2.5 jours d'intervention aux Conservateurs d’Etat en début de formation à l'ENSSIB à Lyon les 12, 13 et 14 mars avec une intervention d'Isabelle Degrange, Coordonnatrice générale de la médiation numérique de Gallica à la BNF, le mercredi 13 mars au matin.
4. Sommaire
Lundi après-midi : cas pratiques
Mardi : La médiation numérique des savoirs, des
enjeux aux dispositifs
Mercredi matin : Gallica
Isabelle Degrange, coordonnatrice générale de la
médiation numérique
Mercredi après-midi : cas pratiques de mise en
application
4
10. Pourquoi développer une présence en
ligne :10
Améliorer / moderniser l’image de l’institution
Augmenter la visibilité : services, collections,
animations…
Démontrer son expertise, sa plus-value
Dialoguer, écouter, fidéliser, impliquer
Prospecter et capter de nouveaux publics
12. Cas pratique
Benchmarking de présences en ligne d’institutions
culturelles
Définition :
Technique marketing
Etude & analyse des techniques de gestion, des
modes d'organisation de la « concurrence »
« Se comparer pour s’améliorer »
12
13. Les cas
1. Castorama / Carrefour / Leroy Merlin
2. Innocent
3. Museum Toulouse / Musée de la grande Guerre
Meaux
4. BPI
5. BU du Havre
5 Groupes de 3 personnes :
Préparent
restituent
13
16. La méthodologie
Quelle est la ligne de curation de contenus ?
Quelle est la charte des bonnes pratiques ?
Nommage des titres & intertitres
Chapeau, nombre de caractères par paragraphe
Multimédia : critères choix, source,
Hyperliens
Interaction : quelle modération sous quels délais ?
Quel est le circuit de production et de validation
des contenus ?
16
17. Pour résumer
Contexte
Collègues / « Concurrents »
E-réputation fondamentale
Parler la même langue, les mêmes codes
Être raccord avec les pratiques numériques actuelles
des usagers
Prendre en compte leurs avis (+ ou -)
17
18. Objectifs atteints de CP :
18
En analysant la présence et la stratégie en ligne
d'acteurs dans le domaine de l'information-
documentation et de marques commerciales, nous
avons observé et identifié des stratégies de
présence en ligne déduis la notion d’identité
numérique.
24. A vous de mettre en place un plan de
com’ !24
Prévoir un
rétroplanning
selon le plan de
communication
Rédiger un post
Exemple du prog BU Havre :
26. Introduction
Passage d’un Web de la requête à un Web du flux
Navigation flottante même si…
Lecture pollinisatrice d’internet : bouche-à-oreille /
recommandation
Ex : Nouvel algorithme de Facebook
26
27. Bertrand Calenge
« Je propose d’abandonner la priorité donnée à la
mise à disposition de l’information documentaire,
pour se centrer plutôt sur le soutien au partage des
savoirs ou des connaissances »
Les bibliothèques et la médiation des connaissances,
Paris, Éditions du Cercle de la librairie, 2015.
27
28. Bertrand Calenge
« L’objectif du bibliothécaire devient alors non
seulement de traiter l’information (encore qu’il faille
maîtriser bien des techniques et du savoir-faire pour
accéder à ces morceaux de savoir disséminés), mais
aussi, et surtout de faciliter pour le public
l’appropriation de ces éléments multiformes,
porteurs potentiels de savoirs, pour qu’ils
deviennent pour lui connaissances. »
28
29. Bertrand Calenge
« La bibliothèque aurait ainsi pour fonction
d’accroître les connaissances d’une population en
fonction de ses besoins, de ses pratiques, de son
niveau d’expertise. Et c’est ce que j’appelle
médiation des connaissances. Des connaissances
vivantes, et non des stocks d’informations. »
29
32. Bibliothèques et communs de la
connaissance
« Les bibliothèques ne sont donc ni un bien commun
ni un commun du savoir. Elles administrent des
ressources qu’elles sortent de la sphère marchande
pour en permettre un usage collectif à l’aide d’un
certain nombre de règles qui visent à en garantir la
pérennité et l’accès équitable à tous. »
32
33. Bibliothèques et communs de la
connaissance
« En dehors des fonds patrimoniaux qui sont dans le
domaine public, ces ressources sont la propriété de la
puissance publique et de fait, les règles qui les régissent ne
sont pas édictées par la communauté des usagers, mais bien
par cette puissance publique et ses représentants en la
personne des bibliothécaires. »
« C’est en cela que nous ne pouvons considérer les bibs
publiques comme des communs du savoir. »
« La bib est un service public qui agit pour le bien commun
dont la mission est de garantir un accès ouvert à
l’information et aux savoirs. »
33
35. 20 actions possibles / Lionel Maurel
35
Permettre la libre réutilisation des œuvres du
domaine public numérisé.
Ouvrir ses données en données ouvertes.
Accorder la priorité aux logiciels libres.
Proposer des œuvres sous licence libre et participer
à leur curation.
Placer sous licence libre les contenus originaux
produits par la bibliothèque.
36. 20 actions possibles / Lionel Maurel
36
Diffuser sous licence libre les captations
d’événements, les conférences, les débats.
Éviter de participer au processus d’enclosure de la
connaissance.
Donner accès à un Internet non filtré et sans
identification préalable.
Protéger les données personnelles de ses usagers et
sensibiliser aux enjeux de la protection de la vie
privée.
Développer un fonds documentaire sur la question
des communs.
37. 20 actions possibles / Lionel Maurel
37
Participer à la littératie des communs.
Organiser des ateliers de contribution à des communs
de la connaissance.
Favoriser la mise en partage des ressources et des
savoirs (grainothèques, bookcrossing, troc de presse,
bourses des savoirs, bibliothèques vivantes, etc.).
