" Quelle politique industrielle et économique pour la Tunisie après les élections de 2014 ?".
Ce débat se proposera de décrire selon trois points de vues complémentaires (Industrie, Finance/Banque, Monnaie) les moteurs de l'économie tunisienne depuis les dernières années/décennies, et quels sont/seront les Défis/Risques/Opportunités qui attendent la Tunisie après ces premières élections de 2014.
Bien entendu, le sujet est tellement vaste que nous ne pouvons être exhaustifs.
Néanmoins, nous essaierons de vous donner une vision de ce que nous estimons prioritaire pour relever ces défis.
Conférence 11 octobre 2014 Balghouthi_Ayadi_Belhaj_Paris
1. Economie,
Industrialisa2on,
Souveraineté
&
Poli2que
Gouvernementale
D’une
économie
de
sous-‐traitance
à
basse
valeur
ajoutée
vers
une
économie
de
co-‐
développement
à
haute
valeur
ajoutée.
Mohamed
BALGHOUTHI
Manager
Technique
en
Génie
Industriel
&
Business
Consultant
en
Stratégie
et
en
Intelligence
Economique
Tel
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+33
618
622
053
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Maison
de
la
Tunisie_Paris_11/10/2014
:
L’ÉCONOMIE
TUNISIENNE
A
LA
CROISÉE
DES
CHEMINS_
DiagnosEc,
PerspecEves
&
Souveraineté
3. Economie,
Industrialisa2on,
Souveraineté
&
Poli2que
Gouvernementale
l I.
Le
Constat
:
Ressources
Naturelles
et
Industrie
:
Négocier
en
posi2on
asymétrique
est-‐il
possible
?
l II.
De
la
Prospec2ve
vers
la
Planifica2on
:
Triangle
Eau-‐Agriculture-‐Energie.
Les
enjeux
de
ce
siècle.
l IV.
Exemple
d’Intelligence
Economique
et
de
Planifica2on
Stratégique
:
La
Corée
du
Sud.
l V.
Exemples
de
Ruptures
Technologiques
:
Energie
(hydrocarbures
renouvelables),
Construc2on
(Maisons
3-‐D)
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4. Le
Constat
«
Pour
se
prémunir
des
effets
d’une
guerre
économique,
il
faut
être
en
capacité
de
basculer
vers
une
économie
de
guerre
»
«
L’avantage
compara>f
est
celui
du
Savoir
:
c’est
lui
qui
engendre
la
Puissance
Economique.
»
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5. CondiEons
nécessaires
à
un
pays
pour
créer
des
richesses
l Industrielle
:
La
créa2on
de
richesses
d’un
pays
dépend
obligatoirement
de
son
industrie,
qu’elle
soit
une
industrie
de
produc2on
et/ou
une
industrie
de
services.
l Poli2que
:
Elle
dépend
également
d’une
volonté
poli2que
partagée
:
Nous
voyons
ces
consensus
dans
toutes
les
démocra2es
du
monde,
entre
des
camps
poli2ques
opposés
qui
se
font
une
bataille
sans
merci,
mais
qui
se
rejoignent
en
majorité
sur
des
ques2ons
stratégiques
qui
touchent
à
la
souveraineté
de
leur
pays,
dont
la
souveraineté
économique.
l Ressources
Naturelles
:
Quel
est
le
capital
de
ressources
naturelles
dont
dispose
le
pays,
l’eau
étant
la
première
de
ces
ressources
?
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6. Pour
établir
une
Stratégie,
il
est
nécessaire
de
connaître
l’existant
:
QuanEtaEvement
et
QualitaEvement
l Ressources
Naturelles
:
l Qu’avons
nous
comme
ressources
naturelles
?
Quelles
sont
celles
renouvelables
et
épuisables
?
l Quelles
sont
celles
qui
sont
vitales
pour
nous
?
Quelles
sont
celles
qu’on
ne
peut
pas
partager
et
qu’il
faut
protéger
?
