2. 1. le
virus est une entité biologique de
très petite taille qui nécessite une
cellule hôte, dont il utilise les
constituants pour se multiplier. Un virus
ne possède qu’un seul acide nucléique
soit l’ARN ou l’ADN.
3.
Ce virus est constitué au centre de
l’acide nucléique et en périphérie d’une
capside protéique (formant ainsi la
nucléocapside ou core)
4.
On trouve parfois une enveloppe qui
peut être hérissée de spicules
permettant au virus de se fixer aux
cellules et d’y pénétrer ou d’en sortir.
5.
Un virus comporte toujours un génome
qui est du DNA ou du RNA, de sorte que
dans la classification des virus on
distingue en premier lieu virus à
DNA et virus à RNA. Ce génome peutêtre monocaténaire (simple brin) ou
bicaténaire (double brin).
6.
Le génome est emballé dans une
structure protéique
appelée capside, d'un mot
grec, capsa, signifiant boîte. La
capside protège le génome.
7.
Elle a une conformation géométrique
qui, selon les virus est, soit tubulaire,
soit polyédrique. On
appelle nucléocapside la structure
compacte formée par l'assemblage de la
capside autour du génome.
8.
C'est un tube enroulé en peloton (pour
ce qui concerne les virus humains ou
animaux, ce peloton est lui-même
enveloppé dans un 3ème élément appelé
péplos)
9.
Ce n'est pas n'importe quel polyèdre
mais un icosaèdre : polyèdre à 20 faces
qui sont des triangles équilatéraux, et
12 sommets. Vu sous un certain
angle, l'icosaèdre présente un contour
hexagonal.
10.
D'un mot grec signifiant manteau, c'est
l'élément le plus externe de certains
virus. La présence ou l'absence
d'enveloppe règle en grande partie le
mode de transmission des maladies.
11.
Tous les virus humains et animaux à
capside tubulaire ont un péplos mais
seuls certains virus à capside
icosaédrique en sont pourvus
12.
13.
Elle repose désormais sur la structure
des virus et non plus sur leur pouvoir
pathogène ou leur taille.
14.
Les 3 premiers critères de la
classification sont :
la nature de l’acide nucléique du génome
(ADN ou ARN)
la conformation de la capside (tubulaire
ou icosaédrique)
la présence ou l’absence de l’enveloppe
(peplos).
17.
Il existe un grand nombre de virus
capables de provoquer une infection
humaine qui peut se traduire par des
signes variés : fièvre, éruption
cutanée, paralysie, diarrhée, troubles
respiratoires, etc…
18.
Il existe des virus qui ne détruisent
pas les cellules qu’ils infectent, mais
produisent chez elles des
multiplications anormales qui sont à
l’origine des tumeurs (verrues,
molluscum contagiosum), et une cause
virale du cancer semble Probable dans
certains cas.
19.
Les affections virales sont strictement
humaines (rougeole) ou communes à
l’homme et l’animal (rage).
La contamination se fait tantôt
directement par contact entre sujet
malade et sujet sain, soit indirectement
par l’intermédiaire de l’eau (hépatite) ou
insecte (fièvre jaune)
20.
POX-VIRUS : variole, vaccine, molluscum
contagiosum
ADENO-VIRUS : infection des voies
respiratoires, du pharynx et de la
conjonctive oculaire.
HERPES VIRUS : herpes, varicelles, zona.
POLIOVIRUS : poliomyélite.
COXSACKIE-VIRUS : affections très
variées (atteintes méningées, nerveuses