Soutenir les acteurs des communs sur son territoire,
notamment par la mise à disposition des lieux et des
équipements aux communautés.
Organiser des événements autour de la thématique des
communs.
38. 20 actions possibles / Lionel Maurel
38
Passer à une logique de tiers-lieux en tant qu’espace
appropriable par des communautés.
Permettre aux agents de la bib de contribuer sur leur
temps de travail à des communs de la connaissance.
Participer au financement des communs culturels.
Développer des liens avec des bibs autogérées.
Ouvrir la gouvernance de l’établissement aux usagers.
39. Pol doc ≠ = MNS
Les « pol doc » sont un socle fondamental de la
démarche de médiation numérique des savoirs, mais
ne sauraient s’y résumer.
La médiation numérique des savoirs peut constituer
l’architecture de l’ensemble d’une politique
publique de l’information.
39
40. Pour en finir avec le tropisme de la
collection dans l’univers numérique
40
43. Leur définition :
43
« Une ressource numérique est une pièce d’un
puzzle dans une situation d’apprentissage. »
44. Ressource numérique
44
On se plaint souvent d’une insuffisance de
communication, de formation des équipes et de
médiation vis-à-vis des usagers.
D’autres complexités viennent s’ajouter…
45. Complexités liées aux ressources
numériques45
Modalités d’usages : sur place/à distance,
streaming/téléchargement
Modalités d’identification : accès anonyme sur
place, inscription à distance
Modalités d’accès : illimité/restreint
Supports de consultation : ebooks lisibles sur PC,
tablette, liseuse. iOs si par Apple Store, Livre audio
WMA
46. Complexités liées aux ressources
numériques46
DRM : limitation du nb d’accès à X supports
Contraintes techniques : Windows/Mac/Linux,
epub sur Kindle, Flash sur iOs…
Contenus : durée d’archivage titres presse, film
47. Complexités liées aux ressources
numériques47
Bouquet / choix titres à titres : Youboox/PNB
Modalités d’acquisition : Location / abonnement
Type de limitation d’accès : nb d’accès simultané,
nb d’usagers max, nb de doc…
Modalités d’identification : délais
Motivation usagers / SAV bibliothécaire
48. Différence fondamentale
48
1. modèle d’achat
2. modèle d’accès
Le 2nd ne devrait jamais être sacrifié au 1er
Fausse équivalence tissée entre les 2
Pourquoi donc vouloir contrôler la durée d’usage
d’un fichier ?
Pourquoi le contrôle de la durée d’usage ne peut-il
par porter sur un ensemble ?
49. Achat titre à titre
49
PNB
Faire payer une à une les vidéo youtube ? + temps
limité ?
Spotify, Amazon, Youboox : accès à une base
complète.
Modèles d’abonnement illimité
Besoins : réservoirs de contenus sous droits pour
faire de la médiation
52. Achat titre à titre
52
Mimétisme du modèle de la rareté
Le numérique brise la rareté de l’espace disponible
dans les bâtiments que sont les bibs
Devoir choisir entre restriction d’usage ou budget
prohibitifs
53. Exemples
53
Ripping
Playlist : exposition à la pub
Mais on le fait bien avec les périodiques !
Hésitations liées au juridique mais CD/jeux vidéo
prêtés illégalement
Avancer dans un environnement juridique qui doit
s’évaluer
54. Pol doc actuelle
54
Souvent une gestion raisonnée des collections sans
véritablement prendre en compte la médiation de
ces collections.
Plutôt :
Contenus
55. Exemple des nouvelles BU USA
PDA : Patron Driven
Acquisitions
DDA : Demand Drive
Acquisition
Acquisitions orientées
par les usagers
55
« Just-in-case » « Just-in-time »
56. Comment ça fonctionne ?
56
1. Un usager recherche un ebook
2. Le consulte quelques minutes puis fenêtre pop-up
3. Délai : 10 jours / BU débitée
4. Si le même ebook est consulté 4 fois, il est acheté
de manière pérenne
57. « Just-in-time »
Economies Bib dépossédées
57
Avantages Inconvénients
Illusion fondamentale de l’illimité car ce sont
les usages sur le web aujourd’hui +
algorithmes de recommandation
58. Résultats
58
2 à 5 fois + utilisé que quand c’est la BU qui
constituait
2 à 3 fois + large audience (visiteurs uniques par
titres)
Répartition similaire des sujets
dans le cas où les enseignants sont prescripteurs
59. Qu’est-ce qu’une pol doc dans ces
conditions ?59
Fusion des 2 étapes :
1. La construction d’une offre par anticipation du
besoin collectif
2. Ajustement par rapport aux statistiques
La vocation d’une collection ? Faire circuler les docs
Modèle d’abonnement = cohérent
60. Qu’est-ce qu’une pol doc dans ces
conditions ?60
C’est un équilibre à trouver entre une présélection
par des bibliothécaires enrichie par une « post-
sélection » par des usagers nourrie par des
dispositifs et des services de médiation.
Cela libère de l’énergie pour sélectionner &
propulser des contenus associés à une demande
dominante
61. Définition de la médiation numérique des savoirs
Médiation et capacitations des
communs
61
62. Définition
« La médiation numérique est une démarche visant à
mettre en œuvre des dispositifs de flux, des dispositifs
passerelles et des dispositifs ponctuels pour
favoriser l’accès organisé ou fortuit, l’appropriation et
la dissémination de contenus à des fins de diffusion des
savoirs et des savoir-faire. »
Vise donc à favoriser la rencontre entre des
informations et des personnes par des dispositifs.
