Rencontres de la métropole intelligente
Avec de nombreux participants du secteur du digital, de la esanté, des objets connectés, du big data, des smart cities et smart grid...
COMMENT INCITER LES USAGERS À DEVENIR
ACTEURS DE LEUR CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE ?
QUELLE EXPÉRIENCE DE LA VILLE INTELLIGENTE
POUR LES PERSONNES EN RECHERCHE D'AUTONOMIE ?
COMMENT COMPRENDRE LA VILLE, S'Y REPÉRER ?
COMMENT PRÉVENIR ET LIMITER LES ÉPIDÉMIES
SUR LA BASE DES DONNÉES DE SANTÉ PUBLIQUE ?
COMMENT EXPLOITER LES DONNÉES URBAINES POUR AMÉLIORER LE SERVICE SANITAIRE LORS DE PICS DE POLLUTION ET DE PICS POLLINIQUES ?
2. SOMMAIRE
03
AMBITION
Une ambition, la “bonne”intelligence
Données et citoyens,
2 piliers fondamentaux
Challenger les idées
06
ÉNERGIE
Comment inciter les usagers à devenir acteurs
de leur consommation énergétique ?
Les participants
Les défis à relever
Jeux d’acteurs
Les idées folles
Ce qu’il faut retenir
11
EXPÉRIENCEDELAVILLE
Quelle expérience de la ville intelligente
pour les personnes en recherche d’autonomie ?
Comment comprendre la ville ? Comment s’y repérer ?
Les participants
Les défis à relever
Jeux d’acteurs
Les idées folles
Ce qu’il faut retenir
16
SANTÉ
Comment prévenir et limiter
les épidémies sur la base des données
de santé publique ?
Les participants
Les défis à relever
Jeux d’acteurs
Les idées folles
Ce qu’il faut retenir
20
QUALITÉDEL’AIR
Comment exploiter les données urbaines
pour améliorer le service sanitaire lors des pics de pollution
et de pic polliniques ?
Les participants
Les défis à relever
Jeux d’acteurs
Les idées folles
Ce qu’il faut retenir
3. - 3 -
AMBITION
LA“BONNE”INTELLIGENCE
1
D
’ici 2050, les villes
concentreront 70 % de
la population mondiale,
contre 50 % aujourd’hui. Dans
le Grand Lyon, cela représente
150 000 habitants en plus.
Cette pression démographique
croissante impacte les déplacements,
le logement, l’environnement,
l’économie et incite les collectivités à
repenser leurs modèles pour s’adapter.
L’ambition est de développer une ville
innovante, en matière de services,
de déplacements, de gestion des
ressources, mais avant tout humaine,
concentrée sur l’amélioration de
la qualité de vie de ses citoyens.
Les pistes de réflexions avancées
dans ce cahier d’idées sont le fruit
de la première édition des Rencontres
de la Métropole Intelligente du 3 juillet
2014, à laquelle les 250 partenaires de
la démarche Grand Lyon Métropole
Intelligente ont participé. Cette journée
d’échanges, basée sur le retour des
premières expérimentations menées
sur le territoire, a été l’occasion de
présenter les nouveaux axes de travail.
L’objectif : créer une
communauté fédérée autour
de la problématique :
comment mieux vivre ensemble
dans la ville de demain ?
Placer l’humain
et l’innovation
au cœur de
la métropole
intelligente
4. L
ancé en février 2013, Grand
Lyon Métropole Intelligente
est un programme ambitieux
et novateur ayant pour objectif
d’inventer de nouveaux services
pour faciliter la vie en ville. Prenant
appui sur les forces de son territoire
et sur sa capacité à innover, à fédérer
les acteurs pour créer un écosystème
et organiser la gouvernance de
projets multi partenariaux, le Grand
Lyon prépare la transformation de
la ville à l’aune de son époque.
La mobilité, l’énergie et les Smart
Grids et les services numériques, ont
été les premiers secteurs investis par
la collectivité pour expérimenter les
nouveaux services qui deviendront
le quotidien de nombreux citoyens
dans les années à venir.
Quarante expérimentations
sont en cours ou en projet sur
le territoire du Grand Lyon,
ce qui en fait la 1re
smart city française
(source: m2ocity - novembre 2013).
Cette densité marque l’intention
pour la collectivité de construire une
démarche globale et large, avec une
articulation et une cohérence entre
les projets. C’est ce qui contribue à
rendre cette ville intelligente concrète
le plus rapidement possible.
Avec la ville comme terrain
d’expérimentation, Grand Lyon
Métropole intelligente encourage les
projets dans lesquels la technologie
et l’innovation contribuent, de façon
vertueuse, au développement durable,
économique et à l’amélioration du
bien-être des citoyens. Aujourd’hui la
démarche se poursuit en toute logique
sur de nouveaux secteurs offrant de
nouvelles perspectives, de nouvelles
formes de croissance et de dynamique:
la santé, la gestion de la pollution,
et l’expérience même de la ville.
