SlideShare a Scribd company logo
1 of 29
Download to read offline
Entrepiseorganisationéconomiedroiti
nflationcroissancepoltiquemintzeber
gEcoafaminenasrallahentreprisejuriq
uesociétéanonomieplatonéconomieju
juridiquepfghjklzxcvbnmqwertyuiop
Ă©conomieasdfghjklzxcvbnmqwertyui
opasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfg
Entrepiseorganisationéconomiedroiti
nflationcroissancepoltiquemintzeber
gEcoafaminenasrallahentreprisejuriq
idéenegocatioécoafinflationpolituque
socialpouvoirmenacescalamitédroitm
onétaireplatonmayofayolmaslowjuri
diquepolitiqueéconomiquecontratobl
igationdroitpositifmotivationcadreél
ocutionpatrimoinefordtoyotaaminen
asrallahmotivationenergiepositiveBa
Economie et organisation
administrative des Entreprises
Support de Cours
1ère
Année Bac SEG
Université
Classes Préparatoires
2015/2016
Pr. Amine NASRALLAH
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
2
« La plupart des choses importantes dans le monde ont été accomplies par des personnes
qui ont continué à essayer quand il semblait y avoir aucun espoir. »
Dale Carnegie
Date : ……………………………………………………………………...........
Heure : …………………………………
Chapitre : CHAPITRE 1 - Qu'est-ce qu'une organisation?
Objectifs de la séance :
- Assimiler et comprendre : Une Organisation, L’action collective.
Comment se présente notre cours ?
Dictionnaire de la SĂ©ance :
Structure : Organisation des parties d'un système, qui lui donne sa cohérence et en est la
caractéristique permanente.
Hiérarchie : Organisation sociale qui fait que chaque individu est subordonné à un autre.
I- Introduction :
Organisation: C'est une structure, un groupement hiérarchisé.
Exemples d'organisations:
Faut-il encore rappeler que toutes les entreprises ont des points communs:
A- But
• Qu’appelle-t-on l’action collective
• Les contraintes de l’action collective
• Le but de l’action collective
Action collective
• la Notion d'organisation
• Exemples d'organisations
• Types de groupe
Organisation
E.......... A.......... G.......... H.......... Ec..........
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
3
B- Une hiérarchie
C- Un besoin de financement
D- Un besoin d’infrastructures (locaux, terrains)
E- Du matériel
F- Un personnel.
Alors toutes les entreprises sont Structurées :
A+B+C+D+E+F
II - L’action collective
A - Qu’appelle-t-on l’action collective
C’est une action menée par un ensemble de personnes. Ce dernier constitue un groupe qui est
chargé de satisfaire un objectif commun.
Exemples:
Au lycée: but: taux favorable au bac à l’hôpital: but: soigner
Les objectifs communs peuvent ĂŞtre de deux types:
- objectif principal: objectif lucratif (rapporter des résultats)
-objectif secondaire: sous objectif (ex: lycée: objectif social)
B - Les contraintes de l’action collective
•Pour éviter que l’entreprise fonctionne mal, il est nécessaire que les taches soient listées et définies. Il convient
de les répartir entre les différentes personnes appartenant à l’organisation. On aboutit ainsi à une division des
taches qui permet une plus grande efficacité de l’organisation.
- La répartition des taches:
•Le but de tout cela c’est d’arriver à un résultat..
Obligation de résultats
•La direction doit pouvoir rassembler les individus afin de leur définir un objectif commun. Ensuite des groupes
de travail doivent être organisés pour qu les individus puissent se coordonner, c’est-à-dire travailler ensemble.
- La coordination des individus
•La direction impose des limites de temps à la réalisation des différents projets.
- Des contraintes de temps
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
4
C - Le but de l’action collective
Le but de l’action collective est d’arriver à travailler ensemble avec un meilleur rendement
possible.
III - L a notion d’organisation
Une organisation est un groupe d’individus (une unité) qui structure, ordonne et pilote des
ressources (matérielles, humaines, financières) afin d’atteindre un but commun.
Attention :
Un groupe d'individus organisé
Un groupe rassemble plusieurs individus. Il faut le distinguer d'une
foule, qui comprend des individus ayant parfois le mĂŞme objectif mais qui ne cherchent
pas à se coordonner. Au contraire, dans un groupe organisé, le rôle de chacun est déterminé de
façon à atteindre l'objectif commun.
Un cadre juridique
Quand le groupe organisé veut agir dans la durée et développer son action, il doit se doter d'un cadre
juridique. Celui-ci sera déterminé par ses statuts et par la forme juridique qu'il choisira : société pour
un groupe Ă  objectif lucratif, association pour un groupe Ă  objectif non lucratif.
Comment les organisations structurent-elles l'action collective ?
Les organisations sont extrêmement variées, mais toutes structurent leur
action collective en adoptant des mécanismes de coordination et en répartissant le pouvoir. Grâce à ces
éléments, on peut définir complètement une organisation.
Conclusion :
La définition de l'organisation :Une organisation est un groupe d'individus qui se constitue pour
mener à bien une action collective et atteindre un objectif commun. Elle doit alors répartir l'ensemble
des tâches à accomplir entre les membres d'un groupe et adopter des mécanismes de
coordination. Lorsque l'organisation veut se pérenniser ou envisage une activité lucrative, elle doit
se doter d'un cadre juridique.
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
5
Exercice de compréhension :
a- Compléter le schéma suivant :
Exemple :
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
b- RĂ©pondre Par vrai ou faux : (si faux, Justifier)
Une entreprise est une organisation ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Il n’y a pas une différence entre l’action collective et l’organisation ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Une entreprise se compose des ressources (Humaines, Financières et matérielles).
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Une organisation doit être encadrée par un cadre juridique ?
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
.............................................................................................................................................
.............................................................................................................................................
Les membres d’une organisation peuvent avoir des objectifs différents ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Organisation
P..........
E.........
R.........
C..........
H.........
E...........
S.........
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
6
Le but de l’action collective est d’arriver à travailler ensemble avec un meilleur rendement
possible.
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
Conclusion :
Ce chapitre introductif nous a permis de faire la différence entre deux concepts de base jugés
primordiaux dans le cadre de notre apprentissage : Organisation et Action Collective.
Dans le chapitre suivant, nous allons voir ensemble :
La définition de l’entreprise dans ses quatre dimensions :
- Entité de production et de servuction.
- Entité de répartition.
- Organisation Ă©conomique et sociale.
- Centre de décision.
“Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au
bilan de l'entreprise: sa réputation et ses hommes.”
Henry Ford
On distingue plusieurs types de groupe:
- les groupes institutionnels (la famille, la classe, le
bureau)
- les groupes informels (un groupe d’amis)
- les groupes de travail
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
7
Date : ……………………………………………………………………...........
Heure : …………………………………
“Une des erreurs que peut commettre un chef d’entreprise, c’est de se croire
le seigneur de l’affaire qu’il dirige.”
Auguste
Chapitre : CHAPITRE 2 – L’entreprise.
Objectifs de la séance :
- Définir l’entreprise dans ses quatre Dimensions.
- Faire la différence entre une entreprise commerciale et industrielle.
Comment se présente notre cours ?
Nous allons décortiquer ensemble l’ensemble des points explicatifs.
Dictionnaire de la SĂ©ance :
VA : En comptabilité, la valeur ajoutée (VA) est une notion qui s'efforce de mesurer la
valeur économique ajoutée par l'activité d'une entreprise. .
Hiérarchie : Le chiffre d'affaires (ou CA) est le total des ventes de biens ou
de services d'une entreprise sur un exercice comptable.
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
8
Processus : Ensemble d'actions ayant un but précis.
I- Introduction
Etymologiquement, l’entreprise, Dérivé de entreprendre, daté de environ 1430-40 dans le sens de
« prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480 il prit le sens de « prendre un risque, relever un défi,
oser un objectif ».
Larousse définit l’entreprise comme :
 Action d'entreprendre quelque chose, de commencer une action ; ce que l'on entreprend : Échouer dans son
entreprise.
 Affaire agricole, commerciale ou industrielle, dirigée par une personne morale ou physique privée en vue de
produire des biens ou services pour le marché ; unité économique de production ; firme : Entreprise industrielle,
commerciale.
 Action par laquelle on essaie de porter atteinte à quelque chose ou à quelqu'un : Une entreprise contre la liberté.
Au niveau de notre cadre d’apprentissage, nous emprunterons une définition économique, dont le socle se
constitue de quatre éléments essentiels :
- Organisation Ă©conomique et sociale.
- Entité de production.
- Entité de répartition.
- Centre de décision.
Exemples d’entreprises :
Chaque activité économique est assujettie à un agent économique, les entreprises exercent une activité
économique qui permet de réaliser des profits à travers une opération de vente des biens ou des services.
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
9
Voici quelques exemples d’entreprises ayant marquées l’histoire :
Logo Activité
………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………..
…………………………….........................................................................
…………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………..
………………………………...............................................................................
……………………………………………………………………………….……
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
10
Nous avons remarqué que chaque entreprise peut exercer une activité différente par rapport aux autres
entreprises, mais l’objectif est le même, il s’agit de réaliser des bénéfices (But Lucratif) et assurer une
rentabilité à long terme.
a- Une entreprise est une organisation Ă©conomique et sociale :
Une organisation Ă©conomique ?
On entend par une organisation économique, l’ensemble d’individus qui se mettent d’accords pour
coordonner et collaborer ensemble en utilisant des ressources financières, matérielles et humaines afin
d’atteindre un objectif bien déterminé ayant une nature lucrative.
Cet objectif ne peut être atteint qu’à travers une répartition des tâches, une coordination, un cadre
juridique, une structuration et un mode d’organisation.
Une entreprise, est un agent économique qui participe dans une activité économique dont la principale
fonction est : LA PRODUCTION
Une organisation sociale ?
Dans une entreprise, les Hommes y assurent le fonctionnement. A partir de cette approche, nous pouvons
confirmer que les relations sociales s’imposent et les interactions deviennent une nécessité.
La structure sociale est un ensemble de relations sociales entre individus liant les parties, entre elles et au tout
dans une organisation (Entreprise).
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
11
b- Une entreprise est une entité de production
Produire reflète une opération technique de transformation, il s’agit d’un processus permettant la transformation
de la matière première à un produit fini en respectant les conditions appropriées.
Pour produire ces biens, elle combine des facteurs de production, tels que la force de travail, le capital matériel
(locaux, machines, etc.) et immatériel (savoir-faire, connaissance, etc.), des matières premières ou des biens
intermédiaires.
Voici quelques exemples des entreprises industrielles :
Il faut rappeler que le processus de production nécessite trois facteurs important :
- Capital technique fixe
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
- La consommation intermédiaire
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
- La main d’œuvre
