celle
de l’amylasurie avec un retard de 8 à 10 H
Amylasurie
Urines fraiches ou de
24H conservées au
froid.
10- 45 UI/L
(30°)
Lipase
Enzyme hydrolysant les
esters des triglycérides,
secrété par le pancréas. Sa
libération en grande quantité
est spĂ©cifique d’une atteinte
pancréatique.
5 ml de sang sur un
tube sec
Variables selon les
techniques: les faire
préciser au laboratoire.
En générale; moins de
160 U/L
-Pancréatites aigues. Cette
augmentation est parallĂšle
avec celle de
l’amylasĂ©mie, mais
beaucoup plus
spécifiquement durable.
Bicarbonates
Le couple bicarbonate-acide
carbonique constitue le
principal systĂšme tampon du
plasma.
1ml sur tube sec ou
héparine (dans le cadre
d’ionogramme sanguin)
23 Ă  27 mmol/L
- Acidose gazeuse ou respiratoire
- Insuffisance respiratoire
- Alcalose métabolique
-22-
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
Calcémie
99% du calcium se trouve
dans le squelette.
Il joue un rĂŽle important dans
l’automatisme cardiaque, la
contraction des muscles lisses
et striés, la conduction
nerveuse.
2ml de sang sur
héparinate de lithium.
Patient couché, à jeun,
en Ă©vitant la stase
veineuse (la station
debout, la période post
prandiale et le garrot
augmentent le calcium
total)
2,20 et 2,60 mmol/L (soit
entre 90 et 105mg/L)
- HyperparathyroĂŻdie
- Cancers avec métastase
osseuses
- Intoxication par Vit D
- HypoparathyroĂŻdie
- Ostéomalacie
- Rachitisme
- Hypo albuminémie
- En cas de prise prolongé de
diurétiques thiazidiques.
- Insuffisance rénale évolué.
Calciurie
Le calcium est principalement
éliminé dans les urines.
Echantillon d’urine de
24H dans un bocal.
(attention aux
médicaments modifiant
la calcémie :
corticoĂŻdes,
diurétiques)
Elles dépendent de la
ration calcique et du
poids du sujet.
Femme : 100 Ă  250
mg/24H
Homme : 100 Ă 
300mg/24H
Chlorémie
Dans le sang les variations du
chlore et des bicarbonates
d’une part, et du sodium
d’autre part sont liĂ©es.
1ml de sang sur flacon
sec/héparine.
Le malade doit ĂȘtre Ă 
jeun 100 Ă  105 mmol/L
- Alcalose gazeuse
chronique (Ă©limination
de CO2 par
hyperventilation)
- Acidose métabolique
(dite hyperchlorémie)
avec perte digestive
- Acidose gazeuse chronique
(rétention de CO2, par
hypoventilation alvéolaire)
- Alcalose métabolique par
perte digestive (vomissement)
ou rénale (hypokaliémie)
d’ions H+.
Phosphaturie
Les phosphatases
plasmatiques sont filtrées par
le glomérule et réabsorbés à
90% par le tubule proximal.
Urine de 24H sur 15 ml
d’acide chlorhydrique
En fonction des apports
alimentaires.
20 Ă  32 mmol/24H (600 Ă 
1000 mg /24H)
Le dosage de PTH intacte est plus informatif pour le
diagnostic des maladies de la parathyroĂŻde.
-23-
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
Phosphatémie
AbsorbĂ© par l’intestin selon
les besoins, et éliminé par le
rein en mĂȘme quantitĂ©s.
Le phosphore est stocké dans
l’os et les tissus mous. Seule
une petite proportion se
trouve dans le sang, (plasma
et globules rouges).
Seul le phosphore minéral
plasmatique est dosé.
5ml de sang sur tube
sec Ă  jeun afin d’éviter
les variations post
prandiales dépendant de
la composition de repas.
- Adulte : de 0,80mmol/L
(25 Ă  50 mg/L)
- Nourrisson : de 1,6 Ă 
2,2 mmol/L (50 Ă  70
mg/L)
- Insuffisance rénale
chronique car la rétention
phosphaté induit
précocement une
parathyroĂŻdie secondaire,
qui maintient une
concentration plasmatique
en phosphate.
- RĂ©sulte plus rarement d’un
transfert du phosphore des
cellules vers le secteur
extracellulaires, au cours de
la chimiothérapie trÚs
cytolytique.
Une fuite urinaire de
phosphate isolé est
responsable de rachitisme
chez l’enfant et
d’ostĂ©omalacie chez
l’adulte.
Magnésium
Est un cation intracellulaire
prĂ©sent dans l’os. La
magnésémie (le magnésium
existe dans le plasma, en
partie sous forme ionisé, en
partie liée aux protéines) est
un reflet trĂšs imparfait du
stock de Mg.
- 5 ml sur sec (Mg
sérique), sur héparine
(Mg plasmatique et
globulaire)
- A jeun
- Eviter l’hĂ©molyse
- Urines de 24H
25 Ă  130mmol/24H en
fonction des apports
- Hypertonie
- Insuffisance rénale
- Coma diabétique
- DĂ©shydratation
- Hypotonie
- Malabsorption
- Carence d’apport
- Alcoolisme chronique
Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique
-24-
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
Potassium
Principal ion intracellulaire
de l’organisme.
L’hypokaliĂ©mie et
surtout l’hyperkaliĂ©mie sont
des troubles sévÚres
susceptibles d’entraüner des
anomalies cardiaques fatales.
- 5ml de sang sur
héparine
- Sans garrot et sans
faire fermer le poignet
- Ă  jeun
- Urines de 24H ou
urines fraiches.
25 Ă  130mmol/24H en
fonction des apports
hyperkaliémie : diminution
de l’excrĂ©tion rĂ©nale :
- Insuffisance rénale
- tubulopathies acquises
- coma diabétique
- brulures
- hémolyses
Hypokaliémie :
- Perte excessive digestives :
(vomissements, diarrhée),
- Pertes excessive rénales,
- Apports insuffisants.
Chlorurie Est rarement demandé
Les urines de 24H ou
urines fraiches.
80 Ă  200mmol/24H selon
le régime
Alcalose métabolique par perte de chlorure avec
contraction volémique (vomissement, aspiration gastrique)
Ionogramme
sanguin
Examen chimique : dosage
des principaux Ă©lectrolytes du
plasma
10 ml
A jeun sur tube sec
- Anions : 155 mEq/l
- Chlorures : 103 mEq/l
- Bicarbonates : 27 mEq/l
- phosphatases 2 mEq/l
- Sulfates : 1 mEq/l
- Acides organiques : 6
mEq/l
- Protéine : 16 mEq/l
- Cations : 155 mEq/l
- Sodium : 142 mEq/l
- Potassium : 5 mEq/l
- Magnésium : 3 mEq/l
- Calcium : 5 mEq/l
Ionogramme > 310
= augmentation de la
pression osmotique
Il peut y avoir augmentation
d’un ion et diminution
d’autre.
Ionogramme < 310
= diminution de la pression
osmotique
Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique
DĂ©finitions Type de flacons/
-25-
dosage Augmentation Diminution
Cholestérol total
L’hypercholestĂ©rolĂ©mie est
considérée comme facteur de
risque de l’artĂ©riosclĂ©rose.
3 ml sur tube sec le
matin Ă  jeun.
(variations
nycthémérale et post
prandiales)
Elles dĂ©pendent de l’ñge
(faibles Ă  la naissance,
maximum Ă  60 ans) et
du sexe (plus basses
chez la femme).
- A moins de 30 ans :
5mmol/L (2g/L)
- AprĂšs 50 ans : 5,5
mmol/L (2,40g/L)
- cancer du pancréas
- obésité
- athérosclérose
- diabĂšte
Insuffisance hépatique, les
malabsorptions, les
hyperthyroĂŻdies.
Au cours du SIDA, un
cholestérol inférieur à 2,1
mmol/L + une diarrhée et un
amaigrissement est de
mauvais pronostic.
Cholestérol des
HDL
Le dosage de HDL et LDL
est utilisé pour préciser
l’importance de risque
cardiovasculaire
3ml de sang sur tube
sec aprÚs 12H de jeûne
- homme : 0,40 Ă  0,50g/l
- femme : 0,50 Ă  0,60g/l
Cardiopathie ischémique
Hypo HDL est considéré
comme facteur indépendant
de risque athérogÚne.
Cholestérol des
LDL
Entre 1,14 à 1,52g/l Le LDL cholestérol est athérogÚne
CRP (protéine C
réactive)
Protéine synthétisé par le foie
à un stade précoce à la
réaction inflammatoire.
Utilisé pour le diagnostic et la
surveillance des infections
néonatales.
2ml sur tube sec Inférieur à 6 mg/L
- Infections bactériennes
- Syndrome inflammatoire : RAA
- Infarctus de myocarde
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
-26-
Bilirubine
Produit de catabolisme de
l’HB (hĂ©moglobine). LibĂ©rĂ©e
dans le plasma sous forme
« libre », elle est glycuro-
conjuguée dans le foie puis
excrétée par les voies biliaires
dans l’intestin.
- 3 Ă  5ml de sang sur
tube sec
- Eviter l’hĂ©molyse et
l’exposition du
prélÚvement à la
lumiĂšre.
La bilirubine plasmatique
est entiĂšrement
constituée de bilirubine
non conjuguée ou
indirect. Sa concentration
est normalement
inférieure à 18 umol/L
(10mg/L)
B. non conjugué :
- HĂ©molyse de N. NĂ© par incompatibilitĂ© fƓto-maternelle
peut entrainer un IctÚre nucléaire mortel.
B. conjugué :
- Lithiase
- HĂ©patite
- Cirrhose.
Fer sérique
Le fer est un métal qui circule
dans le sang, rĂ©sulte d’un
équilibre entre les réserves de
l’organisme (surtout
hĂ©patiques), l’absorption
alimentaire (1à 2mg absorbés
chaque jour) et l’hĂ©molyse
physiologique. Il est présent
ds l’HG, la myoglobine et
autres produits respiratoires.
Transporté dans le sang par la
transferrine.
2ml de sang sur tube
sec
- Le fer sérique est
soumis Ă  un rythme
nycthéméral.
Sa concentration Ă©tant
plus Ă©levĂ©e d’au moins
30% le matin, et Ă  des
fluctuations d’un jour à
l’autre.
- prélever le matin.
- répéter les dosages.
- Fer sérique : 0,5 à 1,7
mg/l
- Transferrine :
2 Ă  4 ug/L
Cirrhose alcoolique
HĂ©patopathies chroniques
Surcharge en fer (en cas de
transfusion répétée,
surdosage d’un
médicament riche en fer)
Anémies hypochrome,
microcytaires.
Carence d’apport
HĂ©morragies
Syndrome inflammatoire
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
-27-
Glycémie
Chez un sujet normal, la
glycémie est maintenue
stable, autour de 5,5 mmol/l Ă 
jeun, par un systĂšme neuro-
hormonal insuline-glucagon.
- 5 ml de sang sur
anticoagulant (héparine,
EDTA, citrate)
- Malade Ă  jeu au repos
- Ne doit pas avoir de
perfusion de SG
- Glycémie à jeun :
0,80 Ă  1,10g/L
-G.P.P (aprĂšs 2H) :
Inférieur à 1, 20/l
- DiabÚte sucré
- Cancer de pancréas
- Atteinte hépatique
- Coma hypoglycémique
- Insuffisance surrénalienne
ou hypophysaire
- Métastase hépatique
multiple
- Tumeur pancréatique
Glycosurie
La présence de glucose dans
les urines se détecte
rapidement au moyen des
bandelettes réactives
imprégnées de glucose-
oxydase.
Urines fraiches ou de
24H
NB/ la rĂ©action peut ĂȘtre :
Faussement nĂ©gative, en cas d’urine trop diluĂ©es, contenant
certains médicaments (Vit C, salicylés...)
Faussement positive, en cas d’oxydants sur les parois de
verre (eau de javel), en cas de bandelettes périmées, ou
conservées à la lumiÚre, de TRT par les céphalosporines ou
les quinolones, la Vit C...)
Hyperglycémie
provoquée par
voie orale
(HGPO)
Exploration fonctionnelle du
pancréas endocrine
- 5 ml sur ATC
- DĂ©terminer la
glycémie à jeun1
Glycémie normale en 1H
Ă  2H 30
Sujet diabétique
Etat pré-diabétique
Tumeur pancréatique
HGIV
(H.P par voie
intraveineuse)
IDEM
- 5 ml sur ATC
- glycémie à jeun
- en IV administrer une
solution de glucose Ă 
50% (20 Ă  30G)
- déterminer la
glycémie toutes les
15mn jusqu’au retour à
la normale
Temps de retour Ă  la
glycémie initiale 40 à 60
mn.
Si le temps de retour de la glycémie à la normale est >
80mn = sujet suspect
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
1
Administrer 50 mg de glucose dans 150ml d’eau, refaire la glycĂ©mie toute les 30 mn pdt 2 Ă  3H. Pas d’injection d’insuline.
-28-
Triglycérides
Ex chimique : dosage de
constituant des lipides de
sérum
5 ml de sang sur tube
sec ou hépariné,
Mde Ă  jeun pdt au
moins 12H
Homme : 0,( Ă  1,5g /l
Femme : 0,4 Ă  1,3g/l
- DiabÚte sucré
- HĂ©patite virale
- régime hypercalorique
- Syd néphrotique
Lipides totaux
Corps gras renfermant un
acide gras ou un dérivé
d'acide gras (ester, alcool,
aldéhyde2
gras)
- 10 ml sans ATC
- A jeun
3 Ă  5 g/l
-MyxƓdùme
- Hyperlipidémie
- Syndrome néphrotique
- IctÚre par rétention
Cirrhose de foie
HyperthyroĂŻdie
IctÚre hémolytique
Transaminases
Recherches des enzymes du
métabolisme des acides
aminés
- 5 Ă 10 ml
- Le jeun est facultatif
- Eviter l’hĂ©molyse
- SGOT :
< 40UI/L
- SGPT :
< 20 UI/L
- Infarctus de myocarde
- HĂ©patite virale
- Cirrhose
Urée
Produit de dégradation des
matiÚres azotées
-10ml de sang sans ou
sur ATC le plus souvent 0,20 Ă  0,40mg/l
NĂ©phrite aigue
NĂ©phrite chronique
Si >80mg = pronostic grave
Clearance de
l’urĂ©e
Exploration fonctionnelle
rénale.
Le sujet Ă  jeun vide sa
vessie et boit 300ml
d’eau.
-temps 0 : reste allongé
pdt toute l’épreuve
- temps 0 + 60 mn =
recueillir soit V1
volume Prélever
Clearance maxima 75
ml/mn
Le retard Ă  l’élimination traduit une altĂ©ration de la
fonction rénale.
