4. Au menu en matinée :
Introduction
Présentation des grandes familles du Web 2.0
Volet juridique
Obligations professionnelles
Pause
Volet juridique (suite)
Obligations à titre d’employé
Lunch
5. Au menu en après-midi :
Volet juridique (suite)
Conclusion et Quizz
Volet « communication »
Usages intéressants
Pause
Volet « communication » (suite)
Exercices pratiques
Mot de la fin
6.
7. Le Web 2.0
• Différentes modalités technologiques
• Facilite interaction, création et partage de contenus
• Intelligence collective/esprit de collaboration
• Créer et organiser du contenu
8. 9 grandes familles :
• Réseaux sociaux
• Sites partage contenus
• Blogues
• Micro-blogues (Twitter)
• Wiki
• Espaces de discussion (Skype, MSN, etc.)
• Sites de notation de personnes, services, produits
• Flux RSS
• Baladodiffusion (pod-casting, livecasting): Ustream, etc.
9. Les Réseaux sociaux
• Mise en relation = finalité principale
• Comme pour toute tribune conçue en Web 2.0 : visiteurs : participants
actifs et NON simples visiteurs
Différentes vocations
• Agrandir son cercle d’amis
• Créer des relations professionnelles
• Faire connaître des groupes, musiciens, chanteurs
• Retrouver d’anciens camarades de classe (classmates.Com)
11. Sites de partage de contenus
Afin de mettre en ligne des fichiers
• vidéos
• photos
• images/éléments graphiques
• contenus didactiques
• livres, etc.
• Possibilité aux visiteurs de laisser des commentaires
• communautés d’intérêt
• réseautage
• banque collective de contenus
12. • Des centaines de présentations de professeurs et d'experts
• Tous les domaines, loisirs et activités représentés
• De plus en plus d’applications pédagogiques: Berkeley
University diffuse 300 heures de cours: bio-ingénierie et
physique
• YouTube ouvre l’accès à la connaissance dans le monde entier,
contribuant ainsi à la démocratisation de l’enseignement
13. Blogues/Blog
• Site Web s’apparentant à journal de bord
• Le blogueur publie des articles ou billets sur sujets divers, classés du plus
récent au plus ancien
• Mis à jour régulièrement
• Possibilité de publier des commentaires
• Le blogueur peut modérer ou non les commentaires publiés
14. Micro-blogues (principalement Twitter)
• 500 millions d’utilisateurs
• Au Québec, 10 % de la population
Utile pour :
• créer des communautés partageant des idées, des intérêts ou des valeurs
similaires
• faire circuler des idées et des contenus souvent plus développés, plus
professionnels, intellectuels ou idéologiques
• développer des contacts avec les médias
15. Avantages
• Très facile, direct et rapide à utiliser, principalement grâce à ses
fonctions intéressantes :
• Retweet
•@
• mot-clic, ou hashtag (#)
• Intégrer aux tweets un hyperlien (pour un contenu plus
approfondi)
• Astuce : avoir recours aux réducteurs d’url
16. Wikipédia, créée en 2001, est le
wiki le plus visité au monde
• Plus grande encyclopédie du monde
• + 100 000 contributeurs/jour
• 480 millions visiteurs/mois
• + 21 millions d'articles, 270 langues
• + 8 000 articles créés par jour
• 12 millions et + de modifications/mois
17. • Outil d’édition
• Écriture collaborative de documents
• 2 modes : lecture (par défaut) et édition
• Modification ou l’enrichissement
• Peut être ouvert ou fermé à l’extérieur
• Toute modification apportée au document est archivée
18. Le wiki peut être utilisé dans une variété de domaines :
• programme de formation
• cours
• encyclopédie collaborative
• projets communs
• documentation technique
• guide
• calendrier de projet
• compte rendu de colloque de réunion
• rédaction de romans
• article de recherche ou de journal
19. Avantages
• accès au contenu en tout temps et
en tout lieu;
• modifier le contenu à volonté;
• suivre l’évolution par la
consultation des versions
précédentes (archivage des
versions successives);
• créer facilement de nouvelles
pages.
Faiblesses
• contenu modifiable = risque de mauvaise
manipulation = perte d’information;
• se construit au fur et à mesure et
manque quelquefois de structure;
• problème potentiel de droit d’auteur
• mauvais encadrement = résultats
médiocres et très faible participation.