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
12
Exemple de transformation de la matière première à un produit fini :
Interprétation :
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
13
Présenter quelques exemples de transformation d’une matière première à un produit fini :
………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………….....
……………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………….
Une entreprise industrielle transforme la matière première à un produit fini, mais ce n’est pas le cas pour
les autres entreprises commerciales et de services.
Quelle est donc la différence entre ces différents types d’entreprises ?
On distingue généralement trois formes d'entreprises selon l'activité économique : l'entreprise commerciale,
l'entreprise industrielle et l'entreprise de service.
- L'entreprise commerciale : est celle qui consiste à vendre en l'état les stocks de marchandises achetés. C'est
l'exemple des magasins, des grandes surfaces, des boutiques de modes etc. Les patrimoines de ces entreprisse
n'exige pas un investissement Ă©norme en Ă©quipement, comparativement Ă  ce que l'on peut observer dans une
entreprise industrielle.
Exemple :
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
14
- L'entreprise industrielle : est celle qui transforme les inputs en outputs lesquels sont destinés à la vente. Il peut
s'agir d'une activité artisanale (boulangerie, menuiserie, savonnerie), ou d'une industrie géante à l'instar des
concentrations et des conglomérats. Une entreprise industrielle exige beaucoup de moyens d'investissements en
Ă©quipement et en fonds de roulement.
- L'entreprise de service : est celle qui vend ses services à d'autres agents économiques. Très souvent le service
vendu n'est pas stockable, contrairement aux entreprises commerciales et industrielles. C'est le cas d'une société
de transport, d'une polyclinique, d'une société de nettoyage, etc.
Citer d’autres exemples des entreprises commerciales, industrielles et de services.
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
15
c- Une entreprise est une entité de répartition :
Quand une entreprise réalise une opération de vente à un prix supérieur au coût de revient, nous parlons donc de
la création d’une richesse.
Cette richesse est appelée VA (valeur ajoutée)
La valeur ajoutée, ou VA, est une notion économique qui permet de mesurer la valeur de la production réalisée
au sein d'une entreprise. Formulé autrement, la valeur ajoutée sert à désigner le supplément de valeur qu'une
entreprise, grâce à son activité, est capable d'apporter à un bien ou à un service provenant d'un tiers. La valeur
ajoutée se présente donc comme un indicateur économique de la création de richesse d'une entreprise.
Remarque :
Il ne faut pas confondre entre VA et TVA
La TVA : La TVA est un impôt indirect sur les dépenses de consommation. Elle est payée par le
consommateur et collectée par les entreprises qui participent au processus de production et de
commercialisation. Le montant de la taxe est proportionnel au prix de vente hors taxe (HT).
Comment calcule-t-on la Valeur ajoutée ?
Clé :
Le CA désigne le Chiffre d’affaire.
La CI désigne la consommation intermédiaire.
La P° désigne la production.
Remarque :
Il faut toujours faire la différence entre la création de la valeur ajoutée d’une entreprise
commerciale par rapport à une entreprise industrielle, dans la première situation, l’entreprise
commerciale effectue une opération d’achat de la marchandise puis elle l’a revend à un prix
supérieur au prix d’achat pour réaliser une valeur ajoutée.
En revanche, dans une entreprise industrielle, cette dernière effectue une opération de
transformation (Production) de la matière première à un produit fini, puis à travers une opération
de vente, elle peut créer cette valeur.
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
16
Exemple :
L’entreprise EcoAfrepère dans le domaine de production des livres, en 2014, elle produit
500 livres (Economie) et 400 (Marketing).
Cette opération de production des livres nécessite 4 matières premières :
- 10 matières de A à un prix unitaire de 100 Dhs.
- 20 matières de B à un prix unitaire de 150 Dhs.
- 15 matières de C à un prix unitaire de 120 Dhs.
- 8 matières de D à un prix unitaire de 10 euros (soit 1 euro-> 10 Dhs).
- Les frais de transport s’élèvent à 1200 Dhs.
Nb : le prix de vente des Livres (Economie) par unité est de 100 Dhs et celui des Livres (Marketing) est
de 150 Dhs l’unité.
Calculer la Valeur ajoutée de l’entreprise ECOAF en 2014.
RĂ©ponse :
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
17
Le calcul de la valeur ajoutée doit nous permettre d’effectuer une opération de répartition selon la
contribution directe ou indirecte des agents Ă©conomique partenaire Ă  une entreprise.
La répartition de la valeur ajoutée :
Une fois créée, la valeur ajoutée est partagée entre différents bénéficiaires. Quelques parties
prenantes perçoivent une part de la richesse créée. Cette répartition est légitime car ces mêmes parties prenantes
ont contribué à la création de la richesse.
a. L'Etat
L’État perçoit une partie de la valeur ajoutée sous forme d’impôts et taxes. L’État contribue à la création de la
richesse des entreprises en leur mettant à disposition des infrastructures (routes, hôpitaux…) et du personnel
formé.
b. Les salariés
Les salariés perçoivent une partie de la valeur ajoutée sous forme de salaires. Les salariés apportent leur force de
travail, intellectuelle et/ou physique, leurs compétences, leur savoir-faire.
c. Les prĂŞteurs
Les banques perçoivent une partie de la valeur ajoutée sous forme d’intérêts des emprunts. Les banques
financent une partie des investissements des organisations.
d. Les actionnaires
Les actionnaires perçoivent une partie de la valeur ajoutée sous forme de dividendes. Les dividendes
représentent la partie du bénéfice distribuée aux actionnaires. Les actionnaires, propriétaires de l’entreprise,
financent, en partie, l’activité de l’entreprise.
e. Les organismes sociaux
Les organismes sociaux (Sécurité Sociale, Pôle Emploi et caisse de retraite complémentaire) perçoivent une
partie de la valeur ajoutée sous forme de charges sociales. Ces organismes contribuent à la création de la
richesse des entreprises grâce à l’existence d’une protection sociale pour les salariés.
f. L'entreprise elle-mĂŞme
L’entreprise perçoit une partie de la valeur ajoutée sous forme de réserves. La partie du bénéfice non distribuée
aux actionnaires est conservée par l’entreprise sous forme de réserves. Ces réserves permettent d’autofinancer
les investissements de l’entreprise.
g. Amortissement
Ces amortissements sont utilisés pour deux choses: mettre de l'argent en réserve pour remplacer les machines, et
rembourser les emprunts.
Où réside la problématique de la répartition de la valeur ajoutée ?
Chaque partie prenante va tenter d’augmenter sa part dans la
répartition de la valeur ajoutée. Le choix de cette répartition est un
choix délicat. Les prêteurs, les organismes sociaux et l’État ont des
parts de valeur ajoutée qui ne relèvent pas de décisions de gestion de
l’entreprise.
Les décisions de gestion concernent donc le partage de la valeur
ajoutée entre les salaires et le bénéfice.
Si la décision favorise les salariés, les salaires augmentent mais le
bénéfice diminue au détriment de l’entreprise et des actionnaires. Les
actionnaires risquent alors de quitter l’entreprise et l’entreprise risque
alors d’avoir plus de difficultés à autofinancer ses investissements.
Si la décision favorise les actionnaires, le bénéfice augmente mais les
salaires baissent ou stagnent. Les salariés sont alors mécontents, d’où
un risque de conflit social et de démotivation
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
18
Information essentielle :
Il faut revenir encore pour rappeler que la valeur ajoutée peut être interprétée selon
deux angles d’analyse :
Une analyse Ă©conomique :
En économie, la valeur ajoutée est égale à la valeur de la production diminuée des consommations
intermédiaires. Pour l’ensemble des organisations, la somme des valeurs ajoutées d’un pays constitue
le produit intérieur brut (PIB).
Une analyse comptable :
La valeur ajoutée est égale à la production moins les consommations intermédiaires.
Concrètement, pour les entreprises, le calcul de la valeur ajoutée s’effectue à partir d’un document de
synthèse comptable : le compte de résultat.
La production vendue correspond au chiffre d’affaires c'est-à-dire le montant des ventes. Les
consommations intermédiaires correspondent aux achats de biens et services. Ces achats de biens et
services ont permis la réalisation de la production. Donc au sens comptable la valeur ajoutée est
égale au chiffre d’affaires diminué des achats de biens et services.
Exemple :
TAF :
Calculer la Valeur ajoutée.
Repérer les pourcentages de l’affectation de la VA.
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
19
RĂ©ponse :
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
Ce qu’il faut retenir :
La valeur ajoutée correspond à la valeur créée par l’organisation moins tout ce qu’a utilisé l’organisation pour
obtenir cette valeur. Au sens comptable la valeur ajoutée est égale au chiffre d’affaires diminué des achats de
biens et services.
Cette valeur ajoutée est répartie entre les salariés, les prêteurs, les organismes sociaux, l'État, les actionnaires et
l'entreprise elle-mĂŞme.
Chaque partie prenante va tenter d’augmenter sa part dans la répartition de la valeur ajoutée.
Les décisions de gestion concernent principalement le partage de la valeur ajoutée entre les salaires et le
bénéfice.
Pour aller plus loin : JE VOUS INVITE A FAIRE UNE
RECHERCHE SUR LES CONCEPTS
SUIVANTS :
RESERVE STATUTAIRE
RESERVE LEGALE
RESERVE FACULTATIVE
EcoAf Amine Nasrallah
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
20
d- Une entreprise est un centre de décision.
La prise de décision au sein d’une entreprise permet d’atteindre les différents objectifs visés par ses
décideurs, mais chaque type de décision permet d’atteindre par ricochet un objectif assujetti.
Les décideurs sont conscients de l’importance et de la nature des décisions car ça conditionne
l’évolution de l’entreprise dans un environnement fluctuant et évolutif.
Aujourd’hui l’entreprise est considérée comme un système ouvert sur son environnement, cette
ouverture complique la prévoyance et la maîtrise des évènements futurs.
Dans cette approche, la décision permet à la fois de maintenir un certain équilibre permettant le
développement et la survie de l’entreprise.
Il faut rappeler que les décideurs disposent une autonomie décisionnelle, ce qui permet encore
d’intégrer théoriquement le principe de la volonté subjective des responsables d’atteindre un certain
niveau de rationalité.
On peut distinguer différents modes de décision :
1. Autoritaire : un seul membre prend la décision.
2. Majoritaire : le groupe le plus nombreux prend la décision pour tous.
3. Minoritaire : un sous-groupe moins nombreux prend la décision pour tous.
4. Unanimité : l’ensemble des membres est d’accord.
Ce n’est pas une condition d’appliquer un mode spécial dans les entreprises, mais cela revient à
chaque entreprise de choisir son mode selon le mode de gestion ou encore selon le degré de
décentralisation appliqué.
Les différents types de décision :
Il existe différents niveaux de décision qui doivent être pris dans une entreprise :
Décisions stratégiques : engagent l’entreprise sur une longue période (plus de 5 ans). Les
décisions sont prises par le plus haut niveau hiérarchique, c’est-à-dire soit par la Direction Général
soit par l’État. Ces décisions sont uniques, occasionnelles.
Décisions tactiques : engagent l’entreprise à moyen terme (de 2 à 5 ans). Les décisions sont prises
par les encadrements supérieurs. Ces décisions sont peu fréquentes, peu prévisibles.
Décisions opérationnelles : engagent l’entreprise à court terme (moins de 2 ans). Les décisions
sont prises par les exécutants. Ces décisions sont fréquentes, très prévisibles.
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
21
Pour aller plus loin :
Caractéristiques Stratégique Tactique Opérationnelle
Domaine de la
décision
Relations avec
l'environnement
Gestion des
ressources
Utilisation des ressources
dans le processus de
transformation