62
63. Proche de la déf de Bertrand Calenge
63
« La médiation des connaissances est un dispositif
humain, fonctionnel, et continu, activement organisé
pour l’accroissement des connaissances d’une
population, mobilisé par l’identification des besoins
cognitifs des personnes concernées, et s’inscrivant
dans leurs pratiques et dans la communauté qu’elles
constituent. »
66. Eurêkoi
66
Bibliosésame en 2006
Devenu Eurêkoi depuis 2015
4 000 Q / an
35 internautes en moyenne voient les réponses
15% des utilisateurs ne vont pas en bibs
500 bibs partenaires
Posture bienveillante, recommander sans juger avec
ouverture à la fin (Si vous avez aimé…, vous aimerez peut-être…)
67. Je ne sais pas quoi lire / Lorient
67
2013
Tout savoir sur le
fonctionnement
68. Places et mobilité des tuteurs dans un
digital learning / ≠ positionnements68
Jacques Rodet
69. L’apprentissage dans l’ère numérique
69
Le numérique comme un ensemble de pratiques, une
disposition d’esprit favorable aux apprentissages.
Transmettre ≠ faciliter
Folksonomie / cerclonomie
Importance de proposer une médiation entre des
envies d’apprentissages et le formidable potentiel
des réseaux à développer ces apprentissages en
communauté.
70. Déplacement du rôle des prof dans un
cadre pédagogique
« Leur rôle consistera à s’assurer que les élèves ont
bien compris qu’ils pourront y revenir plus tard.
Quand ils en auront réellement besoin. Parce que
l’on n’a presque jamais réellement besoin des
savoirs qui nous sont transmis, au moment où on nous
les transmet. C’est l’une des plus belles opportunités
du numérique que de rendre possible une
appropriation consentie, une appropriation […]
centrée sur un désir et non plus sur un
programme. »
Olivier Ertzscheid
70
71. Suite de la définition MNS
La médiation numérique se distingue donc
fondamentalement d’une médiation culturelle par le
numérique
L’ajout du terme numérique à celui de médiation se
justifie par l’influence décisive de la révolution des
« supports de mémoire »
71
73. Marketing ?
73
Stratégie opérationnelle qui vise à ajuster l’offre
aux besoins
Ensemble des actions ayant pour objectifs d’étudier
et d’influencer les besoins et comportements des
consommateurs
74. Les 4P : complexe à utiliser au
quotidien74
Le marketing des bibs publiques, repose sur la
combinaison cohérente des 4 P (marketing mix) :
Le produit : l’offre documentaire et de services ;
Le prix d’accès à cette offre : abonnement, gratuité,
etc. ;
La place ou la distribution : les formes et les modalités
de sa mise à disposition ;
La promotion et la communication : la publicité de
masse, les relations publiques, les actions
promotionnelles qui visent les usagers actuels et les
usagers ponctuels.
75. Evolution vers les 7P
75
Process : caractérisé par l’interaction avec le client (p.
ex., accueil, conseil, horaires d’ouverture, etc.) ;
People : capacités de la force de vente (p. ex.,
présentation, formation, etc.) ;
Physical evidence ou physical support : composantes
matérielles du magasin (p. ex., vitrine, organisation des
rayons, etc.), du service (p. ex., rapport annuel pour un
expert-comptable, relevé de compte, carnet de
chèques ou carte bancaire pour une banque), ou
identifiant le personnel, qui fait partie intégrante de la
production pour un service (p. ex., uniforme ou tenue du
personnel)
76. Sur les organigrammes
76
Pas de service marketing en bib
Mais service de services au public ou de médiation
77. Le marketing est mal vu
77
On peut largement appliquer certains principes du
(e-)commerce aux BM/BU :
Cherchent à réinventer les magasins (lieux physiques)
À toucher du public pour augmenter le chiffre
d’affaires
Marketing multicanal
On parle bien aussi de « marketing documentaire »
78. Management du changement
78
Motiver les professionnels en incarnant cette
politique de médiation dans des dispositifs qui
valorisent les compétences des professionnels
80. Angle mort du marketing classique
80
La segmentation adoptée est souvent calquée sur
les tranches d’âge
et les besoins,
là où nous avons constaté qu’une approche
par thématique
et par besoin documentaire
est plus efficace
81. « Médiateurs numériques des savoirs »
81
« Cette dénomination permet de donner l’image
d’un métier nouveau et qui favorise le
décentrement des collections pour les partenaires
internes à l’organisation. »
Service communication
Service informatique (ex : accès bridé à internet…)
« Affirmation dans le discours professionnel d’une
fonction propre de médiation des savoirs qui passe
par le numérique »
83. MNS & marketing
83
Ainsi, la médiation numérique des savoirs tout
comme le marketing public sont au service de la
stratégie générale de la bib et n’ont de sens qu’au
regard des objectifs politiques et stratégiques du
service public.
= démarche stratégique
Percevoir le métier de bibliothécaire non
seulement dans la conception de collections, mais
avant tout dans la conception de services de
médiation des savoirs.
84. En finir avec la recherche d’une
autonomie de l’individu
84
85. Ecarter une notion portée comme un
idéal à atteindre85
« Dans l’approche de la médiation numérique des
savoirs, l’individu n’est pas indépendant, mais se
construit en relation dans une dynamique constante
d’apprentissages.
Assigner à la médiation numérique la finalité de
l’autonomie du sujet par l’acquisition d’habiletés
revient à la réduire à l’apprentissage d’une culture
technique,
là où il s’agit d’une activité relationnelle et cognitive
bien plus large. »
86. Inclusion numérique
86
Conseil National du Numérique (CNNUM) en France définit
ainsi la notion d’inclusion numérique ou e-inclusion :
« l’inclusion sociale dans une société et une économie où le
numérique joue un rôle essentiel ».