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
2
Aldéhyde acétique : liquide volatil, d'odeur vive, provenant de l'alcool (éthylique) par enlÚvement d'hydrogÚne
-29-
Créatinine
Produit de catabolisme de la
créatinine constituant azoté à
taux, ne varie que dans les
lésions rénales.
- 10ml de sang sans
ATC
- Malade Ă  jeun
10 Ă  15 mg/l
Clearance de
créatinine
Exploration fonctionnelle
rénale.
Régime hypo azoté 2 à
3j.
Recueillir la totalité des
urines de 24H.
Faire un prélÚvement
sanguin, le lendemain
pour dosage de la
créatinine.
100 à 120 ml/mn Insuffisance rénale
VS
La sédimentation3
des
hématies dans un tube
(Westergren) verticale est
influencée par des facteurs,
parmi lesquels la
concentration plasmatique
des protéines impliquées dans
l’inflammation et les
immunoglobulines sériques.
2ml sur 0,4 ml de
citrate de sodium Ă 
3,8%
Malade Ă  jeun
Homme :
1H : 3mm
2H : 8mm
24H : 50 mm
Femme :
1H : 6mm
2H : 15mm
24H : 70 mm
Maladie infectieuses et inflammatoire (tuberculose, RAA,
Polyarthrite chronique Ă©volutive...)
HĂ©mopathie
Pdt la digestion, les rĂšgles, et la grossesse
NB :
La mesure de la Vs n’est pas pratiquĂ©s pdt la grossesse, car
elle est réguliÚrement élevée à partir du 2Úme
trimestre ; un
chiffre de 40-50mm est habituel.
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
3
Formation de sĂ©diment. SĂ©dimentation sanguine : dĂ©pĂŽt des globules rouges du sang rendu incoagulable, au fond du tube oĂč il est laissĂ© en repos. Vitesse
de sédimentation, dont la détermination permet de déceler certains états pathologiques surtout d'ordre inflammatoire
-30-
NFS Examen cytologique
- Quelques gouttes de
sang capillaire ou 5 ml
du sang veineux avec
ATC sur EDTA
- Malade Ă  jeu
- GR : 4 Ă  5 M/mm3
- GB : 5 Ă  8 milles/mm3
- PN : 55 Ă 56%
- PE : 1 Ă  4%
- PB : 0 Ă  1%
- Monocyte : 3 Ă 10%
- Lymphocyte : 20%
- Polyglobulie (maladie de
Vaquez)
- Intoxication au CO2
- Leucémie
Anémie
HĂ©morragie
IctÚre hémolytique
Leucopénie
Numération de
plaquettes
(thromocytes)
IDEM IDEM 150 000 Ă  400 000P/mm3
- Splénectomie
- Phlébothrombose
- Leucose myéloïde
chronique
Aplasie médullaire
Leucose
Purpura
HĂ©moglobine IDEM IDEM
Homme :
13 Ă  17g/100ml
Femme :
16 Ă  16g/100ml
Anémie microcytaire
PH sanguin
(potentiel
hydrogĂšne)
DĂ©termination de l’équilibre
acido-basique du sang
(exprime le Tx d’aciditĂ© ds le
sang)
10 ml Ă  jeun sur ATC
Ne pas serrer le garrot
Tenir à l’abri de l’air
Sang artériel : 7, 40
Sang veineux :
7, 35
Alcalose
Acidose
Acidocétose diabétique
Clearance de la
BSP (Bromo-
sulfone-
phtaliéne)
Exploration fonctionnelle
rénale.
Mesure de % du volume
plasmatique épuré /unité de
temps
- Malade Ă  jeun
- Faire uriner et jeter les
urines
- lui faire boire de l’eau
et injecter 6mg de
B.S.B en IV
- Noter l’heure
- 15 mn aprĂšs, faire
vider la vessie dans un
1ier
flacon
- 70 mn aprĂšs, faire
vider Ă  nouveau la
vessie, recueillir les
Elimination normale Ă  15
mn 25% Ă  70 mn
Retard Ă  l’élimination : lĂ©sions rĂ©nales
-31-
urines dans un 2Ăšme
flacon
- Envoyer au
laboratoire
Coproculture
Examen des selles Ă  la
recherche des germes
Respect de l’asepsie
Eviter le mélange des
selles avec les urines
Absence de germes
pathogĂšnes
Présence de germes pathogÚnes :
Salmonelles
Streptocoque fécaux
Colibacilles pathogĂšnes
Echirichiacoli
BK
HĂ©moculture
Examen bactériologique :
recherche de germes dans le
sang par culture
- 15ml au moment des
clochée thermiques
inexpliquées.
- Asepsie rigoureuse
- Envoi immédiat au
labo
Absence de germes
pathogĂšnes
FiĂšvre typhoĂŻde et parathyroĂŻde
Leptospirose hémorragique
Septicémie
RĂ©action Bordet
Wassermann
VDRL/TPHA
Examen sérologique. La
syphilis est due à la présence
de treponema paluddium.
DĂ©pistage obligatoire pdt la
grossesse par 2 tests (VDRL
+ TPHA) encore appelé BW
(Bordet Wassermann)
10 ml Ă  jeun
Tests utilisés :
- VDRL : (Venereal Disease Research Laboratory (ou réaction de kline) : test
de dépistage qualitatif. Positif en cas de syphilis aprÚs 30 js de contamination
- TPHA : (treponema paluddium Hemaglutinasion assay). test de dépistage
qualitatif et quantitatif. Positif en cas de syphilis aprĂšs 20 js de contamination.
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
-32-
Phosphatases
acides
prostatiques
(PAP)
Enzyme de l’épithĂ©lium
prostatique. Marqueur de
l’évolution du cancer de la
prostate
- 5ml de sang sur flacon
sec
- congeler le sérum
- au moins 24H aprĂšs
TR4
, biopsie ou
chirurgie prostatique
Inférieur à 3,2ug/l (techn
radio immunologique)
P.A total : = 10UI/L
P.A.P : = 3 UI/l
Cancer de la prostate avec métastases osseuses ou
lymphatiques
Hypertrophie prostatique bénigne
Prostatite
Phosphatases
alcalines (PAL)
Examen chimique : recherche
de dosage d’enzyme du
plasma favorisant la
calcification.
- 5ml de sang sur tube
sec ou avec un
anticoagulant
- Eviter l’hĂ©molyse
- Adulte : à 30°c
30-100UI/L
- -Enfant : 100 Ă  200UI/L
- - Nourrisson : 100-
280UI/L
Cancer de foie
Ostéomalacie
Cancers osseux...
Temps de
saignement
Ce test explore l’hĂ©mostase
primaire surtout la formation
de l’agrĂ©gation plaquettaire
Quelque ml (voir fiche
technique en annexe 1)
2 Ă  3 mn
Syndrome hémorragique : (Vasculaire, plaquettaire et
plasmatique)
Temps de
coagulation
Mesure le temps nécessaire à
la coagulation du sang in
vitro.
Recueil de sang dans 2
tubes en verre, placés
dans un bain-marie Ă 
37°c
5 à 12 mn à 37°c
(variable selon la
méthode utilisée)
- Allongement dans tous les cas de troubles de la
coagulation (hémophilie, état hémorragique, TRT par
l’hĂ©parine)
- Peu sensible, et souvent remplacé par le TCA.
Taux de
prothrombine5
ou Temps de /
quick (TP)
Ex chimique : dosage
d’élĂ©ments de processus de
coagulation
- 5 ml de sang avec
ATC
- A jeun,
- Eviter l’hĂ©molyse
100%
-Carence en Vit K
-IctĂšre par obstruction
-Affection hépatique grave
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
4
TR : toucher rectal
5
Prothrombine : Glycoprotéine sérique qui participe à la coagulation du sang
Thrombine : Enzyme provenant de la prothrombine, provoquant la transformation du fibrinogĂšne en fibrine. La thrombine, facteur de la coagulation sanguine
-33-
Fibrinémie
Ex. chimique : Tx de la
fibrine obtenue aprĂšs
coagulation de sang
- 10 Ă  20 ml. A jeun
- Sur ATC (oxalate de
potassium ou citrate)
- agiter fortement et
envoyer au labo
rapidement
3 Ă  5 g/l
- Infection bactérienne
- IctĂšre par obstruction
- Afibrinémie congénitale
- Affections hématiques
graves.
ECBU
Examen cytobactériologique
des urines
Qqes CC
Urines fraiches
recueillit par miction ou
sondage (toilette
soigneuse)
- Qqes cellules
épithéliales et vésicales
- Qqes polynucléaires
non altérés
- Qqes rares hématies
- Pas de germe.
- Présence de nombreuse
cellules + ou – altùres
- Présence des germes
Compte d’Addis
H.L.M
(hématies/
leucocytes/mn)
Examen cytologique
quantitatives des urines
- jeter les premiĂšres
urines
- donner Ă  boire un
verre d’eau
-malade au repos
complet 3H
- recueillir les urines Ă 
la 180mn qui suivent (le
sujet vide
complĂštement sa
vessie)
- envoyer rapidement
au labo.
DĂ©bit minute normale :
- 1000 hématies/ mn
- 1000 leucocytes/mn
- 3 cylindes/mn
HĂ©maties :
- GNA, GNC
- Maladie d’Osler
Leucocyte :
- Affections chronique
- Pyélonéphrite chronique
- Tuberculose rénale
Type d’examens
Conditions d’examen
Valeurs normales
Variations pathologique
DĂ©finitions
Type de flacons/
dosage Augmentation Diminution
-34-
Corps cétonique
L’acĂ©tone, l’acide acĂ©to-
acĂ©tique et l’acide B-hydrox
butyrique sont le produit de
métabolisme intra hépatique
des acides gras Ă  longue
chaine produits en abondance
au cours du diabÚte sucré de
type 1par carence en insuline.
Urine fraiche en raison
de l’instabilitĂ© de
l’acĂ©tocĂ©tase
Recherche négative
Recherche + Ă  +++
Acidocétose et coma
diabétique
Jeûne glucidique prolongé
Vomissements prolongé
Interférence médicamenteuse
-35-
Annexe 2. Conditions de conservation et
de transport / particularités de quelques
analyses
-36-
-37-
-38-
-39-
-40-
-41-
-42-
-43-
Annexe 3. L'essentiel sur les examens de
laboratoire
HEMOSTASE
Exploration de l'hémostase primaire
Temps de saignement:
2 à 4 minutes (méthode de Duke)
3 à 5 minutes (méthode d'Ivy 3 points)
Numération plaquettaire : 150 000 à 500 000 / mm3
ou 150 Ă  500 x 109
/ L
Exploration de la coagulation
Taux de prothrombine (TP) exprimé en INR (International Normalised Ratio)
Chez un patient sous AVK, le taux est compris entre 2 et 4.5
Temps de céphaline activé (TCA): il mesure l'écart entre le temps du patient et celui du
témoin. Normal < ou = à 6 secondes
HEMATOLOGIE
NFS
Hommes Femmes
HĂ©maties
4.2 Ă  5.5 millions / mm3
4.2 Ă  5.5 x 1012
/ L
4 Ă  5 millions / mm3
4 Ă  5 x 1012
/ L
RĂ©ticulocytes 25 000 Ă  100 000 / mm3
0.5 à 1.5 % des hématies
Leucocytes 4000 Ă  10 000 / mm3
4 Ă  10 x 109
/ L
Plaquettes 150 000 Ă  500 000 / mm3
150 Ă  500 x 109 / L
HĂ©matocrite 42 Ă  54 %
0.42 Ă  0.54
37 Ă  47 %
.037 Ă  0.47
HĂ©moglobine 13 Ă  17 g / 100 ml
8.07 Ă  10.55 mmol / L
12 Ă  15 g / 100 ml
7.45 Ă  9.31 mmol / L
VGM
(volume globulaire moyen)
80 à 100 ”m3
80 Ă  100 femtolitre
CCMH
(concentration corpusculaire
moyenne en hémoglobine)
32 Ă  36 %
0.32 Ă  0.36
TGMH
(teneur globulaire moyenne
en hémoglobine)
27 Ă  32 pg
1.7 Ă  2 fmole
Leucocytes totaux 4000 Ă  10 000 / mm3
4 Ă  10 x 109
/ L
Polynucléaires neutrophiles
45 Ă  70 %
2000 Ă  7500 / mm3
2 Ă  7.5 x 109
/ L
Polynucléaires éosinophiles
1 Ă  4 %
< 500 / mm3
< 0.1 x 109
/ L
-44-
Polynucléaires basophiles
0 Ă  1 %
< 100 / mm3
< 0.1 x 109
/ L
Lymphocytes
20 Ă  40 %
1500 Ă  4000 / mm3
1.5 Ă  4 x 109
/ L
Monocytes
2 Ă  8 %
200 Ă  800 / mm3
0.2 Ă  0.8 x 109
/ L
Protéine C reactive (CRP)
Sa concentration sérique, faible à l'état normal, augmente rapidement au cours d'une
rĂ©action inflammatoire. Cependant elle ne reprĂ©sente aucune spĂ©cificitĂ© et peut ĂȘtre le signe
d'une infection bactérienne ou virale, d'une nécrose tissulaire ou d'une thrombose. Sa
cinétique est rapide. Elle redevient normale lorsque se forment les anticorps.
Normale Signe d'inflammation
5 Ă  12 mg / L > 20 mg / L
Fer
La carence en fer peut résulter d'un défaut d'apport ou d'absorption ou bien d'une perte
par hémorragie. Cette carence est généralement responsable d'une anémie microcytaire et
hypochrome.
Fer : 10 à 30 ”mol / L ou 55 à 165 ”g / dL
Coefficient de saturation de la sidérophiline: 30 à 40 %
Ferritine : Protéine de transport et de stockage du fer. Elle est le reflet des réserves en fer de
l'organisme.
Femme: 30 à 150 ”g / L
Homme: 60 à 300 ”g / L
GLYCEMIE
La glycémie est une constante biologique qui résulte d'une régulation neuro hormonale
trĂšs complexe.
Glycémie à jeun
0.65 Ă  1 g / L ou 3.7 Ă  5.5 mmol / L
Hémoglobine glyquée
Elle est le reflet de la qualité de l'équilibre glycémique et permet le suivi des
traitements anti diabétiques.
HbA1c < 6.5 %
BILAN IONIQUE
Diagnostic des troubles de l'Ă©quilibre hydro Ă©lectrolytique.
Le sodium est un cation presque uniquement extra cellulaire. Ses variations entrainent
des mouvements hydriques.
Le potassium est un cation principalement intra cellulaire. Il intervient dans un grand
nombre de processus biochimiques et est indispensable au maintien de la pression osmotique
cellulaire.
