2. A l’occasion du centenaire de la Première Guerre
Mondiale, la bibliothèque G. de Maupassant vous
propose dans cette bibliographie sélective, des
documentaires, bandes dessinées, témoignages et
romans abordant tous de près ou parfois d’un peu
plus loin, cette guerre qui marqua le 20
e
siècle.
Quelques parties documentaires, vous proposent
également d’en découvrir tout de suite un peu plus
sur ce qu’on appellera la « Grande Guerre » mais
qu’on espérera surtout être la « Der des Ders »...
Les parties documentaires sont principalement tirées de Wikipédia.
3. Documentaires
Des lendemains qui saignent
Dominique Grange
Casterman, 2009
Cote : 782.42 GRA MUSIQUE ET CINEMA
ex. : 95078243
Calligrammes : Poèmes de la paix et de la guerre (1913-1916)
Guillaume Apollinaire
Gallimard, 1973
Cote : 841 APO
ex. : 95012247
De la Grande Guerre au monde contemporain
Larousse, 2001
Cote : 909 DEL
ex. : 95043840
Histoires insolites de la Grande guerre
Julien Arbois
City, 2013
Cote : 940.3 ARB
ex. : 95077197
La Grande Guerre : 1914-1918
Stéphane Audoin-Rouzeau
Gallimard, 1998
Cote : 940.3 AUD
ex. : 95024868
La Grande guerre des cartes postales
Pierre Brouland
Hugo & cie, 2013
Cote : 940.3 BRO
ex. : 95077418
Les uniformes et équipements des soldats français ont évolué au
cours de la Première Guerre Mondiale.
Casquette et pantalon rouges
La Guerre franco-prussienne de 1870-1871 est le dernier conflit
avant la guerre industrielle. Les uniformes à pantalon rouge sont
très voyants, mais c'est sans inconvénient : on cherche à montrer la
présence des troupes, plutôt qu'à les cacher aux yeux de l'ennemi.
Cet uniforme est celui des soldats français jusqu'en 1915.
Casque Adrian et uniforme « bleu horizon »
Dès le début de la Première Guerre Mondiale, les armes sont à longue
portée, précises ou à répétition. On s'aperçoit vite que les uniformes
rouges font de parfaites cibles. Il faut attendre 1915 pour que soit adopté
l'uniforme « bleu horizon » et le casque Adrian.
Mémoires de la Grande guerre
1911-1915
Winston Churchill
Tallandier, 2014
Cote : 940.3 CHU
ex. : 2 tomes disponibles
La guerre est finie : 100 ans déjà !
Philippe Claudel
Italiques, 2013
Cote : 940.3 CLA
ex. : 95077239
1914, le destin du monde
Max Gallo
XO éditions, 2013
Cote : 940.3 GAL
ex. : 95073742
1
4. 1918, la terrible victoire
Max Gallo
XO éditions, 2013
Cote : 940.3 GAL
ex. : 95074650
La Grande guerre par "L'Almanach Vermot" 14-18
Hachette Livre, 2014
Cote : 940.3 GRA
ex. : 95077295
Paroles de Poilus : Lettres et carnets du front (1914 - 1918)
Jean-Pierre Guéno
A vue d'oeil, 1998
Cote : 940.3 GUE EN RESERVE GROS CARACTERES
ex. : 95031797
La Grande Guerre 1914-1918
Sélection du Reader's Digest, 2001
Cote : 940.3 GUE
ex. : 95038924
Témoin de la Grande Guerre : tous les reportages
Albert Londres
Magellan & Cie, 2014
Cote : 940.3 LON
ex. : 95078694
Les Soldats de la grande guerre
Jacques Meyer
Hachette Livre, 1998
Cote : 940.3 MEY EN RESERVE
ex. : 95024018
14-18 : mille images inédites
Pierre Miquel
Chêne, 2014
Cote : 940.3 MIQ
ex. : 95077792
Reportages de guerre 14-18
Pocket, 2014
Cote : 940.3 REP
ex. : 95077659
La Musique au fusil : avec les poilus de la Grande Guerre
Claude Ribouillault
éd. du Rouergue, 1996
Cote : 940.3 RIB EN RESERVE
ex. : 95030497
Arts et littérature de la Grande Guerre
Centre national de la documentation pédagogique, 2014
Cote : 940.31 ART FONDS EMPLOI / FORMATION
ex. : 95068673
L’artisanat de tranchée
Appelé aussi « Art du Poilu » ou « Art des
tranchées » –Trench Art par les
anglophones – désigne une activité de
création artistique manuelle et un art
populaire pratiqué – entre autres – par les
soldats de la Première Guerre Mondiale,
pendant les périodes de répit, entre deux
montées au combat.
Cette activité artisanale populaire est apparue
dès la guerre de 1870 et s’est surtout
développée dans les tranchées lors de la
Première Guerre Mondiale, période de son
apogée, puis dans les camps de prisonniers de
la Seconde Guerre Mondiale, pour tromper
l’ennui. Elle est similaire à la tradition séculaire
des marins qui confectionnent des objets
gravés et sculptés en os de baleine et autres
2
5. matériaux. À partir de l’hiver 1914-1915, cet artisanat va connaître un
développement considérable.
