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Introduction



                                                     INTRODUCTION GENERALE
L'étendue de l'étude a pour objectif d'examiner les perspectives de développement urbain d'une
communauté spatiale dotée d'une superficie de 1.256.08 km² et abritant une population estimée à
445.722 habitants (R.G.P.H. 2008). Elle occupe une place centrale dans la wilaya par le fait qu'elle
regroupe le pôle urbain principal "Sétif", ainsi que les communes de la 1ère couronne périphérique:
Ain Arnet, Mezloug, Guedjel, Ouled Saber, Beni Fouda, El Ouricia et Ain Abessa.

Il s'agit d'une étude d'un système polycentrique de communes satellites dont Sétif occupe la place
dominante, concentrant 30,06 % de la population et centralisant l'ensemble des fonctions et
décisions.

Les réflexions engagées ont pour finalité d'entrevoir et de planifier un développement approprié
dans le sens où il suscitera une dynamique à partir du court et moyen terme pour une structure
homogène, cohérente avec de véritables pôles hiérarchisés selon des critères bien définis : taille,
importance et priorités.

Pourquoi une étude intercommunale ?
Les mobiles sont essentiellement guidés par le souci de créer un espace de développement
harmonieux, équilibré, attractif voir compétitif qui permettrait d'éliminer un tant si peu les
différentes disparités socio-économiques et spatiales qui sévissent, engendrant des inégalités dans
l'état actuel. Une attention soutenue à toutes les communes périphériques. Une mise à niveau par le
biais de rattrapages nécessaires. La réflexion sur une structure urbaine constituée de pôles
fonctionnels et attractifs. Elle portera aussi sur les nouvelles formes de liens entre les communes.

Les formes en coopération seront définies selon un système qui clarifiera pour chacune :

   -   Les secteurs s'y rattachant.
   -   Le degré d'autonomie.
   -   Le degré de dépendance (un lien incontournable).
   -   Les objectifs de développement attendu.
   -   Le respect d'une ligne de conduite globale : pour réduire les effets d'une concurrence
       génératrice de déséquilibres ou d'inégalités. Toutes les communes n'offrent pas les mêmes
       possibilités.
Une approche systématique par laquelle l'équilibre entier est visé, à travers l'ensemble des
communes et surtout pas celui d'une commune au dépens d'une autre. Une structure urbaine basée
sur la réalisation d'un projet.




        PHASE DIAGNOSTIC                                                                    Page | 3
Introduction


Vers un nouveau redéploiement du surplus des populations et activités
économiques : Une nouvelle répartition spatiale
Les conséquences du "développement socio-économique" ont inévitablement engendré des besoins
qui se sont traduits par une véritable pression en terme de consommation du foncier tous secteurs
confondus (habitat, industriel, commercial, équipements, etc.)

Les déséquilibres entre l'offre et la demande favorisent la spéculation et des pratiques très néfastes
pour le développement durable, nul ne peut contester que des terres à vocation agricole aient été
détournées vers d'autres usages moins productifs pour l'intérêt collectif. Inutile de rappeler aussi que
la facture d'importation des produits alimentaires pèse lourd dans le budget de l'état.

La ville de Sétif connaît un rythme d'urbanisation très accéléré qui touche à toutes les directions,
elle est faite parfois au détriment de terres agricoles périphériques le long des grands axes de
communication, des prix alléchants sont proposés aux propriétaires pour s'accaparer de ces terres,
très convoitées, elles sont utilisées pour l'implantation de quelques unités de fabrication de
matériaux de construction inachevés, éparpillés sur de grandes surfaces, etc. Une situation qui
défigure le paysage. La configuration de la ville devra nettement trancher avec celle des espaces
agricoles.

On assiste à une utilisation du foncier en infraction aux dispositifs juridiques régissant ce type de
situation et en déphasage total avec les normes d'urbanisation fixées, créant de ce fait un malaise
environnemental.

La situation critique observée actuellement ira dans le sens de l'aggravation, compte tenu des
besoins grandissants générés par plusieurs phénomènes :
   -   Accroissement démographique et toutes les thématiques qui s'en suivent.
   -   Flux migratoire venant d'horizons divers et qui convergent vers la ville par son caractère
       attractif.
   -   Implantation de nouvelles activités économiques.
L'hyper concentration dans la conception du plan d'aménagement (P.D.A.U) n'est pas de nature à
résoudre cette problématique, d'où la nécessité impérieuse de réfléchir à un redéploiement vers
d'autres sites jusque-là insuffisamment exploités.

Un choix stratégique consiste à concevoir une projection visant un développement géonomique du
groupement intercommunal sur une période de plus de 10 années c'est-à-dire jusqu'à l'horizon 2024;
pour pouvoir assurer l'équilibre et l'intégration maximale de l'espace encore disponible avec comme
souci premier de générer des retombées positives les plus profitables tant sur le plan économique
que social; ainsi notre point de vue.

Les terrains disponibles au niveau de la ville de Sétif en tant que pôle principal, seront
exclusivement réservés et en priorité pour des équipements structurants d'une envergure et de portée
régionale.




        PHASE DIAGNOSTIC                                                                        Page | 4
Introduction


Le noyau urbain fera également l'objet d'opérations d'assainissement :
   -   Eradication de l'habitat précaire ou atteint de vétusté avancée.
   -   Délocalisation des activités économiques vers des sites appropriés.
Des interventions intra-muros

Des mesures ont été déjà prises dans ce sens : une zone d'expansion pour l'accueil des projets
économiques est prévue au Sud de la RN05, les programmes d'habitat retenus dans la partie
Nord/Est de la ville.

Une déconcentration de projets socio-économiques selon les possibilités envisagées vers des
espaces périphériques : la proche banlieue à l'intérieur des limites administratives de la commune :
les centres secondaires qui peuvent offrir des disponibilités foncières sans porter atteinte aux terres
agricoles, le choix pourrait porter sur :
   -   El Hassi (à l'Est) et Chouf El Keddad (à l'Ouest), des terrains de faible potentialité agricole,
       existence de voies de communication facilitant leur accès et liaison directe avec la ville.
   -   Ain Trick un autre centre secondaire qui tend vers la conurbation avec Sétif, accueille déjà
       un nombre considérable de population, plusieurs lotissements ont été déjà réalisés.
   -   Fermatou (au Nord) et Abid Ali (Ouest) deux centres au sein d'un espace agricole pourront
       connaître une restructuration de leur armature et disposer de quelques réserves foncières
       pour la réalisation de certains programmes socio-économiques.
A moyen et long terme :
Au regard de l'accroissement démographique et aux phénomènes liés à l'activité économique, les
communes périphériques seront fortement sollicitées et doivent par conséquent déjà établir des
prévisions sur l'assiette foncière réservée à cette spatialisation.

Parmi ces communes, Ouled Saber sera indéniablement appelée à la rescousse pour palier aux
insuffisances en matière d'accueil de surplus de population. Une commune de périphérie immédiate
qui pourra dans un futur proche être reliée à la ville de Sétif, distante de 7 kms, reliée par la RN5,
elle occupe une place stratégique.

Quelle démarche faut-il adopter pour aborder l'espace intercommunal ?
Il s'agit avant de procéder à un diagnostic assez détaillé sur la situation actuelle pour identifier les
grandes faiblesses et les dysfonctionnements pour éviter que les mêmes erreurs ou écueils ne se
reproduisent, de mieux cerner les insuffisances ou carences, et surtout de mettre en exergue les
potentialités existantes appelées à être fortifiées.
Il est clair que le diagnostic sera basé sur des données assez rigoureuses pour que l'appréciation ne
souffre d'aucune ambiguïté car très souvent les statistiques brutes prises comme telles peuvent
induire l'analyse vers des pistes souvent erronées, des travaux de recoupement sont plus que
nécessaires pour une validation.
Au terme du diagnostic il sera plus aisé de déterminer les enjeux auxquels feront face les communes
en rapport avec leur positionnement, leur consolidation fonctionnelle, leur liaison et leur apport au
système global, "un système composé de plusieurs unités qui n'ont de valeur qu'à travers le tout."


        PHASE DIAGNOSTIC                                                                       Page | 5
Introduction


Il va sans dire que bien cerner les enjeux et appréhender avec pragmatisme les plans de
développement à envisager. Nous nous servirons d'outils d'analyse dans le cadre de l'étude
rétrospective basée sur une observation de la période décennale (1998-2008). Ainsi, nous
examinerons dans ce cas précis :
   -   L'espace dans configuration actuelle, ses évolutions passées : (potentialités, contraintes à
       partir d'indicateurs précis sur le développement durable de l'aire d'étude.
   -   Une étude prospective du territoire considéré dans sa dimension économique, une nouvelle
       méthode d'approche dans la collecte de données selon des indicateurs précis et synthétiques
       qui permettent de faire le point sur la situation actuelle et les tendances prévisibles.
Le P.D.A.U. en tant qu'instrument stratégique permettra aux instances locales de se faire une idée
suffisamment claire même sur les tendances futures, un instrument qui permet d'anticiper sur le
devenir de cet espace. Il est révisable dans la mesure où les circonstances l'exigent d'ici le long
terme. Le groupement intercommunal est constitué d'un espace dynamique.

Comment impulser une nouvelle approche de développement socio-économique
durable à tout l'espace intercommunal ?
   1. Définition du développement durable :

       "C'est un mode de développement qui permet de répondre aux besoins des générations
       présentes, à commencer par les plus démunies sans compromettre la capacité des
       générations futures de répondre à leurs propres besoins."
                                                        (Rapport Brundtland – Nations Unies. 1987)

       Les éléments sur lesquels s'appuyait le développement durable c'est la cohésion sociale, la
       solidarité entre les différents espaces, la protection de l'environnement et l'efficacité
       économique dans le présent et dans le futur.

   2. Les grandes lignes directrices pour la mise en œuvre du schéma national
      d'aménagement du territoire (S.N.A.T) :

       -   La durabilité des ressources : Capacité du territoire à produire la richesse.
       -   Création de dynamique de rééquilibrage territorial : Aménagement – modernisation –
           un réseau d'infrastructures maillé et hiérarchisé.
       -   L’équité sociale et territoriale par des transferts interrégionaux : Le transfert des eaux
           est un facteur de rééquilibrage.
       -   Créer et renforcer l'attractivité et la compétitivité des territoires : Les capacités de
           s'adapter et d'innover.
       -   Des synergies entre recherches, production et innovation : Conjuguer compétences,
           connaissances et moyens financiers.
       -   Le S.N.A.T. a souligné l'importance des pôles de connectivité et d'excellence (P.O.C)
           qui est un enjeu majeur, identifier les territoires les plus déterminants capables
           d'impulser le développement : Sétif étant retenu comme pôle d'excellence et de
           compétitivité pour la plasturgie, la biotechnologie alimentaire et productique.


        PHASE DIAGNOSTIC                                                                     Page | 6
Introduction


Le S.N.A.T. 2025 est mis en œuvre selon deux (02) phases :

       2007-2015 : Phase durant laquelle la politique d'aménagement du territoire restera marquée
       par l'action volontaire de l'Etat.

       2015-2025 : Une phase partenariale : L'Etat ayant mis en place les investissements
       structurants de sa politique d'aménagement, son rôle demeurera régulateur et arbitre laissant
       les opportunités d'actions importantes à une gamme plus large d'acteurs.

   3. Les éclairages nécessaires à une meilleure compréhension de la nouvelle stratégie mise
      en place (2025-S.N.A.T) :

       -   Un développement qui doit impliquer des changements structurels.
       -   Une politique d'expansion budgétaire : Des sommes colossales ont été injectés dans des
           projets structurants à partir de 2007 (habitat, équipements et infrastructures)
       -   L'agriculture est inscrite dans un cycle de relance : Différents moyens ont été mobilisés
           pour relever le défi : Effacement des dettes de certains investisseurs agricoles, révision
           des subventions, des mesures pour soutenir les filières (lait, semences, etc.). Une
           ambition d'aller à l'avant des programmes de financement touchant à toutes les activités
           agricoles : PNDA, PPDR, PER…
           L'Etat continue à supporter le financement de ce secteur au prix de sommes colossales
           quoique des problèmes de régulation persistent

           Le secteur de l'industrie : Création de méga zones industrielles.

       -   Un budget consistant destiné à l'assainissement d'un important nombre d'entreprises
           publiques économiques (E.P.E) que l'Etat souhaite remettre sur rail.
       -   Constitution de grands pôles industriels à partir de la réservation des sites nécessaires
           pour de grandes entreprises. Ces dernières sont appelées à occuper le devant de la scène
           économique.
       -   La création et la participation des PME/PMI dans la relance économique.
           Il faut insister sur ces politiques de dépenses publiques consenties pour relever la barre
           des communes, consenties au risque de faire entrer le pays dans une crise structurelle si
           la manne pétrolière tire sa révérence. Il n'est pas évident que ces flux de recettes
           demeurent éternellement, les communes devraient investir sur des activités productives
           de valeurs, elles devront se concentrer sur des secteurs économiques clés.




        PHASE DIAGNOSTIC                                                                     Page | 7
Introduction


Aperçu sur quelques indicateurs de développement durable :
Partant de définition et des objectifs tracés par le S.N.A.T. pour dire que l'évaluation et la
valorisation de l'espace sera envisagée à partir d'indicateurs socio-économiques bien définis. Des
indicateurs qui constituent de véritables enjeux par lesquels des hypothèses seront formulées.

1 – La donnée humaine :
    Intégration du facteur d'évolution démographique dans la définition des politiques touchant à
    plusieurs thématiques, ses implications sur le marché du travail, sur la consommation de
    l'espace.
    Le choix d'un taux d'accroissement démographique est la première étape d'une série d'esquisses
    devant en définitive aboutir au remplissage de tableaux démo-économiques équilibrés pour tout
    l'espace. Plusieurs alternatives peuvent être utilisées pour voir celle qu'on postule devoir
    persister dans les différents horizons, retenus : en tenant compte des autres indicateurs
    économiques, c'est donc établir une équation à plusieurs variables. La donnée humaine
    demeure le cadre référentiel de base dans cette approche prospective. Les scénarios
    démographiques dépendent aussi largement de l'évolution des soldes migratoires, les facteurs
    d'attractivité de la région.
    L'évolution de la population durant la période intercensitaire 1998/2008 au niveau du pôle
    principal est de 1,96 %, un taux qui n'est pas uniforme pour toute la structure urbaine objet de
    notre étude.
    Dans le chapitre Perspectives démographiques, nous serons fixés sur le taux tendanciel pour
    chaque commune, volontariste et unique pour tout le groupement intercommunal.

2 – La réserve foncière :
    C'est l'un des principaux indicateurs à situer dans le temps et dans l'espace. Les réserves des
    communes sont presque épuisées, le restant nécessite une maîtrise rationnelle. Dans la
    perspective de reconstitution du patrimoine foncier des communes devant servir d'assiettes pour
    la réalisation de différents projets d'utilité, n'est-il pas concevable d'ouvrir une réflexion, des
    débats sur l'éventuelle acquisition de terrains par le biais des agences foncières (EPLF), ou doit-
    on toujours compter sur les réserves relevant du domaine privé de l'Etat.

3 – Patrimoine et ressources financières des communes :
    L'analyse des budgets de fonctionnement, de l'équipement et de l'investissement, c'est-à-dire les
    différentes opérations du compte administratif, durant la décennie passée 1998-2008, a permis
    de révéler une hausse importante des recettes et des dépenses publiques; indice financier qui
    permet de mesurer l'évolution de chaque commune de l'aire d'étude en matière d'opérations
    engagées dans l'amélioration du cadre de vie des citoyens établis. L'analyse a permis de déceler
    le dégagement d'un excédent de recettes dans la balance économique et financière mais qui ne
    peut être considéré comme un indicateur d'aisance, de bonne gestion, il s'agit uniquement d'une
    simple politique d'austérité, des crédits non utilisés à bon escient, ou concernant des fonds
    spéciaux qui seront reportés dans des opérations postérieures au budget d'équipement (P.C.D).



        PHASE DIAGNOSTIC                                                                       Page | 8
Introduction


    La quasi-totalité des communes n'ont pas de fonds propres, de ressources pour alimenter leur
    budget, aucun investissement productif; elles bénéficient des parts allouées par le budget de
    l'Etat (B.E – B.W – F.C.C.L) et une autre part provenant des emprunts contractés pour faire
    face aux frais d'exploitation qui ne cesse de s'accroître, des rallonges budgétaires au cours de
    chaque année. En d'autres termes, des communes qui ont des marges de manœuvre quasi-
    nulles. Pour cela, il faut insister sur le fait que l'Etat ne va pas durablement les soutenir en
    renflouant leur budget pour faire face aux charges de gestion-y afférentes. Elles sont dans des
    situations de dépendance handicapantes.

    Quel est le processus par lequel une commune devient capable de
    s'autofinancer et d'accroître sa richesse de façon durable et autonome ?
    Encourager les investissements, l'implantation d'entreprises à caractère commercial et
    industriel, l'aménagement de terrains à cet effet, la réalisation de locaux, créer un
    environnement favorable au développement local. Les communes traversées par les grands axes
    de communication sont plus développées que celles qui sont en retrait, dont le cachet agricole
    prédomine.

    La tertiarisation joue un rôle important dans les ressources communales, une part non
    négligeable provient des différentes taxes qui constituent des variables d'ajustement budgétaire.
    Parmi ces taxes : celles dont sont assujettis les redevables, taxes sur les abattages, sur le marché
    hebdomadaire.

    La fiscalité ordinaire : La taxe la plus importante pour faire des entrées en recettes à la
    commune : Il s'agit des parts provenant de la TVA, IAP, ISP et IFU, générées par les activités
    commerciales et industrielles, l'on remarque que des communes comme : Guedjel et Beni
    Fouda disposant sur leur territoire des carrières exploitées mais en réalité ces communes ne
    profitent pas de la fiscalité en raison du siège social des entreprises qui se trouve en dehors de
    leur juridiction; ajouter à cela une main d'œuvre en totalité extra communale, aucun profit, ni
    revenu dégagé si uniquement l'exploitation de leurs ressources. Dans le cadre de
    l'intercommunalité, faut-il alors appliquer une péréquation fiscale qui permet la répartition
    équitable en fonction de la taille et de l'importance de chaque commune ?

    Un faible tissu commercial dont l'apport en fiscalité demeure très négligeable, seules les
    communes d'Ain Arnat, El Ouricia et à un degré moindre l'agglomération secondaire de
    Guedjel par leur position le long des grands axes, arrivent à consolider des échanges
    commerciaux.

    Il est nécessaire de passer à une autre étape dans l'organisation, le fonctionnement et la gestion
    pour permettre à la commune de mieux assumer son rôle dans la mise en œuvre de réformes et
    d'intégrer efficacement des dynamiques au développement économique local. Elle ne doit pas
    se limiter à des taches courantes, son rôle est très vaste en tant que partenaire dans le processus
    de développement.

    Les élus municipaux devront être de vrais décideurs, ils devront s'atteler à conforter des
    compétences managériales et financières, il faudrait des stratégies, des politiques et des actions
    pour que la commune puisse s'adapter aux changements socio-économiques. Il faudrait un

        PHASE DIAGNOSTIC                                                                       Page | 9
Introduction


    volonté de changement : assurer la gestion, la création de valeur ajoutée, et l'option pour des
    investissement productifs pour assurer la pérennité des ressources financières nécessaires.

    Dégager des excédents par le biais de politiques d'austérité, comme l'ont souligné quelques
    responsables, n'étant pas conformes à une bonne gestion.

4 – Les transferts hydrauliques :
    Parmi les orientations du SNAT, les transferts interrégionaux pour assurer une certaine équité
    territoriale. Sétif et tous les grands centres urbains dépendants accusent encore un déficit dans
    les ressources hydrauliques.