-45-
Sodium (Na): 135 Ă  145 mEq / L
Potassium (K): 3.5 Ă  5 mEq / L
Chlore (Cl): 95 Ă  105 mEq / L
BILAN PROTIDIQUE
Examen d'orientation dans le diagnostic de nombreuses maladies.
Protides totaux: 14 Ă  19 mEq / L ou 60 Ă  80 g / L
ElectrophorÚse des protéines
Albumine: 35 Ă  50 g / L
Alpha 1 globulines: 1 Ă  3 g / L
Alpha 2 globulines: 6 Ă  10 g / L
BĂ©ta globulines: 6 Ă  12 g / L
Gamma globulines: 7.5 Ă  16 g / L
BILAN LIPIDIQUE
Cholestérol : l'hypercholestérolémie est un facteur de risque d'athérosclérose.
Triglycérides : leur augmentation est provoquée par l'alcool, l'abus de glucides, les
syndromes néphrotiques, les pancréatites.
HDL (high density lipoprotein) cholestérol: forme sous laquelle le cholestérol quitte les
cellules (rĂŽle d'Ă©puration).
LDL (low density lipoprotein) cholestérol: forme d'apport du cholestérol vers les cellules (son
accumulation favorise la survenue d'une maladie athéromateuse).
Cholestérol total: 1.5 à 2.5 g / L ou 3.8 à 6.5 mmol / L
Triglycérides: 0.4 à 1.5 mmol / L
HDL cholestérol > 1 mmol / L
LDL cholestérol < 4.1 mmol / L
BILAN HEPATIQUE
Transaminases
ASAT (aspartate amino tranférase): augmente dans l'infarctus du myocarde et les
cardiopathies, à un degré moindre dans les hépatites et la cirrhose.
ALAT (alanine amino transférase): augmente dans l'hépatite infectieuse, l'ictÚre rétentionnel,
les cirrhoses et à un degré moindre dans les affections cardiaques.
GGT (gamma glutamyl transférase): augmente au cours des cholestases et de l'intoxication
Ă©thylique chronique
ASAT: inférieure à 35 UI / L à 30°C
ALAT: inférieure à 30 UI / L à 30°C
GGT: inférieure à 30 %
Bilirubine
La bilirubine libre résulte de la dégradation de l"hémoglobine. Elle augmente dans les
pathologies Ă©rythrocytaires.
La bilirubine est glycuro conjuguée dans le foie puis excrétée dans les voies biliaires. Elle
augmente au cours des occlusions de l'excrétion biliaires et des hépatites virales.
Bilirubine libre: inférieure à 10 mg / L ou 17 ”mol / L
-46-
Bilirubine conjuguée: inférieure à 3 mg / L ou 5 ”mol / L
Phosphatases alcalines
Elles augmentent dans l'hyperparathyroidie, la maladie de Paget, le rachitisme et les atteintes
hépatiques.
Phosphatases alcalines: inférieures à 100 UI / L à 37°C
BILAN RENAL
Créatinine
Au cours de la contraction musculaire il y a production de créatinine élimiée par les
reins. Celle-ci est dépendante de la masse musculaire mais sans rapport avec le régime
alimentaire.
La clairance de la créatinine est le volume de plasma totalement épuré de cette
substance par unité de temps. Plus la clairance est élevée, plus le pouvoir d'élimination de la
substance est important.
Créatinine: 7 à 13 mg / L ou 60 à 115 ”mol / L
Clairance de la créatinine: 80 à 130 ml / mn
BILAN CARDIAQUE
Créatine kinase (CK) ou créatine phospho kinase (CPK)
Participe Ă  la production d'Ă©nergie (ATP). Il existe 3 isoenzymes :
CKBB présente dans le cerveau ;
CKMB prĂ©sente dans le cƓur ;
CKMM présente dans le muscle squelettique ;
Augmentation de CKMB dans l'infarctus et la nécrose musculaire.
CK totales : inférieures à 90 UI / L à 30°C
CKMM : 95 Ă  98 %
CKMB : inférieure à 5 % ou 10 à 20 UI / L
CKBB : absente du plasma
Myoglobine
Elle passe dans le sérum et dans l'urine en cas de nécrose ou de traumatisme
musculaire. C'est le marqueur le plus précoce mais non spécifique en pathologie cardiaque.
Myoglobine
Normale: inférieure à 70 ”g / L
Test positif si supérieur à 100 ”g / L
Troponine
Elle comprend 3 sous unités:
TnT: fonction structurale
TnC: fonction contractile (fixation du ca ++)
TnI: fonction régulatrice (contrÎle de la contractilité musculaire)
C'est un marqueur spécifique de la souffrance myocardique. Sa cinétique suit celle de la
CKMB.
Troponine: inférieure à 0.3 ”g / L
BNP
-47-
Peptide natriurétique de type B synthétisé par le ventricule gauche. C'est un marqueur de
l'insuffisance cardiaque.
BNP test négatif si inférieur à 100 pg / L
BILAN PULMONAIRE
Gaz du sang artériel.
pH: 7.37 Ă  7.43
Pa CO2 (Pression partielle en CO2): 35 Ă  45 mm de Hg
Pa O2 (Pression partielle en O2): 80 Ă  100 mm de Hg
Sa O2 (Taux de saturation de l'hémoglobine en oxygÚne): 95 à 98 %
Exploration fonctionnelle.
Capacité vitale: volume d'air mobilisé entre l'inspiration maximale et l'expiration
maximale.
Capacité vitale
Femme: 3.5 Ă  4.5 L
Homme: 4.5 Ă  5 L
Source : http://www.odonte.com/formation-continue-dentiste/laboratoire-et-biologie/274
Annexe 4
Fiche technique : Temps de saignement.
La technique peut se faire au service ou au laboratoire selon deux méthodes :
MĂ©thodes de DUKE :
‱ Consiste à pratiquer, à l’aide d’un vaccinostyle, une incision horizontale de 5 mm et de
1mm de profondeur, au milieu du lobule de l’oreille.
‱ La goutte de sang qui sourd est recueillie toutes les 30 secondes sur un papier buvard
sans appuyer.
MĂ©thode d’IVY :
‱ Consiste Ă  pratiquer Ă  la face antĂ©rieure de l’avant bras, soit trois piqĂ»res avec la pointe
du vaccinostyle (IVY « 3points »), soit une incision profonde de 1mm avec une lame de
bistouri (IVY « incision »), aprĂšs mise en place d’un brassard de mesure de la TA
gonflé à 40 mm hg.
Valeurs normales :
‱ DUKE : 2 Ă  4 mn en tous cas infĂ©rieur Ă  4 mn.
‱ IVY « 3 points » : 3 Ă  5 mn
‱ IVY « incision » : 4 Ă  8 mn en tous cas infĂ©rieur Ă  10 mn.
-48-
‱ NB/ le temps IVY « incision « est plus long car le saignement ne s’arrĂȘte que
lorsque le clou hémostatique est capable de résister à la pression.
-49-
Références bibliographiques
Barich, F. (2012). Notes de cours Module Animation des apprentissages. 2Ăšme
année du 2Úme
cycle des EPM. Section : Enseignement paramédical. IFCS : Rabat.
Chamkal, N. (2012). Notes de cours Sous Module : Planification des apprentissages. 2Ăšme
année du 2Úme
cycle des EPM. Section : Enseignement paramédical. IFCS : Rabat.
EL majhad, M. (2012). Notes de cours Module : Ă©valuation et docimologie. 2Ăšme
année du 2Úme
cycle des EPM. Section : Enseignement paramédical. IFCS : Rabat.
Zerouali, M. (2012). Cours, les examens de laboratoire. 1Ăšre
année infirmier polyvalent 1er
cycle. Institut de formation aux carriÚres de santé de MeknÚs.
L’essentiel sur les examens de laboratoire. Article rĂ©cupĂ©rĂ© le 14/03/2012 sur
http://www.odonte.com/formation-continue-dentiste/laboratoire-et-biologie/274
Conditions optimales pour les prélÚvements. Article récupéré le 14/03/2012 sur
http://www.chus.qc.ca/fileadmin/doc_chus/Patients_visiteurs/Laboratoires/Section3_qualit
e_specimen_cor.pdf

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Exam de labo plan de cours + cours et annexes polyvalents

  • 1. Royaume du Maroc MinistĂšre de la SantĂ© Direction RĂ©gionale de la SantĂ© MeknĂšs-Tafilalet Institut de Formation aux CarriĂšres de SantĂ© de MeknĂšs PPLANLAN DEDE COURSCOURS Titre : Examens de laboratoire. Module : Examens de laboratoire. Volume horaire : 10 heures. Section : Infirmiers Polyvalents. Niveau : 2Ăšme annĂ©e du 1er cycle. Promotion : 2012-2015 Semestre : 1er semestre. PĂ©riode : du 23/09 au 21/10/2013. Lieu : IFCS de MeknĂšs. Salle : Effectif : 59 Enseignant : Anouz Abdelmajid. GSM : 06 18 77 99 15 e-mail : anouz.majid@gmail.com Personne ressource : Mme SaĂŻ Fatima AnnĂ©e universitaire : 2013-2014
  • 2. -2- DESCRIPTION PÉDAGOGIQUE DU COURS Objectifs À la fin du module l’étudiant : ‱ sera capable de distinguer les caractĂ©ristiques des diffĂ©rents examens de laboratoire ; ‱ cernera l’importance du rĂŽle infirmier dans la rĂ©alisation et l’interprĂ©tation des examens de laboratoire ; ‱ comprendra l’importance des rĂ©sultats des examens de laboratoire dans la surveillance des patients et l’évolution de leur Ă©tat de santĂ© ; ‱ comprendra l’importance du travail d’équipe et de la collaboration des professionnels de santĂ© dans l’intĂ©rĂȘt du bĂ©nĂ©ficiaire des soins ; ‱ arrivera Ă  faire le lien avec les autres modules enseignĂ©s ; PrĂ©sentation du cours : Ce cours, d’un volume horaire de 10 heures, est destinĂ© aux Ă©tudiants infirmiers polyvalents de la 2Ăšme annĂ©e du 1er cycle des Ă©tudes paramĂ©dicales. Il s’inscrit dans une approche considĂ©rant l’infirmier comme membre actif et incontournable de l’équipe de soins Ɠuvrant pour le bien du patient. En effet, les prĂ©lĂšvements et le suivi des examens biologiques et investigations para-cliniques sont une prĂ©rogative majeure du rĂŽle infirmier. L’importance de ce module se justifie Ă©galement par la part dĂ©cisive des examens de laboratoire dans la pose du diagnostic clinique, le contrĂŽle, le pronostic et la surveillance thĂ©rapeutique et infirmiĂšre. Le prĂ©sent module offre aux futurs infirmiers l’opportunitĂ© d’apprĂ©hender de prĂšs cette importance et de dĂ©velopper leurs aptitudes professionnelles en la matiĂšre, afin de garantir l’obtention d’informations de qualitĂ© nĂ©cessaires pour une prise de dĂ©cision Ă©clairĂ©e concernant l’intervention auprĂšs des bĂ©nĂ©ficiaires de soins. Approche pĂ©dagogique : Ce module s’inscrit dans une approche interactive Ă  travers laquelle, l’étudiant est invitĂ© Ă  participer activement aux diffĂ©rentes activitĂ©s d’apprentissage proposĂ©es avec un esprit rĂ©flexif lui permettant de dĂ©velopper ses compĂ©tences en matiĂšre de mise en Ɠuvre des prĂ©lĂšvements, de conservation et d’acheminement des diffĂ©rents Ă©chantillons dans de bonnes conditions ainsi que de l’interprĂ©tation adĂ©quate des rĂ©sultats. PrĂ©-requis : ‱ Anatomie et physiologie ; ‱ SĂ©miologie ;
  • 3. -3- CompĂ©tence Ă  dĂ©velopper : « Mettre en Ɠuvre, en matiĂšre d’examens de laboratoire et sur prescription mĂ©dicale, les diffĂ©rentes techniques de prĂ©lĂšvement, en assurant la sĂ©curitĂ© des patients, des personnels, la fiabilitĂ© et la qualitĂ© des analyses afin de garantir une interprĂ©tation adĂ©quate » CapacitĂ©s : ‱ RĂ©aliser, sur prescription mĂ©dicale et de maniĂšre conforme, les techniques de prĂ©lĂšvement des diffĂ©rents examens de laboratoire ; ‱ Assurer, dans les normes, l’acheminement vers le laboratoire des Ă©chantillons prĂ©levĂ©s ; ‱ InterprĂ©ter, pour chaque type d’examen de laboratoire, les valeurs normales et les variations pathologiques ; ‱ Assurer une surveillance thĂ©rapeutique et infirmiĂšre suite aux rĂ©sultats des examens de laboratoire ; HabiletĂ©s : ‱ PrĂ©parer le matĂ©riel nĂ©cessaire pour tout type d’examens de laboratoire prescrit ; ‱ RĂ©aliser pour chaque examen, sur le plan technique, le prĂ©lĂšvement demandĂ© (sang, urines, pus, secrĂ©tions de gorge, secrĂ©tions nasales, selles, vomissements, secrĂ©tions vaginales et urĂ©trales, crachats) ‱ Informer le patient et assurer sa sĂ©curitĂ© et son intimitĂ© durant le prĂ©lĂšvement ; ‱ Identifier, pour chaque examen, les conditions optimales du prĂ©lĂšvement ; ‱ Identifier, pour chaque prĂ©lĂšvement, les informations supplĂ©mentaires Ă©ventuelles Ă  mentionner ; ‱ Identifier, pour chaque prĂ©lĂšvement, les conditions de conservation adĂ©quates ; ‱ Respecter la traçabilitĂ© pour chaque prĂ©lĂšvement ; ‱ Identifier, en accord avec le laboratoire, les donnĂ©es relatives aux quantitĂ©s de produits prĂ©levĂ©s, aux flacons Ă  utiliser et aux dĂ©lais d’acheminement ; ‱ Communiquer de façon rassurante, le cas Ă©chĂ©ant, les rĂ©sultats des examens de laboratoire aux patients ; ‱ Surveiller l’évolution de l’état du patient ;