L’inclusion numérique ne se résume plus à l’utilisation des
outils du numérique, avec lesquels une part importante de la
population se débrouille à défaut de parfaitement les
maîtriser :
elle désigne la capacité à fonctionner comme un citoyen
actif et autonome dans la société telle qu’elle est. Il n’y a
pas une « e‐inclusion » d’un côté et une « inclusion » de
l’autre : les deux se confondent.
87. C’est une démarche relationnelle
87
Ce serait réduire la MNS à l’apprentissage d’une
culture numérique.
Là où il s’agit d’une activité relationnelle + large
Sinon, la MNS serait ponctuelle/résiduelle.
Or : va dans l’avenir avoir de + en + besoin de
médiations humaines avec les usagers.
88. C’est une démarche relationnelle
88
Construction de liens entre les besoins et les usages de
l’information
Transformation de l’information en connaissance
La question qui nous est posée n’est donc pas comment
rendre autonome, mais comment développer
des dispositifs de médiation orientés vers le
développement de ce qu’on peut nommer en première
approche des compétences numériques, ou encore la
littératie numérique.
89. MNS = n’est pas de la médiation au
numérique
89
90. Nouveau modèle de translittératie
cybériste90
Divina Frau-Meigs
Définit l’information comme :
code,
document
actualité
91. Comment les bib abordent-elles aujourd’hui
les formations aux numériques ?
91
Objectifs des BU faire réussir les étudiants
Library literacy : comment bien utiliser les ressources
des bib
Scientific literacy : comment être un bon scientifique
Information literacy : aider des publics à se repérer
dans la galaxie des offres
92. ADBU : référentiel des compétences
informationnelles92
Rien sur
l’identité numérique,
la sécurisation des
données,
culture ouverte,
Data mining
93. Littératie numérique : déf
93
Pas qu’un savoir technologique
Panoplie de pratiques éthiques & sociales réfléchies
au quotidien
Pas un simple amalgame de compétences,
mais comme un cadre qui s’alimente à plusieurs
littératies & compétences tout en les enrichissant à
leur tour.
(Vases communicants)
94. EPN ou EMIS ?
94
CNNUM propose de renommer les :
EPN : espace public numérique
En EMIS : espaces de médiation et d’innovation
sociale
Ouvrir + largement ce label
95. Suite de définition
« La médiation numérique des savoirs se distingue
donc de la médiation des savoirs numériques.
Le rôle des bibs n’est pas de former exclusivement
aux usages raisonnés de l’information, mais aussi de
contribuer à la diffusion des connaissances, au-delà
des méthodes et usages permettant de la
développer. »
95
100. L’innovation sociale ?
Réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux
en impliquant les acteurs concernés
Elle s’inscrit dans la médiation numérique des
savoirs
Ainsi, l’utilité sociale des bibs pourrait se formuler
comme la facilitation du développement des droits
culturels par la contribution aux développements
des capabilités et des communs de la connaissance.
100
101. Bib & innovation sociale
101
Expérimentation
Gestion de projet « agiles et scrum »
Exemple :
Méd. De Lezoux : centre de gravité la dimension
contributive du citoyen.
102. Biblioremix
102
Dispositif d’expérimentation, d’invention et de création
participatives, autour des services en bib.
Réunir des participants aux compétences diverses
(bibliothécaires, lecteurs, bidouilleurs, designers, architectes, usagers ou non des
bibs…), et de leur proposer d’esquisser leur vision de la
bib idéale, à travers des questions, des problèmes
concrets et des projets à réaliser.
BU Paris 8, BU Strasbourg
Article ENSSIB
103. Design thinking
103
Années 80, Rolf Faste sur la base des travaux de
Robert McKim.
Exemple de Doug Dietz, ingénieur de l’IRM
Adapte son service pour les enfants
C’est une méthode inspirée du design permettant
de concevoir/tester des expériences/services
centrés sur les usagers
« Echouer vite pour avancer + rapidement »
Télécharger le kit complet en creative commons.
105. Design thinking : 3 étapes
105
La phase d’inspiration consiste à comprendre les
besoins de vos usagers en les observant, en dialoguant
avec eux & en vous renseignant sur ce qui se fait
ailleurs.
La phase d’idéation consiste à reformuler vos constats,
à élaborer un concept et à lui donner une forme
concrète en réalisant un prototype rapide.
La phase d’itération consiste à tester votre prototype
avec vos usagers afin que vos expérimentations
successives soient de plus en plus proches du résultat
final que vous souhaitez atteindre.
112. Les BU innovent
113
Dans les bibs de la North Carolina State University (NCSU),
des « makerspaces » proposent des travaux pratiques dans
différents domaines :
électronique, impression et scan en relief, découpage et
usinage, création de dispositifs portables et connexion
d’appareils à l’internet des objets.
Les étudiants ont par ailleurs accès à des laboratoires de
média numériques, des studios de production, des salles de
musique, des espaces de visualisation et des salles de
conférences, entre autres.
113. Tendances Fablab
114
Hybridation FabLab / bibs = points communs entre
notre charte de l’UNESCO et celle des fablab
Maker Space = bidouille sans charte
Culture des makers : “Contre culture” en réaction
avec la culture officielle et mercantile.
Les méd. des Ulis possède un FabLab
Lab en bib : fablab & makerspace en bib
Ce n’est pas qu’une mode
Thèse ; slideshare ; billets ENSSIB
114. Bib = 3e lieu
115
Ce n’est pas juste « un endroit confortable »
Espace de connexion entre des communautés d’intérêts
& de pratiques identifiées sur un territoire géographie
et numérique
Donc pas de communautés sans un lieu où se réunir !
Thèse d’Antoine Burret
Les bibs sont plutôt du côté des facilitateurs du
développement de communs de la connaissance qui lui
préexistent, qu’elles suscitent ou qu’elles développent.
