Initiative d'EDORA et du Cluster TWEED faisant un état des lieux complet du développement et des perspectives des réseaux de chaleur en Wallonie. Orateurs : Cabinet du Ministre Henry, Deplasse & Associés, Engie, Groupe Horizon, ICED, Institut Royal des Sciences Naturelles, ORES, SPW, ULiège, Union des Villes et des Communes de Wallonia, Veolia.
Webinaire - Les reseaux de chaleur en Wallonie - 26 novembre 2020
1. Initiative d'EDORA et du Cluster TWEED faisant un état des lieux complet
du développement et des perspectives des réseaux de chaleur en Wallonie.
2. PROGRAMME (1/3)
INTRODUCTION
• Mots de bienvenue des co-organisateurs - M. Cédric Brüll, Directeur du Cluster TWEED & M. Fawaz
Al-Bitar, Directeur général d'EDORA
• Discours inaugural du Vice-Président du Gouvernement wallon et Ministre du Climat et de
l'Energie, M. Philippe Henry
SESSION 1 : VISION STRATÉGIQUE ET CADRE RÉGLEMENTAIRE
• Etat des lieux, potentiel et perspectives - M. Grégory Tack, Expert cogénération, biomasse, réseau de
chaleur, SPW
• Evolutions du cadre réglementaire et plan d'actions régional - Mme Maïté Mawet, Conseillère,
Cabinet du Ministre Henry
• Opportunités et contraintes pour les pouvoirs locaux - Mme Marianne Duquesne, Conseiller expert
Cellule Energie, UVCW
3. PROGRAMME (2/3)
SESSION 2 : DURABILITÉ ET SOURCES DE CHALEUR VERTE
• De La Reid à Saint-Denis : des réseaux de chaleur verte sur tout le territoire - M. Michael Guerlus,
Business Development Manager, Engie
• La géothermie : une énergie encore méconnue et sous-exploitée - Mme Estelle Petitclerc, Géologue,
Institut Royal des Sciences Naturelles
• Potentiel des énergies fatales à haute et basse températures - M. Yves Marenne, Directeur
scientifique, ICEDD
• Enjeux environnementaux de la chaleur et de la cogénération biomasse - M. Kevin Sartor, Ingénieur
de Recherche, ULiège
4. PROGRAMME (3/3)
SESSION 3 : COÛTS, BÉNÉFICES ET MONTAGES FINANCIERS
• Défis et opportunités pour les gestionnaires de réseaux de distribution - M. Frédéric Lefèvre,
Innovation Manager, ORES
• Motivations économiques et environnementales d'un promoteur immobilier - M. David Colette,
Directeur Pôle Energie, IMG S.A.
• Optimisation technico-économique des réseaux d'énergie thermique - M. Sébastien Yasse, Business
Unit Manager, Deplasse & Associés
• Les systèmes de chauffage centralisés : solution efficace, économique et durable - M. Jules Hayez,
Business Development Director Strategic Projects, Veolia
5. 1Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITRE
Tack Grégory
26/11/2020
Art 14 - Directive 2012/27/UE
Promotion de
l’efficacité en
matière de
chaleur et de froid
6. 2Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREContexte de l’étude Art. 14
• Contexte :
– Directive d’efficacité énergétique 2012/27 EE – Art.14 – Promotion de l’efficacité en
matière de chaleur et de froid
– Tous les 5 ans : les États membres réalisent et communiquent à la Commission une évaluation
complète du potentiel pour l’application de la cogénération à haut rendement et des réseaux efficaces de
chaleur et de froid, contenant les informations indiquées à l’Annexe VIII.
7. 3Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITRE
2018
(partiel)
• Méthode d’analyse
– Conforme méthodologie UE : C(2019) 6625 et 1616 – Art 14 Guidelines
Méthodologie
Partie 1
Etats des
lieux
Partie 2
Possibilité
d’évolution +
cartographie
Partie 3
CBA
Partie 4
Proposition
de mesures
Intégration des
rapports ADB
Potentiel par
Commune
Données
2016
(validation
2019) Densité
d’habitat
Couverture
réseau Gaz
Etc….