Quelles
sont
celles
qui
nous
sont
nécessaires
pour
développer
notre
industrie
?
Quelles
sont
celles
que
nous
devons
importer
?
l Quelles
sont
celles
que
nous
pouvons
exporter
?
et
sous
quelle
forme
?
brute
ou
travaillée
?
l Que
peut-‐on
faire
avec
ces
ressources
?
Quelles
industries
pour
le
marché
intérieur
et
pour
le
marché
extérieur
?
Quel
est
notre
marché
extérieur
poten2el
?
l Que
faut-‐il
inves2r
(Enseignement,
Industrie,…)
pour
les
exploiter
avec
un
bénéfice
maximal
et
durable
?
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7. Ressources
Naturelles
:
Qualité
et
Quan2té
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8. Veille
Economique
Interna2onale
sur
les
RN
:
LYNX
INFORMATION
SYSTEM
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9. Exemple
de
la
puissance
de
l’agréga2on
d’informa2ons
:
le
GIS
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10. Ressources
Naturelles
:
De
quoi
disposons
nous
?
l Terres
Agricoles
l Phosphates
&
Mines
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l Pétrole
l Eau
l Soleil
l Sable
11. Terres
Agricoles
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12. Phosphates
:
10
Milliards
de
tonnes
mini
gorgés
d’Uranium
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13. Phosphates
:
Un
prix
du
marché
interna2onal
désormais
régulé
par
le
Maroc
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14. L’Eau
:
Une
ressource
vitale
à
préserver
l Tunisie
en
stress
hydrique
:
eaux
des
nappes
phréa2ques
faible
:
<500
m3
d’eau/
hab/an
l Mais
1400
km
de
côtes
ET
eaux
souterraines
fossiles
:
Con2nental
Intercalaire
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15. Pétrole
Tunisien
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16. Le
Pétrole
Tunisien
l Pétrole
:
le
pétrole
tunisien
est«
extra-‐sweet
»,
d’une
des
meilleures
qualités
au
monde
:
ce
pétrole
est
appellé
«
Zarzaï2ne
»,
a
un
indice
API
>30
et
est
quasiment
sans
Soufre
et
sans
Plomb.
Ce
pétrole
se
vend
plus
cher
sur
le
marché
interna2onal
du
brut
léger
car
il
est
plus
facile
à
raffiner
:
entre
10
et
20$
de
plus
par
baril.
l Le
raffinage
de
ce
pétrole
donne
des
produits
finis
à
très
haute
valeur
ajoutée,
comme
par
exemple
le
kérosène,
ou
bien
des
huiles
synthé2ques
spéciales
u2lisées
dans
l’aéronau2que
ou
dans
l’horlogerie
qui
valent
2
000$
le
litre.
l Malheureusement
la
STIR,
notre
seule
raffinerie
ne
le
raffine
pas.
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17. Le
Soleil
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18. Le
Sable
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19. lendemain
de
l’Indépendance
?
Quel
Paradigme
Economique
pour
la
Tunisie
au
Lendemain
de
l’Independance
?
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20. lendemain
de
l’Indépendance
?
Quel
Paradigme
Economique
pour
la
Tunisie
au
Lendemain
de
l’Independance
?
l L’équilibre
macro-‐économique
d’un
pays
se
fait
sur
un
niveau
d’importa2ons
(Imp)
égal
au
niveau
d’exporta2ons
(Exp).
Si
les
(Exp)
>
(Imp),
alors
nous
avons
des
excédents
budgétaires
:
nous
nous
enrichissons.
l Si
les
(Exp)
<
(Imp),
alors
nous
avons
des
déficits
budgétaires
:
nous
nous
appauvrissons.
l De
plus,
les
exporta2ons
de
biens/services
doivent
avoir
suffisamment
de
valeur
ajoutée
pour
être
bénéficiaires
l Par
conséquent,
c’est
la
valeur
de
la
marge
nebe
récupérée
par
les
ExportaEons
qui
doit
équilibrer
la
valeur
d’achats
des
ImportaEons.
l Sinon,
il
n’y
a
pas
d’enrichissement.
