1. MASTE1:HABITATET PAYSAGES
Groupe:4
UNIVERSITE EL HADJ LAKHDAR-BATNA-
Département d’Architecture
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
Les Étudiants
BOUZIDA Djihane
BOUTOUTHousna
CHAIRA Amina
CHEBBAH Mohamed Iheb
L’Enseignante:
L’ANNEE UNIVERSITAIRE:2014/2015
2. Plan de travail
Analyse thématique:
• Qu’est ce que l’habitat ?
• Classification de l’habitat
• Qu’est ce quel’habitat individuel ?
• L’habitat individuel dans le monde a travers l’histoire
• L’habitat individuel en littoral
l’habitat individuel aJijel :
• Présentation dela ville:
• Analyseclimatique
• Analysetypo-morphologique:
• Analysesociologique:
Qu’est ceque l’habitatécologique?
• l’habitat écologiqueenzonehumide
• Présentation des solutionsactiveset passives
Analyse des exemples
3. Qu´est ce que l´habitat ?
Selon:Larousse : «Lieu habité par unepopulation ; ensemble
defaits
géographiques relatifs à la résidence del’homme
(formes, emplacement, groupement des individus);
l’ensemble des
conditions relatives à l’habitation amélioration del’habitat ».
4. Classification d’habitat
Selon la
localisation
• 1- Habitat urbain
• 2- Habitat rural
Selon le type de
regroupement
• 1- Habitat dispersé
• 2- Habitat planifié
• 3- Habitat spontané
Selonle nombre
delogement
rassemblés
• 1- Habitat individuel
• 2- Habitat semi collectif
• 3- habitat collectif
5. Qu´est ce que l´habitat individuel ?
L’habitat individuel est un espace qui impose une autonomie physique et morale dela
famille restreinte .En effet, chaque habitat individuel est caractérisé par ses propres murs
etportes qui séparentles déférents groupes familiaux. Cela implique spécifiquement une
cohésion du même groupe par rapportaux relations interfamiliales, à la culture spécifique
et aux revenus et dépenses économiques. Cette indépendance par rapport à l’entourage
solidifie l’intimité dugroupe familial d’où le style devie individuel.
6. Contrairement à ce que l'on peut croire, l'homme préhistorique ne vivait pas
dans les grottes. Tout simplement parce que les conditions ne s'y prêtaient pas
forcément. Toutes les régions ne bénéficiaient pas d'un relief comportant des
grottes ou abris sous roches.
Préhistoire:
Hutte de la Verberie
Hutte de Terra Amata
L'habitat au paléolithique
L'habitat nomade:
Besoin : un abri vite installé pour se protéger
des intempéries et des animaux sauvages.
L'habitat au néolithique
L'habitat sédentaire
Besoin : un abri durable pour se protéger des
intempéries et des animaux sauvages Sources :
http://www.archeosite.be
7. L'habitat à l'âge du bronze : -2200 à – 800 ans /L'habitat à l'âge du fer : -800 à – 52 ans
L’habitat gaulois
Cette maison de
village est une
reconstitution de
l’habitat en 50 av.
J.C, à la fin de l’Age
de fer. Située àpro--
ximité d’un grenier,
d’une cave, d’un
puits et délimité par
un enclos.
Elle est construite avec des matériaux disponibles à proximité:
Du bois: pour la structure du
bâtiment et la charpente du toit,
du torchis (mélange humide
de terre, de sable, de paille)
qui recouvre un clayonnage de
branches de noisetier tressées
fixé sur les poteaux des murs,
De la paille de seigle ou des
roseaux pour couvrir le toit.
L’intérieur de la
maison
La maison est composée de deux pièces séparées par une cloison :
la plus petite située à l'entrée de la maison est une réserve à
provisions ou un endroit où ranger outils et objets de la vie
quotidienne
la plus grande est la pièce principale où vit toute la famille.
Au dessus d'une partie de cette pièce se trouve un grenier avec un
plancher où il fait plus chaud pour dormir.
Sources :
http://www.archeosite.be
L'habitat sédentaire:
Besoin : un abri durable pour se protéger des intempéries et des animaux
sauvages, marqué par un début de confort.
8. L'habitat à l'âge gallo-romain : -52 à 476 après JC
L'habitat sédentaire:
Besoin : un abri durable pour se protéger des intempéries et des animaux sauvages. La ville et
l'habitat va contribuer à civiliser les peuples conquis. Grande évolution technique et début de
réel confort.
