Prezentarea orasului Caransebes din cadrul proiectului Comenius “LA MÉMOIRE CULTURELLE DES PEUPLES” - Spania 2013, Liceul Teoretic "Traian Doda" Caransebes
2. La Roumanie, pays de vingt millionse
habitants, se trouve à l’est de l’Europe,
ayant pour voisins : la Hongrie,
l’Ukraine, la République Moldave, la
Serbie et la Bulgarie. Le Danube sépare
la Roumanie de la Bulgarie au sud et
forme un très beau delta avant de se
jeter dans la Mer Noire.
3. L’image représente
les armoiries de notre ville.
Sur le bouclier, on voit une
couronne, symbole de la
ville fortifiée. Le bras en
armure tenant une épée,
symbolise la défense de la
cité médiévale. A droite, un
soldat romain représentant
Virtus, divinité romaine,
symbole du courage ,
figurait sur les monnaies
romaines de l’époque où
la Dacie avait été une
province romaine. A gauche,
c’est Saint Georges, le
patron de la ville.
4. La ville de Caransebes est située à l’ouest de la Roumanie,
dans le département de Caras-Severin. Traversée par
deux rivières, le Sebes et le Timis, la ville compte
actuellement environ 35.000 habitants.
5. En 85-89 après J.-C., Décébale, roi des Daces
- nos ancêtres - engage deux grandes guerres
contre les Romains. Décébale, victorieux,
accepte toutefois de se reconnaître client de
l’Empire, mais omet de rendre les
prisonniers et les étendards des légions.
6. En 101-102, pour mettre
fin à cet accord
humiliant, Trajan lance
sa première campagne
contre les Daces.
En 105-106, lors de la
deuxième campagne,
une partie du sud et de
l’ouest de la Dacie
devient province
romaine.
Pour marquer cette
victoire, l’empereur
Trajan fait construire à
Rome la Colonne
Trajane, tout près du
Forum romain.
7. C’est l’oeuvre du
Syrien Apollodore
de Damas.
Décorée d’un bas-relief
sculpté en
spirale, la Colonne
retrace , en 154
scènes, les deux
guerres conduites
par Trajan contre
les Daces et la
conquête de la
Dacie.
8. Les scènes XXI et XXII représentent des soldats à cheval devant une
fortification. On y voit les chevaux s’abreuver dans l’eau de Tibisco,
rivière au bord de laquelle se trouvait l’habitat civil et qui allait
donner son nom au camp militaire romain de Tibiscum.
9. Tabula Peutingeriana est une copie du XIIIe siècle de
l’ ancienne carte romaine (postérieure à l’année 328) où
figurent les routes et les villes principales de l'Empire
romain. Le segment VII de cette table indique le nom du
camp romain de Tibisco et un autre habitat civil qui
existe encore de nos jours, Caput Bubali (Valea Boului),
de même que la capitale romaine de la Dacie:
Ulpia Traiana Sarmizegetusa, située à 53 km de
Caransebes.
10. Le camp militaire de Tibiscum est fondé par les Romains
(Cohors Vindelicorum) en 106, non loin de l’habitat civil
des Daces. De nos jours, il y reste un site
archéologique, situé à 5 km de l’actuel emplacement
de la ville.
11. La retraite aurélienne de 271-274 n’ a pas interrompu la
cohabitation daco-romaine, la plupart de la population
romaine civile n’ ayant pas quitté le municipe.
Cela explique d’ailleurs la formation du peuple roumain,
parlant une langue latine, phénomène singulier au sud-est
de l’Europe.
12. Un document de
l’année 535 (Novella
XII) rédigé en latin,
à l’époque de
l’empereur
Justinien de
Byzance, parle
d’une population
d’origine romaine,
vivant sur ces
terres.
13. Un autre empereur byzantin, Basile II, fonde en 1019
un patriarcat ayant en sous-ordre l’évêché de
Divisiscos (transcription en gréco-byzantin du nom de
l’ancien camp romain de Tibiscum). Non loin du
camp romain se trouvait l’habitat civil. La première
attestation documentaire de Caransebes date de 1289.
14. A la suite de l’installation à Timisoara de
Charles Robert d’Anjou, roi de Hongrie
(1315-1323), la présence des Hongrois en
Banat s’est intensifiée, mais a été très
faible dans notre ville.
L’existence d’une vie religieuse de culte byzantin à Caransebes
est attestée aussi dans les documents qui présentent la visite de
l’empereur byzantin Jean V le Paléologue à Buda en 1365, son
passage à l’aller et au retour par Caransebes.
15. Vlad Dracul, père de Vlad
l’Empaleur ( le légendaire
Dracula) et les Turcs
avaient pillé Caransebeş
en 1432.