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21. lendemain
de
l’Indépendance
?
Quel
Paradigme
Economique
pour
la
Tunisie
au
Lendemain
de
l’Independance
?
l Ceve
ques2on
capitale
des
importa2ons
et
des
exporta2ons
nous
renvoie
vers
un
constat
terrible
sur
le
paradigme
économique
choisi
par
la
Tunisie
:
l C’est
celui
d’un
sabotage,
d’une
renoncia>on
méthodique
et
systéma>que
:
l -‐
au
choix
d’une
économie
du
savoir,
de
la
technique
et
de
la
haute
valeur
ajoutée.
l -‐
à
la
transforma>on
de
notre
ma>ère
première
en
produit
de
haute
valeur
ajoutée.
l Non
seulement
nos
ressources
naturelles,
celles
qui
pourraient
générer
des
richesses
sans
limites,
sont
vendues
brutes,
mais
de
plus
nous
importons
des
ma2ères
premières
de
qualité
inférieure
à
la
notre
pour
les
transformer
en
produits
à
basse
valeur
ajoutée.
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22. Nos
Ressources
Naturelles
sont
vendues
brutes
ou
semi
brutes
:
Toute
la
chaine
mul2plica2ve
de
la
valeur
ajoutée
est
perdue
Agriculture
:
Peu
AOC
et
AOP
:
Peu
de
transforma2on.
Vente
brute.
Pétrole
:
pétrole
(extra-‐sweet
de
qualité
zarzaï2ne
quasiment
sans
Soufre
et
sans
Plomb,
meilleure
qualité
au
monde)
est
totalement
exporté
brut
sans
être
transformé
sur
notre
sol
!.
Gaz
tunisien
exploité
à
100%
par
le
groupe
britannique
Bri2sh
Gas
(Permis
Miskar),
le
revendant
au
prix
du
marché
interna2onal
à
la
Tunisie
!
l Sel
tunisien
:
exploité
à
100%
par
le
groupe
français.
Fleur
de
Sel
coute
20
euros
le
kg
l Sable
:
à
haute
teneur
en
Silicium,
il
est
vendu
brut
à
17€
la
tonne,
alors
que
transformé,
la
tonne
pourrait
générer
facilement
1
000
fois
plus
de
richesses,
en
amor2ssant
rapidement
son
industrie
de
transforma2on…
l Eau
:
peut
etre
compromise
par
la
fractura2on
hydro
chimique
La
géopoli2que
de
l’eau
est
une
discipline
à
part
en2ère
dans
les
poli2ques
de
défense
na2onale
des
pays
les
plus
puissants
du
Monde,
et
elle
figure
au
top
de
leurs
priorités.[7
l Phosphate
:
vendu
brut
et
semi-‐transformé
(en
acide
phosphorique
et
en
triple
super
phosphate).
N’en
sont
pas
extraits
l’Uranium
(à
hauteur
de
150g/tonne
à
Sra
Ouertane[8]),
et
les
terres-‐rares
Perdu
2
Milliards
de
$/an
l Soleil
:
Desertec
:
Ce
projet
n’a
été
pensé
qu’en
terme
d’exporta2on
totale
!Sans
passer
préalablement
par
un
maillage
électrique
du
pays
producteur
afin
d’assurer
son
autosuffisance
énergé2que...
