2. DÉFINITION DU MERCHANDISING
« Le merchandising est l’ensemble des études et techniques
d’application mises en œuvre séparément ou conjointement
par les commerçants et les producteurs, en vue d’accroître la
rentabilité du point de vente et l’écoulement des produits par
une adaptation permanente de l’assortiment aux besoins du
marché ,et par la présentation appropriée des
marchandises. »
Amener le bon PRODUIT
Au bon PRIX
A la bonne PERIODE
A la bonne PLACE
En QUANTITE SUFFISANTE
3. EVOLUTION DU CONSOMMATEUR
Les clients consacrent de moins en moins de temps à leurs
achats, fréquentent de plus en plus de magasins et veulent
trouver leurs produits rapidement.
Fréquentent 3,2 GMS dif férents par mois.
Soit 8 visites par mois.
45 MN 1980 45 MN 2000
4. EVOLUTION DU CONSOMMATEUR
75 % des clients prévoient l’achat d’un produit de grande
consommation avant d’entrer dans le magasin.
44 % des achats sont ef fectués sans hésitation.
28 % des achats sont ef fectués en moins de 10 secondes.
52 % des clients connaissent la marque qu’ils veulent
acheter.
5. LE FLUX CONSOMMATEUR
Privilégie la fluidité de circulation et le confort des courses.
Laisse le Consommateur choisir son trajet en fonction de ses
besoins.
Organisé autour d’univers privilégiés et de pôles cohérents.
Organisé en 2 grands circuits:
circuit court, avec plusieurs possibilités pour les courses au
quotidien.
Circuit long pour les courses hebdomadaires.
6. LE FLUX CONSOMMATEUR
Circuit long Circuit court
Rayons traditionnels
Vins
Crémerie
Zone
Surgelés
Marchandises Fruits et
générales thématique légumes
Textiles Kiosque
Boulangerie
Caisses Prêt à emporter
Sortie Entrée
7. LES RÉPONSES DU MERCHANDISING
La politique d’implantation.
Elle doit améliorer la lisibilité.
Elle doit mettre en avant:
la largeur (le nombre de familles représentées)
la profondeur (le choix par famille)
l’ouverture tarifaire (l’écart de prix par produit entre les
différentes marques).
Elle doit susciter:
l’achat d’impulsion suggéré (le consommateur est tenté,bien qu’il
ne connaisse pas l’article : nouveauté, promotion...)
l’achat d’impulsion remémoré (en le voyant dans le rayon, le
consommateur se rappelle qu’il n ’en a plus chez lui ou qu’il a vu
une publicité).
Elle doit favoriser:
l’achat programmé (le client sait ce qu’il vient chercher, il souhaite
trouver le produit le plus facilement possible).
8. LES RÉPONSES DU MERCHANDISING
Les techniques d’implantation:
Assortiment
Les univers
Lisibilité
la verticalité
la segmentation des familles
le facing minimum
la hauteur d ’implantation
l ’optimisation des linéaires
l ’implantation du produit
Allocations linéaires
Les contraintes
9. L’ASSORTIMENT
Connaître et comprendre les attentes consommateurs
Produits plaisirs Produits pratiques
Produits santé Produits rassurants
10. L’ASSORTIMENT
Marques nationales
Les premiers prix
Produits régionaux
Les MDD…
Les produits Les produits
Les innovations
Haut de gamme Locaux
12. L’ASSORTIMENT
Le merchandising c’est un métier complexe qui nécessite le
respect de règles:
Choix des produits
Juste prix
Propreté et clarté des rayons
Disponibilité
14. LA LISIBILITÉ
La verticalité
L ’implantation verticale par catégorie de produits est préférée pour
différentes raisons.
Le flux de circulation, le client n’aime pas revenir en arrière.
Recherche verticale: une fois arrêté le client déplace son regard
verticalement pour trouver le produit recherché.
Meilleure lisibilité (chaque famille est clairement séparée).
Découverte de la profondeur de gamme.
Facilite la comparaison qualité/prix.
