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Social Banking & Finance participative Université Paris Dauphine  Masters Finance 104 et 224  Novembre 2010 Nicolas GUILLAUME Co-Fondateur et Directeur Général FriendsClear nicolas.guillaume@friendsclear.comwww.friendsclear.comBlog FriendsClear : http://blog.friendsclear.com/Twitter : http://twitter.com/#!/friendsclearnicolas.max.guillaume@gmail.comBlog : http://nicolasguillaume.fr/Twitter : http://twitter.com/NicolasMaxLinkedin: http://www.linkedin.com/in/nicolasmaxguillaume 1
Planning Nouveaux modèles et modèles pré-existants du Social Banking Jeudi 4 novembre 13h45-17h00 (3h) E 611 Finance et Prêt participatif Jeudi 25 novembre 13h45-17h00 (3h) E 712/713 Cas : Le prêt sans taux d’intérêt avec effet de levier Jeudi 2 decembre 13h45-15h15 (1h30)  2
Introduction 3
Introduction 4
Introduction 5
Introduction 6
Questions Va-t-on faire de la finance en dehors des banques ? Qu'est-ce qui différencie ces services et qu'ont-ils en commun ? Quelle est la forme de l’investissement, capital, participation ou prêt ? En quoi est-ce différent des actions ou de prêts titrisés par une banque ? Quelles sont les caractéristiques de cet actif financier par rapport à d’autres ? 7
Plan Introduction Nouveaux modèles du Social Banking Modèle du prêt participatif (P2P Lending) Modèles pré-existants Finance «pré-bancaire » Mutualisme et les Crédit-Union Micro-finance Finance Solidaire Prêt Participatif (P2P Lending) 8
Nouveaux modèles du Social Banking 9
Le modèle classique de la banque 10 Intermédiation Massification Epargne Financement Avantages ,[object Object]
 Liquidité - Mutualisation du risque ,[object Object],Inconvénients  ,[object Object]
 Absence de contrôle de l’affectation
 Coût d’intermédiation
 Standardisation,[object Object]
« CrowdSourcing » ,[object Object],Mobilisation contributive d’un grand nombre de personnes Généralement via internet « Intelligence collective  » Exemple : Digg, Wikipedia, Predictionmarket, Amazon (recommandation) Thèmes liés Logique implication Self-service « Empowerment » utilisateur Communauté : échange d’information et interactions Financement : CrowdFunding + « intelligence collective » de sélection 12
Désintermédiation bancaire : courtage 13 Part de marché du courtage internet France Comparaison internationale  Part de marché du courtage immobilier  GB : 64%  (Source : Mortgage Finance Gazette) USA : 68%  (Source : Wholesale Access) Sources : MeilleurTaux, ACSEL Développements actuels du courtage : ,[object Object]
 Assurances
Complémentaire santé,[object Object]
Social Media Meets Banking
Fee-Free For Real
The Zappos of BanksPro Capital Banking Services (Crédit Mutuel) "la banque au service de ses concurrents"  http://www.procapital.fr/infos/revue.php?lng=fr
Nouvelle catégorie d’applications financières Kids account application, making a user friendly kid money management application (a la Bobber) with a parental side (warning, kill switch, account allocation, spending limits etc…) Live widget dashboard with real time information for the account balance paranoid  Browser plugin providing balance reminders/advice when doing online transactions. A natural extension of the price comparison plugin, it will provide you with detailed information of your balance and perhaps an overview of the transaction impact on your budget (by type, buying movie tickets would be deduced from the entertainment allocation) Family account structure: a single account with annoted transactions to define who is “responsible” for the transaction. For the couples who want a single account but also would like to flag exceptional one sided spending. Ability to transfer account management to third party applications. Think automated money managers, with a set of activities per applications allowed by BankSimple, which cannot be overridden (no withdrawal, outside transfers for example) 15 http://tekfin.com/2010/08/16/banking-as-a-platform-coming-soon-with-banksimple/#more-370
Nouveaux modèles Modèles d’échange au sein de « communautés » Personal Finance Management (données bancaires) : Mint, Money Strands Epargne : SmartyPig Investissement : Covestor Social Media bancaire Modèles de mise en relation directe sur des segments Paiement P2P Créances / Affacturage : Receivables Exchanges Prêt participatif (P2P Lending) 16
Personal Finance Management: Mint 17
PFM : Mint 18
PFM : Money Strands 19 Rachats 2008 : Expensr, NetworthIQ
PFM France 20 BNP Paribas Mes Comptes Crédit Agricole Mon Budget Boursorama Money Center
Epargne : SmartyPig 21 21
Investissement : Covestor 22
Social Media : Tip’d 23
Social Media par des banques 24
Pourquoi engager la conversation sur internet ? ,[object Object],HSBC 25
En France, des expérimentations de conversation très institutionnelles Crédit Mutuel : si j’étais banquier Caisse d’Epargne: Bénéfices futur Cofidis 26 26
Paiement P2P 27
Créances / Affacturage : Receivables Exchanges 28
Prêt Participatif (P2P Lending) 29
Vendor Relationship Management : Smarthippo 30 Utiliser son score pour obtenir les meilleures propositions de prêt
Modèles du prêt participatif 31
Modèles désintermédiés du prêt participatif 32 choix direct Lowcost (classe d’actifs) Portefeuille (containeur) Epargne Financemt Epargne Financemt Communauté Avantages ,[object Object]
 Contrôle de l’affectation
 Réduction du coût d’intermédiationInconvénients  ,[object Object]
 Liquidité limitée -> marché secondaire ,[object Object]
Pourquoi les individus font mieux que les banques ? Meilleure compréhension et évaluation des projets Pas assujettis aux contraintes prudentielles et de conformité Intelligence collective des prêteurs (apport et confrontation d’un plus grand nombre d’expertises et de décisions) Possibilité d’échange avec le porteur de projet et implication amont dans la construction du projet Basé sur la pertinence du projet Elément de réassurance sociale Faible risque d’incivilité Communauté, lien social Implication supérieure des prêteurs dans la résolution des contentieux 34
Quel est l’apport d’internet ? Mise à disposition de beaucoup plus d’information Possibilité accrue de mise à disposition d’information par les emprunteurs (User Generated Content, Profils sur les réseaux sociaux,…) Visibilité des échanges entre prêteurs et emprunteurs Visibilité de l’historique de financement des autres prêteurs Facilité de contribution (question, commentaire) Réactivité et interactivité plus forte (questions / réponses) Mobilisation d’un plus grand nombre de personnes sur chaque dossier (« intelligence collective ») Implication plus faible / Contribution unitaire plus « superficielle » par rapport à un échange physique => Avantages et Limites d’internet  35  
Point clé : Taux de l’usure En France :  Multiplicités des catégories Amplitude par catégorie Pas de cohérence économique des catégories (pas de classe de risque : catégories administratives) 36 APR : AnnualPercentage Rate
Point clé : Fichier Positif Définition Fichier qui recense l'ensemble des crédits souscrits par les particuliers et l'historique de leurs paiements Souvent associé à un creditscoring N’existe pas en France  Fichiers négatifs : FICP (2,5 M pers. En 2009), FCC, fichiers internes des banques  Comité de préfiguration jusqu'à mi 2011 3 composantes  Surendettement (focus du débat en France) 750.000 pers (2010) Accès au crédit (information) Exclusion du crédit  15% Encours (environ 20% population) (Etude Mercer Oliver Wyman 2003) 40% population (Laser, Crésus) 70% à 90% refus des demandes de crédits Amélioration des conditions de crédit (concurrence) 37
2 caractéristiques clés du prêt participatif Détention de l’actif en direct Pas de marge d'intermédiation Possibilité de déterminer les caractéristiques financières de l’actif (choix classe de risque / rendement) Possibilité de choix total de l'actif Contrôle de l’allocation  Multiples caractéristiques disponibles pour les décisions d’allocation 38
2 modèles d’investissements 39