Les soldats de toutes les puissances combattantes,
contraints à l’inaction et à l’immobilité de la guerre
de tranchées, disposaient de quantités importantes
de métaux, provenant des douilles des munitions
tirées sur l’ennemi. La consommation d’obus de 75
mm est démesurée : 3,75 millions sont tirés lors du
seul mois de mars 1916 dans le secteur de Verdun.
Fin 1916, plus de 60 millions d’obus auront été tirés.
Ces hommes fabriquent de nombreux objets de la vie
courante (briquets, couteaux, bagues, boîtes à bijoux,
tabatières, cannes, objets de piété, portes-plumes,
encriers, etc.), ou décoratifs (figurines militaires,
maquettes d’avions…) à partir des matières premières
trouvées sur place : laiton et cuivre provenant des
projectiles (douilles de balles, douilles et têtes d’obus,
shrapnels) et de l’équipement individuel (quarts, gamelles,
boutons, etc.), aluminium fondu servant à la fabrication de
bagues, cuir, tissus, pierre et même paille et autres
végétaux.
Le bois facile à trouver et ne nécessitant qu’un outillage
rudimentaire est un matériau de prédilection. Il permet la
création de nombreux objets comme des plumiers, des
tabatières, des boîtes à bijoux, des jouets, des cadres à
photos, des bas reliefs, etc.
Une partie de ces objets est réalisée à l’arrière des lignes de
combat par des soldats blessés ou mutilés, dans des ateliers
aménagés par l’autorité militaire. Des écoles de rééducation
et des associations sont créées, comme « Les Blessés au
travail », qui certifient l’origine des objets vendus.
Histoire illustrée de la Première Guerre Mondiale
Antonella Astorri
Place des victoires, 2000
Cote : 940.4 AST EN RESERVE
ex. : 95032716
Écrivains combattants de la Grande Guerre
B. Giovanangeli, 2004
Cote : 940.4 ECR
ex. : 95068542
J'étais médecin dans les tranchées : août 1914-juillet 1919
Louis Maufrais
Pocket, 2010
Cote : 940.4 MAU
ex. : 95077648
Les Guerres aériennes : 1914-1915
Williamson Murray
Autrement, 1999
Cote : 940.4 MUR
ex. : 95029918
La Première Guerre Mondiale
Robin Prior
Autrement, 2001
Cote : 940.4 PRI
ex. : 95037845
Images de propagande 1914-1918 ou L'art de vendre la guerre
Katherine Quénot
Hugo & cie, 2013
Cote : 940.4 QUE
ex. : 95077405
3
6. Les « Gueules cassées »
L'expression « gueules cassées » inventée par
le Colonel Picot, premier président de l’Union
des Blessés de la Face et de la Tête, désigne les
survivants de la Première Guerre Mondiale
ayant subi une ou plusieurs blessures au
combat et affectés par des séquelles physiques
graves, notamment au niveau du visage. Elle
fait référence également à des hommes
profondément marqués psychologiquement
par le conflit, qui ne purent regagner
complètement une vie civile ou qui durent,
pour les cas les plus graves, être internés à vie.
Durant la guerre, et après la guerre, en plus des
soldats morts laissant en France trois millions
de veuves et cinq millions d’orphelins,
de nombreux soldats de retour de la
guerre ou des hôpitaux étaient
gravement handicapés par les séquelles:
blessures reçues au front, amputés,
mutilés du visage, aveugles, gazés,
défigurés, etc... Ces hommes
représentaient 6,5 millions d'invalides
pour près de 300 000 mutilés à 100 %.
En majorité, ces blessés étaient des
hommes âgés de 19 à 40 ans. Alors que la reconstruction du pays nécessitait un
énorme travail, leur invalidité limitait la main d’œuvre et le temps disponible, ainsi
ensuite que la reprise économique du fait de leur incapacité à pratiquer une activité
professionnelle et que l’État était contraint à verser à chacun d’eux une pension.
Afin de réparer les dégâts physiques et psychosociaux de la guerre, des centres sont
ouverts pour proposer des méthodes de camouflage ou de réparation des visages
abîmés. L'expression « Gueules cassées » aurait été introduite par le colonel Yves
Picot alors qu’on lui refusait l’entrée à un séminaire donné à la Sorbonne sur les
mutilés de guerre. Les Hospices de Lyon furent très actifs dans ce domaine.
L’Union des gueules cassées
L’Armistice fut signée le 11 novembre 1918, mais ce n’est que le 28 juin 1919 que fut
signé le Traité de Versailles auquel Georges Clemenceau convia 5 représentants des
gueules cassées issus de l’hôpital du Val de Grâce (appelé le « Service des baveux »)
de Paris. Ils témoignaient de la violence et de la brutalité de la guerre.