La métropole
intelligente
un axe majeur
dans le Grand Lyon
En 2014, Grand
Lyon Métropole
Intelligente c’est…
EXPÉRIMENTATIONS
D’ENVERGURE
INSCRITESDANSUNEDÉMARCHEGLOBALE
ETCOHÉRENTE
PARTENAIRESMULTIPLES
PRIVÉSETPUBLICS
THÉMATIQUES
›NOUVELLESMOBILITÉS
›SERVICESNUMÉRIQUES
݃NERGIESMART-GRIDS
›CONDITIONSDEL’INNOVATION
40 100 4
« Notreambitionetl’objetdetoutenotre
attention,iciàLyon,estlaconcrétisation
d’unemétropoleintelligenteàpartir
d’uneapprochesuffisammentlarge
etpuissantepourlarendretangible
àl’échelledelapopulation,engager
pleinementlecitoyenusageretlesacteurs
delavilledanssaconstruction.
Notreaudace :tracernotrevoie,basée
surnotreADN,notrehistoire,notreterritoire.
Notrestratégie :nepasrépondre
simplementàl’injonctiondesnouvelles
technologiescommeunefinensoi,mais
plutôtàl’innovationdanssesdifférentes
formes,innovationstechnologiques
maisaussiinnovationsdanslesusages,
innovationssociétales,organisationnelles,
ets’assurerdesolliciterlapluralité
desintelligences.
Notredéfiaujourd’huiestd’élargirencore
leschampsd’intervention,detirerprofit
detoutcequenousavonsapprispour
écrirelasuite,avecvous. »
KARINE DOGNIN-SAUZE
VICE-PRÉSIDENTE DU GRAND LYON
EN CHARGE DE L’INNOVATION,
DE LA MÉTROPOLE INTELLIGENTE
ET DU DÉVELOPPEMENT NUMÉRIQUE.
CONFÉRENCE PLÉNIÈRE - 3 JUILLET 2014
5. - 5 -
DONNÉES
ET CITOYENS
2PILIERSFONDAMENTAUX
CHALLENGER
LESIDÉES
C
omme le Web l’a été à la
fin du 20e
siècle, la donnée
sera l’un des leviers
de croissance du 21e
siècle.
La ville est productrice d’un grand nombre
de données issues des transports, de l’habitat,
de la consommation, des modes de vie…
La collecte en temps réel, le traitement et
l’analyse des données sont cruciaux pour la
Métropole et ses partenaires ; la donnée est
désormais une composante essentielle de
l’innovation et du pilotage de la ville ; elle
est aussi pour la collectivité, un enjeu de
régulation et de participation citoyenne.
Pour le Grand Lyon, construire
la ville intelligente c’est accorder une
importance plus forte à l’humain, la
technologie étant un moyen au service
des citoyens. La technologie et la donnée
contribuent ainsi à créer de nouvelles
connexions, de nouvelles communautés
pour permettre à chacun de devenir co-
constructeur de cette ville de demain.
Mais comment impliquer les citoyens ?
Comment les rendre acteurs de la cité
? Comment gérer les différents niveaux
d’utilisation des technologies numériques
entre les générations ? Telles sont les
réflexions qui ont animé les débats.
«LesRencontresdela
MétropoleIntelligente
amorcentunnouveaucycle
deréflexiondansunesprit
decollaborationetdeco-
constructionaveclesacteurs
delavilleetlescitoyens. »
KARINE DOGNIN-SAUZE
VICE-PRÉSIDENTE DU GRAND LYON EN
CHARGE DE L’INNOVATION, DE LA MÉTROPOLE
INTELLIGENTE ET DU DÉVELOPPEMENT
NUMÉRIQUE
«Uneconférenceetdes
atelierstrèsintéressants,
ainsiqueplusieursrencontres
positives.»
CLÉMENT GUILLOT
WEZZOO
«Laconférenceaapporté
descomplémentssurle
sujet,unevuepanoramique.»
YVES-ARMEL MARTIN
ERASME
«Uneprofondeur
desservicesetde
l’informationquiorienteront
nosdéveloppements.»
CLÉMENT SCHAMBEL
DAILY DIAG
«Trèsbonfilmd’animation :
dynamiqueetdidactique.»
PIERRE ALBAN GAGNE
DOWINO
«Jeviendraiavecplaisir
pouruneautreédition.»
ISABELLE CLOSTRE
AIR RHÔNE-ALPES
A
u cours des ateliers animés le
3 juillet 2014 à Lyon, un panel
de 80 spécialistes, aux profils et
compétences variés, a été mis au défi
d’apporter des réponses innovantes
aux enjeux de la ville de demain. L’idée
de rassembler des intervenants d’horizons
différents a permis de créer une véritable
émulation autour des sujets traités.
Sous forme d’ateliers de design de service,
ils ont entrepris une réflexion concernant
les acteurs, la production et la récupération
des données selon quatre problématiques :
› l’incitation des usagers à devenir acteurs
de leur consommation énergétique,
› l’expérimentation de la ville
pour mieux se repérer,
› la prévention et la limitation des épidémies,
› le service sanitaire lors des pics de
pollution de l’air et de pollens.
Le but étant d’imaginer des
solutions que pourrait apporter la
ville intelligente à ses usagers.
Loin d’être exhaustives, les réponses issues
des ateliers constituent des premières pistes
de réflexions qui seront enrichies dans les
mois à venir lors de nouvelles Rencontres.
Ces thématiques nouvelles dans la démarche
Grand Lyon Métropole Intelligente font
intervenir de nouveaux acteurs, de nouvelles
problématiques essentielles pour les urbains.
