2 jours de formation au CNFPT de Lyon via Médiat Rhône-Alpes à 14 bibliothécaires de la région du 5 au 6 avril 2018.

1. Accompagner
le lecteur aux
usages du
numérique
CNFPT Lyon,
5 et 6 avril 2018,
Cosette Spirin.1
3/3

2. Rappel
2

3. Les objectifs
 Cerner les usages numériques des
français
 Définir le livre numérique, les différents
formats et usages
 Connaitre les principales ressources
numériques et savoir les valoriser
dans/hors les murs ainsi qu’en ligne
 Avoir une culture numérique et mettre en
place une veille
3

4. Les objectifs
 Savoir utiliser des tablettes en animation
et détour par les jeux vidéo
 Apprendre à mener un atelier numérique
 Savoir comment recherche-t-on
aujourd’hui sur le web et en médiathèque
 Grâce à plusieurs cas pratiques, améliorer
la médiation au public et l’accompagner
dans ses recherches sur le web
4

5. Sommaire jour 2 matin
 Internet contre les médiathèques ?
 Quels sont les démarches des publics en
bibliothèque aujourd'hui ?
 Comment chercher sur Google
aujourd’hui ?
 La recherche d'information en
bibliothèque
 Rappel de quelques règles élémentaires
du web
 Mettre en place une veille numérique sur
le numérique
5

6. Sommaire jour 2 après-midi
 Cas pratiques
6

7. Internet contre les
médiathèques
Quel est l’impact pour les
bibliothécaires et documentalistes ?
7

8. Bertrand Calenge
 « Je propose d’abandonner la priorité
donnée à la mise à disposition de
l’information documentaire, pour se
centrer plutôt sur le soutien au partage
des savoirs ou des connaissances »
 La médiation numérique des savoirs
8

9. Bertrand Calenge
 « L’objectif du bibliothécaire devient alors
non seulement de traiter l’information
(encore qu’il faille maîtriser bien des
techniques et du savoir-faire pour
accéder à ces morceaux de savoir
disséminés), mais aussi, et surtout de
faciliter pour le public l’appropriation de
ces éléments multiformes, porteurs
potentiels de savoirs, pour qu’ils
deviennent pour lui connaissances. »
 La médiation numérique des savoirs
9

10. Bertrand Calenge
 « La bib aurait ainsi pour fonction
d’accroître les connaissances d’une
population en fonction de ses besoins, de
ses pratiques, de son niveau d’expertise.
Et c’est ce que j’appelle médiation des
connaissances. Des connaissances
vivantes, et non des stocks
d’informations. »
 La médiation numérique des savoirs
10

11. A quoi pensez-vous quand on
vous parle de…
11

12. Et Wikipédia ?
12

13. Avantages pour les usagers
 Autonomie
 Dégage du temps pour les bibliothécaires
pour effectuer des tâches à valeur
ajoutée
13

14. Inconvénients pour les usagers
 Peuvent en oublier notre existence
 Et ne se fier qu’aux 1ers résultats
 Parce que l’internaute est toujours pressé
 (et se faire avoir par les horaires d’ouvertures
faux sur Google par exemple)
14

15. 15

16. 16
en 2013

17. En 2013, seuls 25% des usagers
fr considèrent les bibs qualifiées
 Vous êtes en formation (entre autre) pour
changer cette image
 Donc encore une fois, on est obligé d’être
super hyper pro car on l’est ;)
17

18. Internet : comment ça
marche ?
 430 Câbles sous-marin : article / carte
 La carte des câbles sous-marins, c'est la
carte des influences dans le monde
18

19. Mais, au fait…
19

20. Les usagers dépassent
rarement les 1ers résultats
 On dit bien que le 2ème page de résultats
de recherche sur Google est le meilleur
endroit pour cacher un cadavre !
20

21. « Google est ton ami »
 Lancement en 1998. Depuis « GAFAM »…
 World Wide Web depuis 1990 dont le
concept apparait dès 1960
 Tim Berners Lee préside W3C depuis 1994
 PageRank : « algorithme d'analyse des
liens concourant au système de
classement des pages Web »
21

22. Google à 91% en France !
 Majoritaire en France (mais pas partout dans
le monde)
22

23. Comment fonctionne un
moteur de recherche ?
23

24. 24

25. Vitesse de chargement d’un
site web
25

26. « Google est ton ami »
 Algorithme : « Un ensemble de règles
opératoires dont l’application permet de
résoudre un problème énoncé au moyen
d’un nombre fini d’opérations.
 Il peut être traduit par un langage de
programmation, en un programme
exécutable par un ordinateur . »
26