La villa gallo-romaine
La villa gallo-romaine
: est un lieu
d'habitation, mais elle
est aussi , et surtout, le
centre d'exploitation
d'un domaine agricole.
En fait, il s'agit d'une
ferme, pourvue d'un
domaine foncier. Un
mode d'exploitation de
la terre, qui ne rompt
pas avec les traditions
gauloises, se met en
place : la villa (villas au
pluriel).
1 : cuisine et toilettes
2 : salle à manger
3 : chambre à coucher
4 : porte de service
5 : corridor
6 : bibliothèque
7 : bassin
8 : atrium (grande salle)
9 : vestibule
10 : autel des dieux lares
11 : escaliers donnant accès aux chambres des serviteurs
12 : jardin 13 : promenade 14 : maison de jardin
15, 16, 17 : thermes privés
Zone
d’habitation
Péristyle
Le péristyle
Les thermes
vestiaire
Salle de chauffe
Salle de bain
avec baignoire
Sources :
http://www.archeosite.be
9. Moyen-âge de 476 à 1492
L'habitat sédentaire:
Besoin : un abri durable pour se protéger des intempéries et des animaux sauvages, se
protéger des invasions, et honorer l'église.
L'habitat fortifié
L'habitat urbain
L'habitat rural
Est composé d'une ou
plusieurs unités agricoles,
ou fermes, comprenant un
bâtiment d'exploitation
entouré de ses annexes.
Les bâtiments sont
construits sur des
soubassements en pierre
ou des sablières en bois,
mais la plupart le sont sur
des poteaux plantés. Les
murs sont en terre (torchis)
et en bois et la toiture
couverte de chaume.
Est construit à base de
torchis et de bois, la pierre
étant réservée aux plus
luxueuses. Les façades
sont étroites et munies de
colombages, les vitres ne
se diffusent qu'à partir du
XIVe siècle. La maison à
étage se développe.
Est une forteresse
défensive, mais aussi la
résidence du seigneur.
D'abord construit en
bois à la fin de Xe siècle,
il est ensuite construit
en pierre.
les fenêtres de larges
baies décorées de
pignons, d'arcs et de
moulures annexes. (Le
château, symbole de
puissance).
Sources : http://www.archeosite.be
10. Époque moderne de 1492 à 1799
L'habitat sédentaire:
Besoin : un abri durable pour se protéger des intempéries et des animaux sauvages. Retour aux sciences,
besoin d'esthétisme, de symétrie, besoin de bâtiments plus importants avec plus de Confort.
L’hôtel de la Renaissance
Sources : http://www.archeosite.be
La Renaissance est une période de l’histoire européenne (du 14ème au 16ème siècle) très marquée par un
intérêt pour les arts et la culture de l’Antiquité. C’est en Italie que ce mouvement trouve son origine. Les
architectes de cette époque cherchaient à respecter un certain nombre de règles générales : la régularité
dans la création des ouvertures et les éléments de décors, la symétrie dans la conception des structures, la
proportion entre les différentes dimensions.
L'égalité des travées:
régularité dans le
rythme des
ouvertures.
L'alignement des baies
à un même niveau .
La symétrie : similitude entre les deux moitiés d'un
bâtiment.
Un plan régulier : tracés rigoureux, façades rectilignes, raccord à angle
droit.
Les décors s’inspirent de l’architecture antique.
(Quelques termes techniques ):
11. XIXe siècle
L'habitat sédentaire:
Besoin : un abri durable
pour se protéger des
intempéries et des animaux
sauvages. Besoin de
plus de logement en ville, de
moins d'insalubrité, de plus
de confort
XXe siècle
L'habitat sédentaire:
Besoin : un abri durable pour se
protéger des intempéries et des
animaux sauvages. Besoin de
logements sociaux en ville, de
plus de confort. Besoin de
logement individuel, de liberté.
XXIe siècleL'habitat sédentaire:
Besoin : un abri durable
pour se protéger des
intempéries et des
animaux sauvages. Besoin
de logement individuel, de
liberté. Besoin d'économie
d'énergies.
