3. L’Agilité
• Une culture évoluée de la gestion de projet.
• Une approche moderne et contemporaine de l’ingénierie
logicielle.
• Un mouvement révolutionnaire qui métamorphose le projet,
la structure ou l’entreprise.
• Les pratiques de l’agilité apportent des solutions nouvelles à
des problématiques de projet.
• L’agilité est un courant qui se développe à l’ échelle
mondiale.
5. Objectifs
• Pallier aux manques des méthodes
classiques.
• Augmenter l’implication du client ou de
l’utilisateur lors du processus du projet.
• Adaptation aux changements.
• Garantir la satisfaction du client.
• Assurer une bonne qualité des livrables.
• Aboutir à une vie meilleur des équipes.
• Rentabiliser, accélérer, sécuriser et fiabiliser
les processus.
7. Origines et évolution :
Dans les années 1950, TOYOTA adopte une
approche agiles (Lean Software)
En 1986, Barry Boehm formalise le processus
agile spirale
En 2001, la publication officielle du texte du
manifeste agile voit le jour.
8. Valeurs
Les individus et leurs interactions plus
que les processus et les outils.
Des logiciels opérationnels plus
qu’une documentation exhaustive.
La collaboration avec les clients plus
que la négociation contractuelle.
L’adaptation au changement plus que
le suivi d’un plan.
9. Principes
Les 12 principes de l’agilité, comme les a mentionnés le Manifeste Agile
consistent à :
1. Prioriser la satisfaction du client.
2. Accepter les changements.
3. Livrer en permanence des versions opérationnelles de l’application.
4. Assurer, le plus souvent possible, une coopération entre l’équipe du projet et
le client.
5. Construire des projets avec des intervenants motivés.
6. Favoriser le dialogue direct.
7. Mesurer l’avancement du projet en fonction de l’opérationnalité du produit.
8. Adopter un rythme constant et soutenable pour tous les intervenants du projet.
9. Contrôler continuellement l’excellence de la conception et la bonne qualité
technique.
10. Privilégier la simplicité en évitant le travail inutile.
11. Auto-organiser et responsabiliser les équipes.
12. Améliorer régulièrement l’efficacité de l’équipe en ajustant son
comportement.
10. KANBAN
KANBAN est un terme japonais qui signifie
« étiquette ».
La méthodologie KANBAN a été formalisée en
2010 par David Anderson.
Basée sur le principe de la limitation du
nombre de travaux à faire (TAF).
L’objectif de KANBAN est d’éviter le
gaspillage en assurant l’amélioration continue
du processus.
L’équipe définit les limites du TAF pour chaque
étape du processus KANBAN.
Le flux du travail est contrôlé visuellement;
il s’agit d’un flux tiré.
L’équipe peut suspendre le processus afin de
résoudre un problème bloquant.
11.
12. L’adoption de KANBAN consiste à :
Diviser le travail en tâches ou éléments à assimiler à des
fiches.
Représenter les étapes du flux de travail sous forme de
colonnes.
Fixer une limite pour chaque étape.
Pour chaque étape, mesurer et optimiser le temps
consacré à la réalisation et la finalisation de chaque
tâche ou élément.
L’équipe arrête le processus afin de se concentrer sur
la résolution des problèmes bloquants avant le réta-
blissement du flux de travail (Workflow).
13.
14. Vocabulaire KANBAN
BACKLOG : il représente une liste de tâches ou de
fonctionnalités nécessaires pour la réalisation du projet.
CARTE : elle représente un élément du travail, elle peut
être visuelle ou virtuelle (ex : fonctionnalité ou anomalie).
SYSTEME : il est fondé sur le processus existant et il est
représenté par un flux tiré.
LIMITE : pour chaque activité du processus, une limite à ne
pas dépasser est établie.
TABLEAU : il représente la visualisation virtuelle ou
physique du système KANBAN.
METHODE KANBAN : une conduite du changement visant
l’amélioration continue.
15. Vocabulaire KANBAN (suite)
ELEMENT : il représente une ou plusieurs tâches ou
une ou plusieurs fonctionnalités à réaliser.
CAPACITE : elle représente le nombre d’éléments
en cours.
CADENCE : elle incarne le rythme des cycles.
FILES D’ATTENTE : une file entre deux activités.
INJECTION : une stratégie d’ajout d’éléments dans
le système KANBAN basée sur une priorisation en
fonction des coûts et de la valeur.
16. Vocabulaire KANBAN (suite)
TRIAGE : L’opération du tri entre les idées
importantes et les idées moins importantes.
DAILY MEETING : réunion d’équipe pour une mise
à jour rapide de l’état d’avancement.
CEREMONIE : une sorte de rétrospective qui a lieu
une fois un élément arrive à la dernière colonne
du tableau kanban.