27. Les algorithmes
 Ils sont toujours changeants pour brouiller
les pistes, empêcher de comprendre
même si les pros ne sont pas dupes !
 Ex : Facebook janvier 2018
 Bonne news aux USA ? Pour la recherche
d’ouvrages, Google va indiquer dans
quelles bib à proximité on peut obtenir
l’ebook en question
 Mais comme d’hab, dépend des
fournisseurs !
 Véronique Mesguich, Bibliothèques, le
Web est à vous
27

28. 28

29. « Bulles de filtres »
 Terme d’Eli Pariser
 « Paradoxe de l’Internet » : c’est bien un outil
qui démocratise l’accès à la culture & aux
connaissances au plus grand nombre
 MAIS cloisonnement de l’internaute dans une
sphère où l’information est axée autour de :
 ses centres d’intérêt,
 de son réseau,
 ou encore de sa géolocalisation
 et bien d’autres facteurs...
29

30. « Bulles de filtres »
 Nos intentions sont devinées et suggérées
 Neutralité du net ! (Règles abrogées aux USA depuis déc 2017)
 A quoi ressemblerait la France sans cela ?
 Même pour une recherche précise &
simple, ce n’est pas évident
 Alors quand la recherche est + complexe…
 « La valeur ajoutée des bibs (& docs) se
situe dans leur conscience des limitations
& des capacités à interroger en toute
connaissance de cause, avec une
méthodologie rigoureuse & traçable. »
30

31. Le phénomène des fake news
 Polémique actuelle des « Fake News » avec des
chiffres impressionnants pour les réseaux sociaux
 Le poids des ces Fake News est relatif pour faire
changer d’avis pour le moment
 Mais ce phénomène n’en est qu’à ses débuts !
 Surtout si les RS deviennent source n°1 pour
s’informer
 40% des Français pensent qu’une information
de qualité n’est pas gratuite
31

32. 32

33. Donc… pour conclure :
 Pour se recréer au cœur de la cité, la bib
doit finalement se créer au cœur du Web,
et se « disséminer » !
33

34. Quelles sont les
démarches numériques
des publics en bib ?
34

35. Qu’en pensez-vous ?
35

36. 36
En 2016

37. 37
En 2016

38. 38
en 2013

39. 39
en 2016

40. 40
en 2013

41. 41
En 2013

42. 42
en 2013

43. 43
en 2013

44. 44
en 2016
« Il faut se demander si
les bibliothèques ont
suffisamment pensé
aux services associés à
ces ordinateurs. Il
semble que jusqu’à
présent, elles se soient
surtout focalisées sur
les machines. »
Annie Dourlent,
Gazette des
communes, 2013.

45. 45
en 2016

46. 46
en 2013

47. 47
en 2013

48. 48
en 2013

49. 49
en 2013

50. 50
en 2016

51. 51
en 2016

52. 52

53. Comment bien interroger
Google en 2018 ?
Interroger les moteurs, c’est d’abord
s’interroger sur ce que l’on recherche.
53

54. 54

55.  Submergé par l’info / indigestion
 Augmentation des plateformes
 Multiplication des créateurs de contenus
55

56. Google affiche toujours moins
de résultats alors que son
index ne cesse de croître
 Avant, pléthore de résultats.
 Aujourd’hui, résultats de + en + réduits.
56

57. 57
« Ces emplacements affichés
avant les résultats de recherche
sont de + en + fréquents ».

58. Des résultats de recherche
aux réponses directes
 Pour des questions simples, soit.
 Mais dangereux car perte de trafic
 Expérience utilisateur améliorée mais quid
de la vérification de l’info ?
 On ne cliquera pas forcément sur « afficher
plus de résultats » puisqu’un algorithme
aura fait le travail
58

59. Cibler sa recherche
 « Même si l’index des moteurs ne cesse de
croître, les moteurs généralistes sont
toujours loin d’indexer l’intégralité du
Web. »
 Question simple = réponse simple
 /! Ce n’est pas parce qu’un résultat n’est
pas trouvé qu’il n’existe pas
 Pas réponse à tout non plus donc.
59

60. Les longues requêtes
booléennes sont désormais
à proscrire selon les
experts.
60

61. Mieux vaut donc multiplier les
requêtes courtes.
 Google  recherche sémantique.
 Lorsqu’on entre un terme, il est élargit aux
synonymes & termes proches.
 Tester plusieurs formulations de la requête,
plusieurs orientations puis peaufiner.
  Elargir à 100 résultats par page pour
une meilleure vision globale
61

62. Rappel des fonctionnalités
avancées de Google
 Opérateurs booléens AND (par défaut), OR,
NOT (représenté sous la forme d’un tiret -);
 les guillemets pour la recherche d’expression
exacte;
 intitle: pour rechercher le(s) terme(s) dans le
titre des pages Web ;
 filetype: pour recherche des documents dans
un format précis (pdf, .doc, .xls) ;
 site: pour rechercher des résultats en
provenance d’un site spécifique ou d'un nom
de domaine;
62