21. Les réseaux sociaux et vous
Vos obligations juridiques et
déontologiques
Richard Silver, T.S., avocat
Conseiller juridique OTSTCFQ
22. Objectifs de la formation
Finalité de la formation
• Mieux connaître vos obligations juridiques et déontologiques à l’égard des médias
sociaux
Objectifs généraux
• Comprendre vos responsabilités :
– en tant que professionnel
– à titre d’employé
– dans la vie personnelle
Objectifs spécifiques
• Comprendre enjeux juridique et déontologique applicables aux médias sociaux
• Apprendre attitudes à adopter au travail et dans la vie personnelle
• Identifier pièges à éviter relatives à l’utilisation des médias sociaux
23. Votre statut:
• En tant que travailleur social ou
thérapeute conjugal et familial, vous
avez des obligations:
– en tant que membre d’un ordre
professionnel
– à titre d’employé (peut-être)
– dans votre comportement personnel
24. Avantages des réseaux sociaux pour le
professionnel
• Réseautage
• Promotion et marketing
• Contribution au développement de la profession
• Impliquer aux débats sociaux
25. Risques associés aux sites de réseautage
social
• Divulgation renseignements personnels, confidentiels
• Rencontres hors lignes avec des étrangers
• Utilisation non autorisée image, marque, atteintes droit d’auteur
• Contenu à caractère pornographique
• Atteintes réputation, propagande haineuse, harcèlement et menaces
• Utilisation décontextualisée des renseignements personnels
• Risque de falsification d’identité
• Risque de vol d’identité, sollicitation indésirable
• Utilisation des sites de réseautage à des fins judiciaires ou disciplinaires
• Persistance de l’information
Source: Centre de recherche en droit public, Université de Montréal.
Gérer les enjeux et risques juridiques du Web 2.0, janvier 2012
26. En tant que professionnel:
• Votre pratique est encadrée par:
– Code des professions (c. C-26);
– Code de déontologie des membres de l’Ordre;
– Autres règlements de l’Ordre;
– Autres lois
27. Code des professions
• Acte dérogatoire à l’honneur ou à la dignité de la profession ou à la
discipline des membres de l’Ordre (59.2);
• Représentation fausse, trompeuse ou incomplète, notamment quant
au niveau de compétence ou quant à l’étendue ou à l’efficacité des
services et de ceux généralement assurées par les membres de la
profession (60.2);
28. • Ne pas faussement :
– attribuer à un service ou à un bien un avantage particulier;
– prétendre qu’un avantage pécuniaire résultera de l’utilisation ou
de l’acquisition d’un service ou d’un bien;
– prétendre qu’un service ou un bien répond à une norme
déterminé;
– attribuer à un service ou à un bien certaines caractéristiques de
rendement. (60.3)
• Secret professionnel et exceptions (60.4)
Code des professions
29. Code de déontologie OTSTCFQ
• Pour l’instant, aucune disposition sur les réseaux sociaux
• Les ordres s’adaptent à cette nouvelle réalité
• Exemple: Projet de Code de déontologie des administrateurs agrées
– « Les devoirs et obligations de l’administrateur agréé découlant du
Code des professions et des ses règlements d’application ne sont pas
modifiés ou diminués du fait que: …
• 2º l’administrateur agréé utilise un moyen de communication
électronique, notamment les médias sociaux ou un réseau virtuel. »
(G.O.Q., 13 mars 2013, 929)
30. Réseaux sociaux et Code déonto OTSTCFQ:
obligations du membre
• Secret professionnel
• Déclaration publiques: éviter toute affirmation revêtant un caractère purement
sensationnel ou trop excessif
• Fausses représentations
• Comportement de façon digne et irréprochable à l’égard du client
• Ne pas intervenir dans les affaires personnelles du client
• Signaler à l’Ordre qu’un membre déroge à la déontologie professionnelle
• Interprétation prudente du matériel social
• Règles relatives à la publicité
31. Facebook:
sécurité de l’information
• Politique du respect de la vie privée
de Facebook:
– « Nous pouvons être amenés à fournir
des informations suite à une assignation
à comparaître, à une injonction du
tribunal ou toute autre demande (y
compris des affaires civiles et
criminelles) si nous avons toute raison
de penser que la réponse est requise par
la loi … »
32. Obligations déontologiques et
Facebook
Une expérience américaine :
• Un médecin fait part, par l’entremise de son
compte Facebook, d’expériences
cliniques sans avoir l’intention de dévoiler
l’identité ou des informations concernant
son patient.
