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Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE | N° 14 | 17 avril 2014 | Page 1
Guadeloupe Guyane Martinique
Saint-Martin
Saint-Barthélémy
C I R E
A N T I L L E S
G U Y A N E
Le point épidémiologique — N° 14 / 2014| ANTILLES GUYANE |
Le chikungunya dans les Antilles-Guyane
Bulletin du 7 au 13 Avril 2014 (Semaine S2014-15)
Situation épidémiologique actuelle à Saint Martin
Depuis fin novembre 2013, on estime à
2980 le nombre de cas cliniquement
évocateurs de chikungunya vus en
consultation médicale de ville au 13 avril
2014 (Figure 1).
Durant la deuxième semaine d’avril 2014 (S
2014-15), 67 cas cliniquement évocateurs
ont été vus en médecine de ville contre 73 la
semaine précédente.
Ce nombre de cas est stable par rapport à la
semaine précédente et s’inscrit dans le
cadre d’une diminution observée depuis la
première semaine de mars (S2014-10).
Surveillance des cas cliniquement évocateurs
| Figure 1 |
Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikun-
gunya vus par l'ensemble des médecins généralistes dans le cadre
de leur activité - Saint Martin - S 2013-48 à 2014-15
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Surveillance des passages aux urgences du centre hospitalier
Le nombre cumulé de passages aux
urgences du centre hospitalier de Marigot
pour suspicion de chikungunya depuis le
début de la surveillance renforcée jusqu’à mi
-avril (S2014-15) est de 417 (Figure 2).
Le nombre moyen hebdomadaire de
passages pour suspicion de chikungunya
est de 15 pour les 4 dernières semaines; il
n’a été que de 6 durant la deuxième
semaine d’avril.
Nombre hebdomadaire de passages aux urgences pour suspicion
de chikungunya- Saint Martin - S 2013-50 à S2014-15
| Figure 2 |
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Surveillance des cas hospitalisés, biologiquement confirmés
Depuis le début de l’épidémie, 30 patients
présentant une PCR positive pour le
chikungunya ont été hospitalisés au CH de
Marigot plus de 24 heures pour la prise en
charge de leur infection (Figure 3). Parmi
ces 30 cas, 4 étaient des formes sévères.
L’évolution du nombre de cas probables ou
confirmés hospitalisés semble être à la
baisse. Un seul patient a été hospitalisé
depuis fin mars.
A ce jour, trois décès liés au chikungunya
ont été rapportés (S2014-03, 07 et 11).
Après évaluation par les experts
hospitaliers, ces trois décès étaient tous
indirectement liés au chikungunya.
Nombre hebdomadaire de patients hospitalisés plus de 24 heures
pour chikungunya, biologiquement confirmés - Saint Martin -
S 2013-50 à 2014-15
| Figure 3 |
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Patients hospitalisés, en cours de classification
Patients hospitalisés, non sévères
Patients hospitalisés sévères
Répartition spatiale des cas : L’épidémie reste diffuse sur l’ensemble de la partie
française de l’île de Saint Martin.
Conclusions pour Saint Martin
L’ensemble des indicateurs de surveillance montre que la transmission se pour-
suit et reste diffuse sur l’ensemble de l’île (phase 3b du Psage-chikungunya).
L’intensité de la circulation virale semble toutefois diminuer depuis quelques
semaines sur la base de l’ensemble des indicateurs relevés.
Surveillance des cas probables et confirmés : Du début de l’épidémie au 13 avril
2014, 793 cas biologiquement positifs ont été rapportés par le système de surveillance à
Saint-Martin. NB : Suite à la recommandation de ne plus confirmer biologiquement tous les cas, ce nombre se
stabilise à un niveau faible.
Page 2 — N° 14/ 17 avril 2014 CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio
Situation épidémiologique actuelle à Saint Barthélemy
Surveillance des cas cliniquement évocateurs
Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus par l'ensemble des
médecins généralistes dans le cadre de leur activité - Saint Barthélemy S 2013-52 à 2014-15
| Figure 4 |
Après que le virus chikungunya a circulé de façon généralisée sur l’ensemble de l’île, les indicateurs épidémiologiques
suggèrent un ralentissement de l’épidémie de chikungunya sur Saint-Barthélemy, avec toutefois une circulation persis-
tante comme en témoignent les cas cliniquement évocateurs encore observés en médecine de ville en semaines 2014-13
à 2014-15.
Conclusions pour Saint Barthélemy
Surveillance hospitalière : A ce jour, aucune hospitalisation de plus de 24 heures de patients biologiquement positifs pour le
chikungunya n’a été rapportée.
Depuis le 23 décembre 2013, une surveillance
hebdomadaire des cas cliniquement évocateurs
de chikungunya est réalisée auprès des médecins
généralistes de l’île et a permis de recenser 460
cas cliniquement évocateurs jusqu’au 13 avril
2014 (Figure 4).
Le nombre de cas cliniquement évocateurs de
chikungunya vus en consultation durant la
deuxième semaine d’avril (S2014-15) s’établit à
13; ce nombre reste stable.
Le nombre cumulé de passages aux urgences
pour suspicion de chikungunya depuis le début de
la surveillance renforcée jusqu’à la troisième
semaine d’avril (S2014-15) est de 147 (Figure 5).
Depuis début mars, le nombre moyen de
passages hebdomadaires aux urgences est très
faible, avec un maximum de 2 passages
hebdomadaires au cours des 4 dernières
semaines.
Nombre hebdomadaire de passages aux urgences pour suspicion de chikungunya - Saint Barthélemy
S 2013-52 à 2014-15
| Figure 5 |
Surveillance des passages aux urgences du centre hospitalier
0
20
40
60
80
100
Surveillance des cas biologiquement probables et confirmés : Au total, 135 cas positifs (probables et confirmés) ont été
recensés depuis la mi-décembre 2013 (S2013-50). Le nombre de demande d’examens biologiques est actuellement très limité, au-
cun cas n’a été confirmé depuis la semaine 2014-11.