Construire un actif normé :  ex « Junk Bonds » Crée à la fin des années 70 par Mikael Milken Marché obligataire réservé aux grandes entreprises notées avec faible risque / faible rendement Fermé aux PME non notées (actif non normé) « High Yield Bond » (Obligation à haut rendement) : regrouper des financements de PME dans des pools de risque / rendement (actifs normés) distribuable sur le marché obligataire avec des rendements élevés (jusqu’à 20%) Utilisés et popularisés dans les LBO par Mikael Milken chez Drexel Burnham Lambert 40
Pourquoi y a-t-il des critères non financiers dans les choix d’actifs ? Risque / rendement modélisation de la réalité Facteurs non évaluables ou non calculables des choix ont toujours existés dans la théorie économique Externalités  Rationnelles Prises en compte dans les processus de décision humain qui intègre des facteurs dits « qualitatif » Se matérialisent par la satisfaction de certaines « contributions »(éthique, morale, écologique, sociale, etc…) Démarches de « rationalisation » Labellisation (Finansol,..) Notation (Triodos, Novethic,…) Bilan carbone / social,… … 41
La question de la spécificité (segmentation) Est-ce que l’on adresse des segments spécifiques ? Modèle de la Micro-Finance pour les pauvres au Banglagesh avec la Grameen Bank Nouveau segment Segment rentable Modèle étendu par la suite (y compris USA) Détention actif en direct => nécessite de normer des actifs donc de se spécialiser sur des segments Choix total de l’actif => segments mal exploités ou non différenciés par les banques  => Logique de segmentation (« Category Marketing ») 42
Illustration de segments Prime (Lending Club, Zopa) Consolidation de dette (Prosper, Lending Club) Business Loan (FundingCircle) Etudiants (Finanz) Communauté : non résident, gens du voyage,… Free-lances, Intérimaires, Intermittents Entrepreneur individuel et micro-entrepreneur …. 43
Modèles pré-existants 44
Les modèles pré-existants Finance «pré-bancaire » Prêt de gré à gré (« Family & Friends ») Prêt sur gage ROSCA Tontine Mutualisme et les Crédit-Union Micro-Finance Finance Solidaire 45
Prêt de gré à gré (« Family & Friends ») 2 Milliards €/an environ en France Informel vs acte notarié, dépôt au fisc Services tiers : FriendsClearFamily, Lendfriend, Fosik 46 http://www.lendfriend.me/ http://public.friendsclear.com
Prêt sur gage, Paydayloan France Prêt fait sur le dépôt d'un bien en garantie (monétisation d’actif) Monopole Caisses de Crédit municipal Montant de 50% à 70% de la valeur estimée du bien Minimum de 30 € et un maximum de 1M€ Taux : 9 à 15% Encours du Crédit Municipal de Paris : 65 M€ (+35% depuis 5 ans - 2008) USA PaydayLoan Taux usure : 15%-30% par demi-mois 47
Rotating Savings and Credit Association Définition Groupe (fermé) d’individus  Qui a intervalles réguliers contribuent à un « fonds commun »  Redistribué successivement à l’une des personnes du groupe Epargne + Crédit Variations Adhésion : Communauté / Solidarité, Groupe fermé / ouvert Montant, Fréquence Choix d’attribution (tirage, vote,…) Réunion, Suivi Multiples formes susus (West Africa and the Caribbean), tontines (Cambodia), wichingye (Korea), arisan (Indonesia), xitique (Mozambique) and djanggis (Cameroon) 48
Rotating Savings and Credit Association Avantages Simplicité d’organisation et de fonctionnement Transparence, Egalité Epargne mécanique protégée des aléas (vol, pression sociale) Gestion de flux, pas de stock : pas de « banque » Risque limité : pression sociale / solidarité Inconvénients Limité en durée et montant Calendrier de disponibilité des fonds aléatoire Organisation initiale 49
Tontine chinoise Intermédiaire : organisateur, rémunéré par gain supérieur Rémunération du temps : similaire à un taux d’intérêt Modalités complexes Tirage au sort (recalcul des apports) Enchères (déduites des versements / rajoutées aux remboursements) 50
Tontine chinoise 51 Source :
Tontine chinoise 52 Source :
Tontine chinoise 53 Source :
Organisationtontiniere Groupe restreint => Organisation “L’Effort fait le succès” Tontine des chauffeurs de taxi de Lima (crée en 2001) 2500 membres Tirage au sort Montantattribué : 5000$ Variation selon le temps :  les 1er remboursent 7000$,  les derniers 3500$ Echéances :  20$ / semaine (location du véhicule) 70$/semaine (acquisition du véhicule) 54
Modèles pré-existants- Mutualisme et Credit Union 55
Histoire du mutualisme en France Emergence de nouvelles formes de solidarité avec Révolution Industrielle => organisations professionnelles, Société Coopérative Echec des 1ere coopératives de crédit : Banque du peuple (1849), Société de crédit au travail (1863), Caisse d’escompte des associations populaires (1865) Création des établissements actuels : Crédit agricole (1885) à Poligny fondée par Louis Milcent, le Crédit mutuel (1882) Wantzenau, en Alsace sur le modèle de Raiffeisen et la Banque Populaire (1878) à Angers Départ du développement : loi sur les caisses locales (1894), escompte et avance Banque de France (1897), garanties, ressources de financement, programme de reconstruction après 1918 Regroupement : Office national de Crédit agricole (1920), Union des caisses rurales et ouvrières de France (Crédit Mutuel -1893), Caisse centrale des Banques populaires (1921)  56
Crédits Unions US Restés beaucoup plus proche du modèle mutualiste originel Centré communauté :  Collecte de l’épargne et octroi de crédit (ou autres services financiers) réservés aux membres de la communauté Contribution au bénéfice de la communauté Lien religieux, géographique ou professionnel Histoire : St. Mary's Bank Credit Union of Manchester, New Hampshire (1908) First LegislationMassachusetts in 1909, FederalCredit Union Act (1934) Nombre important 8,101 not-for-profit cooperative US credit unions with $560 billion in deposits (87 millions of members) 8,560  Traditional Banks with more than $4 trillion in deposits Taille réduite  $93 million in assets for the average U.S. credit union  $1.53 billion in assets for the average U.S. bank has, as of 2007 57
Exemples de Credit Unions IBM Southeast Employees' Federal Credit Union Georgetown University Alumni & Student Federal Credit Union NavyFederalCredit Union PentagonFederalCredit Union San Francisco Fire Credit Union http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_credit_unions_in_the_United_States 58
Jak – Banque sans taux d’intérêt Banque Coopérative Suède (Reconnue par les autorités bancaires en 1997) Activités 35000 épargnants 12,4 millions d'euros de prêt en 2009 (23,3 millions d'euros de prêt 2008) 2,45 millions d'euros de Frais opérationnels  Recettes :  20% par les cotisations annuelles des membres (18 ou 23 euros par membre), 70% par les frais de dossiers des crédits, 10% seulement sont venus des intérêts générés par le placement de 15% des dépôts dans des obligations d'Etat suédoises Basé sur un système de points Dépôt : acquisition d’un point épargne Prêt : perte d’un point épargne Crédit sans assez de point épargne = remboursement du crédit + versement d’une épargne pour reconstituer ses points épargne Versement de 6% du montant du prêt en participation dans la banque (dépôt d’équité), reversé à la fin du remboursement 59
Jak – Banque sans taux d’intérêt Un exemple de crédit Crédit moyen chez Jak (14 000 euros à rembourser sur une période de onze ans) et lorsque le membre n'a pas épargné un seul centime au préalable (0 point d'épargne cumulé).  Dépôt d'équité du prêt. 6 % de 14 000 € = 840 €  Frais du prêt. 14 000 € x 131 mois (onze ans) x 0,015 (facteur fixe) = 2 310 € (17,5 € par mois)  Remboursement mensuel. 14 000 € / 131 mois = 106 €  Epargne compensatoire mensuelle. 14 000 € / 131 mois = 106 € Montant total versé par mois. 17,5 € + 106 € + 106 € = 229,5 €  En onze ans, le crédit est remboursé, le membre a épargné 14 000 euros sur son compte (qu'il pourra retirer trois mois après) et se voit reverser les 840 euros du dépôt d'équité. Si le membre a déjà de l'épargne lorsqu'il demande un prêt, son épargne obligatoire mensuelle sera d'un montant inférieur Autres avantages  les associations, à qui leurs adhérents peuvent offrir les points qu'ils ont cumulés les collectivités, qui peuvent offrir leurs points aux entreprises souhaitant accéder à des prêts à faible coût 60
Modèles pré-existants- Micro-finance 61
