2. Le pays couvre une superficie deLe pays couvre une superficie de
196 722 km² avec plus de 12196 722 km² avec plus de 12
Millions d’habitants.Millions d’habitants.
3. VISION DU GVT. LEVISION DU GVT. LE
PLAN SENEGALPLAN SENEGAL
EMERGENTEMERGENT
le Plan Sénégal Emergent (PSE) vise à mettre enle Plan Sénégal Emergent (PSE) vise à mettre en
place d’ici à 2035, un ensemble de projetsplace d’ici à 2035, un ensemble de projets
structurants à fort contenu de valeur ajoutée etstructurants à fort contenu de valeur ajoutée et
d’emploi. Pour l’étape intermédiaire de 2018, lad’emploi. Pour l’étape intermédiaire de 2018, la
stratégie, est déclinée autour de trois axesstratégie, est déclinée autour de trois axes
stratégiques : (i) Transformation structurelle destratégiques : (i) Transformation structurelle de
l’économie et croissance ; (ii) Capital humain,l’économie et croissance ; (ii) Capital humain,
protection sociale et développement durable ; et (iii)protection sociale et développement durable ; et (iii)
Gouvernance, institutions, paix et sécurité. Aussi,Gouvernance, institutions, paix et sécurité. Aussi,
l’opérationnalisation de la Stratégie exige la mise enl’opérationnalisation de la Stratégie exige la mise en
place d’un ensemble de réformes pour accélérer leplace d’un ensemble de réformes pour accélérer le
processus de transformation structurelle susceptibleprocessus de transformation structurelle susceptible
d'accélérer le décollage économique.d'accélérer le décollage économique.
4. LE SECTEURLE SECTEUR
AGRICOLEAGRICOLE
L’agriculture constitue la principale source d’emplois et deL’agriculture constitue la principale source d’emplois et de
revenus pour plus de 60 % de la population. Cependant larevenus pour plus de 60 % de la population. Cependant la
part du secteur primaire dans lepart du secteur primaire dans le Produit intérieur brutProduit intérieur brut (PIB)(PIB)
ne cesse de décroître. La diminution de lane cesse de décroître. La diminution de la pluviométriepluviométrie et laet la
crise du secteur de l'crise du secteur de l'arachidearachide, principale culture de rente du, principale culture de rente du
pays, ont réduit la contribution de l'agriculture à moins depays, ont réduit la contribution de l'agriculture à moins de
20 % du PIB. Elle est essentiellement pluviale, saisonnière20 % du PIB. Elle est essentiellement pluviale, saisonnière
et repose à la fois sur des cultures de rente (arachide,et repose à la fois sur des cultures de rente (arachide,
coton, etc.) et sur des cultures vivrières de subsistance (mil,coton, etc.) et sur des cultures vivrières de subsistance (mil,
sorgho, maïs). Le riz, culture traditionnelle en Casamance,sorgho, maïs). Le riz, culture traditionnelle en Casamance,
se développe fortement dans la Vallée du fleuve Sénégal.se développe fortement dans la Vallée du fleuve Sénégal.
Les cultures maraîchères et d’exportation sont en pleineLes cultures maraîchères et d’exportation sont en pleine
croissance.croissance.
5. LE SECTEURLE SECTEUR
AGRICOLEAGRICOLE
Les superficies cultivables représentent 3,8Les superficies cultivables représentent 3,8
millions d’hectares, soit 19% de la superficiemillions d’hectares, soit 19% de la superficie
totale du pays. Environ 65% des terrestotale du pays. Environ 65% des terres
cultivables, sont mises en culture chaquecultivables, sont mises en culture chaque
année.année.
L’agriculture de type familial est dominante etL’agriculture de type familial est dominante et
occupe la presque totalité des 95 % des terresoccupe la presque totalité des 95 % des terres
agricoles. Elle assume et assure, tant bien queagricoles. Elle assume et assure, tant bien que
mal, les fonctions de production, demal, les fonctions de production, de
consommation, de gestion des écosystèmes etconsommation, de gestion des écosystèmes et
du cadre de vie rurale dans une relativedu cadre de vie rurale dans une relative
harmonie.harmonie.