Place de Catalogne vue de
la tour Montparnasse à
Paris
Sources
:http://www.archeosite.be
12. L’habitat
écologique
Les nouvelles habitations dites « passives » se
différencient de
l'habitat traditionnel par les matériaux utilisés, les
techniques de chauffage ou d'apport électrique ainsi que
la configuration des bâtiments qui permettent une
dépense d'énergie amoindrie. La notion d'habitat passif
est une norme allemande énergétique d'un bâtiment
ainsi qu'une appellation utilisée pour certains types de
maisons. C'est un habitat à très faible consommation
électrique.
13. L’habitat individuel en littoral
Analyse dela maison traditionnelle
Nousavonspris pourexemple
vernaculaireles maisonsdela
Médina d’Alger
« LaCasbah»
14. Dans les îlots onremarqueun
conditionnement dûà la
densification dela surface, le plus
souvent les maisons sont
limitrophes et partagent un, deux
ou trois murs mitoyens et sont
groupées dans desrues très étroites
enpente dela Médina .
Plandu rezdechausséedel’îlotentreles ruesSidi
DrissHamidouche,Arouri,N’fissa,SmalaRabah
Source:AndréRavérau
Suivant le pouvoir
économique dela famille, les maisons
présentent de grandes différences
quant à la taille
d’occupation au sol .
16. Groupe analytique :
•Milieu : urbain
•Implantation: groupée
•Statut économique: bas/
moyen/élevé
•Morphologie: compacte
Source: André Ravérau
17. Nous pouvons distinguer 3 types demaisons :
MaisonAlaoui
Maisonà Patio
Maisonàchebk
Qu'est-ce qui les
différencie ?
18. • La maison à patio :
(maison à West Edar, maison à portiques)
19. • La maison à patio :
(maison à West Edar, maison àportiques)
• Elle se développe sur une surface
de80m²minimum .
• Pouvant accueillir de2 à 4familles
avecdes liens familiaux .
• La maison est ouverte sur le ciel
par une ouverture centrale encadrée
par des portiques degaleries à 1, 2
ou 3arcatures suivant la taille dela
parcelle. PlanRDC+1erd’unemaisonàpatio
Source:AndréRavérau
Couped’unemaisonàpatio
20. Les ouvertures en
façades sont presque
inexistantes sauf dans le
soubassementpuisque
l’air et la lumière sont pris
depuis lePatio.
21. La maison à chebk:
• Une surfaceausol de50 m²
• Typologierépondantàla contraintedesurfaceminimale
Petitemaison(douera) quiest souventdépendanted’une
maisonplus grande.
• Pouvantaccueillir uneseule famille
• Lamaisonest ouverte sur leciel paruneouverturecentrale
recouverted’unegrille de1m de côté .
PlanRDC+1+2+terrasseCouped’unemaisonchebk
Source:AndréRavérau
23. • une surface au sol de30 m²
• Pouvant accueillir une seule famille
• Habitation avec un local de commerce ou d’entrepôt en rez-de-
chaussée, l’espace habitable commence à l’étage
• Ne prend ni l’air ni lalumière depuis un patio mais par une fenêtre
ouvrant sur larue.
• laparcelle est située en angle d’îlot
Ou devant une rue pour permettre une ouverture des fenêtres
devant un espace libre.
Source : André Ravérau
24. Typologie de la maison traditionnelle
Dans le but de satisfaire des exigences culturelleset
religieuses sa conception s’est fondée sur:
• un système introverti
• La spécialisation etla hiérarchisationdes sous-espaces
Ainsi , le passage dela ruea la maison se fait par unespace
detransition surélevépar rapport au niveau de la ruequi
se présente souvent en chicaneappelé skiffa.
26. West-al-Dar :
C'est l'espace centrale de l'organisation de la maison dans toute sa signification.
Appelé aussi patio, il est le lieu privilégié des activités domestiques etdu déroulementde la vie familiale.
Ilpermetla régularisation thermiqueet la ventilation à partir des fontaines, mais aussi l'éclairage naturel.
Partiellement couvertou découvert, le patio est le seul endroit où l'on puisse voir les façades décorées.
27. Al- bit :
Al Bit ouchambre,espace multifonctionnels de
forme rectangulaire,s'organisent autour du Wast-al-
dare. Elles s'ouvrent sur les galeries par uneporte à deux
battants.
Par leursituation , elles ont uneappellation
particulièreet qui en mêmetemps désigne l’étage:
-aurez-de-chausséeonles appelle « bioutes ».
-aupremierniveau on les appelle « el ghourfa ».
Au deuxième niveau onles appelle « el menzeh».