L’objectif de ce cahier d’idées est de
livrer ces réflexions afin de continuer
la conversation entamée lors de cette
première édition des Rencontres de la
Métropole Intelligente du 3 juillet 2014.
6. - 6 -
ÉNERGIE
COMMENTINCITERLESUSAGERSÀDEVENIR
ACTEURSDELEURCONSOMMATIONÉNERGÉTIQUE?
2
P
our la majorité des Français,
la question de l’énergie n’est
pas un sujet préoccupant dans
leur vie quotidienne. Contrairement
à d’autres pays, nous possédons les
ressources en abondance, quasiment
sans aucune rupture de service et à des
prix qui ne sont pas particulièrement
prohibitifs. Il n’y a pas vraiment de
contraintes, à l’heure actuelle, qui
fassent que la rationalisation soit une
priorité de l’ensemble des citoyens.
Pourtant, la réduction des
consommations énergétiques
des particuliers est primordiale
pour l’environnement et la
préservation des ressources
pour les générations à venir.
Aujourd’hui, la technologie nous
offre les moyens de connaître
très précisément et d’agir sur nos
consommations énergétiques.
Mais cela induit une démarche
spécifique et volontaire de la part de
l’utilisateur, une prise de conscience
de la raréfaction des ressources
et une adaptation aux outils
technologiques et numériques.
Les sujets de réflexion
› Qu’est ce qui pourrait amorcer
une démarche collective pour
réduire la facture énergétique ?
› Comment faire évoluer les
comportements et faire adopter
de nouveaux outils, parfois
légèrement contraignants
aux utilisateurs ?
› Comment effacer cette contrainte,
voire susciter un sentiment
positif (mécanismes du jeu,
de la récompense, dynamique
de groupe, valorisation…) ?
Les enjeux
delaconsommation
énergétique
7. - 7 -
LucieCordierChargée de projet marketing
Grand Lyon
—
ThibautOustryResponsable du pôle Sobriété Energétique
Agence Locale de l’énergie Lyonnaise
—
FlorenceSaintSulpiceChef de projet WattMoi
ERDF
—
AlainDesbouisResponsable service Concessions
et Relations avec les concessionnaires
SIGERLy
—
ChristopheReinertChef de projet « Smart Electric Lyon »
EDF
—
PhilippeTrototAdjoint Chef de Pôle Exploitation,
impliqué notamment dans le projet
de compteur communiquant GAZPAR
GRDF
—
CarolineRichemontDirection Prospective et Dialogue Public
Grand Lyon
—
PascalMeyerDirecteur commercial
Rtone
—
AlainKergoatDirecteur Général
Smart Community Division
Toshiba
—
EymericLefortDirecteur mission énergie
Grand Lyon
—
Pierre-AlainGagneGérant
Dowino
—
JérémieJeanFondateur
E-green
—
RégisLargillierSmart City Business Development
Schneider Electric Grenoble
—
GhislaineLePalabeDirecteur de projet
sur le périmètre du Grand Lyon
M2ocity
—
Jean-FrançoisDebostDirecteur Général Adjoint Groupe
ABMI Group
—
YvanDebayFondateur
Origo
LES DÉFIS
ÀRELEVER
Les opérateurs du secteur de l’énergie
sont d’ores et déjà propriétaires d’un
grand nombre de données relatives à la
consommation d’énergie. Dans ce domaine,
les analyses de consommation sont
mises en regard d’événements extérieurs
(climat, saisonnalité, quantité et qualité
des équipements et des bâtiments…)
permettant d’établir des prédictions
de consommation assez fines.
Les outils de suivis existent et sont
déclinés pour un usage individuel
dans les logements, encore faut-il
que les citoyens et les entreprises
se sentent suffisamment concernés
et trouvent un intérêt suffisant pour
participer à l’effort de réduction
des consommations énergétiques.
Collecte des données
LESPARTICIPANTS
Le changement de comportement vis-à-vis de
la question de l’énergie est lent et complexe.
Dans le domaine de l’énergie, par rapport
à d’autres secteurs, les données existent en
masse, sont traitées de façon détaillée et
peuvent d’ores et déjà apporter des réponses
à des défis majeurs. Il s’agit ici « d’inverser »
le processus et de rendre l’utilisateur acteur.
Pour cela, le modèle économique doit-il et
peut-il être modifié pour inciter les citoyens
à gérer leur consommation d’énergie ?
La question tarifaire peut-elle être
envisagée comme seul levier d’action ?
Données et comportements individuels
› Croissance de la consommation,
augmentation des besoins :
urbanisation croissante.
› Production d’énergie renouvelable,
en quantité suffisante, distance de
distribution, stockage de l’énergie.
› Réglementation, législation autour
des tarifs de l’énergie, gouvernance
des entreprises entre production,
distribution, gestion de la consommation.