Horizon de temps Long terme Moyen terme Court terme
Effet de la décision Durable Bref Très bref
Réversibilité de la
décision
Nulle Faible Forte
Procédure de
décision
Non programmable Semi
programmable
Programmable
Niveau de la prise
de décision
Direction générale Directions
fonctionnelles
Chefs de services, chefs
d'atelier
Nature des
informations
Incertaines et
exogènes
Presque complètes
et endogènes
Complètes et endogènes
Nous allons développer le processus de décision et de gestion dans les chapitres suivants.
Conclusion de notre chapitre
Ce chapitre nous a permis de se familiariser avec la définition de l’entreprise selon les quatre
dimensions :
- Une organisation Ă©conomique et sociale
- Entité de production et de servuction
- Entité de répartition
- Centre de décision
Le chapitre suivant nous permettra encore de distinguer entre les différents types d’entreprises selon
une classification Ă©conomique et juridique.
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
22
“Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c'est parce qu'un
jour quelqu'un a pris une décision courageuse.”
Peter Drucker
Date : ……………………………………………………………………...........
Heure : …………………………………
Chapitre : CHAPITRE 3 – Classification économique et
juridique des entreprises.
Objectifs de la séance :
- Etre capable de faire la différence entre deux entreprises selon deux angles d’interprétation :
Ă©conomique et juridique.
Comment se présente notre cours ?
Dictionnaire de la SĂ©ance :
Secteur : Ensemble des activités économiques de même nature.
Branche : Une branche d'activité est un ensemble d’unités de production qui ont la même
activité de production (on parle d’unités de production homogènes). Dans ce cadre, les unités de
productions sont classées en fonction du bien ou service qu'elles produisent.
Coopérative : La coopérative est une entité économique fondée sur le principe de la coopération.
Elle a pour objectif de servir au mieux les intérêts économiques de ses participants.
• Selon le secteur et Branche d'activité .
• Selon la taille de l'entreprise.
• Selon la nature des opérations.
Classification
Ă©conomique
• Secteur privé.
• Secteur Public.
• Coopérative.
classification
juridique
Ce chapitre est très important dans le cadre de notre apprentissage
[Citez votre source ici.]
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
23
I- Introduction :
Peu importe la nature d’une entreprise (Commerciale ou industrielle, Petite ou grande, SA ou SARL…)
dispose un cycle de vie qui lui est propre.
L’entreprise évolue en suivant un cycle de vie qui se devise en trois phases :
1- Lancement
2- Croissance
3- Maturité
Ces phases sont directement liées à l’âge, à l’histoire, à la nature, à la taille, au chiffre d’affaire de
l’entreprise et au cycle de vie de ses produits.
La progression d’une phase à l’autre ne se réalise pas toujours d’une manière uniforme ; souvent,
l’entreprise s’immobilise à une étape pendant plusieurs années, ferme ses portes, fait faillite ou est absorbée
par une autre. Par exemple, les entreprises du secteur de la restauration rapide parcourent ces phases en
quelques années, tandis que d’autres y mettent des générations : pensons à l’industrie des chemins de fer et
Ă  celle des mines.
Phase I Phase II Phase III
Problèmes qui surgissent au niveau de chaque phase :
Lancement :
- Absence de formation administrative
- Peu d’expérience dans la gestion
- Peu de financement pour capitaliser
- Manque d’informations financières
Croissance :
- Faiblesse dans la consolidation
- Absence de structure fonctionnelle formelle
- Peu de délégation d’autorité
Maturité
- Perte du goût du risque
- Yeux tournés vers le passé
- Saturation du marché
Lancement Croissance Maturité
Solution :
Embauchage de cadres
Planification financière
Mise au point d’un système d’information
comptable
Solution :
Précision des objectifs
Encadrement du travail
Délégation d’autorité
Solution :
Conception de nouveaux produits
Travail en groupe
Plan de valorisation du personnel
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
24
Au niveau de ce chapitre, nous utilisons ce schéma durant nos explications pour se servir tout au long
de notre cadre d’apprentissage.
La classification Ă©conomique :
La classification Juridique:
Nous commençons notre explication par la classification économique puis
nous passons directement Ă  la classification juridique.
Pour aller plus loin : Recherche sur : L’évolution de l’entreprise Occidentale
Selon le secteur et brache d'activité
- Secteur primaire/ Secondaire/ Tertiaire
- Branche d'activité
Selon la Taille
- Effectif salarié
- Chiffre d'affaire
-Valeur ajoutée
-Capitaux propres
Selon la nature des opérations effectuées
- O. commerciales
-O. Industrielles
-O. de Service
-O. Finacières
Secteurprivé
E/se individuelle
s/té de personnes
s/té de capitaux
s/té mixte
secteurpublic
Entreprise
publique
entreprise
semi-publique
coopérative
C. de
consommation
C. de porduction
C. Agricole
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
25
II- La classification Ă©conomique :
Pour commencer notre explication, il serait judicieux de faire une comparaison entre deux
entreprises connues :
VsA ce niveau, nous aurons besoin des informations suivantes :
Secteur d’activité
Siège social
Effectif employé
Chiffre d’affaire mondial en 2014
Nombre de voitures produites.
RĂ©ponse :
RENAUT :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
.MERCEDES-BENZ
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
a- Secteur et branche d’activité :
Un secteur regroupe des entreprises de fabrication, de commerce ou de service qui ont la mĂŞme
activité principale (au regard de la nomenclature d'activité économique considérée). L'activité d'un
secteur n'est donc pas tout à fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui
relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur considéré. Au contraire,
une branche regroupe des unités de production homogènes.
Nous disposons trois secteurs d’activités selon COLIN CLARK :
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
26
- Le secteur primaire ; regroupe les activités liées à l'exploitation des ressources naturelles :
pêche, agriculteur, bûcheron, éleveur..
- Le secteur secondaire : regroupe les activités liées à la transformation des matières premières
du secteur primaire : industrie, charpentier, diamantaire, forgeron.
- Le secteur tertiaire : regroupe toute les activités qui ne font pas partie du secteur secondaire
et primaire : banquier, garagiste, infirmière
Exemple :
Présenter 4 exemples d’entreprises pour chacun des secteurs d’activités :
Secteur primaire :……………………………………………………………………………………..
Secteur secondaire :……………………………………………………………………………………
Secteur tertiaire :……………………………………………………………………………………….
Nous disposons aussi le secteur quaternaire : Je vous demande d’effectuer
une re une cherche dans ce sens.
Le secteur Quaternaire : Regroupe les entreprises de production de HAUTE TECHNOLOGIE
(Spatial, aéronautique.)
Exercice : classer les activités ci-dessous dans un des trois secteurs du tableau.
-ELEVAGE – BANQUE – TRANSPORT – COMMERCE – PÊCHERIE – MECANIQUE
(INDUSTRIE ET RÉPARATION) – TEXTILE – ASSURANCE – CHIMIE – SYLVICULTURE
(entretien des arbres) – METALLURGIE
Secteur Primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
……………………………........
Pour aller plus loin dans le cadre de notre apprentissage :
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
27
Nous allons découvrir ensemble cette fameuse firme multinationale Microsoft
Description : Le nom « Microsoft » est un mot-valise issu de la contraction de « microcomputer software », il
apparaît pour la première fois dans un courrier adressé à Paul Allen par Bill Gates en juillet 1975, sous la forme
« Micro-soft ». Le nom sous sa forme actuelle sera déposé le 26 novembre 1976 dans l’État du Nouveau-
Mexique7
. Le siège social de cette société est situé à Redmond dans l’État de Washington ; ainsi Microsoft est
parfois appelée « la firme de Redmond ».
Cette entreprise est surtout connue pour ses logiciels, comme les systèmes d’exploitation MS-DOS et Windows,
la suite bureautique Microsoft Office, ses outils de développement, ses jeux vidéo, également pour divers
produits matériels (périphériques pour PC, consoles de jeux Xbox, baladeur numérique Zune), et pour ses
services Internet.
Créati on
Création 4 avril 1975 à Albuquerque
Dates clés 1981 : lancement de MS-DOS
1985 : lancement de Windows 1.0
2001 : lancement de la Xbox
2011 : achat de Skype
2014 : achat de la branche téléphonie
de Nokia et achat du studio Mojang
2015 : lancement de Windows 10
Fondateurs Bill Gates, Paul Allen
Personnages clés Bill Gates, Steve Ballmer, Paul Allen
Forme
juridique
Corporation
Action NASDAQ : MSFT, HKEX : 4338
Slogan Be what's next (« Prenez de l’avance » )
Siège social Redmond(Washington) (États-Unis)
Direction Satya Nadella (CEO)
Activité Système d'exploitation, jeux vidéo,téléphonie
mobile,tablette/ordinateur, objets connectés
Produits Microsoft Windows, Windows Phone, Microsoft
Office, Xbox,MSN, Microsoft
Mobile, Claviers,Souris, Skype, Bing, Surface,Surface
Pro, Lumia, Minecraft,Microsoft Band, Microsoft
HoloLens
Filiales Microsoft Mobile OY LTD (anciennement Nokia)
Effectif 117 354 (21 juillet 2015)1,Note 1.
Site web www.microsoft.com
Données financières
Capitalisation 447,02 milliards de $ (2014)2
Fonds propres 65,22 milliards d'euros (2014)
Dette 16,85 milliards d'euros (2014)
+ 42,83%
Chiffre d’affaires 63,08 milliards d'euros (2014)3
+ 11,54%
RĂ©sultat net 16,03 milliards d'euros (2014)
+ 0,97%
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
28
b- La taille :
1- Selon l’effectif des salariés :
Remarque :
Au sein de la petite entreprise, nous disposons d’autres formes selon l’effectif employés :
- L’entreprise familiale :…………………………………………………………….
- La micro entreprise :………………………………………………………………
- La mini-entreprise :………………………………………………………………..
- La très petite entreprise :…………………………………………………………
Les petites et moyennes entreprises sont regroupées sous le sigle P.M.E. (ou PME), ensemble qui
englobe généralement aussi les petites et moyennes industries (P.M.I.). En termes d’effectifs, la PME
emploie de 10 à 499 salariés. Les PME représentent plus de 95% des entreprises marocaines. Les
micro-entreprises et les très petites entreprises se rencontrent principalement chez les artisans, les
commerçants et les agriculteurs. Le classement par taille doit être analysé avec prudence, la
généralisation des nouvelles technologies ayant fait fondre les effectifs de certaines grandes
entreprises. Par ailleurs, une entreprise peut faire un chiffre d’affaires important avec un nombre limité
de salariés (dans le commerce, par exemple).
Exercice : Choisissez 5 marques de voiture et identifier leur effectifs employés
Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016
Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin
29
RĂ©ponse :
Marque Effectif
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
c- Le chiffre d’affaire
Le chiffre d’affaires (C.A.) mesure la valeur des ventes réalisées par une entreprise sur une période
donnée. On le calcule en multipliant la quantité de produits vendus par leur prix unitaire. Même s’il est
pratique pour Ă©valuer le poids Ă©conomique des entreprises et faire des comparaisons internationales,
l’inflation et les fluctuations des taux de change rendent son utilisation difficile.
Exemple :
Si l’entreprise ECOAF produit 1000 Articles de A en 2014 et vend ce dernier à 50 Dirhams l’unité,
calculer le CA 2014 ?
RĂ©ponse :
……………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
Reprenez la même liste des entreprises opérant dans le secteur automobile et identifiez leur CA
2014 :
Marque CA
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
…………………………………………………... …………………………………………………...
d- La valeur ajoutée
Elle mesure la contribution d’une entreprise à la création de richesse, sa production effective. Elle est
égale à la différence entre la valeur finale du produit et la valeur des consommations intermédiaires
(énergie, matières premières, produits semi-finis, etc.) utilisées pour sa fabrication.
e- Les capitaux propres :
Ils sont constitués du capital social (argent apporté par les propriétaires pour créer l’entreprise) et de
l’autofinancement (l’épargne de l’entreprise).