16. La ville continue son développement et
acquiert une importance stratégique
devant le danger grandissant des
invasions turques, étant considérée
ville de frontière. Des privilèges sont
accordés à la ville en 1458 par le roi
Matei Corvin, fils de Iancu de
Hunedoara.
17. La Mairie, bel édifice de style éclectique, date de
1903.
Le 16 juin 1531, Ioan Zapolya, voïvode de Transylvanie
(1510-1526) et roi de Hongrie (1526-1540), confirme les droits
accordés par le roi Sigismond de Luxembourg. Pendant le
règne de Jean II Sigismond Zapolya (1559-1571), Caransebeş
était considérée ville royale, ayant les mêmes droits que
Buda et Timişoara.
18. Les plus anciens
sceaux de la ville
datent de 1457 et
de 1503.
Sur le document
de 1457 on peut
remarquer le fait
que notre ville n’a
subi l’occupation
ottomane qu’une
trentaine
d’années ( de 1658
à 1688).
19. En 1688 le général autrichien Veterani délivre la ville de la
domination turque et donne des dispositions à l’ingénieur
Visconti de fortifier de nouveau la ville.
La fortification bastionnée de la citadelle
de type Vauban a duré deux ans. Chaque
bastion portait un nom : Archiducal,
Transilvania, Impérial, Orşova…
20. A la suite d’un ordre de
1762 de l’impératrice
Marie-Thérèse d’Autriche,
on organise des unités
militaires pour la garde
des frontières et on
construit à Caransebes une
Caserne (actuellement
Musée d’histoire et
d’ethnographie).
En 1768, la ville devient le
siège du régiment de
frontière qui, à partir de
1838 s’appelle « Régiment
de frontière roumano-banatien
n° 13 ».
21. A la même époque, a été constitué le Régiment 43
d’infanterie, commandé directement par l’empereur Franz
Josef/ François-Joseph. C’est ce qui explique la présence
d’une statue de l’empereur dans le parc, devant la caserne.
22. Franz Josef Ioan Dragalina
A la fin de la première guerre mondiale, le 1er Décembre 1918,
notre région, le Banat, ainsi que toute la Transylvanie
reviennent à la Roumanie. La statue de l’empereur a été
remplacée par celle du général roumain Ioan Dragalina.
23. A la suite de la paix
de Karlowitz, en
1699, on décide de
démolir plusieurs
cités fortifiées dont
celle de
Caransebes. Après
la guerre austro-turque
de 1716-
1718, l’Autriche
réussit à vaincre les
Turcs.
24. Entre 1699-1701,
le comte Luigi
Ferdinando
Marsigli, officier
italien dans
l’armée
autrichienne,
s’établit à
Caransebeş,
ayant la mission
de démolir les
cités fortifiées
de la zone,
conformément
au traité de
Karlowitz (1699).
25. A la suite de la paix
de Passarowitz, la
ville de Caransebes
passe sous
domination
autrichienne.
En 1717 , l’ingénieur
sous-lieutenant
François Nicola a été
chargé de rédiger un
autre plan de
fortification de la
ville.
26. Le Lycée « TRAIAN DODA »
P A S S É
P R É S E N T
40. En 1871 le Régiment roumano-banatien n° 13 se
désagrégea à la suite de l’instauration du régime
dualiste qui faisait de l’Autriche et de la Hongrie deux
états égaux.
A la suite de ce compromis politique de 1867 qui établissait le
dualisme austro-hongrois, la région du Banat, y compris notre
ville , a été annexée arbitrairement à la Hongrie, jusqu'au
1 Décembre 1918, lors de la grande union avec la Roumanie.
41. Le centre-ville, zone historique et commerciale
à la fois , avec son « CORSO », ses boutiques, ses
cafés, est une concentration de belles demeures
datant du XVIII-e, du XIX-e et du XX-e siècle.
42. Parmi les personnalités de la ville :
TRAIAN DODA
IOAN DRAGALINA
EFTIMIE MURGU
CONSTANTIN DIACONOVICI LOGA
SORIN TITEL
CORNELIA STEFANESCU
CORNELIU BABA
STEFAN POPA POPA’S
43.
44. Ce Power-Point est réalisé et présenté par les
élèves du Lycée Théorique »Traian Doda » de
Caransebes, participants à la réunion de projet
organisée en Espagne à Sanguesa:
Abagiu Raluca, Bijan Lenuta, Ciubuc Marci,
Coste Anastasia, Iovanuţ Andrei.
Professeurs coordonateurs:
Rodica Eugenia Fiedler
Felix Borcean