    Il s'avère vital de faire un prélèvement des wilayas limitrophes (Béjaïa et Jijel). Deux barrages
    hydro-électriques ont été réalisés à Ighil-Emda et Irraguene dont les transferts vers Sétif, El
    Maouene et Draa Diss. Un transfert qui sera d'un apport bénéfique pour l'A.E.P. Les besoins
    croissants de l'industrie et surtout de l'agriculture qui compte sur les forages qui tendent vers
    l'épuisement de la nappe phréatique, ou des conditions pédo-climatiques irrégulières.

    Les ressources hydrauliques constituent un indicateur de développement durable pour toute la
    région qui se caractérise par la prédominance de la céréaliculture. Sétif pourra reconquérir sa
    place d'antan de grenier du blé. Toutes les autres communes ne seront pas à l'écart, de milliers
    d'hectares seront irrigués, par cette richesse, des communes telles que : Mezloug, Guedjel, Ain
    Abessa vont développer l'agro-alimentaire et surtout l'élevage de vaches laitières. Des unités de
    lait seront réalisées aussi à Beni Fouda qui va aussi bénéficier du barrage Irraguene, un secteur
    qui permet la création de milliers d'emplois.

5 – Le tourisme :
    Un créneau qui n'a pas su évoluer avec une demande de plus en plus accrue. Il faut redresser ce
    secteur porteur et prometteur de richesses, un secteur qui nécessite de le situer à sa juste valeur.
    Rentabiliser cette activité économique à forte plus-value, lui injecter de grands investissements.
    Le groupement communal regorge de grandes richesses touristiques qui ne demandent qu'à être
    valorisées. Des stations thermales, des sites archéologiques, des panoramas, des parcs naturels,
    des montagnes pour ceux qui recherchent le loisir, la détente, les cures, etc. Encourager les
    hommes d'affaires à investir, accorder des terrains dans le cadre de cessions et concessions, la
    réalisation de complexes. Un secteur qui pourra générer de grandes entrées en recettes aux
    communes et leur assurer le développement. Un secteur qui présente beaucoup d'opportunités.



Conclusion :

La combinaison de tous les indicateurs constituera les vrais enjeux auxquels il faudrait accorder
le plus d'intérêt, une vraie dynamique, une synergie de développement. Réfléchir à leur
renouvellement, une reproduction dans le temps. Il faut reconnaître que les méthodes d'approche
dans ce sens demeurent empiriques. Des facteurs imprévisibles peuvent survenir.




       PHASE DIAGNOSTIC                                                                       Page | 10
Introduction


Le P.D.A.U. intercommunal s'inscrit dans une approche de projet qui garantit l'attractivité de
tout l'espace. Il est évident que tout cela ne saurait être atteint sans un développement
durable: du global au local
Sétif a fait durant cette dernière décennie une avancée importante dans la réalisation et la
concrétisation de projets ambitieux tous secteurs confondus, un bond qualitatif de premier ordre
pour se hisser au rang des grandes villes du pays, des mutations rapides auxquelles personne n'a pu
s'attendre. La ville s'étend sans relâche pour devenir un grand pôle urbain avec des équipements à sa
mesure d'autres plus structurants sont en cours ou programmés, ce qui va se traduire par un impact
positif. La ville se tourne vers le futur pour devenir une véritable métropole.

Elle s'est imposée comme un grand pôle des affaires, vu les opportunités qu'elle affiche, différents
opérateurs privés venant d'horizons divers préférant investir leurs capitaux à Sétif; ils ont la
certitude qu'ils feront fructifier, des occasions et des conditions à ne pas rater, une aubaine
inespérée.

Deuxième wilaya après la capitale en matière de démographie et deuxième place après Oran en
termes d'activités économiques, une place de leadership; aussi il lui faut accorder les priorités
nécessaires, un suivi à sa juste taille et importance. Sétif possède déjà par les fonctions qu'elle
occupe une envergure régionale et nationale.

Dans cette étude intercommunale l'on essaiera de déterminer quelques points forts : les atouts à
renforcer et situer les faiblesses auxquelles il faudrait remédier :

   -   Sétif : Un pôle majeur à dimension régionale : direction et autres établissements publics
       régionaux sont implantés.
   -   Un positionnement avantageux de plaque tournante, un carrefour incontournable pour les
       dessertes, les échanges entre Nord/Sud, l'Est/Ouest, un pôle de transit des personnes et des
       marchandises échangées.
   -   Un important réseau de communication : ce sont les vecteurs principaux des échanges
       économiques : le territoire est traversé par plusieurs routes nationales : RN5, RN9, RN74,
       RN75, RN78, RN77. Plusieurs CW qui peuvent devenir des RN.
   -   Le dédoublement de la voie ferrée Est/Ouest.
   -   L'achèvement de l'autoroute Est/Ouest avec tous les équipements et ouvrages d'art qui s'en
       suivent. Elle traverse le territoire sur une distance de 75kms.
   -   Un aéroport (A.Arnat) de desserte : nationale et internationale.

Des réflexions sont portées pour l'ouverture de nouvelles voies pour desservir la partie Nord de la
wilaya, ce qui pourra alléger des voies existantes, et réduire le temps pour la destination vers les
ports, notamment : Djendjen, Jijel :
      Une voie ferrée Sud/Nord (Batna, Nord de Sétif)
      Une voie express Sud/Nord en parallèle de la voie ferrée
      Réalisation de plusieurs pénétrantes au sein même de l'aire d'étude (notamment les
       communes du Nord)
       PHASE DIAGNOSTIC                                                                     Page | 11
Introduction


Sétif a connu la réalisation de grands équipements structurants, d'autres projets ou en cours de
réalisation :
   -   Trois (03) pôles universitaires composés de plusieurs facultés dont la recherche peut s'ouvrir
       sur les entreprises économiques, créer des synergies. Sétif est réputée pour le développement
       de sa carte universitaire.
   -   Une cité financière (banques publiques et commerciales, assurances pour accompagner les
       projets de développement initiés, elles s'appliquent à contribuer au renforcement d'un tissu
       socio-économique propice à un développement durable.

Ajouter à cet ensemble d'atouts qui constitue la vitalité de son économie, toute une autre gamme
d'équipements structurants programmés ou en cours de réalisation.
   -   Une (01) mégapole : "La Colombe" projet ambitieux d'une superficie de 230 ha à l'entrée
       Est de la ville, non loin de la cité "El Hidhab".
   -   Une (01) mégazone : qui se localiserait sur l'axe de Sétif/El Eulma (à l'intérieur du territoire
       d’Ouled Saber) de 700 à 900 ha pour l'implantation de diverses entreprises industrielles,
       avec un certain nombre de sous-traitants qui va graviter autour des logements, et d'autres
       équipements, un nouveau pôle qui pourra seconder Sétif dans les décennies à venir.

Parmi les équipements sportifs structurants :
   -   Un futur complexe omnisport réalisé à l'Est de Sétif (Ouled Saber), qui comporte un stade de
       foot d'une capacité de 50.000 places assises.
   -   Un stade d'athlétisme – une structure omnisport + une piscine olympique de 3000 places. Ce
       futur complexe sera aussi doté d'une série de parkings (5000 véhicules). Une assiette
       foncière de 83 ha a été réservée pour la réalisation de ce complexe.
   -   Un village sportif (à l'Ouest de la ville, non loin du second pôle universitaire d'El Bez),
       abritant une école régionale de foot, un lycée sportif, une auberge de jeunesse et une piscine
       olympique.
   -   Un pôle médical (mère + enfants et un centre d'ophtalmologie) à El Bez.
   -   Une gare intermodale (Ain Trick, au Sud de la RN78) : ce qui va impliquer plusieurs modes
       de transport : Ain Trick : la proche banlieue Sud tendra à devenir un important centre
       d'échange, elle assurera le transport selon plusieurs modes pour différentes destinations.
   -   D'autres projets d'équipements seront inscrits pour tout l'espace intercommunal, la
       répartition des équipements se fera en fonction des besoins exprimés, par leur vocation, et la
       spécialisation des communes dans les années à venir, ce qui sera d'un grand apport pour le
       développement de toute l'aire d'étude.
   -   Les communes seront dotées de marchés de spécialisations commerciales.
   -   Deux (02) gares de triage de marchandises : communes de Mezloug et Guedjel: la
       réalisation de ces gares près du rail nécessitera des équipements d'accompagnement, des
       voies de tri secondaires, des zones de réception et de stockage des équipements de
       manutention, des salles de frigorifiassions, de conditionnement, etc. Elles seront aussi dotées
       de "Marchés-gare" pour faciliter la distribution et la commercialisation.


       PHASE DIAGNOSTIC                                                                      Page | 12
Introduction


   -   Un parc de loisirs (Megres – Ain Abessa), et la réalisation de deux (02) nouvelles voies
       (Maouane et El Ouricia, qui convergent vers Takouka). Ain Abessa sera un passage obligé
       pour les randonnées le long du barrage projeté à El Maouane.

Les fragilités du territoire intercommunal :
Un territoire contraint par sa topographie qui enregistre des ségrégations spatiales :
   -   La RN5 divise le territoire en deux (02) parties distinctes. La partie nord par son relief
       montagneux, une ondulation et une sensible déclinaison vers le sud moins structurée et
       moins développée que la partie sud de la RN5 qui se caractérise par la platitude,
       fonctionnelle et bien maillée avec un réseau de communication dense permettant les
       échanges.
   -   L'axe central A.Arnat – Sétif – O.Saber étant le plus développé le long de la RN5 d'où un
       mouvement quotidien de population qui converge vers Sétif.
   -   Guedjel et El Ouricia, mais à un degré moindre, concentrent quelques infrastructures de base
       et arrivent à générer des forces de travail.
   -   D'une façon globale, l'espace intercommunal connaît encore des inégalités, des fractures et
       des écarts nécessitant une certaine cohérence et un certain équilibre.

   En dépit de la stimulation de la croissance dans tous les secteurs, le taux de chômage persiste
   sur tout le territoire, une démographie accélérée se caractérisant par le nombre d'actifs sur le
   marché du travail.
   Le poids de l'informel prend une dimension alarmante notamment au niveau de la ville, un
   marché non structurant, anarchique et portant atteinte à l'environnement, des dispositifs de
   soutien aux jeunes pour la création de T.P.E – P.M.E – P.M.I. selon les différentes formules, des
   dispositifs qui n'ont pas atteint les résultats escomptés.

Une tendance de métropolisation : régions "hauts-plateaux - Est"
A la lumière de tout ce qui vient d'être énoncé : peut-on affirmer d'une manière claire et objective
que dans les décennies à venir, Sétif sera appelée à devenir une véritable métropole de dimension
régionale, une capitale économique et une technopole ? Des réflexions vont être menées dans cette
optique.
   Le chef-lieu principal centralise certaines fonctions importantes, économiques et sociales; il
   exerce ses compétences dans de nombreux domaines.
   -   Des fonctions de commandement dans plusieurs domaines à caractère régional (implantation
       des différentes directions régionales à Sétif).
   -   Concentration d'une population relativement forte dont un volume important venant de
       wilayas limitrophes (Jijel, Béjaia, Batna et M'sila) est établi à Sétif pour bénéficier des
       meilleures conditions de vie et d'emploi (toutes les commodités).
   -   Influençant par ses activités industrielles et tertiaires existantes et à venir (une grande
       concentration de pôles d'activité économique créateurs de richesses).
   -   Suscitant des dynamiques multiples, des infrastructures socio-économiques qui lui assurent
       un rayonnement local et régional.
       PHASE DIAGNOSTIC                                                                    Page | 13
Introduction


   -   Une position tellement démesurée par rapport aux autres villes qui l'entourent, un carrefour
       d'échange et de transit. Sétif est considérée comme une métropole à rayonnement régional.
   -   De nouvelles données socio-économiques, un véritable boom commercial, la libéralisation
       des investissements qui lui assurent la compétitivité, Sétif est appelée à porter ses efforts sur
       des secteurs stratégiques à forte valeur ajoutée. Elle doit consolider les grands pôles de
       services, protéger l'agriculture, accorder un grand intérêt aux infrastructures, privilégier des
       zones économiques bien aménagées capables de mettre en réseau les entreprises déjà bien
       ancrées et les entreprises qui seront créées.
   -   La création de synergies entre l'université et les différentes entreprises économiques,
       notamment industrielles, des synergies autour de projets innovants, une démarche
       partenariale pour des pôles de compétitivité conformément aux orientations et objectifs
       tracés par le S.N.A.T.




       PHASE DIAGNOSTIC                                                                       Page | 14
Introduction


Résumé succinct : recommandations
Bilan et problèmes de l’aire d’étude :
        C’est un vaste espace d’un seul tenant se trouvant dans l’aire d’influence rapprochée du
         siège de la wilaya de SETIF.
        C’est un espace redevenu système géo-fonctionnel dont la nécessité a surgi dans le sillage
         de l’envergure prise par SETIF et se confondant avec la zone d’aménagement définie par
         le PAW.
        Ce système géo-fonctionnel doit être soutenu par une armature spatiale concrétisée d’un
         ensemble de centres chefs-lieux dont la taille, la fonction, le rôle, le positionnement,
         différent d’un centre à un autre, reliés par un réseau d’axes ou couloirs d’urbanisation
         d’importance inégale qu’il va falloir renforcer, maitriser ou créer ex-nihilo.
        La région de SETIF, concernée par un développement économique et un processus
         d’urbanisation, occupe une position stratégique au centre d’un carrefour d’importance
         nationale entre Alger capitale et Constantine, et entre Béjaia port et Biskra porte du
         Sahara, et ambitionne de se hausser en pôle d’équilibre dans sa région médiane.
        Actuellement seul pôle économique et urbain d’importance, concentration de l’essentiel
         des activités, des emplois, équipements et population (67.51% de la population de l’aire
         d’étude). Cette concentration et polarisation au niveau du chef lieu a tendance à
         augmenter.
        Le développement économique et l’amélioration du niveau de services ont imprimé à
         l’agglomération son attractivité et son rythme d’évolution rapide.
        Considérant l’ancienneté de son statut de pôle générateur d’importance, son urbanisation
         s’est emballée tous azimuts et la tendance se poursuit actuellement, du fait de surcroit, de
         sa situation de carrefour et son positionnement au bord d’un axe privilégié de la RN5,
         doublée de l’ouverture en cours de réalisation de l’autoroute EST/OUEST, éléments
         favorisant de toute industrialisation et tout déploiement urbain.
        La position interrégionale de l’agglomération de SETIF la destine pour jouer le rôle de
         lieu de rassemblement et d’échanges.
        La dynamique urbaine de SETIF est le résultat de plusieurs ordres :
                Politique (octroi de crédits)
                Economique (ZI et ZEA)
                Social (déploiement de l’habitat- concentration d’équipements et de services).

        Notre aire d’étude, englobant huit (08) communes, s’étend sur une surface de
         1256.08 Km² et une population évaluée à 445722 en 2008 (selon RGPH) c’est un
         ensemble spatial homogène et complémentaire, du fait que ses localités toutes
         confondues, ont été localisées par l’ancienne Compagnie Genevoise à laquelle il a été
         cédé au 19ème siècle, une assise foncière de 65000 hectares autour de la région de SETIF
         subdivisée actuellement en plusieurs entités communales depuis 1963-1974-1984 : AIN
         ABESSA- EL OURICIA- BENI FOUDA (ex : SILLEGUE) – OULED SABER(TINAR)-
         AIN ARNET- MEZLOUG- GUEDJEL (Chasseloup Laubat)
      PHASE DIAGNOSTIC                                                                      Page | 15
Introduction


         Actuellement, les relations dialectiques et symbiotiques entre les sous–espaces
         composant notre aire d’étude sont illustrées comme suit :
                La partie NORD vallonnée et ondulée, longeant le piémont des monts de Megrés,
               BABOR et MEDJOUNES, rurale, arboricole, enclavée dans une large mesure, elle
               comprend 03 communes : AIN ABESSA, EL OURICIA et BENI FOUDA.
                La partie centrale focalisée sur le pôle principal de SETIF en sa qualité de ville
               omniprésente et d’envergure de poids, espace privilégié parce que multifonctionnel,
               structuré par des liaisons aisées et bien raccordées (RN5- passage obligé, voie ferrée,
               autoroute, aéroport) et qui commence à manifester des signes d’essoufflement de par
               sa convergence et sa polarisation. Elle comprend 03 communes : SETIF, AIN ARNAT
               et OULED SABER en gestation, focalisée sur BIR SOUICI/AIN ROMANE
               notamment.
                   La partie SUD qu’animent deux centres (anciens centres de colonisation),
               MEZLOUG et GUEDJEL (ex : Chasseloup Laubat) avec leurs centres secondaires
               dont EL HACHICHIA pour la fonction résidentielle et GUEDJEL pour sa fonction de
               nœud d’échanges et de transit).
               Les deux communes cumulent des fonctions et vocations diverses :
               Allant de l’agriculture et forêts, industrie extractive (carrières et gisements), embryon
               industriel (MEZLOUG), potentiel touristique (centre thermal à OULED YELLES),
               nœuds d’échanges au bord de routes nationales : RN 28 pour Mezloug et RN 75 pour
               GUEDJEL.

CONCLUSION :
              Espace continu d’un seul tenant mais différencié par trois sous-ensembles dont les
       atouts sont réciproquement complémentaires et comportant un pôle principal (SETIF)
       bien centré et à polonisation poussée jusqu’à l’excès, trois centres à tendance urbaine
       progressive, nous citons AIN ARNET, EL OURICIA, MEZLOUG, un quatrième auquel
       revient l’objectif de vêtir la morphologie d’une ville nouvelle représentant le report
       d’expansion de SETIF, nous citons OULED SABER dans sa consistance spatiale de BIR-
       SOUICI/AIN ROMANE. Les 2 centres de AIN ABESSA et BENI FOUDA sont dotés de
       ressources agricoles et auxquels il incombe une opération de redéploiement de services en
       tous genres.

              Le dernier centre, GUEDJEL, déjà nanti d’une vocation agricole bien établie, sera
       en charge d’implanter divers marchés, et d’organiser ses capacités de transport
       considérant sont positionnement de carrefour d’échanges.




      PHASE DIAGNOSTIC                                                                        Page | 16
Introduction


OBJECTIFS ENTREVUS :
        Nous nous apercevons que l’entité communale trop étroite, s’avère inopérante du fait que
       SETIF évolue en harmonie et aisance au sein de sa zone d’influence immédiate, rayonnant
       sur un espace plus vaste. Cet élargissement de l’étude spatiale s’impose à la mesure de
       l’envergure atteinte par le gabarit du pôle de SETIF en butte à un manque de foncier pour
       son extension.

        La mise en œuvre de cette étude, vise a reconsidérer à la hausse, la consistance spatiale et
       revoir les objectifs tracés initialement et insister sur l’optique de rééquilibrer l’armature
       urbaine par la mise en place d’une structure et d’un aménagement intégré qui servira à
       maitriser et organiser l’occupation spatiale de manière rationnelle à travers d’abord un
       remodelage spatial (limiter la croissance du grand pôle urbain, optimiser la croissances des
       autres centres d’appui, équilibrer les centres ruraux, développer les grands axes de liaisons)
       et puis concrétiser l’armature urbaine par l’extension des agglomération existantes,
       structuration et densification des tissus urbains prédisposés ou création de nouveaux
       centres.

        Les terrains urbanisables deviennent rares à SETIF, aussi la recherche de potentialités
       foncières, s’avère nécessaire, pour ne pas dire vitale, au sein de sa zone d’influence
       immédiate, transcendant les limites administratives restrictives.

        Il s’agit de réfléchir en termes de considération d’une communauté spatiale d’un système
       géo-fonctionnel homogène et complémentaire : intérêt communs et relations
       d’interdépendance et dispatching de projets structurants qui nécessitent une prise en charge
       efficace.

        La vision d’une politique nationale d’aménagement c’est d’initier un développement
       équilibré suite aux constats suivants :
                Péri- urbanisation effrénée
                Concentration démographique
                Dévitalisation et marginalisation des milieux ruraux.

        Les villes algériennes, en l’occurrence SETIF, sont soumises à une urbanisation
       anarchique, preuve en est donnée par la prolifération de constructions illicites. Leur forte
       croissance observée résulte directement du déséquilibre des espaces ruraux et non de
       l’attractivité de l’activité économique.