0
10
20
30
40
50
CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio N° 14 / 17 avril 2014 — Page 3
Situation épidémiologique actuelle en Martinique
Surveillance des cas cliniquement évocateurs par les médecins généralistes
Durant la deuxième semaine d’avril 2014 (S2014-
15), le nombre de cas cliniquement évocateurs de
chikungunya continue de progresser. Sur cette
période, le nombre de patients vus en consultation
par les médecins généralistes de ville pour
suspicion de chikungunya est estimé à 2560, soit
25% d’augmentation par rapport à la semaine
précédente (Figure 6). Depuis la mise en place du
dispositif de surveillance de l’infection virale par le
réseau de médecins sentinelles, le nombre total
estimé de personnes malades suspectées et qui
ont consulté un médecin généraliste de ville est de
16 000.
Le nombre de passages aux urgences adultes du CHUM, site PZQ (Figure 8a) pour suspicion de chikungunya est resté relativement
stable entre début mars et début avril, avec en moyenne 50 passages hebdomadaires pour suspicion de chikungunya. Aux urgences
adultes du CHUM, site Trinité, ce sont entre 20 et 28 passages hebdomadaires qui ont été enregistrés au cours des deux dernières
semaines.
Le nombre de passages aux urgences pédiatriques (site MFME) en semaine 2014-15 augmente par rapport aux 3 semaines précé-
dentes (respectivement 38 passages versus 30 passages hebdomadaires) (Figure 8b). La part des passages aux urgences imputa-
bles à une suspicion de chikungunya par rapport à l’ensemble des passages reste globalement stable.
Passages aux urgences adultes et pédiatriques (MFME)
Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya, vus en médecine de ville,
estimé à partir des données du réseau de médecins sentinelles - Martinique S2013-49 à 2014-15
| Figure 6 |
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
Figure 8a Nombre hebdomadaire de passages pour chikungunya aux urgences adultes (PZQ) Figure 8b Nombre hebdomadaire de passages pour chikungunya aux urgences pédiatriques (MFME)
Martinique S2013-52 à 2014-15 Martinique S2013-51 à 2014-15
| Figures 8a et 8b |
0
10
20
30
40
50
60
Nombre de passages aux urgences adultes (PZQ) Données
manquantes
0
10
20
30
40
50
60
Nombre de passages aux urgences pédiatriques (MFME)
Surveillance des cas biologiquement confirmés ou probables
Depuis le début de l’épidémie au 13 avril 2014, 1473 cas biologiquement positifs ont été rapportés par le système de surveillance en
Martinique.
Surveillance des cas cliniquement évocateurs par SOS Médecins
Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus par SOS Médecins dans
le cadre de leur activité - Martinique S2014-03 à 2014-15– Source Sursaud-InVS
| Figure 7 |Le nombre de visites à domicile effectuées par
SOS médecins est en augmentation de 42% en
semaine 2014-15 par rapport à la semaine
précédente (Figure 7). En effet, 158 visites à
domicile pour suspicion de chikungunya ont été
effectuées la deuxième semaine d'avril
comparativement aux 111 visites de la semaine
précédente.
La part des visites à domicile attribuable à une
suspicion d’infection à chikungunya, sur l’ensemble
des visites réalisées, est aussi en hausse (1 visite
sur 5) en comparaison de celle observée au cours
des semaines précédentes.
0
50
100
150
200
250
Page 4 — N° 14/ 17 avril 2014 CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio
Conclusions pour la Martinique
Situation épidémiologique actuelle en Martinique (suite)
Surveillance des cas hospitalisés
Depuis la mise en place du dispositif de
surveillance des cas hospitalisés avec confirmation
biologique pour le chikungunya, 336 patients
hospitalisés ont été recensés parmi lesquels 182
cas ont fait l’objet d’un classement par le service
d’infectiologie du CHUM. Sur les 182 cas classés,
on enregistre 161 formes non sévères et 21
formes sévères. Une augmentation du nombre de
patients avec confirmation biologique hospitalisés
est observée en semaine 2014-14 (31 mars au 6
avril), tendance qui coïncide avec la dynamique
générale de l’épidémie.
Deux décès chez des personnes porteuses du
virus chikungunya ont été rapportés à ce jour. Le
premier décès à été classé par les experts
infectiologues comme indirectement lié au
chikungunya, le second est en cours d’évaluation.
Nombre hebdomadaire de cas confirmés ou probables hospitalisés - Martinique S 2013-51 à 2014-15
| Figure 9 |
Répartition spatiale des cas
Sur les quatre dernières semaines (S2014-12 à S2014-
15), du 17 mars au 13 avril, les communes les plus tou-
chées en incidence cumulée sont dans l'ordre décrois-
sant : Basse-Pointe (6,9%), Trinité (5,1%), Marin (4,2%),
Saint-Pierre (3,9%), Schœlcher (3,4%).
Une forte activité est toujours observée sur la côte Caraï-
be.
La région centre, au sens large du terme, est la plus im-
pactée sur les quatre dernières semaines.
NB 1: La figure 10 est établie à partir des données four-
nies par le réseau de médecins sentinelles. L'absence de
médecin généraliste installé dans les communes de Grand
Rivière, Macouba, Ajoupa-Bouillon, Fonds Saint Denis,
Morne Vert et Bellefontaine empêche toute estimation du
nombre de cas cliniquement évocateurs dans ces commu-
nes. Ceci ne signifie pas qu’elles sont indemnes de cas de
chikungunya.
NB 2 : Sur la période concernée, il n’y a pas eu de méde-
cin sentinelle répondant à Sainte-Anne .
Les indicateurs épidémiologiques confirment la poursuite de l’épidémie de chikungunya à la Martinique (phase 3A du
PSAGE) en dépit de l’arrivée de la période climatique sèche, généralement synonyme de raréfaction du vecteur compé-
tent. L’évolution dans les prochaines semaines permettra d’en mesurer les éventuels effets sur la dynamique de l’épidé-
mie.