Goulot (goulet) d’étranglement: moment (point)
où le système KANBAN est moins performant, son
absence est l’objectif à atteindre.
17.
18. Fondations de KANBAN
Les 3 fondations de la méthode KANBAN
sont les suivantes :
Commencer par le travail actuel.
Respecter le processus actuel, les rô-
les et les responsabilités.
Changer de façon incrémentale et
évolutive.
19. Pratiques de KANBAN
Un processus KANBAN englobe en
général 6 types de pratiques.
Ces pratiques sont :
La visualisation.
La limitation du travail en cours.
Le pilotage par la mesure.
L’amélioration.
L’explication détaillée des règles.
L’exécution selon le modèle PDSA.
20. Visualisation
Dans un processus KANBAN, la pratique de
visualisation consiste à rendre visible l’état du projet en
utilisant un tableau et des cartes customisées. Elle peut
se faire aussi d’une manière virtuelle en utilisant des
outils informatiques.
Limitation du WIP
Le WIP (Work In Progress) ou le travail en cours est
fluidifié grâce à une limitation des tâches et des
éléments en cours pour chaque activité du processus.
Une fois établie, cette limite ne doit pas être dépassée
par l’équipe. La notion du fini doit bien être définie et
comprise de la même façon par tous les membres de
l’équipe ainsi que par les autres intervenants.
21. Pilotage et mesure
Le pilotage de la gestion du mouvement des éléments
le long des activités est géré par des indicateurs et des
mesures permettant d’anticiper les cas de blocages et
les priorisations possibles. Les réunions quotidiennes
abordent et organisent le flux du travail.
Un exemple de mesure est celui du temps de cycle
« Cycle Time », il s’agit de mesurer la durée (temps)
nécessaire à la réalisation d’une tâche ou d’un élé-
ment.
22. Amélioration
Les blocages et les problèmes rencontrés constituent
l’élément déclencheur d’un dialogue collaboratif au sein
de l’équipe afin de bien préciser les améliorations à
mener lors d’une itération et de déterminer les évolutions
à apporter.
Expliciter les règles
Les règles du processus KANBAN doivent être explicites
et visibles par les membres de l’équipe afin d’assurer
une compréhension partagée du travail, des problèmes
rencontrés et des améliorations futures. Un exemple de
règle consiste à définir la notion commune du fini par
tous les membres de l’équipe.
23. L’exécution PDSA
La démarche KANBAN est tirée du modèle PDSA :
La phase Plan (planifier) consiste à dégager un
modèle de conception et à définir les actions à
mener.
La phase Do (exécuter) représente la réalisation
et l’implémentation.
La phase Study (étudier) est la phase d’étude et
d’analyse.
La phase Act (agir) est la phase de l’ajustement
et de la consolidation du modèle.
24.
25. Le modèle PDSA
Les 4 phases d’une démarche KANBAN sont les
suivantes :
La phase de conception : le concepteur procède
La phase de mise en œuvre : l’équipe applique
les pratiques de la démarche KANBAN et utilise
ses outils (réunion, tableau et indicateurs).
à l’identification du processus existant, la définition
des éléments du travail et la mise en place des
règles du système.
26. La phase d’étude : ensemble, l’équipe et le concepteur
étudient la réaction du système aux règles instaurées
lors de la première phase de conception.
La phase d’amélioration : en fonction des conclusions
de la phase d’étude, l’équipe ajuste le système,
stabilise le processus, réorganise les éléments et fixe
règles.
Après chaque changement de la structure du système,
un nouveau cycle PDSA est lancé.
27. SCRUMBAN
SCRUMBAN est un modèle de développement basé sur les
deux méthodes agiles KANBAN et SCRUM. SCRUMBAN se
base sur le mode de communication et d’organisation de
SCRUM. Il se repose aussi sur l’aspect d’amélioration du
processus KANBAN. Une équipe de développement peut
commencer ses activités avec un processus KANBAN pour
le compléter progressivement avec des pratiques SCRUM.
Elle peut aussi utiliser SCRUM pour le processus général et
KANBAN pour les activités de ses membres. Une autre
possibilité consiste à adopter la méthodologie SCRUM
pour la partie gestion ou développement et KANBAN pour
la partie support et maintenance du projet.
28.
29. Références
Claude Aubry . 2011. SCRUM. Paris :
Dunod, 2011. ISBN 978-2-10-056320-3.
Laurent Morisseau. 2012. KANBAN pour
l'IT. Une nouvelle méthode pour améliorer
les processus de développement. Paris :
Dunod, 2012. ISBN 978-2-10-057867-2.
Russo, Scotto, Sillitti, Succi. 2010. Agile
technologies in open source
development. Hershey : Information
Science Reference, 2010. ISBN
978-1-59904-681-5.