8. 4Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITRE
• Sources d’informations :
– Bilans (Global, Industrie, Réseaux de chaleur et de froid, etc…)
– Audits Accords de branche
– Base de données REGINE,
– Base de données DOMRE (cogénération) et Calliope (aide UDE)
– Enquête qualité de l’habitat CEHD 2014,
– Base de données Direction des Permis et Autorisations
– Etudes de potentiel géothermique SPW + Vito
– Elia : Adequacy and flexibility study for Belgium 2020 – 2030
– Heat Roadmap Belgium
– Etudes Valbiom
– Données fournies par la Fondations Rurale de Wallonie (FRW)
– Tweed, Edora, Febhel, Entreprises, Fournisseurs de matériels,…. (informations spécifiques demandées,
pas de participations formelle au rapportage)
– PWEC 2030, PACE 2016-2020, Strat Réno 2017, PLCP 2018, AEER 2016-2019, SDD 2016,
Plan Marshall 4.0
– Etc….
Méthodologie
9. 5Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap. 1&2 – Besoin en Chaleur & Froid
Chaleur substituable =
Ø chaleur basse température (chauffage, ECS)
Ø 44 000 GWh /an
Ø 44 % Energie finale Wallonie
Ø 70 % besoin en chaleur total Wallonie
Froid substituable =
Ø Conditionnement d’air (climatisation)
Ø 778 GWh /an
Ø < 1 % Energie finale Wallonie
Ø 28 % besoin en froid total Wallonie
NON
PRIORITAIRE
10. 6Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap. 3 – Vecteurs & Approvisionnement RCU
Tous besoins énergétiques confondus
Grande présence des produits pétroliers dans certain secteurs
La production SER chaleur représente 10 832 GWh/an, soit 11% de l’énergie finale Wallonne
Les réseaux de chaleur connu représentent 0,4 % de l’approvisionnement en chaleur Wallon
Ces réseaux sont alimenté à 93 % en chaleur SER
11. 7Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.4 Chaleur Fatale : sources & potentiels
TOTAL : 6.361 GWh non valorisé par an = 14 % du besoin chaleur substituable en Wallonie
Ø Fatale Industrielle = 85% potentiel
Outils d’action : ADB de
3ème génération
12. 8Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.5 Part renouvelable
• 2016 : production C-SER (Elec exclue) = 8907 GWh = 13,5 % des besoins de chaleur
• Biomasse = 80 % de la production de C-SER
Objectif indicatif UE d’augmenter la part de renouvelable de 1,1 point de pourcentage par an
ØTrajectoire actuelle = 0,3 point de pourcentage par an
11,30%
12,43% 12,85% 12,69%
13,56% 13,46% 13,14%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Évolution de la part de C-SER dans la production globale de chaleur
13. 9Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.6 Evolution des besoins à 2050
TERTIAIRE & INDUSTRIE: nécessité de changer les moyens de production vers du SER pour
attendre l’objectif bas carbone
14. 10Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.7 Cartographie – SER ELEC TOTAL
Prédominance
territoriale :
PV et Eolien
Activation globale
forte
D’autres cartes
sont disponibles
dans le rapport
15. 11Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.7 Cartographie – SER CHALEUR TOTAL
Prédominance
territoriale :
solaire thermique
Biomasse
Activation globale
faible
D’autres cartes
sont disponibles
dans le rapport
16. 12Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.7 Cartographie – Potentiel chaleur fatale
Peu de Commune
sans chaleur fatale
D’autres cartes
sont disponibles
dans le rapport
17. 13Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.7 Cartographie – Intérêt RCU
D’autres cartes
sont disponibles
dans le rapport
18. 14Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITRESynthèse chap 1 à 6
Chaleur substituable =
44 % Energie finale Wallonie
70 % besoin en chaleur total Wallonie
La production SER chaleur =
11% de l’énergie finale Wallonne
Potentiel > 40 %
Réseaux de chaleur =
0,4 % chaleur Wallonne
Potentiel > 20 %
Stratégie de complémentarité avec Gaz
Naturel/biogaz à définir
Chaleur FATALE récupérable
14 % du besoin chaleur substituable en
Wallonie
Augmenter la part de renouvelable
Obligation UE = 1,1 point de % par an
Trajectoire actuelle = 0,3 point de % par an
TERTIAIRE & INDUSTRIE
nécessité de changer / mutualiser les moyens de
production vers du SER/Fatal pour attendre
l’objectif bas carbone
19. 15Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.9 Potentiel Technologies C-SER
Potentiel technique = analyse sur l’implantation de la technologie (consommateur potentiel),
les ressources peuvent être importées (hors géothermie),
la rentabilité n’est pas considérée.
