présentation PowerPoint sur les technique d'anesthésie en neurochirurgie.ppt
Supplémentation en vitamine D & risque de lithiase
1. SUPPLÉMENTATION EN
VITAMINE D & RISQUE
DE LITHIASE RÉNALE
Source : Ferroni MC, Rycyna KJ, Averch TD, Semins MJ. Vitamin D Repletion in Kidney Stone
Formers: A Randomized Controlled Trial. The Journal of Urology. avr 2017;197(4):1079-83.
Dr P Boulet
2017/07
2. CONTEXTE
• Apports
• nutritionnels conseillées : 5 µg pour l’adulte et l’enfant et 10 à 15 µg chez la personne âgée;
• alimentaires : couverture de 50 à 70 % des besoins quotidiens : 1,9 µg/j pour les enfants et de 3 à 17
ans et 2,6 µg/j au-delà. Source d’apport principale : le poisson (31%) (Anses)
• Fréquence importante de la carence en vitamine D
• Selon la HAS en 2013, l’analyse de l’étude nationale nutrition santé 2006-2007 montre que :
• 79 % des hommes et 81 % des femmes ont un taux < au seuil optimal de 75 nmol/l
• 4 % des hommes et 6% des femmes avait un déficit sévère < 25 nmol/l
• 42 % des américains et jusqu’à 82 % des Afro-américaisn et 69 % des Hispano-américains seraient
carencés
• 56 à 80 % de la population souffrant de lithiase rénale présente une carence
• L’apport de vitamine D augmente-t-elle le risque de lithiase rénale?
3. PROTOCOLE
• Patients vus en urologie pour lithiase rénale oxalocalcique avec une insuffisance en
vitamine D <30 ng/ml
• Exclusion des patients ayant une pathologie pouvant influencer les résultats
• Sur 21 patients répartis en é groupes identiques sauf pour l’âge : 39 ans vs 56 ans
dans le groupe de 13 patients
• 8 reçurent 1000 UI/J de vit D3 et 13 50000 UI/S pendant 6 semaines
• L’analyse sanguine et la collecte d’urines sur 24 H furent effectuées au bout de 6
semaines
4. RÉSULTATS
• Majoration du taux de vitamine D
• 23 ng/ml ( + 135%) plus importante dans le groupe de patents recevant 50000 UI/S et
• moins rapide dans le groupe recevant 1000 UI/J : 9 ng/ml (+49%)
• Pas de différence significative entre les deux groupes
• Paramètres urinaires :
• Calcium : pas de différence entre les deux groupes: -11 mg en moyenne dans le groupe 1000 UI/J et -16 mg dans
le second groupe
• Sodium : pas de différence entre les deux groupes : -18 vs – 26 mg dans les groupes 1000 vs 50000
• Pas de modification dans les deux groupes du taux d’oxalate urinaire, du taux de citrate ou de magnésium, du pH
urinaire
• Majoration nette de 132% du taux de phosphate de calcium dans le grouppe 50000 UI/S accompagné d’une
augmentation du pH de 5,7 à 6;1
• Cependant , pas de survenue de colique néphrétique dans les deux groupes durant l’étude
5. DISCUSSION - CONCLUSION
• Remarques
• La faible taille de l’échantillon atténue la puissances des résultats
• Le suivi alimentaire des deux groupes n’ a pas été pris en compte pour s’assurer de l’absence de
variations alimentaires
• L’exposition solaire, facteur primordial d’accroissement du taux de vit D n’a pas été rapportée
• La durée de l’étude bien plus importante que d’autres études préliminaires est courte alors que le
temps de traitement nécessaire pour compenser un déficit en vit D est généralement de 3 mois
• La comparaison de deux protocoles d’administration de vitamine D a permis de montrer que :
• Hormis une majoration du taux de phosphate de calcium urinaire, il n’y a pas de variation de s
composants urinaires et pas de crise de colique néphrétiques quelque soir le protocole durant l’étude
• L’augmentation du taux de Vit D est plus rapide avec une administration hebdomadaire de 50000 UI/S
sans risque de déclencher des épisodes de colique néphrétique