Le kbou :
Auxétages , les pièces sortent enencorbellement
(Kbou),ces derniers par leurjuxtaposition et leur
traitement participent a l’enrichissement des façades
aveugles. Ils régularisent la forme irrégulièredes
pièces et augmentent leursurface.
28. La terrasse (Stah) :
Un largeespaceentièrement ouvert, donnantsur
la baied’Alger. constituantl’espaceféminin par
excellence, il permet unecommunicationdiscrète
etunéchange quotidiendirectesanspasserpar
l’extérieur(la rue).
29. Le s´hin :
Espace de circulation, couloir ou galerie qui entoureWest-al-dare,
elle jour le rôle de communication horizontale et dedistribution aux
autrespièces.
30. Droudj :
Aves la Skiffa et S’hin constituent
une succession d’èspaces communs
qui assurent L’articulation et l’unité de
la maison traditionnelle.
Ces escaliers sont indépendants des
deux niveaux qu’ils relient, et se
trouvent entre deux murs.
31. Les éléments de structure dans la maison
Les rondins :
Rondins de thuyaécorcés, sorte depoutres dotées d’une
certaine élasticité qui servent à la consolidation duplancher.
Les tirants
32. Les portiques
Les arcs brisés outrepassés
Arc outrepassé : Arc circulairepince
légèrement à la base formant unesorte de fer
à cheval
Arcbrisé : Uneversion brisée del’arc enfer à
cheval devint courante
37. Les portes extérieures : Dedimensions modestes, elles se composent d’un seul vantail à
ouvertureintérieure,doublé par un vantail mineur
supplémentaire joint au principal par des charnières, percéesur
son montantfixe d’uneouverturemunied’unegrille qui permet
defaire entrerl’airombragé dela rue.
Enbois ou enstuc elle sont dotés de décors minimalistes.
39. Les fenêtres :
A Alger, lesfenêtres commencent à
35cm dusol.Cela est calculépour
satisfaireà lastationassise.
Lafenêtresur couraun rôlede
communication.Lefranchissement
decette fenêtreva s’effectuerà
l’aided’unarcsurbaisséoutrepassé.
Lesplacards:ne sontautrechoseque la
fenêtresansouverture,avec étagères
échelonnées, Lesvolets sontlesportesdu
placard.
40. Matériaux et décoration
Le bois:étaitutilisé pourles porteset
fenêtres,balustradesainsi quepourles
éléments porteursqui servaientà
maintenirl'extérieuredes Kbouappelé
encorbellements.
41. La pierre
2èmematériaule plus utilisé, trèssolidelorsqu'elle est soumiseà des forcesdecompression, elle a
courammentétéutiliséepourles colonnesetles murs.
Lapierrelaplus employéeest le
marbre,utilisée pourles colonneset
pourlesol du patiomais aussipourles
fontaines.
42. Le stuc :
l'utilisation la plus répondue dugypse et
celle du plâtre fin connu sous le nom de stuc
;celui-ci peut êtremoulé ou sculpté et
permet d'obtenir à peu présn'importe
quelle forme en 3dimensions .
43. La faïence :
Utilisée pour la décoration des murs et
des sols, comme le marbre, la faïence était
importait deTunisie ou d'Italie oude Finlande.
48. Des maisonscoquettes:
Structurésseulement par un couloir plus au moins
large, qui dessert les différente Pièces.
Toutefois, les nombreuxéléments à décors réalisés
confèrent uneapparence coquette
À cesintérieurs .
-Plafonds ornés de frises en plâtre.
-Cheminées encadrées de marbreou de pierre taillée
-Arcades.
-Escalier balancé.
-Rampe en fer forgé.
-Muren faïence.
-Le soubassement en pierre de taille.
-Les menuiseries en bois.
-Le toit entuile bordé de génoise ou d’une
cornicheenredent de briques.
-L’entrée souvent traitée en arcade en verreou
encéramique contribue à attribuer cetespace
coquet à la maison.
lotissementcolonialà Blida
49. Typologie de la maison coloniale
La maison coloniale possédait impérativement deux compartiments :
•Le premiercouvert, le corps du logis, généralement composé dequatre pièces :une piècede réception dont les
dimensions sont légèrement supérieuresà celles des autrespièces, deux chambresà coucher(l’une pourles parents,
l’autre pour les enfants) et unecuisine.
•L’autredécouvert : la cour arrièreet les dépendance ainsi que le bloc sanitaire.
