4. Un smartphone :
oui, mais pour quoi faire ?
• Une étude menée par Google et Ipsos
sur l’utilisation des smartphones aux
USA rend compte d’une réalité a priori
surprenante.
• Alors que les smartphones deviennent
toujours plus « intelligents », les
utilisateurs ne semblent pas cerner
toutes les fonctionnalités de cet outil
technologique.
• De fait, 32% des détenteurs d’iPhone ne
téléchargent et n’utilisent pas
d’applications.
• Et 19% d’entre eux ne se servent pas
non plus d’Internet sur leur mobile.
• On peut dès lors se demander quelle
finalité est attribuée au smartphone : un
objet statutaire plus qu’utilitaire ?
5. L’intégration numérique :
nouvel enjeu ?
• Le Centre d’Analyse Stratégique vient
de publier son rapport sur « le fossé
numérique en France ».
• Il émet 9 recommandations dont :
Ŕ La nécessité de mettre en place un
traitement social de l’Internet,
Ŕ L’atténuation des inégalités devant
l’école grâce aux technologies
numériques,
Ŕ Leur gestion permet également aux
personnes âgées de rester en
contact avec leurs proches et les
aide à rester chez eux plus
longtemps.
• Ces recommandations supposent donc
une action politique pérenne et la mise
en place de campagnes d’information.
6. Canderel bonifie vos pauses
• C’est connu, les professionnels du marketing
et de la com sont stressés…
• Or, selon un sondage Ipsos, 97% des
Français font des pauses au cours de la
journée. Plus qu’un luxe, une nécessité !
• Pour répondre à ce comportement, Canderel
lance le Miaming : le choix de pauses légères
et gourmandes à base de mini-pâtisseries.
• Cette stratégie de Né Kid vise bien sûr à allier
bien être mental et nutrition équilibrée.
• La démarche intégrée vise à accompagner
l’évolution souhaitée : rythme (radio + hebdo),
information (RP, publi dans Femme Actuelle,
pack), influence (implication des animateurs),
sans oublier un ambassadeur de choc en la
personne de Cyril Lignac qui a réinterprété
20 des desserts préférés des Français.
• Alors adonnez-vous au miaming sans retenue
avec Canderel, c’est bon pour la tête et ça
fait plaisir au palais. Eh oui !
7. L’œil de Né Kid sur l’enjeu numérique
• Il est un peu surprenant que les autorité
commencent juste à se préoccuper des
effets sociaux des réseaux du même nom,
et du reste de l’internet.
• Car la pénétration du web est désormais
maximale, y compris chez les séniors, et
les réseaux sociaux ont explosé.
• Les enjeux de l’égalité d’accès à cet outil
essentiel sont donc considérables, sans
compter les risques de perversion du
système par ceux qui souhaitent tirer le
maximum de profit des informations et des
flux générés.
• En réalité il existe une grande naïveté de la
part de beaucoup d’intenautes vis-à-vis du
web : les intentions mercantiles ne sont
pas toujours décryptées et les protections
individuelles sont assez précaires (surtout
chez les ados).
• Une pédagogie généralisée et égalitaire,
ainsi que des garde-fous comme il en
existe dans les autres médias, semblent
donc assez logiques.
10. Vive les mariés !
• Oyez, Oyez !
• La perche tendue était bien trop longue pour
passer à côté : le mariage de Kate & Will.
• L’effervescence est palpable aux 4 coins du
monde (3 milliards de téléspectateurs espérés)
autour de l’union entre le Prince William et sa
roturière de fiancée, Catherine.
• Le ton est donné. Cette semaine, on parle
Royauté et Marques Royales.
11. C’est quoi une marque royale?
• D’abord un clin d’œil à l’actualité mais pas
uniquement. Ces marques sont liées de près ou
de loin à la notion très vaste de royauté, pour
des raisons historiques, opportunistes ou
hasardeuses.
• Pourquoi se sont-elles associées aux valeurs
propres à la noblesse et aux couronnes?
• Passage en revue.