Micro-crédit Définition Commission Européenne Crédit inférieur à 25.000€ qui s’adresse : Aux micro-entreprises définies comme employant              -10 personnes Aux personnes souhaitant démarrer une activité professionnelle individuelle n’ayant pas accès aux services bancaires traditionnels Source : COM (2006) 349 – 29/06/2006 «  Mettre en œuvre le programme communautaire de Lisbonne : Financer la croissance des PME – promouvoir la valeur ajoutée européenne » http://ec.europa.eu/prelex/detail_dossier_real.cfm?CL=en&DosId=194419 En France, il n’y a pas de définition standardisé du micro-crédit Historiquement, l’accent est mis sur : Les personnes exclues du système bancaire  L’accompagnement qui devient une condition constitutive 62
Muhammad Yunus - Grameen Bank Historique Crée en 1976 au Bangladesh Devenu une banque en 1983 Métriques 7.34 millions d'emprunteurs (2007) 97% sont des femmes 24703 employés, avec 2468 antennes couvrant 80257 villages (2007) 4.3 Milliards d'euros de prêts accordés depuis la création 98,4% taux de remboursement Micro-crédit dans le monde Prix Nobel de la Paix 2006 Modèle répliqué dans le monde entier Forte croissance récente : 155 millions de clients 2008, contre 13 millions en 1997 63
Muhammad Yunus - Grameen Bank Principe de fonctionnement Prêt à un groupe de femme au niveau d’un village (5 personnes) Prêt renouvelable, financement « fond de roulement » pour des opérations cycliques (agricole, artisanat, commerce,…) Responsabilité solidaire du paiement du prêt (impossibilité d’obtenir un nouveau prêt) Réunion régulière (solidarité, soutien, entrainement) Remboursement hebdomadaire 64
Microcrédit Nord-Nord Echec de l’expérience Calmeadow Foundation (1990s) au Canada Problèmesidentifiés :  Distribution, sureprésentation des profils client à risque, répugnance pour la responsabilitésolidaire, couts de gestionélevés Repris par VanCity Credit Union Re-orientéversl’entrepreneuriat social Grameen Bank started their operation in New York in April 2008 Cible clients “pauvres” (37 M- 12,6% aux USA) ACCION USA, $117 million in microloans since 1991, with an over 90% repayment rate Développement des microcredits : Israel, Russia, Ukraine 65
Apports et limites du Microcredit « Fond de roulement » vs Investissement Forte exposition sur les risques endogènes (catastrophe naturelle, maladie, décès,…) => déficit d’assurance Manque de couplage avec micro-épargne Faible productivité : représentant local, transaction manuelle, formation, suivi Question des taux d’intérêt : 30%-60% voire 100% En comparaison en Inde les vendeurs de légumes qui empruntent à la journée à des usuriers paient jusqu'à 5 % par jour, et dans les villages, des taux de 20 % par mois ne sont pas rares Décomposition  du taux (27%) Coût des fonds : 9% Frais de distribution : 9% Taxes : 3% Provisions contentieux : 1,5% Marge : 4,5% 		(source SKS cité par les Echos) 66
Apports et limites du Microcrédit – Ester Duflo Proportion élevée « d’entrepreneurs » : entre 47 % et 52 % en Inde, au Pakistan, au Nicaragua (12 % dans les pays de l'OCDE) => situation subie Epargne difficile: désintérêt des banques pour les faibles sommes et risque de conservation du liquide Proportion d’endettement forte chez les ménages pauvres  93% au Pakistan, 2/3 au Rajasthan, 1/3 en Afrique du Sud Microcrédit permet l’acquisition de bien durable Microcrédit décourage la prise de risque sur des activités plus risquées et plus rentables. Mécanisme de responsabilité solidaire Remboursement hebdomadaire Abandon des principes : augmentation du taux d'échecs et donc de non-remboursement (et de la rentabilité) Le microcrédit, par ses règles actuelles, est plus adapté à financer des activités familiales qui vivotent que de véritables entreprises créant des emplois  67 http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/01/11/microcredit-miracle-ou-desastre-par-esther-duflo_1290110_3232.html
Acteurs du Micro-crédit en France Micro-crédit non bancaire : ADIE, Créasol, CSDL ADIE (Association pour le développement de l’initiative économique) Crée en 1989 Aide des personnes exclues du système bancaire traditionnel à créer leur propre entreprise, grâce au microcrédit 12 824 crédits accordés (2008) 65 % des entreprises financées en vie deux ans après leur création Structure de terrain : 19 directions régionales (460 permanents et 1 500 bénévoles), de 130 antennes et de 380 permanences Possibilité d’appel direct à l’épargne (Loi 2010) : partenariat Babyloan Prêt d’honneur avec financement structuré à la suite France Initiative Créé à la fin des années 1980 Distribue des prêts à taux zéro aux créateurs et repreneurs d'entreprise bancarisés.  104 millions de prêt accordés à 13 200 bénéficiaires (2009)  32 000 emplois créés ou consolidés  Garantie bancaire accordées à plus de 3 500 entrepreneurs pour un montant de 40 millions d'euros Micro-crédit bancaire adossé à un mécanisme de garantie  France Active 68
Volume du Micro-crédit pro en France 69 Année 2008 Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
Financement de création des micro-entreprises 70 Sur 332.000 entreprises crées en France en 2008 Nombre d’employés Besoins de financement ,[object Object]
87% des entreprises se créent sans salarié en France (1)
85% des entreprises se créent avec des besoins financiers inférieurs à 40K€ (3)
67% des entreprises se créent avec des besoins financiers inférieurs à 16K€ (3)96% 85% 87% 67% 26% des entreprises crées avec un besoin inférieur à 16K€ ont obtenu un crédit bancaire : INSEE Résultats n°1172 – janvier 2008 cité par le rapport IGF 2009 Le Microcrédit  analyse fichier SIRENE cité par le rapport IGF 2009 Le Microcrédit INSEE Résultats n°1167 – Etude SINE 2006 -décembre 2007 cité par le rapport IGF 2009 Le Microcrédit
Marché du micro-crédit professionnel 71 Demande > Offre Offre bancaire Demande « bancarisable » ,[object Object]
11% des entreprise de moins de 3 salariés obtiennent un crédit bancaire dans les 3 ans après le démarrage (40.000)
70% sont crées par des entrepreneurs en condition d’accessibilité
50% ont un besoin de moins de 30K€ (110.000)
19% ont des besoins de financement dans les 3 ans après le démarrage (95.000)92.000 prêts 205.000 prêts Offre extra bancaire Demande « non bancarisable » ,[object Object]
30% sont crées par des entrepreneurs qui ne sont pas en condition d’accessibilité (94.000)13.000 prêts 87.000 prêts Source : rapport IGF 2009 Le Microcrédit
Micro-crédit personnel : volumes très réduits ,[object Object],Estimation BIPE : 600.000 ménages 4% population ne disposant pas de compte bancaire 2,5 M personnes en interdiction bancaire (FICP) 750.000 personnes en surendettement 5 M personnes en situation d’exclusion bancaire (source Union nationale des centres communaux d’action sociale - UNCCAS) ,[object Object]
ADIE
Crédit Municipal (Campagne publicitaire : 2 300 appels, il y a eu 280 rendez-vous et 63 microcrédits accordés)
Secours Catholique
Association spécialisées (Cresus, Habitat et Humanisme, « Parcours confiance » une association de la Caisse d’Épargne : 1894 crédits accordés en 2008 )
etcMontant : 1.000 - 2.000€, Taux 3% à 5%, Taux de défaut de 1% à 4% (2008) 72
Modèles pré-existants- Finance solidaire (fonds MF, ISR) 73
Produits financiers de partage Produits financiers traditionnels dont une fraction des revenus sont affectés à des organisations solidaires (Livret, SICAV, FCP, Assurance-vie) 379M€ encours générant 5,8M€ de don (2008) 63% collecte par le Crédit Coopératif Exemples  Livret Agir (Crédit coopératif) SICAV « Eurco Solidarité » (LCL) FCP « Faim et développement trésorerie » (Crédit Coopératif) FCP « Habitat et humanisme » (LCL) Livret CODESOL (Crédit Coopératif) 74
Capital investissement solidaire Souscription en capital (en direct ou via des fonds en capital affecté à des opérations) 195 M€ en 2008 60% des placements La NEF (65M€) et Habitat et Humanisme (logement) (55 M€) (2008) Entreprises d’insertion (FinanCitées, Autonomie et Solidarité), Entreprises liées à un territoire (Femu Gui, Iés, Herrikoak), Entreprises économie sociale et solidaire (Sifa, Sofinei, Garrigue), Agriculture durable (Terre de Lien) Logique de labellisation  75 Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