Le mutilé se sentait exclu en raison de ses
longs séjours qui le coupaient de ses
activités d’auparavant dans les hôpitaux,
luttant avec les procédés archaïques pour
sauver son visage, source de pitié, de
dégoût mais aussi quelquefois de
sympathie de la part des autres individus.
Bienaimé Jourdain et Albert Jugon, deux anciens blessés soignés au Val de
Grâce fondèrent le 21 juin 1921 une association, l’Union des Blessés de la Face et de
la tête, la préfecture de police de Paris refusant le nom de Gueules cassées. La
présidence est confiée au colonel Yves Picot et la vice-présidence à Jourdain. Le 25
février 1927, l’Union est reconnue d'utilité publique.
Les difficultés financières du début des années 1920 retardèrent la mise en œuvre du
projet de construction d’une maison des défigurés de la face. Ce n'est
qu'en 1927 que les gueules cassées purent acquérir un domaine, grâce à une
4
7. souscription assortie à une tombola, ouverte à la fin de 1925.
Inaugurée par le Président de la République Gaston
Doumergue le 20 juin 1927, la Maison des Gueules cassées
était un château, situé à une quarantaine de kilomètres de
Paris. En 1930, l'association créa le centre de recherche
maxillo-faciale, à l’hôpital Lariboisière. En 1934, fut acquis le
domaine du Coudon près de Toulon. Ces deux domaines
accueillaient les pensionnaires de manière définitive, pour les
plus atteints d'entre eux, ou temporaire, pour les convalescents
notamment.
Cependant, ces maisons ne symbolisent pas seulement la fraternité unissant les
défigurés, mais aussi une sorte d’exclusion à l’intérieur de la société, une non-
intégration d'après guerre. Cette association, qui n'a jamais demandé de subventions
publiques, après avoir lancé en lien avec les autres associations de victimes de guerre
une souscription nationale assortie d'une
tombola (appelée « la dette ») entre 1931 et
1933, fut financée à partir de 1935 par la
Loterie Nationale (créée par l'État devant le
succès remporté par cette association) qui
deviendra plus tard la Française des jeux.
Première Guerre Mondiale
Hedley Paul Willmott
Sélection du Reader's Digest, 2004
Cote : 940.4 WIL
ex. : 95060313
Les souterrains de la Première Guerre Mondiale
Eric Laforgerie
Ysec éditions, 2013
Cote : 940.48 LAF
ex. : 95078237
De Lattre
Pierre Pellissier
Perrin, 1998
Cote : 944.08 PEL
ex. : 95024246
La dernière lettre écrite par des soldats français tombés au
champ d'honneur, 1914-1918
Grand caractère, 2005
Cote : 944.081 DER GROS CARACTERES
ex. : 95067131
Les anciens combattants : 1914-1940
Antoine Prost
Gallimard, 2014
Cote : 944.081 PRO
ex. : 95077879
1914-1918, la violence de guerre
Stéphane Audoin-Rouzeau
Gallimard, 2014
Cote : 944.081 4 AUD
ex. : 95077820
Les Carnets de guerre de Louis Barthas , tonnelier : 1914-1918
Louis Barthas
La Découverte, 1997
Cote : 944.081 4 BAR
ex. : 95021300
Verdun : 24 octobre 1916
Arthur Conte
O. Orban, 1987
Cote : 944.081 4 CON
ex. : 95016945
5
8. Joffre
Arthur Conte
Perrin, 1998
Cote : 944.081 4 CON
ex. : 95024245
Croquis et dessins de poilus
Somogy, 2002
Cote : 944.081 4 CRO
ex. : 95046235
Les « Poilus »
Poilu, est le surnom donné aux soldats français de la Première Guerre Mondiale. Ce
surnom est typique de cette guerre, et ne fut utilisé qu’en de rares et exceptionnels
cas pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Le mot « poilu » désignait aussi à l’époque dans
le langage familier ou argotique quelqu’un de
courageux, de viril (cf. par exemple l’expression
plus ancienne « un brave à trois poils », que
l’on trouve chez Molière, de même les
expressions « avoir du poil » et « avoir du poil
aux yeux ») ou l’admiration portée à quelqu’un « qui a du poil au ventre ».
Dans son ouvrage « L’Argot de la guerre, d'après une enquête auprès des officiers et
soldats », Albert Dauzat donne la même explication :
« Avant d’être le soldat de la Marne, le « poilu » est le grognard d’Austerlitz, ce n’est
pas l’homme à la barbe inculte, qui n’a pas le temps de se raser, ce serait trop
pittoresque, c’est beaucoup mieux : c’est l’homme qui a du poil au bon endroit, pas
dans la main ! » C’est le symbole de la virilité.
Ce terme militaire datant de plus d’un siècle avant la Grande Guerre, « désignait dans
les casernes où il prédominait, l’élément parisien et faubourien, soit l’homme
d’attaque qui n’a pas froid aux yeux, soit l’homme tout court ».