        Dans cette étude intercommunale, il s’agit de :
                  Concrétiser un schéma de développement harmonieux des centres urbains
                   existants par le truchement des orientations d’extension future.
                  Maitriser les regroupements d’habitats éparpillés à travers l’étendue de l’aire
                   d’étude : centres ruraux ou futurs centres urbains secondaires favorisant la mise
                   en place d’une armature urbaine hiérarchisée et intégrée.




      PHASE DIAGNOSTIC                                                                     Page | 17
Introduction


    AGRICULTURE – RESSOURCES NATURELLES – ESPACES RURAUX :
        Vocation agricole principale prononcée : potentiel agro-pastoral intéressant, donc
       possible développement de l’industrie agro-alimentaire.
        Nécessité de bloquer l’extension de la ville de SETIF suite à la rareté des terrains
       constructibles et la sauvegarde des terres agricoles.
        Valoriser l’arboriculture en montagne, intensifier l’élevage et mobiliser les ressources
       hydriques.
        Revitalisation des espaces ruraux et mettre un terme à la polarisation urbaine : ceci
       constitue l’enjeu de l’équilibre spatial.
        Aussi la stratégie d’aménagement de cet espace intercommunal repose sur la maitrise de
       la croissance urbaine et la revitalisation de l’espace rural avec ses centres.
        On pourrait concevoir un habitat rural en harmonie avec le terroir avec un minimum
       d’équipements, un réseau routier convenable et déploiement de l’activité en rapport avec les
       ressources naturelles du terroir. Car l’aménagement du milieu rural est la condition
       « sine qua none » du développement harmonieux des centres urbains des alentours.
        Les populations rurales définissent aujourd’hui un type nouveau de ruralité qui vise à
       profiter des avantages de la ville tout en étant insérés dans le terroir : solution aux
       problèmes générés par l’exode rural, à la condition d’assurer les fondements économiques
       de la ruralité, propager les commodités de confort et répartir l’équipement et les services à
       la portée de tous.

    ARMATURE SPATIALE :
       Le PDAU oriente, coordonne les différents programme de développement dans une vision
       territoriale (ratissage large) afin de veiller à un équilibre entre l’extension des centres
       agglomérés, la sauvegarde des activités agricoles, l’implantation judicieuse de l’activité
       industrielle tout en préservant les ressources et les milieux naturels.
       Cette étude permet donc de prévoir d’organiser et d’orienter le développement de cet espace
       intercommunal.
         Aussi l’armature spatiale de l’aire d’étude sera appelée à se baser sur trois(03) éléments
        principaux :

                    o Hiérarchisation du réseau de centres urbanisés
                    o Structuration de la zone rurale
                    o Renforcement et densification du réseau de communications.
       La mise en place d’une armature spatiale permet une urbanisation future commode, une
       répartition équilibrée de la population et une dotation harmonieuse de la consommation
       d’espace entre agriculture- urbanisation- industrie.




      PHASE DIAGNOSTIC                                                                     Page | 18
Introduction


    INFRASTRUCTURES ET COMMUNICATIONS :
       Quatre routes nationales (RN) et six chemins de wilaya (CW) structurent notre aire d’étude
       et de ce fait nécessitent leur renforcement en suscitant des couloirs d’urbanisation de
       différents niveaux : création de carrefours, élargissement de voies, raccordement du réseau
       fragmenté et ouverture de nouvelles voies.

    INDUSTRIE :
        - L’industrie est l’élément principal de développement d’une région et facteur structurant
          de l’espace.
        - L’entrée en scène du secteur privé diffusera mieux les indices d’industrie dans les centres
          urbains pour dissuader l’émergence des disparités, déséquilibres et déstructurations.
        - Nouvelle tendance industrielle : dispersion des unités de la PMI en vue de la fixation des
          populations migrantes.
        - Parmi les principales orientations du plan d’aménagement de l’aire d’étude :
            SETIF : pôle auquel incombent une maitrise d’extension, un raffinement de qualité de
             sa morphologie et un développement intrinsèque.
            AIN ARNAT : ville relais, porte EST de SETIF bien reliée, localisation de l’aéroport.
            EL OURICIA : entrée NORD de SETIF, en pleine expansion au bord de la RN 9
             (vers BEJAIA).
            MEZLOUG : à développement multiforme, présence de la voie Ferrée, au bord de
             l’axe routier RN 28 à la porte SUD-OUEST de SETIF, embryon industriel (Orlait ,
             cimenterie, carrelage, plastique), massif forestier imposant, créneau touristique de par
             la présence du centre thermal (OULED YELLES), fonction résidentielle de
             HACHICHIA à renforcer.
            OULED SABER : nouvelle ville en gestation (BIR SOUICI/AIN ROMANE) de
             report et substitution de l’expansion multidimensionnelle de SETIF saturé.
            AIN ABESSA ET BENI FOUDA : centres de redéploiement de services et
             opportunité de tourisme hivernal à MEGRESS.
            GUEDJEL : potentialités agricoles appréciables, positionnement d’échanges, de
             transit et fluidité des transports- tracé de la voie ferrée et RN 75 vers BATNA-
             Potentiel de renforcement de divers marchés et intensification des commerces de tous
             genres Opportunité d’aménagement d’une gare de triage. Tourisme hivernal à
             DJEBEL YOUCEF.




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Introduction


    ETABLISSEMENTS HUMAINS :
        Limitation de la croissance urbaine démesurée.
        Maitrise des petites agglomérations.
        Equipement minimal des centres ruraux.


       Il y a toujours eu absence d’intégration des problèmes urbains dans une politique globale
       d’aménagement : enrayer la parcellisation des interventions au profit d’un projet
       d’aménagement intégré à plus large échelle.

            La périphérie et l’arrière – pays d’un pôle urbain et industriel, en passe de revêtir
           la stature d’une métropole, est un véritable enjeu urbain : sa nécessaire prise en
           charge pour lui affecter un rôle d’espace actif et dynamique.

            SETIF devrait jouer le rôle d’un vecteur de diffusion de développement à l’échelle
           de son arrière – pays (distribuer par report son excès de développement) dans un
           souci d’équilibre et de rationalité et renoncer au rôle de pompe aspiratrice des
           populations déshéritées, enclavées et en panne de développement. Pour cela il
           faudrait intégrer et impliquer les populations rurales au processus de développement.




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Chapitre premier                                                   Le mulieu physique



                                                       CHAPITRE premier
                                                   LE MILIEU PHYSIQUE

   I-        Présentation de l'aire d'étude
             I.1.Organisation administrative.
                                                                                             01
             I.2.Analyse du cadre physique
                I.2.1. Les grandes lignes du relief.
                I.2.2. Les altitudes et pentes.
                I.2.3. Description géologique.
                I.2.4. Les données climatiques.
                I.2.5. La classification des terres.

   II-       L'armature spatiale
             II.1. Les éléments structurant l'espace: les pôles et les axes
             II.2. Répartition spatiale de la population
             II.3. La trame des ressources économiques.
             II.4. Bilan et répartition des équipements.
             II.5. Disparités et hiérarchisation des communes.

   III-       Les occupations spatiales et répartition par type.
             III.1. Occupation agricole.
                   Répartition des terres agricole
                   Structure d’exploitation agricole
             III.2. L’occupation forestière.
             III.3. Les occupations linéaires.




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L’AIRE D’ETUDE :
 Le périmètre faisant l’objet de notre étude (PDAU intercommunal) englobe la commune de Sétif
 (chef lieu de wilaya), en plus des sept (07) communes constituant la première couronne de Sétif,
 qui sont :
                                o AIN ARNET
                                o AIN ABESSA
                                o EL OURICIA
                                o MEZLOUG
                                o GUEDJEL
                                o OULED SABER
                                o BENI FOUDA
      Il est situé au centre de la wilaya de Sétif, limité ainsi conformément à la loi N° 84/09 du
      04/02/1987, relative à l’organisation territoriale de pays.

     Au NORD OUEST par :
         -   La commune d’Ain Roua
         -   La commune de Beni Oussine

     Au NORD EST par :
         -   TIZI N’BECHAR,         AMOUCHA,        OULED      ADDOUANE,         AIN     KEBIRA
             et DEHAMCHA

     A l’EST par :
         -   DJEMILA, TACHOUDA, GUELTA ZERGA, EL EULMA et BAZER SAKHRA

     Au SUD par :
         -   AIN LAHDJAR

         -   GUELLAL

     A l’OUEST par :
         -   La wilaya de BORDJ BOU ARIRIDJ.
      L’aire d’étude s’étend sur une assiette foncière de l’ordre de 1256.08Km², soit 125608
      hectares représentant 19,17% de la surface totale de la wilaya.
      Abritant un nombre de population qui s’élève à 445722 habitants, soit 30.06% de la
      population de la wilaya, avec une densité brute de l’ordre de 3.54 habitants par hectare.




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   I.1. L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
          Le périmètre objet de notre étude appartient au (haut plateau EST) conformément au
          nouveau découpage régional de l’Algérie administré par :
                -   La wilaya de Sétif
                -   04 daïras :

                           Sétif : Sétif
                           Ain Arnat : Ain Arnet – Mezloug – Ain ABESSA- El Ouricia
                           Guedjel : Guedjel - Ouled Saber
                           Djemila : Beni Fouda
                                                           L’organisation
                                                           administrative


                                                              Wilaya



                                                               Sétif



                                                          04 Daïras




        SETIF                       A ARNAT                   GUEDJEL               DJEMILA




                                  LES COMMUNES CONCERNEES




SETIF                         AIN ARNAT               GUEDJEL                    BENI FOUDA
                              MEZLOUG
                              AIN ABASSA              OULED SABER
                              OURICIA



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I.2. L’ANALYSE DU CADRE PHYSIQUE
    Introduction :
    Afin de pouvoir dégager les grandes actions de développement et d’aménagement au niveau de
    toute l’aire d’étude, il convient de tenir compte d’un certain nombre des données géographiques
    permettant de dégager les différentes contraintes et potentialités du site.
    Car les éléments constituant le site naturel sont des constantes déterminant la structure de
    l’espace économique et sociologique, les modes de vie de la population. Ces analyses ont été
    menées pour étudier les paramètres suivants :

I.2.1. Les grandes lignes du relief :
         L’aire d’étude fait partie de l’ensemble naturel des hauts plateaux situé entre deux massifs
         de l’atlas algérien (tellien et prés-saharien). Un territoire qui occupe la zone méridionale
         constituée d’un bassin fermé, limité au SUD par DJEBEL YOUCEF (commune de
         GUEDJEL) et au NORD par DJEBEL MEGRESS :


           LA COMMUNE                                DJEBEL                         ALTITUDE

          AIN ABESSA                                 MEGRESS                         1703 M
          BENI FOUDA                              MEDJOUNSSE                         1429
          EL OURICIA                                MENEGUER                         1426
          OULED SABER                            DRAA EL GHRIB                       1248
          GUEDJEL                   DJEBEL YOUSSEF (DAIR KEROUCH)                    1443


I.2.2. Les altitudes :
                                        Répartition des altitudes par classe
                Classe d’altitude                  Surface (ha)                         %
          Moins de 800 m                               1168 ha                        0.93%
          Entre 800 et 1000 m                          53923 ha                      42.93%
          Entre 1000 et 1200m                          54824 ha                      43.65%
          Entre 1200 et 1500m                          14827 ha                      11.80%
          Plus 1500m                                    866 ha                        0.69%
          Totale                                      125608 ha                      100 %


       Les altitudes du périmètre d’étude variant entre moins de 800m et plus de 1500m, et dans
       l’ensemble en distingue cinq (05) classes d’altitude a savoir :
       c.1/ les zones de faibles altitudes : Où les altitudes ne dépassent pas les 800m, elle occupe
       une surface très réduite, représente 0.93%, soit 1168 hectares, localisée principalement dans
       la partie EST du périmètre d’étude.

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       c.2/ les zones de moyenne altitudes : Cette zone où les altitudes varient entre 800 et 1000m,
       occupent une surface de l’ordre de 53923 hectares, soit 42.93% de la surface totale du
       périmètre, elle est située dans la partie SUD et la partie OUEST de la commune de
       MEZLOUG, en plus bu bassin (centre de GUEDJEL).
       c.3/ les zones ondulées : Dans ces zones, les altitudes se situent entre 1000 et 1200 m,
       couvrant une superficie de l’ordre de 54827 hectares, soit 43.65% de la surface totale du
       périmètre d’étude, occupant la totalité de la commune d’OULED SABER et Sétif et presque
       toute la commune d’EL OURICIA et la partie OUEST de la commune d’AIN ABASSA, et
       la partie NORD EST de la commune d’AIN ARNAT.
       c.4/ les zones de hautes altitudes : Ces zones se caractérisent par des altitudes qui varient
       entre 1200 et 1500m, occupant une superficie de 14824 hectares, représentant 11.80% de la
       totalité du périmètre d’étude, elles sont situées principalement au Sud Est de la ville d’AIN
       ABASSA et aux alentours du DJEBEL MEGRESS et la zone de CHIRHOUM dans la
       commune de BENI FOUDA, et la zone de BOUGHNDJA dans la commune d’OULED
       SABER et la partie NORD de BENI FOUDA, et quelque parcelle au SUD de DJEBEL
       YOUSSEF dans la commune de GUEDJEL.
       c.5/ la zone à très haute altitude : Cette zone se caractérise par des altitudes qui dépassent
       les 1500m. C’est une zone montagneuse qui s’étend sur une superficie de 866 hectares, qui
       représente un pourcentage minime par rapport aux autres classes d’altitude, soit 0.69% de la
       surface globale du périmètre d’étude. Elle est située au niveau du DJEBEL MEGRESS.


I.2.3. Les pentes :
       La lecture de la carte d’altitude nous a permis de déterminer la direction générale des pentes,
       la forme géomorphologique de l’aire d’étude, qui prend la forme d’un cône, sa base au
       niveau du DJEBEL YOUSSEF (commune de GUEDJEL) et sa tête au niveau de DJEBEL
       MEGRES (la commune d’AIN ABESSA).
       Cette situation nous a permis de déterminer la direction générale des pentes qui prennent les
       sens suivants :

                          Sens                             Direction                  Pentes
         MEGRESS - SETIF                               NORD-SUD                      32%
         MEGRESS - AIN ARNAT                           NORD-SUD OUEST                22%
         MEGRESS - GUEDJEL                             NORD-SUD EST                  8.42%
         MEGRESS – OULED SABER                         NORD-SUD EST                  23%
         MEGRESS – BENI FOUDA                          EST-OUEST                     14%

       Cette situation traduit le sens de d’écoulement des eaux pluviales, qui est matérialisé par les
       principaux cours d’eaux.




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                    La commune                                Oued
                    SETIF                        OUED BOUSSELLEM
                    AIN ARNAT                    OUED KHALFOUN- OUED SAMMAR
                    AIN ABESSA                   OUED BOUKHALOUAT + OUED KARATOU
                    EL OURICIA                   OUED OURICIA
                    OULED SABER                  OUED BOUGHZINE
                    BENI FOUDA                   OUED SAFSAF
                    GUEDJEL                      OUED BOULHAF
I.2.4. Description géologique :
       La lecture de la carte géologique de Sétif, feuille N°93, échelle 1/50000, nous a permis
       d’extraire un schéma structurel simplifié qui se caractérise par :

          Quaternaire récente : Cette formation occupe (couvre les rives des cours d’eau (forme
           de squelette), et prend la direction NORD – SUD, traduisant la direction générale des
           pentes et le sens d’écoulement des eaux pluviales.

          Moi – pliocène continental et quaternaire ancien : Cette formation couvre presque
           tous les plaines au sein de l’aire d’étude.

          Nappes de flysch : Elle représente la nappe numidienne qui couvre presque DJEBEL
           MEGRESS.

          Nappe telliennes : Elle englobe deux (02) types
           La première : représentée par la nappe ultra tellienne qui caractérise les monticules de :
                  AIN ABESSA
                  DJEBEL MATRONA
                  KEF DALIA
                  EL HAMMAMA
                  AU SUD OUEST DE FARMATOU
                  DJEBEL MEDJOUNES
                  OULED SABER.

           La deuxième : représentée par la nappe type BENI ABDELLAH, qui caractérise la zone
           d’OULED ALI BEN NASSEUR, EL MAOUANE, et l’est de FERMATOU.

           Il existe des traces de l’unité supérieure à matériel éocène au NORD-OUEST d’AIN
           MESSAOUD et à l’OUEST de MAHDIA

          Le trio exotique : le TRAIS EXOTIQUE
           Représente les principaux affleurements soulignant les contactes de nappe.




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I.2.5. Les données climatiques :
       Introduction :
       L’étude climatologique a une grande importance car le climat fait partie des éléments
       essentiels du défi naturel, et qui agit par ses différentes caractéristiques sur le milieu naturel
       et par conséquent sur la vie économique et sociale.

       a/ Les températures de l’aire d’étude :

                                                                                                                               Moy.
        Mois     J         F        M         A        M          J        J      O      S       O           N        D       annuelle

        Min     0.4       1.1       3.2      5.5       9.2       13.5     16.9   16.7    13      9.1     4.5          1.3     7.9

        Max     9.2        11       14       18.1      22.4      27.7     32.5   31.9    27     20.4        14    10.1        19.9

         M     4.80 6.05            8.6      11.8      15.8      20.6     24.7   24.3   20.45   14.75    9.25     5.70        13.90

       La lecture des données thermiques illustrées dans le tableau précédant montre les
       observations suivantes :

            La moyenne annuelle des températures est de 13.90C°.
            Le mois le plus froid de l’année est le mois de Janvier avec 4.80C°.
            Le mois le plus chaud de l’année est le mois de Juillet avec 24.70C°.
            L’année et divisée en deux (02) saisons bien distinctes.
                 -       Saison chaude : débute en Mai et s’achève en Octobre
                 -       Saison froide : s’étale de Novembre à Avril.

       b/ Les précipitations :

       La pluviométrie annuelle moyenne et sa répartition mensuelle pour notre aire d’étude ainsi
       que le nombre de jours mensuels et annuel de pluies est consigné dans le tableau ci-dessous.

                                         Répartition mensuelle et annuelle des pluies
                                                                                                                             Total
        Mois         J          F        M         A     M            J     J     O      S      O       N        D
                                                                                                                            annuel
        Max          60     45        43          36     51        28      11     14     37     39      53       52          469
         Min         12     10        12           9         8        6     3     4      7      8       11       12          100


       L’examen des données pluviométriques du tableau ci-dessus permet de tirer les conclusions
       suivantes :

              Les pluies tombent d’une façon irrégulière et les orages sont assez fréquents en Mai
               et Juin.
              Hauteur des pluies annuelle est assez insuffisante (469mm/an) du point de vue
               agricole.

      PHASE DIAGNOSTIC                                                                                               Page | 28
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             La hauteur des pluies mensuelle varie entre 11 et 60mm.
             Le mois le plus pluvieux de l’année est le mois de Janvier avec 60mm.
             Le mois le plus sec de l’année est le mois de Juillet (11mm), suivi du mois d’Aout
              (14 mm).