115. Les BU innovent
116
Grand Valley State University, un « marché du savoir »
permet aux étudiants de faire appel au réseau de
l’université – camarades, enseignants – afin de
bénéficier de conseils relatifs à la recherche, la
rédaction, l’expression en public, le graphisme et
l’analyse de données quantitatives.
L’un des espaces spécialisés est la bib, qui fournit des
locaux pour préparer des documents, établir des
collaborations numériques et s’entraîner aux
présentations.
116. Les BU innovent
117
Le système de Research Commons de l’Ohio State
University propose non seulement un centre d’aide à la
rédaction mais aussi des consultations pour discuter du
droit d’auteur, des projets de gestion de données, et
des sources de financement et de recherches en
sciences humaines.
Ses espaces spécialisés incluent des salles de classe, de
conférence, de réalisation de projet, de visualisation
numérique, de brainstorming et de colloque.
117. De l’accès à l’information à la « mise
en capacité »
118
118. Changement de paradigme
119
Déclaration de Lyon proposée lors du Congrès de
l’IFLA 2014 :
Accès à l’information et les compétences
nécessaires à son usage sont essentiels au
développement durable
L’approche en matière de capabilités met l’accent
sur les possibilités qu’ont les êtres humains de
décider et de choisir effectivement.
119. Changement de paradigme
120
Déclaration de Fribourg
L’homme = empowerment, un « renforcement des
capacités liées » ou une « capacitation »
120. Qu’appelle-t-on un dispositif de médiation
numérique des savoirs ?
Mettre en œuvre un projet de
médiation numérique des savoirs
121
122. Les dispositifs
On mesurera aussi l’inutilité d’opérations de
valorisation au moyen de supports imprimés
promotionnels titrés « nos ressources numériques ».
La démarche devrait plutôt être celle de situer les
contenus de ces ressources dans des dispositifs de
médiation orientés vers des besoins documentaires
123
123. 3 types de dispositifs : 1e type
Flux : le développement d’une identité numérique
constituant une présence en ligne pérenne et attractive.
Vise à capter l’attention par le positionnement, la forme
et le contenu proposé.
en s’insérant dans le flux des médias sociaux et en
tissant un lien de confiance avec des communautés
d’intérêts.
Dépasser une stratégie de communication qui viserait
uniquement à promouvoir l’établissement en disséminant
une information factuelle sur le fonctionnement de la
bib et événementiel.
124
124. Exemples de dispositifs de flux
Gallica
E-music box : valorisation scène locale limousine
Crowdsourcing
2008 bib Congrès The Commons : plateforme de
partage collections iconographiques sur Flickr
sensibiliser + ajout tags
Toulouse : 4 500 clichés issus du fonds de plaques
photographiques d’Eugène Trutat (2008-2013)
(Muséum Toulouse « Sur les traces d’Eugène Trutat »)
125
125. 2e type de dispositif : ponctuel
Ponctuel : mise en forme d’informations de manière
attractive et qui vise à capter l’attention des
utilisateurs.
Peut s’insérer dans un dispositif de flux.
Enjeu = choisir l’outil en phase avec les usages &
les besoins de sa cible
et surtout de diffuser le dispositif au bon moment
126
126. Dispositif ponctuel : exemples
Scénographies numériques adaptées à une
consultation en ligne.
Guides de voyages > carte géolocalisée > au
moment de la préparation des vacances
Sélection grands conflits XXe siècle > frise
chronologique > au moment des examens
Sélection musique > playlist > fête de la musique
ou festivals…
Faciles à intégrer sur le site web/blog
127
127. 3e type de dispositif : passerelle
Propose une interface entre un milieu tangible et un
milieu numérique.
Hybridation : sphère numérique et tangible ne sont
pas clos ni hermétique.
En parallèle des dispositifs de médiation en ligne, il
est nécessaire de développer des dispositifs pour
valoriser ce travail de médiation au sein même des
espaces physiques de la bib afin que l’ensemble
des usagers fréquentant ces structures puissent les
découvrir.
128
128. Dispositif passerelle
« Ponctuel » au moment où le besoin est perçu
mais s’insère dans le « flux » des réseaux sociaux
donc à la rencontre des communautés.
129
129. Dispositif passerelle : exemples
Ces dispositifs passerelles permettent de documenter
des objets culturels.
Doc extraits musicaux bande-annonce
discographie/filmographie
Essai conférence en ligne de l’auteur blog
Livres ou journaux leurs versions numériques
Renvoyer vers la bibliographie publiée par la bib dans
laquelle figure le livre que j’ai entre les mains > QR
codes ou liens courts (mouais, succès mitigé…)
130
130. Exemple de dispositif passerelle
Réseau BM Val d’Europe agglomération (2008)
Etiquettes collées sur les ouvrages :
131
131. Exemple de dispositif passerelle
Rematérialisation d’une ressource numérique en
objet manipulable
132
133. Projet manivelle BU UBO fin 2017
134
Explication du projet
Mémoire d’étude Enssib de Frédéric Souchon - Faire vivre
les ressources numériques dans la bibliothèque physique
135. Entre 2011 et 2013
Retour d’expérience de la BU de
Caen de prêt de tablettes
136
136. BU de Caen
137
2011 durant 2 ans
25 tablettes (iPad 2, Archos, Acer Iconia
préférence iPad)
Prêt d’une semaine.
Gratuit, sans caution, signer contrat de
responsabilité + être inscrit à la BU (étudiants &
enseignants)
But : Dvt lecture numérique & nouveaux supports
pour la formation
137. BU de Caen
138
en parallèle avec déploiement nouveau portail
docu moyen de valorisation !
Wifi pour accès 11 000 revues, articles, ouvrages
en fonction du domaine d’étude de l’emprunteur
mais aussi téléchargement/installation libre.
Questionnaire final.
138. BU de Caen
139
Réinitialisation au retour.
250 emprunteurs : Réservations possibles sur le
SIGB.