More Related Content

Viewers also liked

Le superviseur et le y extrait 2014
Le superviseur et le y extrait 2014Le superviseur et le y extrait 2014
Le superviseur et le y extrait 2014Claude Munger
 
E Portfolio Immigrants
E Portfolio ImmigrantsE Portfolio Immigrants
E Portfolio ImmigrantsSamantha Slade
 
Estado de la usabilidad y accesibilidad en el mundo y MĂ©xico
Estado de la usabilidad y accesibilidad en el mundo y MĂ©xicoEstado de la usabilidad y accesibilidad en el mundo y MĂ©xico
Estado de la usabilidad y accesibilidad en el mundo y MĂ©xicoLuis Carlos Aceves
 
Tou.Tv un projet d'innovation
Tou.Tv un projet d'innovationTou.Tv un projet d'innovation
Tou.Tv un projet d'innovationAlain Bidjerano
 
Estructura del computador por aajm
Estructura del computador por aajmEstructura del computador por aajm
Estructura del computador por aajmguesteae554
 
Présentation Soirée Tour de France
Présentation Soirée Tour de FrancePrésentation Soirée Tour de France
Présentation Soirée Tour de Franceepf_oenologie
 
Caso ClĂ­Nico DĂ­A 15
Caso ClĂ­Nico DĂ­A 15Caso ClĂ­Nico DĂ­A 15
Caso ClĂ­Nico DĂ­A 15doctor98
 
Aprendaacomunicarse
AprendaacomunicarseAprendaacomunicarse
AprendaacomunicarseAdriana Gotsis
 
Wiki Ruche Rennes
Wiki Ruche RennesWiki Ruche Rennes
Wiki Ruche RennesGehan Kamachi
 
Debate Sobre La Chilenidad3
Debate Sobre La Chilenidad3Debate Sobre La Chilenidad3
Debate Sobre La Chilenidad3guest994fa0
 
La comunicaciĂłn en la V conferencia.
La comunicaciĂłn en la V conferencia.La comunicaciĂłn en la V conferencia.
La comunicaciĂłn en la V conferencia.gustinenriquez
 
Atelier RH Team
Atelier RH TeamAtelier RH Team
Atelier RH TeamYannick Ameur
 
Introducción al diseño y programación de páginas web
Introducción al diseño y programación de páginas webIntroducción al diseño y programación de páginas web
Introducción al diseño y programación de páginas webJuan J. Merelo
 
¿El tamaño importa? Medir e investigar en la blogosfera
¿El tamaño importa? Medir e investigar en la blogosfera¿El tamaño importa? Medir e investigar en la blogosfera
¿El tamaño importa? Medir e investigar en la blogosferaFernando Tricas García
 

Viewers also liked (20)

jQuery Kurz-Intro
jQuery Kurz-IntrojQuery Kurz-Intro
jQuery Kurz-Intro
 
Le superviseur et le y extrait 2014
Le superviseur et le y extrait 2014Le superviseur et le y extrait 2014
Le superviseur et le y extrait 2014
 
E Portfolio Immigrants
E Portfolio ImmigrantsE Portfolio Immigrants
E Portfolio Immigrants
 
Estado de la usabilidad y accesibilidad en el mundo y MĂ©xico
Estado de la usabilidad y accesibilidad en el mundo y MĂ©xicoEstado de la usabilidad y accesibilidad en el mundo y MĂ©xico
Estado de la usabilidad y accesibilidad en el mundo y MĂ©xico
 
Tou.Tv un projet d'innovation
Tou.Tv un projet d'innovationTou.Tv un projet d'innovation
Tou.Tv un projet d'innovation
 
De nos jours
De nos joursDe nos jours
De nos jours
 
Manual para Blog en la Coctelera
Manual para Blog en la CocteleraManual para Blog en la Coctelera
Manual para Blog en la Coctelera
 
Estructura del computador por aajm
Estructura del computador por aajmEstructura del computador por aajm
Estructura del computador por aajm
 
Présentation Soirée Tour de France
Présentation Soirée Tour de FrancePrésentation Soirée Tour de France
Présentation Soirée Tour de France
 
Cataratas
Cataratas Cataratas
Cataratas
 
Caso ClĂ­Nico DĂ­A 15
Caso ClĂ­Nico DĂ­A 15Caso ClĂ­Nico DĂ­A 15
Caso ClĂ­Nico DĂ­A 15
 
Aprendaacomunicarse
AprendaacomunicarseAprendaacomunicarse
Aprendaacomunicarse
 
Tarde
TardeTarde
Tarde
 
De nos jours
De nos joursDe nos jours
De nos jours
 
Wiki Ruche Rennes
Wiki Ruche RennesWiki Ruche Rennes
Wiki Ruche Rennes
 
Debate Sobre La Chilenidad3
Debate Sobre La Chilenidad3Debate Sobre La Chilenidad3
Debate Sobre La Chilenidad3
 
La comunicaciĂłn en la V conferencia.
La comunicaciĂłn en la V conferencia.La comunicaciĂłn en la V conferencia.
La comunicaciĂłn en la V conferencia.
 
Atelier RH Team
Atelier RH TeamAtelier RH Team
Atelier RH Team
 
Introducción al diseño y programación de páginas web
Introducción al diseño y programación de páginas webIntroducción al diseño y programación de páginas web
Introducción al diseño y programación de páginas web
 
¿El tamaño importa? Medir e investigar en la blogosfera
¿El tamaño importa? Medir e investigar en la blogosfera¿El tamaño importa? Medir e investigar en la blogosfera
¿El tamaño importa? Medir e investigar en la blogosfera
 

Similar to Support Ecoaf Management

Test saec2
Test saec2Test saec2
Test saec2Evan SOME
 
Test saec
Test saecTest saec
Test saecEvan SOME
 
Pourquoi il faut tenir compte de la physique en tant qu'entrepreneur
Pourquoi il faut tenir compte de la physique en tant qu'entrepreneurPourquoi il faut tenir compte de la physique en tant qu'entrepreneur
Pourquoi il faut tenir compte de la physique en tant qu'entrepreneurFranck Collongues
 
487628246-Comprendre-l-impact-de-la-structure-financiere-de-l-entreprise-sur-...
487628246-Comprendre-l-impact-de-la-structure-financiere-de-l-entreprise-sur-...487628246-Comprendre-l-impact-de-la-structure-financiere-de-l-entreprise-sur-...
487628246-Comprendre-l-impact-de-la-structure-financiere-de-l-entreprise-sur-...yassinmadraste
 
Support de Cours_Marketing-base 1_G2_Pr_LAFRAXO.pdf
Support de Cours_Marketing-base 1_G2_Pr_LAFRAXO.pdfSupport de Cours_Marketing-base 1_G2_Pr_LAFRAXO.pdf
Support de Cours_Marketing-base 1_G2_Pr_LAFRAXO.pdfkaisHiba
 
Le guide pratique des petites entreprises du spectacle vivant : organisation,...
Le guide pratique des petites entreprises du spectacle vivant : organisation,...Le guide pratique des petites entreprises du spectacle vivant : organisation,...
Le guide pratique des petites entreprises du spectacle vivant : organisation,...La French Team
 
Economie et-organisation-des-entreprises
Economie et-organisation-des-entreprisesEconomie et-organisation-des-entreprises
Economie et-organisation-des-entreprisesMike Saya Kukwi's
 
Organisation des entreprises_biffé
Organisation des entreprises_bifféOrganisation des entreprises_biffé
Organisation des entreprises_bifféhassan1488
 
"Déterminants de la mise en place d'une entité Intelligence Economique au sei...
"Déterminants de la mise en place d'une entité Intelligence Economique au sei..."Déterminants de la mise en place d'une entité Intelligence Economique au sei...
"Déterminants de la mise en place d'une entité Intelligence Economique au sei...GIISK
 
Ă  L'Ă©cole de l'entreprise le cas business experience
Ă  L'Ă©cole de l'entreprise  le cas business experienceĂ  L'Ă©cole de l'entreprise  le cas business experience
Ă  L'Ă©cole de l'entreprise le cas business experienceFethi Ferhane
 
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence
De la Gestion des Compétences à la Démarche CompétenceDe la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence
De la Gestion des Compétences à la Démarche CompétenceNabil Gharib
 
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence, Bouchaib MOUKHTARI et...
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence, Bouchaib MOUKHTARI et...De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence, Bouchaib MOUKHTARI et...
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence, Bouchaib MOUKHTARI et...Nabil Gharib
 
Rapport d'impact Maintenant! 2023
Rapport d'impact Maintenant! 2023Rapport d'impact Maintenant! 2023
Rapport d'impact Maintenant! 2023Guillaume Chevalier
 
Mémoire M2 Culture d'entreprise et communication en péridoe de fusion
Mémoire M2 Culture d'entreprise et communication en péridoe de fusionMémoire M2 Culture d'entreprise et communication en péridoe de fusion
Mémoire M2 Culture d'entreprise et communication en péridoe de fusionJulie Chopin
 
Article - La prévention des risques psychosociaux en pratique
Article - La prévention des risques psychosociaux en pratiqueArticle - La prévention des risques psychosociaux en pratique
Article - La prévention des risques psychosociaux en pratiqueboondavid
 
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTIONREMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTIONLITTLE FISH
 
R21 2015-talk cara-lyon-v1.0a
R21 2015-talk cara-lyon-v1.0aR21 2015-talk cara-lyon-v1.0a
R21 2015-talk cara-lyon-v1.0aLaurent Sarrazin
 
Maîtriser les coûts_et_les_performances_cachees.1
Maîtriser les coûts_et_les_performances_cachees.1Maîtriser les coûts_et_les_performances_cachees.1
Maîtriser les coûts_et_les_performances_cachees.1northdakuta
 

Similar to Support Ecoaf Management (20)

Test saec2
Test saec2Test saec2
Test saec2
 
Test saec
Test saecTest saec
Test saec
 
Pourquoi il faut tenir compte de la physique en tant qu'entrepreneur
Pourquoi il faut tenir compte de la physique en tant qu'entrepreneurPourquoi il faut tenir compte de la physique en tant qu'entrepreneur
Pourquoi il faut tenir compte de la physique en tant qu'entrepreneur
 
EOAE 2A BAC.pptx
EOAE 2A BAC.pptxEOAE 2A BAC.pptx
EOAE 2A BAC.pptx
 
487628246-Comprendre-l-impact-de-la-structure-financiere-de-l-entreprise-sur-...
487628246-Comprendre-l-impact-de-la-structure-financiere-de-l-entreprise-sur-...487628246-Comprendre-l-impact-de-la-structure-financiere-de-l-entreprise-sur-...
487628246-Comprendre-l-impact-de-la-structure-financiere-de-l-entreprise-sur-...
 