  • 4. -4- ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENT ET D’APPRENTISSAGE Dans le cadre du cours, plusieurs activitĂ©s sont prĂ©vues pour favoriser l’apprentissage des Ă©tudiantes. En classe : Les Ă©tudiants auront Ă  rĂ©aliser des exposĂ©s interactifs en classe sur la base des travaux de groupe qu’ils auront rĂ©alisĂ©s hors classe. Ils seront complĂ©tĂ©s par des Ă©changes en groupes oĂč les Ă©tudiants recevront une rĂ©troaction Ă  leur recherche de la part de leurs collĂšgues comme de l’enseignant. Dans ce cadre, les Ă©tudiants sont invitĂ©s Ă  partager leur expĂ©rience et leur savoir et Ă  dĂ©velopper leur esprit critique. Des travaux dirigĂ©s seront Ă©galement proposĂ©s afin d’aider les Ă©tudiants Ă  avoir une vue plus large de l’ensemble des habiletĂ©s qu’ils auront Ă  dĂ©velopper tout au long de leurs stages pratiques. Les discussions auront lieu pour Ă©changer sur les lectures et les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es, pour fournir de la rĂ©troaction aux Ă©tudiantes, pour Ă©changer des informations, pour poser des questions ou encore pour faire le point Ă  un moment prĂ©cis du cours. Enfin, des synthĂšses partielles et une synthĂšse finale seront assurĂ©es par l’enseignant. Hors classe : Les Ă©tudiants sont vivement appelĂ©s Ă  effectuer des recherches individuelles avant chaque sĂ©ance. La consultation selon les possibilitĂ©s des ouvrages consacrĂ©s aux examens de laboratoire au niveau de la bibliothĂšque est Ă©galement recommandĂ©e, de mĂȘme que la lecture des articles contenus dans le recueil du cours. Des travaux de groupe sont Ă©galement prĂ©vus. DÉROULEMENT DU COURS Le cours est rĂ©parti sur cinq sĂ©ances de 2 heures chacune ; chacune d’entre elles est prĂ©sentĂ©e dans le calendrier des rencontres suivant. Dans ce contexte, le nombre d’heures de travail attendu est de 10 h. Calendrier des rencontres : SĂ©ances ElĂ©ments du contenu ActivitĂ©s pĂ©dagogiques Supports de cours 1Ăšre SĂ©ance  Attentes des Ă©tudiantes : (fiche SVA) ;  PrĂ©sentation du plan de cours ;  Introduction du cours ;  DĂ©finitions des Examens de laboratoire ;  Buts et diffĂ©rents types des Examens ;  PrĂ©sentation du plan de cours + discussion  Brainstorming ;  SynthĂšse finale ;  Consigne pour les travaux de groupe ; - Plan de cours ; - cours des examens de laboratoire ;
  • 5. -5- 2Ăšme SĂ©ance  Classification des diffĂ©rents types de laboratoire ;  Les conditions optimales pour un bon prĂ©lĂšvement ;  Le prĂ©lĂšvement de sang ;  Rappel du cours prĂ©cĂ©dant ;  PrĂ©sentation des travaux de groupe ;  SynthĂšse finale ; - cours des Examens de laboratoire ; - dĂ©pliant « prĂ©lĂšvement biologiques » ; - recherche documentaire ; 3Ăšme SĂ©ance  Le prĂ©lĂšvement d’urines ;  Le prĂ©lĂšvement de crachats ;  Le prĂ©lĂšvement des selles ;  Le prĂ©lĂšvement de gorge ;  Le prĂ©lĂšvement nasal ;  Le prĂ©lĂšvement des vomissements ;  Le prĂ©lĂšvement des secrĂ©tions vaginales ;  Le prĂ©lĂšvement du pus ;  DĂ©finition.  Indications.  Conditions requises.  PrĂ©paration du matĂ©riel.  Rappel du cours prĂ©cĂ©dant ;  Lecture et discussion en classe ;  SynthĂšse finale ; - cours des Examens de laboratoire ; - recherche individuelle ; 4Ăšme SĂ©ance  Les examens de sangs (conditions d’examen, valeurs normales, variation pathologiques).  Rappel du cours prĂ©cĂ©dant ;  Lecture, discussion en classe ; - cours des Examens de laboratoire ; - annexe 1 pages 21-34 - annexe 2 pages 35-42 - annexe 3 pages 44-48 5Ăšme SĂ©ance  Les examens de sangs (condition d’examen, valeurs normales, variation pathologiques).  Rappel du cours prĂ©cĂ©dant  Lecture discussion en classe ;  SynthĂšse finale - cours des Examens de laboratoire ; - annexe 1 pages 21-34 - annexe 2 pages 35-42 - annexe 3 pages 44-48 ModalitĂ© D’évaluation : L’évaluation de l’Enseignement /Apprentissage comporte deux modes : L’évaluation formative offre l’opportunitĂ© de vĂ©rifier les apprentissages relatifs aux examens de laboratoire et est rĂ©alisĂ©e par le recours aux rappels au dĂ©but de chaque cours ainsi qu’aux questions rĂ©ponses. Quant Ă  l’évaluation sommative, elle comportera une Ă©valuation Ă©crite individuelle
  • 6. -6- en classe en respect du calendrier des examens de l’IFCS de MeknĂšs, Ă  la fin du semestre et Ă  l’examen de passage de fin d’annĂ©e. Examens de laboratoire Introduction : Les laboratoires d’analyse mĂ©dicale, constituent un plateau mĂ©dico-technique et un support logistique indispensable Ă  l’exĂ©cution des examens biologiques qui constituent par excellence les piliers du diagnostic clinique, du contrĂŽle, de la surveillance thĂ©rapeutique et Ă©pidĂ©miologique. Les examens de laboratoire sont, donc, d’une grande importance. Ils sont confiĂ©s Ă  un personnel spĂ©cialisĂ©. Pourtant, le personnel soignant, joue un rĂŽle crucial par sa collaboration intelligente Ă  l’obtention de rĂ©sultats prĂ©cis et fiables. Son rĂŽle consiste avant tout en une grande exactitude dans le prĂ©lĂšvement, la conservation et l’acheminement des spĂ©cimens dans de bonnes conditions. A priori, l’examen de laboratoire ne peut jouir de ce privilĂšge que si des conditions bien dĂ©terminĂ©es sont respectĂ©es. Parmi lesquelles, il y a les modalitĂ©s du prĂ©lĂšvement, sa stabilitĂ©, son transport et puis son interprĂ©tation. DĂ©finition : Les examens de laboratoire sont des investigations complĂ©mentaires qui permettent d’orienter ou de confirmer un diagnostic et de suivre l’évolution de la maladie. Buts : ‱ Poser un diagnostic ; ‱ Prescrire un TRT ; ‱ ContrĂŽler et ajuster un TRT ; ‱ Surveiller l’évolution de la maladie ; DiffĂ©rents types d’examens : - Examen chimique ; - Examen cytologique ; - Examen histologique ; - Examen bactĂ©riologique ; - Examen immuno-sĂ©rologique ; - Examen parasitologique ; - Examen hĂ©mato transfusionnel ; - Exploration fonctionnelle ; L’examen chimique C’est le dosage des Ă©lectrolytes et des gaz contenus dans le sang, les excrĂ©tas (urines, selles), les sĂ©crĂ©tions normales (LCR) ou anormales (liquide pleural, ascite...etc)
  • 7. -7- L’examen cytologique Il consiste Ă  rechercher au microscope des formes cellulaires ou pathologiques dans le sang, les produits de sĂ©crĂ©tion (liquide, sĂ©crĂ©tions vaginales, pus d’un abcĂšs...etc.) L’examen histologique L’examen au microscope permet d’étudier la constitution des cellules d’un fragment de tissu ou d’organe provenant d’une biopsie, d’une piĂšce opĂ©ratoire ou d’une piĂšce d’autopsie. L’examen bactĂ©riologique : C’est la mise en Ă©vidence des microbes anormalement prĂ©sents dans le sang (hĂ©moculture), dans les excrĂ©tas (coproculture), les produits de secrĂ©tions (LCR, crachat, pus d’un abcĂšs...) L’examen immuno-sĂ©rologique : C’est l’étude des produits du sĂ©rum sanguin. Exemple: sĂ©rodiagnostic, rĂ©action d’agglutination. L’examen parasitologique : C’est la mise en Ă©vidence des parasites anormalement prĂ©sents dans le sang (hĂ©matozoaire), dans les selles (amibes), dans les secrĂ©tions vaginales (trichomonas), dans les sĂ©crĂ©tions urĂ©trales (trichomonas), les urines (Ɠufs de la bilharzie). L’examen hĂ©mato- transfusionnel : C’est un examen qui est en rapport avec la transfusion sanguin (groupage, RH, hĂ©matocrite). Exploration fonctionnelle : C’est une constante biologique qui permet de mettre en Ɠuvre un ensemble de moyens pour apprĂ©cier l’état de fonctionnement d’un organe ou d’un appareil. L’examen consiste Ă  introduire un produit connu dans l’organisme, de faire un ou plusieurs prĂ©lĂšvements, ceux-ci permettent de mesurer et d’apprĂ©cier l’état de fonctionnement de l’organe explorĂ©. Exemple: hyperglycĂ©mie provoquĂ©e. Classification selon les laboratoires : Laboratoire de chimie : ‱ Albumine sĂ©rique ; ‱ AmylasĂ©mie /Amylasurie ; ‱ Bicarbonates ; ‱ Bilirubine ; ‱ CalcĂ©mie/Calciurie ; ‱ Chlorures ;
  • 8. -8- ‱ CholestĂ©rol : HDL, LDL ; ‱ Phosphore ; ‱ MagnĂ©sium ; ‱ Corps cĂ©toniques ; ‱ CRP ; ‱ CrĂ©atinĂ©mie ; ‱ CrĂ©atinurie et clearance Ă  la crĂ©atinine ; ‱ Cuivre ; ‱ Gaz du sang ; ‱ GlycĂ©mie/Glycosurie ; ‱ Phosphatases alcalines (PAL) ; ‱ Phosphatase acide et phosphatase acide prostatique (P.A.C et P.A.P) ; ‱ Transaminases ; ‱ TriglycĂ©rides ; ‱ P H ; ‱ Lipides totaux ; ‱ Lactate - dĂ©shydrogĂ©nases et iso enzymes ; ‱ La crĂ©atine - phosphokinase et ses iso enzymes ; ‱ La lipase ; ‱ Ionogramme complet ; ‱ Chromatographie ; Laboratoire d’immuno-hĂ©matologie : Fer : ‱ Fer sĂ©rique HĂ©matologie cellulaire: ‱ NFS ‱ VS HĂ©mostase: ‱ Temps de saignement ; ‱ Taux de coagulation ; ‱ Tx de trombine ; ‱ Tx de prothrombine ou Tx de quick ; Immunologie :  Agglutinine irrĂ©gulier (RAI) ;  Anticorps anti ADN ;  Test de coombs ;
  • 9. -9-  Groupage sanguin ; Laboratoire de microbiologie/parasitologie : Cytologie :  Frottis cervico-vaginal ; Microbiologie ‱ ATB ; ‱ Coproculture ; ‱ HĂ©moculture ; SĂ©rodiagnostic ‱ HĂ©patite viral A, B, C ; ‱ HIV ; ‱ Syphilis ; Parasitologie : SĂ©rodiagnostic ‱ Amibiase ; ‱ Bilharziose ; ‱ Toxoplasmose ; ‱ Goutte Ă©paisse ; Le prĂ©lĂšvement Sanguin DĂ©finition C’est un acte de soins qui consiste Ă  prĂ©lever et identifier un Ă©chantillon de sang veineux ou capillaire dans le but d’effectuer des examens de laboratoire dans un but de diagnostic, pronostic ou de surveillance thĂ©rapeutique. Il peut s’agir d’un : ‱ Examen hĂ©matologique : Au laboratoire, on travaille sur le sang total. Le tube de prĂ©lĂšvement contient un anti coagulant. Ex : NFS-VS. ‱ Examen chimique : On travaille sur le plasma. Le tube de prĂ©lĂšvement est sec, ex : BHE - transaminases. ‱ Examen sĂ©rologique : On travaille sur le sĂ©rum, ex : ASLO-VDRL-TPHA. ‱ Examen bactĂ©riologique. Exemple : l’hĂ©moculture. Avant de prĂ©lever: ‱ S’assurer de la qualitĂ© du matĂ©riel utilisĂ©, date d’expiration, stĂ©rilitĂ©, intĂ©grité  ; ‱ PrĂ©paration du patient, voir Ă  la nĂ©cessitĂ© d’ĂȘtre Ă  jeun ou si une diĂšte spĂ©ciale est nĂ©cessaire pour certains prĂ©lĂšvements d’urines et de selles. Il est bien important que le patient respecte la diĂšte, car celle-ci peut avoir une incidence importante dans l’interprĂ©tation du rĂ©sultat ;
  • 10. -10- ‱ VĂ©rifier si les exigences prĂ© ou post-dose de mĂ©dicament sont respectĂ©es
 ; ‱ PrĂ©cautions : identifier et vĂ©rifier la correspondance du nom et prĂ©nom entre la requĂȘte et le tube, toujours en prĂ©sence du patient ; CONDITIONS OPTIMALES DU PRÉLÈVEMENT SANGUIN ‱ Faire un bon choix du site de ponction. Ne pas prĂ©lever dans : o Cicatrice ; o Bras d’une mastectomie ; o HĂ©matome ; o Fistule artĂ©rioveineuse (patient hĂ©modialysĂ©) ; ‱ Faire attention Ă  l’état de la peau. Ne pas prĂ©lever si : o BrĂ»lĂ©e ; o InfectĂ©e ; o InfiltrĂ©e ; o ƓdĂšme ; ‱ Respecter et vĂ©rifier l’ordre des tubes pour Ă©viter la contamination des anticoagulants contenus dans les tubes. (voir tableau 1 et figure 1). ‱ Respecter l’asepsie accrue si hĂ©moculture. ‱ Tous les tubes doivent ĂȘtre mĂ©langĂ©s doucement par inversion de 5 Ă  10 fois. ‱ Respecter les quantitĂ©s : Si la quantitĂ© est moindre, il peut y avoir une dilution du spĂ©cimen avec l’anticoagulant, ce qui amĂšne des rĂ©sultats erronĂ©s. Pour les tubes lavande, un volume de ≄ 80% est exigĂ© pour l’analyse des formules sanguines. ‱ Eviter l’hĂ©molyse : Garrot laissĂ© plus d’une minute ; PrĂ©lĂšvement dans une zone hĂ©morragique (hĂ©matome) ; PrĂ©lĂšvement difficile ; Collapsus prolongĂ© ; Aspiration exagĂ©rĂ©e d’un prĂ©lĂšvement Ă  la seringue ; Aiguille de trop petit calibre. ‱ D’ordre gĂ©nĂ©ral, tous les spĂ©cimens sanguins doivent ĂȘtre « traitĂ©s » au laboratoire dans un dĂ©lai maximal de 2 heures. Certaines analyses nĂ©cessitent un temps plus court. Ordre de prĂ©lĂšvement des tubes Lorsque l’on prĂ©lĂšve plus d’un Ă©chantillon lors d’un prĂ©lĂšvement veineux, il est recommandĂ© d’effectuer le prĂ©lĂšvement dans un ordre spĂ©cifique. Cette recommandation vise Ă  Ă©viter la possibilitĂ© d’un rĂ©sultat erronĂ© dĂ» Ă  une contamination croisĂ©e par les diffĂ©rents additifs contenus dans les tubes de prĂ©lĂšvement.