Des éléments à prendre en compte
9. - 9 -
LES IDÉES
FOLLES
À la suite de la météo, une prévision
par région des coûts énergétiques
en fonction du climat est diffusée
à la télévision afin d’inciter la
population à adopter un meilleur
comportement durant les périodes
de forte consommation. Ainsi, on
cherche à éviter le délestage (le
délestage électrique consiste à
Indicateur de production d’énergie
«C’ESTUNCONCEPT
QUIPOURRAITRENTRERDEMAIN
DANSLEQUOTIDIEN
DESGENSAUMÊMETITRE
QUELAMÉTÉOAUJOURD’HUI.»
supprimer l’alimentation d’un groupe
d’appareils ou de clients afin d’éviter la
saturation de l’alimentation électrique)
en impliquant les consommateurs
dans leurs dépenses énergétiques.
Cela améliore également les
relations entre le consommateur
et le producteur en instaurant une
collaboration « gagnant-gagnant ».
« All Box Coach » est une offre
qui vise à impliquer le consommateur
dans ses dépenses énergétiques
à travers des explications et des
conseils personnalisés. Le client
a accès à sa consommation
en kWh et en euros sur Internet,
mais afin d’améliorer la
All Box Coach
«UNCOACHENLIGNE
SURLA
CONSOMMATION
ÉNERGÉTIQUEDEDEMAIN.»
compréhension de sa facture
énergétique, une box analyse
les usages et les pratiques du foyer
en termes d’énergie. De plus, un coach
gratuit est disponible pendant 1 h
pour donner des conseils personnalisés
au client afin d’optimiser sa
consommation énergétique.
« À quoi tu joules ? » est un jeu visant
à inciter les habitants à réduire leur
consommation énergétique en les
mettant en compétition avec leurs
voisins. Grâce à son smart-phone, un
particulier peut comparer son score
à ceux des habitants de son immeuble
ou de son quartier. Chaque réduction
énergétique est récompensée en
À quoi tu joules ?
«POURDONNERENVIE
AUXGENSDEMODIFIER
LEURCOMPORTEMENT
ÉNERGÉTIQUE,ONAPENSÉ
AUXLEVIERSLUDIQUES
ETSOCIAUX.»
« energy coins » à échanger contre
des lots comme des abonnements
de transport en commun ou
une prise de participation dans
des projets photovoltaïques. Des
ambassadeurs du projet « À quoi
tu joules » peuvent également aider
les participants à réduire davantage
leur consommation énergétique
lors de réunions « tupperwatt ».
Intermédiateur de l’énergie
«ONABESOINDECHANGER
LANORMESOCIALE
AUTOURDEL’ÉNERGIE.»
Pour faire passer une information de
premier niveau autour de l’énergie, le
contact physique est primordial. C’est
pourquoi les services à la personne
sont un bon relais d’information.
Lors de visites, les salariés travaillant
dans les services à la personne
conseillent les habitants quant
à leur consommation d’énergie,
conformément à un label public créé.
10. CE QU’IL
FAUTRETENIR
REMETTRELECONSEIL
PERSONNALISÉ
au cœur de l’évolution énergétique :
la bonne information,
au bon moment
et à la bonne personne
—
CRÉERUNLIENSOCIAL
autour de la question
des dépenses énergétiques
—
IMPLIQUER
LECONSOMMATEUR
et le responsabiliser
—
RENDREACCESSIBLEAUTREMENT
(investir le domaine et
les codes des jeux en ligne)
—
OPTIMISERETADAPTER
sa consommation énergétique
—
INSTAURERCESHABITUDES
dans le quotidien de la population
—
TRANSFORMERL’APPROCHE
CULPABILISANTE
au profit de leviers alternatifs.
11. - 11 -
EXPÉRIENCE
DE LA VILLE
QUELLEEXPÉRIENCEDELAVILLEINTELLIGENTE
POURLESPERSONNESENRECHERCHED’AUTONOMIE?
COMMENTCOMPRENDRELAVILLE,S’YREPÉRER?
3
L
a ville intelligente vise le bien-être
de tous. Les actifs, en particulier
les jeunes, les familiers des
technologies adopteront probablement
très aisément de nouveaux services
qui correspondent à leurs pratiques
individuelles. Le vrai défi est aussi
de répondre à des besoins
majeurs comme l’autonomie
et le bien-vivre en ville auprès
d’utilisateurs ayant une expérience
moins naturelle des technologies
(personnes âgées par exemple)
ou d’utilisateurs ayant besoin
d’une ergonomie particulière
des outils (handicapés moteurs
ou sensoriels). La question de leurs
déplacements en ville, au-delà de
celle déjà beaucoup investiguée
de l’accessibilité et donc des
infrastructures, peut trouver des
réponses sous la forme de services
numériques. Se repérer, comprendre
la signalétique, se rendre d’un
point à un autre sans stress, n’est
pas toujours facile au cœur des
villes encombrées et denses.
Les sujets de réflexion
› En quoi la ville intelligente peut-
elle favoriser l’inclusion de tous ?
› Comment les personnes moins
agiles avec les technologies ou pour
qui elles semblent financièrement
ou culturellement inaccessibles
peuvent elles être intégrées avec
toute leur richesse humaine ?
Les enjeux
de l’expérience
de la ville
12. - 12 -
LES DÉFIS
ÀRELEVER
Pour les personnes en recherche
d’autonomie, les personnes ne connaissant
pas la ville et/ou ne maîtrisant pas la langue,
parfois le simple fait de poser une question
est compliqué. C’est cet isolement qu’il faut
rompre tout en veillant bien au respect de
la vie privée. Comment apporter une aide
spontanée, créer du lien social, avoir une
notion du temps, de l’espace des distances
qui permette de se repérer de manière
plus aisée dans une ville où le schéma
mental de représentation reste flou.