Support de Cours_Marketing-base 1_G2_Pr_LAFRAXO.pdf
Support de Cours_Marketing-base 1_G2_Pr_LAFRAXO.pdfSupport de Cours_Marketing-base 1_G2_Pr_LAFRAXO.pdf
Support de Cours_Marketing-base 1_G2_Pr_LAFRAXO.pdf
 
Le guide pratique des petites entreprises du spectacle vivant : organisation,...
Le guide pratique des petites entreprises du spectacle vivant : organisation,...Le guide pratique des petites entreprises du spectacle vivant : organisation,...
Le guide pratique des petites entreprises du spectacle vivant : organisation,...
 
Economie et-organisation-des-entreprises
Economie et-organisation-des-entreprisesEconomie et-organisation-des-entreprises
Economie et-organisation-des-entreprises
 
Organisation des entreprises_biffé
Organisation des entreprises_bifféOrganisation des entreprises_biffé
Organisation des entreprises_biffé
 
"Déterminants de la mise en place d'une entité Intelligence Economique au sei...
"Déterminants de la mise en place d'une entité Intelligence Economique au sei..."Déterminants de la mise en place d'une entité Intelligence Economique au sei...
"Déterminants de la mise en place d'une entité Intelligence Economique au sei...
 
Ă  L'Ă©cole de l'entreprise le cas business experience
Ă  L'Ă©cole de l'entreprise  le cas business experienceĂ  L'Ă©cole de l'entreprise  le cas business experience
Ă  L'Ă©cole de l'entreprise le cas business experience
 
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence
De la Gestion des Compétences à la Démarche CompétenceDe la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence
 
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence, Bouchaib MOUKHTARI et...
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence, Bouchaib MOUKHTARI et...De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence, Bouchaib MOUKHTARI et...
De la Gestion des Compétences à la Démarche Compétence, Bouchaib MOUKHTARI et...
 
Rapport d'impact Maintenant! 2023
Rapport d'impact Maintenant! 2023Rapport d'impact Maintenant! 2023
Rapport d'impact Maintenant! 2023
 
Mémoire M2 Culture d'entreprise et communication en péridoe de fusion
Mémoire M2 Culture d'entreprise et communication en péridoe de fusionMémoire M2 Culture d'entreprise et communication en péridoe de fusion
Mémoire M2 Culture d'entreprise et communication en péridoe de fusion
 
Article - La prévention des risques psychosociaux en pratique
Article - La prévention des risques psychosociaux en pratiqueArticle - La prévention des risques psychosociaux en pratique
Article - La prévention des risques psychosociaux en pratique
 
Management
ManagementManagement
Management
 
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTIONREMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
REMUNERATION RETRIBUTION CONTRIBUTION
 
R21 2015-talk cara-lyon-v1.0a
R21 2015-talk cara-lyon-v1.0aR21 2015-talk cara-lyon-v1.0a
R21 2015-talk cara-lyon-v1.0a
 
Maîtriser les coûts_et_les_performances_cachees.1
Maîtriser les coûts_et_les_performances_cachees.1Maîtriser les coûts_et_les_performances_cachees.1
Maîtriser les coûts_et_les_performances_cachees.1
 