  • 11. -11- Mise en Ɠuvre de la ponction veineuse PrĂ©alables : 1. Accueillir le patient et se prĂ©senter ; 2. Identifier sans Ă©quivoque le patient : deux (2) identifications verbales du patient, Ne pas rĂ©pondre pour lui si possible. Obtenir le consentement du patient. 3. VĂ©rifier l’ordonnance d’analyse et prĂ©parer les formulaires ; 4. S’assurer que les restrictions alimentaires et les autres exigences d’analyses sont respectĂ©es ; 5. VĂ©rifier les formulaires, les Ă©tiquettes et les tubes ; Technique proprement dite : 1. Rassembler le matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  la ponction : Sur un chariot propre et dĂ©sinfectĂ© : Un plateau stĂ©rile, Compresses stĂ©riles, Pince Ă  servir, Cupule contenant du coton,
  • 12. -12- deux seringues avec aiguilles stĂ©riles ou un veinoject, un garrot, bons de laboratoire, Ă©tiquettes, BĂ©tadine, gants pour l’opĂ©rateur, deux haricots, un conteneur. 2. Se laver les mains et enfiler des gants ; 3. Placer la protection sous le bras en extension du patient. Appliquer le garrot de 7.5 Ă  10 cm au dessus du site de ponction; 4. Choisir la veine : Utiliser de prĂ©fĂ©rence les veines de la surface antĂ©rieure de l’avant bras (cĂ©phalique, mĂ©diane cubitale et basilique). Dans certains cas, utiliser les veines superficielles du dessus de la main. 5. DĂ©sinfecter la peau en formant un cercle de l’intĂ©rieur vers l’extĂ©rieur ; 6. Effectuer la ponction veineuse : Immobiliser la veine avec le pouce de la main libre (5,0 cm plus bas que le site de la ponction). ‱ Placer la pointe de l’aiguille, biseau vers le haut en gardant un angle de 30° ou moins. ‱ Traverser fermement la peau, pĂ©nĂ©trer doucement la veine dans le sens de la circulation. 7. Pousser le tube dans le barillet. (ou aspirer si seringue) ‱ DĂšs l’apparition d’un flux rĂ©gulier de sang, enlever le garrot. Le garrot ne doit pas rester serrĂ© plus d’une minute afin d’éviter l’hĂ©molyse et l’hĂ©moconcentration. 8. Retirer l’aiguille lentement, en plaçant un tampon sec Ă  la base de celle-ci. (Jeter l’aiguille dans un contenant biomĂ©dical rigide). 9. Comprimer le site de prĂ©lĂšvement suffisamment et fixer le tampon Ă  l’aide d’un sparadrap. 10. Identifier le spĂ©cimen en prĂ©sence du patient ; 11. Consigner l’heure et la date du prĂ©lĂšvement ; 12. Annuler les restrictions alimentaires ; 13. Enlever les gants et se laver les mains ; 14. Manipuler et traiter les tubes selon les exigences ; 15. Acheminer les prĂ©lĂšvements aux laboratoires. Le PrĂ©lĂšvement d’urine DĂ©finition C’est une technique qui consiste Ă  recueillir des urines fraiches en vue de les analyser soit immĂ©diatement soit en les envoyant au laboratoire pour examen. Indications :  Pour certains entrants Ă  l’hĂŽpital ;  Lors de certains maladies : RAA, angine, syndrome nĂ©phrotique, cardiopathie, des ƓdĂšmes ; Conditions requises : Pour examen bactĂ©riologique :  On recherche des germes pour examen direct au microscope ;  Pour culture en milieu appropriĂ© ;
  • 13. -13- MatĂ©riel :  Flacon stĂ©rile ;  Compresses stĂ©riles ;  Dakin ;  Bons de laboratoire ;  Etiquettes ;  RĂ©cipient stĂ©rile ;  Au besoin, prĂ©voir le nĂ©cessaire pour sondage chez l’homme ou chez la femme. Technique : Recueillir les urines aseptiquement dans un flacon - chez l’homme : procĂ©der Ă  une toilette du mĂ©at urinaire. - chez la femme : procĂ©der Ă  une toilette intime. NB : - Certains examens exigent l’élimination des premiers jets d’urine ; - Parfois le jeĂ»ne est demandĂ© ; - Ne jamais prĂ©lever des urines dans un Ă©chantillon de 24H ; - Envoyer rapidement au laboratoire ; - Respecter une asepsie rigoureuse ; Pour l’examen cytologique : C’est la recherche des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments figurĂ©s dans les urines. Il peut ĂȘtre quantitatif (compte d’Addis) ou qualitatif (culot urinaire). Le culot urinaire : Recueillir les urines au rĂ©veil aprĂšs toilette du mĂ©at urinaire. Cet examen peut mettre en Ă©vidence : - Les cellules Ă©pithĂ©liales du nĂ©phron ou voies urinaires ; - Les polynuclĂ©aires leucocytes ; - les hĂ©maties ; - les cylindres ; - les cellules nĂ©oplasiques ; Le compte d’Addis : - PrĂ©lĂšver les urines dĂšs le rĂ©veil du malade. Jeter les 1Ăšres urines ; - Laisser le malade Ă  jeun au repos pendant 3 heures ; - Recueillir les urines au bout de la 180Ăšme mn ; - Le malade doit vider complĂštement sa vessie ; RĂ©sultat normal : - hĂ©maties : infĂ©rieur Ă  1000 ; - leucocytes : infĂ©rieur Ă  5000Ă  1000 - cylindres : entre 10 et 500 Conditions optimales pour le recueil des urines ‱ Une urine fraĂźche ou du matin est prĂ©fĂ©rable. Les spĂ©cimens doivent ĂȘtre conservĂ©s Ă  la tempĂ©rature de la piĂšce (22° Ă  25°C), protĂ©gĂ©s d’une forte exposition Ă  la lumiĂšre et ĂȘtre
  • 14. -14- acheminĂ©s au laboratoire Ă  l’intĂ©rieur du dĂ©lai maximal de 2 heures. Si ce dĂ©lai ne peut ĂȘtre respectĂ©, les spĂ©cimens doivent ĂȘtre rĂ©frigĂ©rĂ©s immĂ©diatement aprĂšs la collecte et acheminĂ©s dans un dĂ©lai maximal de 24 heures. Dans ces conditions, seul l’examen chimique (macroscopie) est valable. ‱ Il arrive qu’une collecte soit demandĂ©e pour 48 heures (2 X 24 heures). Dans ce cas, donner 2 contenants afin que la collecte soit faite 2 X 24 heures dans chaque contenant. Dans certains cas, il est obligatoire de suivre une diĂšte avant et pendant la collecte urinaire pour empĂȘcher que la prĂ©sence de certaines substances alimentaires n’interfĂšre avec le test. (voir Annexe 2). ‱ Indiquer les renseignements cliniques pertinents. (FiĂšvre, post-antibiothĂ©rapie
) Le prĂ©lĂšvement des selles DĂ©finition : C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever un Ă©chantillon de selles pour examen. Indications : ‱ Etude fonctionnelle de la fonction motrice et sĂ©crĂ©toire du colon ; ‱ Pathologies du tube digestif et du transit intestinal ; IntĂ©rĂȘt : On recherche la prĂ©sence de : ‱ Sang ; ‱ Pus ; ‱ Amibes ; ‱ Germes pathogĂšnes Ă  travers la coproculture (fiĂšvre typhoĂŻde, dysenterie...) ; Conditions optimales du prĂ©lĂšvement de selles Microbiologie Il est important de se procurer les contenants exigĂ©s pour chaque analyse. VĂ©rifier les mĂ©thodes, les temps et conditions de conservation. (Voir Annexe 2). Un dĂ©lai prolongĂ© entre le prĂ©lĂšvement et l’ensemencement peut affecter la croissance des bactĂ©ries fastidieuses et provoquer la surcroissance de certaines autres. Le milieu de transport doit ĂȘtre choisi en fonction des recommandations du laboratoire de microbiologie. Biochimie Certaines analyses sont effectuĂ©es sur des spĂ©cimens de selles telles : ‱ Recherche de sang ; ‱ Recherche de graisse ; ‱ Électrolytes et pH ; Les tableaux de l’(Annexe 2) indiquent les conditions et particularitĂ©s de chacune. Certaines requiĂšrent une diĂšte. Dans ce cas une feuille de directive doit ĂȘtre remise au patient.
  • 15. -15- Le prĂ©lĂšvement de crachats DĂ©finition : C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever des crachats en vue d’un examen bactĂ©riologique pour confirmer ou infirmer l’atteinte par tuberculose. Indications : ‱ Examen systĂ©matique en dĂ©pistage prĂ©coce de la tuberculose ; ‱ Examen obligatoire en mĂ©decine du travail ; ‱ Examen obligatoire pour toute personne prĂ©sentant des signes Ă©vocateurs de la tuberculose pulmonaire ; MatĂ©riel : ‱ Crachoirs ; ‱ Serviette ; ‱ Parfois une sonde gastrique (enfants surtout) ; ‱ Carnet Ă  souche ; ‱ Lames si Ă©talement sur place ; ‱ Bons de laboratoire ; Conditions requises : - Malade Ă  jeun ; - PrĂ©parer le malade (tubage gastrique pour les enfants) ; - Bien distinguer entre crachats et salive ; - Expliquer l’utilitĂ© de 3 crachats successifs ; Le prĂ©lĂšvement de gorge DĂ©finition : C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever le suc au niveau de la cavitĂ© buccale. Indications : ‱ Angines Ă  rĂ©pĂ©tition ; ‱ Angines Ă©rythĂ©mateuses ; ‱ UlcĂšre nĂ©crotique ; ‱ La recherche d’un portage en cas de mĂ©ningo-toxi-infection alimentaires ; ‱ En cas de suspicions de diphtĂ©rie ; MatĂ©riel : ‱ Abaisse langue stĂ©rile ;
  • 16. -16- ‱ Compresses stĂ©riles Ă©couvillon stĂ©rile lampe Ă  alcool ; ‱ Haricots ; ‱ Bons de laboratoire ; ‱ Gants stĂ©riles ; ‱ Masques et lunettes. Technique : ‱ Placer le malade en position assisse, allumer la lampe ; ‱ Faire ouvrir la bouche Ă  l’aide de l’abaisse langue ; ‱ Racler les amygdales et le fond du plais ; ‱ Flamber le bord du tube et fermer avec soin ; ‱ Etiqueter et envoyer au laboratoire ; Le prĂ©lĂšvement nasal DĂ©finition : C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever les secrĂ©tions nasales en vue d’un examen bactĂ©riologique. Indications : ‱ En cas de rhinite ; ‱ Coryza ; ‱ RhinorrĂ©e ; MatĂ©riel : ‱ 2 tubes stĂ©riles avec 2 Ă©couvillons stĂ©riles ; ‱ Speculum nasal ; ‱ Moyen d’éclairage : miroir de Clark ; ‱ Lampe Ă  alcool ; ‱ Bon de laboratoire + Ă©tiquette ; ‱ Masque ; ‱ Gants propres ; ‱ 2 haricots ; ‱ DĂ©sinfectant ; Technique : Identique Ă  la technique de prĂ©lĂšvement de gorge. Conditions requises : ‱ Faire attention Ă  la cavitĂ© nasale et prĂ©lever doucement sans raclage abusif.
