Quels sont les véritables facteurs de classement sur Google ? Quels sont les meilleurs et quels sont ceux qu'on croit bon, mais qui s'avèrent être des idées reçues fausses ?
Découvrez dans cet article la synthèse tirée de l'étude de Backlinko.
2. “Une étude menée par Backlinko.com (analyse d’1 million de
résultats de recherche Google !) a permis de dégager plusieurs
corrélations (ou non corrélations) entre différents facteurs. Cette
enquête nous apprend notamment qu’un site contenant un mot-clé
exact dans son Title n’est pas forcément toujours bien positionné et
peut se faire doubler par un autre site sans ce mot-clé !
Explications.
3. Le facteur de positionnement le plus flagrant
Tout d’abord, l’étude démontre que le nombre de domaines
référents pour ses backlinks est le facteur qui a le plus de
corrélation avec le positionnement.
En effet, le schéma ci-dessous montre que pour être dans les
premières positions, il vaut mieux avoir un grand nombre de
domaines qui réfèrent son site, plutôt que plusieurs backlinks
provenant d’un même site : la diversité prime sur le moteur de
recherche.
De plus, on apprend que l’autorité de ces domaines référents
compte également beaucoup dans le positionnement d’un
site : Google se base alors sur le quantitatif et le qualitatif.
Images : Backlinko.com
4. La densité du contenu : un facteur-clé pour le positionnement
Autre partie intéressante de cette étude, le contenu. Pour
parvenir à la conclusion que Google apprécie les contenus et
positionne mieux un site par rapport à un autre, Backlinko
s’est intéressé à la longueur des textes et à l’autorité des
sites, en regardant leur lien avec le positionnement.
On voit alors que les contenus de plus de 1900 mots sont
mieux positionnés que ceux inférieurs à cette longueur : le
nombre moyen de mots d’un premier résultat de Google
est de 1890 mots.
On pourrait rapprocher ces résultats du fait qu’un texte plus
conséquent génère plus de réactions sociales sur les réseaux.
5. La longueur des URLs
Autre conclusion intéressante, l’étude démontre que l’URL est
un facteur de positionnement à sa façon, surtout concernant
sa longueur : si celle-ci dépasse les 60 caractères, une page
aura plutôt tendance à se positionner en 2ème
page.
En revanche, les URLs courtes sont mieux positionnées
dans les résultats de recherche.
Cela peut se comprendre par le fait qu’une URL courte d’une
page montre que son site traite d’un sujet proche de la page,
et donc thématiquement très proche ; comparé à une URL
longue qui montrerait qu’une page est plus éloignée dans
l’arborescence d’un site, et donc plus éloigné
thématiquement.
6. Les images : un élément à ne pas négliger !
Les images ont également leur place dans le positionnement
d’une page : l’étude montre qu’une page avec minimum une
image est bien mieux positionnée qu’une page avec zéro
image.
Par contre, un site avec plusieurs images ne sera pas mieux
classé qu’un site avec une seule image : le fait d’en avoir au
moins une suffit à être un bon facteur de positionnement.
7. La balise Title : moins impressionnante que prévue !
L’enquête montre que la présence du mot-clé dans une balise title n’est pas forcément un facteur décisif pour le moteur de
recherche, comme le montre ce schéma.
Ces résultats montrent que Google a moins besoin qu’auparavant de voir le mot-clé dans le title pour comprendre le contenu
d’une page, ce qui le pousse à passer à la recherche sémantique. Sur cette exemple, le title contenant “piscine plein air”
arrivait 7ème.
8. La vitesse de chargement : un site rapide est mieux positionné
L’étude montre que les sites rapides sont mieux positionnés
que les sites lents : cette corrélation pourrait être hasardeuse,
mais un site rapide ne peut qu’impacter positivement son
positionnement… alors, pourquoi ne pas essayer ?
9. Le texte d’ancre : un facteur encore puissant
Malgré son utilisation non recommandée par plusieurs experts du SEO suivant les
réprimandes de Google, le texte d’ancre contenant exactement le mot-clé a encore un
impact certain sur le positionnement.
Une technique quitte ou double !