2. Pourquoi un modèle de bibliothèque « excentrée » ?
- La bibliothèque « collection » contestée.
- Emergence d’une bibliothèque réticulaire et connectée à son territoire.
Des bibliothèques au coeur des flux de territoriaux
- Les micro-bibliothèques
- Les bibliothèques nomades
- Les bibliothèques éphémères
- La « ville bibliothèque » : la bibliothèque numérique disséminée.
L’émergence de nouveaux modèles de bibliothèques
3. Pourquoi un modèle de bibliothèque « excentrée » ?
- La bibliothèque « collection » contestée.
- Emergence d’une bibliothèque réticulaire et connectée à son territoire.
Des bibliothèques au coeur des flux de territoriaux
- Les micro-bibliothèques
- Les bibliothèques nomades
- Les bibliothèques éphémères
- La « ville bibliothèque » : la bibliothèque numérique disséminée.
L’émergence de nouveaux modèles de bibliothèques
6. Publics et usages des bibliothèques municipales en 2016 Ministère de la Culture
Fréquentation lors des 12 derniers mois et inscriptions en bibliothèque municipale
1981 1989 1997 2005 2016
Usagers des bibliothèques municipales // // 26 35 40
Inscrits des bibliothèques municipales 8 13 18 19 / 21 (1) 16
Part des inscrits parmi les usagers 69 59 39
(1) 19% fourchette basse de l’intervalle de confiance et taux évalué dans la synthèse annuelle des données d’activité des bibliothèques
municipales, 21% résultat observé et publié dans le cadre de l’enquête spécifique aux publics des bibliothèques confiée au Credoc en 2005.
En pourcentage
Base : Ensemble de la population.
On doit préciser ici que la comparaison avec les données de la synthèse nationale de l’activité
des bibliothèques municipales du ministère de la Culture est délicate. Les résultats de la
synthèse rapportent en effet le nombre d’inscrits de tous âges (moins de 15 ans inclus) non à la
Source : Enquête sur les Publics et les usages des bibliothèques municipales en 2016 - MCC
9. emier
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mettre
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cteurs
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citées
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isons
non
large
duels,
n’ont
irme.
ntants
s par
Raisons expliquant la faiblesse ou l’absence de
fréquentation des bibliothèques municipales
En pourcentage, total supérieur à 100% en raison des réponses multiples.
Base : Ensemble des non usagers et es usagers venant moins d’une fois par
mois, enquête 2016
Primauté des facteurs individuels
« Eloignés de mes centres d’intérêts, de mes
comportements »
Un équipement éloigné, faiblement accessible.
Source : Enquête sur les Publics et les usages des bibliothèques municipales en 2016 - MCC
10.
11. ENQUÊTE PANEUROPÉENNE DESTINÉE À ÉVALUER LES PERCEPTIONS DES UTILISATEURS À L’ÉGARD DES AVANTAGES LIÉS AUX TECHNOLOGIES DE
L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DANS LES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES. 2013
12. ENQUÊTE PANEUROPÉENNE DESTINÉE À ÉVALUER LES PERCEPTIONS DES UTILISATEURS À L’ÉGARD DES AVANTAGES LIÉS AUX TECHNOLOGIES DE
L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DANS LES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES. 2013
13. Représentations des bibliothèques municipales
(deux réponses possibles)
Usagers
venant une
fois par mois
ou plus
Usagers
venant moins
d'une fois par
mois
Anciens
usagers
Non usagers
absolus
Total 2016 Total 2005
Une grande librairie 50% 51% 46% 42% 47% 52%
Un espace de détente et de
loisirs
35% 35% 33% 31% 34% 28%
Un lieu de travail ou pour
étudier
21% 25% 25% 13% 23% 27%
Un club pour les accros de
lecture
13% 15% 19% 21% 17% 9%
Un lieu de rencontre et
d'échanges
16% 14% 17% 18% 16% 11%
Un espace multimédia et de
services numériques
14% 19% 15% 12% 15% 7%
Un lieu d'accès à la
musique et au cinéma
9% 7% 6% 5% 7%
60% (1)
Un lieu d'animations
culturelles
15% 20% 15% 12% 16%
Un lieu de formation 10% 5% 6% 9% 7%
C'est autre chose 10% 5% 10% 20% 10%
Total 194% 196% 192% 183% 192% 193%
Base : Ensemble des répondants, enquêtes 2005 et 2016.
(1) Note la comparaison doit être réalisée avec prudence, le questionnaire 2005 proposant une réponse globale « un lieu culturel »cumulant
57% des réponses auxquelles ont été ajoutées 3% de réponses « C’est autre chose ».