Mais depuis 1914, dit Albert Dauzat qui étudiait l’étymologie et l’histoire des mots, le
terme « poilu » désigne pour le civil « le soldat
combattant » qui défend notre sol, par opposition à
« l’embusqué ».
Une version populaire de la signification prétend que
le surnom fut donné pendant la Grande Guerre, du
fait des conditions de vie des soldats dans les
tranchées. Ils laissaient pousser barbe et moustache
et, de retour à l’arrière, paraissaient tous « poilus ».
Cette version ne peut trouver de fondements que
dans les débuts de la guerre, car dès lors que les gaz
eurent fait leur apparition, les masques à
gaz bannirent la barbe des visages des soldats ainsi
que du règlement militaire. Les journaux qui transmettaient les informations sur la
guerre et le front étaient directement sous l’autorité de la censure et de l’armée, et
n’utilisaient pas ce surnom. D’ailleurs, puisqu’il était interdit de diffuser des images
prises en première ligne, celles illustrant journaux et cartes postales mettent en
scène des acteurs ou au mieux des permissionnaires, non tenus aux exigences des
premières lignes.
Un Western entre Beauvais et Rouen pendant la guerre 14-18
Germain Galérant
Bertout, 1989
Cote : 944.081 4 GAL EN RESERVE FONDS LOCAL
ex. : 95020058
Mon papa en guerre : Lettres de pères et mots d'enfants, 1914-
1918
Jean-Pierre Guéno
Les Arènes, 2003
Cote : 944.081 4 GUE
ex. : 95057539
6
9. Paris 14-18, la guerre au quotidien
André Gunthert
Paris bibliothèques, 2013
Cote : 944.081 4 GUN
ex. : 95077262
Le Fusillé
Blanche Maupas
Isoète, 1994
Cote : 944.081 4 MAU EN RESERVE
ex. : 95022192
Mourir à Verdun
Pierre Miquel
Tallandier, 1995
Cote : 944.081 4 MIQ EN RESERVE
ex. : 95014798
Les Poilus : la France sacrifiée...
Pierre Miquel
Succès du livre, 2005
Cote : 944.081 4 MIQ
ex. : 95062401
Images de Poilus : La grande guerre en cartes postales
François Pairault
Tallandier, 2002
Cote : 944.081 4 PAI
ex. : 95049526
Paroles de Verdun : Lettres de poilus
Succès du livre, 2007
Cote : 944.081 4 PAR
ex. : 95062423
Les Champs de la mémoire : paysages de la grande guerre
Anne Roze
Le Chêne, 1998
Cote : 944.081 4 ROZ
ex. : 95030776
La vie dans les tranchées
Centre national de la documentation pédagogique, 2011
Cote : 944.081 4 VIE FONDS EMPLOI / FORMATION
ex. : 95071441
La Grande Guerre dans l'Oise
Roland André
A. Sutton, 2002
Cote : 944.35 AND
ex. : 95038707
Biographies
L'incroyable énigme d'Anthelme Mangin : L'amnésique des
tranchées
Jean-Michel Cosson
De Borée, 2014
Cote : B COS
ex. : 95078130
Les Sept piliers de la sagesse : un triomphe
Thomas Edward Lawrence
Payot, 1991
Cote : B LAW EN RESERVE BIOGRAPHIES
ex. : 95018824
7
10. Bandes dessinées
La grippe coloniale
Appollo
Vents d'Ouest, 2013
Cote : BD APP
ex. : 2 tomes disponibles
Les pays impliqués
La Première Guerre mondiale a vu s'affronter un nombre important de pays,
comptant principalement des puissances européennes et leurs dépendances puis,
dans la seconde phase du conflit, des pays extra-européens. Outre les belligérants
clairement identifiés à un camp ou un autre, de nombreux pays ont vu leur histoire
fortement influencée par le conflit, notamment les États ayant pu accéder à
l'indépendance à cette occasion.
Au total 23 États souverains internationalement reconnus ont déclaré la guerre à
l'Allemagne ou se sont vus déclarer la guerre par celle-ci. Un 24e, Saint-Marin, n'a
déclaré la guerre qu'à l'Autriche-Hongrie. Ces États sont appelés généralement les
"Alliés".
Il est a noté qu’à l’époque, nombreuses sont les puissances européennes ayant des
colonies. Celles-ci ont de fait, été engagées dans la guerre, que cela soit par l’envoi
de troupe en Europe ou par des affrontements sur leurs territoires notamment en
Afrique où les camps ennemis sont chacun présents.
La Première Guerre mondiale est l'une des causes principales de la révolution russe,
qui entraîne en 1917-1918 l'indépendance (éphémère ou durable) des provinces de
l'ancien Empire russe : République populaire ukrainienne, République démocratique
de Géorgie, République démocratique d'Arménie, Lituanie, Lettonie, Estonie,
Finlande, Pologne orientale. Ukraine, Géorgie et Arménie sont reconquises par la
Russie soviétique au cours de la guerre civile russe, pour être ensuite inclus dans
l'URSS. Les États baltes (Lituanie, Lettonie, Estonie) sont absorbés par l'URSS
nettement plus tard, à l'issue de la Seconde Guerre mondiale.