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23. Crea2on
(et
Perte
!)des
richesses
en
Tunisie
:
Secteur
Primaire
l Secteur
primaire
:
comme
vu
au
dessus,
pas
de
transforma2on
et
vente
brute
:
Hydrocarbures,
Mines,
Agriculture
:
ces
trois
secteurs
contribuent
à
eux
seul
à
au
moins
30%
du
PIB
(avec
13
à
15%
pour
l’agriculture,
et
pour
les
Mines
et
Hydrocarbures
nous
pourrons
le
savoir
correctement
que
si
un
Audit
sera
fait…)
l Danger
Agriculture
:
Loi
mai
1999
sur
Obten2ons
Végétales
(OGM)
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24. Crea2on
(et
Perte
!)des
richesses
en
Tunisie
:
Secteur
Secondaire
1/2
l Tourisme
:
l La
rive
Nord
>re
des
revenus
substan>els
de
son
tourisme
:
Sa
poli>que
générale
est
celle
du
mieux-‐disant.
La
rive
Sud,
quant
à
elle
est
bien
loin
d’avoir
ces
rentabilités
:
Sa
poli>que
générale
est
celle
du
moins-‐disant.
l Industrie
manufacturière
:
l Privilégiant
les
IDE
(Inves2sseurs
Directs
Etrangers)
au
lieu
des
IDN
(Inves2sseurs
Directs
Na2onaux).
La
valeur
ajoutée
de
ces
industries
n’est
pas
taxée
pendant
5
à
10
ans,
et
elle
est
complètement
rapatriée
à
l’étranger.
Le
salarié
tunisien
ne
servant
que
de
main
d’oeuvre
la
moins-‐disante.
Pire
que
cela,
nos
industries
na2onales
(privées
ou
publiques)
rentables,«
vaches
à
lait
»
vivent
non
seulement
un
désengagement
de
la
par2cipa2on
de
l’Etat,
mais
elles
sont
vendues
à
des
intérêts
privés.
(par
exemple
le
groupe
agroalimentaire
Vitalait
revendu
en
2012
à
l’Espagnol
KAIKU[9]
à
plus
de
45%
:
les
bénéfices
de
ce
groupe
sont
donc
rapatriés
à
l’extérieur
de
la
Tunisie
bien
que
les
produits
Vitalait
con2nuent
à
être
vendus
en
Tunisie
en
dinars).
Ceci
est
un
exemple
de
perte
de
croissance.
Ces
exemples
sont
légion
:
comme
nos
cimenteries
(dont
6
appar2ennent
également
à
des
groupes
espagnols),
notre
chaux
et
plâtre
(groupe
allemand),
notre
sucre[10],
notre
sel,
mais
aussi
notre
industrie
telecom,
les
aéroports
(Enfida),…
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25. Crea2on
(et
Perte
!)des
richesses
en
Tunisie
:
Secteur
Secondaire
2/2
l Industrie
de
sous-‐traitance
:
Il
faut
dis2nguer
ici
entre
:
l §
une
industrie
de
produc2on
concevant,
transformant
ses
propres
produits
en
sous-‐ensembles,
les
assemblant
pour
en
faire
un
produit
final
de
haute
valeur
ajoutée,
maitrisant
complètement
sa
produc2on.
Son
marché
peut
être
intérieur
et
extérieur.
l §
une
industrie
d’assemblage
se
contentant
d’importer
des
sous-‐ensembles
et
de
les
assembler
en
produit
fini
pour
ensuite
les
exporter.
Son
marché
est
complètement
dépendant
du
donneur
d’ordre
extérieur.
l §
Une
industrie
de
co-‐traitance
travaillant
dans
une
logique
de
partenariat
à
risques
et
bénéfices
partagés.
Ici,
la
concep2on
et
la
produc2on
sont
partagées.
Son
marché
est
co-‐dépendant
de
la
bonne
intelligence
des
deux
partenaires
tunisiens
et
étranger.
l Secteur
secondaire
:
l Industrie
de
Produc2on
:
Industrie
na2onale
illogique
et
fonc2onnant
(volontairement?)
à
perte
:
Un
exemple
de
la
perte
de
valeur
ajoutée
:
la
raffinerie
de
pétrole
de
la
STIR.