Si l’image de la grande librairie est toujours très présente dans les représentations desSource : Enquête sur les Publics et les usages des bibliothèques municipales en 2016 - MCC
15. année marque un tournant dansl’histoire de la mesure Internet en France avec la
création d’une mesure innovante, nativementGlobale, c’est à dire basée sur un panel
unique de près de 30 000 internautes de 2 ans et plus. L’ensemble du surf sur les 5000
premiers sites et 600applications est ainsi mesuré, et ce quel que soit l’écran. »
En 2017, 92% des foyers en France sont équipés d’au moins un écran internet :
smartphone, tablette ou ordinateur. Et s’il reste encore 17% de non connectés,
Internet est devenue une activité quotidienne pour une large majorité : 2/3 des
Français se connectent tous les jours et le temps passé sur la toile est d’1h28 par
jour et par personne avec des disparités entre les individus : ce sont les CSP+ et
les 25-49 ans qui tirent la consommation vers le haut avec respectivement 2h15
et 2h12 de surf quotidien. De plus, il existe de vrais aficionados du web puisque
les 15% des Français les plus consommateurs comptabilisent à eux seuls près de
la moitié du temps total passé sur internet.
Avec plus de 30 millions de mobinautes chaque jour (48%), le smartphone est le
1er écran pour se connecter au quotidien, devant l’ordinateur. Près d’1 individu sur
5 n’utilise même que son mobile pour surfer. Le smartphone pèse 40% du temps
passé sur Internet, et 65% chez les jeunes (15-24 ans).
Les plateformes sociales occupent une place prépondérante dans le quotidien
des internautes. Plus de la moitié des Français (50,4%) se rendent tous les jours
sur au moins un réseau social. En termes de temps passé, les internautes de 2 ans
Une population sur tous les écrans mais mobile first
Les plateformes sociales : puissance et engagement
Source : L’année internet 2017 - Médiamétrie
16.
17. Activités participatives et organisation horizontale
Source : Panorama des médias sociaux 2013 - Fred Cavazza
21. En 2017, 92% des foyers en France sont équipés d’au moins un écran internet :
smartphone, tablette ou ordinateur. Et s’il reste encore 17% de non connectés,
Internet est devenue une activité quotidienne pour une large majorité : 2/3 des
Français se connectent tous les jours et le temps passé sur la toile est d’1h28 par
jour et par personne avec des disparités entre les individus : ce sont les CSP+ et
les 25-49 ans qui tirent la consommation vers le haut avec respectivement 2h15
et 2h12 de surf quotidien. De plus, il existe de vrais aficionados du web puisque
les 15% des Français les plus consommateurs comptabilisent à eux seuls près de
la moitié du temps total passé sur internet.
Avec plus de 30 millions de mobinautes chaque jour (48%), le smartphone est le
1er écran pour se connecter au quotidien, devant l’ordinateur. Près d’1 individu sur
5 n’utilise même que son mobile pour surfer. Le smartphone pèse 40% du temps
passé sur Internet, et 65% chez les jeunes (15-24 ans).
Les plateformes sociales occupent une place prépondérante dans le quotidien
des internautes. Plus de la moitié des Français (50,4%) se rendent tous les jours
sur au moins un réseau social. En termes de temps passé, les internautes de 2 ans
et plus y passent 24 minutes par jour, soit plus d’un quart de leur consommation
internet : Facebook s’impose devant YouTube et Snapchat. A l’inverse, chez les
15-24 ans, qui consacrent près de la moitié de leur temps internet aux
plateformes sociales (43 min), YouTube arrive en tête devant Snapchat et
Facebook.
Les plateformes sociales : puissance et engagement
Source : L’année internet 2017 - Médiamétrie
Directeur du Département Internet de Médiamétrie. Et de poursuivre : « cette
année marque un tournant dansl’histoire de la mesure Internet en France avec la
création d’une mesure innovante, nativementGlobale, c’est à dire basée sur un panel
unique de près de 30 000 internautes de 2 ans et plus. L’ensemble du surf sur les 5000
premiers sites et 600applications est ainsi mesuré, et ce quel que soit l’écran. »
En 2017, 92% des foyers en France sont équipés d’au moins un écran internet :
smartphone, tablette ou ordinateur. Et s’il reste encore 17% de non connectés,
Internet est devenue une activité quotidienne pour une large majorité : 2/3 des
Français se connectent tous les jours et le temps passé sur la toile est d’1h28 par
jour et par personne avec des disparités entre les individus : ce sont les CSP+ et
les 25-49 ans qui tirent la consommation vers le haut avec respectivement 2h15
et 2h12 de surf quotidien. De plus, il existe de vrais aficionados du web puisque
les 15% des Français les plus consommateurs comptabilisent à eux seuls près de
la moitié du temps total passé sur internet.