Support Ecoaf Management

  • 1. EntrepiseorganisationĂ©conomiedroiti nflationcroissancepoltiquemintzeber gEcoafaminenasrallahentreprisejuriq uesociĂ©tĂ©anonomieplatonĂ©conomieju juridiquepfghjklzxcvbnmqwertyuiop Ă©conomieasdfghjklzxcvbnmqwertyui opasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfg EntrepiseorganisationĂ©conomiedroiti nflationcroissancepoltiquemintzeber gEcoafaminenasrallahentreprisejuriq idĂ©enegocatioĂ©coafinflationpolituque socialpouvoirmenacescalamitĂ©droitm onĂ©taireplatonmayofayolmaslowjuri diquepolitiqueĂ©conomiquecontratobl igationdroitpositifmotivationcadreĂ©l ocutionpatrimoinefordtoyotaaminen asrallahmotivationenergiepositiveBa Economie et organisation administrative des Entreprises Support de Cours 1ère AnnĂ©e Bac SEG UniversitĂ© Classes PrĂ©paratoires 2015/2016 Pr. Amine NASRALLAH
  • 2. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 2 « La plupart des choses importantes dans le monde ont Ă©tĂ© accomplies par des personnes qui ont continuĂ© Ă  essayer quand il semblait y avoir aucun espoir. » Dale Carnegie Date : ……………………………………………………………………........... Heure : ………………………………… Chapitre : CHAPITRE 1 - Qu'est-ce qu'une organisation? Objectifs de la sĂ©ance : - Assimiler et comprendre : Une Organisation, L’action collective. Comment se prĂ©sente notre cours ? Dictionnaire de la SĂ©ance : Structure : Organisation des parties d'un système, qui lui donne sa cohĂ©rence et en est la caractĂ©ristique permanente. HiĂ©rarchie : Organisation sociale qui fait que chaque individu est subordonnĂ© Ă  un autre. I- Introduction : Organisation: C'est une structure, un groupement hiĂ©rarchisĂ©. Exemples d'organisations: Faut-il encore rappeler que toutes les entreprises ont des points communs: A- But • Qu’appelle-t-on l’action collective • Les contraintes de l’action collective • Le but de l’action collective Action collective • la Notion d'organisation • Exemples d'organisations • Types de groupe Organisation E.......... A.......... G.......... H.......... Ec..........
  • 3. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 3 B- Une hiĂ©rarchie C- Un besoin de financement D- Un besoin d’infrastructures (locaux, terrains) E- Du matĂ©riel F- Un personnel. Alors toutes les entreprises sont StructurĂ©es : A+B+C+D+E+F II - L’action collective A - Qu’appelle-t-on l’action collective C’est une action menĂ©e par un ensemble de personnes. Ce dernier constitue un groupe qui est chargĂ© de satisfaire un objectif commun. Exemples: Au lycĂ©e: but: taux favorable au bac Ă  l’hĂ´pital: but: soigner Les objectifs communs peuvent ĂŞtre de deux types: - objectif principal: objectif lucratif (rapporter des rĂ©sultats) -objectif secondaire: sous objectif (ex: lycĂ©e: objectif social) B - Les contraintes de l’action collective •Pour Ă©viter que l’entreprise fonctionne mal, il est nĂ©cessaire que les taches soient listĂ©es et dĂ©finies. Il convient de les rĂ©partir entre les diffĂ©rentes personnes appartenant Ă  l’organisation. On aboutit ainsi Ă  une division des taches qui permet une plus grande efficacitĂ© de l’organisation. - La rĂ©partition des taches: •Le but de tout cela c’est d’arriver Ă  un rĂ©sultat.. Obligation de rĂ©sultats •La direction doit pouvoir rassembler les individus afin de leur dĂ©finir un objectif commun. Ensuite des groupes de travail doivent ĂŞtre organisĂ©s pour qu les individus puissent se coordonner, c’est-Ă -dire travailler ensemble. - La coordination des individus •La direction impose des limites de temps Ă  la rĂ©alisation des diffĂ©rents projets. - Des contraintes de temps
  • 4. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 4 C - Le but de l’action collective Le but de l’action collective est d’arriver Ă  travailler ensemble avec un meilleur rendement possible. III - L a notion d’organisation Une organisation est un groupe d’individus (une unitĂ©) qui structure, ordonne et pilote des ressources (matĂ©rielles, humaines, financières) afin d’atteindre un but commun. Attention : Un groupe d'individus organisĂ© Un groupe rassemble plusieurs individus. Il faut le distinguer d'une foule, qui comprend des individus ayant parfois le mĂŞme objectif mais qui ne cherchent pas Ă  se coordonner. Au contraire, dans un groupe organisĂ©, le rĂ´le de chacun est dĂ©terminĂ© de façon Ă  atteindre l'objectif commun. Un cadre juridique Quand le groupe organisĂ© veut agir dans la durĂ©e et dĂ©velopper son action, il doit se doter d'un cadre juridique. Celui-ci sera dĂ©terminĂ© par ses statuts et par la forme juridique qu'il choisira : sociĂ©tĂ© pour un groupe Ă  objectif lucratif, association pour un groupe Ă  objectif non lucratif. Comment les organisations structurent-elles l'action collective ? Les organisations sont extrĂŞmement variĂ©es, mais toutes structurent leur action collective en adoptant des mĂ©canismes de coordination et en rĂ©partissant le pouvoir. Grâce Ă  ces Ă©lĂ©ments, on peut dĂ©finir complètement une organisation. Conclusion : La dĂ©finition de l'organisation :Une organisation est un groupe d'individus qui se constitue pour mener Ă  bien une action collective et atteindre un objectif commun. Elle doit alors rĂ©partir l'ensemble des tâches Ă  accomplir entre les membres d'un groupe et adopter des mĂ©canismes de coordination. Lorsque l'organisation veut se pĂ©renniser ou envisage une activitĂ© lucrative, elle doit se doter d'un cadre juridique.
  • 5. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 5 Exercice de comprĂ©hension : a- ComplĂ©ter le schĂ©ma suivant : Exemple : …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………… b- RĂ©pondre Par vrai ou faux : (si faux, Justifier) Une entreprise est une organisation ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………… Il n’y a pas une diffĂ©rence entre l’action collective et l’organisation ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… Une entreprise se compose des ressources (Humaines, Financières et matĂ©rielles). …………………………………………………………………………………………………………………………………………… Une organisation doit ĂŞtre encadrĂ©e par un cadre juridique ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………….. ............................................................................................................................................. ............................................................................................................................................. Les membres d’une organisation peuvent avoir des objectifs diffĂ©rents ? …………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………… Organisation P.......... E......... R......... C.......... H......... E........... S.........
  • 6. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 6 Le but de l’action collective est d’arriver Ă  travailler ensemble avec un meilleur rendement possible. ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… Conclusion : Ce chapitre introductif nous a permis de faire la diffĂ©rence entre deux concepts de base jugĂ©s primordiaux dans le cadre de notre apprentissage : Organisation et Action Collective. Dans le chapitre suivant, nous allons voir ensemble : La dĂ©finition de l’entreprise dans ses quatre dimensions : - EntitĂ© de production et de servuction. - EntitĂ© de rĂ©partition. - Organisation Ă©conomique et sociale. - Centre de dĂ©cision. “Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise: sa rĂ©putation et ses hommes.” Henry Ford On distingue plusieurs types de groupe: - les groupes institutionnels (la famille, la classe, le bureau) - les groupes informels (un groupe d’amis) - les groupes de travail
  • 7. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 7 Date : ……………………………………………………………………........... Heure : ………………………………… “Une des erreurs que peut commettre un chef d’entreprise, c’est de se croire le seigneur de l’affaire qu’il dirige.” Auguste Chapitre : CHAPITRE 2 – L’entreprise. Objectifs de la sĂ©ance : - DĂ©finir l’entreprise dans ses quatre Dimensions. - Faire la diffĂ©rence entre une entreprise commerciale et industrielle. Comment se prĂ©sente notre cours ? Nous allons dĂ©cortiquer ensemble l’ensemble des points explicatifs. Dictionnaire de la SĂ©ance : VA : En comptabilitĂ©, la valeur ajoutĂ©e (VA) est une notion qui s'efforce de mesurer la valeur Ă©conomique ajoutĂ©e par l'activitĂ© d'une entreprise. . HiĂ©rarchie : Le chiffre d'affaires (ou CA) est le total des ventes de biens ou de services d'une entreprise sur un exercice comptable.
  • 8. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 8 Processus : Ensemble d'actions ayant un but prĂ©cis. I- Introduction Etymologiquement, l’entreprise, DĂ©rivĂ© de entreprendre, datĂ© de environ 1430-40 dans le sens de « prendre entre ses mains ». Aux environs de 1480 il prit le sens de « prendre un risque, relever un dĂ©fi, oser un objectif ». Larousse dĂ©finit l’entreprise comme :  Action d'entreprendre quelque chose, de commencer une action ; ce que l'on entreprend : Échouer dans son entreprise.  Affaire agricole, commerciale ou industrielle, dirigĂ©e par une personne morale ou physique privĂ©e en vue de produire des biens ou services pour le marchĂ© ; unitĂ© Ă©conomique de production ; firme : Entreprise industrielle, commerciale.  Action par laquelle on essaie de porter atteinte Ă  quelque chose ou Ă  quelqu'un : Une entreprise contre la libertĂ©. Au niveau de notre cadre d’apprentissage, nous emprunterons une dĂ©finition Ă©conomique, dont le socle se constitue de quatre Ă©lĂ©ments essentiels : - Organisation Ă©conomique et sociale. - EntitĂ© de production. - EntitĂ© de rĂ©partition. - Centre de dĂ©cision. Exemples d’entreprises : Chaque activitĂ© Ă©conomique est assujettie Ă  un agent Ă©conomique, les entreprises exercent une activitĂ© Ă©conomique qui permet de rĂ©aliser des profits Ă  travers une opĂ©ration de vente des biens ou des services.
  • 9. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 9 Voici quelques exemples d’entreprises ayant marquĂ©es l’histoire : Logo ActivitĂ© ……………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………….. ……………………………......................................................................... ……………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………….. ………………………………............................................................................... ……………………………………………………………………………….……
  • 10. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 10 Nous avons remarquĂ© que chaque entreprise peut exercer une activitĂ© diffĂ©rente par rapport aux autres entreprises, mais l’objectif est le mĂŞme, il s’agit de rĂ©aliser des bĂ©nĂ©fices (But Lucratif) et assurer une rentabilitĂ© Ă  long terme. a- Une entreprise est une organisation Ă©conomique et sociale : Une organisation Ă©conomique ? On entend par une organisation Ă©conomique, l’ensemble d’individus qui se mettent d’accords pour coordonner et collaborer ensemble en utilisant des ressources financières, matĂ©rielles et humaines afin d’atteindre un objectif bien dĂ©terminĂ© ayant une nature lucrative. Cet objectif ne peut ĂŞtre atteint qu’à travers une rĂ©partition des tâches, une coordination, un cadre juridique, une structuration et un mode d’organisation. Une entreprise, est un agent Ă©conomique qui participe dans une activitĂ© Ă©conomique dont la principale fonction est : LA PRODUCTION Une organisation sociale ? Dans une entreprise, les Hommes y assurent le fonctionnement. A partir de cette approche, nous pouvons confirmer que les relations sociales s’imposent et les interactions deviennent une nĂ©cessitĂ©. La structure sociale est un ensemble de relations sociales entre individus liant les parties, entre elles et au tout dans une organisation (Entreprise).
  • 11. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 11 b- Une entreprise est une entitĂ© de production Produire reflète une opĂ©ration technique de transformation, il s’agit d’un processus permettant la transformation de la matière première Ă  un produit fini en respectant les conditions appropriĂ©es. Pour produire ces biens, elle combine des facteurs de production, tels que la force de travail, le capital matĂ©riel (locaux, machines, etc.) et immatĂ©riel (savoir-faire, connaissance, etc.), des matières premières ou des biens intermĂ©diaires. Voici quelques exemples des entreprises industrielles : Il faut rappeler que le processus de production nĂ©cessite trois facteurs important : - Capital technique fixe ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………. - La consommation intermĂ©diaire ……………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………. - La main d’œuvre ……………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………….
