2. Au menu cette semaine
• L’actu mise à nu :
– Ecouter de la musique en gazouillant
– Ça surfe au bureau !
– Combien le showrooming fait-il économiser ?
• Point de vue : No limits
• Innovations et tendances :
– Bientôt des smartphones pliables
– La customisation au service des livres auto-publiés
– Où va se nicher le crowdsourcing…
4. Ecouter de la musique en gazouillant
• Deux ans après Facebook, Twitter lance
aux Etats-Unis (et la plupart des pays
anglophones) son service de musique.
• Cette option permettra aux twittos de
découvrir les artistes hip et les titres les
plus écoutés par leurs congénères.
• Stratégiquement, cette avancée devrait
permettre d’apporter un coup de booster
à sa base d’utilisateurs en sortant de son
activité historique.
• La rumeur suggère qu’Apple est en train
de réfléchir à une activité similaire…
5. Ça surfe au bureau !
• L’institut Olfeo vient de publier les résultats
de son enquête annuelle sur la
consommation du web au bureau :
– En entreprise, on passe 1h37 par jour sur
internet (+9% vs 2011), dont 60% pour
des raisons personnelles.
– Cette conso personnelle représente 28,5
jours en cumul annuel, soit une perte de
productivité de 13,6%.
– L’utilisation perso se situe à l’heure du
déjeuner et en fin d’après-midi.
– Blogs, réseaux sociaux et vidéo sont en
hausse, loisirs et e-commerce sont en
baisse.
Cliquez sur l’image pour accéder à l’étude
6. Combien le showrooming fait-il
économiser ?
• Le showrooming, vous connaissez, bien
sûr ? Cette pratique consiste à choisir ce
qu’on souhaite acheter dans les boutique
pour l’acheter ensuite sur internet en
profitant des discounts qu’offre ce canal.
Devient-on Crésus en agissant ainsi ?
• L’enquête menée aux USA lors des fêtes
de fin d’année montre que l’économie se
monte rarement à plus de 50 $... Amazon
se taille la part du lion et récupère 57%
des sommes ainsi « détournées » des
boutiques, quand eBay ou Walmart online
se contentent d’un maigre 5%...
7. L’œil de Red Guy sur le surf
au bureau
• L’étude d’Olfeo, d’inspiration très libérale, pointe à
juste titre les risques potentiels liés à une utilisation
inconsidérée du web par les employés sur leur lieu
de travail : monopolisation de la bande passante,
risques juridiques, fuites d’information, sécurité, e-
réputation… et productivité.
• Sur ce point, les dérives méritent d’être nuancées. En
effet, il n’est nullement fait mention du surf
professionnel qui est effectué par les mêmes
individus lors de leur temps de loisir (pauses,
déjeuners) et à domicile, voire au cours des repas
familiaux. Pas plus que n’est pris en compte l’effet de
substitution par rapport au temps passé jadis sur les
mêmes besoins (au téléphone ou autre).
• L’équilibre pro-perso a changé, c’est cela qu’il faut
désormais mesurer.
10. Le no limits
• Parfois, en communication, pour marquer les esprits, il faut
aller loin, très loin.
• Certains considèrent même qu’il faut savoir s’affranchir des
contraintes (du réel, budgétaires, d’espace, de convention
d’un marché) et ne pas considérer les limites qu’elles nous
imposent.
• Cette semaine, Red Guy vous propose une immersion
dans la diversité du no limits land, cet endroit où tout (ou
presque) est permis.
11. L’objectif du no limits
• A la fois compliqué à mettre en place et très divers, le no
limits se caractérise par un jusqu’auboutisme qui s’affranchit
des contraintes, mais ne tombe pas nécessairement dans le
too much.
• Jouant avec le réel et le quotidien dont il tord les règles, il
apporte ce petit supplément d’audace qui permet à une
marque de faire parler d’elle en bénéficiant, en cas de
succès (et parfois d’échec…), d’un écho phénoménal.
12. Petit florilège subjectif d’initiatives no limits
• Red Guy vous
offre cette
semaine un
petit tour
purement
égoïste et
largement
gratuit au pays
du no limits.
No human limits
No limits pour
s’afficher
No limits à
l’interaction
No limits aux
injonctions
No limits au bénéfice produit
No limits
budgétaires
No limits au
mauvais goût
No limits
stratégiques
13. No human limits : Red Bull Stratos
• Repousser les limites de l’exploit physique,
c’était bien l’objectif de ce projet, financé
par Red Bull et exécuté avec brio et
courage par Felix Baumgartner.
• De 2005 (début du projet) au 14 octobre
2012 (l’apothéose), Red Bull a soutenu les
équipes scientifiques et techniques, outre
le principal intéressé.
• Gros succès et retentissement planétaire
(8 M de vues en direct sur YouTube) pour
ce projet en résonance avec la signature
« Red Bull donne des ailes ».
14. No limits pour s’afficher : Adidas
• Être vu du ciel est un rêve partagé par
beaucoup. Sorouh, société immobilière
de Dubai, l’a fait… à proximité de
l’aéroport international. D’une surface
de 20.000 m², cette affiche est resté en
place plus d’un an (2007) et a été vue
par près de15 M de personnes.