Incidence cumulée estimée des cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus par les médecins sentinelles dans le cadre de leur activité -
Martinique S 2014-12 à 2014-15
| Figure 10 |
0
10
20
30
40
50
60
70
80
2013-51
2013-52
2014-01
2014-02
2014-03
2014-04
2014-05
2014-06
2014-07
2014-08
2014-09
2014-10
2014-11
2014-12
2014-13
2014-14
2014-15
Patients hospitalisés, en cours de classification
Patients hospitalisés, non sévères
Patients hospitalisés sévères
Données incomplètes
CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio N° 14 / 17 avril 2014 — Page 5
Situation épidémiologique actuelle en Guadeloupe
Surveillance des cas cliniquement évocateurs
Surveillance hospitalière : Depuis la mise en place du dispositif de surveillance épidémiologique intra-hospitalière, 33 patients
avec une confirmation biologique pour le chikungunya ont été hospitalisés. Parmi eux, 4 cas sont classés en forme sévère, 14 cas en
forme non-sévère de la maladie et 15 sont en cours de classification. Un décès chez une personne porteuse du virus chikungunya a
été rapporté à ce jour. Ce décès est en cours de classement par les experts infectiologues.
Au total 1261 cas biologiquement positifs de chikungunya
sont recensés depuis le 24/12/2013. Cette augmentation
du nombre de cas depuis le dernier point épidémiologique
est due pour partie à un rattrapage des données sur les
semaines 2014-08 à 2014-10. Une forte progression de
ces cas est observée en semaine 2014-14 (Figure 12).
Depuis le passage en épidémie avérée (le 10 avril 2014), il
a été recommandé aux médecins généralistes de ne plus
confirmer biologiquement systématiquement les cas
des zones les plus touchées (Baie-Mahault, Lamentin,
Goyave, Capesterre Belle Eau, Petit Bourg, Grand
Bourg et Terre de Bas) sauf chez les patients pour les-
quels la confirmation biologique est absolument nécessai-
re à la prise en charge médicale.
Surveillance des cas probables et confirmés
L’augmentation du nombre de cas cliniquement évoca-
teurs de chikungunya depuis la mi-mars (S2014-12) se
poursuit en semaine 2014-15 mais la progression par
rapport à la semaine précédente est moins importante
(+12%) (Figure 11). Durant la deuxième semaine d’avril
(S2014-15), on estime que 985 cas cliniquement évoca-
teurs ont été vus en médecine de ville.
Au total, 4710 cas cliniquement évocateurs de chikungu-
nya vus en médecine de ville ont été estimés depuis le
début de la surveillance.
Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya, vus en médecine
de ville, estimé à partir des données du réseau de médecins sentinelles - Guadeloupe
S2013-52 à 2014-15
| Figure 11 |
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
1100
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1300
1400
1500
0
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80
100
120
140
160
180
200
Nombredecas
Cas confirmés de chikungunya
Cas probables de chikungunya
Données
incomplètes
Surveillance des passages aux urgences
Au CHU de Pointe à Pitre, l’augmentation du nombre de passages aux urgences pour suspicion de chikungunya se poursuit même si
elle est plus modérée au cours de la deuxième semaine d’avril (S2014-15). Entre le 7 et le 13 avril 2014, 48 passages pour suspicion
de chikungunya ont été identifiés par le dispositif Oscour®
dont 34 pour des enfants de moins de 15 ans (Figure 13A).
Au CH de Basse-Terre, on note également une augmentation des passages aux urgences pour chikungunya depuis la semaine 2014
-13 et une stabilisation en semaine 2014-15 (Figure 13B). Le nombre de passages était de 9 pour chacune des deux semaines 2014-
14 et 15 et concernait des personnes âgées de 15 ans et plus.
Nombre hebdomadaire de cas probables ou confirmés de chikungunya selon la date de
prélèvement - Guadeloupe - S 2013-50 à 2014–15
| Figure 12 |
Nombre hebdomadaire de passages pour chikungunya aux urgences adultes et
enfants du CHU de Pointe à Pitre - S 2013-50 à 2014–15. Source: Oscour
®
| Figure 13a |
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Nombre de passages des 15 ans et plus
Nombre de passages des moins de 15 ans
Nombre hebdomadaire de passages pour chikungunya aux urgences adultes et
enfants du CHBT - S 2013-50 à 2014–15. Source: Oscour
®
| Figure 13b |
0
5
10
15
20
25
30
Nombre de passages des 15 ans et plus
Nombre de passages des moins de 15 ans
Page 6 — N° 14/ 17 avril 2014 CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio
L’épidémie de chikungunya se poursuit en Guadeloupe. Le nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs conti-
nue d’augmenter en semaine 2014-15 mais avec une progression moindre que celle observée les deux dernières semai-
nes. Le nombre de cas biologiquement confirmés a fortement augmenté en semaine 2014-14.
Une relative stabilité des passages aux urgences est par ailleurs observée en semaine 2014-15. Sur les 4 dernières se-
maines (2014-12 à 2014-15), la circulation du virus continue de progresser sur le territoire de la Guadeloupe.
Depuis le 10 avril 2014, la Guadeloupe se trouve en phase 3a du Psage : situation épidémique avérée avec chaînes loca-
les de transmission.
Conclusions pour la Guadeloupe
Depuis la mi-décembre 2013, 39 cas confirmés (dont 26
autochtones) et 7 cas probables (dont 4 autochtones) ont été
recensés en Guyane. Deux foyers de transmission ont été
identifiés, l'un situé à Kourou et le second à Matoury.
La moitié des cas probables et confirmés sont localisés à
Kourou, cependant des cas autochtones ont également été
répertoriés sur les communes de Cayenne, Matoury, Rémire et
Macouria.
Quatre patients présentant un résultat biologique positif au
chikungunya ont été hospitalisés plus de 24h, tous ont présenté
une forme non sévère.
Aucun décès n'a été rapporté à ce jour en Guyane.
Situation épidémiologique actuelle en Guyane
Depuis le passage en épidémie avérée, la répartition spatiale des cas est établie à partir des données fournies par le réseau de
médecins sentinelles sur les 4 dernières semaines et non plus à partir des cas biologiquement confirmés (Figure 14). L’absence de
médecin généraliste installé sur la commune de Vieux Fort, tout comme l’absence de médecins sentinelles sur les communes de Port
Louis et Saint Louis empêchent toute estimation du nombre de cas cliniquement évocateurs dans ces communes. Ceci ne signifie
pas qu’elles sont indemnes de cas de chikungunya. En effet, des cas ont été biologiquement confirmés à Vieux Fort.