– Toutefois, la nature des blessures à
permis un tiers d’identifier le patient.
– Conséquences?
33. Collège des médecins et chirurgiens du
Nouveau-Brunswick : Facebook (décembre 2010)
• « Nous rappelons aux médecins que la révélation de seulement quelques
faits, comme la localité où vit le patient et ses problèmes de santé, peuvent
suffire pour qu’un membre de la famille ou une connaissance
l’identifie. Même si un médecin croit que l’inscription ne sera lue que par un
groupe restreint, il n’en a aucune certitude.
• Le Conseil souhaite donc rappeler aux médecins que la publication ou la
révélation de tout renseignement susceptible d’identifier un patient pourrait
entraîner une plainte ou des mesures disciplinaires.
• Le Conseil ne croit pas qu’il soit nécessaire ou utile de publier de cette façon
des renseignements concernant l’activité professionnelle ou clinique étant
donné les nombreux risques et l’absence d’avantages évidents. »
34. Obligations déontologiques et YouTube
• Au cours des années 2009 à
2012, un professionnel a publié
de fausses représentations à
l’intérieur d’un message
publicataire, quant à son niveau
de compétence et à l’efficacité
de ses services.
• Le professionnel n’a jamais consulté son Code de déontologie
• Conséquences?
Ordre des chiropraticiens du Québec c. Tanguay, 2012 CanLII 65914 (QC OCQ)
35. YouTube et responsabilités professionnelles
• Un professeur à l’école secondaire tourne une vidéo avec ses élèves qui
est mise sur YouTube.
• Le professeur ne respecte pas la politique de l’école et ne demande pas
aux élèves de lui rapporter le formulaire « Demande d’autorisation d’utiliser
des renseignements personnels dans internet et dans les publications de la
Commission scolaire ».
• À la demande du directeur d’école, le professeur enlève la vidéo sur
YouTube.
• Enjeux déontologiques et professionnels?
Syndicat de l’Enseignement des Seigneuries c. Commission scolaire des Trois-Lacs,
2012 CanLII 85901 (QC SAT)
36. Un blogue anonyme : enjeux déontologiques
• Le professionnel, qui s’identifie comme « John Carter », fait parvenir un
courriel à l’ensemble des membres de l’École d’optométrie de l’Université
Waterloo avec un lien vers un site Web et un blogue.
• « John Carter », sur le blogue, critique un programme conçu par
l’Université, visant les personnes formées à l’étranger, et certaines
personnes impliquées.
• L’identité de « John Carter » est dévoilée.
• Le professionnel est acquitté par le Comité de discipline de l’Ordre.
• Demande de révision.
• Que ferez-vous?
T.F v. S.T., 2011 CanLII (ON HPARB)
37. Vos obligations en tant qu’employé :
• Au travail
• À l’extérieur du travail
38. Vos obligations en tant qu’employé
• Avez-vous vérifié la politique de votre employeur?
– L’employé signe la politique de l’employeur concernant
l’utilisation des ordinateurs
– Utilisation abusive d’Internet au travail (25 395 fois en
moins de 2 ans: 96% des visites de nature personnelle)
– Niveau important d’autonomie constitue un facteur
aggravant
Bourassa c. La Tuque (Ville de)2009 QCCRT 0322
39. Le professionnel en tant qu’employé
• In the matter of J. M., le 22 novembre 2011 (Alberta College of Social
Workers)
– Plusieurs chefs contre la travailleuse sociale, dont la
communication avec des clients sur Facebook
– Chef relatif à la communication par Facebook retiré
– L’employeur permet des communications par Facebook.
40. • In the matter of V.A, le 1 juillet 2011 (Alberta College of Social Workers)
• Parmi les chefs d’accusation, le travailleur social affiche,
malgré l’interdiction de l’employeur, des renseignements
personnels et professionnels sur la page Facebook de
l’employeur.
• Conséquences?