En 1917, sous la pression des militaires, et notamment de l’amiral Tirpitz, le Kaiser se
décide à pratiquer la guerre sous-marine à outrance, c’est-à-dire couler tous les
navires se rendant au Royaume-Uni, même les neutres. Les Allemands espèrent ainsi
étouffer l’économie britannique et la contraindre à se retirer du conflit. En avril 1917,
les sous-marins allemands ont déjà coulé 847 000 tonnes, soit l’équivalent du quart
de la flotte commerciale française. Toutefois, l’organisation de convois sous la
protection de la marine anglaise et le dragage des mines réussissent à émousser
l’arme sous-marine. En fin de compte, au lieu de faire baisser pavillon au Royaume-
Uni et de terroriser les neutres, la guerre sous-marine à outrance provoque
l’intervention américaine.
Comme le Royaume-Uni, les États-Unis disposent
uniquement d’une armée de métier. Ainsi, lorsque la
proposition de guerre du président Wilson devant
le Congrès le 2 avril est acceptée, et que les États-Unis
entrent en guerre le 6, le président américain doit
compter majoritairement sur la base du volontariat pour
constituer la force de 1,2 million d’hommes qui n’arrivera
en France qu’à partir du mois d’octobre 1917. C’est la
fameuse campagne d’affichage ayant pour symbole
l’Oncle Sam pointant son index vers le lecteur.
On les aura ! : carnet de guerre d'un poilu
Barroux
Seuil, 2011
Cote : BD BAR ROMANS GRAPHIQUES
ex. : 95077287
8
11. Sang noir
Frédéric Chabaud
Physalis, 2013
Cote : BD CHA
ex. : 95074489
Mauvais genre
Chloé Cruchaudet
Delcourt, 2013
Cote : BD CRU ROMANS GRAPHIQUES
ex. : 95077205
Varlot soldat
Didier Daeninckx
L'Association, 1999
Cote : BD DAE
ex. : 95026743
Les mots de Poilus !
La « cagna » ou « guitoune » : Sorte
d'abri de fortune ménagé dans les
tranchées : la vie des soldats s'y
organise, avec des lits construits en
hauteur et superposés, pour gagner de
la place et se protéger des parasites qui
sont partout : rats,punaises, entre
autres.
Les « totos » : Ce sont les poux, il faut s'en protéger et les détruire sans cesse, ce qui
est est difficile.
La « popote » : C'est la cuisine roulante : elle est tenue par des « cuistots » et elle est
très attendue. On y remplit sa gamelle.
La « gnôle » : C'est de l'eau-de-vie de fruits ou de grain : un alcool fort, mélange de
différentes provenances, de qualité variable. C'est un remède contre le « cafard »,
qu'on a dans la tête.
Le « pinard » : Le vin est distribué largement aux poilus : c'est plus sain que l'eau, et
la France en produit beaucoup. Et ça change les idées. Beaucoup de soldats sont
revenus de la guerre avec des habitudes de boisson, difficiles à inverser.
Le « rata » : Une sorte de ragoût à base de haricots ou de pommes de terre.
Nourrissant et apprécié de la troupe.
Le « singe » : C'est du bœuf cuit, en conserve, considéré comme répétitif, mais très
bon. Il y a un ouvre-boîte prévu dans l'équipement des soldats.
Le « jus » : C'est le café, qui réchauffe bien les poilus. Quand il n'est pas bon, on dit
que c'est du « jus de chaussette », mais on le boit quand même.
Le « gros gris » : C'est du tabac en paquet, pour la pipe, coupé très gros. On
distribuait aussi des cigarettes de « troupe ». Ceux qui ne fumaient pas les
revendaient aux autres.
L'« as de carreau » ou « Azor » : L'« as de carreau », c'est le nom donné au sac à dos,
à cause de sa forme carrée. On l'appelait aussi « Azor », car il était en peau de chien,
disait-on.
« Rosalie » : C'est le nom parfois donné à la baïonnette, popularisé par une chanson
de l'époque.
Le « Lebel » : C'est le fusil le plus courant, d'un modèle déjà ancien.
Le « 75 » : Le canon qu'on trouve partout, produit en grande quantité. Les douilles
d'obus de 75 mm servent à faire des vases décorés ou toutes sortes d'objets.
Shrapnell ou Shrapnel : Obus fusant rempli de balles, du nom de son inventeur,
l'anglais Henry Shrapnel (1761-1842). Les combattants adoptent le plus souvent
l'orthographe avec deux «l», peut-être plus proche de la prononciation allemande.
Les « aéros » : Ce sont les aéroplanes, nom courant à l'époque pour les avions. Les
poilus préfèrent prononcer aréo.