6. CADRAGECADRAGE
INSTITUTIONNELINSTITUTIONNEL
Administration Territoriale et Locale avecAdministration Territoriale et Locale avec
14 Régions administratives comptant14 Régions administratives comptant
Directions Régionales deDirections Régionales de
Développement Rural (DRDR), lesDéveloppement Rural (DRDR), les
Inspection régionales de l’élevage, desInspection régionales de l’élevage, des
Eaux et Forêts et Pêches/ServicesEaux et Forêts et Pêches/Services
décentralisés/ONG/OCBdécentralisés/ONG/OCB
La Recherche: ISRA, ITA, Autres I.Rech.La Recherche: ISRA, ITA, Autres I.Rech.
Les Universités: UCAD, UGB, UFR ThiesLes Universités: UCAD, UGB, UFR Thies
Les Ecoles de Formation Agricole: ENSALes Ecoles de Formation Agricole: ENSA66
8. Recherche, Formation,Recherche, Formation,
VulgarisationVulgarisation
La Formation Qualifiante en AgricultureLa Formation Qualifiante en Agriculture
ne concerne que les Techniciens.ne concerne que les Techniciens.
Les Producteurs ne sont pas pris enLes Producteurs ne sont pas pris en
compte par les Ecoles de Formationcompte par les Ecoles de Formation
Agricole comme l’Ecole NationaleAgricole comme l’Ecole Nationale
d’Agriculture ou les Ecoles de Formationd’Agriculture ou les Ecoles de Formation
de Techniciens (agricoles, forestiers,de Techniciens (agricoles, forestiers,
horticoles, halieutiques, pastoraux)horticoles, halieutiques, pastoraux)
88
9. Recherche, Formation,Recherche, Formation,
VulgarisationVulgarisation
Le Conseil Agricole est assuré parLe Conseil Agricole est assuré par
l’Agence National du Conseil Agricole etl’Agence National du Conseil Agricole et
Rural (ANCAR).Rural (ANCAR).
Seules les ONG et les OrganisationsSeules les ONG et les Organisations
Paysannes assurent la Formation et laPaysannes assurent la Formation et la
Vulgarisation pour les Producteurs enVulgarisation pour les Producteurs en
Agriculture Ecologique Biologique.Agriculture Ecologique Biologique.
Certains Projets et ProgrammesCertains Projets et Programmes
assurent aux producteurs la For/Vul enassurent aux producteurs la For/Vul en ((99
10. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1010
Production de mil bio au Sénégal de 2002 à 2012
S
ource : D Maiga et M Sy, enquêtes 2012
11. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1111
Niveau de contribution par structure sur la production de mil bio au Sénégal de 2002 à 2012
12. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1212
Production de sorgho bio au Sénégal de 2002 à 2012
13. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1313
Niveau de contribution par structure sur la production de sorgho bio au Sénégal de 2002 à 2012
14. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1414
Production de Mangue bio au Sénégal de 2002 à 2012
15. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1515
Niveau de contribution par structure sur la production de Mangue bio au Sénégal de 2002 à 2012
16. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1616
Production d’arachide bio au Sénégal de 2002 à 2012
17. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1717
Niveau de contribution par structure sur la production d’arachide bio au
Sénégal de 2002 à 2012
18. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
Les principales structures qui travaillent sur l’Oignon bio sontLes principales structures qui travaillent sur l’Oignon bio sont
AGRECOL (48%) et HWA/Sénégal et FAPD (52%).AGRECOL (48%) et HWA/Sénégal et FAPD (52%).
