iLearning Forum : les principales tendances par Sally-Ann Moore
1. Retours sur 16 édition du
iLearning Forum
Tendances 2016
Sally Moore
sally.moore@ilearningforum.org
2. TENDANCES 2016
Les Centres de Formation se lance dans la transformation digital – 400
directeurs sont venus en 2016
Une explosion de MOOCS de type « Grand Public
Les PME commencent à chercher les solutions – ils sont plus nombreux
chaque année depuis 2012. On n’a plus besoin d’une grande masse
critique pour justifier l’investissement dans la dématérialisation de la
formation.
Les nouveautés produits et services au salon ILF 2016:
On ne parle plus d’eLearning mais de « transformation digitale»
La réalité virtuelle, la Gamification,
des LMS nouveaux avec une grande partie de social learning, et des
plateformes pour les MOOCS et les salles de classes virtuelles.
Nouveaux outils de création de contenus très rapides, de gestion
multimédia et vidéos très puissantes,
la technologie de reconnaissance vocale, capable d’analyser, de
corriger et de moduler la voix de l’apprenant en langues…
3. NOUVEAUX ACTEURS 2016
Le nombre d’exposants est en
forte croissance entre 2015 et
2017 (+140%)
ILF2016 a vu une douzaine
d’entreprises toutes neuves, y
compris de 4 TPE de type start-
up et sociétés étrangers
Donc, pour 2017 on a un espace
« Start-up Village » sur le plan
4. MARCHÉ FRANÇAIS VS. MARCHÉ EUROPÉEN
Forte influence du département RH dans les projets
eLearning (administration, rapports)
Petite taille moyenne des projets en France – 78k€
vs 400k€ USA
Retard d’adoption en France – avec uniquement 10%
des entreprises qui utilisent l’eLearning à ce jour
Attitudes des Apprenants selon sondages et études
récentes:
Besoin très forte de localisation
préférence de qualité et précision des contenus par
rapport à la présentation et au format,
une tendance des salariés français à attendre la
hiérarchie pour leur plan de formation et à ne rien
assumer eux-mêmes.
5. LES INVARIANTS DEPUIS 16 ANS
Depuis 2001, le salon est devenu un
carrefour annuel pour les professionnels du
eLearning, notamment les chefs de projet et
les chefs de formation, qui sont toujours
présents.
Depuis 2005 le nombre de visiteurs reste
entre 4000 et 5000, mais les rôles et profiles
évoluent:
Plus de direction générale
Plus de ventes, marketing et service clients à la
recherche de leur propre solution (directe)
Plus de décideurs de l’éducation nationale et
secteur public, et plus de collaboration avec
entreprises
Editor's Notes
L’an passé on parlait beaucoup du DIF et la réforme de loi sur la formation. Cette année on voit l’impact en aval, avec tout d’un coup, environ 400 directeurs de centres de formation qui sont venus au salon. Pour la très grande majorité ils n’avaient pas encore tenté l’eLearning et ils cherchaient les solutions et services pour un premier projet.
Dans le même esprit on constate une explosion de MOOCS de type « Grand Public » et un grand intérêt pour les ateliers dédiés aux salles de classes virtuelles. Avec cela chaque année le nombre de visiteurs venant du secteur éducation /public augmente, malgré la fait que notre salon soit principalement dédié au eLearning dans l’entreprise. Pour cela chaque année on fait une conférence spéciale « Education et Formation Continue », avec de plus en plus de sièges
Au niveau des entreprises, dans le passé l’eLearning était une exclusivité chez les grandes structures de plus de 5000 employés. On constate une augmentation des PME parmi les visiteurs, aussi à la recherche d’une première solution. Avec des nouveaux outils de création de contenu, de gestion et d’hébergement - aux tarifs très économiques, l’e-learning devient une solution très avantageuse même pour les petites populations. On n’a plus besoin d’une grande masse critique pour justifier l’investissement dans la dématérialisation de la format
Les nouveautés au salon ILF 2016 comprennent les technologies et les mots : On ne parle plus d’eLearning mais de « transformation digitale» ! OK pour moi pourvu qu’on ne perde pas de vue notre mission première qui est d’apporter des réponses aux questions professionnelles des entreprises (et non les professions de foi ou adhésion aux règles RH) . Nouvelles technologies et outils : La réalité virtuelle, la gamification, des nouveaux outils de création de contenus très rapides, de gestion multimédia et vidéos très puissantes, des LMS nouveaux avec une grande partie de social learning, et des plateformes pour les MOOCS et les salles de classes virtuelles. Aussi très en vogue la technologie de reconnaissance vocale, capable d’analyser, de corriger et de moduler la voix de l’apprenant en langues…
Fournisseurs eLearning provenant de Suède, Irelande, Belgique, Suisse, Canada, USA, UK, GY, Espagne
Nous organisons aussi des salons à l’étranger en plus de Paris (mon premier et dernier amour) j’ai lancé la série eLearnExpo Moscou en Russie, ainsi que la série MELT aux Emirats Arabes Unis et eLearnExpo à Vienne, Amsterdam, Hong Kong et Shanghai. Chacun a ses particularités liées au marché local. Voilà quelques points spécifiques en France:
Forte influence du département RH sur la mise en place de l’eLearning en France (en comparaison avec d’autres cultures) et soucis (prépondérant) pour l’administration des apprenants.
Taille moyenne des projets – à 78k€ c’est bien plus petit que des voisins (GY, UK) et les USA. Je pense que ceci est dû à la tendance de vouloir « piloter » avec des petits groupes d’apprenants avant de se lancer.
Retard d’adoption en France – avec uniquement 10% des entreprises qui utilisent l’eLearning, on est derrière pas mal des pays de l’UE. Ceci malgré une offre eLearning en France qui est très complète et de grande qualité. C’est pour cela que nous faisons un grand effort pour attirer les 90% qui ne connaissent pas et les encourager avec des conférences et des démonstrations rassurantes (et une campagne de communication auprès de la presse économique, TV et radio non-spécialiste des RH) !
Les besoins des apprenants en France ne sont pas pareils qu’ailleurs – selon plusieurs sondages on constate des particularités très « Franco Françaises » dont notamment : Besoin très forte de localisation, préférence de qualité et précision des contenus par rapport à la présentation et au format, et une tendance des salariés français à attendre la hiérarchie pour leur plan de formation et à ne rien assumer eux-mêmes.
Quels sont les changements notables qui sont apparus et les invariants tout au long de ces 16 années ?
Tout au début en 2001 on avait énormément de visiteurs (7000) par pure curiosité, d’un peu de partout dans le monde. Ils voulaient voir de quoi il s’agissait. Deux ans après le chiffre est descendu à 4000 visiteurs qui venaient avec une liste des courses, essentiellement du département RH/formation des grandes entreprises. Ensuite le nombre des visiteurs s’est stabilisé autour de 4500-5000, mais avec des rôles plus variés. D’abord, d’autres départements ont commencé à chercher des solutions eLearning : l’informatique, le marketing, service clients, ventes. Ensuite sont venus des directeurs d’écoles, universités et centres de formation ainsi que des PDG et direction générale, à la recherche de solutions modernes. La chose constante c’est les chefs de projet eLearning qui se retrouvent presque en famille chaque année.