                                        Répartition saisonnière des pluies :
             Saison                 Pluie              %              Nbre jours            %
         Automne                    129               27.5             26                  26
         Hiver                      157               33.48            34                  34
         Printemps                  130               27.72            27                  27
         Eté                        53                11.30            13                  13
              total                 469mm             100              100                 100


       Ce tableau montre le pourcentage des pluies, et le nombre de jours de pluviosité,

          - En automne (septembre, octobre, novembre)
          - En hiver (décembre, janvier, février)
          - En printemps (mars, avril, mai)
          - Et en été (juin, juillet, aout)
       On remarque que la saison la plus pluvieuse est en hiver, avec 33,48% des pluies annuelles,
       soit 157mm, avec 34 jours de pluies, suivi du printemps et de l’automne avec 130 mm et
       129 mm successivement.
       La saison sèche est l’été qui comprend 11.3% de la pluviosité de l’année.

    c/ La gelée :
    La gelée blanche se manifeste par le dépôt de cristaux de glace à la surface du sol, refroidie par
    le rayonnement nocturne. Le nombre de jours moyen de gelée blanche s’élève à 48 jours par an.
       L’influence de la gelée blanche sur la végétation est remarquable.
       Les gelée d’hiver peut provoquer l’état de dormance de la végétation surtout durant le mois
       ou marquée par la minima moyennes des températures les plus basses lorsque cette dernière
       est inferieur de 3C° (cas de la région des hautes plaines).
       Les gelée printanières sont les plus importantes (cas de Sétif), de point de vue agricole, car
       elles excluent les cultures délicates, et entravant même le développement des céréales.

    d/ Les vents :
         Les vents les plus fréquents sont de direction :
                       NORD-OUEST tout le temps
                       NORD-EST à 7h00 et 18h00




      PHASE DIAGNOSTIC                                                                        Page | 29
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              Les vents les plus rares ou faibles sont de direction
                  EST, SUD-EST et SUD tout le temps
                  SUD-OUEST à 7h00
                  NORD à 13h00.
      Les directions des vents susceptibles d’être
      porteurs de pluies (NORD, NORD-EST,
      OUEST et NORD- OUEST).
      Par contre les vents desséchants sont de
      direction (EST, SUD-EST et SUD).
      La fréquence des vents dans les saisons sont :
                         NORD OUEST en hiver
                         NORD – EST en été
      Le sirocco : Le sirocco est un vent de SUD
      (chaud et sec), il est fréquent dans la région en
      Eté, surtout durant les mois de Juillet et Aout.
      Le sirocco souffle du Sud et SUD-EST avec
      une fréquence moyenne de 14 jours par an.
             Pour mieux comprendre nous avons
      schématisé la rose des vents dans les trois
      temps.

      e/ La grêle :
      La grêle tombe pratiquement durant la période s’étalant du mois de Décembre jusqu’à Mars
      et parfois jusqu’au mois de Juin.

      La fréquence des chutes est estimée à deux (02) jours pleins en moyenne par an.

      f/ Diagramme ombro-thermique :
      L’interprétation du diagramme ombro-thermique nous a permis de déterminer ce qui suit :
           -     La période de sécheresse correspond au mois où la courbe thermique se situe au
                 dessus de la courbe ombrique. Pour la région de Sétif on constate que la période sèche
                 commence vers le début du mois de Juin, pour se termine vers la fin du mois de
                 septembre.

           -     Cette période ainsi déterminée permet aux agronomes d’estimer les besoins en eau
                 d’irrigation.

           -     On peut aussi déterminer dans ce diagramme l’année agricole qui débutera juste à la
                 fin de la période sèche.
           -     Selon le diagramme tracé, la région de Sétif est caractérisée par un climat semi-aride
                 à hiver frais.



      PHASE DIAGNOSTIC                                                                        Page | 30
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      CONCLUSION :
      La région de Sétif se caractérise par un climat méditerranéen continental, à étage
      bioclimatique semi-aride à hiver frais.
            - La pluviométrie est assez importante (469mm/an) on elle tombe d’une façon
               irrégulière durant l’année.
            - La moyenne annuelle des températures est de 13.90C°.
            - Les vents dominants dans les saisons sont :
                    o En Hiver : NORD-OUEST
                    o En Eté : NORD-EST
            - La zone montagneuse du NORD forme une barrière contre le climat subhumide.




      PHASE DIAGNOSTIC                                                                Page | 31
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I.2.6. Classification des terres agricoles :
       Sur la base de d’étude pédologique qui à été élaborée en 1971 par le bureau d’étude OTI en
       plus l’analyse des différent facteurs naturels : topographie, nature lithologique et climatique,
       ainsi que l’occupation agricole actuelle, et la sensibilité à l’érosion à permis de classée les
       terres selon les articules 5.6.7.8 et 9 de la loi 90-25 portant l’orientation foncière.

       Les terres au sein du périmètre de l’aire d’étude son classée an quatre (04) catégorie comme
       suite :

                                  Classification des terres agricoles :
            commune                Potentialité Potentialité Potentialité Potentialité Surface
                                     élevée       bonne       moyenne       faible      total
            SETIF                          1375        3000         1385         3338   12730
            AIN ARNAT                 4527.65      5859.78      1399.68      7133.11    20255
            AIN ABASSA                     1225         118         4144         9812   16270
            EL OURICIA                  967.72      335.40      3437.23      7046.65    11787
            MEZLOUG                   1594.17       770.68       977.31     10050.75    13555
            GUEDJEL                   1986.78      3206.65     12565.68      4907.40    23143
            O.SABER                     /               450         3500         6500   11970
            BENI FOUDA                1939.28       281.81      8662.22      4670.78    15898
            GROUPEMENT                13615.6     14022.32     36071.12     53458.69 125608
            % Groupement                  10.84       11.16        28.72        42.56



       a/ Les terres agricoles à potentialité élevée :
       Elles couvrent une superficie de 13615 hectares, soit 10.84% de la surface totale du
       groupement.

       Ces terres représentent les meilleurs sols de la région, se trouvant sur les accumulations
       récents du quaternaire recouvrant d’étroites terrasses alluviales des OUEDS, et située sur les
       terrains a faible pente.
       Elles sont constituées de sols profond à bonne texture, irriguées et irrigables, avec de hautes
       capacités de rétention en eau, ce qui les rend aptes à recevoir une grande variété de cultures
       par une pratique plus intensive en irrigué.

       b/ Les terres agricoles à bonne potentialité :
       Elles s’étalent sur une superficie de 14022 ha soit 11.16% du périmètre faisant l’objet de
       notre étude.
       Elles sont situées aux premières pentes des terrasses alluviales et sur d’autres accumulations
       du quaternaire.
       Ces terrains sont caractérisés par des pentes assez faibles de sols profonds, non irrigués, bien
       drainés et de haute capacité de rétention en eau, avec ces caractéristiques, les sols de cette



       PHASE DIAGNOSTIC                                                                      Page | 32
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      classe conviennent particulièrement aux grandes cultures et aux autres cultures en irrigué, en
      fonction de la disponibilité des eaux en irrigation.

      c/ Terres agricoles a moyenne potentialité :
      Les terres de cette classe occupent la deuxième place avec une surface de l’ordre de
      36071ha soit 28.72% de l’aire d’étude.
      Ces terres ne sont pas irriguées, de profondeur moyenne et érodées avec une sensibilité
      moyenne à l’érosion et des contraintes moyennes de topographie en majorité de 8 à 16%.
      Elles conviennent mieux à l’arboriculture rustique et les grandes cultures en fonction de la
      pente et le degré de sensibilité à l’érosion, la mise en place des méthodes et des systèmes
      appropriés antiérosifs sur ces terrains sont impératifs.

      d/ Les terres agricoles à faible potentialité :
      53458 hectares des terres appartiennent à cette classe, soit 42.56% du périmètre d’étude,
      elles représentent les mauvaises terres de l’aire d’étude, constituent des sols non profonds,
      de texture en générale marne et marnocalcaire, et présentent à la fois de fortes contraintes
      topographiques et une sensibilité forte à l’érosion, elles sont aptes seulement à un seul type
      de spéculation pour des considérations écologiques : l’arboriculture rustique, après des
      interventions concernant la conservation du potentiel pédologique.




      PHASE DIAGNOSTIC                                                                     Page | 33
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II. L’ARMATURE SPATIALE :

Introduction :
          L’organisation spatiale d’un espace, c'est-à-dire la distribution humaine, les ressources
économiques et les différents équipements à travers cet espace.
           L’organisation spatiale au niveau de la commune de l’aire d’étude s’articule autour de
deux (02) points intitulés les éléments structurants de l’espace, à savoir :
     Les éléments structurants : Pôles et axes
    II..1. Les pôles :
               Les pôles ou les points de polarisation, qui correspondent à tous les nœuds (ville –
     village - grands équipements) car ces points constituent un cadre de référence élémentaire dans
     l’aire faisant l’objet de notre étude (le PDAU intercommunal). Les pôles sont répartis comme
     suit :

     a) Pôle niveau I : ville de SETIF :
           Matérialisé par la ville de Sétif, car son aire d’influence dépasse les limites administratives
           (commune – Wilaya), tans que représente le chef lieu de Wilaya, avec tous les
           équipements, de fonctions polyvalentes (administratives, services, socio économiques).

           Ce pôle occupe la partie centrale de l’aire d’étude et constitue un point à double rôle
                         Divergence
                         Convergence
           Ce pôle est appelé à jouer le rôle générateur de l’espace :
              a- Urbain : Il représente le premier pôle à travers l’aire d’étude et la wilaya, avec son
                 degré d’équipement.
              b- Communal : car il représente le chef lieu de commune.
              c- Extra communal : par le billet de chef lieu de DAIRA.
              d- Régional et national : par le billet de son statut administratif (chef lieu de Wilaya),
                 et ses équipements structurants.

     b)    Pôle Niveau II :
           Englobe deux (02) centres urbains.

            - Le premier matérialisé par le chef lieu de la commune (ville d’AIN ARNAT).
                 C’est un ancien centre agricole de colonisation, situé à l’extrême OUEST du chef
                 lieu de Wilaya, sur un axe d’importance régionale et nationale représenté par la RN5.
                 La ville d’AIN ARNAT représente l’élément moteur de l’espace communal, par sa
                 structure et son degré d’équipement, et sa classification administrative en tant que
                 chef lieu de DAIRA.




          PHASE DIAGNOSTIC                                                                      Page | 34
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             Ces paramètres permettent l’étendu de son aire d’influence qui englobe le territoire
             de la commune d’AIN ABESSA et OURICIA au NORD de la commune de
             MEZLOUG au SUD.
             C’est une position stratégique qui constitue un passage obligé de l’est à l’ouest, sur
             tous après la concrétisation de l’aéroport et l’achèvement de l’auto- route EST
             OUEST.
             Le rôle de la ville d’AIN ARNAT est appelée à structuré et offre la desserte à la
             totalité du périmètre communale, et les autres communes qui se située à l’intérieur de
             son aire d’influence.
         -    Le deuxième pôle matérialisé par le centre de RAS EL MA qui représente le chef lieu
             de commune d’une part et le chef lieu de DAIRA de d’autre part elle est située à
             l’extrême EST du périmètre communal.
             Elle est dotée par une gamme d’équipements (administratives- culturelle- sanitaire)
             lui permet de jouer une fonction polyvalente et lui permet l’étendu de son aire
             d’influence jusqu'à la commune d’OUED SABER.
             En plus l’existence de la voie ferrée et la gare de triage rendre le ville de RAS EL
             MA un pôle économique.
   c) . Pôle niveau III :
      Elle englobe les centres suivants :

          - MEZLOUG : Représente le chef lieu de commune, c’est un ancien centre agricole,
            située à l’extrême SUD de la ville de Sétif, sur un axe d’importance régionale et
            nationale représente par la RN 28.
             Ce paramètre permettent l’étendu de son aire d’influence, qui englobe le territoire
             communale elle constituée un passage oblige vers le sud, sur tous après la
             concrétisation de l’aéroport et l’achèvement de l’auto route EST OUEST en plus
             l’existence de la gare ferroviaire, considérée comme un atout pour rendre le ville de
             MEZLOUG en pôle économique.
             La ville de MEZLOUG est appelée à structurer et offrir la desserte à la totalité du
             périmètre communal et les autres centres agglomérés qui se située à l’intérieur de
             l’aire d’influence.

          - AIN ABESSA : Représente le chef lieu de la commune d’une part et l’élément
            moteur de l’organisation communal d’autre part.

             La ville d’AIN ABESSA est située au centre du territoire communal, sur le CW 14,
             sur une altitude moyenne de 1100m.

             La forme urbaine de la ville d’AIN ABESSA et dû à deux éléments à savoir :
                   -   La première et naturelle qu’est le vallon de CHAIBA.
                   -   La deuxième crée et matérialisée par le chemin de WILAYA (CW14) à partir
                       du qu’elle se détache deux voies principale :




      PHASE DIAGNOSTIC                                                                     Page | 35
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                          o La voie qui mène vers le cimetière chrétien

                          o La voie de tissu coloniale.

             Ces deux axes constituant les premiers axes d’urbanisation comme elle existe d’autre
             éléments structurant, à savoir les nœuds et les déférents équipements.

             D’une façon générale le pôle d’AIN ABESSA s’est fait d’une manière spontané son
             aucune étude préalable et se caractérise par une structure d’origine rurale.

          - OULED SABER : Il est situé à l’OUEST du périmètre communal, exactement sur
            l’intersection de la RN5 avec le chemin communal CC 540.

             Ce pôle est considérée comme pôle générateur de la commune, vu l’existence d’une
             trame d’équipements qui assure la dessert à la totalité de la population à l’échelle de
             la commune.

             Ce pôle englobe 589 logements, soit 23% du l’APC logement communale. Et
             occupent une assiette foncière qui s’élève à 504 hectares qui nans donne une densité
             brute de 1.16 logements par hectares.

             Cette densité considérées comme faible, vu l’existence des poches vides à l’intérieur
             du périmètre urbain.
              -    La structure viaire du chef lieu s’articule autour de :
                      a- L’auto route EST OUEST et la route nationale (RN5) considérée comme
                         limite SUD du périmètre urbain.
                      b- Le chemin communal CC540 qui traverse le périmètre urbain du NORD
                         au SUD et considérée comme axe d’animation urbaine.

          - EL OURICIA : Représente le chef lieu de commune, elle est située dans la partie
            centrale de la commune, elle est structurée par la RN 9.
             Ce centre est appelé à desservir tous les occupants de la commune par sa gamme
             d’équipements (administrative - éducatifs - sanitaire).

          - Centre de GUEDJEL : Représente le premier centre secondaire de la commune, il
            est situé au centre du périmètre communal sur l’inter section de la route nationale
            N°75 et le chemin de Wilaya 113, il est doté d'équipements qui servent son
            population ainsi que celle des régions avoisinantes.

             Il occupe une position stratégique qui lui permet de se transformer en un pôle
             économique.




      PHASE DIAGNOSTIC                                                                        Page | 36
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   d) . Pôle niveau IV :
          Représenté par le chef lieu de la commune de BENI FOUDA, c’est un ancien centre
          colonial située à l’extrême NORD EST de l’aire d’étude et précisément sur le piedmont
          du DJEBEL MEDJOUNSE, leur rôle au niveau de l’armature spatiale reste minime vu
          les critères suivent :
              -     L’éloignement
              -     L’isolement
              -     Faible structure viaire (absence du RN)
              -     Leur position au centre des terres agricole qui constituant une entrave pour son
                    développement spatiale.


 II..2. Les axes :
     Correspondant aux grands éléments de l’infrastructure, car tous les pôles, quelque soit leur
     niveau à l’échelle du périmètre d’étude restent handicapés, sans structure et sans liaison.

     Le périmètre faisant l’objet de notre étude, et structurée aussi, par des éléments directionnel
     s’appelons ici les axes considérée comme support de l’armature et comme des éléments
     constituant le plan de la structure territoriale du périmètre d’étude.

     Ces axes constituant un réseau de transport assez important et relativement diversifie :
                  Aérien
                  Ferroviaire
                  Routière
      Assurant à l’aire d’étude son intégration dans l’organisation et le fonctionnement :
                  Zonale
                  Régionale
                  Nationale
                  Internationale.


   a) Transport aérien :
      L’aire d’étude dispose un aéroport située dans la commune de AIN ARNAT, leur piste
      d’atterrissage s’étant sur 2900m, dont 2400m est réalisée, est reste 500m.

      La piste d’atterrissage et l’aérogare située entre la caserne et les localités de KHALFOUNE
      et TIMELOUKA.

      Cette équipement permis à l’aire d’étude son intégration permis à l’aire d’étude son
      intégration avec les 04 quatre coins de l’Algérie en plus la relation internationale.



      PHASE DIAGNOSTIC                                                                       Page | 37
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   b) Réseau ferroviaire :
      On constate l’existence d’une ligne ferroviaire en cours de dédoublement, traversant trois
      (03) communes tel que :
                       -   GUEDJEL
                       -   SETIF
                       -   MEZLOUG
      Cette ligne desserve par quatre (04) gares.
                   -       La gare de triage de RAS EL MA
                   -       La gare de SETIF
                   -       La gare de MEZLOUG.
      En plus la station de HAMMAMGAR à l’extrême OUEST de la commune de MEZLOUG.

      On note aussi le projet de la gare intermodale au SUD de la commune de Sétif.

      Cette ligne assurant à l’aire d’étude son intégration EST OUEST d’une part et facilitant le
      trafic de la marchandise d’autre par.

   c) Réseau routier :
      Le réseau routier à l’échelle de l’aire d’étude est composé par des axes routiers hiérarchisé
      en 04 quatre catégories, selon son classement et son rôle et sa participation dans la structure
      spatial du périmètre d’étude a savoir :

      c.1. Axe niveau I (niveau supérieur) : Matérialisé par l’auto-route EST- OUEST qui traverse
      l’aire d’étude dans ca partie centrale, (OULED SABER- SETIF-MEZLOUG- AIN
      ARNAT).
      Cette axe permettent l’intégration de l’espace objet de notre étude avec la partie territoriale
      EST, et la partie territoriale OUEST, d’une manière rapide, avec grande fluidité du trafic.

      C.2. Axe niveau II : Représentées le réseau routier à caractère nationale, qui constituant
      l’épine dorsale de l’ossature du réseau voirie de l’aire d’étude tel que :
         -   La route nationale (RN5) :
             Traversent l’aire d’étude de l’EST à l’OUEST et touchent les commune d’OULED
             SABER – SETIF- AIN ARNET – MEZLOUG ( la partie centrale) constituant la
             colonne vertébrale de la structure viaire car tous les axes de desserte prennent
             naissance de cette route.
         -   Les routes nationales du NORD (RN75- RN9) :
             Ces deux axes à caractère nationale assurant la structure et la desserte de la partie
             NORD du périmètre d’étude.
                          La première schématisée par la RN75 qui fait la jonction entre le chef lieu de
                           wilaya (SETIF) au SUD et AIN ABASSA au NORD.

      PHASE DIAGNOSTIC                                                                          Page | 38
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                         La deuxième représente par la RN9 qui fait la jonction entre Sétif et la
                          commune d’OURICIA on note ici que la RN 9 ce repartie en deux axe
                          (RN9A et RN9B) au niveau de la ville d’OURICIA.
            -   Les routes nationales du SUD : (EN28 et RN75)
            -   Ces deux axes assurant la desserte de la partie SUD de l’aire d’étude.
            -   La première représente par la RN28 qui prend naissance de la RN 5 au niveau du AIN
                SFIHA (ville de Sétif) passant par la ville de MEZLOUG cette axe assure la liaison
                de l’aire d’étude avec les commune située au SUD OUEST de la wilaya de Sétif.
            -   La deuxième représenté RN 75 qui fait la jonction entre le chef lieu de Sétif avec la
                commune de GUEDJEL d’une part et la ville de Sétif avec les commune située au
                SUD EST de la wilaya Sétif.
            -   La route nationale de l’Est RN77 :
            -   Cette axe constituant presque la limite EST de l’aire d’étude, et touche uniquement la
                commune de BENI FOUDA, elle relie la wilaya de BATNA au SUD avec wilaya de
                JIJEL au NORD, sa participation dans la structure globale de l’aire d’étude et presque
                négligeable vu leur position marginale (extrême EST) et ne traverse aucune centre ou
                agglomération appartiens au périmètre d’étude.

        c.3. Axe niveau III (les chemins de wilaya CW) : Englobe tous les chemins de wilaya à
             l’intérieur du périmètre d’étude tel que : (CW 14- CW139- CW 140- CW12- CW 113-
             CW117).
        C.4. Axe de desserte locale : Représentes par les déférents chemins communale en plus les
            piste de desserte, ces axes sont appeler à desservir l’espace communale et les zones
            parce dans chaque commune.
                                      Consistance du réseau routier :
  Commune                      AIN                            BENI       AIN     OULED
                  SETIF                GUEDJEL MEZLOUG                                   OURICIA     TOTAL
 axe                          ARNAT                          FOUDA      ABESSA   SABER

   Auto
                13.05Km        14.9         -         5        -          -       10.9         -     43.85
   route
       RN         63.2         18.4       16.5       13       10.5       12.8      5.6     20         160
       CW         9.35         24.5        19        25       30.5       20       12.7     12         153
       CC         18.5         35.5        44        25.4     23.4       26.7     26.7    11.9        212




        PHASE DIAGNOSTIC                                                                       Page | 39
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          Répartition spatiale de la population :
                               A.C.L                                          A.S                         Z.E
                                                                                                                                                         Total
                                   V.A                       V.R                      V.A   V.R                V.A                   V.R
   Commune
                                251376                       87.52               31788      11.05              4110                 1.43               287574
    de Sétif
 Groupement                     321620                       72.15               77413      17.36             46689                10.47               445722
          Wilaya                849060                       57.28              271378      18.31             361898                24.4              1482336


 L’analyse des données statistique illustrées dans le tableau précédant nous a permis de déterminer
 ce qui suit :
            - Le nombre totale de population de l’aire d’étude s’élève à 445722 habitants, soit
               30.07% de la population totale de la wilaya, dont 64.52 % soit 287574 habitants au
               niveau de la commune de Sétif.