63. Rappel des fonctionnalités
avancées de Google
 related: pour rechercher des pages et
sites similaires ;
 inurl: pour rechercher un terme contenu
au sein de l’url ;
 .. pour rechercher un intervalle numérique
(2000..2010 recherchera 2000, 2001, 2002,
etc. jusqu’à 2010)
 * qui permet de remplacer un mot ou un
groupe de mots
63

64. Se servir de toutes les
fonctionnalités
64

65. Trop de recherches tuent les
recherches
 Constat : à trop relancer des recherches
et à trop utiliser d’opérateurs avancés,
Google nous considère comme un robot !
 La preuve est que de chercher de
manière trop sophistiquée est suspect !
65

66. Recherches par pays
 Depuis octobre 2017, Google ne permet
plus d’interroger directement les
différentes versions locales de son
moteur.
 Contourner avec choix langue ou VPN
66

67. Chercher la source plutôt que
l’information
 Recherches séparées
 Puis chercher en interne ou « site: »
 Médias sociaux  Google n’a pas intérêt
à vous amener chez les concurrents.
67

68. Pour conclure
 Dans le cadre d’une veille ou d’une
recherche d’informations, problématique de
se limiter uniquement aux moteurs de
recherche généralistes
 Nous, supers-bibs, avons accès à des bases de
données/infos auxquels les usagers n’ont pas !
 Rien de mieux que l’humain donc !
 MOOC gratuit de 30 min sur Openclassroom
sur ce sujet.
68

69. Prospective :
69

70. La recherche d’infos
en bib
70

71. Quels types de questions vous
sont posées ?
71

72. Comment analyser la
demande d’un usager ?
 Nous allons décortiquer ensemble un
exemple de demande.
 Que proposez-vous ? Je vous écoute !
 Comment procédez-vous ? Que pensez-
vous de leurs demandes ?
72

73. Quand l’usager vous soumet
une demande…
 Rendre légitime sa demande
 Chercher à échanger pour définit
l’objectif
 service public
 Pas savoir, ok mais on doit chercher en
duo avec l’usager !
 Formation tout au long de vie (missions
UNESCO)
 Une réponse : pas qu’un document
physique !
73

74. En mode « carte mentale »
 QQOQCCP
 Ou les 5W in english
Enjeux :
 Savoir chercher l’info
 Valider la crédibilité
de l’info trouvée.
 Avoir une attitude
responsable lors de
l’exploitation de ces
données.
74

75. Recherchons sur vos
catalogues…
 Facettes ?
 Mots-sujets ? Rameau ?
 Rebonds ?
 Ressources numériques intégrées ?
 Et s’il n’y a rien dans vos fonds, que faites-
vous ?
 Connaitre et interagir avec son territoire
75

76. Recherchons sur internet
 Du point de vue de l’usager :
 Infos pratiques
 Un doc : hasard
 Ressources numériques
76

77. 77

78. Bases en accès libres &
gratuites
 Complémentarité / hybridation
 Exemple du soutien scolaire.
 Vous en connaissez ?
 Avez-vous un endroit où les valoriser selon
vos domaines respectifs ?
78

79. Rappel de quelques
règles élémentaires
du web
79

80. Comment fidéliser l’internaute ?
 Contenu de qualité, mis à jour régulièrement
 Facilité = Navigation ergonomique, design
soigné
 Abonnement > newsletter
 Exclusivité = l’internaute doit se sentir
chouchouté
80

81. Lecture sur le web
 On lit 25% moins vite sur écran que sur
papier…
81

82. Lecture en F
82

83. 83
Et en diagonale

84. Donc, quand on écrit sur le
web…
84

85. Snacking content
85

86. Ligne de flottaison
 Inciter au « scroll » avec un « call-to-action »
86
 Titre incitatif et non
simplement informatif

87. 87

88. Liens hypertextes clairs
 Interactivité
 Multi-supports
 Partage sur les réseaux sociaux pour
dissémination
88

89. Organiser une veille
numérique sur le
numérique
90

90. Quelques exemples
de sites pour veiller
 S’abonner aux veilles publiées, c’est déjà
un 1er pas !
 Organiser sa veille :
 Tous les groupes Facebook « … en bib »
 Outils : pouvez-vous m’en citer ?
91

91. Outils de veille
 Twitter,
 Storify,
 Slideshare,
 Diigo,
 Delicious,
 Pearltrees,
92
 Feedly,
 Pocket,
 Google Alertes,
 Zotero…
 Scoop.it