Le professionnel en tant qu’employé
41. • West Coast Mazda v. United Food and Commercial Workers International Union,
Local 1518 2010 CanLII 62842 (BC LRB):
• Première décision arbitrale au Canada appuyant le congédiement
des employés pour l’usage de Facebook hors du travail
• Deux employés affichent des commentaires offensants, menaçants
et homophobes sur leurs pages Facebook
• Les commentaires portent préjudice à l’employeur et au climat du
travail
• Les employés nient leur responsabilité
Le professionnel en tant qu’employé
42. Le droit à la vie privée n’est pas absolu
• Un employé ne peut raisonnablement s’attendre à ce
que ses courriels et le contenu de son ordinateur
restent privés.
• L’employeur fournit l’ordinateur, les logiciels et l’accès
Internet afin que l’employé s’en serve dans le cadre de
ses fonctions.
Blais c. Société des Loteries Vidéos du Québec Inc., 2003 QCCRT 14 (CanLII)
43. Le droit de l’employé à la vie privée
• Surveillance des employés au travail
– Employés ont droit à la vie privée – mais l’employeur peut, dans
certains cas, surveiller les activités de ses employés.
– Le directeur de l’école a le droit de fouiller et saisir l’ordinateur
de l’employé (propriété du conseil scolaire), mais la police n’a
pas le droit d’accéder sans mandat aux renseignements
personnels que contenait l’ordinateur de l’employé.
R. c. Cole, 2012 CSC 53
44. Surveillance des activités des employés en
dehors du travail
• Chatham-Kent (Municipality), 159 L.A.C. (4th) 321, 2007
• Directive spécifique interdisant des comportements n’est
pas essentielle :
• “Conduct that is threatening, insolent, or contemptuous of
management may be found to be insubordinate, even if there is no
explicit refusal to comply with a directive where such behaviour
involves a resistance to or a defiance of the employer’s authority.”
45. Actions inacceptables de la part de
l’employeur
• L’employeur ne peut pas chercher l’information du compte
Facebook de l’employé s’il a obtenu l’information par un accès
illicite. Ici l’employeur a créé un faux compte Facebook pour avoir
accès au contenu de la page Facebook de l’employé. L’employer a
utilisé des informations personnelles et confidentielles de l’employé
dans le seul but de créer un profil sur Facebook qui correspondait
parfaitement aux attentes de l’employé.
Campeau c. Services alimentaires Delta Daily Food Canada inc.,
2012 QCCLP 7666 (CanLII)
46. Dans votre comportement personnel
• Responsabilité criminelle
• Responsabilité civile
• Responsabilité relative aux
droits de la personne
47. Droit criminel et droit civil
• Faire des commentaires inappropriés en ligne, menant à des
poursuites civiles, notamment pour diffamation
• Divulguer des renseignements confidentiels
• Afficher le travail d’un tiers sans mentionner adéquatement l’auteur,
• Contrevenir à une ordonnance de non publication d’un tribunal
• Inciter à la haine
• Divulguer des renseignements au sujet d’un mineur
• Utiliser la technologie à fins d’harcèlement
Source : Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, « Recommandation professionnelle sur l’utilisation des
moyens de communications électroniques et des médias sociaux », le 11 février 2011
48. Responsabilité criminelle: Code criminel
(L.R.C. (1985), ch. C-46)
• Exemples:
– Menaces de voie de fait (art. 264 et 265)
– Libelle diffamatoire (art. 297 – 300)
– Propagande haineuse (art. 318 et 319)
49. Menaces de voie de fait
• Art. 265. (1) Commet des voies de fait, ou se livre à une
attaque ou une agression, selon le cas:
• …
• (b) tente ou menace, par un acte ou un geste, d’employer la
force contre une autre personne, s’il est en mesure actuelle,
ou s’il porte cette personne à croire, pour des motifs
raisonnables, qu’il est alors en mesure actuelle d’accomplir
son dessein;
50. Libelle diffamatoire
• Art. 298.
• (1) Un libelle diffamatoire consiste en une matière publiée sans
justification ni excuse légitime et de nature à nuire à la réputation de
quelqu’un en l’exposant à la haine, au mépris ou au ridicule, ou
destiner à outrager la personne contre qui elle est publiée.
• (2) un libelle diffamatoire peut être exprimé directement ou par
insinuation ou ironie:
– a) soit en mots lisiblement marqués sur une substance quelconque;
– b) soit au moyen d’un objet signifiant un libelle diffamatoire autrement
que par des mots.