Produits de finance solidaire Produits financiers classiques (Sicav, FCP, Livret) dont une fraction est investie en investissements solidaires (2/3 du marché) 50% produits Epargne Salariale Solidaire 50% produits dédiés  Livret investissement solidaire  Fonds 90/10 Produits en investissement direct (1/3 du marché) Encours : 1.057 M€ en 2008 dont 141 M€ disponibles pour les investissements solidaires 76 Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
Circuits de l’Epargne Solidaire 77 ,[object Object]
5%-10%
capital d’entreprises solidaire
 Fonds solidaires
40% capital d’entreprises solidaires
95-90% OPCVM classique
Entreprise solidaire :
Entreprise emplois au moins 30% salariés
Contrats aidés
Contrat professionnalisation
Personnes en réinsertion ou en accompagnement
Handicapé
Entrepreneur appartenant aux catégories  précédentes
Entreprise constituées en association, coopérative, mutuelle ou fonctionnant selon leurs règles
Organisme investit à 35% en capital d’entreprises solidaires,[object Object]
Marché de la Microfinance En décembre 2008, JP Morgan estime qu’il existe 24 fonds d’investissement en microfinance, avec 1,5 milliards gérés Étude CGAP fin 2008 estimait qu’il existait près d’une centaine de « véhicules d’investissement » de différentes sortes, réunissant au total plus de 5 milliards de dollars 79 2 milliards de dollars d’investissements dans les fonds de microfinance d’investisseurs privés (composés d’organisations non gouvernementales, de donateurs individuels, de fondations, d’investisseurs individuels et institutionnels) L’investissement institutionnel et individuel dans les fonds de microfinance devrait croître d’ici 2015 jusqu’à 20 milliards de dollars Sources : SIA http://finance.sia-conseil.com/20090811/fonds-de-microfinance-un-produit-voue-a-se-developper-2/
Obstacles réglementaires Obstacles à la production :  A ce jour, seuls les OPCVM dilués peuvent être créés en France.  Aucun statut juridique d’Organisme de Placement Collectif n’est réellement adapté à cette nouvelle classe d’actifs (fonds de dettes en microfinance) et à sa promotion auprès du grand public (la plupart des fonds en Europe sont des OPCVM luxembourgeois) Lié à la nature des valeurs détenues par ces fonds (billets à ordre, actifs non cotés). Obstacles à la distribution :  Seuls des fonds dilués peuvent être distribués activement auprès du public. Les fonds « purs » ne peuvent être distribués en France, alors que le simple particulier peut souscrire de tels fonds aux Etats-Unis (y compris via Internet), en Suisse et au Luxembourg. En conséquence, le marché français a pris du retard et ne représente que 1% du marché mondial des fonds de microfinance (part de la microfinance dans les encours globaux, selon l’immatriculation du fonds), contre 25% pour l’Allemagne, 24% pour les Etats-Unis, 19% pour les Pays Bas, 14% pour le Luxembourg et 9% pour la Suisse. 80 Sources : SIA http://finance.sia-conseil.com/20090811/fonds-de-microfinance-un-produit-voue-a-se-developper-2
Investissement Socialement Responsable Basé sur une notation en matière sociale et environnementale + exclusions (armement, alcool, tabac) Critère de sélection des actifs Rentabilité similaire à des actifs non ISR 81
Finance et Prêt Participatif (P2P Lending) 82
Plateformes de financement contributif Prêt sans taux d’intérêt pour les pays en développement Kiva, Babyloan, Veecus, Microworld Prêt participatif (P2P Lending) Lending Club, Prosper, Zopa, FriendsClear Financement en capital Faisonsaffaires, Investigo, financement-entreprise, Financeutile, Partenaire-entreprise, Capitalpme.oseo Part de projet (Producteur) MyMajorCompany, Touscoprod, Myshowmustgoon, Peopleforcinema Don contributif Babeldoor Don Izy-collect, MicroDon, Benevity, 1DollarClub, GetGiving 83
Comment les différencier ?  Caractéristiques en terme d’actif financier Risque, Rendement, Allocation Natures de l’actif financier Prêt, Capital, Participation Composition de l'actif financier  Niveau de détention du sous-jacent : Primaire, Secondaire, Tertiaire 84
Caractéristiques en terme d’actif financier Risque Rendement Allocation Critères non financiers : éthique, moral, écologique, social, etc… Besoin de sens (progression vers besoins de plus haut niveau - Maslow) (The GivingPledge, Luxe) Facteurs non évaluables ou non calculables dans la modélisation financière mais pris en compte dans les processus de décision humain qui intègre des facteurs dits « qualitatif » 85
Nature de l’actif financier 86
Composition de l'actif financier Primaire :  Détention en direct  Secondaire :  Refinancement Tertiaire :  Portefeuille  87
Positionnement des actifs 88 Niveau (inverse) de transparence / contrôle -42% (2008) +27% (2009) Tertiaire Placement monétaire Portefeuilles structurés Dérivés SOFICA Fonds MF Fonds Capital risque Casino FDJ Loto -15% -40% -60% 98,2%  (7.10-6) 97,3% SICAV Junk Bonds Titrisation Prêt MF (refinancement IMF) Secondaire Marché secondaire Marché secondaire Producteur Prêt participatif Actions Obligations Sponsoring Don contributif Capital risque Don Primaire Risque/Rendement Sponsoring Don contributif Placement monétaire Prêt participatif Placement de marché Producteur Capital risque Prêt MF Don 1,75% 9,6%-8,3%-4,5%  -100% -100% -4% (BabyLoan) *12 (Grégoire) 30% Rendement 0% 3% 0% 0% 1,05% (Kiva) Fort 80% 24% (volatilité) Risque NON OUI Autres allocations OUI OUI OUI NON OUI NON Babeldoor MicroDon Izy-collect Kiva BabyLoan MicroWorld Livret Lending Club Zopa FriendsClear Actions Obligations SICAV My Major Company CapAngels FaisonsAffaires Exemple Effet « gros lot »
2 Logiques de lecture 89 Niveau (inverse) de transparence / contrôle -42% (2008) Packagé Placement +27% (2009) Tertiaire Placement monétaire Portefeuilles structurés Dérivés SOFICA Lucratif Caritatif Fonds MF Fonds Capital risque Casino FDJ Loto -15% -40% -60% 98,2%  (7.10-6) 97,3% SICAV Junk Bonds Titrisation Prêt MF (refinancement IMF) Secondaire Marché secondaire Marché secondaire Producteur Prêt participatif Actions Obligations Sponsoring Don contributif Capital risque Don Primaire Portefeuille Diversification Risque/Rendement Sponsoring Don contributif Placement monétaire Prêt participatif Placement de marché Producteur Capital risque Prêt MF Don 1,75% 9,6%-8,3%-4,5%  -100% -100% -4% (BabyLoan) *12 (Grégoire) 30% Rendement 0% 3% 0% 0% 1,05% (Kiva) Fort 80% 24% (volatilité) Risque NON OUI Autres allocations OUI OUI OUI NON OUI NON Babeldoor MicroDon Izy-collect Kiva BabyLoan MicroWorld Livret Lending Club Zopa FriendsClear Actions Obligations SICAV My Major Company CapAngels FaisonsAffaires Exemple Effet « gros lot »
Babeldoor 90
Babeldoor : rétributions non financières 91
MyMajorCompany, Touscoprod, Myshowmustgoon, Peopleforcinema 92
Faisonsaffaires.com, Investigo.com 93

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Social Banking & Financement participatif

  • 1. Social Banking & Finance participative Université Paris Dauphine Masters Finance 104 et 224 Novembre 2010 Nicolas GUILLAUME Co-Fondateur et Directeur Général FriendsClear nicolas.guillaume@friendsclear.comwww.friendsclear.comBlog FriendsClear : http://blog.friendsclear.com/Twitter : http://twitter.com/#!/friendsclearnicolas.max.guillaume@gmail.comBlog : http://nicolasguillaume.fr/Twitter : http://twitter.com/NicolasMaxLinkedin: http://www.linkedin.com/in/nicolasmaxguillaume 1
  • 2. Planning Nouveaux modèles et modèles pré-existants du Social Banking Jeudi 4 novembre 13h45-17h00 (3h) E 611 Finance et Prêt participatif Jeudi 25 novembre 13h45-17h00 (3h) E 712/713 Cas : Le prêt sans taux d’intérêt avec effet de levier Jeudi 2 decembre 13h45-15h15 (1h30) 2
  • 7. Questions Va-t-on faire de la finance en dehors des banques ? Qu'est-ce qui différencie ces services et qu'ont-ils en commun ? Quelle est la forme de l’investissement, capital, participation ou prêt ? En quoi est-ce différent des actions ou de prêts titrisés par une banque ? Quelles sont les caractéristiques de cet actif financier par rapport à d’autres ? 7
  • 8. Plan Introduction Nouveaux modèles du Social Banking Modèle du prêt participatif (P2P Lending) Modèles pré-existants Finance «pré-bancaire » Mutualisme et les Crédit-Union Micro-finance Finance Solidaire Prêt Participatif (P2P Lending) 8
  • 9. Nouveaux modèles du Social Banking 9
  • 10.
