2. La pièce dans laquelle je me trouvais, n'étais pas plus
grande qu'une boîte en carton. Il faisait froid et
humide et je grelottais de plus en plus. C'était la nuit
dernière. Je ne savais pas où je me trouvais et je
bougeais avec difficulté. La pénombre me mettait
dans une angoisse étrange et des gouttes de sueurs
commençaient à perler sur mon visage. Mon corps se
pétrifia d'avantage quand j'entendis des pas lourds
qui s'avançaient vers moi.
3. Soudain, je ressentis de violentes douleurs dans les pieds
et dans mon crane. Des sifflements me transpercèrent
les tympans et cette sensation de présence commençait à
me peser. Une espèce de petite fille aux cheveux couleurs
de sang se distingua dans la pénombre. Cette horrible
sensation d'étouffer me donna envie de mourir.
4. Ma pression augmenta d'avantage quand je me sentis
tirer vers l'avant. Des traces de sang phosphorescent
rouges vifs se dessinèrent lors de mon passage et la pièce
pourtant qui me paraissait si petite, s'agrandissait sans
limite. Je ne savais pas ce qui m'arrivait. Chaque
battement de mon cœur se présentait comme une
violente douleur à ma poitrine. De plus, cela augmentait
ma panique et la mort n'était peut-être qu'à quelques
secondes de là.
5. Ma peur était à son sommet depuis quelques secondes
qui me paraissaient déjà longues et interminables. Mes
membres déjà pétrifiés ne répondaient pas et l'angoisse
me faisait vaciller la tête. Je ne pensais désormais plus à
rien, le doute s'était installé en moi. Je devais faire
quelque chose pour me sauver de cet endroit. Je me
levais pour chercher une issue de secours mais
malheureusement aucune. Dans le noir plus angoissant
que tout, mes mains traversaient les murs en espoir de
trouver une porte ou une issue. Rien qui pouvait
m'aider, j'étais là incapable du moindre geste, pétrifié
par la terreur. Dans l'espoir de sauver ma vie.
6. Tout à coup, une lumière pas plus grande qu’une flamme
de bougie se dessina dans la pénombre dans un coin de
cet endroit d’horreur. Ne sachant que faire, je me
décidai à aller dans cette partie éclairait. Une fois
assise, des cris, des pas, des bruits lourds, des
tapements, des roulements de choses plus extravagantes
que les autres venaient me transperçaient les tympans.
Je ne pouvais à peine bouger et sentir mon corps déjà
immobilisé par l’angoisse. C’était la fin. La fin tragique
de mon existence. Une fin inconnue. Une fin à la
sensation de coups de poignards. Une fin tragique et
inexistante auparavant. Désormais, dans la douleur, je
disais adieu au monde.
7. Mais quand soudain, cette sorte de petite fille disparut
avec ces cris et la pièce à la taille d'une boîte de carton
disparut. Seule, dans le noir, comme tout a commencé, je
me réveillais d'un sursaut d'effroi dans mon lit trempé
de sueur. La lumière s'alluma et mon cœur s'arrêta
quand je vis des taches de sang dessinaient sur mes
habits.
Réalité et fantastique se mélangeaient désormais dans
ma tête...
Marie