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26. Perte
de
la
Valeur
Ajoutee
:
Exemple
de
la
STIR
l La
Tunisie
dispose
d’une
raffinerie
à
Bizerte
appelée
STIR
(Société
Tunisienne
des
Industries
de
Raffinage)
:
Créée
en
1961
par
la
Tunisie
et
le
groupe
pétrolier
italien
ENI,
ceve
raffinerie
ne
sert
pas
à
raffiner
le
pétrole
tunisien
d’excellente
qualité,
qui
est
totalement
exporté
brut
!
Ceve
raffinerie
sert
à
raffiner
du
pétrole
importé,
de
mauvaise
qualité,
produisant
ainsi
peu
de
valeur
ajoutée
(Si
par
exemple
le
baril
vaut
100,
la
vente
des
produits
de
son
raffinage
vaudra
par
exemple
200).
pétrole
tunisien
extra-‐sweet
-‐-‐>
Construc2on
d’une
Raffinerie
à
forte
capacité
pouvant
traiter
notre
pétrole
et
celui
des
voisins
-‐-‐>
Raffinage
en
Tunisie
Haute
Valeur
Ajoutée
-‐-‐>
Mul2plica2on
de
la
Valeur
Ajoutée
par
10-‐50-‐100
-‐-‐>
exporta2on
du
surplus
de
produc2on
-‐-‐
>
l -‐
poliEque
de
thésaurisaEon.
malheureusement
nous
avons
choisi
ceci
:
l
-‐
pétrole
tunisien
extrat-‐sweet
-‐-‐>
Exporta2on
totale
:
vente
brute
sans
aucune
VA
-‐-‐>
importa2on
pétrole
basse
qualité
-‐-‐>
Construc2on
d’une
Raffinerie
à
faible
capacité
pour
traiter
le
pétrole
étranger
de
basse
qualité
-‐-‐>
Raffinage
à
Faible
valeur
ajoutée
<10
-‐-‐>
importa2on
du
manque
de
produits
transformés
au
prix
du
marché
interna2onal
-‐-‐>
poliEque
d’endebement.
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27. Secteur
Ter2aire
l
Secteur
ter2aire
:
fort
développement
des
NTIC
(Technologies
de
l’Informa2on
et
de
la
Communica2on)
ainsi
que
des
services
à
haute
valeur
ajoutée
(tourisme
médical,…)
mais
prédominance
de
service
offshore
comme
les
centres
d’appel
téléphoniques.
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BALGHOUTHI
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Octobre
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28. Les
germes
de
la
dépendance
économique
l Du
fait
des
déséquilibres
d'une
économie
dispersée
faisant
très
peu
d'intégra2on
entre
ses
secteurs
Primaires,
Secondaires
et
Ter2aires
:
l renonçant
méthodiquement
à
la
créa2on
de
richesses
propres,
s’endevant
pour
combler
ces
déficits
budgétaires
chroniques,
et
pour
rembourser
sa
deve
en
vendant
les
secteurs
les
plus
juteux
de
l’économie.
l s’engageant
sauvagement
sur
des
poli2ques
de
libre
échange,
sans
faire
d'ouverture
sectorielle
choisie
et
sans
protéger
et
renforcer
ses
«
pépites
»
ou
«
vaches
à
lait
»
privées
et
publiques.
l
Renonçant
à
cause
de
sa
deve
extérieure
à
sa
souveraineté
économique
en
appliquant
le
diktat
des
«
partenaires
interna2onaux
»
:
Poli2que
macro-‐économique
dictée
par
le
FMI,
les
autres
Ins2tu2ons
Financières
Interna2onale
ainsi
que
les
partenaires
commerciaux
"donneurs
d'ordre".
Jusqu'au
14
janvier
2011,
la
Tunisie
avait
toujours
été
considérée
comme
le
bon
élève
du
FMI
(voir
la
dernière
allocu2on
de
Dominique
Strauss
Kahn
à
ce
sujet...).