Succès.
Volonté d’étendre ce service à tous les sites BU
distants (Cherbourg & Alençon) de sept. 2012 à juin
2013
+ en 2012 proposer du contenu car contenu
restreint à l’époque.
50 000€ de subvention de CR Basse-Normandie.
139. Bilan BU de Caen
140
Expérience non-reconduite car tablettes prêtées aux
paramètres d’usines sans contenus documentaires.
De plus, si dvt de ce service = extension du parc et pas
de financement spécifique…
Comm :
Phénix-Info
Mail à toute la communauté
Affiches
Page Facebook
A suscité nouvelles inscriptions + collègues pour
formations et des éditeurs.
Presse locale et régionale
ENSSIB
140. Bilan BU de Caen
141
iPad grand gagnant. Essoufflement générale la
2ème année.
Taux de rotation de 15,3 sur 5 mois ½
1 mois ½ d’attente !
Com’ la + efficace : e-mail / affiches
Surtout des étudiants, utilisation entre 3 & 10h au
domicile surtout pour internet/messagerie
prof/perso.
141. Bilan BU de Caen
142
1/3 emprunteurs seulement ont téléchargé des
applis (bureautique, actu, skype/facebook) par
réticence créer compte & données perso sur
matériel public.
Problème de contenus encore rare à l’époque…
Le public est de + en + équipé maintenant
Bilan complet.
142. Bilan / récurrences
143
Prêt ou mise à disposition de liseuse/tablette pour :
Étendre l’offre de service de la BU,
Mettre en lumière les ressources numériques de la bib
Et donc attirer/fidéliser de nouveaux publics,
Moderniser l’image des bibs,
Lutter contre la fracture numérique,
Créer du lien social,
Jouer le rôle de lieu de découverte / diffusion de la culture
grâce à la valorisation de ressources numériques inconnues
du grand public.
144. Pour résumer les 3 types de dispositifs
Type de dispositif Objectifs Exemple de dispositifs
Dispositif de flux
– Créer des habitudes de lecture
en s’insérant dans le flux des
médias sociaux.
– Tisser un lien de confiance avec
les communautés d’intérêts.
Portail, blog, page Facebook,
profil Twitter ou autre réseau
social, chaîne YouTube…
Dispositif ponctuel
– Proposer une mise en forme
d’informations attractive et
adaptée à une consultation en
ligne.
– Capter l’attention des usagers.
Frise chronologique,
géolocalisation de ressources, liste
de lecture, PDF feuilletable,
dossier multimédia dynamique,
sélection de ressources Web
éditorialisées…
Dispositif passerelle
Rendre tangibles des ressources
numériques dans les espaces
physiques de la bibliothèque.
Documenter des objets culturels :
code QR, adresse URL raccourcie,
étiquettes éditorialisées.
Rematérialiser des ressources
numériques : livre/DVD fantôme,
CD gravé, borne de
téléchargement, Bibliobox…
145
147. Un nouvel internaute usager s’affirme
« Bibliothécarisation du monde » (Patrick Bazin)
« Le bibliothécaire a en face de lui des usagers qui en
savent plus que lui dans leur domaine d’intérêt.
Ces amateurs = capacité de création & d’innovation
car contrairement aux bibs, pas pris dans une routine.
« L’expertise est partagée, voire collective.
La frontière entre le consommateur et le producteur
d’informations s’est brouillée » Wikipédia
148
148. Un nouvel internaute usager s’affirme
« La mutation numérique en bib n’est donc en rien
technique, mais culturelle & intellectuelle ;
Le bibliothécaire ne peut être spécialiste de tous les
domaines ;
De ce fait, la médiation s’horizontalise et s’ouvre à la
diversité des savoirs et des savoir-faire ;
Permettre à tous les usagers qui le souhaitent de
participer à l’animation, à la création ou encore à
l’organisation d’un dispositif de médiation »
149
149. Un nouvel internaute usager s’affirme
Citoyen/usager = richesse potentielle
Modèle prédictif ≠ modèle participatif
« La médiation en fonction des besoins et des
usages de la communauté cible
et non plus par rapport à ce qu’une bib se doit
d’offrir dans l’absolu »
150
150. Un nouvel internaute usager s’affirme
Une bib vs l’immensité du web médiation et la
capacité à animer des communautés
révéler leurs savoirs et savoir-faire
Une bib abrite bien + que des collections la
communauté des usagers
151
151. Un nouvel internaute usager s’affirme
R. David Lankes :
« Les mauvaises bibliothèques construisent des
collections,
les bonnes bibliothèques construisent des services,
les grandes bibliothèques construisent des
communautés. »
Mais avec des « filtres »
152
152. Exemples
153
BM Louise Michel Paris 20e
NYPL - « What’s on the menu? »
NYPL - « Old NYC »
Méd. Valence Romans Agglo – Everitouthèque
(depuis 2006) : usagers laissent des critiques aux côtés
des bibs
154. Définition
155
Olivier Ertzscheid, Qu’est-ce que l’identité numérique
? : Enjeux, outils, méthodologies, OpenEdition Press,
2013
Synthèse de traces d’un individu ou une
organisation laisse sur la toile.
Profilaires
Navigationnelles
Inscriptibles / déclaratives
Tout médiateur doit encourager la production de
son identité.
156. Quelles identités numériques pour une bib ?
Permet une grande lisibilité du service et de l’utilité
sociale des bibliothécaires.
157
157. Quelles identités numériques pour une bib ?
Permet une grande lisibilité du service et de l’utilité
sociale des bibliothécaires.
158
158. Identités thématiques des méd. de
Levallois-Perret
Blog
thématique
Contenus Cibles
B.R.E.F
De l’information et des ressources dédiées à l’emploi, la formation l’entreprise et l’orientation.
