Frédérique Fanon-Alexandre, ancienne directrice générale des services du conseil général, vient de remporter une cinquième victoire judiciaire contre l'institution qui l'avait licenciée. Après le conseil d'État, la cour des comptes vient de donner raison à Madame Fanon-Alexandre.
1. COMMUNIQUE DE MADAME FANON-ALEXANDRE
Ex Directrice Générale des Services du Conseil Général de la Martinique
Par un arrêt du 3 Novembre 2014, la Cour des Comptes de Paris a
annulé le jugement de gestion de fait de la Chambre Régionale des
Comptes de Martinique . Cette dernière m’avait en effet, déclaré
gestionnaire de fait et demandé le remboursement des salaires de
l’agent mis à disposition en raison de mes fonctions.
Après le Conseil d’Etat, juge de Cassation, instance suprême où se dit
le Droit, c’est au tour de la Cour des Comptes de me donner
entièrement raison.
Cet arrêt vient lui aussi, consacrer la légalité, la régularité et la
légitimité des décisions prises par l’ancienne assemblée à mon
endroit.
Cet arrêt constitue la 5ème
victoire judiciaire que je
remporte contre Josette Manin et le Conseil Général .
L’acharnement dont j’ai été victime pendant plus de 6 ans ! a échoué
face à ma résistance et devant la mobilisation de mes conseils
juridiques et des nombreux démocrates et amis qui m’ont soutenu
lors de ces procès injustes .
Pour mémoire, Madame Manin m’a licencié ( avant que le droit ne
soit dit), a interjeté appel du jugement la condamnant à me
réintégrer(contestant ma victoire) et, fait voter une délibération par
les membres de sa majorité pour soutenir les accusations erronées
de la Chambre Régionale des Comptes de la Martinique.
C’est un cuisant échec pour cette équipe politique plus mobilisée
pour casser de l’humain que pour construire demain.
2. Les deux plus hautes instances judiciaires de la
République m’ont rendu mon honorabilité et consacré
mon honnêteté et ma probité.
Les conditions d’un travail serein au service de la Martinique et des
Martiniquais n’étant plus réunies dans ce climat d’hostilité répétée,
j’ai mis fin à toute collaboration avec le Conseil Général en signant
une rupture conventionnelle de fin d’activité.
Puissent ces victoires servir la véritable cause des femmes, des
humiliés sans voix et des serviteurs territoriaux victimes d’exactions
politiciennes peu honorables.
Le 4 Mars 2015