51. Propagande haineuse
• Art. 318. (2) Quiconque, par la communication de
déclarations en un endroit public, incite à la haine
contre un groupe identifiable, lorsqu’une telle
incitation est susceptible d’entraîner une violation
de la paix ….
52. R. v. D.(D.), 2013 ONCJ 134 (CanLII)
• Poursuite en vertu de la Loi sur le système de justice pénale
pour les adolescents, S.C. 2002, c. 1
• Jeune accusé de menaces de voie de fait par l’entremise de
Facebook
• Plaignante de 16 ans, étudiante à la même école, connaît le
jeune depuis 3 jours
• Commentaires de nature sexuelle et violents à l’égard de la
plaignante sur Facebook constituent des menaces
• Jeune reconnu coupable
53. Responsabilité civile:
Diffamation (Code civil du Québec)
• 9080-5128 Québec inc. c. Morin-Ogilvy, 2012 QCCS 1464 (CanLII)
• Propos publiés sur Facebook (426 amis)
– « On s’est fait royalement fourrer par un garagiste … »
– « Non, j’en ai juste ras-le bol de voir les gens être nice-nice avec cette
horrible famille qui font de jolis sourires dans la face des gens et qui
parle mal dans le dos de tout le monde…
– Et tout ceux dont j’ai déjà entendu Lise ou sa grosse fille parler dans le
dos vont le savoir. »
• Conséquences?
54. La vie privée de votre client
• Votre client vous informe qu’il a une page sur Facebook.
Vous êtes curieux. En tant que professionnel, la
consultation de sa page est-elle appropriée?
• Dans quelles circonstances?
• Enjeux déontologiques?
55. Devenir « ami » avec votre client
• Votre client vous informe qu’il a consulté
votre page Facebook et demande d’être
votre ami. Le client vous informe également
qu’il a vu des photos de votre famille et
commence à vous poser des questions
portant sur votre famille et vos vacances.
• Comment répondre?
56. Facebook:
devenir ami avec un client ou ex-client?
Enjeux:
• Contenu du profil Facebook
(personnel ou professionnel)
• Profil ou page Facebook
• Le professionnel utilise-t-il des
mesures de sécurité pour contrôler
accès?
• Le client à accès à quel contenu
• Contexte du rapport professionnel et
thérapeutique
• Effet sur le rapport thérapeutique
• Caractéristiques du client
• Pourquoi le client désire-t-il
devenir votre ami
• Nature de la demande
• Effet sur autres clients
• Confidentialité …
Zur, O. (2011). To Accept or Not to Accept? How to respond when clients send « Friend
Request » to their psychotherapists or counselors on social networking sites. Retrieved
11/05/2012 from http://zurinstitute.com/socialnetworking.html. (Ma traduction)
57. La vie privée de votre client
• Effectuer une recherche Google
sur un client?
• Peut-on justifier une recherche
Google dans certains cas?
• Enjeux déontologiques et
professionnels?
• Et le Code de déontologie des
membres de l’Ordre?
58. Consentement éclairé et réseaux sociaux:
un exemple
« SOCIAL NETWORKING AND INTERNET SEARCHES: At times I may
conduct a web search on clients before the beginning of therapy or during
therapy. If you have concerns or questions regarding this practice, please
discuss it with me. I do not accept friend requests from current or former clients
on my psychotherapy related profiles on social networking sites due to the fact
that these sites can compromise clients’ confidentiality and privacy. For the
same reason, I request that clients do not communicate with me via any
interactive or social networking site. »
Zur, O, (2011). To Accept or Not to Accept? How to respond when clients send « Friend Request » to their
psychotherapists or counselors on social networking sites. Retrieved 11/05/2012 from
http://zurinstitute.com/socialnetworking.html
59. Le futur professionnel et employé
L’Ordre professionnel tient compte des blogues
publiés par la candidate avant de déposer sa
demande d’inscription.