Des actualités sur le monde du travail, l’orientation scolaire et professionnelle, la formation.
Accent mis sur l’actualité qui concerne les Hauts-de-Seine.
Les usagers des bibliothèques.
Les lycéens, étudiants et
adultes en insertion
professionnelle des Hauts-de-
Seine.
Cin’Eiffel
Mettre en lumière la programmation annuelle de films projetés par le Cin’Eiffel à proximité de la
bibliothèque Eiffel.
Des articles thématiques (réalisateurs, genres cinématographiques et histoire du cinéma).
Des actualités cinéma (critiques de films à l’affiche, festivals, cérémonies, etc.).
Valorisation les films disponibles à la vidéothèque ainsi qu’à la VOD en lien avec la programmation.
Usagers de la bibliothèque.
Les habituées du cinéma Eiffel
de Levallois-Perret.
Les amateurs de cinéma sur le
territoire et en ligne.
Déclic
Musique
Des articles pour favoriser la découverte de différents genres musicaux et mettre en valeur la
programmation musicale de la bibliothèque pour élargir le public.
Des revues de concert, l’actualité musicale, des suggestions d’écoute et des listes de lecture
thématiques avec intégration de ressources libres de droits.
Usagers de la bibliothèque.
Les amateurs de musiques sur
le territoire et en ligne.
Liseur
Chroniques et conseils de lectures tout support et tout public, Liseur vous fait partager ses coups de
cœur, envies et redécouvertes de lectures, tant en matière de best-sellers que de leurs autres
possibilités.
Des actualités littéraires (salons, naissances et décès, potins et parutions, prix) et culturelles en
rapport avec l’écrit (rencontres expositions, théâtre).
Développer les centres d’intérêt propulsés en lien avec la programmation : l’animation « Variations
littéraires » et salon du roman historique.
Usagers des bibliothèques.
Les amateurs de littérature sur
le territoire en ligne.
Les visiteurs du salon du roman
historique.
159
159. Quelles identités numériques pour une bib ?
160
Repérées comme des contacts de confiance
Impliqués dans leur communauté avant d’être perçus
comme bibliothécaires.
161. Démarche à dominante « relation à
l’usager »
Rareté
Temporalité
Localité
Simultanéité
Achronie
Atopie
162
Médiathèque physique Médiathèque numérique
Le numérique : levier d’un service territorialisé
162. Démarche à dominante
« connaissance »163
participer au nom de la bib à une communauté
d’intérêts sur un thème proposé ;
Public visé pas forcément celui qui vient ;
Qualité du contenu ;
à partir de besoins documentaires repérés ou
supposés de susciter la curiosité et d’engager le
visiteur dans la découverte de nouvelles ressources
et l’exploration d’un sujet
168. La pyramide d’un projet de médiation
numérique des savoirs169
Tenir informé les services
internes partenaires +
élu(e)/N+1
Projet MNS sera perçu
comme une bizarrerie,
bien éloignée de l’image
qu’on a d’un service de
lecture publique/SCD et
de notre métier.
Etat des lieux des
ressources humaines,
matérielles, financières +
compétences
170. Comment organiser le cadre éditorial de la
médiation numérique des savoirs ?
Organiser la chaîne éditoriale171
171. Organiser une chaîne éditoriale
172
Ce projet éditorial s’organise autour de trois
dispositifs indissociables :
une ligne de curation de contenus,
une charte des bonnes pratiques
et un circuit de production et de validation des
contenus.
172. 5 étapes à la ligne de curation de contenus
Plan d’un cahier des charges :
1. Faire l’inventaire de l’existant et définir les
objectifs
2. Identifiez la cible
3. Définir sa ligne éditoriale
4. Etablir un planning pour promouvoir les
contenus
5. Effectuer un suivi et mesurer les actions
173
173. Charte de bonnes pratiques
174
Nommage des titres, intertitres
Chapeau, nombre de caractères par paragraphe
Multimédia : critères choix, source,
Hyperliens
Interaction : quelles modérations sous quels délais ?
174. Circuit de production/validation des
contenus175
Choix des thèmes à traiter inspiré de la ligne
éditoriale ;
Identification des personnes-ressources
(« ambassadeurs ») dans l’équipe. Volontariat ou
obligation ?
Collecte des informations pour rédiger l’article ;
La production du contenu par le bibliothécaire
rédacteur via l’outil de publication, en portant
attention aux règles d’écriture Web ;
175. Circuit de production/validation des
contenus176
Le choix des illustrations multimédia ;
Le contrôle du respect de la charte des bonnes
pratiques rédactionnelle et validation du fond, de
la forme, des aspects juridiques par le responsable
de la publication ;
La mise en ligne du contenu par ce dernier ou
directement par le rédacteur après validation ?
176. Circuit de production/validation des
contenus177
Coordination d’un responsable de publication ;
Gestion des contenus et des droits des contributeurs
et assurera un contrôle de la conformité de ce qui
est publié avec la charte ;
ne fera pas « à la place de ».
177. Regarder « autour de soi »
178
Tutelles, partenaires, laboratoires, associations
étudiantes, diplômes spécifiques, grands
événements récurrents, services de la tutelle, filiales,
incubateurs…
Toutes ces entités ont leurs actualités qui sont autant
d'occasions de nourrir une ligne éditoriale ou
d'initier des actions de médiation numérique.
179. Des compétences au service de
l’expertise en contenu180
De nouveaux savoirs et savoir-faire viennent se
greffer aux compétences traditionnelles du
bibliothécaire.
Véronique Mesguish « Construire la médiation
numérique par les publics : les portails thématiques
de l’Infothèque », in Xavier Galaup
(dir.), Développer la médiation documentaire
numérique, Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2012,
collection Boîte à outils; 25, 228 p.