50. la vérandadela maisoncolonialedésigna, selon la
terminologie même des colons,l’espaceextérieuràvivre,
noncouvert, généralement situéedansle prolongement
del’habitationprincipale,en ouverturedela ruecet
espaceprivépermettantla hiérarchisationspatiale,était
quasimentinexistantdanslemodèle d’habitat
vernaculaire.Il représentaitle symboleparexcellence de
l’architecturecoloniale.Parla faiblehauteurdeses murs
declôture,ne dépassantpasles 1,20m, lavéranda
symbolisaitl’extraversiondulogis àvaleur très intime
auxyeuxdescolonisés.
53. Présentation de la ville
Son appellation viens du latin IGILGILI
faisantréférence à une ligne d’écueils
sur laquelle a été établie au 19 siècle
une partie du port de Jiejel .
54. historique
La fondation d’IGILGILI fut
attribuée au phéniciens
10siècleavJC
5siècleavJC
Elle devintsuccessivementun
comptoirCartaginois puisune
colonieromaine.
429
Elle connueles incursionsdes
vandaleset desbyzantins
Débutdu10siècle
Elle fut placéarabe,grâce au
règne desfatimideset
Hammadidesellerésistaaux
invasionsnormandes;
pisanesetgénoises.
1514
LesfrèresAroudj etKheir
Edine firentdela vielleleur
base,leurprésenceetleur
rôlede puissanceen mer
méditterannéemarquaune
époqueflorissante
1611
1839
Lesespagnolstentèrent
quelquesinvasionsmais
sansrésultatjusqu’à
l’arrivédesfrançais.
55. Situation géographique
•Lawilayade Jijel estsituéeaunord-
estde l’Algérie, elle s’étendsurune
superficie de 23980 km c’estun
balcon surlamer méditerranée
puisqu’elle possède 120 km de
façademaritime.
•environ 350 km lasépare de la
capitalAlger .
N
Cartede localisationde la Wilayade Jijel,Algérietellequ'en 2009.
NGDC WorldCoastLine (publicdomain)
56. Elle est limitée:
• à l’est par la wilaya de Skikda
• à l’ouest par la wilaya deBijaīa
• aunord par la merméditerranée
• ausud par la wilaya deMila etde Sétif
N
58. Relief et topographie
Appartenantau domaineorientalnord atlastique,lawilayafaitpartiedela chainedes Baborsdanslapetite Kabylie; lazone montagneuse
constituel’essentielduterritoire.
Bien que L’altitude moyennesoitde 600 à1000 m, onretrouvedessommetsqui dépassent1800 m pourculminerà 2004m pour Djbel
Babor.
CartetopographiquedelapetiteKabylie
Source:NaturalEarth
59. Lesplainescôtièresdela région de Jijel sontentourées auSudparles reliefsdela petiteKabylie.La
topographieest sub-planeetaugmenteen progressantversle sud.
Cartetopographique. Wilayade Jijel. 2009
S.D.A.TJijel
N
60. Laplaine est situéeaunord, le long de labande littoraleallantdes petites plainesde Jijel, les
plaines d’El-Aouana,le bassinde Jijel, les vallées de Oued Kébir, Oued Boussiabaetles petites
plaines de Oued Z’hour .
www.maphill.com
Cartetopographique dela wilaya de Jijel, 2011
62. . Dans cette région, la montagne tombe souvent à
pic dans la mer et forme unecôte trèsdécoupée
appelée Cornichejijelienne, où l’onadmire caps,
falaises .
63. ANALYSE CLIMATIQUE
• Climatde Jijel
• D’après Im :32,5donc :30<32,5<55
• La région de Jijel est de climat méditerranéen
humide
Lescaractéristiques:
-trèshumide duranttoutel’année.
-tempéré,douxet trèspluvieuxavec desamplitudesfaibleen
hiver.
-unehumidité relativetrès élevée.
-unvolume importantdeprécipitationspendantles saisons
pluviales.
-destempératuresélevées mais sansexcédéun écartde
températurediurnetrèsfaibleen été
75. Commentaire Photo
Forme Les habitations ont des volumes simples
,compactes par fois avec des décrochements.
formes régulières généralement rectangulaires..
Traitement des
façades
Façades simples L'utilisation par fois des
éléments décoratifs( la pierre, formes
géométrique...... etc.)on remarque aussi la
symétrie dans ces façades.