Avec plus de 30 millions de mobinautes chaque jour (48%), le smartphone est le
1er écran pour se connecter au quotidien, devant l’ordinateur. Près d’1 individu sur
5 n’utilise même que son mobile pour surfer. Le smartphone pèse 40% du temps
passé sur Internet, et 65% chez les jeunes (15-24 ans).
Les plateformes sociales occupent une place prépondérante dans le quotidien
des internautes. Plus de la moitié des Français (50,4%) se rendent tous les jours
Une population sur tous les écrans mais mobile first
Les plateformes sociales : puissance et engagement
mobiquité
22. Pourquoi un modèle de bibliothèque « excentrée » ?
- La bibliothèque « collection » contestée.
- Emergence d’une bibliothèque réticulaire et connectée à son territoire.
Des bibliothèques au coeur des flux de territoriaux
- Les micro-bibliothèques
- Les bibliothèques nomades
- Les bibliothèques éphémères
- La « ville bibliothèque » : la bibliothèque numérique disséminée.
L’émergence de nouveaux modèles de bibliothèques
23. Les idées de centralisation et de décentralisation sont aujourd’hui rattrapées et
contredites par la notion de territoire distribué, « pair à pair ».
Prenant ancrage dans les usages et cultures numériques, cette conception du
réseau impacte désormais directement la construction, les flux et les liens
territoriaux dans lesquels la bibliothèque est inscrite, tant à l’échelle urbaine que
rurale.
Il est clair que ce qui importe aujourd’hui s’inscrit plus sur « la dimension
réticulaire des territoires, plutôt que la dimension territoriale des réseaux »
Territoire distribué et société contributive
Source : La bibliothèque distribuée : fabriquer ensemble un territoire des communs de la connaissance - P. Desfarges
24. la complexité de nos attentes, la relation désormais brouillée entre
l’amateur et le professionnel et notre attachement à n’être jamais
ni l’un ni l’autre, mais les deux à la fois.
Cela faisant, on assume cette contradiction et l’apparition d’une «
culture de la contribution, du partage » qui vient comme
institutionnaliser l’effacement de l’opposition classique entre
acteur et spectateur, entre producteur et consommateur, la
distinction claire entre public et privé, la relation très assumée
entre la consommation culturelle et la culture classique, le rôle des
collectivités territoriales.
Autant de ruptures qui jadis structuraient nos façons d’être et de
faire et qui aujourd’hui s’effacent pour donner une tonalité
différente à notre horizon d’attente, individuel et collectif.
« Source : Bibliothèque minimale ou bibliothèque augmentée? - Pierre Franqueville
Des attentes qui se complexifient
25. La ville doit disposer de lieux, de moments et de situations qui seront favorables à la
sérendipité, celle-ci étant définie comme la capacité à provoquer l’inattendu, la rencontre
non immédiatement fonctionnelle, tout ce qu’on ne cherchait pas intentionnellement.
« Source : Bibliothèque minimale ou bibliothèque augmentée? - Pierre Franqueville
26. Le territoire ne tourne plus autour de la bibliothèque
Parler de proximité, est-ce en dernier objectif vouloir que la population fréquente les
espaces de la bibliothèque ?
Ou n’est-ce pas un renversement de perspective : parler d’une proximité qui
déplace les services de la bibliothèque – collections comprises – au plus près de la
population dans son cadre d’activités familiales, professionnelles ou sociales, sans
nécessairement vouloir que ce cadre intègre le lieu bibliothèque voire s’y
déplace ?
Cette hypothèse de proximité réellement nouvelle n’augure pas de la disparition de la
bibliothèque-lieu, mais pose la question de la bibliothèque vivante sur le territoire de la
population qu’elle sert, au-delà des services offerts dans un lieu à cette population.
Source : Excentrer la bibliothèque : l’invention de la proximité - Bertrand Calenge
27. une bibliothèque atomisée
L'idée fondamentale du concept « Atomized Library » est de disperser de plus petits
espaces d'information partout dans les villes, bien au delà des sphères d'influences
classiques de la bibliothèque publique : des places, des bâtiments publics, les kiosques,
les cafés, des cafés, des salles de réunions, les spots Wifi mais aussi tout lieux de
rencontres par type de population : adultes, jeunes, enfants.