1818
Production d’Oignon bio au Sénégal de 2002 à 2012
19. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
1919
Production d’oseille bio au Sénégal de 2002 à 2012
20. Niveau de contribution parNiveau de contribution par
structure sur la productionstructure sur la production
d’oseille bio aud’oseille bio au
Sénégal de 2002 à 2012Sénégal de 2002 à 2012
Source : D Maiga et M Sy, enquêtes 2012 (Etudes de Base AEB Source : D Maiga et M Sy, enquêtes 2012 (Etudes de Base AEB
FENAB)FENAB) 2020
21. Source : D Maiga et M Sy,Source : D Maiga et M Sy,
enquêtes 2012 (Etudes de Baseenquêtes 2012 (Etudes de Base
AEB FENAB)AEB FENAB)
2121
C
contribution de différentes spéculations dans la production bio
22. Chaîne de valeurChaîne de valeur
élevage bioélevage bio
L’élevage biologique commence à voir le L’élevage biologique commence à voir le
jour au Sénégal. Il est essentiellement jour au Sénégal. Il est essentiellement
pratiqué au niveau de la spéculation pratiqué au niveau de la spéculation
poulet de chair et de celle du lait.poulet de chair et de celle du lait.
Toutes les structures manifestent le désir Toutes les structures manifestent le désir
d’intégrer l’élevage dans leurs systèmes d’intégrer l’élevage dans leurs systèmes
de production. Mais les principales de production. Mais les principales
structures réellement engagées dans structures réellement engagées dans
l’élevage biologique sont AGRECOL, l’élevage biologique sont AGRECOL,
ASPAB, HWA et GIE Univers Envi-Agro.ASPAB, HWA et GIE Univers Envi-Agro.2222
25. 2525
FORCES FAIBLESSES
• Plusieurs acteurs interviennent
dans le secteur de l’AEB
• Existence de marché extérieur et
intérieur
• Producteurs présents dans
presque toutes les spéculations
• Expériences pertinentes en
matière d’AEB
• Producteurs, transformateurs et
consommateurs occupent
l’espace AEB
• Existence d’un réseau fédérateur
comme la FENAB
• Existence d’une ressource
humaine de qualité
• Diversité des spéculations
• Naissance de l’élevage biologique
• Faiblesse des superficies
consacrées à l’AEB
• Faiblesse de la production et de la
transformation des produits AEB
• Insuffisance de l’appui technique
et financier des producteurs
• La certification et la labellisation
faibles
• Pas de politique nationale d’AEB
• Faiblesse des techniques de
restauration des sols
• Faiblesse des quantités et des
qualités de semences disponibles
• Faiblesse de capacités techniques
et financières de beaucoup
d’acteurs
• Faiblesse d’implication des
structures de recherche dans la
stratégie de l’AEB
Grille d’analyse FFOM des Chaines de valeur
28. RESEAUTAGE ETRESEAUTAGE ET
PARTENARIATPARTENARIAT
Ce réseautage et partenariat est Ce réseautage et partenariat est
dynamique entre les ONG et les dynamique entre les ONG et les
Organisations de Paysannes.Organisations de Paysannes.
Il est moyennement faible avec les Il est moyennement faible avec les
Institutions Etatiques et Internationales.Institutions Etatiques et Internationales.
Les liens entre la Recherche, le Conseil Les liens entre la Recherche, le Conseil
Agricole et les Organisations Paysannes Agricole et les Organisations Paysannes
dans l’AEB sont encore faibles.dans l’AEB sont encore faibles.
2828
29. 2929
Nom organisation Partenariat technique Partenariat financier Partenariat
matériel
Partenariat
institutionnel
Organisations membres de la FENAB
AGRECOL ANCAR, PAFA, DRDR
Fatick, FONGS, GREEN,
Université THIES
Bd (Belgique), (Belgique)
ambassade Belgique,
Coopération suisse
Action CAREME
Suisse
Gouvernance Thies, CR
sésséne, commune
Thiés, Ministere
Agriculture, SCA,
(grappe agroalimentaire)
ASPAB ONG membres FENAB,
IFOAM, NOVIB (Pays bas),
francophonie (OIF),
agriculture, Eaux et forêts,
Gouvernement américain, CTB USAID IFOAM, Administration
territoriale, Collectivités
locales, M.A, M.E.D.D
Gestion intégrée des
terroirs (GIT)
CADL, Eaux et Forêts,
Elevage
Coopération autrichienne CR de Notto, Tasset et
Ndiaganiao,
Arrondissement de
Tasset, Notto, Fissel
FENAB organisation d'appui, le
comité éthique
SDC conseil régional, M.A,
M.E.D.D, CNCR
GIE des producteurs
bio de Keuri Kao
sous préfet
UGPM FONGS, CNCR,
Commune de Mekhé.