Couleur et
texture
L'utilisation de différente couleurs et
revêtements(blanc ,blanc cassé, marron,
gris...)et( la faïence, la pierre...)
Toitures On trouve quelques maisons avec la toiture en
tuile mais la plupart des maisons ont des
terrasse accessible.
76. Commentaires: Photos:
Fenêtres:
La plus part des maisons
possèdent des portes
fenêtres et des fenêtres
classiques rectangulaires
ou arquées en harmonie
avec la forme de
l’habitation .
Portes:
on remarque : deux accès
une grande porte pour
le garage et la petite
pour accéder à la
maison
Balcons:
Tous les balcons sont
accessibles
78. 0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
PAR AGE
00-20 ans
20-40 ans
40-60 ans
plus que 60
ans
famille
conjugal
e
80%
famille
large
20%
On remarque que:
la plupart des familles de la ville de
Jijel sont des familles conjugales
La classe dominante dans la ville de
Jijel est la classe des jeunes.
on constate que le taux féminité est
presque égale le taux masculinité.48
48,5
49
49,5
50
50,5
51
PAR SEXE
FEMMES
HOMMES
Structure familiale
83. a) Larue: vois principale du village qui distribue les autres espaces.
b) l’impasse:espace semi privé, généralement perpendiculaire à la rue
principale, elle est utilisée par les habitants du quartier.
c) Groupement : située à l’entréedu village, elle lui permetd’avoir le
contrôle panoramique.
d) Espaceréservé: pour les villageoises endehors dechez-elles. Les
femmes s’y rendent généralement en groupe, afin d’y puiser de l’eau, tout
endiscutant et s’échangeant des nouvelles.
Les passages
84. ElHara:
• ELHara: est unensemble des maisonset depièce
juxtaposéesdominantsur unemême courintérieur
ayantun même accès(( Asquif)).
1, 2,3, 4, 5 les
maisons
6-le cour.
7-Asquif
85. La maison
C’est laplus petitecellule social, cetermedésigne la maisonet
parextension,tousceuxqui l’habitent:la famille
Sourcedesécurité pourl’individu elle est aussiun élément de
continuitépourlasociété toutesentière .
87. Espaces:
• Taqaat : c’est la partie hautede la maison, cette disposition répond à des
impératifs géographiques etaux nécessités technique
• Addaynin ou étable : se trouveen contrebas par rapport à Taqaat
• Taarict : est soupente située sur l’étable , sa fonction de séparation de l’espace
intérieur.
90. Aspect culturel et social
Uneculturearabo-
islamique florissante
régnais sur le bassin
méditerranée
Domination
française à partir
de1830
En résultat un
choc entre
valeurs
traditionnelles et
modernité
91. Les retombées qui ont suivies :
• Un bouleversement :
•Des habitudes
•Des comportements
•Des mentalités
• unentrelacs culturel
• Un tiraillemententre deux cultures
92. Conséquences désastreuse ! ! !
Le peuple algérien souffre:
_ D’une carenceau niveaudela conscience culturelle,sociale et historique.
_ D’une ambigüitéd’appartenanceidentitaire.
_ Etest en quêteperpétuelle d’uneidentitéperdue .
94. Changement dans la structure sociale
Ensomme , la Médina s’est transforméeen «quartierrefuge » pour les populations démunies, issues del’exode
rurale, après que ses habitants l’est désertée pour se réapproprier les maisons abandonnées par la population
européenne.
La Médina fait fonction delieu detransit pour des catégories attirés par le très bas loyeret enquête
D’un logement en ville
Répartition dela population occupée dela médina
d’Alger selon la tranchederevenu,2002.
95. Les conditionsd’habitation:
vers plusde promiscuité
Cechangementdans la structure sociale a provoqué deprofonds bouleversements
dans l’appropriation, l’usage et les pratiques spatiales decet espace.
De surcroît, la pratique delocation à la pièce a provoqué la fragmentation du
logement et la pertedesanciennes valeurs d’usage des maisons traditionnelles.
Désormais, chacunedes pièces d’habitation de la maison traditionnelle fait fonction,
dans une grandemajorité descas, delogement. Ces faits témoignent dela rupture entre
l’unité spatiale dela maison et la cohésion sociale .
96. Chaque partie du logement a gardéun caractère plus ou
moins privéou public., L’espace reste donc hiérarchisé.