                                                                  Répartition spatiale de la population
                                                                                                    17.36 %
                            Population par dispersion                                                                Population par dispersion


                      321620
350000                                                                                                                  10.47 %



300000


250000


200000


150000
                                                     77413
100000                                                                        46689


50000


      0
              Pop A,C,L                    Pop A,S                  Pop Z,E
                                                                                                                                                      72.15 %
                                                                                                                      Pop A,C,L   Pop A,S   Pop Z,E
                               Pop A,C,L    Pop A,S     Pop Z,E




             Donc l’approche graphique (portion + histogramme) de la répartition spatiale de la
             population nous a permis de soulignée (03) trois fait importants.
                         La majorité de la population concentrée en habitat groupée dans (08) huit chef lieu de
                          commune qui englobe 321620habitants, soit 72.15% de la population totale du
                          groupement intercommunale objet de notre étude, ce qui représente un taux de
                          concentration urbaine particulièrement fort.
                         17.36% de la population totale du groupement, soit 77413 habitants, sont organisées
                          dans 28 agglomérations secondaires.
                         Le reste de la population 46689 habitants, soit 10.47 sont éparpillée à travers la zone
                          éparse du groupement.




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PDAU sétif 2010
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  • 1.
  • 2.
  • 3.
  • 4.
  • 5. Introduction INTRODUCTION GENERALE L'étendue de l'étude a pour objectif d'examiner les perspectives de développement urbain d'une communauté spatiale dotée d'une superficie de 1.256.08 km² et abritant une population estimée à 445.722 habitants (R.G.P.H. 2008). Elle occupe une place centrale dans la wilaya par le fait qu'elle regroupe le pôle urbain principal "Sétif", ainsi que les communes de la 1ère couronne périphérique: Ain Arnet, Mezloug, Guedjel, Ouled Saber, Beni Fouda, El Ouricia et Ain Abessa. Il s'agit d'une étude d'un système polycentrique de communes satellites dont Sétif occupe la place dominante, concentrant 30,06 % de la population et centralisant l'ensemble des fonctions et décisions. Les réflexions engagées ont pour finalité d'entrevoir et de planifier un développement approprié dans le sens où il suscitera une dynamique à partir du court et moyen terme pour une structure homogène, cohérente avec de véritables pôles hiérarchisés selon des critères bien définis : taille, importance et priorités. Pourquoi une étude intercommunale ? Les mobiles sont essentiellement guidés par le souci de créer un espace de développement harmonieux, équilibré, attractif voir compétitif qui permettrait d'éliminer un tant si peu les différentes disparités socio-économiques et spatiales qui sévissent, engendrant des inégalités dans l'état actuel. Une attention soutenue à toutes les communes périphériques. Une mise à niveau par le biais de rattrapages nécessaires. La réflexion sur une structure urbaine constituée de pôles fonctionnels et attractifs. Elle portera aussi sur les nouvelles formes de liens entre les communes. Les formes en coopération seront définies selon un système qui clarifiera pour chacune : - Les secteurs s'y rattachant. - Le degré d'autonomie. - Le degré de dépendance (un lien incontournable). - Les objectifs de développement attendu. - Le respect d'une ligne de conduite globale : pour réduire les effets d'une concurrence génératrice de déséquilibres ou d'inégalités. Toutes les communes n'offrent pas les mêmes possibilités. Une approche systématique par laquelle l'équilibre entier est visé, à travers l'ensemble des communes et surtout pas celui d'une commune au dépens d'une autre. Une structure urbaine basée sur la réalisation d'un projet. PHASE DIAGNOSTIC Page | 3
  • 6. Introduction Vers un nouveau redéploiement du surplus des populations et activités économiques : Une nouvelle répartition spatiale Les conséquences du "développement socio-économique" ont inévitablement engendré des besoins qui se sont traduits par une véritable pression en terme de consommation du foncier tous secteurs confondus (habitat, industriel, commercial, équipements, etc.) Les déséquilibres entre l'offre et la demande favorisent la spéculation et des pratiques très néfastes pour le développement durable, nul ne peut contester que des terres à vocation agricole aient été détournées vers d'autres usages moins productifs pour l'intérêt collectif. Inutile de rappeler aussi que la facture d'importation des produits alimentaires pèse lourd dans le budget de l'état. La ville de Sétif connaît un rythme d'urbanisation très accéléré qui touche à toutes les directions, elle est faite parfois au détriment de terres agricoles périphériques le long des grands axes de communication, des prix alléchants sont proposés aux propriétaires pour s'accaparer de ces terres, très convoitées, elles sont utilisées pour l'implantation de quelques unités de fabrication de matériaux de construction inachevés, éparpillés sur de grandes surfaces, etc. Une situation qui défigure le paysage. La configuration de la ville devra nettement trancher avec celle des espaces agricoles. On assiste à une utilisation du foncier en infraction aux dispositifs juridiques régissant ce type de situation et en déphasage total avec les normes d'urbanisation fixées, créant de ce fait un malaise environnemental. La situation critique observée actuellement ira dans le sens de l'aggravation, compte tenu des besoins grandissants générés par plusieurs phénomènes : - Accroissement démographique et toutes les thématiques qui s'en suivent. - Flux migratoire venant d'horizons divers et qui convergent vers la ville par son caractère attractif. - Implantation de nouvelles activités économiques. L'hyper concentration dans la conception du plan d'aménagement (P.D.A.U) n'est pas de nature à résoudre cette problématique, d'où la nécessité impérieuse de réfléchir à un redéploiement vers d'autres sites jusque-là insuffisamment exploités. Un choix stratégique consiste à concevoir une projection visant un développement géonomique du groupement intercommunal sur une période de plus de 10 années c'est-à-dire jusqu'à l'horizon 2024; pour pouvoir assurer l'équilibre et l'intégration maximale de l'espace encore disponible avec comme souci premier de générer des retombées positives les plus profitables tant sur le plan économique que social; ainsi notre point de vue. Les terrains disponibles au niveau de la ville de Sétif en tant que pôle principal, seront exclusivement réservés et en priorité pour des équipements structurants d'une envergure et de portée régionale. PHASE DIAGNOSTIC Page | 4
  • 7. Introduction Le noyau urbain fera également l'objet d'opérations d'assainissement : - Eradication de l'habitat précaire ou atteint de vétusté avancée. - Délocalisation des activités économiques vers des sites appropriés. Des interventions intra-muros Des mesures ont été déjà prises dans ce sens : une zone d'expansion pour l'accueil des projets économiques est prévue au Sud de la RN05, les programmes d'habitat retenus dans la partie Nord/Est de la ville. Une déconcentration de projets socio-économiques selon les possibilités envisagées vers des espaces périphériques : la proche banlieue à l'intérieur des limites administratives de la commune : les centres secondaires qui peuvent offrir des disponibilités foncières sans porter atteinte aux terres agricoles, le choix pourrait porter sur : - El Hassi (à l'Est) et Chouf El Keddad (à l'Ouest), des terrains de faible potentialité agricole, existence de voies de communication facilitant leur accès et liaison directe avec la ville. - Ain Trick un autre centre secondaire qui tend vers la conurbation avec Sétif, accueille déjà un nombre considérable de population, plusieurs lotissements ont été déjà réalisés. - Fermatou (au Nord) et Abid Ali (Ouest) deux centres au sein d'un espace agricole pourront connaître une restructuration de leur armature et disposer de quelques réserves foncières pour la réalisation de certains programmes socio-économiques. A moyen et long terme : Au regard de l'accroissement démographique et aux phénomènes liés à l'activité économique, les communes périphériques seront fortement sollicitées et doivent par conséquent déjà établir des prévisions sur l'assiette foncière réservée à cette spatialisation. Parmi ces communes, Ouled Saber sera indéniablement appelée à la rescousse pour palier aux insuffisances en matière d'accueil de surplus de population. Une commune de périphérie immédiate qui pourra dans un futur proche être reliée à la ville de Sétif, distante de 7 kms, reliée par la RN5, elle occupe une place stratégique. Quelle démarche faut-il adopter pour aborder l'espace intercommunal ? Il s'agit avant de procéder à un diagnostic assez détaillé sur la situation actuelle pour identifier les grandes faiblesses et les dysfonctionnements pour éviter que les mêmes erreurs ou écueils ne se reproduisent, de mieux cerner les insuffisances ou carences, et surtout de mettre en exergue les potentialités existantes appelées à être fortifiées. Il est clair que le diagnostic sera basé sur des données assez rigoureuses pour que l'appréciation ne souffre d'aucune ambiguïté car très souvent les statistiques brutes prises comme telles peuvent induire l'analyse vers des pistes souvent erronées, des travaux de recoupement sont plus que nécessaires pour une validation. Au terme du diagnostic il sera plus aisé de déterminer les enjeux auxquels feront face les communes en rapport avec leur positionnement, leur consolidation fonctionnelle, leur liaison et leur apport au système global, "un système composé de plusieurs unités qui n'ont de valeur qu'à travers le tout." PHASE DIAGNOSTIC Page | 5
  • 8. Introduction Il va sans dire que bien cerner les enjeux et appréhender avec pragmatisme les plans de développement à envisager. Nous nous servirons d'outils d'analyse dans le cadre de l'étude rétrospective basée sur une observation de la période décennale (1998-2008). Ainsi, nous examinerons dans ce cas précis : - L'espace dans configuration actuelle, ses évolutions passées : (potentialités, contraintes à partir d'indicateurs précis sur le développement durable de l'aire d'étude. - Une étude prospective du territoire considéré dans sa dimension économique, une nouvelle méthode d'approche dans la collecte de données selon des indicateurs précis et synthétiques qui permettent de faire le point sur la situation actuelle et les tendances prévisibles. Le P.D.A.U. en tant qu'instrument stratégique permettra aux instances locales de se faire une idée suffisamment claire même sur les tendances futures, un instrument qui permet d'anticiper sur le devenir de cet espace. Il est révisable dans la mesure où les circonstances l'exigent d'ici le long terme. Le groupement intercommunal est constitué d'un espace dynamique. Comment impulser une nouvelle approche de développement socio-économique durable à tout l'espace intercommunal ? 1. Définition du développement durable : "C'est un mode de développement qui permet de répondre aux besoins des générations présentes, à commencer par les plus démunies sans compromettre la capacité des générations futures de répondre à leurs propres besoins." (Rapport Brundtland – Nations Unies. 1987) Les éléments sur lesquels s'appuyait le développement durable c'est la cohésion sociale, la solidarité entre les différents espaces, la protection de l'environnement et l'efficacité économique dans le présent et dans le futur. 2. Les grandes lignes directrices pour la mise en œuvre du schéma national d'aménagement du territoire (S.N.A.T) : - La durabilité des ressources : Capacité du territoire à produire la richesse. - Création de dynamique de rééquilibrage territorial : Aménagement – modernisation – un réseau d'infrastructures maillé et hiérarchisé. - L’équité sociale et territoriale par des transferts interrégionaux : Le transfert des eaux est un facteur de rééquilibrage. - Créer et renforcer l'attractivité et la compétitivité des territoires : Les capacités de s'adapter et d'innover. - Des synergies entre recherches, production et innovation : Conjuguer compétences, connaissances et moyens financiers. - Le S.N.A.T. a souligné l'importance des pôles de connectivité et d'excellence (P.O.C) qui est un enjeu majeur, identifier les territoires les plus déterminants capables d'impulser le développement : Sétif étant retenu comme pôle d'excellence et de compétitivité pour la plasturgie, la biotechnologie alimentaire et productique. PHASE DIAGNOSTIC Page | 6
  • 9. Introduction Le S.N.A.T. 2025 est mis en œuvre selon deux (02) phases : 2007-2015 : Phase durant laquelle la politique d'aménagement du territoire restera marquée par l'action volontaire de l'Etat. 2015-2025 : Une phase partenariale : L'Etat ayant mis en place les investissements structurants de sa politique d'aménagement, son rôle demeurera régulateur et arbitre laissant les opportunités d'actions importantes à une gamme plus large d'acteurs. 3. Les éclairages nécessaires à une meilleure compréhension de la nouvelle stratégie mise en place (2025-S.N.A.T) : - Un développement qui doit impliquer des changements structurels. - Une politique d'expansion budgétaire : Des sommes colossales ont été injectés dans des projets structurants à partir de 2007 (habitat, équipements et infrastructures) - L'agriculture est inscrite dans un cycle de relance : Différents moyens ont été mobilisés pour relever le défi : Effacement des dettes de certains investisseurs agricoles, révision des subventions, des mesures pour soutenir les filières (lait, semences, etc.). Une ambition d'aller à l'avant des programmes de financement touchant à toutes les activités agricoles : PNDA, PPDR, PER… L'Etat continue à supporter le financement de ce secteur au prix de sommes colossales quoique des problèmes de régulation persistent Le secteur de l'industrie : Création de méga zones industrielles. - Un budget consistant destiné à l'assainissement d'un important nombre d'entreprises publiques économiques (E.P.E) que l'Etat souhaite remettre sur rail. - Constitution de grands pôles industriels à partir de la réservation des sites nécessaires pour de grandes entreprises. Ces dernières sont appelées à occuper le devant de la scène économique. - La création et la participation des PME/PMI dans la relance économique. Il faut insister sur ces politiques de dépenses publiques consenties pour relever la barre des communes, consenties au risque de faire entrer le pays dans une crise structurelle si la manne pétrolière tire sa révérence. Il n'est pas évident que ces flux de recettes demeurent éternellement, les communes devraient investir sur des activités productives de valeurs, elles devront se concentrer sur des secteurs économiques clés. PHASE DIAGNOSTIC Page | 7
  • 10. Introduction Aperçu sur quelques indicateurs de développement durable : Partant de définition et des objectifs tracés par le S.N.A.T. pour dire que l'évaluation et la valorisation de l'espace sera envisagée à partir d'indicateurs socio-économiques bien définis. Des indicateurs qui constituent de véritables enjeux par lesquels des hypothèses seront formulées. 1 – La donnée humaine : Intégration du facteur d'évolution démographique dans la définition des politiques touchant à plusieurs thématiques, ses implications sur le marché du travail, sur la consommation de l'espace. Le choix d'un taux d'accroissement démographique est la première étape d'une série d'esquisses devant en définitive aboutir au remplissage de tableaux démo-économiques équilibrés pour tout l'espace. Plusieurs alternatives peuvent être utilisées pour voir celle qu'on postule devoir persister dans les différents horizons, retenus : en tenant compte des autres indicateurs économiques, c'est donc établir une équation à plusieurs variables. La donnée humaine demeure le cadre référentiel de base dans cette approche prospective. Les scénarios démographiques dépendent aussi largement de l'évolution des soldes migratoires, les facteurs d'attractivité de la région. L'évolution de la population durant la période intercensitaire 1998/2008 au niveau du pôle principal est de 1,96 %, un taux qui n'est pas uniforme pour toute la structure urbaine objet de notre étude. Dans le chapitre Perspectives démographiques, nous serons fixés sur le taux tendanciel pour chaque commune, volontariste et unique pour tout le groupement intercommunal. 2 – La réserve foncière : C'est l'un des principaux indicateurs à situer dans le temps et dans l'espace. Les réserves des communes sont presque épuisées, le restant nécessite une maîtrise rationnelle. Dans la perspective de reconstitution du patrimoine foncier des communes devant servir d'assiettes pour la réalisation de différents projets d'utilité, n'est-il pas concevable d'ouvrir une réflexion, des débats sur l'éventuelle acquisition de terrains par le biais des agences foncières (EPLF), ou doit- on toujours compter sur les réserves relevant du domaine privé de l'Etat. 3 – Patrimoine et ressources financières des communes : L'analyse des budgets de fonctionnement, de l'équipement et de l'investissement, c'est-à-dire les différentes opérations du compte administratif, durant la décennie passée 1998-2008, a permis de révéler une hausse importante des recettes et des dépenses publiques; indice financier qui permet de mesurer l'évolution de chaque commune de l'aire d'étude en matière d'opérations engagées dans l'amélioration du cadre de vie des citoyens établis. L'analyse a permis de déceler le dégagement d'un excédent de recettes dans la balance économique et financière mais qui ne peut être considéré comme un indicateur d'aisance, de bonne gestion, il s'agit uniquement d'une simple politique d'austérité, des crédits non utilisés à bon escient, ou concernant des fonds spéciaux qui seront reportés dans des opérations postérieures au budget d'équipement (P.C.D). PHASE DIAGNOSTIC Page | 8