Bhoopaul c. The Law Society of Upper Canada,
2011 ONLSHP 35 (CanLII)
60. Les dix règles d’or
de Me Magali Cournoyer-Proulx
• Choisir niveau de confidentialité en fonction but utilisation média
• Choisir les « tiers amis » selon le but de l’utilisation du média
• Respecter le droit d’auteur
• Répondre et non réagir
• Une image vaut mille mots
• Éviter les clients fantômes
• Le secret professionnel : inviolable
• Prendre la pleine responsabilité de ses écrits
• Le respect attire le respect
• Être consistant avec l’information qui est diffusé
Avocate, Heenan Blaikie, « … Vous n’êtes pas à la maison »
(4e Colloque des dirigeants des ordres professionnels, septembre 2011)
61. Usages intéressants pour des professionnels
comme vous :
• Information
• Éducation
• Acceptabilité sociale
• Partage de contenus, mise en commun de savoirs
• Mobilisation
• Réseautage
• Développement de la notoriété, outils en relations médias
62. Les gens utilisent les médias sociaux pour trouver de l’information médicale et,
probablement aussi, de l’information psychosociale
63. INFORMATION
LE CERIF
(Centre d’études et de recherche en intervention familiale, lié à l’UQO)
• Mission : améliorer la qualité de vie des familles en collaborant avec
les milieux partenaires
• Comprendre l’expérience de santé des familles
• Développer, implanter et évaluer des programmes et des pratiques
novatrices de prévention et de promotion de la santé psychosociale
des familles
64. Facebook et Twitter :
• Trouver des participants
• Promotion du programme
• Visibilité pour les travaux
• Information liée à leurs champ d’expertise
• Réseautage
65. Le CERIF est suivi entre autres par :
• Étudiants et professeurs;
• Professionnels (T.S., T.C.F., éducateurs, psychologues, sage-femmes)
• Représentants des médias : Amélie D. Boisvert (journaliste au Devoir et chargée
de cours à l’Université Laval)
• Organismes ou groupes d’intérêt liés à la santé ou aux services sociaux :
Le Phare
L'Association médicale canadienne
Partenaire pour la santé mentale
etc.
66. Un ou deux affichages par jour :
• Annonce d’évènements de tiers
• Références vers des contenus médias
• Promotion de leurs activités/évènements
• Recherches de candidats pour les études qu’ils mènent
• Diffusion de documents (rapports de recherches, statistiques,
etc.)
70. L’Institut Douglas
Mission : offrir des soins et des services de pointe; faire
avancer/partager les connaissances en santé
mentale
• Formation en psychiatrie
• Formation continue
• Stages
• Bibliothèque complète
• Volet grand public : programme d'éducation : démystifier
maladie mentale et combattre préjugés
71. Trois principales initiatives:
• L'École Mini Psy
• Les Vues de l'Esprit
• Les blogues
L’ensemble de ces activités est soutenu par les médias sociaux.
72. L'École Mini Psy
• Cours sur différentes maladies mentales donnés par
chercheurs et professionnels de la santé mentale du
Douglas
• Filmés et diffusés sur : YouTube, iTunesU, Canal
Savoir, site web de l’Institut
• Conférence d'une heure suivie d'une période de
questions d'une demi-heure
• En 2011, l'École Mini Psy a été reconnue comme
pratique exemplaire de la part d'Agrément Canada
73. Les Vues de l'Esprit
• Festival de films - thème principal : la maladie mentale
• Projection / discussion entre le public, un expert du
Douglas, le réalisateur et/ou les comédiens
• Créé en 2004, Vues de l'Esprit s'est associé à différents
partenaires
• Plusieurs experts du Douglas participent aux ateliers
74. Les blogues
8 blogues animés par un professionnel
de la santé ou des services sociaux :
Les Arts Santé
Mental Mechanics
Psychospeak with Dr. Z
Recovery Talks
Soigner entre les lignes
State of Mind
Têtes d'affiche
The Rochford Files
• partager le savoir
• démystifier les tabous
• chaque visiteur est invité à partager ses opinions
• activités est soutenu par les médias sociaux
75. Sur Facebook et Twitter le Douglas :
• Promeut ses activités,
formations, conférences, etc.
• Diffuse de l’information liée à ses
champ d’expertise
• Établit des contacts avec des
organismes liés à ses intérêts ou
partenaires éventuels (surtout
sur Twitter)
• Attire du lectorat vers ses
blogues et vers ses autres
tribunes
76. Le Douglas est suivi par +
2 300 personnes/organismes :
• Étudiants, professeurs
• Professionnels des multiples disciplines
• Représentants des médias
• Organismes liés à la santé ou aux services
sociaux
77. 2 à 10 affichages par jour :
• Publication nouvelle sur blogues
• Références vers contenus médias
• Promotion activités ou évènements
• Diffusion de documents
81. Acceptabilité sociale?
Bruce Anderson: « Contrat tacite entre la population et une
entreprise, un gouvernement ou une organisation, qui stipule qu’un
projet peut aller de l’avant »
Comment arriver à ce contrat tacite?