92. Quelques exemples
de sites pour veiller sur les
thématiques numériques
 Sites : Net Public, labenbib, numenbib,
biblioremix…
 Sites de référence : ENSSIB, ABF, MCC,
Observatoires…
 Numérique : 01net, C.Net, Journal du net,
le blog du modérateur, Next Inpact, Les
Numériques, Usine Digitale, Numerama,
RSLN, AFJV…
93

93. Plus largement sur le monde
des bibs + le numérique
 Anne-Gaëlle Gaudion , formatrice
« biblismart » :
 Twitter
 Facebook
 Slideshare
 LinkedIn
94

94. Quelques blogs à suivre
 Silvère Mercier : http://www.bibliobsession.net/
 Lionel Dujol :
https://labibapprivoisee.wordpress.com/
 Nicolas Beudon : http://lrf-blog.com/
 Lionel Maurel : https://scinfolex.com/
 Marie D. Martel : https://bibliomancienne.com/
 Floriane Marielle : http://florianemariellejob.fr/
 Olivier Le Deuff : http://www.guidedesegares.info/
 Olivier Ertzscheid :
http://affordance.typepad.com/
 Thomas Fourmeux : https://biblionumericus.fr/
95

95. La veille collaborative
 Xavier Galaup expliquait dans un article
son projet de service :
 Répartir les tâches
 avec obligation de restitution
 Par signalement ou courte présentation
 La rendre accessible à toute la
communauté de bibliothécaires.
96

96. CP : S’organiser une veille
 Organisez-vous une veille sur votre
domaine d’expertise
 ou montrez-nous ce que vous avez
organisé
 et/ou complétez votre veille existante.
 20 min
97

97. Après-midi pratique
Appliquons tout ce que nous venons de
voir…
100

98. 1. Faire de la médiation au public
sur une ressource numérique
 A la banque de prêt : Lecteur
empruntant des docs informatiques,
méthodes langues, etc.
 Nouvelle inscription
 Renseignement d’un lecteur dans la bib
ou au téléphone
 5 groupes de 3 personnes > 20 min :
 5 min de préparation
 15 min de restitution
101

99. Bilan cas pratique 1
 Tournures de phrases toujours positives !
 Jamais « malheureusement, nous n’avons
pas » ou « c’est impossible »
 Oublier le jargon ! « Ress. num. », « portail »,
« art et essai »… Parlons la même langue !
 Ne pas insister sur les restrictions
 Savoir présenter oralement tous les services
de la bib (numériques, prochaines
animations, services) en 1 minute chrono !
 Adapter le discours / cibler l’usager 
détective !
102

100. 2. Manipulation tablettes
 Les personnes les moins à l’aise avec les
tablettes animent une séance de
découverte à des débutants !
 Bienveillance, entre-aide.
 Retours d’expériences à partager ?
 Comment vous organiseriez-vous si vous
deviez animer un atelier de ce type ?
 20 min
105

101. 3. Faire une sélection de
ressources en ligne sur Padlet
 Plusieurs thématiques :
1. protéger sa vie privée
sur internet
2. Apprendre le français
3. La recherche d’emploi
4. Votre dernière
commande de guides
de voyages
5. Jeux en ligne gratuits
6. La musique cubaine
7. Mettre des livres
numériques sur ma
liseuse
106
8. La réalité virtuelle
9. Découvrir Lyon en un week-
end
10. Do It Yourself
11. Cuisiner pour soi
12. Apprendre la musique en
autodidacte
13. Se mettre au sport
doucement
14. Aménager sa bibliothèque
15. S’occuper de son chat

102. 3. Faire une sélection de
ressources en ligne sur Padlet
107
 Plusieurs types de médias :
 Blogs
 Articles
 Playlists à créer
 Serious game,
 Cartes,
 etc.
 1 thématique par personne > 35 min
 25 min de préparation
 15 min de restitution

103. 5. Préparer une animation
 Préparez une animation que vous
souhaitez mettre en place et animer à
votre retour
 En vous servant des outils vus
précédemment…
 Individuel ou en groupe > 45 min
 15 min de préparation
 20 min de restitution
108

104. 5. Préparer un projet
 Rédigez un fiche-projet :
 de service numérique,
 médiation [numérique des savoirs]
 Individuel ou en groupe > 35 min
 15 min de préparation
 20 min de restitution
109

105. 6. Et pour finir, si on réfléchissait
à nos projets ?
 Exposons tour à tour ce que nous allons
proposer en rentrant dans nos structures à
la suite de cette formation.
 10 min d’échanges
110

106. 111
Cosette Spirin
Cosette.spirin@landes.fr
05 58 75 76 06
Vous êtes libres ! ;)
Merci pour votre attention !