Le
FMI
d’ailleurs
siège
carrément
à
la
Banque
Centrale
de
Tunisie.
l Orientant
à
plus
de
80%,
son
industrie
vers
la
sous-‐traitance
à
faible
valeur
ajoutée
:
Partenaire
quasi-‐exclusif
:
l'Europe.
l Ne
pouvant
absolument
pas
supporter
un
choc
exogène
vu
sa
très
forte
dépendance
économique
extérieure,:
La
situa>on
économique
tunisienne
est
une
situa>on
de
survie.
Il
est
impossible
de
maintenir
ceMe
absence
de
stratégie
économico-‐industrielle
telle
quelle.
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29. Conséquence
de
ceve
poli2que
de
suivisme
économique
l Déséquilibre
de
l'Emploi
:
Un
déséquilibre
structurel
s'est
installé
:
celui
de
l'inadéqua2on
entre
la
forma2on
scolaire/universitaire/professionnelle
et
un
2ssu
industriel
capable
d'absorber
ces
diplômés.
l Fuite
des
cerveaux
l Dépression
sociale
l Baisse
du
niveau
de
qualifica2on
et
fonc2onnement
en
«
Mode
Dégradé
»
:
à
Nivellement
par
le
bas
obligatoire
l
La
Révolte,
la
Révolu2on,
la
Guerre
Civile
:
les
évènements
qui
ont
suivi
après
le
17
Décembre
2010
sont
des
évènements
qui
viennent
d'une
souffrance
profonde.
Ils
sont
toujours
ancrés
dans
la
popula2on,
en
tension
pouvant
se
libérer
à
n'importe
quel
moment,
et
ne
disparaitront
que
quand
l'économique
et
la
jus2ce
sociale
seront
au
moins
résolus...
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30. Pré-‐Conclusion
:
peEt
clin
d’oeil
à
certains
discours
"économiques"
populistes
post
14
Janvier
2011
l Lorsqu’on
veut
comparer
deux
systèmes,
ils
doivent
se
valoir«
dimensionnellement
»,
et
doivent
à
minima
contenir
les
mêmes
dynamiques
de
développement.
l Dire
par
exemple
que
la
Tunisie
peut
devenir
un
nouveau
Singapour
est
une
hérésie,
car
dimensionnellement
nos
deux
pays
n’ont
absolument
rien
à
voir
entre
eux.
l Voici
quelques
données
compara2ves,
grosse
maille.
Tunisie
:
PIB
=
50
Milliards
de
$
-‐
Superficie
:
164
000
km2
soit
250
fois
la
taille
de
Singapour.
-‐
Popula2on
:
12
000
000
habitants
(dont
1,2
àl'étranger)
-‐
65
Hab/km2
-‐
Enseignement
:
6%
du
Budget
naEonal/an
consacré
(en
2013,
à
peu
près
2Milliards
de
$).
Aucune
Université
au
classement
de
Shanghai.
-‐
Economie
Tunisienne
:
Ressources
naturelles
abondantes.
Secteur
primaire
vendu
en
vrac,
secteur
secondaire
na2onal
quasi
inexistant
(industrie
exportatrice
IDE
dominante),
secteur
ter2aire
développé.
1
militaire
pour
300
habitants.
Les
fronEères
sont
une
véritable
passoire.
Singapour
:
PIB
=
250
Milliards
de
$
soit
5
fois
le
PIB
Tunisien.
-‐
700
km2
=
1/250ème
de
la
Tunisie.
-‐
>5
Millions
d'habitants
=
½
Popula2on
Tunisienne.
-‐
Densité
:
>
7
000
hab/km2
et
donc
>
100
fois
le
nombre
de
tunisien
au
km2
!
-‐
Enseignement
:
20%
du
Budget
naEonal/an
consacré
(12
Milliards
de
$/an.