COPEBAN GIT CR de Notto, Tasset
REFABEC AGRECOL, PAFA Chambre des métiers,
chambre de commerce
Woobin Enda Pronat, Enda énergie,
ASAF NEPAD
Enda Pronat,
Enda énergie
CR, sous préfecture
Fédération des
agropasteurs de
Diander (FAPD)
Enda Pronat, Heks, FAO Enda Pronat,
Heks,
sous préfet keur
Moussa, CR Diander
Union des agriculteurs
de Diogo
Néant Néant néant néant
UPMT POGV, GREEN, ARLS ARLS, GREEN CR Thiénaba
31. 3131
Organisations non membres de la FENAB
Association pour la
protection et la
promotion des
plantes médicinales
et de revalorisation
de toutes les
pratiques
traditionnelles utiles
(APROPMED)
ITA, ASPAB, CNCR
Association des
villages riverains du
Baobolong (AVRB)
Eaux et forêts, DRDR,
CADL, PROGEDE 2,
GDT, Symbiose
CR, sous préfets
READ IREF Thiès Mairie de Thiès Mairie de Thiès
REFAB ENSA, Pan Africa global green grant fund
32. RESEAUTAGE ETRESEAUTAGE ET
PARTENARIATPARTENARIAT
Les partenaires techniquesLes partenaires techniques:: directionsdirections
régionales de développement rural,régionales de développement rural,
directions zonales de l’ANCAR,directions zonales de l’ANCAR,
services régionaux des Eaux etservices régionaux des Eaux et
forêtsforêts ,, services régionaux deservices régionaux de
l’élevage, centres d’Appui aul’élevage, centres d’Appui au
Développement Local (CADLDéveloppement Local (CADL),),
direction de l’analyse de la prévisiondirection de l’analyse de la prévision
et de la statistique (DAPS), directionet de la statistique (DAPS), direction
de l’horticulturede l’horticulture ,, di-rection de ladi-rection de la
3232
33. RESEAUTAGE ETRESEAUTAGE ET
PARTENARIATPARTENARIAT
Les partenaires financiersLes partenaires financiers:: BroederlijkBroederlijk
Delen (BD), Ambassade Belgique,Delen (BD), Ambassade Belgique,
USAID, Coopération AutrichienneUSAID, Coopération Autrichienne
(ADA), HWA, SDC, Coopération(ADA), HWA, SDC, Coopération
Technique Belge, le Crédit MutuelTechnique Belge, le Crédit Mutuel
Sénégalais, la Région de PoiteauSénégalais, la Région de Poiteau
Charente, le conseil régional deCharente, le conseil régional de
Fatick, WFD WeltFriedens Dienst,Fatick, WFD WeltFriedens Dienst,
NEPAD, HEKSet la Fondation deNEPAD, HEKSet la Fondation de
FranceFrance
3333
34. 3434
Forces Faiblesse
Personnel pluridisciplinaire
Personnel compétent
Service représenté à la base,
proche des populations
Une expérience avérée au niveau
de certains partenaires en matière
d’AEB
Service public chargé de remplir
des missions régaliennes
d’encadrement et de conseil au
niveau paysan.
Bonne collaboration des
partenaires avec les acteurs de
l’AEB
Manque de personnel
Manque de moyens
Manque d’instance pérenne de suivi
de l’AEB
Défaut de spécification des
données de l’AEB dans les
statistiques agricoles
Faible implication de la recherche
dans l’AEB
Manque de contrôle des services
spécialisés sur les produits
chimiques importés et leur usage
Grille d’analyse FF des partenariats
35. 3535
Opportunités Menaces
Financement existant sur
le carbone et les
changements
climatiques
Grand intérêt des
bailleurs de fonds
comme la banque
mondiale sur le respect
de l’environnement
Lobby puissant des
fabricants d’intrants de
l’agriculture
conventionnelle
Manque de prise en
compte de l’agriculture
biologique dans la
politique agricole du pays
36. POLITIQUES ETPOLITIQUES ET
PROGRAMMES DEPROGRAMMES DE
SOUTRIENSOUTRIEN
De 1960 à 1984: Interventions dirigistesDe 1960 à 1984: Interventions dirigistes
par un encadrement rapproché dupar un encadrement rapproché du
monde rural, un système administré desmonde rural, un système administré des
prix, un crédit agricole standardisé et uneprix, un crédit agricole standardisé et une
intervention marquée de l’Etat dans laintervention marquée de l’Etat dans la
commercialisation des produits agricoles.commercialisation des produits agricoles.