Les « saucisses » : Ce sont des ballons captifs d'observation, ainsi nommés pour leur
forme allongée.
9
12. Mattéo
Jean-Pierre Gibrat
Futuropolis, 2008
Cote : BD GIB
ex. : 2 tomes disponibles
La guerre des Lulus
Régis Hautière
Casterman, 2012
Cote : BD HAU
ex. : 2 tomes disponibles
Notre mère la guerre
Kris
Futuropolis, 2009
Cote : BD KRI
ex. : 4 tomes disponibles
La grande guerre de Charlie
Pat Mills
Delirium, 2013
Cote : BD MIL
ex. : 7 tomes disponibles
Silas Corey
Fabien Nury
Glénat, 2013
Cote : BD NUR
ex. : 2 tomes disponibles
Les Folies Bergère
Francis Porcel
Dargaud, 2012
Cote : BD POR
ex. : 95077935
Le Der des ders
Didier Daeninckx
Casterman, 1997
Cote : BD TAR EN RESERVE
ex. : 95022154
Putain de guerre !
Jacques Tardi
Casterman, 2009
Cote : BD TAR
ex. : 2 tomes disponibles
C'était la guerre des
tranchées
Jacques Tardi
Casterman, 1993
Cote : BD TAR EN RESERVE
ex. : 95001581
La Véritable histoire
du soldat inconnu
Jacques Tardi
Futuropolis, 1991
Cote : BD TAR EN RESERVE
ex. : 95018603
Adieu Brindavoine
Jacques Tardi
Casterman, 1982
Cote : BD TAR EN RESERVE
ex. : 95019609
10
13. Romans
Le feu : journal d'une escouade
Henri Barbusse
Gallimard, 2013
Cote : R BAR
ex. : 95078414
Lourd bilan pour la France
Libérée à l'est par l'effondrement russe, l'Allemagne lance toutes ses forces sur le
front ouest. C'est un assaut extraordinairement violent et dévastateur. Les alliés
reculent profondément, puis lancent une contre-offensive victorieuse. Celle-ci
annonce la fin pour l'Allemagne. Le front des Balkans cède aussi, en septembre 1918.
L'armée française de Franchet d'Espèrey pourchasse l'ennemi. La Tchécoslovaquie
proclame son indépendance en juillet. La Bulgarie et la Turquie jettent l'éponge.
L'Allemagne sait que la guerre est perdue : les grèves, mutineries, les émeutes se
succèdent. Le 7 novembre, la Bavière fait sécession ; le 9 novembre, la république
d'Allemagne est proclamée. Le 11 novembre, l'armistice est signé.
En France, il souffle comme un vent d'euphorie. Le retour des prisonniers, puis celui
des combattants, prend des allures de fêtes ; mais la réalité reprend vite le dessus :
où est la victoire ?
Le quart nord-est de la France, qui a servi de
champ de bataille, est sinistré. Toutes les usines
ont été détruites; 3 millions d'hectares de terre
sont impropres à la culture; 800 000 maisons ont
été détruites. L'économie est au plus mal. Même
les plus aisés sont touchés. La France comptait
500 000 rentiers en 1914. Ils n'ont plus rien, et
ils attendront en vain le remboursement des
emprunts russes. Les dirigeants français croient en une solution miracle : les vaincus
devront tout payer. L'Allemagne, qui compte 2 millions de morts, n'était-elle pas
aussi ruinée ? Le bilan humain (dressé par le rapport officiel du député Marin en
1921) est effroyable : 1,4 million de morts (900
par jour) ; 252 900 disparus ; 18 222 morts en
captivité ; 145 000 morts de maladie. Près de
36 % de ceux qui avaient entre 19 et 22 ans en
1914 sont morts. Pour l'ouest de la France, on
dispose d'un tableau par corps d'armée.
•Le 3e corps d'armée (Caen, Le Havre, Rouen) :
298 000 mobilisés, 50 600 morts et disparus
•Le 4e corps d'armée (Le Mans) : 236 000 mobilisés, 47 200 morts et disparus
•Le 9e corps d'armée (Tours, Angers, Cholet, Saumur) : 333 000 mobilisés, 59 100
morts et disparus
•Le 10e corps d'armée (Rennes) : 318 000 mobilisés, 62 100 morts et disparus
•Le 11e corps d'armée (Nantes) : 470 000 mobilisés, 87 000 morts et disparus
Il faut aussi compter les autres victimes : 3 594 900 blessés ; 600 000 invalides ;
300 000 mutilés et amputés. 42 000 aveugles, 15 000 gueules cassées. On compte
environ 600 000 veuves et autant d'orphelins. Le poilu après cinq années de combats
qui ont bouleversé sa foi et son être espère qu'il s'agit là de la « Der des Ders ».