  • 12. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 12 Exemple de transformation de la matière première Ă  un produit fini : InterprĂ©tation : ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………….
  • 13. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 13 PrĂ©senter quelques exemples de transformation d’une matière première Ă  un produit fini : ……………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………..... …………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………. Une entreprise industrielle transforme la matière première Ă  un produit fini, mais ce n’est pas le cas pour les autres entreprises commerciales et de services. Quelle est donc la diffĂ©rence entre ces diffĂ©rents types d’entreprises ? On distingue gĂ©nĂ©ralement trois formes d'entreprises selon l'activitĂ© Ă©conomique : l'entreprise commerciale, l'entreprise industrielle et l'entreprise de service. - L'entreprise commerciale : est celle qui consiste Ă  vendre en l'Ă©tat les stocks de marchandises achetĂ©s. C'est l'exemple des magasins, des grandes surfaces, des boutiques de modes etc. Les patrimoines de ces entreprisse n'exige pas un investissement Ă©norme en Ă©quipement, comparativement Ă  ce que l'on peut observer dans une entreprise industrielle. Exemple :
  • 14. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 14 - L'entreprise industrielle : est celle qui transforme les inputs en outputs lesquels sont destinĂ©s Ă  la vente. Il peut s'agir d'une activitĂ© artisanale (boulangerie, menuiserie, savonnerie), ou d'une industrie gĂ©ante Ă  l'instar des concentrations et des conglomĂ©rats. Une entreprise industrielle exige beaucoup de moyens d'investissements en Ă©quipement et en fonds de roulement. - L'entreprise de service : est celle qui vend ses services Ă  d'autres agents Ă©conomiques. Très souvent le service vendu n'est pas stockable, contrairement aux entreprises commerciales et industrielles. C'est le cas d'une sociĂ©tĂ© de transport, d'une polyclinique, d'une sociĂ©tĂ© de nettoyage, etc. Citer d’autres exemples des entreprises commerciales, industrielles et de services.
  • 15. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 15 c- Une entreprise est une entitĂ© de rĂ©partition : Quand une entreprise rĂ©alise une opĂ©ration de vente Ă  un prix supĂ©rieur au coĂ»t de revient, nous parlons donc de la crĂ©ation d’une richesse. Cette richesse est appelĂ©e VA (valeur ajoutĂ©e) La valeur ajoutĂ©e, ou VA, est une notion Ă©conomique qui permet de mesurer la valeur de la production rĂ©alisĂ©e au sein d'une entreprise. FormulĂ© autrement, la valeur ajoutĂ©e sert Ă  dĂ©signer le supplĂ©ment de valeur qu'une entreprise, grâce Ă  son activitĂ©, est capable d'apporter Ă  un bien ou Ă  un service provenant d'un tiers. La valeur ajoutĂ©e se prĂ©sente donc comme un indicateur Ă©conomique de la crĂ©ation de richesse d'une entreprise. Remarque : Il ne faut pas confondre entre VA et TVA La TVA : La TVA est un impĂ´t indirect sur les dĂ©penses de consommation. Elle est payĂ©e par le consommateur et collectĂ©e par les entreprises qui participent au processus de production et de commercialisation. Le montant de la taxe est proportionnel au prix de vente hors taxe (HT). Comment calcule-t-on la Valeur ajoutĂ©e ? ClĂ© : Le CA dĂ©signe le Chiffre d’affaire. La CI dĂ©signe la consommation intermĂ©diaire. La P° dĂ©signe la production. Remarque : Il faut toujours faire la diffĂ©rence entre la crĂ©ation de la valeur ajoutĂ©e d’une entreprise commerciale par rapport Ă  une entreprise industrielle, dans la première situation, l’entreprise commerciale effectue une opĂ©ration d’achat de la marchandise puis elle l’a revend Ă  un prix supĂ©rieur au prix d’achat pour rĂ©aliser une valeur ajoutĂ©e. En revanche, dans une entreprise industrielle, cette dernière effectue une opĂ©ration de transformation (Production) de la matière première Ă  un produit fini, puis Ă  travers une opĂ©ration de vente, elle peut crĂ©er cette valeur.
  • 16. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 16 Exemple : L’entreprise EcoAfrepère dans le domaine de production des livres, en 2014, elle produit 500 livres (Economie) et 400 (Marketing). Cette opĂ©ration de production des livres nĂ©cessite 4 matières premières : - 10 matières de A Ă  un prix unitaire de 100 Dhs. - 20 matières de B Ă  un prix unitaire de 150 Dhs. - 15 matières de C Ă  un prix unitaire de 120 Dhs. - 8 matières de D Ă  un prix unitaire de 10 euros (soit 1 euro-> 10 Dhs). - Les frais de transport s’élèvent Ă  1200 Dhs. Nb : le prix de vente des Livres (Economie) par unitĂ© est de 100 Dhs et celui des Livres (Marketing) est de 150 Dhs l’unitĂ©. Calculer la Valeur ajoutĂ©e de l’entreprise ECOAF en 2014. RĂ©ponse : ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………….
  • 17. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 17 Le calcul de la valeur ajoutĂ©e doit nous permettre d’effectuer une opĂ©ration de rĂ©partition selon la contribution directe ou indirecte des agents Ă©conomique partenaire Ă  une entreprise. La rĂ©partition de la valeur ajoutĂ©e : Une fois crĂ©Ă©e, la valeur ajoutĂ©e est partagĂ©e entre diffĂ©rents bĂ©nĂ©ficiaires. Quelques parties prenantes perçoivent une part de la richesse crĂ©Ă©e. Cette rĂ©partition est lĂ©gitime car ces mĂŞmes parties prenantes ont contribuĂ© Ă  la crĂ©ation de la richesse. a. L'Etat L’État perçoit une partie de la valeur ajoutĂ©e sous forme d’impĂ´ts et taxes. L’État contribue Ă  la crĂ©ation de la richesse des entreprises en leur mettant Ă  disposition des infrastructures (routes, hĂ´pitaux…) et du personnel formĂ©. b. Les salariĂ©s Les salariĂ©s perçoivent une partie de la valeur ajoutĂ©e sous forme de salaires. Les salariĂ©s apportent leur force de travail, intellectuelle et/ou physique, leurs compĂ©tences, leur savoir-faire. c. Les prĂŞteurs Les banques perçoivent une partie de la valeur ajoutĂ©e sous forme d’intĂ©rĂŞts des emprunts. Les banques financent une partie des investissements des organisations. d. Les actionnaires Les actionnaires perçoivent une partie de la valeur ajoutĂ©e sous forme de dividendes. Les dividendes reprĂ©sentent la partie du bĂ©nĂ©fice distribuĂ©e aux actionnaires. Les actionnaires, propriĂ©taires de l’entreprise, financent, en partie, l’activitĂ© de l’entreprise. e. Les organismes sociaux Les organismes sociaux (SĂ©curitĂ© Sociale, PĂ´le Emploi et caisse de retraite complĂ©mentaire) perçoivent une partie de la valeur ajoutĂ©e sous forme de charges sociales. Ces organismes contribuent Ă  la crĂ©ation de la richesse des entreprises grâce Ă  l’existence d’une protection sociale pour les salariĂ©s. f. L'entreprise elle-mĂŞme L’entreprise perçoit une partie de la valeur ajoutĂ©e sous forme de rĂ©serves. La partie du bĂ©nĂ©fice non distribuĂ©e aux actionnaires est conservĂ©e par l’entreprise sous forme de rĂ©serves. Ces rĂ©serves permettent d’autofinancer les investissements de l’entreprise. g. Amortissement Ces amortissements sont utilisĂ©s pour deux choses: mettre de l'argent en rĂ©serve pour remplacer les machines, et rembourser les emprunts. OĂą rĂ©side la problĂ©matique de la rĂ©partition de la valeur ajoutĂ©e ? Chaque partie prenante va tenter d’augmenter sa part dans la rĂ©partition de la valeur ajoutĂ©e. Le choix de cette rĂ©partition est un choix dĂ©licat. Les prĂŞteurs, les organismes sociaux et l’État ont des parts de valeur ajoutĂ©e qui ne relèvent pas de dĂ©cisions de gestion de l’entreprise. Les dĂ©cisions de gestion concernent donc le partage de la valeur ajoutĂ©e entre les salaires et le bĂ©nĂ©fice. Si la dĂ©cision favorise les salariĂ©s, les salaires augmentent mais le bĂ©nĂ©fice diminue au dĂ©triment de l’entreprise et des actionnaires. Les actionnaires risquent alors de quitter l’entreprise et l’entreprise risque alors d’avoir plus de difficultĂ©s Ă  autofinancer ses investissements. Si la dĂ©cision favorise les actionnaires, le bĂ©nĂ©fice augmente mais les salaires baissent ou stagnent. Les salariĂ©s sont alors mĂ©contents, d’oĂą un risque de conflit social et de dĂ©motivation
  • 18. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 18 Information essentielle : Il faut revenir encore pour rappeler que la valeur ajoutĂ©e peut ĂŞtre interprĂ©tĂ©e selon deux angles d’analyse : Une analyse Ă©conomique : En Ă©conomie, la valeur ajoutĂ©e est Ă©gale Ă  la valeur de la production diminuĂ©e des consommations intermĂ©diaires. Pour l’ensemble des organisations, la somme des valeurs ajoutĂ©es d’un pays constitue le produit intĂ©rieur brut (PIB). Une analyse comptable : La valeur ajoutĂ©e est Ă©gale Ă  la production moins les consommations intermĂ©diaires. Concrètement, pour les entreprises, le calcul de la valeur ajoutĂ©e s’effectue Ă  partir d’un document de synthèse comptable : le compte de rĂ©sultat. La production vendue correspond au chiffre d’affaires c'est-Ă -dire le montant des ventes. Les consommations intermĂ©diaires correspondent aux achats de biens et services. Ces achats de biens et services ont permis la rĂ©alisation de la production. Donc au sens comptable la valeur ajoutĂ©e est Ă©gale au chiffre d’affaires diminuĂ© des achats de biens et services. Exemple : TAF : Calculer la Valeur ajoutĂ©e. RepĂ©rer les pourcentages de l’affectation de la VA.
  • 19. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 19 RĂ©ponse : ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………… Ce qu’il faut retenir : La valeur ajoutĂ©e correspond Ă  la valeur crĂ©Ă©e par l’organisation moins tout ce qu’a utilisĂ© l’organisation pour obtenir cette valeur. Au sens comptable la valeur ajoutĂ©e est Ă©gale au chiffre d’affaires diminuĂ© des achats de biens et services. Cette valeur ajoutĂ©e est rĂ©partie entre les salariĂ©s, les prĂŞteurs, les organismes sociaux, l'État, les actionnaires et l'entreprise elle-mĂŞme. Chaque partie prenante va tenter d’augmenter sa part dans la rĂ©partition de la valeur ajoutĂ©e. Les dĂ©cisions de gestion concernent principalement le partage de la valeur ajoutĂ©e entre les salaires et le bĂ©nĂ©fice. Pour aller plus loin : JE VOUS INVITE A FAIRE UNE RECHERCHE SUR LES CONCEPTS SUIVANTS : RESERVE STATUTAIRE RESERVE LEGALE RESERVE FACULTATIVE EcoAf Amine Nasrallah
  • 20. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 20 d- Une entreprise est un centre de dĂ©cision. La prise de dĂ©cision au sein d’une entreprise permet d’atteindre les diffĂ©rents objectifs visĂ©s par ses dĂ©cideurs, mais chaque type de dĂ©cision permet d’atteindre par ricochet un objectif assujetti. Les dĂ©cideurs sont conscients de l’importance et de la nature des dĂ©cisions car ça conditionne l’évolution de l’entreprise dans un environnement fluctuant et Ă©volutif. Aujourd’hui l’entreprise est considĂ©rĂ©e comme un système ouvert sur son environnement, cette ouverture complique la prĂ©voyance et la maĂ®trise des Ă©vènements futurs. Dans cette approche, la dĂ©cision permet Ă  la fois de maintenir un certain Ă©quilibre permettant le dĂ©veloppement et la survie de l’entreprise. Il faut rappeler que les dĂ©cideurs disposent une autonomie dĂ©cisionnelle, ce qui permet encore d’intĂ©grer thĂ©oriquement le principe de la volontĂ© subjective des responsables d’atteindre un certain niveau de rationalitĂ©. On peut distinguer diffĂ©rents modes de dĂ©cision : 1. Autoritaire : un seul membre prend la dĂ©cision. 2. Majoritaire : le groupe le plus nombreux prend la dĂ©cision pour tous. 3. Minoritaire : un sous-groupe moins nombreux prend la dĂ©cision pour tous. 4. UnanimitĂ© : l’ensemble des membres est d’accord. Ce n’est pas une condition d’appliquer un mode spĂ©cial dans les entreprises, mais cela revient Ă  chaque entreprise de choisir son mode selon le mode de gestion ou encore selon le degrĂ© de dĂ©centralisation appliquĂ©. Les diffĂ©rents types de dĂ©cision : Il existe diffĂ©rents niveaux de dĂ©cision qui doivent ĂŞtre pris dans une entreprise : DĂ©cisions stratĂ©giques : engagent l’entreprise sur une longue pĂ©riode (plus de 5 ans). Les dĂ©cisions sont prises par le plus haut niveau hiĂ©rarchique, c’est-Ă -dire soit par la Direction GĂ©nĂ©ral soit par l’État. Ces dĂ©cisions sont uniques, occasionnelles. DĂ©cisions tactiques : engagent l’entreprise Ă  moyen terme (de 2 Ă  5 ans). Les dĂ©cisions sont prises par les encadrements supĂ©rieurs. Ces dĂ©cisions sont peu frĂ©quentes, peu prĂ©visibles. DĂ©cisions opĂ©rationnelles : engagent l’entreprise Ă  court terme (moins de 2 ans). Les dĂ©cisions sont prises par les exĂ©cutants. Ces dĂ©cisions sont frĂ©quentes, très prĂ©visibles.