• Beaucoup plus modeste (hum !), cette
affiche d’Adidas avec Beckham près de
Birmingham mesurait 20x120 mètres.
Plus grande qu’un… terrain de football,
elle pouvait être vue de plus de 2 km.
15. No limits à l’interaction : Evian
• Un bébé, c’est mignon, mais pas
naturellement hilarant… Faites-lui
exécuter quelques pas de danse et le
web s’enflammera.
• Cette règle immuable (cf l’an dernier le
gros bébé dansant le Gangnam style )
s’est une nouvelle fois confirmée avec la
toute nouvelle publicité Evian : plus de
29 M de vues en 5 jours !
• L’ancien spot Roller babies, détenteur
du record Guinness de la pub la plus
vue, continue à être vu au rythme de
20.000 fois par jour…
16. No limits aux injonctions : le NMDOT
• Le no limits n’est pas l’apanage de
marques commerciales souhaitant faire
la démonstration de leur force ou faire
passer des messages commerciaux.
• Le département des transports du
Nouveau Mexique (NMDOT) a utilisé
des panneaux géants pour montrer très
concrètement (et crûment) le résultat
auquel pouvait être confronté un
conducteur qui ne se conformerait pas
aux consignes de sécurité routière.
Démonstratif !
17. No limits au bénéfice produit : Pantène
• Comment une marque peut-elle
matérialiser son bénéfice produit
autrement qu’en l’affirmant ?
• Tout simplement en l’exagérant dans
une pub, voire en lui faisant dépasser
les limites du réel. C’est le parti pris de
Pantene, marque de P&G.
• Dans une réinterprétation du conte
Raiponce des frères Grimm, cette action
nous montre que certains objectifs de
communication peuvent aller plus loin
dans le réel que le no limits publicitaire.
18. No limits budgétaires : le Super Bowl
• Le no limits s’illustre dans les sommes
dépensées par les marques en média :
4 M€ le 30" pour le Super Bowl 2013.
• Certes, l’investissement est largement
rentabilisé par l’audience, mais on se
demande effectivement où est la limite
quand on sait que, lors de la 1ère édition
(en 1967), les 30" coûtaient 38.000 $.
• Quant au coût de production de la pub
la plus hollywoodienne, la rumeur donne
le spot pour Chanel N°5 avec Nicole
Kidman largement vainqueur !
19. No limits stratégiques : Myriam
• Ce spectaculaire teasing dont on se souvient encore est un bel exemple du
no limits stratégique. L’afficheur Avenir a eu l’audace, en 1981, de faire une
démo un peu provocante mais littérale sur une innovation produit : sa
capacité à afficher une campagne nationale en 24h.
20. No limits… au mauvais goût : Lopez
• Dans le genre glauque et too much,
l’entreprise funéraire Lopez a fait fort.
• Pour ses vœux de Noël, l’entreprise
guatémaltèque (le mauvais goût n’a pas
de frontières…) a cartonné sur les
réseaux sociaux, malgré une vidéo de
qualité très médiocre : pour rendre ses
cercueils attrayants, l’entreprise n’a pas
hésité à faire appel à des mères Noël
sexy.
• S’il n’est pas sûr que ce cas fasse école,
il ne manque pas hélas de prétendants
pour reprendre la couronne !
21. L’apport du no limits
• Par définition, le no limits n’obéit à aucune règle puisqu’il s’en
libère. Souvent associé à l’événementiel, il doit résoudre
avant tout un problème de communication :
– prouver par l’absurde un bénéfice produit,
– être une démonstration de créativité et/ou de puissance,
– et, a minima, fournir du brand content.
• Une audace qui nécessite d’intégrer avec finesse la culture
de marque… et d’être armé en cas d’échec.
23. Bientôt des smartphones pliables ?
• 3 scientifiques de l’Illinois ont conçu une batterie pliable et étirable sur 4 fois
sa longueur. Usage : des appareils sous-cutanés, des smartphones intégrés
dans les vêtements, des objets capteurs solaires,etc.
Cliquez sur les images pour voir l’article
24. La customisation au service des livres auto-publiés
• Pour éviter que certains livres ratent leur public du fait de couvertures laides
ou banales, ce site propose plus de 1000 modèles uniques à customiser, qui
sont détruits après usage.
Cliquez sur les images pour voir l’article et la vidéo
25. • Il n’y a pas que la com qui utilise le crowdsourcing : ce tank amphibie a été
conçu par une équipe de 3 ingénieurs indépendants qui ont gagné 1 M$ dans
le cadre d’un concours organisé par le Pentagone.
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Où va se nicher le crowdsourcing…
26. Index des liens
• Ça surfe au bureau : http://www.olfeo.com/sites/olfeo/files/pdf/etude-
olfeo-realite-utilisation-internet-2013.pdf
• Combien le showrooming fait-il économiser ? :
http://mashable.com/2013/04/16/showrooming-infographic-4-16/
• Bientôt des smartphones pliables ? :
http://www.etechmag.com/2013/02/28/scientists-develop-highly-flexible-
battery-high-effieciency.html
• La customisation au service des livres auto-publiés :
http://www.prweb.com/releases/2013/3/prweb10519864.htm
• Où va se nicher le crowdsourcing… :
http://www.wired.com/dangerroom/2013/04/darpa-fang-winner/