  • 11. Introduction La quasi-totalité des communes n'ont pas de fonds propres, de ressources pour alimenter leur budget, aucun investissement productif; elles bénéficient des parts allouées par le budget de l'Etat (B.E – B.W – F.C.C.L) et une autre part provenant des emprunts contractés pour faire face aux frais d'exploitation qui ne cesse de s'accroître, des rallonges budgétaires au cours de chaque année. En d'autres termes, des communes qui ont des marges de manœuvre quasi- nulles. Pour cela, il faut insister sur le fait que l'Etat ne va pas durablement les soutenir en renflouant leur budget pour faire face aux charges de gestion-y afférentes. Elles sont dans des situations de dépendance handicapantes. Quel est le processus par lequel une commune devient capable de s'autofinancer et d'accroître sa richesse de façon durable et autonome ? Encourager les investissements, l'implantation d'entreprises à caractère commercial et industriel, l'aménagement de terrains à cet effet, la réalisation de locaux, créer un environnement favorable au développement local. Les communes traversées par les grands axes de communication sont plus développées que celles qui sont en retrait, dont le cachet agricole prédomine. La tertiarisation joue un rôle important dans les ressources communales, une part non négligeable provient des différentes taxes qui constituent des variables d'ajustement budgétaire. Parmi ces taxes : celles dont sont assujettis les redevables, taxes sur les abattages, sur le marché hebdomadaire. La fiscalité ordinaire : La taxe la plus importante pour faire des entrées en recettes à la commune : Il s'agit des parts provenant de la TVA, IAP, ISP et IFU, générées par les activités commerciales et industrielles, l'on remarque que des communes comme : Guedjel et Beni Fouda disposant sur leur territoire des carrières exploitées mais en réalité ces communes ne profitent pas de la fiscalité en raison du siège social des entreprises qui se trouve en dehors de leur juridiction; ajouter à cela une main d'œuvre en totalité extra communale, aucun profit, ni revenu dégagé si uniquement l'exploitation de leurs ressources. Dans le cadre de l'intercommunalité, faut-il alors appliquer une péréquation fiscale qui permet la répartition équitable en fonction de la taille et de l'importance de chaque commune ? Un faible tissu commercial dont l'apport en fiscalité demeure très négligeable, seules les communes d'Ain Arnat, El Ouricia et à un degré moindre l'agglomération secondaire de Guedjel par leur position le long des grands axes, arrivent à consolider des échanges commerciaux. Il est nécessaire de passer à une autre étape dans l'organisation, le fonctionnement et la gestion pour permettre à la commune de mieux assumer son rôle dans la mise en œuvre de réformes et d'intégrer efficacement des dynamiques au développement économique local. Elle ne doit pas se limiter à des taches courantes, son rôle est très vaste en tant que partenaire dans le processus de développement. Les élus municipaux devront être de vrais décideurs, ils devront s'atteler à conforter des compétences managériales et financières, il faudrait des stratégies, des politiques et des actions pour que la commune puisse s'adapter aux changements socio-économiques. Il faudrait un PHASE DIAGNOSTIC Page | 9
  • 12. Introduction volonté de changement : assurer la gestion, la création de valeur ajoutée, et l'option pour des investissement productifs pour assurer la pérennité des ressources financières nécessaires. Dégager des excédents par le biais de politiques d'austérité, comme l'ont souligné quelques responsables, n'étant pas conformes à une bonne gestion. 4 – Les transferts hydrauliques : Parmi les orientations du SNAT, les transferts interrégionaux pour assurer une certaine équité territoriale. Sétif et tous les grands centres urbains dépendants accusent encore un déficit dans les ressources hydrauliques. Il s'avère vital de faire un prélèvement des wilayas limitrophes (Béjaïa et Jijel). Deux barrages hydro-électriques ont été réalisés à Ighil-Emda et Irraguene dont les transferts vers Sétif, El Maouene et Draa Diss. Un transfert qui sera d'un apport bénéfique pour l'A.E.P. Les besoins croissants de l'industrie et surtout de l'agriculture qui compte sur les forages qui tendent vers l'épuisement de la nappe phréatique, ou des conditions pédo-climatiques irrégulières. Les ressources hydrauliques constituent un indicateur de développement durable pour toute la région qui se caractérise par la prédominance de la céréaliculture. Sétif pourra reconquérir sa place d'antan de grenier du blé. Toutes les autres communes ne seront pas à l'écart, de milliers d'hectares seront irrigués, par cette richesse, des communes telles que : Mezloug, Guedjel, Ain Abessa vont développer l'agro-alimentaire et surtout l'élevage de vaches laitières. Des unités de lait seront réalisées aussi à Beni Fouda qui va aussi bénéficier du barrage Irraguene, un secteur qui permet la création de milliers d'emplois. 5 – Le tourisme : Un créneau qui n'a pas su évoluer avec une demande de plus en plus accrue. Il faut redresser ce secteur porteur et prometteur de richesses, un secteur qui nécessite de le situer à sa juste valeur. Rentabiliser cette activité économique à forte plus-value, lui injecter de grands investissements. Le groupement communal regorge de grandes richesses touristiques qui ne demandent qu'à être valorisées. Des stations thermales, des sites archéologiques, des panoramas, des parcs naturels, des montagnes pour ceux qui recherchent le loisir, la détente, les cures, etc. Encourager les hommes d'affaires à investir, accorder des terrains dans le cadre de cessions et concessions, la réalisation de complexes. Un secteur qui pourra générer de grandes entrées en recettes aux communes et leur assurer le développement. Un secteur qui présente beaucoup d'opportunités. Conclusion : La combinaison de tous les indicateurs constituera les vrais enjeux auxquels il faudrait accorder le plus d'intérêt, une vraie dynamique, une synergie de développement. Réfléchir à leur renouvellement, une reproduction dans le temps. Il faut reconnaître que les méthodes d'approche dans ce sens demeurent empiriques. Des facteurs imprévisibles peuvent survenir. PHASE DIAGNOSTIC Page | 10
  • 13. Introduction Le P.D.A.U. intercommunal s'inscrit dans une approche de projet qui garantit l'attractivité de tout l'espace. Il est évident que tout cela ne saurait être atteint sans un développement durable: du global au local Sétif a fait durant cette dernière décennie une avancée importante dans la réalisation et la concrétisation de projets ambitieux tous secteurs confondus, un bond qualitatif de premier ordre pour se hisser au rang des grandes villes du pays, des mutations rapides auxquelles personne n'a pu s'attendre. La ville s'étend sans relâche pour devenir un grand pôle urbain avec des équipements à sa mesure d'autres plus structurants sont en cours ou programmés, ce qui va se traduire par un impact positif. La ville se tourne vers le futur pour devenir une véritable métropole. Elle s'est imposée comme un grand pôle des affaires, vu les opportunités qu'elle affiche, différents opérateurs privés venant d'horizons divers préférant investir leurs capitaux à Sétif; ils ont la certitude qu'ils feront fructifier, des occasions et des conditions à ne pas rater, une aubaine inespérée. Deuxième wilaya après la capitale en matière de démographie et deuxième place après Oran en termes d'activités économiques, une place de leadership; aussi il lui faut accorder les priorités nécessaires, un suivi à sa juste taille et importance. Sétif possède déjà par les fonctions qu'elle occupe une envergure régionale et nationale. Dans cette étude intercommunale l'on essaiera de déterminer quelques points forts : les atouts à renforcer et situer les faiblesses auxquelles il faudrait remédier : - Sétif : Un pôle majeur à dimension régionale : direction et autres établissements publics régionaux sont implantés. - Un positionnement avantageux de plaque tournante, un carrefour incontournable pour les dessertes, les échanges entre Nord/Sud, l'Est/Ouest, un pôle de transit des personnes et des marchandises échangées. - Un important réseau de communication : ce sont les vecteurs principaux des échanges économiques : le territoire est traversé par plusieurs routes nationales : RN5, RN9, RN74, RN75, RN78, RN77. Plusieurs CW qui peuvent devenir des RN. - Le dédoublement de la voie ferrée Est/Ouest. - L'achèvement de l'autoroute Est/Ouest avec tous les équipements et ouvrages d'art qui s'en suivent. Elle traverse le territoire sur une distance de 75kms. - Un aéroport (A.Arnat) de desserte : nationale et internationale. Des réflexions sont portées pour l'ouverture de nouvelles voies pour desservir la partie Nord de la wilaya, ce qui pourra alléger des voies existantes, et réduire le temps pour la destination vers les ports, notamment : Djendjen, Jijel :  Une voie ferrée Sud/Nord (Batna, Nord de Sétif)  Une voie express Sud/Nord en parallèle de la voie ferrée  Réalisation de plusieurs pénétrantes au sein même de l'aire d'étude (notamment les communes du Nord) PHASE DIAGNOSTIC Page | 11
  • 14. Introduction Sétif a connu la réalisation de grands équipements structurants, d'autres projets ou en cours de réalisation : - Trois (03) pôles universitaires composés de plusieurs facultés dont la recherche peut s'ouvrir sur les entreprises économiques, créer des synergies. Sétif est réputée pour le développement de sa carte universitaire. - Une cité financière (banques publiques et commerciales, assurances pour accompagner les projets de développement initiés, elles s'appliquent à contribuer au renforcement d'un tissu socio-économique propice à un développement durable. Ajouter à cet ensemble d'atouts qui constitue la vitalité de son économie, toute une autre gamme d'équipements structurants programmés ou en cours de réalisation. - Une (01) mégapole : "La Colombe" projet ambitieux d'une superficie de 230 ha à l'entrée Est de la ville, non loin de la cité "El Hidhab". - Une (01) mégazone : qui se localiserait sur l'axe de Sétif/El Eulma (à l'intérieur du territoire d’Ouled Saber) de 700 à 900 ha pour l'implantation de diverses entreprises industrielles, avec un certain nombre de sous-traitants qui va graviter autour des logements, et d'autres équipements, un nouveau pôle qui pourra seconder Sétif dans les décennies à venir. Parmi les équipements sportifs structurants : - Un futur complexe omnisport réalisé à l'Est de Sétif (Ouled Saber), qui comporte un stade de foot d'une capacité de 50.000 places assises. - Un stade d'athlétisme – une structure omnisport + une piscine olympique de 3000 places. Ce futur complexe sera aussi doté d'une série de parkings (5000 véhicules). Une assiette foncière de 83 ha a été réservée pour la réalisation de ce complexe. - Un village sportif (à l'Ouest de la ville, non loin du second pôle universitaire d'El Bez), abritant une école régionale de foot, un lycée sportif, une auberge de jeunesse et une piscine olympique. - Un pôle médical (mère + enfants et un centre d'ophtalmologie) à El Bez. - Une gare intermodale (Ain Trick, au Sud de la RN78) : ce qui va impliquer plusieurs modes de transport : Ain Trick : la proche banlieue Sud tendra à devenir un important centre d'échange, elle assurera le transport selon plusieurs modes pour différentes destinations. - D'autres projets d'équipements seront inscrits pour tout l'espace intercommunal, la répartition des équipements se fera en fonction des besoins exprimés, par leur vocation, et la spécialisation des communes dans les années à venir, ce qui sera d'un grand apport pour le développement de toute l'aire d'étude. - Les communes seront dotées de marchés de spécialisations commerciales. - Deux (02) gares de triage de marchandises : communes de Mezloug et Guedjel: la réalisation de ces gares près du rail nécessitera des équipements d'accompagnement, des voies de tri secondaires, des zones de réception et de stockage des équipements de manutention, des salles de frigorifiassions, de conditionnement, etc. Elles seront aussi dotées de "Marchés-gare" pour faciliter la distribution et la commercialisation. PHASE DIAGNOSTIC Page | 12
  • 15. Introduction - Un parc de loisirs (Megres – Ain Abessa), et la réalisation de deux (02) nouvelles voies (Maouane et El Ouricia, qui convergent vers Takouka). Ain Abessa sera un passage obligé pour les randonnées le long du barrage projeté à El Maouane. Les fragilités du territoire intercommunal : Un territoire contraint par sa topographie qui enregistre des ségrégations spatiales : - La RN5 divise le territoire en deux (02) parties distinctes. La partie nord par son relief montagneux, une ondulation et une sensible déclinaison vers le sud moins structurée et moins développée que la partie sud de la RN5 qui se caractérise par la platitude, fonctionnelle et bien maillée avec un réseau de communication dense permettant les échanges. - L'axe central A.Arnat – Sétif – O.Saber étant le plus développé le long de la RN5 d'où un mouvement quotidien de population qui converge vers Sétif. - Guedjel et El Ouricia, mais à un degré moindre, concentrent quelques infrastructures de base et arrivent à générer des forces de travail. - D'une façon globale, l'espace intercommunal connaît encore des inégalités, des fractures et des écarts nécessitant une certaine cohérence et un certain équilibre. En dépit de la stimulation de la croissance dans tous les secteurs, le taux de chômage persiste sur tout le territoire, une démographie accélérée se caractérisant par le nombre d'actifs sur le marché du travail. Le poids de l'informel prend une dimension alarmante notamment au niveau de la ville, un marché non structurant, anarchique et portant atteinte à l'environnement, des dispositifs de soutien aux jeunes pour la création de T.P.E – P.M.E – P.M.I. selon les différentes formules, des dispositifs qui n'ont pas atteint les résultats escomptés. Une tendance de métropolisation : régions "hauts-plateaux - Est" A la lumière de tout ce qui vient d'être énoncé : peut-on affirmer d'une manière claire et objective que dans les décennies à venir, Sétif sera appelée à devenir une véritable métropole de dimension régionale, une capitale économique et une technopole ? Des réflexions vont être menées dans cette optique. Le chef-lieu principal centralise certaines fonctions importantes, économiques et sociales; il exerce ses compétences dans de nombreux domaines. - Des fonctions de commandement dans plusieurs domaines à caractère régional (implantation des différentes directions régionales à Sétif). - Concentration d'une population relativement forte dont un volume important venant de wilayas limitrophes (Jijel, Béjaia, Batna et M'sila) est établi à Sétif pour bénéficier des meilleures conditions de vie et d'emploi (toutes les commodités). - Influençant par ses activités industrielles et tertiaires existantes et à venir (une grande concentration de pôles d'activité économique créateurs de richesses). - Suscitant des dynamiques multiples, des infrastructures socio-économiques qui lui assurent un rayonnement local et régional. PHASE DIAGNOSTIC Page | 13
  • 16. Introduction - Une position tellement démesurée par rapport aux autres villes qui l'entourent, un carrefour d'échange et de transit. Sétif est considérée comme une métropole à rayonnement régional. - De nouvelles données socio-économiques, un véritable boom commercial, la libéralisation des investissements qui lui assurent la compétitivité, Sétif est appelée à porter ses efforts sur des secteurs stratégiques à forte valeur ajoutée. Elle doit consolider les grands pôles de services, protéger l'agriculture, accorder un grand intérêt aux infrastructures, privilégier des zones économiques bien aménagées capables de mettre en réseau les entreprises déjà bien ancrées et les entreprises qui seront créées. - La création de synergies entre l'université et les différentes entreprises économiques, notamment industrielles, des synergies autour de projets innovants, une démarche partenariale pour des pôles de compétitivité conformément aux orientations et objectifs tracés par le S.N.A.T. PHASE DIAGNOSTIC Page | 14
  • 17. Introduction Résumé succinct : recommandations Bilan et problèmes de l’aire d’étude :  C’est un vaste espace d’un seul tenant se trouvant dans l’aire d’influence rapprochée du siège de la wilaya de SETIF.  C’est un espace redevenu système géo-fonctionnel dont la nécessité a surgi dans le sillage de l’envergure prise par SETIF et se confondant avec la zone d’aménagement définie par le PAW.  Ce système géo-fonctionnel doit être soutenu par une armature spatiale concrétisée d’un ensemble de centres chefs-lieux dont la taille, la fonction, le rôle, le positionnement, différent d’un centre à un autre, reliés par un réseau d’axes ou couloirs d’urbanisation d’importance inégale qu’il va falloir renforcer, maitriser ou créer ex-nihilo.  La région de SETIF, concernée par un développement économique et un processus d’urbanisation, occupe une position stratégique au centre d’un carrefour d’importance nationale entre Alger capitale et Constantine, et entre Béjaia port et Biskra porte du Sahara, et ambitionne de se hausser en pôle d’équilibre dans sa région médiane.  Actuellement seul pôle économique et urbain d’importance, concentration de l’essentiel des activités, des emplois, équipements et population (67.51% de la population de l’aire d’étude). Cette concentration et polarisation au niveau du chef lieu a tendance à augmenter.  Le développement économique et l’amélioration du niveau de services ont imprimé à l’agglomération son attractivité et son rythme d’évolution rapide.  Considérant l’ancienneté de son statut de pôle générateur d’importance, son urbanisation s’est emballée tous azimuts et la tendance se poursuit actuellement, du fait de surcroit, de sa situation de carrefour et son positionnement au bord d’un axe privilégié de la RN5, doublée de l’ouverture en cours de réalisation de l’autoroute EST/OUEST, éléments favorisant de toute industrialisation et tout déploiement urbain.  La position interrégionale de l’agglomération de SETIF la destine pour jouer le rôle de lieu de rassemblement et d’échanges.  La dynamique urbaine de SETIF est le résultat de plusieurs ordres :  Politique (octroi de crédits)  Economique (ZI et ZEA)  Social (déploiement de l’habitat- concentration d’équipements et de services).  Notre aire d’étude, englobant huit (08) communes, s’étend sur une surface de 1256.08 Km² et une population évaluée à 445722 en 2008 (selon RGPH) c’est un ensemble spatial homogène et complémentaire, du fait que ses localités toutes confondues, ont été localisées par l’ancienne Compagnie Genevoise à laquelle il a été cédé au 19ème siècle, une assise foncière de 65000 hectares autour de la région de SETIF subdivisée actuellement en plusieurs entités communales depuis 1963-1974-1984 : AIN ABESSA- EL OURICIA- BENI FOUDA (ex : SILLEGUE) – OULED SABER(TINAR)- AIN ARNET- MEZLOUG- GUEDJEL (Chasseloup Laubat) PHASE DIAGNOSTIC Page | 15
  • 18. Introduction Actuellement, les relations dialectiques et symbiotiques entre les sous–espaces composant notre aire d’étude sont illustrées comme suit :  La partie NORD vallonnée et ondulée, longeant le piémont des monts de Megrés, BABOR et MEDJOUNES, rurale, arboricole, enclavée dans une large mesure, elle comprend 03 communes : AIN ABESSA, EL OURICIA et BENI FOUDA.  La partie centrale focalisée sur le pôle principal de SETIF en sa qualité de ville omniprésente et d’envergure de poids, espace privilégié parce que multifonctionnel, structuré par des liaisons aisées et bien raccordées (RN5- passage obligé, voie ferrée, autoroute, aéroport) et qui commence à manifester des signes d’essoufflement de par sa convergence et sa polarisation. Elle comprend 03 communes : SETIF, AIN ARNAT et OULED SABER en gestation, focalisée sur BIR SOUICI/AIN ROMANE notamment.  La partie SUD qu’animent deux centres (anciens centres de colonisation), MEZLOUG et GUEDJEL (ex : Chasseloup Laubat) avec leurs centres secondaires dont EL HACHICHIA pour la fonction résidentielle et GUEDJEL pour sa fonction de nœud d’échanges et de transit). Les deux communes cumulent des fonctions et vocations diverses : Allant de l’agriculture et forêts, industrie extractive (carrières et gisements), embryon industriel (MEZLOUG), potentiel touristique (centre thermal à OULED YELLES), nœuds d’échanges au bord de routes nationales : RN 28 pour Mezloug et RN 75 pour GUEDJEL. CONCLUSION : Espace continu d’un seul tenant mais différencié par trois sous-ensembles dont les atouts sont réciproquement complémentaires et comportant un pôle principal (SETIF) bien centré et à polonisation poussée jusqu’à l’excès, trois centres à tendance urbaine progressive, nous citons AIN ARNET, EL OURICIA, MEZLOUG, un quatrième auquel revient l’objectif de vêtir la morphologie d’une ville nouvelle représentant le report d’expansion de SETIF, nous citons OULED SABER dans sa consistance spatiale de BIR- SOUICI/AIN ROMANE. Les 2 centres de AIN ABESSA et BENI FOUDA sont dotés de ressources agricoles et auxquels il incombe une opération de redéploiement de services en tous genres. Le dernier centre, GUEDJEL, déjà nanti d’une vocation agricole bien établie, sera en charge d’implanter divers marchés, et d’organiser ses capacités de transport considérant sont positionnement de carrefour d’échanges. PHASE DIAGNOSTIC Page | 16