  • 11.
  • 12. Absence de contrôle de l’affectation
  • 14.
  • 15.
  • 16.
  • 18.
  • 21. The Zappos of BanksPro Capital Banking Services (Crédit Mutuel) "la banque au service de ses concurrents"  http://www.procapital.fr/infos/revue.php?lng=fr
  • 22. Nouvelle catégorie d’applications financières Kids account application, making a user friendly kid money management application (a la Bobber) with a parental side (warning, kill switch, account allocation, spending limits etc…) Live widget dashboard with real time information for the account balance paranoid  Browser plugin providing balance reminders/advice when doing online transactions. A natural extension of the price comparison plugin, it will provide you with detailed information of your balance and perhaps an overview of the transaction impact on your budget (by type, buying movie tickets would be deduced from the entertainment allocation) Family account structure: a single account with annoted transactions to define who is “responsible” for the transaction. For the couples who want a single account but also would like to flag exceptional one sided spending. Ability to transfer account management to third party applications. Think automated money managers, with a set of activities per applications allowed by BankSimple, which cannot be overridden (no withdrawal, outside transfers for example) 15 http://tekfin.com/2010/08/16/banking-as-a-platform-coming-soon-with-banksimple/#more-370
  • 23. Nouveaux modèles Modèles d’échange au sein de « communautés » Personal Finance Management (données bancaires) : Mint, Money Strands Epargne : SmartyPig Investissement : Covestor Social Media bancaire Modèles de mise en relation directe sur des segments Paiement P2P Créances / Affacturage : Receivables Exchanges Prêt participatif (P2P Lending) 16
  • 26. PFM : Money Strands 19 Rachats 2008 : Expensr, NetworthIQ
  • 27. PFM France 20 BNP Paribas Mes Comptes Crédit Agricole Mon Budget Boursorama Money Center
  • 30. Social Media : Tip’d 23
  • 31. Social Media par des banques 24
  • 32.
  • 33. En France, des expérimentations de conversation très institutionnelles Crédit Mutuel : si j’étais banquier Caisse d’Epargne: Bénéfices futur Cofidis 26 26
  • 35. Créances / Affacturage : Receivables Exchanges 28
  • 36. Prêt Participatif (P2P Lending) 29
  • 37. Vendor Relationship Management : Smarthippo 30 Utiliser son score pour obtenir les meilleures propositions de prêt
  • 38. Modèles du prêt participatif 31
  • 39.
  • 40. Contrôle de l’affectation
  • 41.
  • 42.
  • 43. Pourquoi les individus font mieux que les banques ? Meilleure compréhension et évaluation des projets Pas assujettis aux contraintes prudentielles et de conformité Intelligence collective des prêteurs (apport et confrontation d’un plus grand nombre d’expertises et de décisions) Possibilité d’échange avec le porteur de projet et implication amont dans la construction du projet Basé sur la pertinence du projet Elément de réassurance sociale Faible risque d’incivilité Communauté, lien social Implication supérieure des prêteurs dans la résolution des contentieux 34
  • 44. Quel est l’apport d’internet ? Mise à disposition de beaucoup plus d’information Possibilité accrue de mise à disposition d’information par les emprunteurs (User Generated Content, Profils sur les réseaux sociaux,…) Visibilité des échanges entre prêteurs et emprunteurs Visibilité de l’historique de financement des autres prêteurs Facilité de contribution (question, commentaire) Réactivité et interactivité plus forte (questions / réponses) Mobilisation d’un plus grand nombre de personnes sur chaque dossier (« intelligence collective ») Implication plus faible / Contribution unitaire plus « superficielle » par rapport à un échange physique => Avantages et Limites d’internet 35  
  • 45. Point clé : Taux de l’usure En France : Multiplicités des catégories Amplitude par catégorie Pas de cohérence économique des catégories (pas de classe de risque : catégories administratives) 36 APR : AnnualPercentage Rate
  • 46. Point clé : Fichier Positif Définition Fichier qui recense l'ensemble des crédits souscrits par les particuliers et l'historique de leurs paiements Souvent associé à un creditscoring N’existe pas en France Fichiers négatifs : FICP (2,5 M pers. En 2009), FCC, fichiers internes des banques Comité de préfiguration jusqu'à mi 2011 3 composantes Surendettement (focus du débat en France) 750.000 pers (2010) Accès au crédit (information) Exclusion du crédit 15% Encours (environ 20% population) (Etude Mercer Oliver Wyman 2003) 40% population (Laser, Crésus) 70% à 90% refus des demandes de crédits Amélioration des conditions de crédit (concurrence) 37
  • 47. 2 caractéristiques clés du prêt participatif Détention de l’actif en direct Pas de marge d'intermédiation Possibilité de déterminer les caractéristiques financières de l’actif (choix classe de risque / rendement) Possibilité de choix total de l'actif Contrôle de l’allocation Multiples caractéristiques disponibles pour les décisions d’allocation 38
  • 49. Construire un actif normé : ex « Junk Bonds » Crée à la fin des années 70 par Mikael Milken Marché obligataire réservé aux grandes entreprises notées avec faible risque / faible rendement Fermé aux PME non notées (actif non normé) « High Yield Bond » (Obligation à haut rendement) : regrouper des financements de PME dans des pools de risque / rendement (actifs normés) distribuable sur le marché obligataire avec des rendements élevés (jusqu’à 20%) Utilisés et popularisés dans les LBO par Mikael Milken chez Drexel Burnham Lambert 40
  • 50. Pourquoi y a-t-il des critères non financiers dans les choix d’actifs ? Risque / rendement modélisation de la réalité Facteurs non évaluables ou non calculables des choix ont toujours existés dans la théorie économique Externalités Rationnelles Prises en compte dans les processus de décision humain qui intègre des facteurs dits « qualitatif » Se matérialisent par la satisfaction de certaines « contributions »(éthique, morale, écologique, sociale, etc…) Démarches de « rationalisation » Labellisation (Finansol,..) Notation (Triodos, Novethic,…) Bilan carbone / social,… … 41
  • 51. La question de la spécificité (segmentation) Est-ce que l’on adresse des segments spécifiques ? Modèle de la Micro-Finance pour les pauvres au Banglagesh avec la Grameen Bank Nouveau segment Segment rentable Modèle étendu par la suite (y compris USA) Détention actif en direct => nécessite de normer des actifs donc de se spécialiser sur des segments Choix total de l’actif => segments mal exploités ou non différenciés par les banques => Logique de segmentation (« Category Marketing ») 42
  • 52. Illustration de segments Prime (Lending Club, Zopa) Consolidation de dette (Prosper, Lending Club) Business Loan (FundingCircle) Etudiants (Finanz) Communauté : non résident, gens du voyage,… Free-lances, Intérimaires, Intermittents Entrepreneur individuel et micro-entrepreneur …. 43
  • 54. Les modèles pré-existants Finance «pré-bancaire » Prêt de gré à gré (« Family & Friends ») Prêt sur gage ROSCA Tontine Mutualisme et les Crédit-Union Micro-Finance Finance Solidaire 45
  • 55. Prêt de gré à gré (« Family & Friends ») 2 Milliards €/an environ en France Informel vs acte notarié, dépôt au fisc Services tiers : FriendsClearFamily, Lendfriend, Fosik 46 http://www.lendfriend.me/ http://public.friendsclear.com
  • 56. Prêt sur gage, Paydayloan France Prêt fait sur le dépôt d'un bien en garantie (monétisation d’actif) Monopole Caisses de Crédit municipal Montant de 50% à 70% de la valeur estimée du bien Minimum de 30 € et un maximum de 1M€ Taux : 9 à 15% Encours du Crédit Municipal de Paris : 65 M€ (+35% depuis 5 ans - 2008) USA PaydayLoan Taux usure : 15%-30% par demi-mois 47
  • 57. Rotating Savings and Credit Association Définition Groupe (fermé) d’individus Qui a intervalles réguliers contribuent à un « fonds commun » Redistribué successivement à l’une des personnes du groupe Epargne + Crédit Variations Adhésion : Communauté / Solidarité, Groupe fermé / ouvert Montant, Fréquence Choix d’attribution (tirage, vote,…) Réunion, Suivi Multiples formes susus (West Africa and the Caribbean), tontines (Cambodia), wichingye (Korea), arisan (Indonesia), xitique (Mozambique) and djanggis (Cameroon) 48
  • 58. Rotating Savings and Credit Association Avantages Simplicité d’organisation et de fonctionnement Transparence, Egalité Epargne mécanique protégée des aléas (vol, pression sociale) Gestion de flux, pas de stock : pas de « banque » Risque limité : pression sociale / solidarité Inconvénients Limité en durée et montant Calendrier de disponibilité des fonds aléatoire Organisation initiale 49
  • 59. Tontine chinoise Intermédiaire : organisateur, rémunéré par gain supérieur Rémunération du temps : similaire à un taux d’intérêt Modalités complexes Tirage au sort (recalcul des apports) Enchères (déduites des versements / rajoutées aux remboursements) 50
  • 63. Organisationtontiniere Groupe restreint => Organisation “L’Effort fait le succès” Tontine des chauffeurs de taxi de Lima (crée en 2001) 2500 membres Tirage au sort Montantattribué : 5000$ Variation selon le temps : les 1er remboursent 7000$, les derniers 3500$ Echéances : 20$ / semaine (location du véhicule) 70$/semaine (acquisition du véhicule) 54
