7. Une bibliothèque peut être vue
comme un volume organisé en
deux sous-espaces : une partie
publique (front-end) avec
laquelle les usages
peuvent interagir, une partie
cachée (back-end) utilisée pour
la logistique et le stockage.
10. « Tous les matins et chaque mardi, la bibliothèque est
fermée au public. Elle se transforme alors en une vaste
ruche où se croisent les chariots bleus, rouges, jaunes,
verts. Des livres quittent les étagères, d'autres les
remplacent. L'espace étant limité, une volumétrie stable
(près de 390 000 livres), doit être maintenue grâce à une
gestion rigoureuse de l'équilibre entre le nombre
d'ouvrages acquis et le nombre de “désherbés”. »
Véronique Poirier / de Ligne en ligne / BPI
11. Celui qui conçoit un site web ou une
application iPad se demande également
comment organiser au mieux l'espace de
navigation et les cheminements des
utilisateurs, comment articuler l'expérience
« front-end » avec la logistique et le
stockage « back-end ».
16. Avec l'arrivée du numérique, il est tentant
pour la bibliothèque de nier sa dimension
physique, de ne devenir qu'une machine à
information aux front-ends démultipliés,
accessibles par toutes sortes de terminaux
et aux back-ends entièrement informatisés.
17. C’est l’évolution logique d’un
bâtiment-machine optimisé pour
l’accès aux livres vers une
multitude d’interfaces optimisés
pour l’accès aux livres.
18. La BNF aurait-elle dû être
directement une bibliothèque
numérique, accessible de
partout et qui aurait été peut-
être un meilleur outil pour la
di"usion de la culture française à
travers le monde ?
(polémique J.Attali)
20. Les bibliothèques n'ont
aujourd'hui que des droits très
encadrés pour l'exploitation
digitale des livres qu'elles
proposent en lecture ou en prêt.
21. modèle 1
La bibliothèque acquiert le droit de di"usion
d’un certain nombre de titres à un tarif
dé$ni par l'« interprofession » et les di"use
avec des DRM chronodégrables (la lecture
n'est autorisée que pendant un certain
temps).
22. modèle 2
La bibliothèque acquiert le droit de di"user
en streaming certains contenus à des
utilisateurs identi$és (via leur carte
d'abonné par exemple).
23. Ces nouvelles formes de prêt
numérique sont un enjeu
important et transverse sur dans
le paysage de la lecture
numérique.
24. Néanmoins, penser que l'avenir
des bibliothèques se joue
uniquement dans le succès ou
l'échec de leur virtualisation et la
constitution d'archives de
contenus « empruntables » est
peut-être un pari risqué.
25. En ne portant son attention que
sur l'indépendance des circuits de
distribution et des services numériques, ne
risque-t-on pas de passer à côté de ce qui
pourrait être la vraie valeur des
bibliothèques dans ce paysage de pratique
de lecture en grande mutation ?
26. Quelle est la valeur ajoutée d'une
interface physique
tridimensionnelle
et spacieuse par rapport à une
interface sur écran, facilement
déployable ?
27. Une bibliothèque n'est pas
qu'une archive de contenus
accessibles selon des règles de
prêt particulières. C'est aussi et
avant tout une interface
physique et sociale de
découverte et d’échange autour
des livres.
29. Deux types d'algorithmes statistiques sont
utilisés en exploitant soit les corrélations
d’achats ( « Ceux qui comme vous ont
acheté ce livre ont aussi aimé celui-là »),
soit les corrélations d’opinions (« Ceux qui
ont aimé ce livre ont aussi aimé celui-là »).
30. Les livres ne sont, dans ce jeu
algorithmique, que de simples
identi$ants, des produits comme
les autres.
31. Pour organiser une rencontre
physique di"érente entre des
lecteurs et des livres, la
bibliothèque peut se baser sur
une communauté locale de ses
abonnés.
45. Vladimir Jaccard, Simon Lécureux, Thomas Dromelet
Supervision: Luc Bergeron, Frédéric Kaplan /ECAL/EFPL
46.
47.
48. zone de scanner
poignées d'ajustement de la zone de scan
notes d'étudiants
Pages 56 - 70 commentaires
sur le point de vue de l'écrivain
> il manifeste son aversion pour
le sexe faible..
Don Juan parle de manière
évidente et explicite de ce pro-
blème à la page 75
49.
50.
51.
52.
53.
54.
55.
56.
57.
58.
59.
60. L’espace des textes
des livres di"érents
des livres similaires
d’autres pages d’un même livre
mon activité de lecture
61. des lecteurs
semblables
mes amis
L’espace des textes
des livres di"érents
des livres similaires
d’autres pages d’un même livre
mon activité de lecture
L’espace des
lecteurs
62. des lecteurs
semblables
mes amis
L’espace des textes
des livres di"érents
des livres similaires
d’autres pages d’un même livre
mon activité de lecture
L’espace des
lecteurs
dans la même pièce
dans la même région
L’espace physique
63. “Query by page”
Qui lit ce que je lis
Références
Concepts
Personnes
Lieux
Objets
64. Il ne faut pas se focaliser que
sur le moment de la lecture,
mais aussi proposer des
services pour :
— Avant la lecture
— Après la lecture
68. Les bibliothèques peuvent jouer
un rôle crucial dans la
construction collective de
métadonnées sur les livres et
dans leur enrichissement.
69. Cette construction collective
peut renforcer les communautés
locales de lecteurs et justi$er le
rôle des bibliothèques comme
lieu physique, de rencontres et
d’échanges.