Rompre l’isolement
ThibautBanièreChef de projet innovation
Grand Lyon
—
JérômeSchonfeldAssocié
FiveFive
—
Marie-ChristineVeyriacChef de service, Service
Modernisation de l’aide à domicile
Département du Rhône
—
ÉmileHoogeConsultant, directeur associé
Nova7
—
Marie-AnneServe
Chef de projet métropole intelligente
Grand Lyon
—
FrédériqueBiennier
Professeur en informatique et automatique
INSA de Lyon
—
VincentAutinCEO
BIIN
—
MarciaDanaiaAntunes
Conseil en développement territorial
CCI de Lyon
—
YvesArmelMartinDirecteur
Erasme
—
ArnaultThouretDirecteur
TMM Software
—
LaurentGerayPlanning Innovation
Volvo Group
—
Anne-ClaireMarmilloudChargée de mission
TASDA (Technopôle Alpes, Santé
à Domicile et Autonomie)
—
GéraldineGaillard
Chef de marché santé grands comptes
Orange division senior et hôpital
—
PascalChopinDirecteur régional Rhône-Alpes
JCDecaux
LESPARTICIPANTS
13. PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP
(moteur, visuel, mental)
PERSONNES ÂGÉES
ENFANTS
(dépendants des parents)
EXCLUS
(SDF et Roms)
PERSONNES ILLETTRÉES
COLLECTIVITÉS,
SERVICE PUBLIC
STARTUPS, PME, GRANDS GROUPES
PROFESSIONNELS DE SOIN
ET D’ACCOMPAGNEMENT
FINANCEURS
MÉDIASCOMMERCES
Boulangerie, Poste, Café
CCI
PRESSE GRATUITE
COMMUNAUTÉ LOCALE
OBJETS CONNECTÉS
Quantified self, Smartphone, Mobile
Square, Parc, Arrêt de bus
PERSONNES
EN RECHERCHE
D’AUTONOMIE
PRODUCTEUR
DE SOLUTIONS
FACILITATEUR DE LA VILLE
CCI
OFFICE DE TOURISME
CONSOMMATEUR GRAND PUBLIC
TOURISTES
HOMMES D’AFFAIRES
PERSONNES QUI
NE CONNAISSENT
PAS LA VILLE
PRODUCTEUR
DE SOLUTIONS
POINTS
DE CONTACTS
JEUX
D’ACTEURS
14. - 14 -
LES IDÉES
FOLLES
« Suivez-moi » est une signalétique
collaborative qui peut se faire de
manière physique comme numérique.
Des guides bénévoles se trouvent
dans les différents lieux importants
de la ville et indiquent par des
panneaux ou bien via une application
leur destination en symboles afin
d’être compréhensibles par le public
le plus large possible (touristes ne
parlant pas la langue française, illettrés,
Suivez-moi
«ONVEUT
RENFORCERLESLIENS
QUIS’ÉTABLISSENT
LORSDEMOMENTS
D’ENTRAIDE.»
etc.). Cette signalétique humaine
est un service d’aide à l’orientation
qui favorise le lien social, l’échange
et l’entraide. À cela est associée
une signalétique dans la ville en
symboles, toujours par souci de
compréhension universelle, ainsi
qu’une géolocalisation des guides
via leurs smart-phones. Il s’agit donc
d’une alternative sociale au GPS
via un service « one-to-one ».
Le « Connect de Lyon » est un service
visant à créer du lien social entre les
Lyonnais et les voyageurs tout en
faisant la promotion de la ville et de
sa gastronomie. Des apéritifs sont
organisés dans des lieux stratégiques
comme la gare Part-Dieu pour
faire se rencontrer habitants et
voyageurs et ainsi échanger sur les
actualités, les lieux incontournables,
les activités à faire, etc. De plus, un
QR code renvoie les visiteurs vers
une application où sont regroupés
tous les bons plans de Lyon et où ils
peuvent eux-mêmes en ajouter.
Le connect de Lyon - apéro collaboratif
«QUOIDEMIEUXPOURCRÉER
DULIENSOCIALTOUTENFAISANT
LAPROMOTIONDELAVILLE
ETDESAGASTRONOMIEQUE
D’ORGANISER
UNAPÉRO? »
Le réseau social des super-héros
est une application permettant de
mettre en relation des personnes
ayant un handicap moteur ou mental,
malvoyantes ou âgées, avec des
personnes désireuses de les aider et
se trouvant à proximité. Par exemple,
si une personne malvoyante a besoin
de quelqu’un pour la guider dans
un quartier en travaux, elle peut
Réseau social des super héros
«INVENTERLE
RÉSEAUSOCIAL
AVECUNEVRAIEVOCATION
SOCIALE.»
demander de l’aide sur le réseau
social, ce qui émettra une notification
aux personnes aidantes inscrites
sur cette application et se trouvant
à proximité. De plus, un système
de défi collectif est mis en place,
comme par exemple trouver le trajet
le plus court pour une personne
en situation de handicap d’un
point à un autre de la ville.