  • 17. -17- PrĂ©lĂšvement des vomissements DĂ©finition : C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever un Ă©chantillon du contenu de voumissement pour analyse au labo Indications : ‱ Intoxications alimentaires/mĂ©dicamenteuses ; ‱ Vomissements incoercibles ; ‱ Vomissements rĂ©pĂ©tĂ©es et sans rĂ©ponse au TRT ; Conditions requises : ‱ PrĂ©paration du malade ; ‱ PrĂ©voir le matĂ©riel pour recevoir les vomissements ; Le prĂ©lĂšvement des secrĂ©tions vaginales DĂ©finitions : C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever un Ă©chantillon des sĂ©crĂ©tions vaginales en vue d’un examen au laboratoire. Indications : ‱ En cas de leucorrhĂ©es ; ‱ Chancre syphilitique ; ‱ Examen vaginale ou vĂ©sicale ; ‱ Prurit vaginal ; Conditions requises : PrĂ©parer la malade sur le plan physique et psychologique. PrĂ©paration du matĂ©riel : ‱ PrĂ©voir les bons de laboratoire ; ‱ Lampe Ă  alcool ; ‱ Gants ; ‱ Haricots ; ‱ Le nĂ©cessaire pour toilette intime en cas de besoin ; ‱ Ecouvillons + tubes ;
  • 18. -18- Le prĂ©lĂšvement du pus DĂ©finition C’est une technique qui consiste Ă  prĂ©lever l’exsuda d’une plaie infectĂ©e afin d’identifier l’agent causal et dĂ©terminer l’antibiotique appropriĂ© suite Ă  un antibiogramme. Indications : ‱ Toute plaie suppurĂ©e ; ‱ Plaie infectĂ©e et dont le TRT n’évolue pas ; Conditions requises ‱ Informer le patient sur le soin ; ‱ VĂ©rifier l’identitĂ© du patient ; ‱ Nettoyer le pourtour de la plaie ; ‱ Changer le pansement et exĂ©cuter le prĂ©lĂšvement ; ‱ PrĂ©lever Ă  l’aide d’une tige montĂ©e une quantitĂ© de pus ; ‱ Le placer sur la boite de pĂ©tri ou sur le tube de labo ; ‱ Etiqueter et envoyer au labo ; ‱ Noter le soin sur la feuille de T° ; CONDITIONS OPTIMALES DE PRÉLÈVEMENT DES LIQUIDES ET SÉCRETIONS (autres que le sang et les urines). Certains spĂ©cimens demandent un traitement plus rapide que le dĂ©lai de 2 heures gĂ©nĂ©ralement recommandĂ©, soit parce qu’ils sont expĂ©diĂ©s sans milieu de transport, soit parce qu’ils peuvent contenir des germes ou des Ă©lĂ©ments fragiles. Il faut donc les transporter adĂ©quatement, respecter les milieux de transport et les dĂ©lais. (Voir Annexe 2 « Liquides, secrĂ©tions et tissus »). Microbiologie ‱ Lorsque possible, faire le prĂ©lĂšvement avant l’administration des antibiotiques ; ‱ Le dessĂšchement des spĂ©cimens prĂ©levĂ©s sur Ă©couvillon doit ĂȘtre Ă©vitĂ© ; ‱ Ne pas ajouter de fixateur d’alcool au spĂ©cimen d’expectoration ; ‱ Les spĂ©cimens destinĂ©s Ă  une Ă©tude virologique peuvent ĂȘtre conservĂ©s jusqu’à 24 heures (2° Ă  8°C) ; ‱ PrĂ©lever une quantitĂ© suffisante de spĂ©cimen. Une quantitĂ© insuffisante peut entraĂźner de faux rĂ©sultats nĂ©gatifs ;
  • 19. -19- Biochimie Acheminer le liquide, soit dans un pot stĂ©rile ou dans un tube 10 ml rouge sans activateur de caillot. HĂ©matologie Pour l’examen hĂ©matologique du liquide synovial, le spĂ©cimen est prĂ©levĂ© dans un tube lavande et devrait ĂȘtre analysĂ© moins d’une heure aprĂšs le prĂ©lĂšvement. Le spĂ©cimen est mis Ă  4°C si l’analyse est retardĂ©e. L’analyse de cristaux doit ĂȘtre prĂ©levĂ©e dans un tube vert hĂ©parine de Na. Cytologie Pour une analyse cytologique d’expectoration, un fixateur d’alcool 70% (environ 25ml) est requis dans un contenant de 100ml stĂ©rile avec couvercle Ă©tanche. Souvent trois (3) spĂ©cimens sont demandĂ©s (1 par jour) et peuvent ĂȘtre rapportĂ©s ensemble. Faire le prĂ©lĂšvement Ă  jeun aprĂšs s’ĂȘtre mouchĂ© et bien rincĂ© la bouche pour Ă©viter les dĂ©bris d’aliments. Plusieurs autres spĂ©cimens sont dĂ©taillĂ©s dans le Annexe 2 « Liquides, sĂ©crĂ©tions et tissus ». CONDITIONS OPTIMALES DE PRÉLÈVEMENT DE TISSUS HUMAINS Les spĂ©cimens de pathologie et de cytologie consistent principalement en des prĂ©lĂšvements de tissus d’organes complets ou en partie qui doivent gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre fixĂ©s le plus rapidement possible afin de conserver l’intĂ©gritĂ© des tissus et de permettre leur examen et leur traitement en laboratoire. Les fixateurs utilisĂ©s sont le formol 10% pour la pathologie, l’alcool 70% pour la cytologie. ‱ Il est important d’éviter le dessĂšchement des Ă©chantillons ; ‱ Il est important d’utiliser des contenants Ă©tanches afin de minimiser les risques de fuites ;
  • 21. -21- Annexe 1. Tableau rĂ©capitulatif prĂ©sentant les valeurs normales et les variations pathologiques des examens courants de sang Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution Albumine sĂ©rique SynthĂ©tisĂ©e par le foie, joue un rĂŽle capital dans le maintien de la pression osmotique de plasma. 2ml de sang sur tube sec Chez l’adulte: 35 Ă  50 g/L Syndrome nĂ©phrotique AmylasĂ©mie L’amylase est une enzyme hydrolysant l’amidon, elle est Ă©laborĂ©e par le pancrĂ©as et les glandes salivaires. 5ml de sang sur tube sec < 100 UI/L - Oreillons - Infections bactĂ©rienne, tumeurs, lithiase des glandes salivaires, - L’alcoolisme NB: l’augmentation de l’AmylasĂ©mie est parallĂšle Ă  celle de l’amylasurie avec un retard de 8 Ă  10 H Amylasurie Urines fraiches ou de 24H conservĂ©es au froid. 10- 45 UI/L (30°) Lipase Enzyme hydrolysant les esters des triglycĂ©rides, secrĂ©tĂ© par le pancrĂ©as. Sa libĂ©ration en grande quantitĂ© est spĂ©cifique d’une atteinte pancrĂ©atique. 5 ml de sang sur un tube sec Variables selon les techniques: les faire prĂ©ciser au laboratoire. En gĂ©nĂ©rale; moins de 160 U/L -PancrĂ©atites aigues. Cette augmentation est parallĂšle avec celle de l’amylasĂ©mie, mais beaucoup plus spĂ©cifiquement durable. Bicarbonates Le couple bicarbonate-acide carbonique constitue le principal systĂšme tampon du plasma. 1ml sur tube sec ou hĂ©parine (dans le cadre d’ionogramme sanguin) 23 Ă  27 mmol/L - Acidose gazeuse ou respiratoire - Insuffisance respiratoire - Alcalose mĂ©tabolique
  • 22. -22- Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution CalcĂ©mie 99% du calcium se trouve dans le squelette. Il joue un rĂŽle important dans l’automatisme cardiaque, la contraction des muscles lisses et striĂ©s, la conduction nerveuse. 2ml de sang sur hĂ©parinate de lithium. Patient couchĂ©, Ă  jeun, en Ă©vitant la stase veineuse (la station debout, la pĂ©riode post prandiale et le garrot augmentent le calcium total) 2,20 et 2,60 mmol/L (soit entre 90 et 105mg/L) - HyperparathyroĂŻdie - Cancers avec mĂ©tastase osseuses - Intoxication par Vit D - HypoparathyroĂŻdie - OstĂ©omalacie - Rachitisme - Hypo albuminĂ©mie - En cas de prise prolongĂ© de diurĂ©tiques thiazidiques. - Insuffisance rĂ©nale Ă©voluĂ©. Calciurie Le calcium est principalement Ă©liminĂ© dans les urines. Echantillon d’urine de 24H dans un bocal. (attention aux mĂ©dicaments modifiant la calcĂ©mie : corticoĂŻdes, diurĂ©tiques) Elles dĂ©pendent de la ration calcique et du poids du sujet. Femme : 100 Ă  250 mg/24H Homme : 100 Ă  300mg/24H ChlorĂ©mie Dans le sang les variations du chlore et des bicarbonates d’une part, et du sodium d’autre part sont liĂ©es. 1ml de sang sur flacon sec/hĂ©parine. Le malade doit ĂȘtre Ă  jeun 100 Ă  105 mmol/L - Alcalose gazeuse chronique (Ă©limination de CO2 par hyperventilation) - Acidose mĂ©tabolique (dite hyperchlorĂ©mie) avec perte digestive - Acidose gazeuse chronique (rĂ©tention de CO2, par hypoventilation alvĂ©olaire) - Alcalose mĂ©tabolique par perte digestive (vomissement) ou rĂ©nale (hypokaliĂ©mie) d’ions H+. Phosphaturie Les phosphatases plasmatiques sont filtrĂ©es par le glomĂ©rule et rĂ©absorbĂ©s Ă  90% par le tubule proximal. Urine de 24H sur 15 ml d’acide chlorhydrique En fonction des apports alimentaires. 20 Ă  32 mmol/24H (600 Ă  1000 mg /24H) Le dosage de PTH intacte est plus informatif pour le diagnostic des maladies de la parathyroĂŻde.
  • 23. -23- Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution PhosphatĂ©mie AbsorbĂ© par l’intestin selon les besoins, et Ă©liminĂ© par le rein en mĂȘme quantitĂ©s. Le phosphore est stockĂ© dans l’os et les tissus mous. Seule une petite proportion se trouve dans le sang, (plasma et globules rouges). Seul le phosphore minĂ©ral plasmatique est dosĂ©. 5ml de sang sur tube sec Ă  jeun afin d’éviter les variations post prandiales dĂ©pendant de la composition de repas. - Adulte : de 0,80mmol/L (25 Ă  50 mg/L) - Nourrisson : de 1,6 Ă  2,2 mmol/L (50 Ă  70 mg/L) - Insuffisance rĂ©nale chronique car la rĂ©tention phosphatĂ© induit prĂ©cocement une parathyroĂŻdie secondaire, qui maintient une concentration plasmatique en phosphate. - RĂ©sulte plus rarement d’un transfert du phosphore des cellules vers le secteur extracellulaires, au cours de la chimiothĂ©rapie trĂšs cytolytique. Une fuite urinaire de phosphate isolĂ© est responsable de rachitisme chez l’enfant et d’ostĂ©omalacie chez l’adulte. MagnĂ©sium Est un cation intracellulaire prĂ©sent dans l’os. La magnĂ©sĂ©mie (le magnĂ©sium existe dans le plasma, en partie sous forme ionisĂ©, en partie liĂ©e aux protĂ©ines) est un reflet trĂšs imparfait du stock de Mg. - 5 ml sur sec (Mg sĂ©rique), sur hĂ©parine (Mg plasmatique et globulaire) - A jeun - Eviter l’hĂ©molyse - Urines de 24H 25 Ă  130mmol/24H en fonction des apports - Hypertonie - Insuffisance rĂ©nale - Coma diabĂ©tique - DĂ©shydratation - Hypotonie - Malabsorption - Carence d’apport - Alcoolisme chronique Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique
  • 24. -24- DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution Potassium Principal ion intracellulaire de l’organisme. L’hypokaliĂ©mie et surtout l’hyperkaliĂ©mie sont des troubles sĂ©vĂšres susceptibles d’entraĂźner des anomalies cardiaques fatales. - 5ml de sang sur hĂ©parine - Sans garrot et sans faire fermer le poignet - Ă  jeun - Urines de 24H ou urines fraiches. 25 Ă  130mmol/24H en fonction des apports hyperkaliĂ©mie : diminution de l’excrĂ©tion rĂ©nale : - Insuffisance rĂ©nale - tubulopathies acquises - coma diabĂ©tique - brulures - hĂ©molyses HypokaliĂ©mie : - Perte excessive digestives : (vomissements, diarrhĂ©e), - Pertes excessive rĂ©nales, - Apports insuffisants. Chlorurie Est rarement demandĂ© Les urines de 24H ou urines fraiches. 80 Ă  200mmol/24H selon le rĂ©gime Alcalose mĂ©tabolique par perte de chlorure avec contraction volĂ©mique (vomissement, aspiration gastrique) Ionogramme sanguin Examen chimique : dosage des principaux Ă©lectrolytes du plasma 10 ml A jeun sur tube sec - Anions : 155 mEq/l - Chlorures : 103 mEq/l - Bicarbonates : 27 mEq/l - phosphatases 2 mEq/l - Sulfates : 1 mEq/l - Acides organiques : 6 mEq/l - ProtĂ©ine : 16 mEq/l - Cations : 155 mEq/l - Sodium : 142 mEq/l - Potassium : 5 mEq/l - MagnĂ©sium : 3 mEq/l - Calcium : 5 mEq/l Ionogramme > 310 = augmentation de la pression osmotique Il peut y avoir augmentation d’un ion et diminution d’autre. Ionogramme < 310 = diminution de la pression osmotique Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/
  • 25. -25- dosage Augmentation Diminution CholestĂ©rol total L’hypercholestĂ©rolĂ©mie est considĂ©rĂ©e comme facteur de risque de l’artĂ©riosclĂ©rose. 3 ml sur tube sec le matin Ă  jeun. (variations nycthĂ©mĂ©rale et post prandiales) Elles dĂ©pendent de l’ñge (faibles Ă  la naissance, maximum Ă  60 ans) et du sexe (plus basses chez la femme). - A moins de 30 ans : 5mmol/L (2g/L) - AprĂšs 50 ans : 5,5 mmol/L (2,40g/L) - cancer du pancrĂ©as - obĂ©sitĂ© - athĂ©rosclĂ©rose - diabĂšte Insuffisance hĂ©patique, les malabsorptions, les hyperthyroĂŻdies. Au cours du SIDA, un cholestĂ©rol infĂ©rieur Ă  2,1 mmol/L + une diarrhĂ©e et un amaigrissement est de mauvais pronostic. CholestĂ©rol des HDL Le dosage de HDL et LDL est utilisĂ© pour prĂ©ciser l’importance de risque cardiovasculaire 3ml de sang sur tube sec aprĂšs 12H de jeĂ»ne - homme : 0,40 Ă  0,50g/l - femme : 0,50 Ă  0,60g/l Cardiopathie ischĂ©mique Hypo HDL est considĂ©rĂ© comme facteur indĂ©pendant de risque athĂ©rogĂšne. CholestĂ©rol des LDL Entre 1,14 Ă  1,52g/l Le LDL cholestĂ©rol est athĂ©rogĂšne CRP (protĂ©ine C rĂ©active) ProtĂ©ine synthĂ©tisĂ© par le foie Ă  un stade prĂ©coce Ă  la rĂ©action inflammatoire. UtilisĂ© pour le diagnostic et la surveillance des infections nĂ©onatales. 2ml sur tube sec InfĂ©rieur Ă  6 mg/L - Infections bactĂ©riennes - Syndrome inflammatoire : RAA - Infarctus de myocarde Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution
  • 26. -26- Bilirubine Produit de catabolisme de l’HB (hĂ©moglobine). LibĂ©rĂ©e dans le plasma sous forme « libre », elle est glycuro- conjuguĂ©e dans le foie puis excrĂ©tĂ©e par les voies biliaires dans l’intestin. - 3 Ă  5ml de sang sur tube sec - Eviter l’hĂ©molyse et l’exposition du prĂ©lĂšvement Ă  la lumiĂšre. La bilirubine plasmatique est entiĂšrement constituĂ©e de bilirubine non conjuguĂ©e ou indirect. Sa concentration est normalement infĂ©rieure Ă  18 umol/L (10mg/L) B. non conjuguĂ© : - HĂ©molyse de N. NĂ© par incompatibilitĂ© fƓto-maternelle peut entrainer un IctĂšre nuclĂ©aire mortel. B. conjuguĂ© : - Lithiase - HĂ©patite - Cirrhose. Fer sĂ©rique Le fer est un mĂ©tal qui circule dans le sang, rĂ©sulte d’un Ă©quilibre entre les rĂ©serves de l’organisme (surtout hĂ©patiques), l’absorption alimentaire (1Ă  2mg absorbĂ©s chaque jour) et l’hĂ©molyse physiologique. Il est prĂ©sent ds l’HG, la myoglobine et autres produits respiratoires. TransportĂ© dans le sang par la transferrine. 2ml de sang sur tube sec - Le fer sĂ©rique est soumis Ă  un rythme nycthĂ©mĂ©ral. Sa concentration Ă©tant plus Ă©levĂ©e d’au moins 30% le matin, et Ă  des fluctuations d’un jour Ă  l’autre. - prĂ©lever le matin. - rĂ©pĂ©ter les dosages. - Fer sĂ©rique : 0,5 Ă  1,7 mg/l - Transferrine : 2 Ă  4 ug/L Cirrhose alcoolique HĂ©patopathies chroniques Surcharge en fer (en cas de transfusion rĂ©pĂ©tĂ©e, surdosage d’un mĂ©dicament riche en fer) AnĂ©mies hypochrome, microcytaires. Carence d’apport HĂ©morragies Syndrome inflammatoire Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution
  • 27. -27- GlycĂ©mie Chez un sujet normal, la glycĂ©mie est maintenue stable, autour de 5,5 mmol/l Ă  jeun, par un systĂšme neuro- hormonal insuline-glucagon. - 5 ml de sang sur anticoagulant (hĂ©parine, EDTA, citrate) - Malade Ă  jeu au repos - Ne doit pas avoir de perfusion de SG - GlycĂ©mie Ă  jeun : 0,80 Ă  1,10g/L -G.P.P (aprĂšs 2H) : InfĂ©rieur Ă  1, 20/l - DiabĂšte sucrĂ© - Cancer de pancrĂ©as - Atteinte hĂ©patique - Coma hypoglycĂ©mique - Insuffisance surrĂ©nalienne ou hypophysaire - MĂ©tastase hĂ©patique multiple - Tumeur pancrĂ©atique Glycosurie La prĂ©sence de glucose dans les urines se dĂ©tecte rapidement au moyen des bandelettes rĂ©actives imprĂ©gnĂ©es de glucose- oxydase. Urines fraiches ou de 24H NB/ la rĂ©action peut ĂȘtre : Faussement nĂ©gative, en cas d’urine trop diluĂ©es, contenant certains mĂ©dicaments (Vit C, salicylĂ©s...) Faussement positive, en cas d’oxydants sur les parois de verre (eau de javel), en cas de bandelettes pĂ©rimĂ©es, ou conservĂ©es Ă  la lumiĂšre, de TRT par les cĂ©phalosporines ou les quinolones, la Vit C...) HyperglycĂ©mie provoquĂ©e par voie orale (HGPO) Exploration fonctionnelle du pancrĂ©as endocrine - 5 ml sur ATC - DĂ©terminer la glycĂ©mie Ă  jeun1 GlycĂ©mie normale en 1H Ă  2H 30 Sujet diabĂ©tique Etat prĂ©-diabĂ©tique Tumeur pancrĂ©atique HGIV (H.P par voie intraveineuse) IDEM - 5 ml sur ATC - glycĂ©mie Ă  jeun - en IV administrer une solution de glucose Ă  50% (20 Ă  30G) - dĂ©terminer la glycĂ©mie toutes les 15mn jusqu’au retour Ă  la normale Temps de retour Ă  la glycĂ©mie initiale 40 Ă  60 mn. Si le temps de retour de la glycĂ©mie Ă  la normale est > 80mn = sujet suspect Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution 1 Administrer 50 mg de glucose dans 150ml d’eau, refaire la glycĂ©mie toute les 30 mn pdt 2 Ă  3H. Pas d’injection d’insuline.