Sur les 4 dernières semaines (2014-12 à 2014-15), du 17 mars au 13 avril, les communes les plus touchées en termes d’incidence
cumulée sont dans l’ordre décroissant : Terre de Bas, Pointe à Pitre, Grand Bourg, Baie-Mahault, Petit Canal, Goyave, Les Abymes
et Lamentin.
Répartition spatiale des cas
Incidence cumulée estimée des cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus par les médecins sentinelles dans le cadre de leur activité -
Guadeloupe S 2014-12 à 2014-15
| Figure 14 |
De nouveaux cas de chikungunya continuent à être identifiés chaque semaine et deux foyers sont actuellement recensés
sur le territoire. La situation épidémiologique correspond toujours à la phase 2 du Psage : transmission autochtone modé-
rée.
Conclusions pour la Guyane
N° 14| 17 avril 2014 | Page 7 Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE
Le point épidémio
Saint Martin :
(Depuis le début de l’épidé-
mie - S2013-49)
- 2980 cas clinique-
ment évocateurs
- 793 cas probables
ou confirmés
- 3 décès enregistrés
Saint Barthélemy.
- 460 cas cliniquement
évocateurs
- 135 cas probables
ou confirmés
Martinique :
- 16000 cas clinique-
ment évocateurs
- 1473 cas probables
ou confirmés
- 2 décès enregistrés
Guadeloupe :
- 4710 cas clinique-
ment évocateurs
- 1261 cas probables
ou confirmés
- 1 décès enregistré
Guyane :
- 30 cas autochtones
-16 cas confirmés im-
portés
Remerciements à nos partenaires : les Cellules de Veille Sanitaire des ARS de Guadeloupe, de Guyane et de Martini-
que, aux Services de démoustication, aux réseaux de médecins généralistes sentinelles, à SOS médecins,
aux services hospitaliers (urgences, laboratoires, services d'hospitalisation), aux CNR de l’Institut de Recherche
Biomédicale des Armées et de l’Institut Pasteur de Guyane, aux LABM, à l’EFS ainsi qu’à l’ensemble des profession-
nels de santé qui participent à la surveillance épidémiologique.
Directeur de la publication
Dr Françoise Weber,
directrice générale de l’InVS
Rédacteur en chef
Martine Ledrans, Responsable
scientifique de la Cire AG
Maquettiste
Claudine Suivant
Comité de rédaction
Audrey Andrieu
Vanessa Ardillon
Alain Blateau
Fatim Bathily
Sylvie Cassadou
Luisiane Carvalho
Elise Daudens
Frédérique Dorléans
Martine Ledrans
Jacques Rosine
Marion Petit-Sinturel
Stéphanie Rivière
Rémy Michel
Carlos Moreno Pajero
Diffusion
Cire Antilles Guyane
Centre d’Affaires AGORA
Pointe des Grives. CS 80656
97263 Fort-de-France
Tél. : 596 (0)596 39 43 54
Fax : 596 (0)596 39 44 14
http://www.ars.martinique.sante.fr
http://www.ars.guadeloupe.sante.fr
http://www.ars.guyane.sante.fr
Conclusions générales
L’épidémie de chikungunya se poursuit à Saint-Martin, mais l’intensité de la cir-
culation virale diminue depuis quelques semaines sur la base de l’ensemble des
indicateurs relevés. Cette collectivité est toujours en phase 3b du Psage* : épidé-
mie généralisée.
A Saint-Barthélemy, on note un ralentissement de l’épidémie ces dernières se-
maines. Ce territoire reste toutefois en phase 3a du Psage* chikungunya : Situa-
tion épidémique.
En Martinique, l’épidémie est toujours en phase de progression. La Martinique
est toujours placée en phase 3a du Psage : Situation épidémique.
En Guadeloupe, la circulation du virus s’est intensifiée au cours des 3 dernières
semaines. Ce département a été placé le 10 avril en Phase 3a du Psage* : Situa-
tion épidémique.
En Guyane, le nombre de nouveaux cas autochtones progresse. La Guyane reste
en Phase 2 du Psage*: Transmission autochtone modérée*
*Programme de Surveillance, d’alerte et de gestion d’émergence du virus Chikungunya
Despite the continuing epidemic situation in Saint-Martin, the main epidemiologi-
cal indicators indicate that the viral transmission has been decreasing in the past
few weeks. The epidemiological situation matches with the phase 3b of the
MSACP, characterized by a widespread outbreak.
The epidemiological situation in Saint-Barthelemy indicates that the development
of the epidemic is slowing down. Despite this situation, the island is still in the
phase 3a of the MSACP that corresponds to an epidemic scenario.
In Martinique, several epidemiological indicators show that the epidemic is pro-
gressing: the island situation is in the phase 3a of the MSACP.
In Guadeloupe, the virus circulation has been more intense during the 3 past
weeks. Therefore, this region was declared to be in an epidemic situation (phase
3a) on the 10th
of April 2014.
In French Guiana, the number of new autochthonous cases is increasing. As of
today, this region is in the phase 2 of the MSCAP characterized by a moderate
autochthonous viral transmission.
(*) Management, Surveillance and Alert of the chikungunya outbreak Plan (MSACP)
General conclusions
Situation dans les Caraïbes
Situation du Chikungunya dans les Caraïbes au 17 avril 2014 - Source InVS-DCAR
| Figure 15 |
Iles Vierges britanniques : 7 cas
Sint Maarten : 123 cas
Anguilla : 33 cas
Dominique : 98 cas (1161 cas évocateurs)
Saint Kitt et Nevis : 1 cas
République Dominicaine : 17 cas rapportés (767
cas évocateurs)
Aruba : 1 cas importé
Sainte-Lucie : 1 cas importé
Depuis le 6 décembre 2013 jusqu’au 17
avril 2014, 6 territoires des Caraïbes
(hors DFA) ont rapporté des cas autoch-
tones de chikungunya et 2 territoires
rapportent seulement des cas importés
(confirmés biologiquement).