1984: Nouvelle Politique Agricole:1984: Nouvelle Politique Agricole:
suppression des subventions etsuppression des subventions et
désengagement de l’Etat /désengagement de l’Etat /
Responsabilisation des Producteurs
3636
37. POLITIQUES ETPOLITIQUES ET
PROGRAMMES DEPROGRAMMES DE
SOUTIENSOUTIEN
1994: Dévaluation du FCFA1994: Dévaluation du FCFA
Définition d’une Lettre de Politique deDéfinition d’une Lettre de Politique de
Développement Agricole (LPDA)Développement Agricole (LPDA)
Projet de Modernisation etProjet de Modernisation et
d’Intensification de l’Agriculture (PMIA),d’Intensification de l’Agriculture (PMIA),
Projet de Promotion des ExportationsProjet de Promotion des Exportations
Agricoles (PPEA), Programme SpécialeAgricoles (PPEA), Programme Spéciale
de Sécurité Alimentaire (PSSA),de Sécurité Alimentaire (PSSA),
Programme national d’InfrastructuresProgramme national d’Infrastructures 3737
38. POLITIQUES ETPOLITIQUES ET
PROGRAMMES DEPROGRAMMES DE
SOUTIENSOUTIEN
Plusieurs contraintesPlusieurs contraintes d’ordred’ordre
technologique, financier et institutionneltechnologique, financier et institutionnel
dont notamment :dont notamment : i)i) l’insuffisancel’insuffisance
d’infrastructures socio-économiques ded’infrastructures socio-économiques de
base,base, ii)ii) la dégradation des ressourcesla dégradation des ressources
naturelles,naturelles, iii)iii) le faible niveaule faible niveau
d’intensification des productions aussid’intensification des productions aussi
bien végétales qu’animales,bien végétales qu’animales, v)v)
3838
39. POLITIQUES ETPOLITIQUES ET
PROGRAMMES DEPROGRAMMES DE
SOUTIENSOUTIEN
La faiblesse du segment deLa faiblesse du segment de
transformation des produits agricoles autransformation des produits agricoles au
niveau des filières importantesniveau des filières importantes
notamment horticoles et d’élevage ;notamment horticoles et d’élevage ; vi)vi) lele
dysfonctionnement des marchésdysfonctionnement des marchés
agricoles et ruraux ; vii) le faible accès àagricoles et ruraux ; vii) le faible accès à
l’information agricole, etc.l’information agricole, etc.
3939
40. POLITIQUES ETPOLITIQUES ET
PROGRAMMES DEPROGRAMMES DE
SOUTIENSOUTIEN
a. La Loi d’Orientation Agro Sylvoa. La Loi d’Orientation Agro Sylvo
Pastorale (LOASP)Pastorale (LOASP)
b. Les programmes spéciaux:b. Les programmes spéciaux: Retour desRetour des
Emigrés Vers l’Agriculture (REVA),Emigrés Vers l’Agriculture (REVA),
Grande Offensive Agricole pour laGrande Offensive Agricole pour la
Nourriture et l'Abondance (GOANA). CesNourriture et l'Abondance (GOANA). Ces
programmes spéciaux ont favoriséprogrammes spéciaux ont favorisé
l’ACCAPAREMENT DES TERRES DESl’ACCAPAREMENT DES TERRES DES
PAYSANS (MOBILISATION SOCIALE).PAYSANS (MOBILISATION SOCIALE). 4040
41. ECOLOGIQUE
SOCIAL ECONOMIQUE
CULTUREL
Encourager les Femmes et
leur forte implication en
Agriculture Biologique
Développer des
Techniques et des
Technologies
culturellement
adaptées
Améliorer la
Sécurité et la
Souveraineté
Alimentaire par
le biais de
l’Agriculture
Biologique
Améliorer les
conditions de vie
des paysans
Faire émerger
des marchés
locaux
biologiques
Faire accéder les
produits
biologiques
locaux au
Marché
International
Renforcer la
Capacité
institutionnelle des
Organisations de
Producteurs