180. Des compétences au service de
l’expertise en contenu181
Quelles compétences ?
Techniques
Rédactionnelles
Relationnelles
Juridiques
Informationnelles
Stratégiques
Fiches de poste
181. Des compétences au service de
l’expertise en contenu182
Eviter la « parenthèse enchantée » que sont les
formations ;
Pratiquer ce qu’on appris est important ;
Les connaissances doivent se transformer en
compétences.
182. Un indispensable accompagnement
vers une culture numérique pro183
Acculturation disparate ;
Eviter le clivage ;
Une culture numérique perso ne se traduit pas
forcément dans le pro vision commune.
184. Comme propulseur de projet et de l’expertise
interne
La formation interne185
185. La formation interne
186
Prendre de la hauteur
Aplanir les réticences
Car sentiment de « perte de contrôle »
Diabolisation, cristallisation
Avoir un vocabulaire commun
Éveiller la curiosité
Dialogue, moment privilégié
Valorise l’agent : son domaine d’expertise / sa
volonté de transmettre
186. La formation interne
187
Intéressant de faire venir quelqu’un de l’extérieur
Observateur
Vision + large
188. La veille collaborative
189
fiches de poste
Crucial puisque production de contenus
intermédiaires
Mettre en place une veille partagée via un outil
Facilite l’émergence d’idées et les agents seront +
impliqués
Esprit d’initiative : Laisser les équipes proposer des
projets (facteur de motivation)
C’est aussi les réponses à l’obstacle de manque de
temps
189. La veille collaborative
190
Xavier Galaup expliquait dans un article :
Répartir les tâches
avec obligation de restitution
Par signalement ou courte présentation
La rendre accessible à toute la communauté de
bibliothécaires.
Blog
Facebook / twitter
Scoop.it
Storify
Diigo
Delicious
Pearltrees
190. Encourager la pollinisation des savoirs
191
Quand le savoir acquis par un agent est diffusé par
lui-même,
Intérêt (parfois) de recruter un (des) profil atypique et
de bien lui trouver sa place
Le savoir ne vient pas « d’en-haut »,
Exemple d’un « bibcamp » organisé en 2011 dans
les Médiathèques du Pays de Romans.
200. Profils atypiques : un œil neuf
201
Dans le cas d’une équipe « difficile à bouger »
Soutenir, accompagner, valoriser
Moteur de projets innovants
Initier un travail transversal si celui-ci n’existe pas
« Chief digital officer »
Bienveillance, droit à l’erreur
203. Pour résumer
204
Formation « classique » / formation interne
Organisation de travail transversal décloisonnée
Séances régulières de partages de compétences
entre pairs
Veille collaborative
Recrutement de profils diversifiés
205. Pour conclure
206
Les enjeux du métier de bibliothécaire se déplacent de
la constitution et de la gestion de collections la
conception de dispositifs de médiation.
la « valorisation » des collections se transforme au point
de devenir une activité centrale
Les démarches de médiation numérique des savoirs
supposent un temps humain de coordination et de
facilitation indispensable.
Lire un livre ou naviguer sur le Web c’est
nécessairement oublier ce qu’on a lu…
209. Médiation au service public
210
Renseignement d’un étudiant/prof dans la BU
5 groupes de 3 personnes :
1 ou 2 jouent le rôle du « bibliothécaire »
Le 3ème joue l’usager
Inventez un scénario et soyez concis & convaincants.
Préparation : 30 min
Restitution : 30 min
211. Vous arrivez à la tête d’un établissement et
vous constatez un dysfonctionnement
212
1. Les ebooks sont sous-utilisés
2. Les « pépites libres » sont méconnues des étudiants mais
pas des prof
3. Un fonds patrimonial est dormant
4. Le public n’est pas au rendez-vous
5. Vous souhaitez faire un temps fort sur la semaine de la
science
6. Il y a une grande équipe, aux compétences et centres
d’intérêts divers, qui ne se parle pas
7. Petite équipe, aucune appétence pour le numérique
Comment s’y prendre ? Quelles conséquences ?
Exemple des Méd. Du Pays Romans
212. Vous arrivez à la tête d’un établissement et
vous constatez un dysfonctionnement
213
7 groupes de 2 (dont un de 3 personnes)
1h de préparation à partir des outils qu’on a vu
(pyramide, matrice…) en BM ou BU
1h15 de restitution
Face à votre N+1 (BM/BU) réticent
214. Quelques blogs à suivre
Silvère Mercier : http://www.bibliobsession.net/
Lionel Dujol : https://labibapprivoisee.wordpress.com/
Nicolas Beudon : http://lrf-blog.com/
Marie D. Martel : https://bibliomancienne.com/
Floriane Marielle : http://florianemariellejob.fr/
Olivier Le Deuff : http://www.guidedesegares.info/
Olivier Ertzscheid : http://affordance.typepad.com/
Lionel Maurel : https://scinfolex.com/
215
215. Bibliographie
La médiation numérique des savoirs, Asted, 2017
Développer la médiation documentaire numérique,
ENSSIB, 2012.
Le web 2.0 en bib. Quels services ? Quels usages ?,
Editions du cercle de la libraire, 2009
Les collections électroniques, une nouvelle politique
documentaire, Editions du cercle de la libraire, 2009
Bibliothèque 2.0 à l’heure des médias sociaux, Editions
du cercle de la libraire, 2012
216
216. Bibliographie
Bibliothèques universitaires : nouveaux horizons, Editions
du cercle de la libraire, 2015
Des tweets et des likes en bibliothèque, BPI, 2017
Bibliothèque 3ème lieu, ABF, 2015
Stratégie marketing des services d’information, Editions
du cercle de la libraire, 2001
Jeux vidéo en bib, ABF, 2014
Jouer en bibliothèque, La boite à idées, 2016
217