Ne considère pas l’impact d’une centralisation de la production de chaleur
20. 16Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.10 Analyse de scénario
Représentativité des scénarii
Minimum 32 % à 72 % du besoin
de chaleur substituable
Profil 1 Une commune de type urbain / périurbain
Représentativité : 22 Communes, 10 à 40 % du besoin de chaleur substituable
Profil 2 Un habitat collectif de type « habitats modestes et sains » conçus sur base des
réflexions et théories modernistes (ex. Etrimo/Amelincks)
Représentativité : 6 % besoins chaleur substituable
Profil 3 Un profil industriel avec chaleur fatale valorisable
Représentativité : 10 % besoin de chaleur substituable
Profil 4 Une commune, des habitations, des logements, industries, etc., … située à
proximité d’un forage d’un puit géothermique
Géothermie = 8% des besoins de chaleur substituable
Profil 5 Un écoquartier en construction
Base de comparaison
Chaudières individuelles gaz
Technologies alternatives :
Cogénération gaz
Cogénération biomasse
Chaudière biomasse
Chaleur fatale
Biométhanisation
PAC
13 alternatives proposées
Toutes avec réseau de chaleur
Analyse sur 30 ans
21. 17Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.10 Synthèse des analyses de profils
Performer CO2
Valorisation chaleur fatale
Géothermie
Biomasse
Performer € sur 30 ans
Toujours la centralisation
de la production C-SER
Acceptation
TRS trop long (8 à 16 ans)
Démarches trop complexes
Gestion des risques (garantie)
Impact Coût T CO2
Modéré, insuffisant sans
soutient complémentaire
Impact Coût Nrj Non SER
Coût actuel trop faible pour
favoriser les SER / Fatale
Représentativité
30 à 70 % des besoins
chaleur substituables
Cfr concurrence GN
Cogénération gaz
€ investit / CO2 économisé faible
Géothermie
Performer CO2
TRS long mais grande durée de vie
Gestion du risque essentielle
Impact CAPEX / OPEX
Impact CAPEX toujours plus
important sur VAN
Communauté d’énergie
Fort impact positif sur la
Cogénération
PAC individuelle
C-SER dépend mix Electricité
Performance
22. 18Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITREChap.11 Mesures concrètes proposées
En cours
Mesures en
cours
d’analyse
Mesures
avec impact
important
Mesures
avec impact
modéré
4 actions déjà en cours
2 actions proposées
14 actions proposées
5 actions proposées
+ 3 actions ayant besoin d’une analyse complémentaire
Toutes en lien
avec stratégies
déjà validées
23. 19Service public de Wallonie territoire logement patrimoine énergie
CLIQUEZ ET MODIFIEZ LE TITRE
Ronald GILOT
Thank
you for
your
attention
tack.gregory
@spw.wallonie.be
24. Évolutions du cadre réglementaire et
plan d’actions régional
Maïté Mawet
Conseillère
Cabinet du Ministre Philippe Henry
Vice-Président Ministre du Climat, de l’Énergie et de la Mobilité
25. Objectifs relatifs à la chaleur
• Objectif européen : augmenter la part de l'énergie renouvelable dans ce secteur de 1,1 point de
pourcentage, à titre indicatif, en moyenne annuelle calculée pour les périodes 2021-2025 et 2026-
2030
• Objectif wallon :
◦ PWEC 2030 : 24,7% de chaleur renouvelable dans la consommation finale brute de chaleur
◦ situation en 2018 : 13,14%
® Lien avec la stratégie de rénovation : amélioration des enveloppes et des systèmes
® Nécessitera un travail sur tous les systèmes de chauffage, pas uniquement les chauffages en
réseau
® Lien chaleur-gaz-élec
26. Les choses à mettre en place sont nombreuses…
Ø Mise en place et amélioration du cadre juridique
ØFinancement
ØCommunication et facilitation de projets
27. Cadre juridique
Cadre réglementaire actuel balbutiant : adoption du « décret chaleur »
® Offrir de la certitude aux porteurs de projets
® Travailler à une simplification et clarification des procédures