Source : The Atomized Library : la Bibliothèque atomisée - Bibliofrance
28. Géographiquement, la « bibliothèque atomisée »reprend l’esprit de la bibliothèque « hors
les murs ».
Elle essaime dans les points névralgiques de l’espace urbain pour rencontrer les gens dans
leur quotidien : gares, centres commerciaux, aéroports, halls d’hôtels ou bien encore métro.
Lovés dans leurs lieux d’accueil, ces équipements favorisent une ouverture sur
l’environnement et apportent un « point » de bibliothèque aux passants, sans attendre que
ces derniers se rendent par eux-mêmes dans un établissement du réseau.
La bibliothèque investit les lieux où va l’usager et se déplace avec lui.
Source :« La « Biblio.» - Bouffange, Serge et Habérard, Marie-Laure.
29. « Tout l’intérêt de l’espace public repose sur la mise en capacité d’agir de la société civile pour
faire de ces espaces, des lieux de réflexion, de débat autour des enjeux de société. »
Source : Bibliothèques hors les murs : histoire, typologie et enjeux - Amélie Barrio
Occuper l’espace public
30. (Biens) communs : contours et repères
Une dnion ?
Des contours
Réseau francophone autour des biens communs – mai 2013
Les biens communs (ou simplement « communs »)
sont des ressources, gérées collectvement par une
communaut selon une forme de gouvernance
qu'elle dé(nit elle-même.
31. « Les bibliothèques publiques sont des services publics qui gèrent
des ressources collectives, dont certaines sont des biens communs,
au nom de l’intérêt général et de l’égalité d’accès à la connaissance
et à l’information.
Si ces bibliothèques ne peuvent donc être considérés comme des
communs stricto sensu, elles participent néanmoins de par leurs
missions, à garantir le développement de ces communs du
savoir. »
La bibliothèque publique : un commun du savoir ?
Source : La bibliothèque, une maison des communs du savoir. L.Dujol
32. Source : L'innovation en bibliothèque : hacker, détourner, remixer, partager, participer - P. Desfarges
33. Lutter contre le cloisonnement géographique : dans les flux, ouvert sur le territoire, un
« point » dans la ville
Lutter contre la précarité sociale : attirer, étonner, rendre accessible. et, surtout,
Lutter contre le manque d’intérêt individuel : lieu, services, contenus personnalisées et
personnalisables, socialisant, processus actifs d’appropriation.
De la démocratisation culturelle à la démocratie des cultures
Pas uniquement une bibliothèque pour tous mais
une bibliothèque pour chacun
Source : Services innovants et bibliothèques éphémères - Marie-Laure Habérard, Marie-Laure.
34. « Il arrive que le résultat le plus important n’est pas le service qui
en résulte mais le sens qu’acquièrent les membres de la
communauté de leur propre importance dans la cité, de leur droit à
contribuer, de leur capacité à participer. »
Empowerment / capacitation
35. Les 5 lois de Ranganathan :
1 - Les livres sont faits pour être utilisés.
2 - À chaque lecteur son livre.
3 - À chaque livre son lecteur.
4 - Épargnez le temps du lecteur.
5 - Une bibliothèque est un organisme en
développement
Pertinence, efficience, efficacité des dispositifs
Aujourd’hui livre est remplacé par ressource et lecteur par usager.
Fonctionne aussi avec espace, service …
36. • créer et renforcer l'habitude de lire chez les enfants dès leur plus jeune âge;
• soutenir à la fois l'auto-formation ainsi que l'enseignement conventionnel à tous les niveaux ;
• fournir à chaque personne les moyens d'évoluer de manière créative ;
• stimuler l'imagination et la créativité;
• développer le sens du patrimoine culturel, le goût des arts, des réalisations et des innovations
scientifiques ;
• assurer l'accès aux différentes formes d'expression culturelle des arts du spectacle ;
• développer le dialogue inter-culturel et favoriser la diversité culturelle ;
• soutenir la tradition orale ;
• assurer l'accès des citoyens aux informations de toutes catégories issues des collectivités locales ;
• fournir aux entreprises locales, aux associations et aux groupes d'intérêt les services d'information
adéquats ;
• faciliter le développement des compétences de base pour utiliser l'information et l'informatique ;
• soutenir les activités et les programmes d'alphabétisation en faveur de toutes les classes d'âge, y
participer, et mettre en oeuvre de telles activités, si nécessaire.
Source : Manifeste de l’UNESCO sur la bibliothèque publique
Les missions-clés de la bibliothèque
37. Les formes de la médiation
1.L’institution diffuse un contenu que l’usager reçoit,
passivement. Ex : bibliographies, notices critiques
rédigées par les bibliothécaires, tables de sélections,
bandeaux de recommandation sur les documents avec
extraits de critiques lues dans la presse…
2.Interaction individuelle entre l’usager et la bibliothèque.
