2. On dit que, la réussite, sur le plan
individuel, privé ou social, repose sur une
réelle maîtrise de soi qu’on ne saurait
vraiment acquérir sans la bonne
connaissance de soi.
2
4. 1. La notion d’édification de la personnalité.
2. Langage et concept de soi
3. Concept de soi et communication : la fenêtre
de Johary
4.Approche de quelques théories
5. La perception des images
4
10. Entre 3 et 5 ans : jouer des rôles de
façon signifiante, c’est le développement
du langage
11. Les idées stéréotypes que les enfants
entendent et répètent ont une grande
importance dans la construction du soi.
Les garçons ne
pleurent pas.
Les filles sont
plus sensibles.
Les gitans sont des
voleurs.La danse c’est
pour les filles.
C’est
parce que
maman fait mieux
la cuisine.
Les profs
sont des
fainéants.
Tous les
musulmans sont
des terroristes
en puissance.
Le foot,
c’est pour les
garçons.
12. L’image de soi est révélée par
des comportements verbaux.
12
14. « Ce n’est pas dans je ne sais quelle
retraite que nous nous découvrirons.
C’est sur la route, dans la ville, au milieu
des foules, chose parmi les choses,
homme parmi les hommes»
Jean-Paul Sartre
16. ☞ Le concept de soi s’acquiert par la
communication interpersonnelle.
☞ L’image de nous même est le résultat
de la manière dont nous croyons que
notre personne apparaît aux autres.
16
20. Récapitulons 2
‣ Le secteur libre : Connu de soi et des autres, il
représente le «soi» public.
‣ Le secteur aveugle : Connu des autres et non
de soi : timbre de voix, gestuelle, mauvaise
haleine...
‣ Le secteur caché : Connu de soi et inconnu
des autres : intimité, sentiments, motivations...
‣ Le secteur inconnu : Inconnu de soi et des
autres : l’inconscient.
20
25. ☞ Nous sommes tous dans la communication.
☞ Nous décodons des signaux mais nous
n’avons pas conscience de ceux que nous
envoyons.
☞ Nous avons besoin d’un guide pour décoder.
26. Le jeune homme oppose le contenu de ce
que dit son amie, qu’il accepte (la demande de
cigarette) à la relation qu’elle induit par son
ton rogue, sa brusquerie, l’expression de son
visage. Cette relation, il la perçoit peut-être
comme une pression. Elle prend la position
haute, exige et il n’est pas d’accord. En le
disant, il change de niveau : il parle de leur
relation et peut se donner des chances de la
transformer. C’est une méta -
communication sur leur relation.
Analyse de la situation de départ
29. Postulat
Nous ne communiquons pas, nous
établissons un système de transactions.
Nos transactions fonctionnent suivant les
trois états de l’homme, ou trois états du
Moi « conscient » qui définissent notre
personnalité.
29
30. Le Parent
Les pensées, émotions, et comportements d'une
personne qu'elle a fait siens par imitation de
figures parentales ou éducatives marquantes.
Etat 1
41. L’ADULTE : Traite de l’information,
prend des décisions objectives, organise,
pense, puis agit, planifie, résout des
problèmes, estime les risques et les
probabilités, reste en contact direct avec
la réalité.
41
42. L’ENFANT : Invente, exprime sa
curiosité, agit de façon impulsive et
égoïste. Aime, imagine, se rebelle, se
plaint. 42
43. Ainsi, à chaque instant nous
abordons la réalité avec ces trois
possibilités :
43
46. Prendre la réalité telle qu’elle est - et non pas
telle que nous voudrions qu’elle soit - avec ce
que nous sommes et non ce que nous
avons été ou ce que nous voudrions être
☞ être dans l’Adulte.
46
55. L’altération
La pensée et les mots ou gestes utilisés pour
exprimer le message le faire partager sont en
état de perpétuelle mouvance. La circulation
des idées est soumise à une perte de
contenu et à des distorsions.
55
64. Le contenu
‣ un contenu inadapté à la cible
‣ un contenu trop compliqué ou trop
succinct
‣ un vocabulaire trop ou pas assez technique
‣ un vocabulaire inapproprié
‣ une syntaxe incertaine
64
65. Le ton
‣ une mauvaise intonation
‣ une articulation défectueuse
‣ un ton péremptoire
65
66. Le contexte
‣ une ambiance et un environnement
défectueux
‣ les bruits parasites au cours du face à face
‣ les interférences
66
68. ‣ la préparation insuffisante de l’émetteur
‣ les a priori et les préjugés
‣ la distraction, le retrait sur soi
‣ l’agressivité, le stress, l’angoisse
‣ la crainte du changement
‣ l’appréhension, la timidité et la méfiance
68
74. Parce que...
‣ Nous pensons beaucoup plus vite que nous
parlons
‣ Notre cerveau pense à grande vitesse :
800 mots à la minute
‣ Un discours moyen contient 125 mots
à la minute
74
77. L’écoute attentive
‣ Implication directe à ce qui est dit :
Annonce d’une catastrophe, d’un changement
d’emploi du temps par exemple.