Le 5 avril 2014, la République domini-
caine a confirmé officiellement une épi-
démie de chikungunya évoluant depuis
début février 2014 dans la province de
San Cristobal avec 767 cas clinique-
ment évocateurs dont 17 cas confirmés
biologiquement.

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  • 1. Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE | N° 14 | 17 avril 2014 | Page 1 Guadeloupe Guyane Martinique Saint-Martin Saint-Barthélémy C I R E A N T I L L E S G U Y A N E Le point épidémiologique — N° 14 / 2014| ANTILLES GUYANE | Le chikungunya dans les Antilles-Guyane Bulletin du 7 au 13 Avril 2014 (Semaine S2014-15) Situation épidémiologique actuelle à Saint Martin Depuis fin novembre 2013, on estime à 2980 le nombre de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus en consultation médicale de ville au 13 avril 2014 (Figure 1). Durant la deuxième semaine d’avril 2014 (S 2014-15), 67 cas cliniquement évocateurs ont été vus en médecine de ville contre 73 la semaine précédente. Ce nombre de cas est stable par rapport à la semaine précédente et s’inscrit dans le cadre d’une diminution observée depuis la première semaine de mars (S2014-10). Surveillance des cas cliniquement évocateurs | Figure 1 | Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikun- gunya vus par l'ensemble des médecins généralistes dans le cadre de leur activité - Saint Martin - S 2013-48 à 2014-15 0 50 100 150 200 250 300 350 400 Surveillance des passages aux urgences du centre hospitalier Le nombre cumulé de passages aux urgences du centre hospitalier de Marigot pour suspicion de chikungunya depuis le début de la surveillance renforcée jusqu’à mi -avril (S2014-15) est de 417 (Figure 2). Le nombre moyen hebdomadaire de passages pour suspicion de chikungunya est de 15 pour les 4 dernières semaines; il n’a été que de 6 durant la deuxième semaine d’avril. Nombre hebdomadaire de passages aux urgences pour suspicion de chikungunya- Saint Martin - S 2013-50 à S2014-15 | Figure 2 | 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 Surveillance des cas hospitalisés, biologiquement confirmés Depuis le début de l’épidémie, 30 patients présentant une PCR positive pour le chikungunya ont été hospitalisés au CH de Marigot plus de 24 heures pour la prise en charge de leur infection (Figure 3). Parmi ces 30 cas, 4 étaient des formes sévères. L’évolution du nombre de cas probables ou confirmés hospitalisés semble être à la baisse. Un seul patient a été hospitalisé depuis fin mars. A ce jour, trois décès liés au chikungunya ont été rapportés (S2014-03, 07 et 11). Après évaluation par les experts hospitaliers, ces trois décès étaient tous indirectement liés au chikungunya. Nombre hebdomadaire de patients hospitalisés plus de 24 heures pour chikungunya, biologiquement confirmés - Saint Martin - S 2013-50 à 2014-15 | Figure 3 | 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Patients hospitalisés, en cours de classification Patients hospitalisés, non sévères Patients hospitalisés sévères Répartition spatiale des cas : L’épidémie reste diffuse sur l’ensemble de la partie française de l’île de Saint Martin. Conclusions pour Saint Martin L’ensemble des indicateurs de surveillance montre que la transmission se pour- suit et reste diffuse sur l’ensemble de l’île (phase 3b du Psage-chikungunya). L’intensité de la circulation virale semble toutefois diminuer depuis quelques semaines sur la base de l’ensemble des indicateurs relevés. Surveillance des cas probables et confirmés : Du début de l’épidémie au 13 avril 2014, 793 cas biologiquement positifs ont été rapportés par le système de surveillance à Saint-Martin. NB : Suite à la recommandation de ne plus confirmer biologiquement tous les cas, ce nombre se stabilise à un niveau faible.
  • 2. Page 2 — N° 14/ 17 avril 2014 CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio Situation épidémiologique actuelle à Saint Barthélemy Surveillance des cas cliniquement évocateurs Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus par l'ensemble des médecins généralistes dans le cadre de leur activité - Saint Barthélemy S 2013-52 à 2014-15 | Figure 4 | Après que le virus chikungunya a circulé de façon généralisée sur l’ensemble de l’île, les indicateurs épidémiologiques suggèrent un ralentissement de l’épidémie de chikungunya sur Saint-Barthélemy, avec toutefois une circulation persis- tante comme en témoignent les cas cliniquement évocateurs encore observés en médecine de ville en semaines 2014-13 à 2014-15. Conclusions pour Saint Barthélemy Surveillance hospitalière : A ce jour, aucune hospitalisation de plus de 24 heures de patients biologiquement positifs pour le chikungunya n’a été rapportée. Depuis le 23 décembre 2013, une surveillance hebdomadaire des cas cliniquement évocateurs de chikungunya est réalisée auprès des médecins généralistes de l’île et a permis de recenser 460 cas cliniquement évocateurs jusqu’au 13 avril 2014 (Figure 4). Le nombre de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus en consultation durant la deuxième semaine d’avril (S2014-15) s’établit à 13; ce nombre reste stable. Le nombre cumulé de passages aux urgences pour suspicion de chikungunya depuis le début de la surveillance renforcée jusqu’à la troisième semaine d’avril (S2014-15) est de 147 (Figure 5). Depuis début mars, le nombre moyen de passages hebdomadaires aux urgences est très faible, avec un maximum de 2 passages hebdomadaires au cours des 4 dernières semaines. Nombre hebdomadaire de passages aux urgences pour suspicion de chikungunya - Saint Barthélemy S 2013-52 à 2014-15 | Figure 5 | Surveillance des passages aux urgences du centre hospitalier 0 20 40 60 80 100 Surveillance des cas biologiquement probables et confirmés : Au total, 135 cas positifs (probables et confirmés) ont été recensés depuis la mi-décembre 2013 (S2013-50). Le nombre de demande d’examens biologiques est actuellement très limité, au- cun cas n’a été confirmé depuis la semaine 2014-11. 0 10 20 30 40 50
