3. Aperçu générale
• Plusieurs types de risques peuvent affecter la survie
d’une banque, Parmi ces risques, on
trouve notamment le risque de marché, de change,
le risque opérationnel, Le risque de crédit, appelé
également risque de contrepartie est le risque le plus
répandu.
• il existe plusieurs types de risques de crédit, celui de
non remboursement est un risque majeur.
4. Définition du risque de crédit
• Le risque de crédit est le risque de défaut
• C’est le risque d’une perte due à l’éventualité
d’une défaillance de l’emprunteur lors d’une
échéance d’intérêts ou de capital.
• Il se manifeste par la constatation d’impayés
5. PRÉSENTATION DE LA PROBLÉMATIQUE
• La distribution de crédits est le générateur essentiel de bénéfices pour
les établissements bancaires. En général plus le volume de crédits
offert aux clients, entreprises et particuliers , est élevé meilleure est la
rentabilité ,Toutefois la distribution de crédits ne se fait pas sans mal.
En effet, le risque de perte totale et partielle des créances est d’autant
plus accru que le volume de crédits distribués est élevé ce qui influe
négativement sur la rentabilité des banques. Comment gérer ce dilemme?
• Tous les Établissements de crédit essaient de cerner ou plutôt
d’encadrer le risque de crédit dès l’entrée en relation avec leur clientèle
et que chaque banque essaie de se prémunir au mieux à l’aide d’outils
tel de mécanismes divers.
6. Les composantes du risque de crédit
Le risque inhérent à la qualité du débiteur :
Il s’agit d’un risque majeur et ses effets s’accroissent considérablement pour
deux raisons principales :
- la montée générale des risques individuels liée à des mutations économiques
et à des modifications du comportement.
- la concurrence qui oblige les prêteurs à modifier leurs approches
Le risque inhérent au manque de suivi :
Une action efficace pour une bonne appréciation des risques signifie, d’une
part, une bonne connaissance des clients à titre individuel et d’autre part, un
suivi régulier par marchés, par régions…
Cette démarche doit globalement satisfaire aux préoccupations suivantes :
- Identification précoce des situations du risque
- Gestion anticipée de l’impayé.
- Appréciation globale de la situation de l’emprunteur
7. Conséquence du risque crédit
En effet, la distribution du crédit implique une prise de risque,
principalement risque de défaillance de l’emprunteur. Sa
gestion nécessite une prise suffisante de garanties, avant
qu’elle se matérialise par des impayés pour le provisionner. Par
ailleurs on ne cessera de remettre en relief l’importance du
suivi des créances.
L’exposition au risque de crédit est mesurée par les montants
susceptibles d’etre perdus en cas de défaut .
8. Synthèse
• En réalité, le suivi et la gestion du risque de crédit se prévaut
comme étant un impératif trivial, assurant la survie de tout
établissement de crédit.
• Cette nécessité est l’essence même du présent projet,
L’opacité et le non disponibilité de l’information,
toute l’information utile et surtout en temps opportun
pourraient faire chavirer le navire où même le faire couler.
9. Comment font les banques pour gérer ce risque?
• le risque est pratiquement inséparable du crédit.
• Il n’est donc pas question dans l’absolu d’éliminer le risque mais de tenter
de le réduire.
• le processus de gestion du risque crédit est décliné selon deux volets qui
reflètent la réalité du métier de crédit et le déroulement d’une opération
de crédit, a savoir :
Le volet commercial
Le volet gestion de risque
10. Le volet commercial
• C’est le commercial (chargé de clientèle) qui
initie l’affaire et effectue une analyse
préliminaire du risque sur la base de laquelle il
peut donner au client, selon les compétences
dont il jouit, un accord de principe pour le
financement désiré.
11. Le volet gestion de risque
a. Les analyste du risque crédit:
• Il s sont séparés du département commercial , en vue de
leur permettre de fonctionner selon les principes de bonne
gouvernance , et de leur permettre de traiter les demandes
de financements on toute objectivité
• avant d’accorder un crédit il faut procéder a une analyse
financière , faire un diagnostic financier sur la santé actuelle
de l’entreprise, s’agissant de la banque ce qui l’intéresse
c’est la capacité de l’entreprise à remboursé les dettes à
l’échéances prévue dans le contrat de prêt .
• Les garanties doivent également être évaluées.
12. b) Le comité de crédit:
• Le comité de crédit est la seule instance habilitée à se
prononcer sur la suite à donner à une demande de
financement.
• Il se base, pour ce faire, sur l’avis rendu par le commercial et
par le comité d’analyse du risque et sa décision est collégiale
• Il procède à sa propre lecture et évaluation de l'affaire et rend
sa décision qui est aussitôt communiquée au client :
- acceptation du financement,
- refus de la demande,
- ajournement de la décision pour complément d’information
13. Synthèse
• La gestion du risque de crédit se limite à la méthode de l’analyse
financière.
• Il s’agit d’une gestion en amont, qui se borne à une sélection
lors de l’entrée en relation avec les demandeurs de crédits.
• Il n’existe pas un système de notation, fiable. Le seul système
de scoring est basé sur les indicateurs financiers, ce qui ne permet
point d’apprécier l’organisation de l’entreprise ni les compétences
qui y sont mises en œuvres, et de ce fait le système d’information
devient incomplet si l’on y rajoute le fait que les états de synthèse
remis par les entreprises ne sont pas fiables.
14. Recommandations pour l’amélioration de la gestion
du risque crédit.
• Etant entendu qu’il
n’existe point de risque
zéro, on se doit de se
préparer aux
éventuelles casses. Dans
cette partie on traitera
successivement des
procédures et de la mise
en place d’outils relatifs
au suivi du risque de
crédit.
15. Concrètement ce qui peut être réalisé
afin de suivre les débiteurs :
Suivre le secteur d’activité des entreprises clientes et leur
Positionnement dans leurs secteurs d’activités respectifs.
Organiser des visites périodiques afin de constater sur le terrain
l’évolution des affaires financées et être à leur écoute.
Proposition d’outils et de produits nécessaires à l’accomplissement
de l’objet social des entreprises clientes et par voie de conséquence
au recouvrement des créances de la banque.