  • 28. -28- TriglycĂ©rides Ex chimique : dosage de constituant des lipides de sĂ©rum 5 ml de sang sur tube sec ou hĂ©parinĂ©, Mde Ă  jeun pdt au moins 12H Homme : 0,( Ă  1,5g /l Femme : 0,4 Ă  1,3g/l - DiabĂšte sucrĂ© - HĂ©patite virale - rĂ©gime hypercalorique - Syd nĂ©phrotique Lipides totaux Corps gras renfermant un acide gras ou un dĂ©rivĂ© d'acide gras (ester, alcool, aldĂ©hyde2 gras) - 10 ml sans ATC - A jeun 3 Ă  5 g/l -MyxƓdĂšme - HyperlipidĂ©mie - Syndrome nĂ©phrotique - IctĂšre par rĂ©tention Cirrhose de foie HyperthyroĂŻdie IctĂšre hĂ©molytique Transaminases Recherches des enzymes du mĂ©tabolisme des acides aminĂ©s - 5 Ă 10 ml - Le jeun est facultatif - Eviter l’hĂ©molyse - SGOT : < 40UI/L - SGPT : < 20 UI/L - Infarctus de myocarde - HĂ©patite virale - Cirrhose UrĂ©e Produit de dĂ©gradation des matiĂšres azotĂ©es -10ml de sang sans ou sur ATC le plus souvent 0,20 Ă  0,40mg/l NĂ©phrite aigue NĂ©phrite chronique Si >80mg = pronostic grave Clearance de l’urĂ©e Exploration fonctionnelle rĂ©nale. Le sujet Ă  jeun vide sa vessie et boit 300ml d’eau. -temps 0 : reste allongĂ© pdt toute l’épreuve - temps 0 + 60 mn = recueillir soit V1 volume PrĂ©lever Clearance maxima 75 ml/mn Le retard Ă  l’élimination traduit une altĂ©ration de la fonction rĂ©nale. Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution 2 AldĂ©hyde acĂ©tique : liquide volatil, d'odeur vive, provenant de l'alcool (Ă©thylique) par enlĂšvement d'hydrogĂšne
  • 29. -29- CrĂ©atinine Produit de catabolisme de la crĂ©atinine constituant azotĂ© Ă  taux, ne varie que dans les lĂ©sions rĂ©nales. - 10ml de sang sans ATC - Malade Ă  jeun 10 Ă  15 mg/l Clearance de crĂ©atinine Exploration fonctionnelle rĂ©nale. RĂ©gime hypo azotĂ© 2 Ă  3j. Recueillir la totalitĂ© des urines de 24H. Faire un prĂ©lĂšvement sanguin, le lendemain pour dosage de la crĂ©atinine. 100 Ă  120 ml/mn Insuffisance rĂ©nale VS La sĂ©dimentation3 des hĂ©maties dans un tube (Westergren) verticale est influencĂ©e par des facteurs, parmi lesquels la concentration plasmatique des protĂ©ines impliquĂ©es dans l’inflammation et les immunoglobulines sĂ©riques. 2ml sur 0,4 ml de citrate de sodium Ă  3,8% Malade Ă  jeun Homme : 1H : 3mm 2H : 8mm 24H : 50 mm Femme : 1H : 6mm 2H : 15mm 24H : 70 mm Maladie infectieuses et inflammatoire (tuberculose, RAA, Polyarthrite chronique Ă©volutive...) HĂ©mopathie Pdt la digestion, les rĂšgles, et la grossesse NB : La mesure de la Vs n’est pas pratiquĂ©s pdt la grossesse, car elle est rĂ©guliĂšrement Ă©levĂ©e Ă  partir du 2Ăšme trimestre ; un chiffre de 40-50mm est habituel. Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution 3 Formation de sĂ©diment. SĂ©dimentation sanguine : dĂ©pĂŽt des globules rouges du sang rendu incoagulable, au fond du tube oĂč il est laissĂ© en repos. Vitesse de sĂ©dimentation, dont la dĂ©termination permet de dĂ©celer certains Ă©tats pathologiques surtout d'ordre inflammatoire
  • 30. -30- NFS Examen cytologique - Quelques gouttes de sang capillaire ou 5 ml du sang veineux avec ATC sur EDTA - Malade Ă  jeu - GR : 4 Ă  5 M/mm3 - GB : 5 Ă  8 milles/mm3 - PN : 55 Ă 56% - PE : 1 Ă  4% - PB : 0 Ă  1% - Monocyte : 3 Ă 10% - Lymphocyte : 20% - Polyglobulie (maladie de Vaquez) - Intoxication au CO2 - LeucĂ©mie AnĂ©mie HĂ©morragie IctĂšre hĂ©molytique LeucopĂ©nie NumĂ©ration de plaquettes (thromocytes) IDEM IDEM 150 000 Ă  400 000P/mm3 - SplĂ©nectomie - PhlĂ©bothrombose - Leucose myĂ©loĂŻde chronique Aplasie mĂ©dullaire Leucose Purpura HĂ©moglobine IDEM IDEM Homme : 13 Ă  17g/100ml Femme : 16 Ă  16g/100ml AnĂ©mie microcytaire PH sanguin (potentiel hydrogĂšne) DĂ©termination de l’équilibre acido-basique du sang (exprime le Tx d’aciditĂ© ds le sang) 10 ml Ă  jeun sur ATC Ne pas serrer le garrot Tenir Ă  l’abri de l’air Sang artĂ©riel : 7, 40 Sang veineux : 7, 35 Alcalose Acidose AcidocĂ©tose diabĂ©tique Clearance de la BSP (Bromo- sulfone- phtaliĂ©ne) Exploration fonctionnelle rĂ©nale. Mesure de % du volume plasmatique Ă©purĂ© /unitĂ© de temps - Malade Ă  jeun - Faire uriner et jeter les urines - lui faire boire de l’eau et injecter 6mg de B.S.B en IV - Noter l’heure - 15 mn aprĂšs, faire vider la vessie dans un 1ier flacon - 70 mn aprĂšs, faire vider Ă  nouveau la vessie, recueillir les Elimination normale Ă  15 mn 25% Ă  70 mn Retard Ă  l’élimination : lĂ©sions rĂ©nales
  • 31. -31- urines dans un 2Ăšme flacon - Envoyer au laboratoire Coproculture Examen des selles Ă  la recherche des germes Respect de l’asepsie Eviter le mĂ©lange des selles avec les urines Absence de germes pathogĂšnes PrĂ©sence de germes pathogĂšnes : Salmonelles Streptocoque fĂ©caux Colibacilles pathogĂšnes Echirichiacoli BK HĂ©moculture Examen bactĂ©riologique : recherche de germes dans le sang par culture - 15ml au moment des clochĂ©e thermiques inexpliquĂ©es. - Asepsie rigoureuse - Envoi immĂ©diat au labo Absence de germes pathogĂšnes FiĂšvre typhoĂŻde et parathyroĂŻde Leptospirose hĂ©morragique SepticĂ©mie RĂ©action Bordet Wassermann VDRL/TPHA Examen sĂ©rologique. La syphilis est due Ă  la prĂ©sence de treponema paluddium. DĂ©pistage obligatoire pdt la grossesse par 2 tests (VDRL + TPHA) encore appelĂ© BW (Bordet Wassermann) 10 ml Ă  jeun Tests utilisĂ©s : - VDRL : (Venereal Disease Research Laboratory (ou rĂ©action de kline) : test de dĂ©pistage qualitatif. Positif en cas de syphilis aprĂšs 30 js de contamination - TPHA : (treponema paluddium Hemaglutinasion assay). test de dĂ©pistage qualitatif et quantitatif. Positif en cas de syphilis aprĂšs 20 js de contamination. Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution
  • 32. -32- Phosphatases acides prostatiques (PAP) Enzyme de l’épithĂ©lium prostatique. Marqueur de l’évolution du cancer de la prostate - 5ml de sang sur flacon sec - congeler le sĂ©rum - au moins 24H aprĂšs TR4 , biopsie ou chirurgie prostatique InfĂ©rieur Ă  3,2ug/l (techn radio immunologique) P.A total : = 10UI/L P.A.P : = 3 UI/l Cancer de la prostate avec mĂ©tastases osseuses ou lymphatiques Hypertrophie prostatique bĂ©nigne Prostatite Phosphatases alcalines (PAL) Examen chimique : recherche de dosage d’enzyme du plasma favorisant la calcification. - 5ml de sang sur tube sec ou avec un anticoagulant - Eviter l’hĂ©molyse - Adulte : Ă  30°c 30-100UI/L - -Enfant : 100 Ă  200UI/L - - Nourrisson : 100- 280UI/L Cancer de foie OstĂ©omalacie Cancers osseux... Temps de saignement Ce test explore l’hĂ©mostase primaire surtout la formation de l’agrĂ©gation plaquettaire Quelque ml (voir fiche technique en annexe 1) 2 Ă  3 mn Syndrome hĂ©morragique : (Vasculaire, plaquettaire et plasmatique) Temps de coagulation Mesure le temps nĂ©cessaire Ă  la coagulation du sang in vitro. Recueil de sang dans 2 tubes en verre, placĂ©s dans un bain-marie Ă  37°c 5 Ă  12 mn Ă  37°c (variable selon la mĂ©thode utilisĂ©e) - Allongement dans tous les cas de troubles de la coagulation (hĂ©mophilie, Ă©tat hĂ©morragique, TRT par l’hĂ©parine) - Peu sensible, et souvent remplacĂ© par le TCA. Taux de prothrombine5 ou Temps de / quick (TP) Ex chimique : dosage d’élĂ©ments de processus de coagulation - 5 ml de sang avec ATC - A jeun, - Eviter l’hĂ©molyse 100% -Carence en Vit K -IctĂšre par obstruction -Affection hĂ©patique grave Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution 4 TR : toucher rectal 5 Prothrombine : GlycoprotĂ©ine sĂ©rique qui participe Ă  la coagulation du sang Thrombine : Enzyme provenant de la prothrombine, provoquant la transformation du fibrinogĂšne en fibrine. La thrombine, facteur de la coagulation sanguine
  • 33. -33- FibrinĂ©mie Ex. chimique : Tx de la fibrine obtenue aprĂšs coagulation de sang - 10 Ă  20 ml. A jeun - Sur ATC (oxalate de potassium ou citrate) - agiter fortement et envoyer au labo rapidement 3 Ă  5 g/l - Infection bactĂ©rienne - IctĂšre par obstruction - AfibrinĂ©mie congĂ©nitale - Affections hĂ©matiques graves. ECBU Examen cytobactĂ©riologique des urines Qqes CC Urines fraiches recueillit par miction ou sondage (toilette soigneuse) - Qqes cellules Ă©pithĂ©liales et vĂ©sicales - Qqes polynuclĂ©aires non altĂ©rĂ©s - Qqes rares hĂ©maties - Pas de germe. - PrĂ©sence de nombreuse cellules + ou – altĂšres - PrĂ©sence des germes Compte d’Addis H.L.M (hĂ©maties/ leucocytes/mn) Examen cytologique quantitatives des urines - jeter les premiĂšres urines - donner Ă  boire un verre d’eau -malade au repos complet 3H - recueillir les urines Ă  la 180mn qui suivent (le sujet vide complĂštement sa vessie) - envoyer rapidement au labo. DĂ©bit minute normale : - 1000 hĂ©maties/ mn - 1000 leucocytes/mn - 3 cylindes/mn HĂ©maties : - GNA, GNC - Maladie d’Osler Leucocyte : - Affections chronique - PyĂ©lonĂ©phrite chronique - Tuberculose rĂ©nale Type d’examens Conditions d’examen Valeurs normales Variations pathologique DĂ©finitions Type de flacons/ dosage Augmentation Diminution
  • 34. -34- Corps cĂ©tonique L’acĂ©tone, l’acide acĂ©to- acĂ©tique et l’acide B-hydrox butyrique sont le produit de mĂ©tabolisme intra hĂ©patique des acides gras Ă  longue chaine produits en abondance au cours du diabĂšte sucrĂ© de type 1par carence en insuline. Urine fraiche en raison de l’instabilitĂ© de l’acĂ©tocĂ©tase Recherche nĂ©gative Recherche + Ă  +++ AcidocĂ©tose et coma diabĂ©tique JeĂ»ne glucidique prolongĂ© Vomissements prolongĂ© InterfĂ©rence mĂ©dicamenteuse
  • 35. -35- Annexe 2. Conditions de conservation et de transport / particularitĂ©s de quelques analyses
  • 36. -36-
  • 37. -37-
  • 38. -38-
  • 39. -39-
  • 40. -40-
  • 41. -41-
  • 42. -42-