  • 3. CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio N° 14 / 17 avril 2014 — Page 3 Situation épidémiologique actuelle en Martinique Surveillance des cas cliniquement évocateurs par les médecins généralistes Durant la deuxième semaine d’avril 2014 (S2014- 15), le nombre de cas cliniquement évocateurs de chikungunya continue de progresser. Sur cette période, le nombre de patients vus en consultation par les médecins généralistes de ville pour suspicion de chikungunya est estimé à 2560, soit 25% d’augmentation par rapport à la semaine précédente (Figure 6). Depuis la mise en place du dispositif de surveillance de l’infection virale par le réseau de médecins sentinelles, le nombre total estimé de personnes malades suspectées et qui ont consulté un médecin généraliste de ville est de 16 000. Le nombre de passages aux urgences adultes du CHUM, site PZQ (Figure 8a) pour suspicion de chikungunya est resté relativement stable entre début mars et début avril, avec en moyenne 50 passages hebdomadaires pour suspicion de chikungunya. Aux urgences adultes du CHUM, site Trinité, ce sont entre 20 et 28 passages hebdomadaires qui ont été enregistrés au cours des deux dernières semaines. Le nombre de passages aux urgences pédiatriques (site MFME) en semaine 2014-15 augmente par rapport aux 3 semaines précé- dentes (respectivement 38 passages versus 30 passages hebdomadaires) (Figure 8b). La part des passages aux urgences imputa- bles à une suspicion de chikungunya par rapport à l’ensemble des passages reste globalement stable. Passages aux urgences adultes et pédiatriques (MFME) Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya, vus en médecine de ville, estimé à partir des données du réseau de médecins sentinelles - Martinique S2013-49 à 2014-15 | Figure 6 | 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 Figure 8a Nombre hebdomadaire de passages pour chikungunya aux urgences adultes (PZQ) Figure 8b Nombre hebdomadaire de passages pour chikungunya aux urgences pédiatriques (MFME) Martinique S2013-52 à 2014-15 Martinique S2013-51 à 2014-15 | Figures 8a et 8b | 0 10 20 30 40 50 60 Nombre de passages aux urgences adultes (PZQ) Données manquantes 0 10 20 30 40 50 60 Nombre de passages aux urgences pédiatriques (MFME) Surveillance des cas biologiquement confirmés ou probables Depuis le début de l’épidémie au 13 avril 2014, 1473 cas biologiquement positifs ont été rapportés par le système de surveillance en Martinique. Surveillance des cas cliniquement évocateurs par SOS Médecins Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus par SOS Médecins dans le cadre de leur activité - Martinique S2014-03 à 2014-15– Source Sursaud-InVS | Figure 7 |Le nombre de visites à domicile effectuées par SOS médecins est en augmentation de 42% en semaine 2014-15 par rapport à la semaine précédente (Figure 7). En effet, 158 visites à domicile pour suspicion de chikungunya ont été effectuées la deuxième semaine d'avril comparativement aux 111 visites de la semaine précédente. La part des visites à domicile attribuable à une suspicion d’infection à chikungunya, sur l’ensemble des visites réalisées, est aussi en hausse (1 visite sur 5) en comparaison de celle observée au cours des semaines précédentes. 0 50 100 150 200 250
  • 4. Page 4 — N° 14/ 17 avril 2014 CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio Conclusions pour la Martinique Situation épidémiologique actuelle en Martinique (suite) Surveillance des cas hospitalisés Depuis la mise en place du dispositif de surveillance des cas hospitalisés avec confirmation biologique pour le chikungunya, 336 patients hospitalisés ont été recensés parmi lesquels 182 cas ont fait l’objet d’un classement par le service d’infectiologie du CHUM. Sur les 182 cas classés, on enregistre 161 formes non sévères et 21 formes sévères. Une augmentation du nombre de patients avec confirmation biologique hospitalisés est observée en semaine 2014-14 (31 mars au 6 avril), tendance qui coïncide avec la dynamique générale de l’épidémie. Deux décès chez des personnes porteuses du virus chikungunya ont été rapportés à ce jour. Le premier décès à été classé par les experts infectiologues comme indirectement lié au chikungunya, le second est en cours d’évaluation. Nombre hebdomadaire de cas confirmés ou probables hospitalisés - Martinique S 2013-51 à 2014-15 | Figure 9 | Répartition spatiale des cas Sur les quatre dernières semaines (S2014-12 à S2014- 15), du 17 mars au 13 avril, les communes les plus tou- chées en incidence cumulée sont dans l'ordre décrois- sant : Basse-Pointe (6,9%), Trinité (5,1%), Marin (4,2%), Saint-Pierre (3,9%), Schœlcher (3,4%). Une forte activité est toujours observée sur la côte Caraï- be. La région centre, au sens large du terme, est la plus im- pactée sur les quatre dernières semaines. NB 1: La figure 10 est établie à partir des données four- nies par le réseau de médecins sentinelles. L'absence de médecin généraliste installé dans les communes de Grand Rivière, Macouba, Ajoupa-Bouillon, Fonds Saint Denis, Morne Vert et Bellefontaine empêche toute estimation du nombre de cas cliniquement évocateurs dans ces commu- nes. Ceci ne signifie pas qu’elles sont indemnes de cas de chikungunya. NB 2 : Sur la période concernée, il n’y a pas eu de méde- cin sentinelle répondant à Sainte-Anne . Les indicateurs épidémiologiques confirment la poursuite de l’épidémie de chikungunya à la Martinique (phase 3A du PSAGE) en dépit de l’arrivée de la période climatique sèche, généralement synonyme de raréfaction du vecteur compé- tent. L’évolution dans les prochaines semaines permettra d’en mesurer les éventuels effets sur la dynamique de l’épidé- mie. Incidence cumulée estimée des cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus par les médecins sentinelles dans le cadre de leur activité - Martinique S 2014-12 à 2014-15 | Figure 10 | 0 10 20 30 40 50 60 70 80 2013-51 2013-52 2014-01 2014-02 2014-03 2014-04 2014-05 2014-06 2014-07 2014-08 2014-09 2014-10 2014-11 2014-12 2014-13 2014-14 2014-15 Patients hospitalisés, en cours de classification Patients hospitalisés, non sévères Patients hospitalisés sévères Données incomplètes