Premières pistes de travail
◦ Décret relatif à l’organisation du marché de l’énergie thermique et aux réseaux d’énergie thermique
◦ Meilleure prise en compte de la PEB des réseaux de chaleur
◦ Décret « sous-sol »
◦ Approche qualité
◦ Formation
◦ mécanismes de certification
◦ mécanismes de contrôle de la performance énergétique
28. Décret relatif à l’organisation du marché de l’énergie
thermique et aux réseaux d’énergie thermique
Objectifs
• Rassembler dans un seul décret la législation relative à l’énergie thermique
• Établir un cadre pour la mise en place d’une véritable politique wallonne en matière d’énergie
thermique
• Établir un cadre propice au développement des réseaux de chaleur, qui permettent de valoriser
certaines ressources non exploitables par d’autres moyens
29. Contenu du décret
•Obligations de comptage (incl. Protection des données)
•Impose des obligations de transmission des données de consommation d’énergie thermique à des fins
statistiques
•réglemente les réseaux d’énergie thermique en créant les rôles d’opérateur de réseau et de fournisseur et leurs
missions.
•Cadre légal pour l’imposition d’obligations de service public
•Cadre légal pour les aides à la production d’énergie thermique et aides à l’investissement pour les réseaux
d’énergie thermique
•Possibilité d’imposer des performances environnementales, possibilité de mise en place de garanties d’origine
•Cadre légal pour la mise en place de communautés d’énergie thermique renouvelable
® devra être mis en œuvre par un AGW : adoption au printemps 2021
30. Financement
• Diminution des risques
• Mise en place d’un soutien à la valorisation de la chaleur renouvelable et de la chaleur fatale
• système de garanties d’origine
• Soutien à l’investissement
• Soutien à la réinjection gaz vert sur le réseau
• Travail dans le cadre des accords de branche pour la valorisation de la chaleur fatale
• Mettre en place des mécanismes de financement des réseaux de chaleur permettant la prise en
compte de la durée de vie importante des équipements
31. Mise en place de projets
• Facilitation des démarches administratives
• Mise en place d’un système efficace de suivi des impétrants
• Mise en exergue de projets exemplaires
◦ Besoin de relancer la dynamique
◦ Opportunités en synergie avec
◦ La stratégie de rénovation
◦ Le plan de rénovation des logements publics
◦ L’approche « rénovation par quartiers »
32. Je vous remercie pour votre attention.
maite.mawet@gov.wallonie.be
33. Les réseaux de chaleur
Opportunités et contraintes
pour les pouvoirs locaux
Marianne Duquesne,
Conseiller expert
Webinaire - 26 novembre 2020
34. Membres :
- 262 Villes et Communes
- 262 Centres publics d’Action sociale (CPAS)
- 40 Intercommunales
- 72 Zones de police
- 13 Zones de secours
- 61 Sociétés de logement de service public (SLSP)
L’UVCW
35. L’UVCW
• Assistance-conseil
• Information
• Formation
• Promotion, relais et représentation des intérêts
Promouvoir la démocratie locale
Rôles et missions :
• Rassembler, représenter et défendre les pouvoirs
locaux
• Missions :
36. L’UVCW
Matières traitées :
• Gouvernance locale
Marchés publics, fonctionnement institutionnel, modes de gestion, sécurité publique,
personnel, finances, développement économique…
• Développement territorial
Aménagement du territoire, logement, énergie, environnement, ruralité, mobilité…
• Nouvelles technologies
• Europe et international
Construction de l’Europe, élargissement, coopération au développement…
38. Enjeux
MDU
• Climatiques : réduction des émissions de GES
• Énergétiques :
• Sécurité et continuité d’approvisionnement : recours aux
sources d’énergies renouvelables locales
• Efficacité énergétique
• Économiques : création et maintien d’emploi local