  • 65. Histoire du mutualisme en France Emergence de nouvelles formes de solidarité avec Révolution Industrielle => organisations professionnelles, Société Coopérative Echec des 1ere coopératives de crédit : Banque du peuple (1849), Société de crédit au travail (1863), Caisse d’escompte des associations populaires (1865) Création des établissements actuels : Crédit agricole (1885) à Poligny fondée par Louis Milcent, le Crédit mutuel (1882) Wantzenau, en Alsace sur le modèle de Raiffeisen et la Banque Populaire (1878) à Angers Départ du développement : loi sur les caisses locales (1894), escompte et avance Banque de France (1897), garanties, ressources de financement, programme de reconstruction après 1918 Regroupement : Office national de Crédit agricole (1920), Union des caisses rurales et ouvrières de France (Crédit Mutuel -1893), Caisse centrale des Banques populaires (1921) 56
  • 66. Crédits Unions US Restés beaucoup plus proche du modèle mutualiste originel Centré communauté : Collecte de l’épargne et octroi de crédit (ou autres services financiers) réservés aux membres de la communauté Contribution au bénéfice de la communauté Lien religieux, géographique ou professionnel Histoire : St. Mary's Bank Credit Union of Manchester, New Hampshire (1908) First LegislationMassachusetts in 1909, FederalCredit Union Act (1934) Nombre important 8,101 not-for-profit cooperative US credit unions with $560 billion in deposits (87 millions of members) 8,560  Traditional Banks with more than $4 trillion in deposits Taille réduite $93 million in assets for the average U.S. credit union $1.53 billion in assets for the average U.S. bank has, as of 2007 57
  • 67. Exemples de Credit Unions IBM Southeast Employees' Federal Credit Union Georgetown University Alumni & Student Federal Credit Union NavyFederalCredit Union PentagonFederalCredit Union San Francisco Fire Credit Union http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_credit_unions_in_the_United_States 58
  • 68. Jak – Banque sans taux d’intérêt Banque Coopérative Suède (Reconnue par les autorités bancaires en 1997) Activités 35000 épargnants 12,4 millions d'euros de prêt en 2009 (23,3 millions d'euros de prêt 2008) 2,45 millions d'euros de Frais opérationnels Recettes : 20% par les cotisations annuelles des membres (18 ou 23 euros par membre), 70% par les frais de dossiers des crédits, 10% seulement sont venus des intérêts générés par le placement de 15% des dépôts dans des obligations d'Etat suédoises Basé sur un système de points Dépôt : acquisition d’un point épargne Prêt : perte d’un point épargne Crédit sans assez de point épargne = remboursement du crédit + versement d’une épargne pour reconstituer ses points épargne Versement de 6% du montant du prêt en participation dans la banque (dépôt d’équité), reversé à la fin du remboursement 59
  • 69. Jak – Banque sans taux d’intérêt Un exemple de crédit Crédit moyen chez Jak (14 000 euros à rembourser sur une période de onze ans) et lorsque le membre n'a pas épargné un seul centime au préalable (0 point d'épargne cumulé). Dépôt d'équité du prêt. 6 % de 14 000 € = 840 € Frais du prêt. 14 000 € x 131 mois (onze ans) x 0,015 (facteur fixe) = 2 310 € (17,5 € par mois) Remboursement mensuel. 14 000 € / 131 mois = 106 € Epargne compensatoire mensuelle. 14 000 € / 131 mois = 106 € Montant total versé par mois. 17,5 € + 106 € + 106 € = 229,5 € En onze ans, le crédit est remboursé, le membre a épargné 14 000 euros sur son compte (qu'il pourra retirer trois mois après) et se voit reverser les 840 euros du dépôt d'équité. Si le membre a déjà de l'épargne lorsqu'il demande un prêt, son épargne obligatoire mensuelle sera d'un montant inférieur Autres avantages les associations, à qui leurs adhérents peuvent offrir les points qu'ils ont cumulés les collectivités, qui peuvent offrir leurs points aux entreprises souhaitant accéder à des prêts à faible coût 60
  • 71. Micro-crédit Définition Commission Européenne Crédit inférieur à 25.000€ qui s’adresse : Aux micro-entreprises définies comme employant -10 personnes Aux personnes souhaitant démarrer une activité professionnelle individuelle n’ayant pas accès aux services bancaires traditionnels Source : COM (2006) 349 – 29/06/2006 «  Mettre en œuvre le programme communautaire de Lisbonne : Financer la croissance des PME – promouvoir la valeur ajoutée européenne » http://ec.europa.eu/prelex/detail_dossier_real.cfm?CL=en&DosId=194419 En France, il n’y a pas de définition standardisé du micro-crédit Historiquement, l’accent est mis sur : Les personnes exclues du système bancaire L’accompagnement qui devient une condition constitutive 62
  • 72. Muhammad Yunus - Grameen Bank Historique Crée en 1976 au Bangladesh Devenu une banque en 1983 Métriques 7.34 millions d'emprunteurs (2007) 97% sont des femmes 24703 employés, avec 2468 antennes couvrant 80257 villages (2007) 4.3 Milliards d'euros de prêts accordés depuis la création 98,4% taux de remboursement Micro-crédit dans le monde Prix Nobel de la Paix 2006 Modèle répliqué dans le monde entier Forte croissance récente : 155 millions de clients 2008, contre 13 millions en 1997 63
  • 73. Muhammad Yunus - Grameen Bank Principe de fonctionnement Prêt à un groupe de femme au niveau d’un village (5 personnes) Prêt renouvelable, financement « fond de roulement » pour des opérations cycliques (agricole, artisanat, commerce,…) Responsabilité solidaire du paiement du prêt (impossibilité d’obtenir un nouveau prêt) Réunion régulière (solidarité, soutien, entrainement) Remboursement hebdomadaire 64
  • 74. Microcrédit Nord-Nord Echec de l’expérience Calmeadow Foundation (1990s) au Canada Problèmesidentifiés : Distribution, sureprésentation des profils client à risque, répugnance pour la responsabilitésolidaire, couts de gestionélevés Repris par VanCity Credit Union Re-orientéversl’entrepreneuriat social Grameen Bank started their operation in New York in April 2008 Cible clients “pauvres” (37 M- 12,6% aux USA) ACCION USA, $117 million in microloans since 1991, with an over 90% repayment rate Développement des microcredits : Israel, Russia, Ukraine 65
  • 75. Apports et limites du Microcredit « Fond de roulement » vs Investissement Forte exposition sur les risques endogènes (catastrophe naturelle, maladie, décès,…) => déficit d’assurance Manque de couplage avec micro-épargne Faible productivité : représentant local, transaction manuelle, formation, suivi Question des taux d’intérêt : 30%-60% voire 100% En comparaison en Inde les vendeurs de légumes qui empruntent à la journée à des usuriers paient jusqu'à 5 % par jour, et dans les villages, des taux de 20 % par mois ne sont pas rares Décomposition du taux (27%) Coût des fonds : 9% Frais de distribution : 9% Taxes : 3% Provisions contentieux : 1,5% Marge : 4,5% (source SKS cité par les Echos) 66
  • 76. Apports et limites du Microcrédit – Ester Duflo Proportion élevée « d’entrepreneurs » : entre 47 % et 52 % en Inde, au Pakistan, au Nicaragua (12 % dans les pays de l'OCDE) => situation subie Epargne difficile: désintérêt des banques pour les faibles sommes et risque de conservation du liquide Proportion d’endettement forte chez les ménages pauvres 93% au Pakistan, 2/3 au Rajasthan, 1/3 en Afrique du Sud Microcrédit permet l’acquisition de bien durable Microcrédit décourage la prise de risque sur des activités plus risquées et plus rentables. Mécanisme de responsabilité solidaire Remboursement hebdomadaire Abandon des principes : augmentation du taux d'échecs et donc de non-remboursement (et de la rentabilité) Le microcrédit, par ses règles actuelles, est plus adapté à financer des activités familiales qui vivotent que de véritables entreprises créant des emplois 67 http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/01/11/microcredit-miracle-ou-desastre-par-esther-duflo_1290110_3232.html
  • 77. Acteurs du Micro-crédit en France Micro-crédit non bancaire : ADIE, Créasol, CSDL ADIE (Association pour le développement de l’initiative économique) Crée en 1989 Aide des personnes exclues du système bancaire traditionnel à créer leur propre entreprise, grâce au microcrédit 12 824 crédits accordés (2008) 65 % des entreprises financées en vie deux ans après leur création Structure de terrain : 19 directions régionales (460 permanents et 1 500 bénévoles), de 130 antennes et de 380 permanences Possibilité d’appel direct à l’épargne (Loi 2010) : partenariat Babyloan Prêt d’honneur avec financement structuré à la suite France Initiative Créé à la fin des années 1980 Distribue des prêts à taux zéro aux créateurs et repreneurs d'entreprise bancarisés. 104 millions de prêt accordés à 13 200 bénéficiaires (2009) 32 000 emplois créés ou consolidés  Garantie bancaire accordées à plus de 3 500 entrepreneurs pour un montant de 40 millions d'euros Micro-crédit bancaire adossé à un mécanisme de garantie France Active 68
  • 78. Volume du Micro-crédit pro en France 69 Année 2008 Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
  • 79.
