1. Texte 2 Méditations et réflexions
Il n' y a pas pire que d'avoir la conviction ferme d'avoir toujours
raison et que tous les autres ont totalement tort. Le dialogue n'est
plus possible. L'Entente ne peut s'établir, ni s'instaurer. Le sens de la
liberté devient restreint. L'égoïsme se renforce. Ajoutez y de l'orgueil
et de la vanité et vous aurez devant vous, non pas un être humain
dans son humanité, mais un ogre en peau d'humain, en chair et en
os, comme vous et moi !
Si vous multipliez par cent, par mille, par dix mille une telle
créature, vous n'aurez plus qu'à plier bagage, quitter les lieux,
prendre une embarcation et aller loin, sur une île déserte !
Le conformisme et le totalitarisme - je l'ai toujours pensé et dit -
sont les ennemis d'une société humaine qui se veut être saine,
féconde, créatrice et laborieuse.
La meute de loups ou de chiens enragés, sans laisse, ne peut
qu'entraîner un lynchage collectif, des vlessures profondes et la mort
douloureuse et instantanée. La destruction de la vie. L'éclatement du
groupe social.
Que faut-il alors pour qu'une société humaine évolue dans le
bon sens ?
Nous y revenons toujours et toujours :
La bonne éducation, basée sur l'amour du prochain, sur
l'altruisme, sur l'ouverture sur autrui, sur l'acceptation des différences
( couleur, teint, langue, culture,.. ), sur l'enseignement des principes
de la connaissance : la langue mère, les langues étrangères, la
littérature, classique et moderne, les sciences exactes, l'Histoire, la
géographie, les mathématiques et la physique, les Beaux-Arts, les
métiers manuels, l'agriculture, la botanique, l'astronomie,..
La responsabilité revient toujours à la génération d'avant qui doit
ouvrir ces chantiers pour une enfance bien-aimée et une Jeunesse
bien prise par la main et l'esprit et non laissées piur compte !
La responsabilité incombe aux parents qui douvent jouer leur
premier rôle d'éducateurs, aux opérateurs dans les domaines de
l'éducation, de l'enseignement, de la culture, de la politique
organisationnelle su système social, en général.
2. Les idéologues, les philosophes, les maîtres de conscience, les
penseurs ne doivent pas baisser les bras et regarder faire
passivement, comme si cela ne les concernait guère !
Au contraire, il en est de leur première et grande mission : faire
evoluer la société dans le bon sens de la Raison et de l'éducation de
l'esprit et de l'âme des humains.
L'âme sans raison est proie facile de tous les vampires !
La raison sans foi ni loi n'est que voie vers la perdition et la
destruction !
Ceux et celles qui mettent des plans à l'oeuvre, qui imaginent
des programmes de développement, qui dirigent des États, des
sociétés, des organismes doivent prendre en considération, comme
premières exigences : les principes de l'égalité, de la fraternité, de
l'équité, de la justice, de la liberté de l'individu et du groupe social.
On ne peut réussir tous ces projets qu'avec le concours et la
concertation de tous les cityens ( femmes, hommes, jeunes, vieux ),
en donnant la chance à tous, en s'aimant, soi-même, en tant qu'être,
en aimant autrui, son foyer, son quartier, son village, sa cité, son
pays, son continent, sa planète, la vie, lexistence, l'être humain,
conscient, positif, actif, productif. En aimant être comme le bon Dieu a
aimé le vour vivre sur terre.
On ne peut réussir cette entreprise ou cette mission qu'avec
une bonne foi, une grande conviction, une religion qui prône l'amour,
le partage, la tolérance, la liberté, la générosité, la charité, la
bienfaisance et la bienveillance, la justice et l'équité !
Une chose simple :
Dieu est bon et beau, clément, tolérant, juste. Il nous demande
de suivre ses préceptes.
Faisons un effort, en méditant sur notre sort, sur celui de nos
enfants, de nos petits-enfants, sur celui de la Nature, de la Terre :
notre planète bleue !
Abdelmalek Aghzaf,
Fès, le 26/06/2014.