• Financiers : maîtrise des coûts énergétiques
• Participatifs : implication au niveau local dans
la transition énergétique
MDUMDU
40. Rétrospective
Les pouvoirs locaux et les réseaux de
chaleur
• Géothermie à Saint-Ghislain
Exploitée par l’IDEA depuis 1985
• Bâtiments publics et privés
• Equivalent de 2 millions de litres de mazout d’énergie
géothermique par an
• Economie de 5500 tonnes de CO2 par an
41. Rétrospective
Les communes et les réseaux de chaleur
• Le Plan Bois-Energie & Développement rural
Lancé en 2001 par la Région wallonne
Meilleure valorisation des sous-produits forestiers ou de
l’industrie du bois
En 2019, 38 réseaux de chaleurs publics opérationnels
totalisant > 12 km réseau
• Bâtiments publics : Anhée, Attert, Philippeville, Sankt-Vith, …
• Bâtiments publics + privés : Hotton, Nassogne, Libin, Tenneville, Les Bons
Villers, …
42. Rétrospective
Les communes et les réseaux de chaleur
• Le Plan Bois-Energie & Développement rural
https://www.frw.be/store/c19/FichesPBE
http://www.uvcw.be/espaces/energie/bonnes-
pratiques/list686,486,486,33,668.htm
43. Rétrospective
Les communes et les réseaux de chaleur
• Biométhanisation, cogénération
La commune maître d’ouvrage pour ses bâtiments,
2 mini réseaux de chaleur :
• Biométhanisation et cogénération à Aiseau-Presles
• Cogénération à Ottignies
La commune cliente d’un projet privé
• Biométhanisation et cognération à Fleurus :
administration communale cliente du réseau de
chaleur
45. Opportunités
Technique et énergie :
• Mise en commun d’investissements lourds
• Possibilité de recourir à des systèmes de production d’énergie alternatifs
• Valorisation possible de chaleur fatale
• Efficacité énergétique
• Remplacement de plusieurs chaufferies et chaudières par une chaufferie
centralisée
• Réduction des coûts d’exploitation
• Maintenance centralisée
• Combustible
• Prix compétitif de la chaleur fournie
46. Opportunités
Environnementales, économiques et sociales
• Approvisionnement
• Etude du potentiel renouvelable
• Valorisation de ressources locales
• Convention des Maires
• Action du Plan d’Action en faveur de l’Energie durable et du Climat
(PAEDC)
• Exemplarité
• Accès à l’énergie
• Prix compétitif de la chaleur
• Pas de coût de maintenance individuel
• Développement de l’économie locale / & rurale
• Emplois de proximité non délocalisables
48. Contraintes
Étude
• Optimisation du rendement du système
• Bonne complémentarité des profils thermiques associés
• Démarche de concertation et d’adhésion des privés : riverains, hôtel, …
• Dimensionnement
• Base
• Back-up, demande de pointe…
• Demande estivale
49. Contraintes
Réalisation
• Bâtiments / infrastructure
• Chaudières / cogénération / ballons tampons de stockage
• Stockage du combustible
• Travaux de génie civil pour la pose du réseau
• Profiter de l’ouverture de la voirie pour d’autres impétrants, réfection de
voirie / trottoir
• À envisager lors de la création de nouveaux quartier
50. Contraintes
Gestion
• Qualité de service
• Pas d’interruption de fourniture
• Maintenance
• Approvisionnement en combustible
• Monitoring
• Régulation
• Bon fonctionnement du réseau
• Relation clients
• Nouveau cadre décrétal
52. L’avenir
MDU
De nouveaux projets
• Herstal : valorisation de la chaleur fatale de
l’incinérateur d’Intradel
• Ohey : valorisation des bois de la commune
• Et d’autres à l’étude dans le cadre des PCDR, PAEDC,
…
54. Les réseaux de chaleur
en Wallonie
De La Reid à Saint-Denis :
Des réseaux de chaleur vert pour tous
les territoires
26 novembre 2020
55. ENGIE Solutions :
un interlocuteur unique
ENGIE Axima, ENGIE Cofely,
et ENGIE Fabricom s’unissent pour
soutenir l’ambition d’ENGIE Solutions
et ainsi imaginer des solutions pour :
