Dossier de diffusion livre - Le Traité, histoire d'une réconciliation miraculeuse
1. LE TRAITE
DE L’ELYSEE
De «l’ennemi
héréditaire» au
«partenaire
privilégié» , ou les
origines de la
miraculeuse
réconciliation
franco-allemande.
Hommage au
Général De Gaulle
et au chancelier
Adenauer
2. UN RENDEZ-VOUS ESSENTIEL
AVEC L’HISTOIRE…
D’UNE ÉMOUVANTE RENCONTRE À LA NAISSANCE D’UNE
AMITIÉ RARE… ET AU BOUT DU SUSPENS, UN ACTE
FONDATEUR DE L'EUROPE.
« Le Traité de l’Élysée » présente les moments-clés de la naissance du
couple franco-allemand, à travers la mise en perspective de la
rencontre des deux personnages historiques devenus mythes : le
Général De Gaulle, chef de l’Etat français et Konrad Adenauer,
Chancelier de la République fédérale allemande.
Ce livre, sorte de docu-fiction, revient sur les principaux faits qui vont
illustrer le processus qui mènera à la signature du Traité de l’Élysée, le
22 janvier 1963. Avec une ambition à la fois ludique et pédagogique, il
offre au lecteur l’opportunité de revivre les circonstances historiques
et les enjeux à la fois politiques, économiques et mêmes
philosophiques qui augurèrent à l’idée d’un rapprochement
jusqu’alors impensable entre les deux peuples, et de méditer sur le
contexte qui offrait la possibilité de créer une union politique pour
l’Europe au lendemain d’un conflit dramatique sans précédent, et qui
marquerait à jamais les consciences…
S’il est des actes qui peuvent frapper bien
au-delà du symbole, des décisions qui
bouleversent à tout jamais le destin en
dépassant les limites de ce que l’Histoire
peut laisser espérer, la signature du Traité
de l’Élysée le 22 janvier 1963, célébrant la
réconciliation franco-allemande,
est forcément de ceux-là…
UN DOCU-FICTION LUDIQUE,
PÉDAGOGIQUE ET ÉMOUVANT…
3. QUELQUES EXTRAITS…
« De Gaulle : Dès qu'il comprend que mon retour est
autre chose qu'un épisode, le Chancelier demande à
me voir. C'est à Colombey-les-Deux-Églises que je le
reçois, les 14 et 15 septembre 1958. Il me semble, en
effet, qu'il convient de donner à la rencontre une
marque exceptionnelle et que, pour l'explication historique que vont
avoir entre eux, au nom de leurs deux peuples, ce vieux Français et ce
très vieil Allemand, le cadre d'une maison familiale a plus de
signification que n’en aurait le décor d'un palais. Ma femme et moi
faisons donc au Chancelier les modestes honneurs de La Boisserie.
En entendant la voiture franchir la grille, le Général gagne le perron.
Une réception hautement symbolique s’apprête à marquer les esprits
et l’Histoire !
« C’est quelqu’un de bien élevé et de sympathique. Il semble avoir de
la culture » souffle en aparté Madame à son fils Philippe avant le
déjeuner. Elle ajoute, après un soupir et d’un air pincé : « Mais
évidemment, c’est un Allemand ». Il faut dire que la guerre n’est
terminée que depuis 13 ans… La maîtresse de maison n’est pas la seule
que cette présence trouble : Louise Camaille, la cuisinière lorraine,
déclare qu’elle ne servira jamais un Allemand ! C’est sa collègue
alsacienne, Philomène Ziegler, qui fera finalement le service… »
« Adenauer : Encore une chose… Je dois vous
demander une faveur, accordez la grâce de deux
anciens dignitaires SS, Karl Oberg et Helmut
Knochen… je ne pourrai obtenir la ratification du
traité par le Bundestag qu’à cette condition.
De Gaulle : Hé bien soit, si telle est la raison d’État…
je vais demander à Jean Foyer, le garde des Sceaux,
de préparer le décret de grâce… les condamnés
devront quitter discrètement la France. »
4. « De Gaulle : Les traités, voyez-vous, sont comme les jeunes filles et
comme les roses, ça dure ce que ça dure. Si le traité franco-allemand
n'était pas appliqué, ce ne serait pas la première fois dans l'Histoire…
Hélas ! Que j'en ai vu mourir de jeunes filles…
Adenauer : J'ai lu que les roses et les jeunes filles pâlissaient vite. Les
jeunes filles peut-être. Mais, voyez-vous, pour les roses, je m'y connais.
Et les plantes qui ont le plus d'épines sont les plus résistantes. Les
roses à Rhöndorf ont passé l'hiver brillamment. Cette amitié entre la
France et l'Allemagne est comme une rose qui portera toujours des
boutons et des fleurs. Si elle n'existait pas, toute initiative pour faire
l'Europe serait condamnée à l'échec…
De Gaulle : Vous avez raison, Monsieur le chancelier, notre traité n'est
pas une rose, il n'est même pas un rosier, il est une roseraie. Nous
l'avons planté pour que des roses fleurissent. Une rose ne dure que
l'espace d'un matin, c'est parfaitement vrai, et une jeune fille n'est pas
toujours jeune fille, c'est vrai aussi. Mais comme vous l'avez remarqué
vous-même dans votre maison, une roseraie dure très longtemps
quand on le veut et aussi longtemps qu'elle dure, elle fleurit. C'est le
cas du traité que nous avons fait. »
5. L’AUTEUR…
Docteur en ethnologie, Lionel Courtot est
également auteur et metteur en scène. Il
propose aujourd’hui un cycle de spectacles, des
Chroniques Françaises, ayant pour toile de fond
l’Histoire de France contemporaine.
Ses autres ouvrages :
- YS, adaptation théâtrale
d’après la légende de la ville
d’YS, Editions Bargain, 2000
- L’ethnodifférentialisme breton,
de la revendication d’une identité
culturelle à l’affirmation d’une identité
politique, Editions ANRT, 2008
- Le Sang des Abattoirs, Editions du Signe, 2011
- Mazal, La Bonne Etoile, une histoire de l’ORT
en bande dessinée, Editions du Signe, à
paraître en Mars 2013