Des garçons d'avenir
Nathalie Bauer
P. Rey, 2011
Cote : R BAU
ex. : 95064963
Avant le silence des forêts
Lilyane Beauquel
Gallimard, 2011
Cote : R BEA
ex. : 95071048
11
14. Retour parmi les hommes
Philippe Besson
Julliard, 2011
Cote : R BES
ex. : 95067423
Céléstin Louise, flic et soldat dans la guerre de 14-18
Thierry Bourcy
Gallimard, 2014
Cote : RP BOU
ex. : 95077819
Comme neige au soleil
William Boyd
Seuil, 2003
Cote : R BOY
ex. : 95046707
L'attente de l'aube
William Boyd
Seuil, 2012
Cote : R BOY
ex. : 95067857
Une lettre de vous
Jessica Brockmole
Presses de la Cité, 2014
Cote : R BRO
ex. : 95068743
Voyage au bout de la nuit
Louis-Ferdinand Céline
Gallimard, 1996
Cote : R CEL
ex. : 95021332
Les âmes grises
Philippe Claudel
Stock, 2003
Cote : R CLA
ex. : 95038502
Les Roses de Verdun
Bernard Clavel
Albin Michel, 1994
Cote : R CLA
ex. : 95005676
L'espion
Clive Cussler
Grasset, 2013
Cote : R CUS
ex. : 95073610
Le Der des ders
Didier Daeninckx
Gallimard, 1996
Cote : R DAE EN RESERVE
ex. : 95021403
Le bois des abeilles
Hortense Dufour
A vue d'oeil, 2006
Cote : R DUF GROS CARACTERES
ex. : 95052715
Le monument : roman vrai
Claude Duneton
Balland, 2004
Cote : R DUN EN RESERVE
ex. : 95041015
12
15. 14
Jean Echenoz
Ed. de Minuit, 2012
Cote : R ECH
ex. : 95073217
Des Séquelles de longue durée
La zone rouge est le nom donné
en France à environ 120 000 ha de
champ de bataille où, à cause de
dégâts physiques majeurs sur le
milieu pendant la Première Guerre
Mondiale et en raison de la
présence de milliers de cadavres et
de millions de munitions non
explosées, certaines activités ont
été provisoirement ou
définitivement interdites par la loi. Alors que la période du tout début de la
reconstruction est relativement pauvre en archives, la seule existence de ce zonage
permet d’appréhender la difficulté et les enjeux de la reconstruction.
Le traitement de la zone rouge a nécessité de :
•nettoyer les sols des milliers de cadavres et de restes humains, qui furent — quand
leur état le permettait — transportés dans les cimetières, nécropoles ou ossuaires ;
•traiter les cadavres d’animaux qui contaminaient les eaux de nappes et de surface ;
c’est à cette époque qu’a été étendue la chloration de l’eau par chlore gazeux, alors
dite « verdunisation », technique qui avait été expérimentée à Paris en 1911 ; on
invente aussi les premières techniques de dépollution et restauration de sols à
grande échelle et localement d’inertage, sans encore les nommer ainsi ;
•pratiquer le désobusage.
Avec le temps, la surface de la zone rouge a été réduite, mais elle n'a pas disparu. Les
zones officiellement reconnues concernées par les dégâts de guerre couvraient 11
départements et plusieurs centaines de milliers d'hectares.
Seules quelques activités sont autorisées en zone rouge :
•la sylviculture (forêt domaniale) en région de Verdun, autour du mémorial de Vimy,
•des activités militaires, dont celles du camp militaire de Suippes implanté sur les
ruines de cinq villages : Tahure, Ripont, Les Hurlus, Perthes, Le Mesnil, dont un
champ de tir en zone de mémoire.
•le tourisme de mémoire et culturel.
L’agriculture y a été et y reste interdite
(théoriquement, car dans les années 2000, on
trouve encore des zones de fauches, d’agrainage
et de cultures cynégétiques en pleine zone
rouge). Elle est interdite en raison des
risques liés aux munitions non explosées ou aux
résidus toxiques de munitions explosées,
ferrailles, barbelés, sapes, risques liés aux résidus chimiques et après guerre aux
cadavres humains, etc.
Les militaria (armes, munitions ou autres équipements militaires) ont été enlevées,
souvent par les habitants eux-mêmes ou par des prisonniers, des travailleurs
étrangers (Chinois ou Européens), des volontaires (Quakers) et les démineurs anglais
et parfois français, assistés de sociétés ayant obtenu une concession officielle pour la
récupération des métaux. Une grande partie des métaux récupérés a fait l’objet d’un
commerce alimenté par les besoins urgents de la reconstruction.
Aujourd’hui encore la zone rouge demeure une
réalité. Elle fait l’objet d’assez peu d’études et
« n’apparait » dans l’actualité que dans des cas
exceptionnels de découvertes de bombes non
explosées, mais c’est oublier les nombreuses
munitions traditionnelles ou chimiques ou leurs
résidus qui peuvent encore être présents dans le sol
et représenter un risque écologique non négligeable.
Par ailleurs, un des effets « inattendus » de l’instauration de la zone rouge est
l’augmentation de 100 000 hectares des forêts de l’est, représentant 20 % du massif
d’origine.