‣ Ecoute axée sur le contenu = écoute
intelligente
77
78. L’écoute active ou
emphatique
‣ Attitude de vie, relation fondamentale dans
les relations interpersonnelles
‣ Implique le respect de l’interlocuteur
auquel nous accordons notre attention,
notre temps, notre énergie.
78
82. Pour vivre
pleinement le
moment
présent
EN
Ecoutant sans
penser à notre
réponse
S’abstenant de juger
avant d’avoir bien
écouté
Se taisant tout
simplement en évitant
le «moi aussi, je...»
Faisant
abstraction
des bruits
Intérieurs
Extérieurs
Afin de se concentrer uniquement
sur le message et l’écouter à 3
niveaux
Verbal para-verbal Non-verbal
82
84. Dans ce processus
‣ On sollicite le QI : le quotient
intellectuel
‣On sollicite le QE : le quotient
émotionnel
84
85. Utiliser son QI en ...
‣ Faisant des connexions entre les anciennes
et nouvelles informations.
‣ Précédant la pensée de son interlocuteur.
‣ Posant des questions pour mieux
comprendre.
‣ Reformulant les dires de l’interlocuteur
pour contrôler la bonne compréhension.
85
86. Utiliser son QE en...
‣ En essayant de se mettre à la place de
l’interlocuteur.
‣ L’encourageant à exprimer ses idées, ses
sentiments, ses opinions.
86
88. Qu’évalue-t-on?
Que juge-t-on?
Le contenu général du
message après l’avoir
bien compris.
L’intention, avouée ou
cachée avec laquelle il a
été exprimé.
Les faits qu’il met
en évidence.
Les partis pris, les
stéréotypes, les
motivations personnelles
ou collectives qui se
dégagent.
88
89. Comment
devrait-on
juger ?
En faisant la
différence
ENTRE
☛ Les faits
☛ Les opinions
☛ La réalité objective
ET
☛ Nos déductions
☛ Nos interprétations
☛ Notre subjectivité
89
92. Les méta-messages
‣ Ils facilitent le processus de rétroaction : le
conditionnel, l’interrogation ou l’impératif par
exemple. Car attaquer un sujet sans aucun
préambule induit un sentiment
d’inconfort cognitif
92
93. Le feed-back
‣ Evoquer uniquement les comportements
‣ Utiliser des adverbes
‣ Eviter les adjectifs liés aux défauts
93
94. Ainsi ...
‣ Ne dites pas : « Mais, voilà ! Tu es trop
prudent ! »
‣ Dites : «Tu n’as pas voulu prendre de
risques et tu es passé à côté.Tu as peut-
être agi trop prudemment»
94
95. Ici & maintenant !
‣ Se concentrer sur ce qui est actuel et
concret
‣ Evite les inférences
95
96. Décrire plutôt que
juger
‣ La description est neutre, objective et
concrète.
‣ Elle induit un feed-back positif.
96
97. Discuter plutôt que
conseiller
‣ La discussion place les deux interlocuteurs
sur un plan d’égalité. Chacun apporte sa
contribution.
‣ Eviter leYAKA...Aider à s’exprimer,
reformuler, échanger.
97
98. IDCWYT✳
✳ I Don’t Care WhatYou Think
‣ Evaluer la qualité de feed-back que chacun
peut donner ou recevoir.
‣ Pour une communication efficace, ne pas
trop parler pour ne pas annuler l’effet
suscité.
98
100. ‣ Il y a autant de communications qu’il existe
d’êtres humains
‣ Autant de problèmes liés à celle-ci qu’il
existe de problèmes d’êtres humains.
‣ La seule chose envisageable c’est l’amélioration
de celle-ci par la compréhension de ses
mécanismes et l’acceptation de l’autre en tant
qu’individu différent de soi.
100
106. •L’information peut être fausse, absente, complexe.
•L’information même parfaitement valable risque de
passer inaperçue, influencée par des habitudes ou
déformée par une perception subjective.
•Le récepteur doit faire un effort pour aller au-delà des
apparences. Savoir ce que l’émetteur voulait dire ou
prendre conscience du sens subjectif que lui,
récepteur, attribue au message.
•La communication est également rendue ardue par les
erreurs volontaires : le récepteur ne veut pas
d’informations, il refuse de voir les faits, complice, en
cela, de l’émetteur qui ne dispense pas les
renseignements nécessaires, qui ne veut pas dévoiler la
réalité.
109. • Pour éviter les pièges, le récepteur de bonne volonté doit
apprendre à se déconditionner, sortir de son cadre
habituel, traiter les données reçues, mettre en œuvre
toute son ingéniosité
• Nous passons une partie de notre temps à communiquer.
Des expériences pénibles le prouvent : l’individu
complètement isolé dans une chambre noire, un caisson,
ne recevant aucun message (et ne pouvant plus en
émettre) perd tous ses moyens.
• On admet ainsi que la liberté devienne nécessaire.
118. Un jardin est composé de 4 rangées de 3
arbres. Une tempête abat les arbres. Pour des
raisons d’économie, le jardinier ne veut acheter
que 6 arbres. Comment peut-il les planter pour
avoir de nouveau 4 rangées de 3 arbres ?