15. - 15 -
CE QU’IL
FAUTRETENIR
CRÉERDULIENSOCIAL
et un climat d’entraide
—
DÉMOCRATISERETMODERNISER
la demande d’aide
—
ÊTREACCESSIBLEETOUVERT
à toutes les populations
—
DONNERDELYONUNEIMAGE
de territoire ouvert
CRÉERDESOUTILS
participatifs
—
INSTAURERCESHABITUDES
dans le quotidien
de la population
—
CRÉERUNSERVICE
D’ORIENTATION
à la fois numérique et social
16. - 16 -
SANTÉ
COMMENTPRÉVENIRETLIMITERLESÉPIDÉMIES
SURLABASEDESDONNÉESDESANTÉPUBLIQUE?
4
Les enjeux
de la santé
L
’open data dans le domaine
de la santé est un sujet encore
très réglementé et intimement
lié à des questions d’éthique. Les
données de santé publiques existent
en quantité et proviennent de sources
diverses. Leur analyse est réservée
aux établissements publics (Agence
Régionale de Santé, Institut de veille
sanitaire…) qui fournissent une
information « officielle » au public.
Aujourd’hui, la question de l’ouverture
des données de santé publiques se
pose pour favoriser l’innovation des
acteurs et améliorer le système. Entre
producteurs et utilisateurs de données,
les convergences nous invitent à
inventer de nouveaux services. Quelles
données croiser ? Comment investir
le terrain de la santé en utilisant
les données sans entrer dans le
diagnostic médical qui reste réservé
aux médecins, tout en respectant
la vie privée et les informations
confidentielles de chacun ?
Les sujets de réflexion
Le signalement des épisodes
d’épidémies est assuré par l’Institut
de Veille Sanitaire et les Agences
Régionales de Santé. Outre les
données de santé publiques,
d’autres sources pourraient être
utilisées librement et croisées afin
de faire émerger de nouveaux
services à la personne : le niveau
de vente de certains médicaments,
l’occurrence des recherches
sur le web, les mentions sur
les réseaux sociaux, la météo,
voire même le niveau de vente
de mouchoirs de poche.
› Dans quelle mesure la compilation
et le croisement des données peuvent
prévenir et limiter les épidémies de
grippe, gastro-entérite ou autre ?
› Comment, par le biais de la
donnée, relever les grands défis
du secteur de la santé tels que
le désengorgement des cabinets
médicaux, la réduction des coûts
liés au traitement de ces maladies,
la diminution des arrêts
professionnels, la diminution
des risques pour les personnes
fragiles, la limitation de l’exposition
de la population, la réduction
ou le ralentissement de la
propagation de l’épidémie ?
17. - 17 -
LES DÉFIS
ÀRELEVER
Il existe un problème entre un captage de
masse et l’éthique liée à l’individualisation
de la maladie. Comment capter l’information
? Les idées proposées par le groupe seraient
de récupérer des données de masse via des
capteurs dans les lieux publics, des caméras
thermiques (pour suivre l’évolution des
températures corporelles) afin de récupérer
de la donnée en volume. Il faudrait pouvoir
déterminer les éléments annonciateurs
d’une épidémie à l’échelle d’une ville.
Collecte de données
Dans le domaine de la santé, la création
de statistiques nécessite un croisement de
multiples données, une analyse particulière et
professionnelle, des scénarii différents testés
en réponse aux analyses. Cela représente
2 à 3 années d’études pour obtenir une
validité scientifique. Il faut au préalable
que le corps médical s’accorde sur les
messages et signaux d’une épidémie afin
de pouvoir déterminer le seuil de lisibilité
d’une donnée. Le groupe insiste sur la
nécessité de conserver une relation humaine
dans le diagnostic médical en créant un
intermédiaire entre la donnée et le médecin.
Analyse de données
Les supports de diffusion doivent maintenir
une égalité d’accès à l’information.
Comment éviter les effets pervers d’un
système d’information/prévention :
absentéisme, maladies imaginaires.
Diffusion
ClaireChevalierChargée de mission Biotech
Grand Lyon
—
ClémentGuillotPrésident fondateur
Wezoo
—
PrEricMarconGénie informatique, automatique et
traitement du signal
Université de Saint-Étienne
—
MyrianBufferChef de mission santé
Ville de Lyon
—
Marie-AnneGobertConseillère technique Développement
Durable
Grand Lyon
—
GuillaumeBouleuxMaître de conférences spécialiste du
traitement du signal et traitement de
l’information
Université de Saint-Étienne
—
FlorenceFuchsCoordinatrice locale
OMS
—
DrThierryRusterholtzResponsable du pôle « Études, statistiques,
observations et enquêtes »
Agence Régionale de Santé
—
CélineVarenne-SouchonResponsable Marketing
Grand Lyon
—
AlainGelasDirecteur adjoint SI
Keolis
—
SébastienBrisonFondateur
Togezzer
—
NoémieChotyckiChargée de projet Marketing
Grand Lyon
LESPARTICIPANTS
18. - 18 -
JEUX
D’ACTEURS
ACTEURS
DONNÉES
PRODUCTEUR
UTILISATEUR
ADAPTATION
OFFRE / DEMANDE
ADAPTATION DE L’OF-
FRE PRÉVENTION
PRÉVENTION
NETTOYAGE
PRÉVENTION
TRAITEMENT
CAPACITÉ
DE DIAGNOSTIC
QUANTITÉ DE MALADES
« DÉCLARÉS »
NOMBRE D’ARRÊTS
MALADIE, ...