12. Sommaire
1
0
2
1 7
8 3 4
6 5
9
• Du plus royal au plus roturier, nous passerons en revue les
différents types de marques royales avec :
1 2 3 4
les monarques les fournisseurs les parvenues les roturières,
5 6 7
les bouffonnes les mythiques les leaders d’opinion
8 9 10
les inventions nobles, les impériales les opportunistes
13. Les « marques monarques »
• Leur légitimité ne peut être
remise en question, ces
marques existent pour cause
de territorialité et d’histoire.
• Royal Air Maroc ou Royal
Jordanian ne voleraient pas
sous ce nom si un monarque
ne gouvernait pas le Pays.
• Il en est de même pour la
Royal Bank of Scotland (RBS)
ou la RBC (Canada).
14. Les « marques fournisseurs »
• Sans être bien nées, ces marques
ont une histoire avec la noblesse.
• L’horloger Bréguet fait connaître
ses connections à la Cour où il
fournissait les plus grands : Marie-
Antoinette, Napoléon Bonaparte,
Alexandre 1er de Russie (on trouve
encore aujourd’hui une page
« clients célèbres » sur son site)
• Idem pour le thé Twinings qui ne
manque pas une occasion de
rappeler qu’il est fournisseur
officiel de la couronne britannique
depuis 1837 (sous le règne de
Victoria).
15. Les « marques parvenues »
• Ces marques n’ont de noblesse
que le nom et le positionnement.
• Leur titre reflète leur ambition
premium.
• La famille Dubarry s’octroie
ainsi le titre de Comtesse du
Barry (en référence à la favorite
de Louis XV) pour
commercialiser « le meilleur
foie gras du monde ».
• Idem pour la marque de prêt-à-
porter Vicomte Arthur (Vicomte
A. pour les intimes) implantée
dans les lieux chics (Deauville,
terrains de polo…)
16. Les « marques roturières »
• Ces marques s’assimilent au
prestige de la noblesse pour des
raisons variées :
Ŕ Princesse Tam Tam (lingerie) et
Royal Wear (street wear) font la
promesse d’une expérience
produit de premier rang
Ŕ Eminence (lingerie) : inspire une
qualité de fabrication sans égale
Ŕ Prince de Lu (gâteaux) raconte
aux enfants que manger est
héroïque.
Ŕ King Jouet, le Roi du matelas, les
pâtés pour chien Royal Canin ou
les fameuses cigarettes Royale
Menthol sont également de très
bons exemples.
17. Les « marques bouffonnes »
• Les marques bouffonnes
s’apprêtent des codes royaux pour
divertir.
• Par son nom à la sonorité rieuse, la
marque de chaussettes
« Archiduchesse » se place au rang
de bouffon du roi.
• Il en est de même pour l’enseigne
de literie « Le Roi Sommeil » qui,
par son jeu de mot en référence au
surnom de Louis XIV, fait rire
l’ensemble de la Cour.
18. Les « marques mythiques »
• Elles ont choisi de ne pas
associer directement leur
nom à quelque noblesse que
ce soit.
• Leur nom laisse pourtant
deviner un riche passé.
• Tel est le cas de Sephora,
épouse de Moïse dans la
bible, et fille de prophète
dans le Coran.
• Idem pour Midas, roi de
Phrygie, qui pouvait changer
en or tout ce qu’il touchait.
19. Les « marques leader d’opinion »
• Ces produits ont profité de
l’influence des monarques pour se
rendre célèbres.
• Longtemps considérée comme
denrée à l’origine de la lèpre, c’est
Antoine Parmentier, au retour d’un
séjour en captivité en Prusse qui
démocratisa la pomme de terre en
France. Il fit évoluer son image de
denrée nocive à aliment rare et
délicat destiné aux nobles.
• C’est en commercialisant la cuvée
spéciale du père Perignon que la
Maison champenoise Moët &
Chandon acquit sa notoriété et son
rayonnement. Au cours des années,
le champagne alors « vin des rois »
devint « roi des vins ».
20. Les « inventions nobles »
• Ces produits sont tout simplement
nés grâce aux nobles.