Ex : service « Rent a librarian »
3.L’usager peut être témoin des interactions individuelles
d’autres usagers avec l’institution. Ex : consultation des
questions des autres sur le Guichet du savoir ou sur
Bibliosésame
4.Les usagers dialoguent avec la bibliothèque, mais
également entre eux. Ex : clubs de lecture
5.Les usagers forment une communauté de création et
d’échange de contenus. L’institution héberge, stimule et
canalise. Ex : Speed-reading (sur le modèle du speed-
dating, où les usagers viennent défendre leur livre préféré
face à d’autres usagers, en temps limité; le mémoire de
Raphaëlle Gilbert parle de « speed-booking »). On peut
aussi évoquer : service d’échanges de documents entre
usagers type Bibale, ou encore les fouillothèques, les
démothèques…
Christophe Robert : Actions de médiation des collections : petite typologie
38. Pourquoi un modèle de bibliothèque « excentrée » ?
- La bibliothèque « collection » contestée.
- Emergence d’une bibliothèque réticulaire et connectée à son territoire.
Des bibliothèques au coeur des flux de territoriaux
- Les micro-bibliothèques
- Les bibliothèques nomades
- Les bibliothèques éphémères
- La « ville bibliothèque » : la bibliothèque numérique disséminée.
L’émergence de nouveaux modèles de bibliothèques
39. On propose un design artisanal de micro-bibliothèque, on y dispose quelques livres que
les passants peuvent emprunter pour les rapporter éventuellement ou en laisser d’autres.
La procédure est inspirée du Bookcrossing. C’est offert sans prétention, sans inscription
et sans frais de retard, mais avec le sourire du propriétaire, passeur amoureux de la
lecture et des lecteurs. Vous entretenez en plus quelques conversations au bord du
trottoir? Vous êtes en train de fonder un projet citoyen et un tiers-lieu.
Source : De Toronto à Montréal en passant par Berlin : les micro-bibliothèques de la rue - Marie D. Martel
Les micro-bibliothèques
42. - faciliter l’accès en réduisant les obstacles matériels entre les gens et le livre.
- faire de la littéracie : déverrouiller les capabilités des gens.
- contribuer à abolir les murs culturels qui sont de l’ordre des représentations du pouvoir. Une
microbibliothèque est fondée sur une relation différente, d’égal à égal entre les citoyens ou avec les
bibliothécaires lorsqu’ils sont partie prenante. À échelle humaine, elle permet de rejoindre ceux qui sont
socialement exclus.
- favoriser les échanges et les conversations entre les gens, entre les voisins autour du livre.
- promouvoir la lecture, le livre et la bibliothèque en forgeant une image et une expérience positive
et renouvelée de celles-ci.
- délocaliser la bibliothèque pour investir la culture urbaine.
- insérer la bibliothèque dans le monde des réseaux. En la fragmentant, la bibliothèque se
représente comme un appareil mobile, ludique, ouvert, flexible, adaptable.
- s’engager dans le mouvement des communs.
- participer à l’animation de la rue pour les piétons en offrant des promesses d’échanges et
d’interactions, en valorisant l’expérience culturelle locale, en introduisant de la sérendipité, des
éléments ludiques dans les trajets.
Les micro-bibliothèques sont des occasions de
Source : Mon voisin, ce lecteur : 10 raisons pour créer des microbibliothèques - Marie D. Martel
43. Les cabinalivres du Calaisis
7 villages de la communauté de communes du sud-ouest du Calaisis (CCSOC) ont
transformé des cabines téléphoniques abandonnées par Orange en bibliothèques en plein
air donnant un accès élargi et gratuit aux ouvrages, favorisant le lien social et suscitant
l'échange entre les lecteurs.
44. Les arbres aux livres de Nancy
Cela fait quatre ans que des arbres à livres sont installés sur des places publiques de
Nancy, MJC, université de Lettres. Un projet initié par l'atelier de Vie de Quartier Léopold-
Ville Vieille et soutenu par la Mairie de Nancy. La MJC Lillebonne participe aussi à son
fonctionnement. Les passants peuvent prendre des livres et en déposer.
45. Les boites à livres de la bibliothèque de Lonjumeau
12 boites à livres installées à la Mairie, mairies annexes, piscine, crèches, résidences,
CCAS, bibliothèque, salon de coiffure.