  • 80. 87% des entreprises se créent sans salarié en France (1)
  • 81. 85% des entreprises se créent avec des besoins financiers inférieurs à 40K€ (3)
  • 82. 67% des entreprises se créent avec des besoins financiers inférieurs à 16K€ (3)96% 85% 87% 67% 26% des entreprises crées avec un besoin inférieur à 16K€ ont obtenu un crédit bancaire : INSEE Résultats n°1172 – janvier 2008 cité par le rapport IGF 2009 Le Microcrédit analyse fichier SIRENE cité par le rapport IGF 2009 Le Microcrédit INSEE Résultats n°1167 – Etude SINE 2006 -décembre 2007 cité par le rapport IGF 2009 Le Microcrédit
  • 83.
  • 84. 11% des entreprise de moins de 3 salariés obtiennent un crédit bancaire dans les 3 ans après le démarrage (40.000)
  • 85. 70% sont crées par des entrepreneurs en condition d’accessibilité
  • 86. 50% ont un besoin de moins de 30K€ (110.000)
  • 87.
  • 88. 30% sont crées par des entrepreneurs qui ne sont pas en condition d’accessibilité (94.000)13.000 prêts 87.000 prêts Source : rapport IGF 2009 Le Microcrédit
  • 89.
  • 90. ADIE
  • 91. Crédit Municipal (Campagne publicitaire : 2 300 appels, il y a eu 280 rendez-vous et 63 microcrédits accordés)
  • 93. Association spécialisées (Cresus, Habitat et Humanisme, « Parcours confiance » une association de la Caisse d’Épargne : 1894 crédits accordés en 2008 )
  • 94. etcMontant : 1.000 - 2.000€, Taux 3% à 5%, Taux de défaut de 1% à 4% (2008) 72
  • 95. Modèles pré-existants- Finance solidaire (fonds MF, ISR) 73
  • 96. Produits financiers de partage Produits financiers traditionnels dont une fraction des revenus sont affectés à des organisations solidaires (Livret, SICAV, FCP, Assurance-vie) 379M€ encours générant 5,8M€ de don (2008) 63% collecte par le Crédit Coopératif Exemples Livret Agir (Crédit coopératif) SICAV « Eurco Solidarité » (LCL) FCP « Faim et développement trésorerie » (Crédit Coopératif) FCP « Habitat et humanisme » (LCL) Livret CODESOL (Crédit Coopératif) 74
  • 97. Capital investissement solidaire Souscription en capital (en direct ou via des fonds en capital affecté à des opérations) 195 M€ en 2008 60% des placements La NEF (65M€) et Habitat et Humanisme (logement) (55 M€) (2008) Entreprises d’insertion (FinanCitées, Autonomie et Solidarité), Entreprises liées à un territoire (Femu Gui, Iés, Herrikoak), Entreprises économie sociale et solidaire (Sifa, Sofinei, Garrigue), Agriculture durable (Terre de Lien) Logique de labellisation 75 Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
  • 98. Produits de finance solidaire Produits financiers classiques (Sicav, FCP, Livret) dont une fraction est investie en investissements solidaires (2/3 du marché) 50% produits Epargne Salariale Solidaire 50% produits dédiés Livret investissement solidaire Fonds 90/10 Produits en investissement direct (1/3 du marché) Encours : 1.057 M€ en 2008 dont 141 M€ disponibles pour les investissements solidaires 76 Source : rapport Inspection Générale des Finances « Le Microcrédit » n°2009-M-085-03 - dec 2009
  • 99.
  • 100. 5%-10%
  • 106. Entreprise emplois au moins 30% salariés
  • 109. Personnes en réinsertion ou en accompagnement
  • 111. Entrepreneur appartenant aux catégories précédentes
  • 112. Entreprise constituées en association, coopérative, mutuelle ou fonctionnant selon leurs règles
  • 113.
  • 114. Marché de la Microfinance En décembre 2008, JP Morgan estime qu’il existe 24 fonds d’investissement en microfinance, avec 1,5 milliards gérés Étude CGAP fin 2008 estimait qu’il existait près d’une centaine de « véhicules d’investissement » de différentes sortes, réunissant au total plus de 5 milliards de dollars 79 2 milliards de dollars d’investissements dans les fonds de microfinance d’investisseurs privés (composés d’organisations non gouvernementales, de donateurs individuels, de fondations, d’investisseurs individuels et institutionnels) L’investissement institutionnel et individuel dans les fonds de microfinance devrait croître d’ici 2015 jusqu’à 20 milliards de dollars Sources : SIA http://finance.sia-conseil.com/20090811/fonds-de-microfinance-un-produit-voue-a-se-developper-2/
  • 115. Obstacles réglementaires Obstacles à la production : A ce jour, seuls les OPCVM dilués peuvent être créés en France. Aucun statut juridique d’Organisme de Placement Collectif n’est réellement adapté à cette nouvelle classe d’actifs (fonds de dettes en microfinance) et à sa promotion auprès du grand public (la plupart des fonds en Europe sont des OPCVM luxembourgeois) Lié à la nature des valeurs détenues par ces fonds (billets à ordre, actifs non cotés). Obstacles à la distribution : Seuls des fonds dilués peuvent être distribués activement auprès du public. Les fonds « purs » ne peuvent être distribués en France, alors que le simple particulier peut souscrire de tels fonds aux Etats-Unis (y compris via Internet), en Suisse et au Luxembourg. En conséquence, le marché français a pris du retard et ne représente que 1% du marché mondial des fonds de microfinance (part de la microfinance dans les encours globaux, selon l’immatriculation du fonds), contre 25% pour l’Allemagne, 24% pour les Etats-Unis, 19% pour les Pays Bas, 14% pour le Luxembourg et 9% pour la Suisse. 80 Sources : SIA http://finance.sia-conseil.com/20090811/fonds-de-microfinance-un-produit-voue-a-se-developper-2
  • 116. Investissement Socialement Responsable Basé sur une notation en matière sociale et environnementale + exclusions (armement, alcool, tabac) Critère de sélection des actifs Rentabilité similaire à des actifs non ISR 81
  • 117. Finance et Prêt Participatif (P2P Lending) 82
  • 118. Plateformes de financement contributif Prêt sans taux d’intérêt pour les pays en développement Kiva, Babyloan, Veecus, Microworld Prêt participatif (P2P Lending) Lending Club, Prosper, Zopa, FriendsClear Financement en capital Faisonsaffaires, Investigo, financement-entreprise, Financeutile, Partenaire-entreprise, Capitalpme.oseo Part de projet (Producteur) MyMajorCompany, Touscoprod, Myshowmustgoon, Peopleforcinema Don contributif Babeldoor Don Izy-collect, MicroDon, Benevity, 1DollarClub, GetGiving 83
  • 119. Comment les différencier ? Caractéristiques en terme d’actif financier Risque, Rendement, Allocation Natures de l’actif financier Prêt, Capital, Participation Composition de l'actif financier Niveau de détention du sous-jacent : Primaire, Secondaire, Tertiaire 84
  • 120. Caractéristiques en terme d’actif financier Risque Rendement Allocation Critères non financiers : éthique, moral, écologique, social, etc… Besoin de sens (progression vers besoins de plus haut niveau - Maslow) (The GivingPledge, Luxe) Facteurs non évaluables ou non calculables dans la modélisation financière mais pris en compte dans les processus de décision humain qui intègre des facteurs dits « qualitatif » 85