  • 19. Introduction OBJECTIFS ENTREVUS :  Nous nous apercevons que l’entité communale trop étroite, s’avère inopérante du fait que SETIF évolue en harmonie et aisance au sein de sa zone d’influence immédiate, rayonnant sur un espace plus vaste. Cet élargissement de l’étude spatiale s’impose à la mesure de l’envergure atteinte par le gabarit du pôle de SETIF en butte à un manque de foncier pour son extension.  La mise en œuvre de cette étude, vise a reconsidérer à la hausse, la consistance spatiale et revoir les objectifs tracés initialement et insister sur l’optique de rééquilibrer l’armature urbaine par la mise en place d’une structure et d’un aménagement intégré qui servira à maitriser et organiser l’occupation spatiale de manière rationnelle à travers d’abord un remodelage spatial (limiter la croissance du grand pôle urbain, optimiser la croissances des autres centres d’appui, équilibrer les centres ruraux, développer les grands axes de liaisons) et puis concrétiser l’armature urbaine par l’extension des agglomération existantes, structuration et densification des tissus urbains prédisposés ou création de nouveaux centres.  Les terrains urbanisables deviennent rares à SETIF, aussi la recherche de potentialités foncières, s’avère nécessaire, pour ne pas dire vitale, au sein de sa zone d’influence immédiate, transcendant les limites administratives restrictives.  Il s’agit de réfléchir en termes de considération d’une communauté spatiale d’un système géo-fonctionnel homogène et complémentaire : intérêt communs et relations d’interdépendance et dispatching de projets structurants qui nécessitent une prise en charge efficace.  La vision d’une politique nationale d’aménagement c’est d’initier un développement équilibré suite aux constats suivants :  Péri- urbanisation effrénée  Concentration démographique  Dévitalisation et marginalisation des milieux ruraux.  Les villes algériennes, en l’occurrence SETIF, sont soumises à une urbanisation anarchique, preuve en est donnée par la prolifération de constructions illicites. Leur forte croissance observée résulte directement du déséquilibre des espaces ruraux et non de l’attractivité de l’activité économique.  Dans cette étude intercommunale, il s’agit de :  Concrétiser un schéma de développement harmonieux des centres urbains existants par le truchement des orientations d’extension future.  Maitriser les regroupements d’habitats éparpillés à travers l’étendue de l’aire d’étude : centres ruraux ou futurs centres urbains secondaires favorisant la mise en place d’une armature urbaine hiérarchisée et intégrée. PHASE DIAGNOSTIC Page | 17
  • 20. Introduction AGRICULTURE – RESSOURCES NATURELLES – ESPACES RURAUX :  Vocation agricole principale prononcée : potentiel agro-pastoral intéressant, donc possible développement de l’industrie agro-alimentaire.  Nécessité de bloquer l’extension de la ville de SETIF suite à la rareté des terrains constructibles et la sauvegarde des terres agricoles.  Valoriser l’arboriculture en montagne, intensifier l’élevage et mobiliser les ressources hydriques.  Revitalisation des espaces ruraux et mettre un terme à la polarisation urbaine : ceci constitue l’enjeu de l’équilibre spatial.  Aussi la stratégie d’aménagement de cet espace intercommunal repose sur la maitrise de la croissance urbaine et la revitalisation de l’espace rural avec ses centres.  On pourrait concevoir un habitat rural en harmonie avec le terroir avec un minimum d’équipements, un réseau routier convenable et déploiement de l’activité en rapport avec les ressources naturelles du terroir. Car l’aménagement du milieu rural est la condition « sine qua none » du développement harmonieux des centres urbains des alentours.  Les populations rurales définissent aujourd’hui un type nouveau de ruralité qui vise à profiter des avantages de la ville tout en étant insérés dans le terroir : solution aux problèmes générés par l’exode rural, à la condition d’assurer les fondements économiques de la ruralité, propager les commodités de confort et répartir l’équipement et les services à la portée de tous. ARMATURE SPATIALE : Le PDAU oriente, coordonne les différents programme de développement dans une vision territoriale (ratissage large) afin de veiller à un équilibre entre l’extension des centres agglomérés, la sauvegarde des activités agricoles, l’implantation judicieuse de l’activité industrielle tout en préservant les ressources et les milieux naturels. Cette étude permet donc de prévoir d’organiser et d’orienter le développement de cet espace intercommunal.  Aussi l’armature spatiale de l’aire d’étude sera appelée à se baser sur trois(03) éléments principaux : o Hiérarchisation du réseau de centres urbanisés o Structuration de la zone rurale o Renforcement et densification du réseau de communications. La mise en place d’une armature spatiale permet une urbanisation future commode, une répartition équilibrée de la population et une dotation harmonieuse de la consommation d’espace entre agriculture- urbanisation- industrie. PHASE DIAGNOSTIC Page | 18
  • 21. Introduction INFRASTRUCTURES ET COMMUNICATIONS : Quatre routes nationales (RN) et six chemins de wilaya (CW) structurent notre aire d’étude et de ce fait nécessitent leur renforcement en suscitant des couloirs d’urbanisation de différents niveaux : création de carrefours, élargissement de voies, raccordement du réseau fragmenté et ouverture de nouvelles voies. INDUSTRIE : - L’industrie est l’élément principal de développement d’une région et facteur structurant de l’espace. - L’entrée en scène du secteur privé diffusera mieux les indices d’industrie dans les centres urbains pour dissuader l’émergence des disparités, déséquilibres et déstructurations. - Nouvelle tendance industrielle : dispersion des unités de la PMI en vue de la fixation des populations migrantes. - Parmi les principales orientations du plan d’aménagement de l’aire d’étude :  SETIF : pôle auquel incombent une maitrise d’extension, un raffinement de qualité de sa morphologie et un développement intrinsèque.  AIN ARNAT : ville relais, porte EST de SETIF bien reliée, localisation de l’aéroport.  EL OURICIA : entrée NORD de SETIF, en pleine expansion au bord de la RN 9 (vers BEJAIA).  MEZLOUG : à développement multiforme, présence de la voie Ferrée, au bord de l’axe routier RN 28 à la porte SUD-OUEST de SETIF, embryon industriel (Orlait , cimenterie, carrelage, plastique), massif forestier imposant, créneau touristique de par la présence du centre thermal (OULED YELLES), fonction résidentielle de HACHICHIA à renforcer.  OULED SABER : nouvelle ville en gestation (BIR SOUICI/AIN ROMANE) de report et substitution de l’expansion multidimensionnelle de SETIF saturé.  AIN ABESSA ET BENI FOUDA : centres de redéploiement de services et opportunité de tourisme hivernal à MEGRESS.  GUEDJEL : potentialités agricoles appréciables, positionnement d’échanges, de transit et fluidité des transports- tracé de la voie ferrée et RN 75 vers BATNA- Potentiel de renforcement de divers marchés et intensification des commerces de tous genres Opportunité d’aménagement d’une gare de triage. Tourisme hivernal à DJEBEL YOUCEF. PHASE DIAGNOSTIC Page | 19
  • 22. Introduction ETABLISSEMENTS HUMAINS :  Limitation de la croissance urbaine démesurée.  Maitrise des petites agglomérations.  Equipement minimal des centres ruraux. Il y a toujours eu absence d’intégration des problèmes urbains dans une politique globale d’aménagement : enrayer la parcellisation des interventions au profit d’un projet d’aménagement intégré à plus large échelle.  La périphérie et l’arrière – pays d’un pôle urbain et industriel, en passe de revêtir la stature d’une métropole, est un véritable enjeu urbain : sa nécessaire prise en charge pour lui affecter un rôle d’espace actif et dynamique.  SETIF devrait jouer le rôle d’un vecteur de diffusion de développement à l’échelle de son arrière – pays (distribuer par report son excès de développement) dans un souci d’équilibre et de rationalité et renoncer au rôle de pompe aspiratrice des populations déshéritées, enclavées et en panne de développement. Pour cela il faudrait intégrer et impliquer les populations rurales au processus de développement. PHASE DIAGNOSTIC Page | 20
  • 23. PHASE DIAGNOSTIC Page | 21
  • 24. Chapitre premier Le mulieu physique CHAPITRE premier LE MILIEU PHYSIQUE I- Présentation de l'aire d'étude I.1.Organisation administrative. 01 I.2.Analyse du cadre physique I.2.1. Les grandes lignes du relief. I.2.2. Les altitudes et pentes. I.2.3. Description géologique. I.2.4. Les données climatiques. I.2.5. La classification des terres. II- L'armature spatiale II.1. Les éléments structurant l'espace: les pôles et les axes II.2. Répartition spatiale de la population II.3. La trame des ressources économiques. II.4. Bilan et répartition des équipements. II.5. Disparités et hiérarchisation des communes. III- Les occupations spatiales et répartition par type. III.1. Occupation agricole.  Répartition des terres agricole  Structure d’exploitation agricole III.2. L’occupation forestière. III.3. Les occupations linéaires. PHASE DIAGNOSTIC Page | 22
  • 25. Chapitre premier Le mulieu physique L’AIRE D’ETUDE : Le périmètre faisant l’objet de notre étude (PDAU intercommunal) englobe la commune de Sétif (chef lieu de wilaya), en plus des sept (07) communes constituant la première couronne de Sétif, qui sont : o AIN ARNET o AIN ABESSA o EL OURICIA o MEZLOUG o GUEDJEL o OULED SABER o BENI FOUDA Il est situé au centre de la wilaya de Sétif, limité ainsi conformément à la loi N° 84/09 du 04/02/1987, relative à l’organisation territoriale de pays.  Au NORD OUEST par : - La commune d’Ain Roua - La commune de Beni Oussine  Au NORD EST par : - TIZI N’BECHAR, AMOUCHA, OULED ADDOUANE, AIN KEBIRA et DEHAMCHA  A l’EST par : - DJEMILA, TACHOUDA, GUELTA ZERGA, EL EULMA et BAZER SAKHRA  Au SUD par : - AIN LAHDJAR - GUELLAL  A l’OUEST par : - La wilaya de BORDJ BOU ARIRIDJ. L’aire d’étude s’étend sur une assiette foncière de l’ordre de 1256.08Km², soit 125608 hectares représentant 19,17% de la surface totale de la wilaya. Abritant un nombre de population qui s’élève à 445722 habitants, soit 30.06% de la population de la wilaya, avec une densité brute de l’ordre de 3.54 habitants par hectare. PHASE DIAGNOSTIC Page | 23
  • 26. Chapitre premier Le mulieu physique I.1. L’ORGANISATION ADMINISTRATIVE : Le périmètre objet de notre étude appartient au (haut plateau EST) conformément au nouveau découpage régional de l’Algérie administré par : - La wilaya de Sétif - 04 daïras :  Sétif : Sétif  Ain Arnat : Ain Arnet – Mezloug – Ain ABESSA- El Ouricia  Guedjel : Guedjel - Ouled Saber  Djemila : Beni Fouda L’organisation administrative Wilaya Sétif 04 Daïras SETIF A ARNAT GUEDJEL DJEMILA LES COMMUNES CONCERNEES SETIF AIN ARNAT GUEDJEL BENI FOUDA MEZLOUG AIN ABASSA OULED SABER OURICIA PHASE DIAGNOSTIC Page | 24
  • 27. Chapitre premier Le mulieu physique I.2. L’ANALYSE DU CADRE PHYSIQUE Introduction : Afin de pouvoir dégager les grandes actions de développement et d’aménagement au niveau de toute l’aire d’étude, il convient de tenir compte d’un certain nombre des données géographiques permettant de dégager les différentes contraintes et potentialités du site. Car les éléments constituant le site naturel sont des constantes déterminant la structure de l’espace économique et sociologique, les modes de vie de la population. Ces analyses ont été menées pour étudier les paramètres suivants : I.2.1. Les grandes lignes du relief : L’aire d’étude fait partie de l’ensemble naturel des hauts plateaux situé entre deux massifs de l’atlas algérien (tellien et prés-saharien). Un territoire qui occupe la zone méridionale constituée d’un bassin fermé, limité au SUD par DJEBEL YOUCEF (commune de GUEDJEL) et au NORD par DJEBEL MEGRESS : LA COMMUNE DJEBEL ALTITUDE AIN ABESSA MEGRESS 1703 M BENI FOUDA MEDJOUNSSE 1429 EL OURICIA MENEGUER 1426 OULED SABER DRAA EL GHRIB 1248 GUEDJEL DJEBEL YOUSSEF (DAIR KEROUCH) 1443 I.2.2. Les altitudes : Répartition des altitudes par classe Classe d’altitude Surface (ha) % Moins de 800 m 1168 ha 0.93% Entre 800 et 1000 m 53923 ha 42.93% Entre 1000 et 1200m 54824 ha 43.65% Entre 1200 et 1500m 14827 ha 11.80% Plus 1500m 866 ha 0.69% Totale 125608 ha 100 % Les altitudes du périmètre d’étude variant entre moins de 800m et plus de 1500m, et dans l’ensemble en distingue cinq (05) classes d’altitude a savoir : c.1/ les zones de faibles altitudes : Où les altitudes ne dépassent pas les 800m, elle occupe une surface très réduite, représente 0.93%, soit 1168 hectares, localisée principalement dans la partie EST du périmètre d’étude. PHASE DIAGNOSTIC Page | 25
  • 28. Chapitre premier Le mulieu physique c.2/ les zones de moyenne altitudes : Cette zone où les altitudes varient entre 800 et 1000m, occupent une surface de l’ordre de 53923 hectares, soit 42.93% de la surface totale du périmètre, elle est située dans la partie SUD et la partie OUEST de la commune de MEZLOUG, en plus bu bassin (centre de GUEDJEL). c.3/ les zones ondulées : Dans ces zones, les altitudes se situent entre 1000 et 1200 m, couvrant une superficie de l’ordre de 54827 hectares, soit 43.65% de la surface totale du périmètre d’étude, occupant la totalité de la commune d’OULED SABER et Sétif et presque toute la commune d’EL OURICIA et la partie OUEST de la commune d’AIN ABASSA, et la partie NORD EST de la commune d’AIN ARNAT. c.4/ les zones de hautes altitudes : Ces zones se caractérisent par des altitudes qui varient entre 1200 et 1500m, occupant une superficie de 14824 hectares, représentant 11.80% de la totalité du périmètre d’étude, elles sont situées principalement au Sud Est de la ville d’AIN ABASSA et aux alentours du DJEBEL MEGRESS et la zone de CHIRHOUM dans la commune de BENI FOUDA, et la zone de BOUGHNDJA dans la commune d’OULED SABER et la partie NORD de BENI FOUDA, et quelque parcelle au SUD de DJEBEL YOUSSEF dans la commune de GUEDJEL. c.5/ la zone à très haute altitude : Cette zone se caractérise par des altitudes qui dépassent les 1500m. C’est une zone montagneuse qui s’étend sur une superficie de 866 hectares, qui représente un pourcentage minime par rapport aux autres classes d’altitude, soit 0.69% de la surface globale du périmètre d’étude. Elle est située au niveau du DJEBEL MEGRESS. I.2.3. Les pentes : La lecture de la carte d’altitude nous a permis de déterminer la direction générale des pentes, la forme géomorphologique de l’aire d’étude, qui prend la forme d’un cône, sa base au niveau du DJEBEL YOUSSEF (commune de GUEDJEL) et sa tête au niveau de DJEBEL MEGRES (la commune d’AIN ABESSA). Cette situation nous a permis de déterminer la direction générale des pentes qui prennent les sens suivants : Sens Direction Pentes MEGRESS - SETIF NORD-SUD 32% MEGRESS - AIN ARNAT NORD-SUD OUEST 22% MEGRESS - GUEDJEL NORD-SUD EST 8.42% MEGRESS – OULED SABER NORD-SUD EST 23% MEGRESS – BENI FOUDA EST-OUEST 14% Cette situation traduit le sens de d’écoulement des eaux pluviales, qui est matérialisé par les principaux cours d’eaux. PHASE DIAGNOSTIC Page | 26
  • 29. Chapitre premier Le mulieu physique La commune Oued SETIF OUED BOUSSELLEM AIN ARNAT OUED KHALFOUN- OUED SAMMAR AIN ABESSA OUED BOUKHALOUAT + OUED KARATOU EL OURICIA OUED OURICIA OULED SABER OUED BOUGHZINE BENI FOUDA OUED SAFSAF GUEDJEL OUED BOULHAF I.2.4. Description géologique : La lecture de la carte géologique de Sétif, feuille N°93, échelle 1/50000, nous a permis d’extraire un schéma structurel simplifié qui se caractérise par :  Quaternaire récente : Cette formation occupe (couvre les rives des cours d’eau (forme de squelette), et prend la direction NORD – SUD, traduisant la direction générale des pentes et le sens d’écoulement des eaux pluviales.  Moi – pliocène continental et quaternaire ancien : Cette formation couvre presque tous les plaines au sein de l’aire d’étude.  Nappes de flysch : Elle représente la nappe numidienne qui couvre presque DJEBEL MEGRESS.  Nappe telliennes : Elle englobe deux (02) types La première : représentée par la nappe ultra tellienne qui caractérise les monticules de :  AIN ABESSA  DJEBEL MATRONA  KEF DALIA  EL HAMMAMA  AU SUD OUEST DE FARMATOU  DJEBEL MEDJOUNES  OULED SABER. La deuxième : représentée par la nappe type BENI ABDELLAH, qui caractérise la zone d’OULED ALI BEN NASSEUR, EL MAOUANE, et l’est de FERMATOU. Il existe des traces de l’unité supérieure à matériel éocène au NORD-OUEST d’AIN MESSAOUD et à l’OUEST de MAHDIA  Le trio exotique : le TRAIS EXOTIQUE Représente les principaux affleurements soulignant les contactes de nappe. PHASE DIAGNOSTIC Page | 27
  • 30. Chapitre premier Le mulieu physique I.2.5. Les données climatiques : Introduction : L’étude climatologique a une grande importance car le climat fait partie des éléments essentiels du défi naturel, et qui agit par ses différentes caractéristiques sur le milieu naturel et par conséquent sur la vie économique et sociale. a/ Les températures de l’aire d’étude : Moy. Mois J F M A M J J O S O N D annuelle Min 0.4 1.1 3.2 5.5 9.2 13.5 16.9 16.7 13 9.1 4.5 1.3 7.9 Max 9.2 11 14 18.1 22.4 27.7 32.5 31.9 27 20.4 14 10.1 19.9 M 4.80 6.05 8.6 11.8 15.8 20.6 24.7 24.3 20.45 14.75 9.25 5.70 13.90 La lecture des données thermiques illustrées dans le tableau précédant montre les observations suivantes :  La moyenne annuelle des températures est de 13.90C°.  Le mois le plus froid de l’année est le mois de Janvier avec 4.80C°.  Le mois le plus chaud de l’année est le mois de Juillet avec 24.70C°.  L’année et divisée en deux (02) saisons bien distinctes. - Saison chaude : débute en Mai et s’achève en Octobre - Saison froide : s’étale de Novembre à Avril. b/ Les précipitations : La pluviométrie annuelle moyenne et sa répartition mensuelle pour notre aire d’étude ainsi que le nombre de jours mensuels et annuel de pluies est consigné dans le tableau ci-dessous. Répartition mensuelle et annuelle des pluies Total Mois J F M A M J J O S O N D annuel Max 60 45 43 36 51 28 11 14 37 39 53 52 469 Min 12 10 12 9 8 6 3 4 7 8 11 12 100 L’examen des données pluviométriques du tableau ci-dessus permet de tirer les conclusions suivantes :  Les pluies tombent d’une façon irrégulière et les orages sont assez fréquents en Mai et Juin.  Hauteur des pluies annuelle est assez insuffisante (469mm/an) du point de vue agricole. PHASE DIAGNOSTIC Page | 28
  • 31. Chapitre premier Le mulieu physique  La hauteur des pluies mensuelle varie entre 11 et 60mm.  Le mois le plus pluvieux de l’année est le mois de Janvier avec 60mm.  Le mois le plus sec de l’année est le mois de Juillet (11mm), suivi du mois d’Aout (14 mm). Répartition saisonnière des pluies : Saison Pluie % Nbre jours % Automne 129 27.5 26 26 Hiver 157 33.48 34 34 Printemps 130 27.72 27 27 Eté 53 11.30 13 13 total 469mm 100 100 100 Ce tableau montre le pourcentage des pluies, et le nombre de jours de pluviosité, - En automne (septembre, octobre, novembre) - En hiver (décembre, janvier, février) - En printemps (mars, avril, mai) - Et en été (juin, juillet, aout) On remarque que la saison la plus pluvieuse est en hiver, avec 33,48% des pluies annuelles, soit 157mm, avec 34 jours de pluies, suivi du printemps et de l’automne avec 130 mm et 129 mm successivement. La saison sèche est l’été qui comprend 11.3% de la pluviosité de l’année. c/ La gelée : La gelée blanche se manifeste par le dépôt de cristaux de glace à la surface du sol, refroidie par le rayonnement nocturne. Le nombre de jours moyen de gelée blanche s’élève à 48 jours par an. L’influence de la gelée blanche sur la végétation est remarquable. Les gelée d’hiver peut provoquer l’état de dormance de la végétation surtout durant le mois ou marquée par la minima moyennes des températures les plus basses lorsque cette dernière est inferieur de 3C° (cas de la région des hautes plaines). Les gelée printanières sont les plus importantes (cas de Sétif), de point de vue agricole, car elles excluent les cultures délicates, et entravant même le développement des céréales. d/ Les vents :  Les vents les plus fréquents sont de direction :  NORD-OUEST tout le temps  NORD-EST à 7h00 et 18h00 PHASE DIAGNOSTIC Page | 29