  • 5. CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio N° 14 / 17 avril 2014 — Page 5 Situation épidémiologique actuelle en Guadeloupe Surveillance des cas cliniquement évocateurs Surveillance hospitalière : Depuis la mise en place du dispositif de surveillance épidémiologique intra-hospitalière, 33 patients avec une confirmation biologique pour le chikungunya ont été hospitalisés. Parmi eux, 4 cas sont classés en forme sévère, 14 cas en forme non-sévère de la maladie et 15 sont en cours de classification. Un décès chez une personne porteuse du virus chikungunya a été rapporté à ce jour. Ce décès est en cours de classement par les experts infectiologues. Au total 1261 cas biologiquement positifs de chikungunya sont recensés depuis le 24/12/2013. Cette augmentation du nombre de cas depuis le dernier point épidémiologique est due pour partie à un rattrapage des données sur les semaines 2014-08 à 2014-10. Une forte progression de ces cas est observée en semaine 2014-14 (Figure 12). Depuis le passage en épidémie avérée (le 10 avril 2014), il a été recommandé aux médecins généralistes de ne plus confirmer biologiquement systématiquement les cas des zones les plus touchées (Baie-Mahault, Lamentin, Goyave, Capesterre Belle Eau, Petit Bourg, Grand Bourg et Terre de Bas) sauf chez les patients pour les- quels la confirmation biologique est absolument nécessai- re à la prise en charge médicale. Surveillance des cas probables et confirmés L’augmentation du nombre de cas cliniquement évoca- teurs de chikungunya depuis la mi-mars (S2014-12) se poursuit en semaine 2014-15 mais la progression par rapport à la semaine précédente est moins importante (+12%) (Figure 11). Durant la deuxième semaine d’avril (S2014-15), on estime que 985 cas cliniquement évoca- teurs ont été vus en médecine de ville. Au total, 4710 cas cliniquement évocateurs de chikungu- nya vus en médecine de ville ont été estimés depuis le début de la surveillance. Nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs de chikungunya, vus en médecine de ville, estimé à partir des données du réseau de médecins sentinelles - Guadeloupe S2013-52 à 2014-15 | Figure 11 | 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 Nombredecas Cas confirmés de chikungunya Cas probables de chikungunya Données incomplètes Surveillance des passages aux urgences Au CHU de Pointe à Pitre, l’augmentation du nombre de passages aux urgences pour suspicion de chikungunya se poursuit même si elle est plus modérée au cours de la deuxième semaine d’avril (S2014-15). Entre le 7 et le 13 avril 2014, 48 passages pour suspicion de chikungunya ont été identifiés par le dispositif Oscour® dont 34 pour des enfants de moins de 15 ans (Figure 13A). Au CH de Basse-Terre, on note également une augmentation des passages aux urgences pour chikungunya depuis la semaine 2014 -13 et une stabilisation en semaine 2014-15 (Figure 13B). Le nombre de passages était de 9 pour chacune des deux semaines 2014- 14 et 15 et concernait des personnes âgées de 15 ans et plus. Nombre hebdomadaire de cas probables ou confirmés de chikungunya selon la date de prélèvement - Guadeloupe - S 2013-50 à 2014–15 | Figure 12 | Nombre hebdomadaire de passages pour chikungunya aux urgences adultes et enfants du CHU de Pointe à Pitre - S 2013-50 à 2014–15. Source: Oscour ® | Figure 13a | 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 Nombre de passages des 15 ans et plus Nombre de passages des moins de 15 ans Nombre hebdomadaire de passages pour chikungunya aux urgences adultes et enfants du CHBT - S 2013-50 à 2014–15. Source: Oscour ® | Figure 13b | 0 5 10 15 20 25 30 Nombre de passages des 15 ans et plus Nombre de passages des moins de 15 ans
  • 6. Page 6 — N° 14/ 17 avril 2014 CIRE ANTILLES GUYANE | Le point épidémio L’épidémie de chikungunya se poursuit en Guadeloupe. Le nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs conti- nue d’augmenter en semaine 2014-15 mais avec une progression moindre que celle observée les deux dernières semai- nes. Le nombre de cas biologiquement confirmés a fortement augmenté en semaine 2014-14. Une relative stabilité des passages aux urgences est par ailleurs observée en semaine 2014-15. Sur les 4 dernières se- maines (2014-12 à 2014-15), la circulation du virus continue de progresser sur le territoire de la Guadeloupe. Depuis le 10 avril 2014, la Guadeloupe se trouve en phase 3a du Psage : situation épidémique avérée avec chaînes loca- les de transmission. Conclusions pour la Guadeloupe Depuis la mi-décembre 2013, 39 cas confirmés (dont 26 autochtones) et 7 cas probables (dont 4 autochtones) ont été recensés en Guyane. Deux foyers de transmission ont été identifiés, l'un situé à Kourou et le second à Matoury. La moitié des cas probables et confirmés sont localisés à Kourou, cependant des cas autochtones ont également été répertoriés sur les communes de Cayenne, Matoury, Rémire et Macouria. Quatre patients présentant un résultat biologique positif au chikungunya ont été hospitalisés plus de 24h, tous ont présenté une forme non sévère. Aucun décès n'a été rapporté à ce jour en Guyane. Situation épidémiologique actuelle en Guyane Depuis le passage en épidémie avérée, la répartition spatiale des cas est établie à partir des données fournies par le réseau de médecins sentinelles sur les 4 dernières semaines et non plus à partir des cas biologiquement confirmés (Figure 14). L’absence de médecin généraliste installé sur la commune de