Facilite la comparaison des marques.
Facilite le choix du conditionnement.
15. LA LISIBILITÉ
La verticalité
L ’implantation verticale ne peut être reconnue que lorsque la
présentation des produits à au moins une largeur de 30 cm.
en dessous, la perception par le consommateur sera mauvaise,
il est préférable d ’implanter par blocs.
18. LA LISIBILITÉ VERTICALE
Yaourts
Mousses
Compotes Entre à
Fromages frais -mets Yaourts boire
Yaourts
et Desserts aux
natures
Jus de Suisses Crèmes fruits Yaourts
fruits aromatisés
19. LA LISIBILITÉ
Facing minimum
Le nombre de références doit autoriser une bonne lecture du rayon
par le consommateur.
L’exposition minimum doit atteindre 30cm par référence en hyper et
20cm en super (ou 2 facings).
Sur cette base , on peut implanter dans les magasins environ 30
références sur un mobilier de 1 m au sol (sur 7 niveaux).
20. LA LISIBILITÉ
Hauteur maximum d ’implantation
80% des clients sont des femmes .
La taille moyenne des françaises est de 1,62m; 11% d ’entre
elles mesurent moins de 1,54m).
Tout produit doit être atteignable
Implantation maximum 1,75m, au delà il s’agit
de produits en rappel .
23. LA SEGMENTATION
La segmentation
Les familles de produits seront regroupées selon une
segmentation claire et lisible qui facilite la recherche des
produits, et donc l’achat.
26. LA LISIBILITE
Implantation produits:
Après avoir repéré les critères techniques qui vont influencer
l’implantation, il faudra trouver les logiques d’achat du client
afin de lui faciliter l’achat et lui permettre de trouver
rapidement le produit qu’il cherche.
Toute famille a sa logique d’achat , ses clefs de lecture du
rayon.
Dans une famille de produits donnée, comment le client lit-il le
rayon pour trouver son produit ?
Pour l’implantation de tout produit nous devons nous poser la
question : Dans qu’elle rayon ,famille, sous famille, unité de
besoin le client ira t-il chercher le produit ?
27. LES ALLOCATIONS LINEAIRES
Elles reprennent les différents critères merchandising retenus
précédemment.
Elles intègrent les « partis pris » des enseignes.
Elles s’expriment en:
MLS (mètres linéaires au sol)
MLD (mètres linéaires développés)
28. LES ALLOCATIONS LINEAIRES
Des raisons techniques ou d ’hygiène vont influencer
l’implantation de certaines familles de produits.
Exemples :
La boucherie à proximité du laboratoire et de la chambre
froide boucherie.
La poissonnerie à proximité de la chambre froide marée.
Des raisons d’organisation (manutention) vont
influencer l’implantation d ’autres familles:
Exemple :
les eaux à coté des réserves.
29. LES ALLOCATIONS LINEAIRES
Légales *
Séparer Margarines et beurres.
Mettre les produits en Semi-conserve dans le linéaire frais.
Séparer les V.C.C. des A.O.C.
Séparer les Champagnes des mousseux.
Spiritueux à base de whisky séparés des whiskies.
* (Principalement pour éviter la confusion entre les produits)
30. LE MERCHANDISING AU SERVICE DU
POINT DE VENTE
Pour augmenter la rentabilité du linéaire et accroître le
chif fre d’af faires, il faut adapter le nombre de facings sur les
produits afin d ’éviter la rupture ou le surstock .
Les ruptures.
Comportement du client face à une rupture :
54 % des clients achètent une autre marque.
35 % des clients reportent leurs achats.
11 % des clients achètent ailleurs.
Conséquence d’une rupture :
Perte de chiffre d ’af faires
Risque de perte de clientèle
Mauvaise image du point de vente ou de l’enseigne
31. LE MERCHANDISING AU SERVICE DU
POINT DE VENTE
Les ruptures.
Règles pour éviter les ruptures
Optimiser les facings en adaptant la capacité linéaire.
Tenir compte des ventes moyennes de chaque références.