  • 43. -43- Annexe 3. L'essentiel sur les examens de laboratoire HEMOSTASE Exploration de l'hĂ©mostase primaire Temps de saignement: 2 Ă  4 minutes (mĂ©thode de Duke) 3 Ă  5 minutes (mĂ©thode d'Ivy 3 points) NumĂ©ration plaquettaire : 150 000 Ă  500 000 / mm3 ou 150 Ă  500 x 109 / L Exploration de la coagulation Taux de prothrombine (TP) exprimĂ© en INR (International Normalised Ratio) Chez un patient sous AVK, le taux est compris entre 2 et 4.5 Temps de cĂ©phaline activĂ© (TCA): il mesure l'Ă©cart entre le temps du patient et celui du tĂ©moin. Normal < ou = Ă  6 secondes HEMATOLOGIE NFS Hommes Femmes HĂ©maties 4.2 Ă  5.5 millions / mm3 4.2 Ă  5.5 x 1012 / L 4 Ă  5 millions / mm3 4 Ă  5 x 1012 / L RĂ©ticulocytes 25 000 Ă  100 000 / mm3 0.5 Ă  1.5 % des hĂ©maties Leucocytes 4000 Ă  10 000 / mm3 4 Ă  10 x 109 / L Plaquettes 150 000 Ă  500 000 / mm3 150 Ă  500 x 109 / L HĂ©matocrite 42 Ă  54 % 0.42 Ă  0.54 37 Ă  47 % .037 Ă  0.47 HĂ©moglobine 13 Ă  17 g / 100 ml 8.07 Ă  10.55 mmol / L 12 Ă  15 g / 100 ml 7.45 Ă  9.31 mmol / L VGM (volume globulaire moyen) 80 Ă  100 ”m3 80 Ă  100 femtolitre CCMH (concentration corpusculaire moyenne en hĂ©moglobine) 32 Ă  36 % 0.32 Ă  0.36 TGMH (teneur globulaire moyenne en hĂ©moglobine) 27 Ă  32 pg 1.7 Ă  2 fmole Leucocytes totaux 4000 Ă  10 000 / mm3 4 Ă  10 x 109 / L PolynuclĂ©aires neutrophiles 45 Ă  70 % 2000 Ă  7500 / mm3 2 Ă  7.5 x 109 / L PolynuclĂ©aires Ă©osinophiles 1 Ă  4 % < 500 / mm3 < 0.1 x 109 / L
  • 44. -44- PolynuclĂ©aires basophiles 0 Ă  1 % < 100 / mm3 < 0.1 x 109 / L Lymphocytes 20 Ă  40 % 1500 Ă  4000 / mm3 1.5 Ă  4 x 109 / L Monocytes 2 Ă  8 % 200 Ă  800 / mm3 0.2 Ă  0.8 x 109 / L ProtĂ©ine C reactive (CRP) Sa concentration sĂ©rique, faible Ă  l'Ă©tat normal, augmente rapidement au cours d'une rĂ©action inflammatoire. Cependant elle ne reprĂ©sente aucune spĂ©cificitĂ© et peut ĂȘtre le signe d'une infection bactĂ©rienne ou virale, d'une nĂ©crose tissulaire ou d'une thrombose. Sa cinĂ©tique est rapide. Elle redevient normale lorsque se forment les anticorps. Normale Signe d'inflammation 5 Ă  12 mg / L > 20 mg / L Fer La carence en fer peut rĂ©sulter d'un dĂ©faut d'apport ou d'absorption ou bien d'une perte par hĂ©morragie. Cette carence est gĂ©nĂ©ralement responsable d'une anĂ©mie microcytaire et hypochrome. Fer : 10 Ă  30 ”mol / L ou 55 Ă  165 ”g / dL Coefficient de saturation de la sidĂ©rophiline: 30 Ă  40 % Ferritine : ProtĂ©ine de transport et de stockage du fer. Elle est le reflet des rĂ©serves en fer de l'organisme. Femme: 30 Ă  150 ”g / L Homme: 60 Ă  300 ”g / L GLYCEMIE La glycĂ©mie est une constante biologique qui rĂ©sulte d'une rĂ©gulation neuro hormonale trĂšs complexe. GlycĂ©mie Ă  jeun 0.65 Ă  1 g / L ou 3.7 Ă  5.5 mmol / L HĂ©moglobine glyquĂ©e Elle est le reflet de la qualitĂ© de l'Ă©quilibre glycĂ©mique et permet le suivi des traitements anti diabĂ©tiques. HbA1c < 6.5 % BILAN IONIQUE Diagnostic des troubles de l'Ă©quilibre hydro Ă©lectrolytique. Le sodium est un cation presque uniquement extra cellulaire. Ses variations entrainent des mouvements hydriques. Le potassium est un cation principalement intra cellulaire. Il intervient dans un grand nombre de processus biochimiques et est indispensable au maintien de la pression osmotique cellulaire.
  • 45. -45- Sodium (Na): 135 Ă  145 mEq / L Potassium (K): 3.5 Ă  5 mEq / L Chlore (Cl): 95 Ă  105 mEq / L BILAN PROTIDIQUE Examen d'orientation dans le diagnostic de nombreuses maladies. Protides totaux: 14 Ă  19 mEq / L ou 60 Ă  80 g / L ElectrophorĂšse des protĂ©ines Albumine: 35 Ă  50 g / L Alpha 1 globulines: 1 Ă  3 g / L Alpha 2 globulines: 6 Ă  10 g / L BĂ©ta globulines: 6 Ă  12 g / L Gamma globulines: 7.5 Ă  16 g / L BILAN LIPIDIQUE CholestĂ©rol : l'hypercholestĂ©rolĂ©mie est un facteur de risque d'athĂ©rosclĂ©rose. TriglycĂ©rides : leur augmentation est provoquĂ©e par l'alcool, l'abus de glucides, les syndromes nĂ©phrotiques, les pancrĂ©atites. HDL (high density lipoprotein) cholestĂ©rol: forme sous laquelle le cholestĂ©rol quitte les cellules (rĂŽle d'Ă©puration). LDL (low density lipoprotein) cholestĂ©rol: forme d'apport du cholestĂ©rol vers les cellules (son accumulation favorise la survenue d'une maladie athĂ©romateuse). CholestĂ©rol total: 1.5 Ă  2.5 g / L ou 3.8 Ă  6.5 mmol / L TriglycĂ©rides: 0.4 Ă  1.5 mmol / L HDL cholestĂ©rol > 1 mmol / L LDL cholestĂ©rol < 4.1 mmol / L BILAN HEPATIQUE Transaminases ASAT (aspartate amino tranfĂ©rase): augmente dans l'infarctus du myocarde et les cardiopathies, Ă  un degrĂ© moindre dans les hĂ©patites et la cirrhose. ALAT (alanine amino transfĂ©rase): augmente dans l'hĂ©patite infectieuse, l'ictĂšre rĂ©tentionnel, les cirrhoses et Ă  un degrĂ© moindre dans les affections cardiaques. GGT (gamma glutamyl transfĂ©rase): augmente au cours des cholestases et de l'intoxication Ă©thylique chronique ASAT: infĂ©rieure Ă  35 UI / L Ă  30°C ALAT: infĂ©rieure Ă  30 UI / L Ă  30°C GGT: infĂ©rieure Ă  30 % Bilirubine La bilirubine libre rĂ©sulte de la dĂ©gradation de l"hĂ©moglobine. Elle augmente dans les pathologies Ă©rythrocytaires. La bilirubine est glycuro conjuguĂ©e dans le foie puis excrĂ©tĂ©e dans les voies biliaires. Elle augmente au cours des occlusions de l'excrĂ©tion biliaires et des hĂ©patites virales. Bilirubine libre: infĂ©rieure Ă  10 mg / L ou 17 ”mol / L
  • 46. -46- Bilirubine conjuguĂ©e: infĂ©rieure Ă  3 mg / L ou 5 ”mol / L Phosphatases alcalines Elles augmentent dans l'hyperparathyroidie, la maladie de Paget, le rachitisme et les atteintes hĂ©patiques. Phosphatases alcalines: infĂ©rieures Ă  100 UI / L Ă  37°C BILAN RENAL CrĂ©atinine Au cours de la contraction musculaire il y a production de crĂ©atinine Ă©limiĂ©e par les reins. Celle-ci est dĂ©pendante de la masse musculaire mais sans rapport avec le rĂ©gime alimentaire. La clairance de la crĂ©atinine est le volume de plasma totalement Ă©purĂ© de cette substance par unitĂ© de temps. Plus la clairance est Ă©levĂ©e, plus le pouvoir d'Ă©limination de la substance est important. CrĂ©atinine: 7 Ă  13 mg / L ou 60 Ă  115 ”mol / L Clairance de la crĂ©atinine: 80 Ă  130 ml / mn BILAN CARDIAQUE CrĂ©atine kinase (CK) ou crĂ©atine phospho kinase (CPK) Participe Ă  la production d'Ă©nergie (ATP). Il existe 3 isoenzymes : CKBB prĂ©sente dans le cerveau ; CKMB prĂ©sente dans le cƓur ; CKMM prĂ©sente dans le muscle squelettique ; Augmentation de CKMB dans l'infarctus et la nĂ©crose musculaire. CK totales : infĂ©rieures Ă  90 UI / L Ă  30°C CKMM : 95 Ă  98 % CKMB : infĂ©rieure Ă  5 % ou 10 Ă  20 UI / L CKBB : absente du plasma Myoglobine Elle passe dans le sĂ©rum et dans l'urine en cas de nĂ©crose ou de traumatisme musculaire. C'est le marqueur le plus prĂ©coce mais non spĂ©cifique en pathologie cardiaque. Myoglobine Normale: infĂ©rieure Ă  70 ”g / L Test positif si supĂ©rieur Ă  100 ”g / L Troponine Elle comprend 3 sous unitĂ©s: TnT: fonction structurale TnC: fonction contractile (fixation du ca ++) TnI: fonction rĂ©gulatrice (contrĂŽle de la contractilitĂ© musculaire) C'est un marqueur spĂ©cifique de la souffrance myocardique. Sa cinĂ©tique suit celle de la CKMB. Troponine: infĂ©rieure Ă  0.3 ”g / L BNP
  • 47. -47- Peptide natriurĂ©tique de type B synthĂ©tisĂ© par le ventricule gauche. C'est un marqueur de l'insuffisance cardiaque. BNP test nĂ©gatif si infĂ©rieur Ă  100 pg / L BILAN PULMONAIRE Gaz du sang artĂ©riel. pH: 7.37 Ă  7.43 Pa CO2 (Pression partielle en CO2): 35 Ă  45 mm de Hg Pa O2 (Pression partielle en O2): 80 Ă  100 mm de Hg Sa O2 (Taux de saturation de l'hĂ©moglobine en oxygĂšne): 95 Ă  98 % Exploration fonctionnelle. CapacitĂ© vitale: volume d'air mobilisĂ© entre l'inspiration maximale et l'expiration maximale. CapacitĂ© vitale Femme: 3.5 Ă  4.5 L Homme: 4.5 Ă  5 L Source : http://www.odonte.com/formation-continue-dentiste/laboratoire-et-biologie/274 Annexe 4 Fiche technique : Temps de saignement. La technique peut se faire au service ou au laboratoire selon deux mĂ©thodes : MĂ©thodes de DUKE : ‱ Consiste Ă  pratiquer, Ă  l’aide d’un vaccinostyle, une incision horizontale de 5 mm et de 1mm de profondeur, au milieu du lobule de l’oreille. ‱ La goutte de sang qui sourd est recueillie toutes les 30 secondes sur un papier buvard sans appuyer. MĂ©thode d’IVY : ‱ Consiste Ă  pratiquer Ă  la face antĂ©rieure de l’avant bras, soit trois piqĂ»res avec la pointe du vaccinostyle (IVY « 3points »), soit une incision profonde de 1mm avec une lame de bistouri (IVY « incision »), aprĂšs mise en place d’un brassard de mesure de la TA gonflĂ© Ă  40 mm hg. Valeurs normales : ‱ DUKE : 2 Ă  4 mn en tous cas infĂ©rieur Ă  4 mn. ‱ IVY « 3 points » : 3 Ă  5 mn ‱ IVY « incision » : 4 Ă  8 mn en tous cas infĂ©rieur Ă  10 mn.
  • 48. -48- ‱ NB/ le temps IVY « incision « est plus long car le saignement ne s’arrĂȘte que lorsque le clou hĂ©mostatique est capable de rĂ©sister Ă  la pression.
  • 49. -49- RĂ©fĂ©rences bibliographiques Barich, F. (2012). Notes de cours Module Animation des apprentissages. 2Ăšme annĂ©e du 2Ăšme cycle des EPM. Section : Enseignement paramĂ©dical. IFCS : Rabat. Chamkal, N. (2012). Notes de cours Sous Module : Planification des apprentissages. 2Ăšme annĂ©e du 2Ăšme cycle des EPM. Section : Enseignement paramĂ©dical. IFCS : Rabat. EL majhad, M. (2012). Notes de cours Module : Ă©valuation et docimologie. 2Ăšme annĂ©e du 2Ăšme cycle des EPM. Section : Enseignement paramĂ©dical. IFCS : Rabat. Zerouali, M. (2012). Cours, les examens de laboratoire. 1Ăšre annĂ©e infirmier polyvalent 1er cycle. Institut de formation aux carriĂšres de santĂ© de MeknĂšs. L’essentiel sur les examens de laboratoire. Article rĂ©cupĂ©rĂ© le 14/03/2012 sur http://www.odonte.com/formation-continue-dentiste/laboratoire-et-biologie/274 Conditions optimales pour les prĂ©lĂšvements. Article rĂ©cupĂ©rĂ© le 14/03/2012 sur http://www.chus.qc.ca/fileadmin/doc_chus/Patients_visiteurs/Laboratoires/Section3_qualit e_specimen_cor.pdf