Vieux Fort, tout comme l’absence de médecins sentinelles sur les communes de Port Louis et Saint Louis empêchent toute estimation du nombre de cas cliniquement évocateurs dans ces communes. Ceci ne signifie pas qu’elles sont indemnes de cas de chikungunya. En effet, des cas ont été biologiquement confirmés à Vieux Fort. Sur les 4 dernières semaines (2014-12 à 2014-15), du 17 mars au 13 avril, les communes les plus touchées en termes d’incidence cumulée sont dans l’ordre décroissant : Terre de Bas, Pointe à Pitre, Grand Bourg, Baie-Mahault, Petit Canal, Goyave, Les Abymes et Lamentin. Répartition spatiale des cas Incidence cumulée estimée des cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus par les médecins sentinelles dans le cadre de leur activité - Guadeloupe S 2014-12 à 2014-15 | Figure 14 | De nouveaux cas de chikungunya continuent à être identifiés chaque semaine et deux foyers sont actuellement recensés sur le territoire. La situation épidémiologique correspond toujours à la phase 2 du Psage : transmission autochtone modé- rée. Conclusions pour la Guyane
  • 7. N° 14| 17 avril 2014 | Page 7 Le point épidémio | CIRE ANTILLES GUYANE Le point épidémio Saint Martin : (Depuis le début de l’épidé- mie - S2013-49) - 2980 cas clinique- ment évocateurs - 793 cas probables ou confirmés - 3 décès enregistrés Saint Barthélemy. - 460 cas cliniquement évocateurs - 135 cas probables ou confirmés Martinique : - 16000 cas clinique- ment évocateurs - 1473 cas probables ou confirmés - 2 décès enregistrés Guadeloupe : - 4710 cas clinique- ment évocateurs - 1261 cas probables ou confirmés - 1 décès enregistré Guyane : - 30 cas autochtones -16 cas confirmés im- portés Remerciements à nos partenaires : les Cellules de Veille Sanitaire des ARS de Guadeloupe, de Guyane et de Martini- que, aux Services de démoustication, aux réseaux de médecins généralistes sentinelles, à SOS médecins, aux services hospitaliers (urgences, laboratoires, services d'hospitalisation), aux CNR de l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées et de l’Institut Pasteur de Guyane, aux LABM, à l’EFS ainsi qu’à l’ensemble des profession- nels de santé qui participent à la surveillance épidémiologique. Directeur de la publication Dr Françoise Weber, directrice générale de l’InVS Rédacteur en chef Martine Ledrans, Responsable scientifique de la Cire AG Maquettiste Claudine Suivant Comité de rédaction Audrey Andrieu Vanessa Ardillon Alain Blateau Fatim Bathily Sylvie Cassadou Luisiane Carvalho Elise Daudens Frédérique Dorléans Martine Ledrans Jacques Rosine Marion Petit-Sinturel Stéphanie Rivière Rémy Michel Carlos Moreno Pajero Diffusion Cire Antilles Guyane Centre d’Affaires AGORA Pointe des Grives. CS 80656 97263 Fort-de-France Tél. : 596 (0)596 39 43 54 Fax : 596 (0)596 39 44 14 http://www.ars.martinique.sante.fr http://www.ars.guadeloupe.sante.fr http://www.ars.guyane.sante.fr Conclusions générales L’épidémie de chikungunya se poursuit à Saint-Martin, mais l’intensité de la cir- culation virale diminue depuis quelques semaines sur la base de l’ensemble des indicateurs relevés. Cette collectivité est toujours en phase 3b du Psage* : épidé- mie généralisée. A Saint-Barthélemy, on note un ralentissement de l’épidémie ces dernières se- maines. Ce territoire reste toutefois en phase 3a du Psage* chikungunya : Situa- tion épidémique. En Martinique, l’épidémie est toujours en phase de progression. La Martinique est toujours placée en phase 3a du Psage : Situation épidémique. En Guadeloupe, la circulation du virus s’est intensifiée au cours des 3 dernières semaines. Ce département a été placé le 10 avril en Phase 3a du Psage* : Situa- tion épidémique. En Guyane, le nombre de nouveaux cas autochtones progresse. La Guyane reste en Phase 2 du Psage*: Transmission autochtone modérée* *Programme de Surveillance, d’alerte et de gestion d’émergence du virus Chikungunya Despite the continuing epidemic situation in Saint-Martin, the main epidemiologi- cal indicators indicate that the viral transmission has been decreasing in the past few weeks. The epidemiological situation matches with the phase 3b of the MSACP, characterized by a widespread outbreak. The epidemiological situation in Saint-Barthelemy indicates that the development of the epidemic is slowing down. Despite this situation, the island is still in the phase 3a of the MSACP that corresponds to an epidemic scenario. In Martinique, several epidemiological indicators show that the epidemic is pro- gressing: the island situation is in the phase 3a of the MSACP. In Guadeloupe, the virus circulation has been more intense during the 3 past weeks. Therefore, this region was declared to be in an epidemic situation (phase 3a) on the 10th of April 2014. In French Guiana, the number of new autochthonous cases is increasing. As of today, this region is in the phase 2 of the MSCAP characterized by a moderate autochthonous viral transmission. (*) Management, Surveillance and Alert of the chikungunya outbreak Plan (MSACP) General conclusions Situation dans les Caraïbes Situation du Chikungunya dans les Caraïbes au 17 avril 2014 - Source InVS-DCAR | Figure 15 | Iles Vierges britanniques : 7 cas Sint Maarten : 123 cas Anguilla : 33 cas Dominique : 98 cas (1161 cas évocateurs) Saint Kitt et Nevis : 1 cas République Dominicaine : 17 cas rapportés (767 cas évocateurs) Aruba : 1 cas importé Sainte-Lucie : 1 cas importé Depuis le 6 décembre 2013 jusqu’au 17 avril 2014, 6 territoires des Caraïbes (hors DFA) ont rapporté des cas autoch- tones de chikungunya et 2 territoires rapportent seulement des cas importés (confirmés biologiquement). Le 5 avril 2014, la République domini- caine a confirmé officiellement une épi- démie de chikungunya évoluant depuis début février 2014 dans la province de San Cristobal avec 767 cas clinique- ment évocateurs dont 17 cas confirmés biologiquement.