1. Ethique à Nicomaque Aristote Fiche de lecture : Première Partie Vie active et vie contemplative Coste Raphaël TS1
2. L’homme, en développant ses capacités intellectuelles, a mis au point des nouvelles techniques pour développer l’agriculture et d’autres domaines nécessaire au fonctionnement d’une société. Cependant, dans sa recherche du bonheur, l’homme doit accomplir certaines actions pour accéder au Bien Souverain. Aristote, philosophe du IVe avant Jésus-Christ, dans Ethique à Nicomaque, cherche à déterminer être la vie d’un homme pour qu’il puisse accéder à ce bonheur. Comment doit s’organiser la vie d’un homme pour qu’il puisse atteindre le Bien Souverain en conformité avec les préceptes d’Aristote? Comment des actions nous permettent-elles de parvenir à ce but ? Le bonheur est-il durable ? Existe-t-il une activité spécifique à la vertu ?
3. Aristote Aristote est né en -384 en Macédoine. Son père, Nicomaque, était le médecin du roi Amyntas II de Macédoine. Il décida de rentrer à l’Académie de Platon à l’âge de 17 ans, vers -367, alors que Platon se trouvait en Sicile. Il y fut remarqué, notamment pour son intelligence. Platon lui donna même le droit d’enseigner, surtout la rhétorique, en tant que répétiteur. Il resta 20 ans à l'Académie, jusqu'à la mort de Platon. En -343, il rentra en Macédoine, appelé par le roi, Philippe II de Macédoine, pour devenir, deux ou trois ans durant, le précepteur du prince héritier, le futur Alexandre le Grand, alors âgé de 13 ans. Il lui enseigne les lettres (dont l'Illiade) et sans doute la politique. À la cour de Mieza, au nord de Pella (capitale de la Macédoine), il acquiert de nombreuses amitiés. Sa deuxième période de production se place à Assos, Mitylène, Mieza (-345/-335). Il produisit alors la suite de la Physique, Du ciel, De la génération et de la corruption, la suite de la Métaphysique, une partie de l' Éthique à Nicomaque, la Rhétorique, la Poétique. Il accompagna peut-être Alexandre le Grand en Asie Mineure, en Syrie et en Égypte, entre -335 et -331. Ce n'est pas historiquement certain. Quand Alexandre fit mettre à mort Callisthène d'Olynthe, neveu d'Aristote, en -327, les relations entre le grand conquérant et le grand philosophe s'assombrirent. Aristote mourut, à l'âge de 63 ans.
4. Plan de la première partie Définition de l’éthique et définition de la politique comme éthique suprême Le Souverain Bien de l’homme Et pourtant il y a le malheur… La vie théorétique (la contemplation)
5.
6. I/ Définition de l’éthique et définition de la politique comme éthique suprême Si on connait le Bien plus facile d’y parvenir avec la bonne pratique ou science Politique = Bien proprement humain. Pas naturel, conventionnelle on ne sait pas ce qui juste ou beau naturellement souffrance La politique n’est qu’une vérité grossière ou approchée. Il faut juger en fonction de ses capacités Jugement spécifique éducation appropriée Jugement global culture générale
7. II/ Le souverain bien de l’homme On connait le Bien Souverain, mais pas exactement sa nature. On y parvient par des actions ( un métier = une action) Pourtant à l’origine, l’homme peut se résumer à son corps existe une activité spécifique à la vertu. Nous vivons comme des végétaux, ce qui est différent, c’est la recherche, la vie pratique, la vie active de l’être doué de raison. Activité soumise à la raison et non à la contrainte. Si La fonction de l’homme consiste dans un certain genre de vie La fonction de l’homme vertueux est d’accomplir cette activité (bien et avec succès) Le Bien pour l’homme est l’activité de l’âme en accord avec la vertu tout au long de sa vie
8. III/ Et pourtant il y a le malheur… L’accession au Bien Souverain nécessite des outils, des biens extérieur La laideur, le célibat, des proches morts ou qui vivent dans le vice empêche l’accès au Bien.
9. III/ Et pourtant il y a le malheur… Hiérarchisation de l’impact des évènements en fonction des hommes L’homme véritablement bon peut perdre le bonheur, mais il peut le retrouver mais difficilement, tandis que d’autres le perdent définitivement et ne peuvent le retrouver (ex: Priam)
10. IV/ La vie théorétique Si l’acte de l’intellect est composé des éléments suivants : Si le bonheur est un activité conforme à la vertu, alors il existe une activité conforme à la plus haute des vertus. Cette activité est la contemplation, car l’intellect est la meilleur partie de nous-mêmes et les objets utilisés par l’intellect sont les meilleurs. La contemplation est l’action la plus continue. Si l’intellect est divin par comparaison avec l’homme, alors la vie selon l’intellect l’est aussi. La contemplation est une alternative à la poursuite du savoir. Elle permet à l’homme de s’immortaliser et il doit tout faire pour développer sa noblesse d’âme, partie fondamentale et identitaire de son être. « Ce qui est propre à chaque chose est par nature ce qu’il ya de plus excellent et de plus agréable pour cette chose . » C’est ça, la vie heureuse.