  • 21. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 21 Pour aller plus loin : CaractĂ©ristiques StratĂ©gique Tactique OpĂ©rationnelle Domaine de la dĂ©cision Relations avec l'environnement Gestion des ressources Utilisation des ressources dans le processus de transformation Horizon de temps Long terme Moyen terme Court terme Effet de la dĂ©cision Durable Bref Très bref RĂ©versibilitĂ© de la dĂ©cision Nulle Faible Forte ProcĂ©dure de dĂ©cision Non programmable Semi programmable Programmable Niveau de la prise de dĂ©cision Direction gĂ©nĂ©rale Directions fonctionnelles Chefs de services, chefs d'atelier Nature des informations Incertaines et exogènes Presque complètes et endogènes Complètes et endogènes Nous allons dĂ©velopper le processus de dĂ©cision et de gestion dans les chapitres suivants. Conclusion de notre chapitre Ce chapitre nous a permis de se familiariser avec la dĂ©finition de l’entreprise selon les quatre dimensions : - Une organisation Ă©conomique et sociale - EntitĂ© de production et de servuction - EntitĂ© de rĂ©partition - Centre de dĂ©cision Le chapitre suivant nous permettra encore de distinguer entre les diffĂ©rents types d’entreprises selon une classification Ă©conomique et juridique.
  • 22. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 22 “Chaque fois que vous voyez une entreprise qui rĂ©ussit, dites-vous que c'est parce qu'un jour quelqu'un a pris une dĂ©cision courageuse.” Peter Drucker Date : ……………………………………………………………………........... Heure : ………………………………… Chapitre : CHAPITRE 3 – Classification Ă©conomique et juridique des entreprises. Objectifs de la sĂ©ance : - Etre capable de faire la diffĂ©rence entre deux entreprises selon deux angles d’interprĂ©tation : Ă©conomique et juridique. Comment se prĂ©sente notre cours ? Dictionnaire de la SĂ©ance : Secteur : Ensemble des activitĂ©s Ă©conomiques de mĂŞme nature. Branche : Une branche d'activitĂ© est un ensemble d’unitĂ©s de production qui ont la mĂŞme activitĂ© de production (on parle d’unitĂ©s de production homogènes). Dans ce cadre, les unitĂ©s de productions sont classĂ©es en fonction du bien ou service qu'elles produisent. CoopĂ©rative : La coopĂ©rative est une entitĂ© Ă©conomique fondĂ©e sur le principe de la coopĂ©ration. Elle a pour objectif de servir au mieux les intĂ©rĂŞts Ă©conomiques de ses participants. • Selon le secteur et Branche d'activitĂ© . • Selon la taille de l'entreprise. • Selon la nature des opĂ©rations. Classification Ă©conomique • Secteur privĂ©. • Secteur Public. • CoopĂ©rative. classification juridique Ce chapitre est très important dans le cadre de notre apprentissage [Citez votre source ici.]
  • 23. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 23 I- Introduction : Peu importe la nature d’une entreprise (Commerciale ou industrielle, Petite ou grande, SA ou SARL…) dispose un cycle de vie qui lui est propre. L’entreprise Ă©volue en suivant un cycle de vie qui se devise en trois phases : 1- Lancement 2- Croissance 3- MaturitĂ© Ces phases sont directement liĂ©es Ă  l’âge, Ă  l’histoire, Ă  la nature, Ă  la taille, au chiffre d’affaire de l’entreprise et au cycle de vie de ses produits. La progression d’une phase Ă  l’autre ne se rĂ©alise pas toujours d’une manière uniforme ; souvent, l’entreprise s’immobilise Ă  une Ă©tape pendant plusieurs annĂ©es, ferme ses portes, fait faillite ou est absorbĂ©e par une autre. Par exemple, les entreprises du secteur de la restauration rapide parcourent ces phases en quelques annĂ©es, tandis que d’autres y mettent des gĂ©nĂ©rations : pensons Ă  l’industrie des chemins de fer et Ă  celle des mines. Phase I Phase II Phase III Problèmes qui surgissent au niveau de chaque phase : Lancement : - Absence de formation administrative - Peu d’expĂ©rience dans la gestion - Peu de financement pour capitaliser - Manque d’informations financières Croissance : - Faiblesse dans la consolidation - Absence de structure fonctionnelle formelle - Peu de dĂ©lĂ©gation d’autoritĂ© MaturitĂ© - Perte du goĂ»t du risque - Yeux tournĂ©s vers le passĂ© - Saturation du marchĂ© Lancement Croissance MaturitĂ© Solution : Embauchage de cadres Planification financière Mise au point d’un système d’information comptable Solution : PrĂ©cision des objectifs Encadrement du travail DĂ©lĂ©gation d’autoritĂ© Solution : Conception de nouveaux produits Travail en groupe Plan de valorisation du personnel
  • 24. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 24 Au niveau de ce chapitre, nous utilisons ce schĂ©ma durant nos explications pour se servir tout au long de notre cadre d’apprentissage. La classification Ă©conomique : La classification Juridique: Nous commençons notre explication par la classification Ă©conomique puis nous passons directement Ă  la classification juridique. Pour aller plus loin : Recherche sur : L’évolution de l’entreprise Occidentale Selon le secteur et brache d'activitĂ© - Secteur primaire/ Secondaire/ Tertiaire - Branche d'activitĂ© Selon la Taille - Effectif salariĂ© - Chiffre d'affaire -Valeur ajoutĂ©e -Capitaux propres Selon la nature des opĂ©rations effectuĂ©es - O. commerciales -O. Industrielles -O. de Service -O. Finacières SecteurprivĂ© E/se individuelle s/tĂ© de personnes s/tĂ© de capitaux s/tĂ© mixte secteurpublic Entreprise publique entreprise semi-publique coopĂ©rative C. de consommation C. de porduction C. Agricole
  • 25. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 25 II- La classification Ă©conomique : Pour commencer notre explication, il serait judicieux de faire une comparaison entre deux entreprises connues : VsA ce niveau, nous aurons besoin des informations suivantes : Secteur d’activitĂ© Siège social Effectif employĂ© Chiffre d’affaire mondial en 2014 Nombre de voitures produites. RĂ©ponse : RENAUT : …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… .MERCEDES-BENZ …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… a- Secteur et branche d’activitĂ© : Un secteur regroupe des entreprises de fabrication, de commerce ou de service qui ont la mĂŞme activitĂ© principale (au regard de la nomenclature d'activitĂ© Ă©conomique considĂ©rĂ©e). L'activitĂ© d'un secteur n'est donc pas tout Ă  fait homogène et comprend des productions ou services secondaires qui relèveraient d'autres items de la nomenclature que celui du secteur considĂ©rĂ©. Au contraire, une branche regroupe des unitĂ©s de production homogènes. Nous disposons trois secteurs d’activitĂ©s selon COLIN CLARK :
  • 26. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 26 - Le secteur primaire ; regroupe les activitĂ©s liĂ©es Ă  l'exploitation des ressources naturelles : pĂŞche, agriculteur, bĂ»cheron, Ă©leveur.. - Le secteur secondaire : regroupe les activitĂ©s liĂ©es Ă  la transformation des matières premières du secteur primaire : industrie, charpentier, diamantaire, forgeron. - Le secteur tertiaire : regroupe toute les activitĂ©s qui ne font pas partie du secteur secondaire et primaire : banquier, garagiste, infirmière Exemple : PrĂ©senter 4 exemples d’entreprises pour chacun des secteurs d’activitĂ©s : Secteur primaire :…………………………………………………………………………………….. Secteur secondaire :…………………………………………………………………………………… Secteur tertiaire :………………………………………………………………………………………. Nous disposons aussi le secteur quaternaire : Je vous demande d’effectuer une re une cherche dans ce sens. Le secteur Quaternaire : Regroupe les entreprises de production de HAUTE TECHNOLOGIE (Spatial, aĂ©ronautique.) Exercice : classer les activitĂ©s ci-dessous dans un des trois secteurs du tableau. -ELEVAGE – BANQUE – TRANSPORT – COMMERCE – PĂŠCHERIE – MECANIQUE (INDUSTRIE ET RÉPARATION) – TEXTILE – ASSURANCE – CHIMIE – SYLVICULTURE (entretien des arbres) – METALLURGIE Secteur Primaire Secteur secondaire Secteur tertiaire ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ ……………………………........ Pour aller plus loin dans le cadre de notre apprentissage :
  • 27. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 27 Nous allons dĂ©couvrir ensemble cette fameuse firme multinationale Microsoft Description : Le nom « Microsoft » est un mot-valise issu de la contraction de « microcomputer software », il apparaĂ®t pour la première fois dans un courrier adressĂ© Ă  Paul Allen par Bill Gates en juillet 1975, sous la forme « Micro-soft ». Le nom sous sa forme actuelle sera dĂ©posĂ© le 26 novembre 1976 dans l’État du Nouveau- Mexique7 . Le siège social de cette sociĂ©tĂ© est situĂ© Ă  Redmond dans l’État de Washington ; ainsi Microsoft est parfois appelĂ©e « la firme de Redmond ». Cette entreprise est surtout connue pour ses logiciels, comme les systèmes d’exploitation MS-DOS et Windows, la suite bureautique Microsoft Office, ses outils de dĂ©veloppement, ses jeux vidĂ©o, Ă©galement pour divers produits matĂ©riels (pĂ©riphĂ©riques pour PC, consoles de jeux Xbox, baladeur numĂ©rique Zune), et pour ses services Internet. CrĂ©ati on CrĂ©ation 4 avril 1975 Ă  Albuquerque Dates clĂ©s 1981 : lancement de MS-DOS 1985 : lancement de Windows 1.0 2001 : lancement de la Xbox 2011 : achat de Skype 2014 : achat de la branche tĂ©lĂ©phonie de Nokia et achat du studio Mojang 2015 : lancement de Windows 10 Fondateurs Bill Gates, Paul Allen Personnages clĂ©s Bill Gates, Steve Ballmer, Paul Allen Forme juridique Corporation Action NASDAQ : MSFT, HKEX : 4338 Slogan Be what's next (« Prenez de l’avance » ) Siège social Redmond(Washington) (États-Unis) Direction Satya Nadella (CEO) ActivitĂ© Système d'exploitation, jeux vidĂ©o,tĂ©lĂ©phonie mobile,tablette/ordinateur, objets connectĂ©s Produits Microsoft Windows, Windows Phone, Microsoft Office, Xbox,MSN, Microsoft Mobile, Claviers,Souris, Skype, Bing, Surface,Surface Pro, Lumia, Minecraft,Microsoft Band, Microsoft HoloLens Filiales Microsoft Mobile OY LTD (anciennement Nokia) Effectif 117 354 (21 juillet 2015)1,Note 1. Site web www.microsoft.com DonnĂ©es financières Capitalisation 447,02 milliards de $ (2014)2 Fonds propres 65,22 milliards d'euros (2014) Dette 16,85 milliards d'euros (2014) + 42,83% Chiffre d’affaires 63,08 milliards d'euros (2014)3 + 11,54% RĂ©sultat net 16,03 milliards d'euros (2014) + 0,97%
  • 28. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 28 b- La taille : 1- Selon l’effectif des salariĂ©s : Remarque : Au sein de la petite entreprise, nous disposons d’autres formes selon l’effectif employĂ©s : - L’entreprise familiale :……………………………………………………………. - La micro entreprise :……………………………………………………………… - La mini-entreprise :……………………………………………………………….. - La très petite entreprise :………………………………………………………… Les petites et moyennes entreprises sont regroupĂ©es sous le sigle P.M.E. (ou PME), ensemble qui englobe gĂ©nĂ©ralement aussi les petites et moyennes industries (P.M.I.). En termes d’effectifs, la PME emploie de 10 Ă  499 salariĂ©s. Les PME reprĂ©sentent plus de 95% des entreprises marocaines. Les micro-entreprises et les très petites entreprises se rencontrent principalement chez les artisans, les commerçants et les agriculteurs. Le classement par taille doit ĂŞtre analysĂ© avec prudence, la gĂ©nĂ©ralisation des nouvelles technologies ayant fait fondre les effectifs de certaines grandes entreprises. Par ailleurs, une entreprise peut faire un chiffre d’affaires important avec un nombre limitĂ© de salariĂ©s (dans le commerce, par exemple). Exercice : Choisissez 5 marques de voiture et identifier leur effectifs employĂ©s
  • 29. Professeur Amine NASRALLAH, Ecoaf, Support de Soutien 2015/2016 Amine NASRALLAH, Ensemble, nous irons plus loin 29 RĂ©ponse : Marque Effectif …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... c- Le chiffre d’affaire Le chiffre d’affaires (C.A.) mesure la valeur des ventes rĂ©alisĂ©es par une entreprise sur une pĂ©riode donnĂ©e. On le calcule en multipliant la quantitĂ© de produits vendus par leur prix unitaire. MĂŞme s’il est pratique pour Ă©valuer le poids Ă©conomique des entreprises et faire des comparaisons internationales, l’inflation et les fluctuations des taux de change rendent son utilisation difficile. Exemple : Si l’entreprise ECOAF produit 1000 Articles de A en 2014 et vend ce dernier Ă  50 Dirhams l’unitĂ©, calculer le CA 2014 ? RĂ©ponse : …………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………… Reprenez la mĂŞme liste des entreprises opĂ©rant dans le secteur automobile et identifiez leur CA 2014 : Marque CA …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... …………………………………………………... d- La valeur ajoutĂ©e Elle mesure la contribution d’une entreprise Ă  la crĂ©ation de richesse, sa production effective. Elle est Ă©gale Ă  la diffĂ©rence entre la valeur finale du produit et la valeur des consommations intermĂ©diaires (Ă©nergie, matières premières, produits semi-finis, etc.) utilisĂ©es pour sa fabrication. e- Les capitaux propres : Ils sont constituĂ©s du capital social (argent apportĂ© par les propriĂ©taires pour crĂ©er l’entreprise) et de l’autofinancement (l’épargne de l’entreprise).