>3
fois
le
budget
consacré
par
la
Tunisie
en
pourcentage
et
>
6
fois
en
argent
inves2t)
.
Universités
au
top
500
du
classement
de
Shanghai.
-‐
Economie
:
Aucune
ressource
naturelle.
Secteur
secondaire
(industrie
hightech)
et
ter>aire
à
très
haute
valeur
ajoutée
(services
financiers
:
plaque
tournante
mondiale
de
la
finance
interna2onale,
supplantant
bientôt
la
Suisse.
secret
bancaire
&
paradis
fiscal,
lessiveuse
interna2onale
d'argent
pas
forcement
propre).
-‐
Importe
plus
de
50%
de
son
eau
de
la
Malaisie
et
de
l'Indonésie.
-‐
Importe
la
quasi
totalité
de
ses
besoins
en
nourriture.
Autosuffisance
alimentaire
impossible.
-‐
Budget
de
l'armée
:
>
6%
du
PIB
soit
plus
de
10
Milliards
de
$/an.
72
000
Militaires+350
000
réservistes.
PraEquement
1
Militaire
pour
10
habitants.
L'ile
est
une
véritable
forteresse
armée
jusqu’aux
dents.
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BALGHOUTHI
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31. Exemple
de
plannifica2on
stratégique
sur
50
ans
:
la
Corée
du
Sud.
Un
Etat
régulateur
et
Fort
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Octobre
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32. Un
Etat
régulateur
et
Fort
l "L’interven2on
des
pouvoirs
publics
a
longtemps
été
dominée
par
une
poli2que
commerciale
combinant
mesures
protec2onnistes
et
fortes
incita2ons
aux
exporta2ons
pour
protéger
et
surmonter
les
débouchés
limités
du
marché
intérieur
et
une
poli2que
industrielle
et
technologique
de
croissance
par
l’inves2ssement
donnant
successivement
la
priorité,
dans
le
cadre
de
plans
quinquennaux,
à
l’industrie
lourde
et
chimique
(années
1960
et
1970),
à
l’industrie
automobile,
navale
et
électronique
(années
1980
et
1990),
enfin
aux
nouvelles
technologies
et
à
l’industrie
de
l’informa2on
(depuis
les
années
1990).
l
La
plupart
de
ces
orienta2ons
ont
entraîné
des
résultats
spectaculaires
et
la
Corée
du
Sud
occupe
aujourd’hui
les
tous
premiers
rangs
mondiaux
dans
la
construc2on
navale,
la
pétrochimie
et
la
sidérurgie,
l’automobile,
l’électronique
grand
public,
les
mémoires
électroniques
ou
les
communica2ons
(internet
à
haut
débit
et
téléphonie
mobile
4G).
Le
pays
émerge
même
comme
un
concurrent
sérieux
des
grandes
puissances
nucléaires
comme
l’a
montré
en
2009
le
contrat
conclu
avec
les
Emirats
arabes
unis
au
détriment
de
la
France."
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33. Conclusion
:
Après
le
Diagnos2c,
l’Ac2on
!
l Inves2ssement
massif
dans
l’Educa2on,
l’Enseignement
Supérieur
et
la
R&D.
l Réflexion
stratégique
et
prospec2ve
sur
l'établissement
d'une
industrie
na2onale
(publique
et
privée)
à
haute
valeur
ajoutée,
ambi2euse
et
perenne.
Plans
Quinquennaux
et
Décennaux
l Placer
la
Veille
Economique
et
Technologique
au
premier
rang
des
priorités.
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34. Créa2on
de
Richesses
Durables
=
Créa2on
de
la
Valeur
Ajoutée
Durable
l Maitrise
et
Entre2en
du
Savoir
l Evolu2on
Techno-‐Scien2fique
l Applica2ons
Industrielles
l Améliora2on
Con2nue
l Créa2on
Valeur
Ajoutée
Durable
l Créa2on
de
Richesses
Durables
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35. «
L’avantage
compara>f
est
celui
du
Savoir
:
c’est
lui
qui
engendre
la
Puissance
Economique.