• On dit que John Montagu, 4e comte
de Sandwich serait l’initiateur de
notre bon vieux jambon-beurre.
• Amateur de jeux de cartes, Le 4e
comte de Sandwich s’est vu servir,
sur sa demande, une tranche de
bœuf salé sur du pain en guise de
repas lors de l’une de ses parties.
• Selon lui, 2 avantages découlaient
du sandwich :
Ŕ Il pouvait s’alimenter sans avoir
à quitter la table de jeu
Ŕ Le sandwich lui laissait les mains
propres pour jouer.
21. Les « marques impériales »
• Pas tout à fait royales, ces
marques ont offert leurs
services aux empires.
• La cuvée de champagne
Tsarine des Frères Chanoine
a été réalisée pour rendre
hommage à la Russie des
Tsars, principal marché du
champagne au XIXe siècle.
• Les Œufs de Fabergé sont de
leur côté connus pour avoir
été offerts aux épouses
d’Alexandre III et Nicolas II à
l’occasion des fêtes pascales.
22. Les opportunistes (les félons)
• Ces marques tirent profit de
l’événement, en commercialisant des
produits dérivés qui n’auraient jamais
vu le jour sans cette occasion.
Occasion sur laquelle ils n’ont pas
hésité à sauter.
• On parle de marques telles que
Ŕ New Balance (et ses baskets Will &
Kate),
Ŕ Le fournisseur de téléphonie T-
mobile (et sa publicité mettant en
scène le faux mariage princier),
Ŕ l’enseigne de vêtement New Look ou
la compagnie aérienne Easy Jet qui
proposent d’adopter la « princess
attitude » ou d’incarner le meilleur
sosie du Prince William afin de
gagner bons de réductions et autres
voyages gratuits.
23. Des goodies plein la couronne
• Qu’elle soit source d’inspiration ou inspiration elle-
même, la noblesse pousse à la création (de marques).
• Le mariage de Prince William et Catherine est, comme
constaté précédemment, une superbe aubaine
commerciale.
• Outre les marques proposant des produits « clin d’œil »,
on retrouve également d’innombrables produits dérivés à
l’effigie du couple : assiettes, sachet de thé, préservatifs,
fausses bagues, poupées, bières…
• Les assiettes du mariage de Lady Di et du Prince Charles
se revendent aujourd’hui à 40€ l’unité… Combien
vaudront celles de Kate & Will en 2040 ?
25. Backofawebpage
Cliquer sur l’image pour voir le site
• Vous avez toujours eu envie de savoir ce qui se cachait
derrière des sites tels que Facebook, Twitter, Google ?
Jeff Lam nous propose une réponse amusante et créative
à travers une série de visuels.
26. L’herbe est-elle plus verte ailleurs ?
Cliquer sur l’image pour voir le site
• Et si j’étais né en Argentine, comment serait ma vie ?
Finies les supputations vaporeuses, vous pouvez
désormais comparer votre vie réelle avec celle que
vous auriez eu dans le pays de votre choix !
27. Moteur de recherche de bannières
Cliquer sur l’image pour voir le site
• Les gens en mal d’inspiration ont de quoi
souffler : MOAT est le premier moteur de
recherche intégralement dédié aux bannières
interactives.
29. La semaine prochaine : Clin d’œil…
La machine à café de Né
Kid est en panne… Nous
sommes zen, c’est donc
le moment de nous
solliciter !
Cette semaine sur le blog :
« Les pièges à gogo
annoncent la couleur ! » ;
La revue de presse de Né
Kid – week 17 ; Kathryn
Schulz: On being wrong
La veille #176 a été écrite par Charlie
Guérin, Anne Rivoallan et Jean Allary.
100€
dans la
cagnotte
ilétrisme
30. Merci et à la
semaine prochaine
www.nekid.fr
+33 1 43 38 15 48
Editor's Notes
Elles se disent nobles via une expertise qui légitimeraient la supériorité qu’elles se donnent. Ou grâce à leurs clients historiques…