Journée de l'OCDE investissement, Tunis, 11 mars 2015, Mme Wafa LAAMIRI, Première Vice-présidente du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise, et Directrice de CRIT
3. Conditions d'émergence……..
1. Le gouvernement: Mettre en place des institutions en lien
avec l’entrepreneuriat, telles que des instituts de
recherche, des relations internationales, et aussi
d’atténuer les barrières législatives à l’entrepreneuriat.
2. Une culture qui tolère l’erreur, l’échec, qui valorise la
prise de risque et la contradiction, qui considère
l’entrepreneuriat comme un choix de vie respectable
3. Des success stories qui puissent servir de modèle à des
jeunes ou à des potentiels entrepreneurs
4. Des personnes compétentes, expérimentées, qui ont créé
des organisations, des structures, qui ont une expérience
dans la direction ou le conseil
5. Du capital, en tant que capital de départ pour les
entreprises, mais aussi du capital immatériel, conseils et
contacts
4. 1. Des associations d’industriels, des groupes
d’influence qui vont mettre en contact et en réseau
les entrepreneurs
2. Des écoles, des universités, un système éducatif, afin
d’enseigner l’entrepreneuriat, mais aussi qui
favoriseront la création de start-up
3. Des infrastructures, transport et communication
4. Des professionnels orientés entreprises, juristes,
comptables, spécialistes du marché et techniciens,
5. Des clients potentiels, qui pourront donner leur
opinion sur les nouveaux produits ou services
Conditions d'émergence……..
5. Les principales suggestions des femmes
chefs d’entreprise tunisiennes
46% pensent que les leaders nationaux devraient établir des
fonds d’aide spéciaux ainsi que des schémas de garantie pour
les petites entreprises.
35.5% pensent que les dirigeants nationaux devraient assurer
des formations aux chefs d’entreprises en vue d’acquérir des
compétences de base relatives à l’entreprise.
33% pensent que le temps nécessaire pour la réalisation et le
démarrage d’une nouvelle activité pourrait être réduit et que
le gouvernement pourrait multiplier les efforts afin
d’améliorer les procédures administrative
31.5% pensent que la loi du travail devrait être révisée afin de
permettre une plus grande flexibilité aux employeurs lors des
recrutements et des licenciements.
6. 64% des femmes entrepreneures reprochent une
différence entre les crédits qui leurs sont accordés par
les banques et ceux accordés aux hommes, à cause en
principe d’un manque de garantie, mais surtout
l’absence de transparence sur les critères de sélection
des projets par les banques.
24% ont recours à des réseaux de financement privés
tout au long de leur processus de création d’entreprise
(démarrage, croissance, extension).
Autres suggestions des femmes chefs
d’entreprise tunisiennes
7. 1- La mise en place des sources de financement adéquates
2-Une Meilleure écoute des banques pour soutenir
l'entreprise dans sa lutte pour la compétitivité
3- la volonté de venir à bout de la sous capitalisation des
PMEs qui entrave leur développement.
4- Améliorer l’accès a l’information, surtout ce qui
concerne les mécanismes d’appui ou de structure afin de
promouvoir la création d’entreprises et de leur donner le
maximum de chance de réussite, et le maximum de
chances d’accéder à un financement correct pour assurer
la performance de leur entreprise.
Recommandations
9. « Femmes vos projets sous la
loupe » organisée chaque premier
jeudi du mois, à Alyssa
Incubateur, club des
entrepreneures à l’ATUPEE
10. AFTURD/URTA/IMED/PNUD « Promotion et soutien économique des
femmes au Maghreb »
AFTURD/ URTA/AECI « Appui à la Citoyenneté et à l’Empowerment
Economique des Femmes dans les Régions de l’Ariana, Tunis et la
Manouba »
AEPAI/AFTURD/IFC « Accompagnement des femmes entrepreneures
durant leur 1 ère année d’installation »
16. 1- Identifier les préoccupations des femmes chef
d’entreprises dans les régions.
2- Promouvoir leurs produits ou services
3- Offrir des cycles de formations polyvalentes
4- Rédaction de plan d’affaires
5-Renforcement des capacités de la femme tunisienne
chef d’entreprise : Mieux faire son diagnostic et
déterminer ses besoins et objectifs et mieux gouverner et
gérer son projet
6- Sensibilisation, suivi et l’accompagnement
17. Initiative « TOUNESHA » Un réseau national composé des organismes régionaux,
d’associations, de superviseurs, de formateurs, d’experts et mentors