Avoir un stock minimum de sécurité (3 jours en PGC).
Capacité linéaire = ou > au colisage du produit.
Le Surstock
Conséquence du surstock
Le stock en linéaire coute cher.
Trop de facing sur un produit risque de provoquer la
rupture sur d’autres.
32. LE MERCHANDISING AU SERVICE DU
CASH FLOW
Avant d’implanter il faut identifier les produits générateurs de
marge
Positionnement des marques :
HAUT DE GAMME
SPECIALITES MN
Valeur variable
MDD
Valeur forte MDD
MN CIBLE
Valeur moyenne
MN
MN
Valeur faible GROS CONDITIONNEMENTS
PREMIERS PRIX
Implantation
verticale
33. LE MERCHANDISING AU SERVICE DU
CASH FLOW
Positionnement des marques.
Caractéristiques des marques en termes d’assortiment
marque nationale
fort pouvoir d’appel
indicateur du positionnement prix du magasin
marque de distributeur
prix inférieur à la marque nationale mais de qualité identique
rentabilité supérieure à la marge moyenne du rayon
1er prix
prix le plus faible du rayon
34. LE MERCHANDISING AU SERVICE DU
CASH FLOW
La marque distributeur sera donc positionnée:
Au meilleur niveau (yeux)
A proximité de la cible marque nationale
Elle aura autant de facing que la marque cible
35. LE MERCHANDISING AU SERVICE DU
CASH FLOW
Haut de gamme Spécialités Petits conditionnements
MDD MDD
MN cibles
MN cibles MDD
MDD
Premiers prix cibles
36. LE MERCHANDISING AU SERVICE DU
CASH FLOW
Implanter par univers de consommation.
Tenir compte de l’évolution des marchés et de leur
saisonnalité.
Implanter verticalement selon la logique du consommateur.
Pas de double implantation.
Donner un linéaire suf fisant à chacun des produits afin qu’ils
soient visibles.
Respecter une hauteur maximum de 1 .75m pour la dernière
étagère.
Prévoir un stock linéaire adapté au rotations pour éviter
ruptures/surstocks
Permettre (si possible) d’entrer un colis en rayon.
Favoriser les produits générateurs de forte marges.
Privilégier la marque de distributeur (hauteur des yeux).
Positionner les premiers prix en bas de leur segment.
Respecter la législation.....
37. LE MERCHANDISING AU SERVICE DU
CASH FLOW
1M82
Étagère trop Haute
Les anomalies de
Ce plan
Implantation sans
optimisation de marge:
les MDD ne sont pas toutes
au meilleur niveau de leur
7CM
segment
38. LA PLV
La publicité sur le lieu de vente ou PLV, regroupe tout le
matériel publicitaire présent sur le lieu de vente.
On appelle « PLV » l’ensemble des moyens de communication
et de marketing mis en œuvre par les industriels pour
promouvoir leurs produits sur le lieu de vente et faisant appel
aux techniques du merchandising.
Son objectif est de pousser le produit vers le consommateur
par une mise en évidence efficace.
Dernier maillon de communication entre le produit et le
consommateur, sa présence peut être décisive dans l’acte
d’achat. Pour illustrer l’impor tance de la PLV, il faut savoir
que plus de la moitié du temps, le client se décide au dernier
moment dans son acte d’achat (dans 55% des cas pour être
précis).
39. LA PLV
Af fiches et af fichettes de présentation / de promotion
Drapeaux promotionnels / « Stop rayons »
Présentoirs, si possible hors du commun par exemple une
reproduction géante de l' emballage
Stands (avec éventuellement un animateur / une animatrice)
Têtes de gondole
Télévisions : spots T V, présentations…
Ecrans tactiles (interactifs)
41. CONCLUSION
Une implantation n’est jamais figée dans le temps.
Les besoins des consommateurs évoluent et un magasin doit
les suivre.
Un magasin doit montrer qu’il est vivant et faire preuve d’une
grande ADAPTABILITE et tenir compte de la réalité terrain .