Source : Le réseau des boites à livres de la bibliothèque de Lonjumeau - Bibliobsession
Le principe est simple : Partagez vos livres ! Venez les
déposer dans les boîtes à livres. Ils doivent simplement
être en suffisamment bon état pour être lus (les Boîtes
à livres ne sont pas des poubelles !). N’oubliez pas que
les livres sont mis à la vue de tous, adultes et enfants,
n’y déposez pas des ouvrages réservés à un public
averti !
46. L’association Bel Air a passé une convention avec la ville qui lui permet de profiter des «
désherbages » de la bibliothèque municipale. Tous les six mois, tous les ouvrages sont
ainsi renouvelés.
Source : À Rennes, les bibliothèques de rue en plein essor.
Les bibliothèques de rue à Rennes
47. Des livres retirés des collections,
équipés d’un bandeau bleu identifiant
et installés dans mobilier conçu et
fabriqué dans les ateliers de la Ville.
Les livres nomades sont installés
dans 65 lieux de proximité, des
commerces (cinéma, bar, salon de
coiffure, hôtel ….) des équipements
sportifs, des structures municipales,
des centres médicaux … Un suivi des
bibliothécaires.
Gratuit et sans inscription.
Possible mettre en Livres nomades
ses propres livres. Dépôt dans une
bibliothèque du réseau afin d’être
estampillés aux couleurs du dispositif.
Les livres nomades de la BM du Havre
Source : Nouveaux espaces et pratiques émergentes : Lire au havre . F. Legendre
48. Pourquoi un modèle de bibliothèque « excentrée » ?
- La bibliothèque « collection » contestée.
- Emergence d’une bibliothèque réticulaire et connectée à son territoire.
Des bibliothèques au coeur des flux de territoriaux
- Les micro-bibliothèques
- Les bibliothèques nomades
- Les bibliothèques éphémères
- La « ville bibliothèque » : la bibliothèque numérique disséminée.
L’émergence de nouveaux modèles de bibliothèques
49.
50. Un fond itinérant participatif et citoyen de documents partagés par les habitants, qui
rappelle que la médiathèque n’aura jamais autant de documents que ceux dont dispose
l’ensemble des citoyens. En organisant le référencement, le partage, l’échange, la
bibliothèque devient un vecteur d’animation et de médiation non plus entre les
documents, mais aussi entre les gens d’un même territoire
Source : Une gestion commune des supports de connaissance - Bibliobsession.
Les malles médiathèques à Lezoux
51. Les visiteurs peuvent parcourir et consulter une sélection de documents, obtenir une
carte de bibliothèque et en apprendre davantage sur les ressources et les services de la
bibliothèque.
52. Les minis bibliothèques mobiles de Séoul
Afin de redynamiser le « Seoul Innovation Park » et pour attirer les gens à s’y aventurer, la
ville de Séoul a fait réaliser 4 petites bibliothèques mobiles dans lesquelles N’importe quel
visiteur, à la recherche d’une halte littéraire, peut s’approprier les lieux l’instant d’une
lecture.
Source : A Séoul, des mini-bibliothèques mobiles viennent égayer le paysage - Actualitté
E
53. L’Ideas Box de la BM de Calais.
Une bibliothèque mobile en kit, robuste simple d’utilisation imaginée par Bibliothèque
Sans Frontières.
Chaque Ideas Box contient quatre modules comprenant plus de 250 ouvrages pour les
jeunes et les adultes ainsi qu’une quinzaine de tablettes numériques et deux ordinateurs
portables avec un accès à Internet. Le troisième module renferme des outils de créativité,
comme des caméras permettant la réalisation de petits films ainsi que des jeux pour les
enfants. Enfin, le quatrième module est un espace dédié au cinéma avec un grand écran
et de nombreux films.
Source : www.ideas-box.org
54.
55. L’Ideas Box de la BM de Calais.
Les boulevards Centre social
Maisons de retraite
Source : Une Ideas Box à Calais - Bibliobsession.
56. L’Ideas Box de la BM de Calais.
Nouvelle visibilité auprès des usagers : la bibliothèque est un lieu où l’on peut apprendre,
échanger et partager.
Nouvelle visibilité auprès des professionnels : Eurotunnel, informaticiens de la BU
souhaitent s’engager bénévolement auprès des bibliothécaires.
Source : Une Ideas Box à Calais - Bibliobsession.
57. Pourquoi un modèle de bibliothèque « excentrée » ?
- La bibliothèque « collection » contestée.
- Emergence d’une bibliothèque réticulaire et connectée à son territoire.