Biologiques
•Identité Culturelle
•Enracinement et Ouverture aux valeurs fécondes
extérieures
•Héritage pour les Générations futures
•Principes agrobiologiques et Ethiqu
•e pour l’Action
•Valorisation du Savoir Endogène
•.Foi et Spiritualité (croyances et pratiques)
Faire adopter par les paysans, des systèmes de
production biologiques et écologiques
Influencer les Politiques Agricoles au niveau
national, sous-régional et international dans le
sens de donner une place importante à
l’agriculture biologique et au commerce
Rendre durables les
Fonctions des
agro- écosystèmes,
de la biodiversité
agricoles et des
cycles biologiques
VISION HOLISTIQUE ET DIALECTIQUE DE L’AGRICULTURE ECOLOGIQUE BIOLOGIQUE
I.SECK AOUT 2014
42. -- Années 60-70 :Années 60-70 : baisse de la pluviométrie + Révolution Verte (pesticides,baisse de la pluviométrie + Révolution Verte (pesticides,
engrais chimiques, mécanisation,…)engrais chimiques, mécanisation,…)
- Conséquences :- Conséquences : dégradation de l’environnement et de la santé, endettementdégradation de l’environnement et de la santé, endettement
des producteurs et chute des rendementsdes producteurs et chute des rendements
- Années 80 :- Années 80 : 1ères expérimentations agro écologiques avec des OP1ères expérimentations agro écologiques avec des OP
- Années 90 :- Années 90 : plusieurs ONG et OP s’engagent dans l’agro écologieplusieurs ONG et OP s’engagent dans l’agro écologie
- 1996 :- 1996 : naissance/mort du 1er Mvt Sénégalais pour l’ABnaissance/mort du 1er Mvt Sénégalais pour l’AB
- Mars 2008- Mars 2008 : Renaissance de la FENAB avec Enda Pronat, Agrécol Afrique,: Renaissance de la FENAB avec Enda Pronat, Agrécol Afrique,
ASPAB, CEAS, Agrinat, Jardins d’Afrique, Green Sénégal et leursASPAB, CEAS, Agrinat, Jardins d’Afrique, Green Sénégal et leurs
partenaires de basepartenaires de base 4242
Historique du Bio auHistorique du Bio au
SénégalSénégal
43. Mission de la FENABMission de la FENAB
-- Changer la mentalité des populations dans le sens de la promotionChanger la mentalité des populations dans le sens de la promotion
des produits biologiques ;des produits biologiques ;
Restaurer la fertilité des sols, rétablir l’équilibre des écosystèmes,Restaurer la fertilité des sols, rétablir l’équilibre des écosystèmes,
lutter contre la disparition de la biodiversité et les changementslutter contre la disparition de la biodiversité et les changements
climatiques ;climatiques ;
Préserver et améliorer la santé humaine, animale et végétale ;Préserver et améliorer la santé humaine, animale et végétale ;
Promouvoir l’agriculture biologique comme système de productionPromouvoir l’agriculture biologique comme système de production
agricole alternatif capable de résoudre les problèmes alimentairesagricole alternatif capable de résoudre les problèmes alimentaires
du pays ;du pays ;
Favoriser l’émergence des métiers de l’agriculture biologique,Favoriser l’émergence des métiers de l’agriculture biologique,
notamment chez les jeunes et les femmes ;notamment chez les jeunes et les femmes ;
Valoriser l’agriculture biologique tout en défendant les intérêts desValoriser l’agriculture biologique tout en défendant les intérêts des
petites exploitations familiales biologiques.petites exploitations familiales biologiques.