Qualitésspatio-symboliques,ancienneset actuelles,des
espacesdelamaisontraditionnelle
La maison traditionnelle:
entre passé etprésent
la skiffa demeureun espace où les étrangers peuvent
être reçus ; stah, steha, beyt el ma et west eddar ne sont
accessibles qu’aux locataires du logement. Seuls les
intimes oules membres
dela famille peuvent accéder à la pièce.
Les espaces semi-privés qui étaient communà tous
les membresde la famille élargie, sont devenus
communsà tous les locataires d’unmême logement.
Quant à la cuisine (cousina), elleacessé d’êtreun
espaceprivédufait qu’elle est souvent aménagée
dans la galerie (steha) qui est traversée par les autres
locataires .
97. les espaces communssont devenus des espaces sales ;
les relations entreles ménages sont loin d’être parfaits,
etle nettoyage et l’entretien de ces espaces sont
souvent l’occasion dediscordes.
La pièce (beyt) reste unespace propre constamment
entretenuemalgré les nombreuses activités qui s’y
déroulent.
Aujourd’hui,suite à la cohabitation forcéedes
ménages, la pièce(beyt) demeurel’uniqueespace qui
permet de préserver l’intimité.
Qualités spatio-symboliques, anciennes et actuelles, des
espaces dela maison traditionnelle
98. Le transfert d’occupation des maisons à l’époque coloniale
Aprèsle départ d’unmillion d’européens en1962,laissant derrièreeuxdes logements sous forme d’immeubles, villas
, maisons villageoises et fermesrurales, il y eul’afflux des rurauxqui aspiraient à prendrela place des précédents.
L’opération de modification illicite :
Aussi appelée« retapage»parmodificationsdes
rapportsdeshauteurset prolongementdesfaçades,
suite auxrajoutsdenouveauxespacesdomestiques
ainsi quedeséléments architectoniques.
Un essai d’adaptationdececadrephysiqueaux
besoins socio-physiquesdesusagers.Enréalitéil s’agit
detransformationsanarchiques et incontrôlées.
99. Exemple de récupération de la Véranda /source: revue année Maghreb
Récupéré pour servir :
_ D’extension à l’espace habitable généralement à l’espace deréception dans 22% des cas.
_ Aun garage destationnement dans 14%des cas.
_ Al’aménagement d’unlocal commercial dans 64%des cas.
1er cas defigure :
Récupération dela
Véranda
100. Lorsque l’habitation se trouve dans uneallée marchande,cet espace est créé, le plus
souvent, d’unefaçon anarchique, afin de réaliser unecertaineintimité pour ses
habitants, empiétant ainsi surl’espace urbain .
Récupérationdelavéranda /source:revueannéeMaghreb2009
101. Deuxième cas
de figure
Modification par rajout d’un étage:
Le rajout d’unétage. Cetteopération s’effectue par étapes, en additionnant
transversalement les pièces uneà unejusqu’à l’occupation totale duniveau.
Cette élasticité verticaleest généralement le résultat d’unréajustement de
l’espace par rapport à la taille de la famille ou à la libération totale du rez-de-
chaussée à des fins lucratives. De cette
nouvelle morphologie issue dela surélévation, résulte le plus souvent, une
incohérencedes volumeset des ruptures d’échelles.
102. Pareillement au niveau planaire, la façade subit les bouleversements les plus
diversifiés allant del’oblitération aux percements les plus variés en termes de formes
et dedimensions jusqu’à l’excroissance.
La véranda sera transformée enune courintérieure pour des raisons sécuritaires et
d’intimité rendu aveugle, seule ouverture la porte d’entrée principale, lorsque une
partie ou la totalité du rez-de-chaussée estvouéeaux activités lucratives le mur est
remplacé par une vitrine rutilante deverreetd’aluminium, sans renvoi aux
dimensions desouvertures del’époque coloniale ni aux matériaux .
Surélévation des murs de clôture /source : année Maghreb
103. Obstruction et rajout d’ouvertures
Obstruction , rajout d’ouvertures / source : année Maghreb 2009
On assisteàuneoccupationillégale nonpasdemaisonsmais d’équipementsdel’époque tel est lecas
del’ancien tribunal,où lesnouveauxhabitantssepermettentdesséparationsinternesetdes
modificationsexternessur lafaçade.
L’obstructiondesporteset/oudesfenêtress’effectue pardesbriquesempilées les unessurles autres.