• Être prêt à faire face
• S’assurer que les gens s’informent et voient des avantages
• Répondre aux inquiétudes rapidement
83. Plan tactique (Information)
• Publireportages dans l’hebdomadaire du quartier
• Assemblée publique d’information
• Entrevues avec les médias
• Participation aux assemblées du conseil
d’arrondissement
84.
85. Campagne d’acceptabilité sociale :
• Création d’un blogue, secondé par d’autres vitrines médias
sociaux, pour :
• Centraliser l’information, les réactions
• Contrer la désinformation faite par les opposants par une
information abondante, durable, basée sur des faits, des
documents, des témoignages
• Prolonger la durée des publications
87. www.marchevieuxlongueuil.com
Le blogue a permis de :
• joindre les personnes clés
• découvrir des rumeurs, identifier des objections
insoupçonnées et corriger sur-le-champ
• influencer et convaincre les indécis
• supplanter les médias traditionnels utilisés par les opposants
• gagner la confiance
de la communauté
88. Le projet a été appuyé par 65 % des
personnes habiles à voter et approuvé
par la ville
90. Médias sociaux : outils de
mobilisation
• L’expression est individuelle, mais les
stratégies sont collectives
• Réseaux pré-existants et interconnectés
• Contributions d’un usager associées à un
champ de contenus apparentés
91. Modes traditionnels
d’organisation
• Groupe aux structures définies
• Leadership centralisé
• Organisations sociales ou
politiques formelles (syndicats,
partis, groupes de pression)
s’exprimant explicitement au
nom de leurs membres
Médias sociaux
• Auto-organisation, auto-représentation
• Création d’espaces communs
• Appropriation d’outils numériques par
des individus citoyens connectés en
réseaux.
• Modes décentralisés d’action collective
qui s’appuient sur leur autonomie pour
créer du collectif et de la solidarité
• Coordination non hiérarchique
93. Mobilisation étudiante – printemps 2012
Mots-clics (ou hashtags) (#) : pour
organiser et de structurer
l’implication citoyenne en temps
réel
94. Exemples
#ggi (grève générale
illimitée) :
• s’exprimer par rapport à la
grève étudiante en
général
• signaler des mobilisations
à venir ou en cours
• relayer des contenus
pertinents
96. Exemples (suite)
• #casseroles et
#casserolesencours :
• ont identifié les messages liés au
tintamarre quotidien de 20h
• Dans ces derniers cas
(#manifencours et
#casserolesencours), pour
cartographier les déplacements et
se joindre aux mobilisations en
cours
97. Possibilité de réagir immédiatement :
un atout majeur pour la coordination d’actions
Formats médiatiques antérieurs à Internet :
• moins flexibles
• davantage permanents
• rigidité d’usage
Médias sociaux :
• initiatives individuelles, décentralisées: impact de masse
• émergence de modes d’organisation décentralisée d’actions collectives
fondés sur l’autonomie des individus
99. Communautés de pratique :
• Groupe qui se rassemble afin de partager et apprendre
• Intérêt commun dans un champ de savoir
100. Communautés de pratique
Équipes de travail
• Définies par leur domaine d’intervention et animées par des
valeurs et des intérêts communs
• Les membres sont liés par la connaissance qu’ils partagent et
développent ensemble
• Équipes de travail : définies plutôt par la tâche, mues par un
livrable
101. • Résolution de problèmes
• Demandes d’information
• Recherche d’expérience
• Réutilisation des savoirs
• Échange sur les
développements d’une situation
Raisons d’être au quotidien
102. • Réduire l’impact de la délocalisation
• Réduire la duplication
• Gagner du temps
• Accroître motivation et loyauté
• Faciliter le transfert intergénérationnel
• Façonner la culture organisationnelle
• Mettre en commun outils,
références, etc.