»
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36. Différentes
sources
d’énergies
durables
et
rentables
:
Centrale
Solaire
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37. Différentes
sources
d’énergies
durables
et
rentables
:
transforma2on
de
l’énergie
solaire
en
énergie
thermique
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-‐
Juillet
2012
-‐
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38. Différentes
sources
d’énergies
durables
et
rentables
:
Bio-‐Gaz
cycle
complet
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39. Différentes
sources
d’énergies
durables
et
rentables
:
marée-‐motrice
et
centrale
à
Spiruline
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40. Différentes
sources
d’énergies
durables
et
rentables
:
Bio-‐Pétrole
par
la
cul2va2on
de
la
spiruline
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41. Enjeux
Mondiaux
des
15
prochaines
années
:
le
triangle
EAU-‐AGRICULTURE-‐ENERGIE
l Les
enjeux
socio-‐économiques
et
industriels
majeurs
de
ce
Siècle,
renvoient
obligatoirement
à
trois
points
principaux
in>mement
liés
:
l’EAU,
l’AGRICULTURE
et
l’ENERGIE.
l Deux
façons
d’aborder
ces
deux
besoins
nécessaires
à
toute
vie
existent
:
l Celle
du
XXème
Siècle
:
u2liser
ces
ressources
jusqu’à
l’épuisement
l Celle
du
XXIème
Siècle
:
u2liser
ces
ressources
ra2onnellement
en
les
renouvelant.
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42. Avis
des
Cabinets
d'Analyse
Stratégique
et
de
diverses
agences
gouvernementales
(NSA)
l Le
Trend
Compendium
2030,
dernier
rapport
du
cabinet
de
conseil
stratégiques
Roland
Berger
parle
quant
à
lui
l -‐
d’une
augmenta2on
de
53%
des
besoins
en
eau
pour
l’ac2vité
humaine
d’ici
2030
:
75%
de
ceve
augmenta2on
viendra
des
pays
développés.
l -‐
d’une
augmenta2on
de
26%
des
besoins
en
énergie
primaire.
l -‐
d’une
augmenta2on
de
27%
des
besoins
en
nourriture.
l hvps://www.rolandberger.com/exper2se/trend_compendium_2030/
scarcity_of_resources.html
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46. Geopoli2que
de
l’Eau
:
Top
1
des
Priorités
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47. Technologies
Letales
et
Spécula2on
Financiere
:
Exemple
de
la
fractura2on
hydro-‐chimique
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48. Technologies
Letales
et
Spécula2on
Financiere
:
Exemple
de
la
fractura2on
hydro-‐chimique
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49. Quelques
Ruptures
Technologiques
:
Exemple
de
l’Energie
Fossile
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50. Quelques
Ruptures
Technologiques
:
Exemple
de
l’Energie
Fossile
l Les
solu2ons
du
triangle
E-‐A-‐E,
durables,
renouvelables
et
respectueuses
de
l'environnement
existent
en
quan2té
et
en
qualité;
elles
commencent
même
à
emerger
de
façon
visible
(comme
à
l'exemple
de
l'Australie
qui
dans
un
horizon
de
moins
de
10
ans
produira
du
bio-‐pétrole
créé
à
par2r
d'algues,
à
un
coût<
50
cts
le
litre,
visant
un
revenu
de
50
Milliards
de
$/an
et
50
000
emplois
créés
par
an
pour
ceve
nouvelle
industrie).
l hvp://futuredirec2ons.org.au/publica2ons/associate-‐papers/1044-‐food-‐
and-‐fuel-‐forever.html
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51. Changement
de
Paradigme
Energe2que
:
l’Après-‐Pétrole
:
la
Quant-‐e
de
Nano
Flow
Cell
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