DÉCLARATION DE
SYMPTÔME,
ABSENTÉISME,
PRISE DE RDV MÉDICAUX
TEMPÉRATURE
EXTÉRIEURE,
TAUX D’HUMIDITÉ,
QUALITÉ DE L’AIR
PICS DE
CONSOMMATION
D’ÉNERGIE...
SYMPTÔMES
ÉVOLUTIONS
DES MALADIES
TYPES DE TRAITEMENT
INFORMATION
OFFICIELLE
PROFESSIONS
MÉDICALES
MÉDECINS
PHARMACIES
LABORATOIRES
INFIRMIERS
INDIVIDUS
SPHÈRE PRIVÉE
FAMILLES
ÉTABLISSEMENTS
SCOLAIRES
GESTIONNAIRES
DES RÉSEAUX
DE TRANSPORT
PUBLIC
ESPACES
PUBLICS
INSTITUTIONS
PUBLIQUES
CNAM - CPAM - ARS
ENTREPRISES
PRIVÉES
FABRICANTS
DE MÉDICAMENTS
VACCINS - MOUCHOIRS
GESTIONNAIRES
DES RÉSEAUX
ÉNERGIE,
ASSAINISSEMENT
MÉTÉO FRANCE
AIR RHÔNE-ALPES
19. - 19 -
LES IDÉES
FOLLES
Il s’agit d’une application accessible
sur une montre. Celle-ci est
connectée et centralise les données
annonciatrices d’une épidémie
(météo, température corporelle, google
search, statuts facebook) et donne
EpiDayMe
«UTILISERLESOBJETS
CONNECTÉSPOURLASANTÉ
PUBLIQUE.»
l’alerte et les bonnes pratiques à
adopter. Si l’utilisateur tombe malade,
il se signale à son tour en listant ses
symptômes et le diagnostic médical
qu’il a reçu : il devient acteur citoyen
au cœur d’une communauté santé.
CE QU’IL
FAUTRETENIR
CAPTER/ALERTER/PRÉVENIR:
pour améliorer l’environnement
santé de la population
—
NEPASDÉSHUMANISER
le secteur de la santé
—
RENDRELECITOYENACTEUR
de la démarche
CRÉERUNECOMMUNAUTÉSANTÉ
—
RENDRELAVILLEETLAPOPULATION
PLUSRÉSISTANTES
et mieux adaptées aux épidémies
—
PROTÉGER les citoyens
20. - 20 -
QUALITÉ DE L’AIR
COMMENTEXPLOITERLESDONNÉESURBAINES
POURAMÉLIORERLESERVICESANITAIRELORSDEPICS
DEPOLLUTIONETDEPICSPOLLINIQUES?
5
F
réquents dans les métropoles,
les pics de pollution et les
pics polliniques aggravent
les pathologies respiratoires de
nombreuses personnes souffrant
d’asthme, de bronchite chronique,
d’allergies… Des activités courantes
de la vie quotidienne telles que se
déplacer à l’extérieur, faire du sport
ou simplement aérer son intérieur
sont alors contraintes par ces pics
sur lesquels les usagers n’ont pas
beaucoup de visibilité. Entre les
pollutions issues de la végétation
et les gaz d’échappements, de
nombreux paramètres entrent en
compte, dont de nombreuses variables
météorologiques (chaleur, vent et
pluie). Beaucoup de données existent
individuellement ; reste à les croiser
pour les rendre parlantes avec un
outil bien conçu : information en
temps réel, à différentes échelles
géographiques, prédiction, conseils
pratiques et messages de prévention…
Les sujets de réflexion
› Visibilité de l’information
sur les pics de pollution et de
pollens : comment anticiper et
permettre une modification des
comportements au plus vite ?
› Changement de temporalité :
comment sensibiliser les
citoyens à la qualité de l’air au
quotidien et pas uniquement
lors des épisodes d’alerte ?
› Valorisation de l’impact des
changements de comportements
sur la qualité de l’air : les « victimes »
se confondent souvent avec les
« bourreaux » : comment
trouver le bon niveau de
communication et être ludique
sans culpabiliser pour autant ?
Les enjeux
de la qualité
de l’air
21. - 21 -
LES DÉFIS
ÀRELEVER
› Le cadastre des émissions quotidiennes
de pollution est réalisé sur des mailles
d’1 km, insuffisantes pour déterminer
précisément les zones dangereuses
› La modélisation de l’information
en temps réel est difficile (on ne
peut se contenter des données en
station relevées toutes les 15 mn
pour évaluer la qualité de l’air)
› Il pourrait être intéressant d’agréger
et de combiner des données telles
que la consommation de médicaments
(antihistaminiques, etc.), et
d’interconnecter des services
(transports, parcs relais,…)
Finesse
et combinaison
des données Démultiplier l’affichage lors des pics
de pollution, en exploitant le mobilier
urbain, les bus, les panneaux d’affichage,
les voitures connectées, des espaces plus
inattendus comme les toits d’immeubles.