Des bibliothèques au coeur des flux de territoriaux
- Les micro-bibliothèques
- Les bibliothèques nomades
- Les bibliothèques éphémères
- La « ville bibliothèque » : la bibliothèque numérique disséminée.
L’émergence de nouveaux modèles de bibliothèques
58. La médiathèque s'installe à la plage de Port-Maria pendant la période estivale. Cette
biblio-plage, ouverte à tous et gratuite, propose de s'installer et de lire confortablement
installé dans des transats face à la mer.
Les biblio-plages
59. Le Biblioigloo : une bibliothèque éphémère sur les pistes de ski
A Trentino Alto Adige, ce projet propulsé par la Società Valle Bianca Spa et la Biblioteca
Intercomunale Altopiano Paganella Brenta di Andalo propose des livres, des magazines,
une connexion internet en libre accès. Les ateliers créatifs sont payants.
Source : Le Biblioigloo : une bibliothèque mobile sur les pistes de ski - Actualitté.
60. La « Story Pod », bibliothèque de quartier à Newmarket (Toronto)
Cette bibliothèque mobile a été commandée par le maire du quartier de Newmarket.
Les livres peuvent être prêtés, échangés, et l’endroit propose un peu d’espace pour
travailler ou simplement lire. The Story Pob s'ouvre pendant l’été et revient au printemps.
Source : Toronto : une box mobile géante devient bibliothèque de quartier - Actualitté
61. « Les 2 bibliothèques éphémères
prévues pour l’été 2015 ont pour
vocation à se rapprocher de vous en
allant à votre rencontre dans les
lieux que vous fréquentez déjà, de
transformer l'image de la
bibliothèque en un lieu de vie ouvert
sur le territoire et la société. »
En appui sur des services novateurs
(jeux vidéo, autoformation, espaces
d'ambiances différenciées) et une
offre multimédia élargie, la
bibliothèque se tourne vers le
citoyen dans une démarche
participative.
62.
63. Pourquoi un modèle de bibliothèque « excentrée » ?
- La bibliothèque « collection » contestée.
- Emergence d’une bibliothèque réticulaire et connectée à son territoire.
Des bibliothèques au coeur des flux de territoriaux
- Les micro-bibliothèques
- Les bibliothèques nomades
- Les bibliothèques éphémères
- La « ville bibliothèque » : la bibliothèque disséminée.
L’émergence de nouveaux modèles de bibliothèques
64. Des bibliothèques dans des laveries automatiques
Les laveries automatiques sont des lieux où l'on s'ennuie facilement, pour commencer, en
attendant que les cycles de lavage et de séchage se terminent. Bibliothèques sans Frontières
propose des équipements informatiques pour accéder à des contenus pédagogiques.
Les lavomatiques sont aussi fréquentés par les catégories les plus pauvres de la population,
pour lesquelles l'accès à la culture n'est pas des plus aisés : le programme Wash Learn a
été implanté le quartier du Bronx à NY et à Detroit.
Source : À Detroit, des bibliothèques installées dans des laveries automatiques - Actualitté.
65. Des bibliothèques dans des laveries automatiques
À l'intérieur des laveries, BsF installent un point d'accès WiFi, le « KoomBook », qui
permet, après connexion, d'accéder à un certain nombre de livres et de contenus
pédagogiques, pour tous les âges. L'ONG a choisi les contenus avec la bibliothèque
publique, et mettra à jour régulièrement les contenus.
Source : À Detroit, des bibliothèques installées dans des laveries automatiques - Actualitté.
66. La bibliothèque de l’aéroport de Schipol (Amsterdam)
Ouverte 24H/7j, cette bibliothèque propose 1 200 livres en simple consultation, de littérature
néerlandaise traduits dans 30 langues, et d’autres à propos de la culture néerlandaise (art et
architecture, design, photographies, histoire, Amsterdam…). Sont également proposés des
iPads avec des ressources numériques (musiques, vidéos … ), du wifi.
Source : Bibliothèque de l’aéroport de Schiphol. BBF - Amandine Jacquet.
67. La bibliothèque de la gare de Haarlem (Pays Bas)
A la bibliothèque de la gare de Haarlem, les livres sont empruntables, mais les journaux et
magazines doivent être consultés sur place. La bibliothèque offre au public le wifi, quatre
ordinateurs connectés à internet ainsi que deux iPads. Un bibliothécaire est présent en
permanence. Les non-adhérents peuvent prendre un abonnement uniquement pour la
bibliothèque de la gare, moyennant 40 euros par an. Le paiement à l’acte est aussi possible
(2,50 euros à l’acte, système par carte avec prépaiement).
Source : Bibliothèque de la gare de Haarlem - Amandine Jacquet.