• Passer plus vite de l’idée au
marché
• Développer des capacités
• Innover
• Bonifier les processus
Bénéfices des communautés de pratique
pour l’organisation :
103. • Économie de temps
• Goût du risque accru grâce à l’appui de la communauté
• Réduction de l’isolement
• Sentiment d’appartenance, moral soutenu
• Stimulation de l’énergie intellectuelle: innovation et créativité accrues
• Réduction des coûts de la publication ou des erreurs répétées
• Qualité de l’exécution accrue
Bénéfices individuels :
104. Outils facilitant le partage des savoirs :
• Wikis
• Forums
• Slideshare
• Google Docs
• Youtube
105. Les wikis peuvent être utilisés pour :
• créer, partager, mettre à jour des protocoles
• augmenter l’adoption des protocoles par professionnels
• améliorer la qualité des protocoles
• améliorer l’usage des protocoles
• diminuer leur coût de production
• augmenter participation patients/public dans l’élaboration des protocoles
• Augmenter l’utilisation des protocoles de soins pour rendre les interventions
systématiques
106. Les Forums :
• Espace de discussion publique
• Discussions archivées
• Communication asynchrone
• Peut être un site web ou
simplement un de ses
composants
• Discussions sous la forme de
« fils » de messages
• Publication est souvent
durable
107. Permet de diffuser des diaporamas et des documents en format
PDF. Il est couramment utilisé par les professeurs d’université afin
de donner accès aux documents de leurs cours, mais aussi par des
conférenciers, des organismes souhaitant partager leur expertise,
etc.
108. • Créer des documents de base
• Importer des fichiers
• Partager vos documents
• Collaborer en temps réel
• Modifier et accéder vos documents
• Stocker votre travail
• Organiser vos documents
• Publier votre travail
• Contrôler l'accès à vos pages
109. Peut faciliter l’enseignement de techniques, pour
l’apprentissage d’interventions physiques comme c’est le
cas en médecine ou en science infirmières.
Dr Patrick Marineau présente l’enseignement d’une intervention
médicale, la ponction lombaire, diffusée sur YouTube.
111. La communication, ça se planifie!
1. Bien définir votre mandat
2. Analysez la situation
3. Définissez vos objectifs
4. Déterminez votre public cible
5. Énoncez votre axe de communication
6. Établissez votre stratégie de communication
7. Choisissez vos moyens (médias, techniques, supports)
8. Élaborez votre message
9. Calculez votre budget
10. Évaluez le tout
112. Vous souhaitez qu’un site d’injection supervisé soit implanté dans le
cartier où vous œuvrez, à titre d’intervenante auprès de clientèles
toxicomanes. Malgré la documentation produite par des sources
scientifiques crédibles appuyant cette solution, le projet ne fait pas
consensus dans la communauté. Les commerçants redoutent que la
présence de cette population nuise à leurs affaires, les résidents
craignent de voir le climat social se détériorer et leur sécurité menacée, et
les politiciens souhaitent conserver ou augmenter l’appui qu’ils ont de la
population.
Comment les médias sociaux peuvent-ils vous aider à réaliser votre
mandat?
SITUATION 1
113. Vous organisez un colloque sur les problématiques vécues par les
populations vieillissantes. Votre CLSC a développé une grande
expertise en la matière et vous souhaitez partager ce savoir avec
d’autres professionnels. Par ailleurs, votre établissement est aux prises
avec une pénurie de relève, et l’administration espère que cet
évènement pourra attirer des candidats potentiels.
Comment les médias sociaux peuvent-ils vous aider à réaliser
votre mandat?
SITUATION 2
114. Vous et votre collègue offrez des ateliers aux parents d’enfants défiant
l’autorité parentale (PEDAP). Vous souhaitez le faire savoir aux publics
concernés et promouvoir auprès de vos pairs cette formule que vous
avez développée.
Comment les médias sociaux peuvent-ils vous aider à réaliser
votre mandat?
SITUATION 3
115. SITUATION 4
L’école ou vous œuvrez doit procéder à l’intégration d’élèves autistes au
sein de ses classes régulières. Même si plusieurs études attestent
qu’il y a beaucoup d’avantage à cette intégration, vous constatez qu’il y a
beaucoup de résistance, tant du côté des élèves, que du côté des parents
et même du corps professoral. Toutefois, les intervenants psychosociaux
(psychoéducatrice, technicienne en éducation spécialisée,
orthopédagogue et vous-même, travailleuse sociale) ont été bien
préparés et sont encore soutenus par les services du CLSC local.
Comment les médias sociaux peuvent-ils vous aider à réaliser votre
mandat?