Pour contrer ou limiter les pics de pollution,
les efforts demandés aux citoyens peuvent
être contraignants (par exemple : limitation
de l’usage de la voiture). Il faut donc prévoir
une boucle de rétroaction intégrant des
ressorts qui incitent à l’action : pouvoir
mesurer en temps réel les effets de son effort
et de l’effort collectif « citoyen » : grâce à tel
geste, j’ai contribué à… ; si 1 conducteur
sur 2 fait ça, voilà ce que provoque…
Diffusion
des données
Incitation à agir
› Capacité à fournir des conseils, des
recommandations et des alternatives
adaptées à chaque personne : sa situation
personnelle (en bonne santé, à risque), sa
géolocalisation (une qualité de l’air médiocre
n’est pas la même sur un axe routier très
fréquenté ou dans
un espace vert), son activité (physique
ou non)… Délivrer la bonne information,
au bon moment et à la bonne personne.
› Capacité à intégrer le rapport
bénéfice risque ; par exemple, en phase
de pollution, comment se protéger ?
Vaut-il mieux prendre son vélo pour moins
polluer ou sa voiture pour
être moins exposé, ou alors rester chez
soi car le risque est trop élevé ?
Informer et faire de la pédagogie pour
expliquer les phénomènes de pollution
de l’air et des pollens, inciter aux
changements de comportement et
permettre l’anticipation, par exemple :
› Le chauffage au bois non
performant est polluant et les masses d’air
se déplacent ; une métropole peut donc y
être exposée (même si ce type de chauffage
est moins usité dans les grandes villes) ;
› 65 % des émissions d’oxyde d’azote
sont liées au transport automobile,
on peut donc éviter les pics de pollution
si on agit en correspondance.
Personnalisation
et contextualisation
Sensibilisation et
responsabilisation
IsabelleClostreCoordinatrice Communication
Air Rhône-Alpes
—
SamuelMonnierRéseau National de Surveillance
Aérobiologique
—
ChristineSolnonProfesseur en science de l’informatique
Liris
—
FrançoisGrosseCo-fondateur
ForCity
—
GéraldComtetGeneral Manager
Cluster I-Care
—
BertrandPelletSecrétaire Général
SISRA (Système d’information
santé Rhône-Alpes)
—
SarahLadonChef de projet nouveaux
usages et numérique
Grand Lyon
—
BernardGaudonPatient
—
DrMarcelGarrigou-
GrandchampMédecin généraliste
—
LéthiciaRancurelDirectrice
Lyon Urban Data
—
JessyGrenatChargé de mission Sciences de la vie
Grand Lyon
—
GrégoireGérardDirecteur
Neovenz
—
ClémentSchambelFondateur
Daily Diag
—
LucieLambolezDirection du Développement
et de la Valorisation
Veolia Environnement
LESPARTICIPANTS
22. JEUX
D’ACTEURS
« BOURREAUX » « VICTIMES »
PATIENTS AVEC PATHOLOGIE
respiration, cardiaque, etc.
PERSONNES À RISQUES
femmes enceintes, enfants,
personnes âgées
ADULTES EN BONNE SANTÉ
MAIS AVEC INCIDENCE
DE LEUR COMPORTEMENT
sportifs....
CONDUCTEURS AUTOMOBILES
INDUSTRIES
TOUS LES CITOYENS
« tous responsables »
POUVOIRS PUBLICS
INFORMATEURS
MÉDIATEURS
AIR RHÔNE-ALPES, RNSA
(Réseau national de surveillance
aérobiologique)
MÉDECINS, PROFESSIONNELS
DE SANTÉ
23. - 23 -
LES IDÉES
FOLLES
Un bracelet connecté renseigne
son porteur en temps réel sur la
qualité de l’air (liée aux pollens
comme à la pollution). L’activité
de l’utilisateur - prioritairement les
personnes à risque (âgées, allergiques,
fragiles, sportifs…) est trackée et
synchronisée aux données en ligne
de qualité de l’air. L’utilisateur peut
adapter son comportement en
suivant les conseils personnalisés et
contextualisés proposés par le bracelet.
Ce service permet de sensibiliser le
public sur la pollution atmosphérique
et encourage à de nouveaux
comportements plus responsables.
AIR COACH Rien ne sert de courir, il suffit de respirer
«AUJOURD’HUI,
ONPEUTINFORMERLESGENS
ENLESAVERTISSANTDESPICS
DEPOLLUTION,MAISPOURNOUS,
LEBUTESTDECHANGER
LEURSCOMPORTEMENTS.INFINE,
CEPETITOBJETTRESSIMPLE
VALEPERMETTRE. »
CE QU’IL
FAUTRETENIR
ENCOURAGERDESCOMPORTEMENTS
RESPONSABLESau delà des
recommandations sanitaires :
être ludique sans culpabiliser
—
CONCEVOIRUNSERVICE
ne s’adressant pas uniquement aux
personnes souffrant de pathologies :
tout le monde est exposé à la qualité
de l’air, et certains comportements
(sportifs par exemple) ont plus
d’incidence sur le risque encouru
ou les précautions à prendre
ADRESSERÉGALEMENT
CESDONNÉESAUXPOUVOIRSPUBLICS
en charge de l’aménagement du
territoire : outils d’aide à la décision
pour éviter de créer des surexpositions
sur des populations critiques