68. La bibliothèque de l’aéroport de Schipol (Amsterdam)
Les objectifs :
promouvoir la culture néerlandaise ;
avoir une vitrine internationale pour les bibliothèques néerlandaises ;
améliorer l’image des bibliothèques néerlandaises;
coopérer avec l’aéroport pour offrir aux voyageurs une façon agréable et gratuite de
passer leur temps d’escale.
Source : Bibliothèque de l’aéroport de Schiphol. BBF - Amandine Jacquet.
69. « Books on the fly », partenariat bibliothèque publique et aéroport (USA)
La San Antonio Public Library offre des cartes de téléchargements valables durant 24
heures, pour les voyageurs qui ne résident pas à San Antonio. Ils pourront profiter de trois
documents durant sept jours. Pour les autres, elle propose un accès durant trois
semaines.
71. La « Subway Library » de la New York Public Library
« La mission de la Bibliothèque publique de New York est de rendre l’information et les
connaissances accessibles à tous, et ce partenariat avec le MTA est certainement sur la
bonne voie. En mettant des milliers d’histoires gratuites facilement accessibles aux
voyageurs de métro, nous encourageons la lecture, l’apprentissage et la curiosité »
Tony Marx, président de la Bibliothèque publique de New York.
72. La « Subway Library » de la New York Public Library
« Lorsque vous entrez dans une station de métro, connectez-vous au réseau sans fil sans
fil disponible dans toutes les stations de métro. Lorsque vous vous êtes connecté, vous
serez invité à rejoindre le site SubwayLibrary.com et vous pouvez commencer à parcourir
et à télécharger des livres, des histoires courtes, des chapitres et des extraits donnés par
les éditeurs à la Bibliothèque publique de New York. »
Source : A l’occasion de l’ouverture de son réseau wifi, le métro de New York offre des livres numériques à télécharger gratuitement - Club
innovation Culture France.
73. Source : A Montréal, les bibliothèques numériques se déplacent en bus - Les numériques.
Lire vous transporte à Montréal
À Montréal, le voyageur qui n’a rien à lire lors de son trajet en transport en commun va
pouvoir bouquiner sur son téléphone portable. Le premier chapitre de chacun des
livres est disponible gratuitement en téléchargement via une adresse un code QR
placés sur les panneaux publicitaires des bus, abribus et rames de métro.
74. Lire vous transporte à Montréal
Mis en appétit, les lecteurs peuvent ensuite emprunter le livre en version papier ou
numérique dans l’une des 45 bibliothèques montréalaises ou l’acheter sur le
portail Ruedeslibraires.com. Il est également possible de trouver les bibliothèques ou les
librairies montréalaises les plus proches, sur le site de l’opération.
Source : A Montréal, les bibliothèques numériques se déplacent en bus - Les numériques.
75. Klagenfurt, la ville bibliothèque (Autriche)
Klagenfurt (100 000 habitants) ne possède pas de bibliothèque publique. Avec le projet
Ingebog, c’est la ville même qui s’est métamorphosée en bibliothèque virtuelle.
Une centaines d’étiquettes équipées de QR codes ou de puces NFC ont été disséminées
à travers la cité et collées sur des bâtiments permettant de téléchargers des ebooks.
76. Klagenfurt, la ville bibliothèque (Autriche)
Quand un passant scanne une de ces étiquettes avec son smartphone, il est connecté
automatiquement au site web du projet et peut ainsi télécharger un classique de la
littérature tombé dans le domaine public. Les œuvres à télécharger sont le plus souvent
en rapport avec le lieu où l’étiquette a été apposée.
Source : La ville bibliothèque- Bréves Enssib.
77. Le réseau de transport Transpole, propose aux lillois et aux personnes de passage de lire
en numérique. Les médiathèques de Lille ont sélectionné des livres numériques et les
mettent à disposition des lecteurs voyageurs prenant le métro et le bus. Ces ebooks sont
accessibles via des étiquettes NFC et QR Codes disséminés dans des stations de bus et
de métro de la métropole.
Source : BiblioMobi : la lecture numérique entre dans les rues de Lille - IdBoox
La bibliothèque mobile de la Métropole Européenne de Lille
78. La BM de Lille met à disposition des morceaux musicaux dans les parcs et jardins de la
ville grâce au dispositif de QR Code et une plateforme de médiation culturelle.
Partenaires : Wezaart et tous les artistes qui ont répondu à l'appel à contribution en
déposant leurs oeuvres sous licence de libre diffusion.
Grainazic, sortir la musique de la bibliothèque (Lille)