  • 32. Chapitre premier Le mulieu physique  Les vents les plus rares ou faibles sont de direction  EST, SUD-EST et SUD tout le temps  SUD-OUEST à 7h00  NORD à 13h00. Les directions des vents susceptibles d’être porteurs de pluies (NORD, NORD-EST, OUEST et NORD- OUEST). Par contre les vents desséchants sont de direction (EST, SUD-EST et SUD). La fréquence des vents dans les saisons sont :  NORD OUEST en hiver  NORD – EST en été Le sirocco : Le sirocco est un vent de SUD (chaud et sec), il est fréquent dans la région en Eté, surtout durant les mois de Juillet et Aout. Le sirocco souffle du Sud et SUD-EST avec une fréquence moyenne de 14 jours par an. Pour mieux comprendre nous avons schématisé la rose des vents dans les trois temps. e/ La grêle : La grêle tombe pratiquement durant la période s’étalant du mois de Décembre jusqu’à Mars et parfois jusqu’au mois de Juin. La fréquence des chutes est estimée à deux (02) jours pleins en moyenne par an. f/ Diagramme ombro-thermique : L’interprétation du diagramme ombro-thermique nous a permis de déterminer ce qui suit : - La période de sécheresse correspond au mois où la courbe thermique se situe au dessus de la courbe ombrique. Pour la région de Sétif on constate que la période sèche commence vers le début du mois de Juin, pour se termine vers la fin du mois de septembre. - Cette période ainsi déterminée permet aux agronomes d’estimer les besoins en eau d’irrigation. - On peut aussi déterminer dans ce diagramme l’année agricole qui débutera juste à la fin de la période sèche. - Selon le diagramme tracé, la région de Sétif est caractérisée par un climat semi-aride à hiver frais. PHASE DIAGNOSTIC Page | 30
  • 33. Chapitre premier Le mulieu physique CONCLUSION : La région de Sétif se caractérise par un climat méditerranéen continental, à étage bioclimatique semi-aride à hiver frais. - La pluviométrie est assez importante (469mm/an) on elle tombe d’une façon irrégulière durant l’année. - La moyenne annuelle des températures est de 13.90C°. - Les vents dominants dans les saisons sont : o En Hiver : NORD-OUEST o En Eté : NORD-EST - La zone montagneuse du NORD forme une barrière contre le climat subhumide. PHASE DIAGNOSTIC Page | 31
  • 34. Chapitre premier Le mulieu physique I.2.6. Classification des terres agricoles : Sur la base de d’étude pédologique qui à été élaborée en 1971 par le bureau d’étude OTI en plus l’analyse des différent facteurs naturels : topographie, nature lithologique et climatique, ainsi que l’occupation agricole actuelle, et la sensibilité à l’érosion à permis de classée les terres selon les articules 5.6.7.8 et 9 de la loi 90-25 portant l’orientation foncière. Les terres au sein du périmètre de l’aire d’étude son classée an quatre (04) catégorie comme suite : Classification des terres agricoles : commune Potentialité Potentialité Potentialité Potentialité Surface élevée bonne moyenne faible total SETIF 1375 3000 1385 3338 12730 AIN ARNAT 4527.65 5859.78 1399.68 7133.11 20255 AIN ABASSA 1225 118 4144 9812 16270 EL OURICIA 967.72 335.40 3437.23 7046.65 11787 MEZLOUG 1594.17 770.68 977.31 10050.75 13555 GUEDJEL 1986.78 3206.65 12565.68 4907.40 23143 O.SABER / 450 3500 6500 11970 BENI FOUDA 1939.28 281.81 8662.22 4670.78 15898 GROUPEMENT 13615.6 14022.32 36071.12 53458.69 125608 % Groupement 10.84 11.16 28.72 42.56 a/ Les terres agricoles à potentialité élevée : Elles couvrent une superficie de 13615 hectares, soit 10.84% de la surface totale du groupement. Ces terres représentent les meilleurs sols de la région, se trouvant sur les accumulations récents du quaternaire recouvrant d’étroites terrasses alluviales des OUEDS, et située sur les terrains a faible pente. Elles sont constituées de sols profond à bonne texture, irriguées et irrigables, avec de hautes capacités de rétention en eau, ce qui les rend aptes à recevoir une grande variété de cultures par une pratique plus intensive en irrigué. b/ Les terres agricoles à bonne potentialité : Elles s’étalent sur une superficie de 14022 ha soit 11.16% du périmètre faisant l’objet de notre étude. Elles sont situées aux premières pentes des terrasses alluviales et sur d’autres accumulations du quaternaire. Ces terrains sont caractérisés par des pentes assez faibles de sols profonds, non irrigués, bien drainés et de haute capacité de rétention en eau, avec ces caractéristiques, les sols de cette PHASE DIAGNOSTIC Page | 32
  • 35. Chapitre premier Le mulieu physique classe conviennent particulièrement aux grandes cultures et aux autres cultures en irrigué, en fonction de la disponibilité des eaux en irrigation. c/ Terres agricoles a moyenne potentialité : Les terres de cette classe occupent la deuxième place avec une surface de l’ordre de 36071ha soit 28.72% de l’aire d’étude. Ces terres ne sont pas irriguées, de profondeur moyenne et érodées avec une sensibilité moyenne à l’érosion et des contraintes moyennes de topographie en majorité de 8 à 16%. Elles conviennent mieux à l’arboriculture rustique et les grandes cultures en fonction de la pente et le degré de sensibilité à l’érosion, la mise en place des méthodes et des systèmes appropriés antiérosifs sur ces terrains sont impératifs. d/ Les terres agricoles à faible potentialité : 53458 hectares des terres appartiennent à cette classe, soit 42.56% du périmètre d’étude, elles représentent les mauvaises terres de l’aire d’étude, constituent des sols non profonds, de texture en générale marne et marnocalcaire, et présentent à la fois de fortes contraintes topographiques et une sensibilité forte à l’érosion, elles sont aptes seulement à un seul type de spéculation pour des considérations écologiques : l’arboriculture rustique, après des interventions concernant la conservation du potentiel pédologique. PHASE DIAGNOSTIC Page | 33
  • 36. Chapitre premier Le mulieu physique II. L’ARMATURE SPATIALE : Introduction : L’organisation spatiale d’un espace, c'est-à-dire la distribution humaine, les ressources économiques et les différents équipements à travers cet espace. L’organisation spatiale au niveau de la commune de l’aire d’étude s’articule autour de deux (02) points intitulés les éléments structurants de l’espace, à savoir :  Les éléments structurants : Pôles et axes II..1. Les pôles : Les pôles ou les points de polarisation, qui correspondent à tous les nœuds (ville – village - grands équipements) car ces points constituent un cadre de référence élémentaire dans l’aire faisant l’objet de notre étude (le PDAU intercommunal). Les pôles sont répartis comme suit : a) Pôle niveau I : ville de SETIF : Matérialisé par la ville de Sétif, car son aire d’influence dépasse les limites administratives (commune – Wilaya), tans que représente le chef lieu de Wilaya, avec tous les équipements, de fonctions polyvalentes (administratives, services, socio économiques). Ce pôle occupe la partie centrale de l’aire d’étude et constitue un point à double rôle  Divergence  Convergence Ce pôle est appelé à jouer le rôle générateur de l’espace : a- Urbain : Il représente le premier pôle à travers l’aire d’étude et la wilaya, avec son degré d’équipement. b- Communal : car il représente le chef lieu de commune. c- Extra communal : par le billet de chef lieu de DAIRA. d- Régional et national : par le billet de son statut administratif (chef lieu de Wilaya), et ses équipements structurants. b) Pôle Niveau II : Englobe deux (02) centres urbains. - Le premier matérialisé par le chef lieu de la commune (ville d’AIN ARNAT). C’est un ancien centre agricole de colonisation, situé à l’extrême OUEST du chef lieu de Wilaya, sur un axe d’importance régionale et nationale représenté par la RN5. La ville d’AIN ARNAT représente l’élément moteur de l’espace communal, par sa structure et son degré d’équipement, et sa classification administrative en tant que chef lieu de DAIRA. PHASE DIAGNOSTIC Page | 34
  • 37. Chapitre premier Le mulieu physique Ces paramètres permettent l’étendu de son aire d’influence qui englobe le territoire de la commune d’AIN ABESSA et OURICIA au NORD de la commune de MEZLOUG au SUD. C’est une position stratégique qui constitue un passage obligé de l’est à l’ouest, sur tous après la concrétisation de l’aéroport et l’achèvement de l’auto- route EST OUEST. Le rôle de la ville d’AIN ARNAT est appelée à structuré et offre la desserte à la totalité du périmètre communale, et les autres communes qui se située à l’intérieur de son aire d’influence. - Le deuxième pôle matérialisé par le centre de RAS EL MA qui représente le chef lieu de commune d’une part et le chef lieu de DAIRA de d’autre part elle est située à l’extrême EST du périmètre communal. Elle est dotée par une gamme d’équipements (administratives- culturelle- sanitaire) lui permet de jouer une fonction polyvalente et lui permet l’étendu de son aire d’influence jusqu'à la commune d’OUED SABER. En plus l’existence de la voie ferrée et la gare de triage rendre le ville de RAS EL MA un pôle économique. c) . Pôle niveau III : Elle englobe les centres suivants : - MEZLOUG : Représente le chef lieu de commune, c’est un ancien centre agricole, située à l’extrême SUD de la ville de Sétif, sur un axe d’importance régionale et nationale représente par la RN 28. Ce paramètre permettent l’étendu de son aire d’influence, qui englobe le territoire communale elle constituée un passage oblige vers le sud, sur tous après la concrétisation de l’aéroport et l’achèvement de l’auto route EST OUEST en plus l’existence de la gare ferroviaire, considérée comme un atout pour rendre le ville de MEZLOUG en pôle économique. La ville de MEZLOUG est appelée à structurer et offrir la desserte à la totalité du périmètre communal et les autres centres agglomérés qui se située à l’intérieur de l’aire d’influence. - AIN ABESSA : Représente le chef lieu de la commune d’une part et l’élément moteur de l’organisation communal d’autre part. La ville d’AIN ABESSA est située au centre du territoire communal, sur le CW 14, sur une altitude moyenne de 1100m. La forme urbaine de la ville d’AIN ABESSA et dû à deux éléments à savoir : - La première et naturelle qu’est le vallon de CHAIBA. - La deuxième crée et matérialisée par le chemin de WILAYA (CW14) à partir du qu’elle se détache deux voies principale : PHASE DIAGNOSTIC Page | 35
  • 38. Chapitre premier Le mulieu physique o La voie qui mène vers le cimetière chrétien o La voie de tissu coloniale. Ces deux axes constituant les premiers axes d’urbanisation comme elle existe d’autre éléments structurant, à savoir les nœuds et les déférents équipements. D’une façon générale le pôle d’AIN ABESSA s’est fait d’une manière spontané son aucune étude préalable et se caractérise par une structure d’origine rurale. - OULED SABER : Il est situé à l’OUEST du périmètre communal, exactement sur l’intersection de la RN5 avec le chemin communal CC 540. Ce pôle est considérée comme pôle générateur de la commune, vu l’existence d’une trame d’équipements qui assure la dessert à la totalité de la population à l’échelle de la commune. Ce pôle englobe 589 logements, soit 23% du l’APC logement communale. Et occupent une assiette foncière qui s’élève à 504 hectares qui nans donne une densité brute de 1.16 logements par hectares. Cette densité considérées comme faible, vu l’existence des poches vides à l’intérieur du périmètre urbain. - La structure viaire du chef lieu s’articule autour de : a- L’auto route EST OUEST et la route nationale (RN5) considérée comme limite SUD du périmètre urbain. b- Le chemin communal CC540 qui traverse le périmètre urbain du NORD au SUD et considérée comme axe d’animation urbaine. - EL OURICIA : Représente le chef lieu de commune, elle est située dans la partie centrale de la commune, elle est structurée par la RN 9. Ce centre est appelé à desservir tous les occupants de la commune par sa gamme d’équipements (administrative - éducatifs - sanitaire). - Centre de GUEDJEL : Représente le premier centre secondaire de la commune, il est situé au centre du périmètre communal sur l’inter section de la route nationale N°75 et le chemin de Wilaya 113, il est doté d'équipements qui servent son population ainsi que celle des régions avoisinantes. Il occupe une position stratégique qui lui permet de se transformer en un pôle économique. PHASE DIAGNOSTIC Page | 36
  • 39. Chapitre premier Le mulieu physique d) . Pôle niveau IV : Représenté par le chef lieu de la commune de BENI FOUDA, c’est un ancien centre colonial située à l’extrême NORD EST de l’aire d’étude et précisément sur le piedmont du DJEBEL MEDJOUNSE, leur rôle au niveau de l’armature spatiale reste minime vu les critères suivent : - L’éloignement - L’isolement - Faible structure viaire (absence du RN) - Leur position au centre des terres agricole qui constituant une entrave pour son développement spatiale. II..2. Les axes : Correspondant aux grands éléments de l’infrastructure, car tous les pôles, quelque soit leur niveau à l’échelle du périmètre d’étude restent handicapés, sans structure et sans liaison. Le périmètre faisant l’objet de notre étude, et structurée aussi, par des éléments directionnel s’appelons ici les axes considérée comme support de l’armature et comme des éléments constituant le plan de la structure territoriale du périmètre d’étude. Ces axes constituant un réseau de transport assez important et relativement diversifie :  Aérien  Ferroviaire  Routière Assurant à l’aire d’étude son intégration dans l’organisation et le fonctionnement :  Zonale  Régionale  Nationale  Internationale. a) Transport aérien : L’aire d’étude dispose un aéroport située dans la commune de AIN ARNAT, leur piste d’atterrissage s’étant sur 2900m, dont 2400m est réalisée, est reste 500m. La piste d’atterrissage et l’aérogare située entre la caserne et les localités de KHALFOUNE et TIMELOUKA. Cette équipement permis à l’aire d’étude son intégration permis à l’aire d’étude son intégration avec les 04 quatre coins de l’Algérie en plus la relation internationale. PHASE DIAGNOSTIC Page | 37
  • 40. Chapitre premier Le mulieu physique b) Réseau ferroviaire : On constate l’existence d’une ligne ferroviaire en cours de dédoublement, traversant trois (03) communes tel que : - GUEDJEL - SETIF - MEZLOUG Cette ligne desserve par quatre (04) gares. - La gare de triage de RAS EL MA - La gare de SETIF - La gare de MEZLOUG. En plus la station de HAMMAMGAR à l’extrême OUEST de la commune de MEZLOUG. On note aussi le projet de la gare intermodale au SUD de la commune de Sétif. Cette ligne assurant à l’aire d’étude son intégration EST OUEST d’une part et facilitant le trafic de la marchandise d’autre par. c) Réseau routier : Le réseau routier à l’échelle de l’aire d’étude est composé par des axes routiers hiérarchisé en 04 quatre catégories, selon son classement et son rôle et sa participation dans la structure spatial du périmètre d’étude a savoir : c.1. Axe niveau I (niveau supérieur) : Matérialisé par l’auto-route EST- OUEST qui traverse l’aire d’étude dans ca partie centrale, (OULED SABER- SETIF-MEZLOUG- AIN ARNAT). Cette axe permettent l’intégration de l’espace objet de notre étude avec la partie territoriale EST, et la partie territoriale OUEST, d’une manière rapide, avec grande fluidité du trafic. C.2. Axe niveau II : Représentées le réseau routier à caractère nationale, qui constituant l’épine dorsale de l’ossature du réseau voirie de l’aire d’étude tel que : - La route nationale (RN5) : Traversent l’aire d’étude de l’EST à l’OUEST et touchent les commune d’OULED SABER – SETIF- AIN ARNET – MEZLOUG ( la partie centrale) constituant la colonne vertébrale de la structure viaire car tous les axes de desserte prennent naissance de cette route. - Les routes nationales du NORD (RN75- RN9) : Ces deux axes à caractère nationale assurant la structure et la desserte de la partie NORD du périmètre d’étude.  La première schématisée par la RN75 qui fait la jonction entre le chef lieu de wilaya (SETIF) au SUD et AIN ABASSA au NORD. PHASE DIAGNOSTIC Page | 38
  • 41. Chapitre premier Le mulieu physique  La deuxième représente par la RN9 qui fait la jonction entre Sétif et la commune d’OURICIA on note ici que la RN 9 ce repartie en deux axe (RN9A et RN9B) au niveau de la ville d’OURICIA. - Les routes nationales du SUD : (EN28 et RN75) - Ces deux axes assurant la desserte de la partie SUD de l’aire d’étude. - La première représente par la RN28 qui prend naissance de la RN 5 au niveau du AIN SFIHA (ville de Sétif) passant par la ville de MEZLOUG cette axe assure la liaison de l’aire d’étude avec les commune située au SUD OUEST de la wilaya de Sétif. - La deuxième représenté RN 75 qui fait la jonction entre le chef lieu de Sétif avec la commune de GUEDJEL d’une part et la ville de Sétif avec les commune située au SUD EST de la wilaya Sétif. - La route nationale de l’Est RN77 : - Cette axe constituant presque la limite EST de l’aire d’étude, et touche uniquement la commune de BENI FOUDA, elle relie la wilaya de BATNA au SUD avec wilaya de JIJEL au NORD, sa participation dans la structure globale de l’aire d’étude et presque négligeable vu leur position marginale (extrême EST) et ne traverse aucune centre ou agglomération appartiens au périmètre d’étude. c.3. Axe niveau III (les chemins de wilaya CW) : Englobe tous les chemins de wilaya à l’intérieur du périmètre d’étude tel que : (CW 14- CW139- CW 140- CW12- CW 113- CW117). C.4. Axe de desserte locale : Représentes par les déférents chemins communale en plus les piste de desserte, ces axes sont appeler à desservir l’espace communale et les zones parce dans chaque commune. Consistance du réseau routier : Commune AIN BENI AIN OULED SETIF GUEDJEL MEZLOUG OURICIA TOTAL axe ARNAT FOUDA ABESSA SABER Auto 13.05Km 14.9 - 5 - - 10.9 - 43.85 route RN 63.2 18.4 16.5 13 10.5 12.8 5.6 20 160 CW 9.35 24.5 19 25 30.5 20 12.7 12 153 CC 18.5 35.5 44 25.4 23.4 26.7 26.7 11.9 212 PHASE DIAGNOSTIC Page | 39
  • 42. Chapitre premier Le mulieu physique  Répartition spatiale de la population : A.C.L A.S Z.E Total V.A V.R V.A V.R V.A V.R Commune 251376 87.52 31788 11.05 4110 1.43 287574 de Sétif Groupement 321620 72.15 77413 17.36 46689 10.47 445722 Wilaya 849060 57.28 271378 18.31 361898 24.4 1482336 L’analyse des données statistique illustrées dans le tableau précédant nous a permis de déterminer ce qui suit : - Le nombre totale de population de l’aire d’étude s’élève à 445722 habitants, soit 30.07% de la population totale de la wilaya, dont 64.52 % soit 287574 habitants au niveau de la commune de Sétif. Répartition spatiale de la population 17.36 % Population par dispersion Population par dispersion 321620 350000 10.47 % 300000 250000 200000 150000 77413 100000 46689 50000 0 Pop A,C,L Pop A,S Pop Z,E 72.15 % Pop A,C,L Pop A,S Pop Z,E Pop A,C,L Pop A,S Pop Z,E Donc l’approche graphique (portion + histogramme) de la répartition spatiale de la population nous a permis de soulignée (03) trois fait importants.  La majorité de la population concentrée en habitat groupée dans (08) huit chef lieu de commune qui englobe 321620habitants, soit 72.15% de la population totale du groupement intercommunale objet de notre étude, ce qui représente un taux de concentration urbaine particulièrement fort.  17.36% de la population totale du groupement, soit 77413 habitants, sont organisées dans 28 agglomérations secondaires.  Le reste de la population 46689 habitants, soit 10.47 sont éparpillée à travers la zone éparse du groupement. PHASE DIAGNOSTIC Page | 40