13
16. Bohemian Flats
Mary Relindes Ellis
Belfond, 2014
Cote : R ELL
ex. : 95077180
Quadrige
Frédéric H. Fajardie
La Table ronde, 1999
Cote : R FAJ EN RESERVE
ex. : 95025921
Chrysis : portrait de l'Amour
Jim Fergus
Le Cherche midi, 2013
Cote : R FER
ex. : 95068496
Dans la guerre
Alice Ferney
J'ai lu, 2006
Cote : R FER
ex. : 95052260
Villa sourire
Elise Fischer
Calmann-Lévy, 2014
Cote : R FIS Terroir
ex. : 95078131
Dieu et nous seuls pouvons : les très-édifiantes et très-inopinées
mémoires des Pibrac de Bellerocaille
Michel Folco
Seuil, 1991
Cote : R FOL
ex. : 95029346
La chute des géants
Le Siècle 1
Ken Follett
Librairie générale française, 2011
Cote : R FOL
ex. : 95068368
Dans la main du diable
Anne-Marie Garat
Actes Sud, 2006
Cote : R GAR
ex. : 95048161
Bleus horizons
Jérôme Garcin
Gallimard, 2013
Cote : R GAR
ex. : 95073670
Cris
Laurent Gaudé
Librairie Générale Française, 2001
Cote : R GAU
ex. : 95054998
14
17. Le Dernier arbre
Tim Gautreaux
Seuil, 2013
Cote : R GAU
ex. : 95074798
Par un matin d'automne
Robert Goddard
Sonatine, 2010
Cote : R GOD
ex. : 95062734
L'architecte du désastre
Xavier Hanotte
Belfond, 2005
Cote : R HAN
ex. : 95044568
Trudi la naine
Ursula Hegi
Galaade éditions, 2007
Cote : R HEG
ex. : 95055102
L'adieu aux armes
Ernest Hemingway
Gallimard, 2010
Cote : R HEM
ex. : 95067400
Un Long dimanche de fiançailles
Sébastien Japrisot
Denoël, 2004
Cote : R JAP
ex. : 95048507
La petite école dans la montagne
Michel Jeury
R. Laffont, 2005
Cote : R JEU
ex. : 95042196
La Vigie : et autres nouvelles
Thierry Jonquet
L'Atalante, 1998
Cote : RP JON EN RESERVE
ex. : 95026988
Orages d'acier : journal de guerre
Ernst Jünger
C. Bourgois, 1998
Cote : R JUN EN RESERVE
ex. : 95027352
Waltenberg
Hédi Kaddour
Gallimard, 2005
Cote : R KAD
ex. : 95048163
Le Comptable indien
David Leavitt
Denoël, 2009
Cote : R LEA
ex. : 95060954
Au revoir là-haut
Pierre Lemaitre
Albin Michel, 2013
Cote : R LEM
ex. : 95074381
15
18. Oeuvres complètes : Le Bataillon de la mauvaise chance
Pierre Mac Orlan
Edito-Service, 1927
Cote : R MAC EN RESERVE
ex. : 95003697
Profondeurs
Henning Mankell
Seuil, 2008
Cote : R MAN
ex. : 95057232
Des Grives aux loups
Claude Michelet
R. Laffont, 1979
Cote : R MIC EN RESERVE
ex. : 95015655
Graveney Hall
Linda Newbery
Phébus, 2013
Cote : R NEW
ex. : 95073663
La saga des Reavley
Anne Perry
10-18, 2014
Cote : R PER
ex. : 95078219
Le Temps retrouvé
A la recherche du temps perdu 10
Marcel Proust
Flammarion, 1986
Cote : R PRO EN RESERVE
ex. : 95005917
Le Diable au corps
Raymond Radiguet
Flammarion, 1986
Cote : R RAD EN RESERVE
ex. : 95043529
Une terre d'ombre
Ron Rash
Seuil, 2014
Cote : R RAS
ex. : 95077283
A l'ouest rien de nouveau
Erich Maria Remarque
Stock, 1999
Cote : R REM
ex. : 95031962
A la merci d'un courant violent : une étoile brille sur Mount
Morris Park
Henry Roth
L'Olivier, 1994
Cote : R ROT EN RESERVE
ex. : 95004907
16
19. La Marche de Radetzky
Joseph Roth
Seuil, 2013
Cote : R ROT
ex. : 95074078
Les Champs d'honneur
Jean Rouaud
éd. de Minuit, 1990
Cote : R ROU EN RESERVE
ex. : 95006225
Le collier rouge
Jean-Christophe Rufin
Gallimard, 2014
Cote : R RUF
ex. : 95077645
Un matin sur la terre
Christian Signol
Albin Michel, 2007
Cote : R SIG
ex. : 95053259
Pleurs au fusil
Philippe Tabary
Le Cherche midi, 2013
Cote : R TAB
ex. : 95077833
Les affligés
Chris Womersley
Albin Michel, 2012
Cote : R WOM
ex. : 95072806
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