4343
44. 4444
Carte des 18 OP membres de la FENABCarte des 18 OP membres de la FENAB
45. La FENAB enLa FENAB en
action avec plus deaction avec plus de
18 000 producteurs18 000 producteurs
……
4545
46. 4646
Champs agroforestier (+ de 150 espèces)
COPAGE : Conseil Paysan d’Action Pour laCOPAGE : Conseil Paysan d’Action Pour la
Gestion de l’Environnement dans le DIOBASSGestion de l’Environnement dans le DIOBASS
47. 4747
Les Agropasteurs de DienderLes Agropasteurs de Diender
Champ Ecole Paysans
Micro-irrigation et Energie éolienne
Vente directe à Dakar
48. 4848
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
Les aménagements anti-érosif ont permis de :
récupérer 22 ha, le retour d’espèces herbacées, la
recharge de la nappe d’eau Reboisement le long des aménagements
WoobinWoobin de Keurde Keur
MoussaMoussa
49. 4949
Forêt villageoise de 50 ha
Production de niébéFertilisation 100% organique
Le Regroupement pour la protection deLe Regroupement pour la protection de
l’environnement de Thiembene au Nordl’environnement de Thiembene au Nord
50. Ngatamaaré TorooNgatamaaré Toroo de Guédéde Guédé
Riziculture irriguée sans herbicide et transformation
EDUCATION environnementale
Production de semences
51. 5151
AFAFA : Aide aux Forces vives Africaines par laAFAFA : Aide aux Forces vives Africaines par la
Formation à l’Agro écologie à Ndiémane (centre)Formation à l’Agro écologie à Ndiémane (centre)
52. Jardins d’AfriqueJardins d’Afrique
La Ferme Ecole de KaydaraLa Ferme Ecole de Kaydara
5252
Formation
d’élèves en 3 ans
sur les thèmes :
•Semences
•Maraichage
•Grandes cultures
•Arboriculture
•Elevage
•Energies
renouvelables
53. 5353
4 GIE de Kaffrine formés en compostage et traitement à l’huile de neem
54. 5454
Yakaar Niani WulliYakaar Niani Wulli - Koussanar- Koussanar
(Est)(Est)
Fonio précuitTransformation artisanale60 t Coton et fonio certifiés bio-équitable
55. 5555
AGRECOL AFRIQUE ET REFABEC :AGRECOL AFRIQUE ET REFABEC :
Kiosque et marché hebdomadaire BIO à ThièsKiosque et marché hebdomadaire BIO à Thiès
56. ConclusionConclusion
Elaboration d’un système de certificationElaboration d’un système de certification
national en cours pour garantir desnational en cours pour garantir des
produits de qualité au consommateurproduits de qualité au consommateur
tout en préservant notre environnementtout en préservant notre environnement
Nécessité que l’ABE soit reconnue etNécessité que l’ABE soit reconnue et
soutenue par l’Etatsoutenue par l’Etat
Et « Non à l’accaparement des terres ! »Et « Non à l’accaparement des terres ! »
« Non aux Organismes Génétiquement« Non aux Organismes Génétiquement
Modifiés (OGM) ! ». SemencesModifiés (OGM) ! ». Semences
Paysannes à développer (ASPSP).Paysannes à développer (ASPSP). 5656
57. Recommandation: Réussir « l’Initiative pourRecommandation: Réussir « l’Initiative pour
l’Intégration de l’Agriculturel’Intégration de l’Agriculture
Ecologique/Biologique dans les Politiques etEcologique/Biologique dans les Politiques et
Plans de Développement Agricole en Afrique dePlans de Développement Agricole en Afrique de
l’Est et de l’Ouest »l’Est et de l’Ouest »
Recommandation: Réussir « l’Initiative pourRecommandation: Réussir « l’Initiative pour
l’Intégration de l’Agriculturel’Intégration de l’Agriculture
Ecologique/Biologique dans les Politiques etEcologique/Biologique dans les Politiques et
Plans de Développement Agricole en Afrique dePlans de Développement Agricole en Afrique de
l’Est et de l’Ouest »l’Est et de l’Ouest »
PROJETPROJET
NOVATEUR ETNOVATEUR ET
BENEFIQUEBENEFIQUE
POUR L‘AFRIQUEPOUR L‘AFRIQUE
AFRONET
Swiss agency for Development
and Cooperation SDC
Union Africaine