  • 121. Nature de l’actif financier 86
  • 122. Composition de l'actif financier Primaire : Détention en direct Secondaire : Refinancement Tertiaire : Portefeuille 87
  • 123. Positionnement des actifs 88 Niveau (inverse) de transparence / contrôle -42% (2008) +27% (2009) Tertiaire Placement monétaire Portefeuilles structurés Dérivés SOFICA Fonds MF Fonds Capital risque Casino FDJ Loto -15% -40% -60% 98,2% (7.10-6) 97,3% SICAV Junk Bonds Titrisation Prêt MF (refinancement IMF) Secondaire Marché secondaire Marché secondaire Producteur Prêt participatif Actions Obligations Sponsoring Don contributif Capital risque Don Primaire Risque/Rendement Sponsoring Don contributif Placement monétaire Prêt participatif Placement de marché Producteur Capital risque Prêt MF Don 1,75% 9,6%-8,3%-4,5% -100% -100% -4% (BabyLoan) *12 (Grégoire) 30% Rendement 0% 3% 0% 0% 1,05% (Kiva) Fort 80% 24% (volatilité) Risque NON OUI Autres allocations OUI OUI OUI NON OUI NON Babeldoor MicroDon Izy-collect Kiva BabyLoan MicroWorld Livret Lending Club Zopa FriendsClear Actions Obligations SICAV My Major Company CapAngels FaisonsAffaires Exemple Effet « gros lot »
  • 124. 2 Logiques de lecture 89 Niveau (inverse) de transparence / contrôle -42% (2008) Packagé Placement +27% (2009) Tertiaire Placement monétaire Portefeuilles structurés Dérivés SOFICA Lucratif Caritatif Fonds MF Fonds Capital risque Casino FDJ Loto -15% -40% -60% 98,2% (7.10-6) 97,3% SICAV Junk Bonds Titrisation Prêt MF (refinancement IMF) Secondaire Marché secondaire Marché secondaire Producteur Prêt participatif Actions Obligations Sponsoring Don contributif Capital risque Don Primaire Portefeuille Diversification Risque/Rendement Sponsoring Don contributif Placement monétaire Prêt participatif Placement de marché Producteur Capital risque Prêt MF Don 1,75% 9,6%-8,3%-4,5% -100% -100% -4% (BabyLoan) *12 (Grégoire) 30% Rendement 0% 3% 0% 0% 1,05% (Kiva) Fort 80% 24% (volatilité) Risque NON OUI Autres allocations OUI OUI OUI NON OUI NON Babeldoor MicroDon Izy-collect Kiva BabyLoan MicroWorld Livret Lending Club Zopa FriendsClear Actions Obligations SICAV My Major Company CapAngels FaisonsAffaires Exemple Effet « gros lot »
  • 126. Babeldoor : rétributions non financières 91
  • 129. Prêt Micro-Finance : fonctionnement Prêteur Prêteur Prêteur Partenaires Le prêteur supporte le risque Apports : technologie, marketing, ressources humaines Somme complète rendu Choix du projet soutenu Sponsors, subvention Plateforme sociale, de micro crédit Dons Somme complète rendu Prêts sans intérêts Particuliers Partenaires locaux (IMF) Sélection des entrepreneurs Verse le montant du prêt Encaisse le remboursement + un faible taux d’intérêt Entrepreneurs Sources : Jasmin http://groupe-jasmin.blogspot.com/
  • 135. Zidisha : un modèle en direct 100
  • 136. United Prosperity : Cautionnement 101
  • 137. Prêt participatif : fonctionnement Prêteur Prêteur Prêteur Mutualisation du risque Investissement Taux d’intérêt versé Plateforme financière Produit les prêts Remboursement mensuel % sur les transactions effectuées Emprunteur Banque Sources : Jasmin http://groupe-jasmin.blogspot.com/
  • 138. Acteurs du prêt participatif 103 (CircleLending) … 2005 2006 S1 2007 2008 2009 S2 2007 2002
  • 139.
  • 140.
  • 142. Prosper : services offerts Conditions de prêt dépendant du score de crédit de l’emprunteur Choix de la méthode d’investissement pour le prêteur : Choix direct des projets (individual notes) Echange prêteur-emprunteur Outil d’investissement automatique Définition d’une stratégie d’investissement personnalisé (« Automated Plans ») basée sur le score de crédit, la catégorie (consolidation de dette, achat d’une voiture, mariage…) et la proximité géographique Marché secondaire : plateforme d’échange (Folio Investing) 107
  • 143.
  • 144. « mikeandcat » a proposé un taux suffisamment bas mais trop tard pour être pris en compte
  • 145.
  • 146.
  • 147. Les « notes » représentatives des prêts ont été requalifiées comme titres de marchés nécessitant une notice SEC pour être diffusées
  • 148. « Quiet period » pour établir la notice SEC (commercialisation stoppée)
  • 149. Prosper (9 mois) : oct 2008 -jul 2009
  • 150. Lending club (6 mois): avril 2008 - oct 2008- Régulation probablement transférée à la future agence financière de protection des consommateurs
  • 152. Lending Club : services offerts Conditions de prêt dépendant du score de crédit de l’emprunteur Catégorisation fine des emprunteurs permettant à l’investisseur de choisir le couple retour sur investissement / seuil de risque Choix de la méthode d’investissement pour le prêteur : Choix direct des projets Outil d’investissement automatique 3 stratégies proposées : Conservateur, Modéré, Risqué Marché secondaire : plateforme d’échange (FolioFn) 112
  • 153. Lending Club : stratégie d’investissement 113 Conservateur L’investisseur préfère les prêts notés A,B,C Modéré L’investisseur préfère les prêts C,D Risqué L’investisseur préfère les prêts E,F
  • 154. Lending Club : FOLIOfn 114
  • 155. Lending Club : business case 115
  • 156.
  • 157. Valeur totale des prêts financés : 139 223 500 $
  • 158. Nombre de prêts refusés : 133 344
  • 159. Valeur totale des prêts refusés : 1 352 270 892 $
  • 161. Taux de défaillance : 2.11%
  • 162. Taux d’intérêt moyen du prêt : 12.92%
  • 163.
  • 164. Evolutions du prêt participatif 118 Source : Deutsche Bank Research
  • 167. P2P Lending – Business Loan 121
  • 169. FriendsClear 1er acteur du prêt participatif en France Prêt pour des projets professionnels 3.000-25.000€ sur 3 ans à taux fixe (5,53%) Financement prêteurs à partir de 100€ Taux de rémunération prêteur 4,5% Financement mis en place sous la forme d’un prêt Prêts et opérations financières gérées par le Crédit Agricole (licence de banque) 123
  • 171. Cas : Prêt sans intérêt avec effet de levier 125
  • 172. Cas : Prêt sans intérêt avec effet de levier Prêt vs Capital Prêt sans intérêt : modèles de rémunération Effet de levier 126
  • 173. Questions Contexte réglementaire, « véhicule » Marché Clients, Marketing, Canaux de distribution Produit, Service, Processus Métriques d’effet de levier « Earlyadopters », cycle de lancement / développement ….. 127
  • 174. Nicolas GUILLAUME Co-Fondateur et Directeur Général FriendsClear www.friendsclear.com Nicolas.guillaume@friendsclear.com Blog : http://nicolasguillaume.typepad.fr/ Twitter : http://twitter.com/nicolasmax Linkedin: http://fr.linkedin.com/in/nicolasmaxguillaume 128 Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/ 128