Des villes intelligentes et plus
attractives
Des industries plus vertes et
plus performantes
Des bâtiments aussi durables
que confortables
56. En bref, ENGIE Solutions c’est :
Un interlocuteur unique pour un
accompagnement global
+ de 9 600 collaborateurs aux
compétences complémentaires
2 Mds de chiffre d’affaires
en 2019
Une présence sur le marché
depuis plus de 70 ans
Une large palette d’activités
et d’expertises pour une
solution sur mesure
Un fort ancrage local, avec
plus de 56 implantations
sur l’ensemble du pays
Un service complet allant de la
conception à l’installation en passant
par la maintenance et le financement
de vos équipements
Une combinaison d’offres
qui va au-delà de l’énergie
Des solutions complètes qui
intègrent des équipements
intelligents et sobres, alimentés en
énergie bas carbone
57. Solutions intégrées
Nous proposons à nos clients des solutions intégrées et sur-mesure sur l’ensemble
de leurs problématiques à court et long terme
Pour des villes, infrastructures
et bâtiments publics mieux
connectés et plus attractifs
Nous vous aidons à créer
des environnements de vie et de
travail plus écologique et plus
respectueux de l’environnement.
Villes & infrastructures
Pour des industries plus vertes
et plus compétitives
Nous apportons des solutions
pour sécuriser et améliorer la
performance de vos installations
industrielles tout en protégeant
vos capacités d’investissement.
Industries
Pour des bâtiments plus sobres et
plus confortables
Nous créons, améliorons et gérons
vos lieux de vie et de travail pour les
rendre plus intelligents, agréables à
vivre et plus respectueux de
l’environnement.
Bâtiments
58. Une large palette d’activités et d’expertises
pour une solution sur mesure
Installations électriques,
mécaniques & électromécaniques
Instrumentation, automatisation
& contrôle de processus
Mécanique & tuyauterie
industrielle
Maintenance industrielle,
mécanique & électromécanique
Systèmes d’information &
de communication
Génie climatique (HVAC)
Refroidissement (commercial &
industriel)
Sécurité & protection incendie Production locale d’énergie verte
Services nucléaires
Exploitation & maintenance
multi-techniques & multi-sites
Performance énergétique
Facility Management Intégré Projets d’efficacité énergétique
63. Les petits réseaux
École d’agronomie IPEA La Reid
Une rénovation énergétique qui
s’inscrit dans le projet RenoWatt
13 bâtiments interconnectés,
alimentés par une chaufferie biomasse
64. Les grands réseaux
Réseau du Sart Tilman
Réseau de chaleur :
▪ 22 kilomètres à trois branches
▪ >150 sous stations
Chaufferie centrale de 80
MW thermique avec
cogénération biomasse de :
▪ 7.25 MW thermique
▪ 2,5 MW électrique
65. Les réseaux moyens
Réseau de Bruxelles Energie
Mise en place d’une solution de récupération d’énergie de
20MW pour alimenter un réseau de chaleur
✓ Phase 1 : 3,5km pour alimenter le centre commercial
✓ Phase 2 en collaboration avec la société Denys : 3,5 km
pour rejoindre les serres royales
66. Les grands réseaux
Réseau biomasse d’Epinal
▪ 30 kilomètres de réseau
▪ 150 points de livraison
▪ 8500 équivalents logements
▪ 50 GWh / an, soit l’équivalent du
besoin de 60 % de la population
Chaufferie biomasse avec
cogénération de :
▪ 12 MW thermique
▪ 5 MW électrique
67. Les grands réseaux
Réseau d’Amiens
28 000 tonnes de CO2 non rejetées par an
62,5% d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) en 2019
+ 15 emplois : Exploitation et filière Biomasse.
+ 120 emplois Travaux
Le mix énergétique unique et innovant, repose sur 5 sources
d’énergies locales,
✓ Récupération des eaux usées de la STEP d’Ambonne 31%
✓ Récupération de l’énergie de l’usine de méthanisation 3%
✓ Une énergie renouvelable, la géothermie sur nappes 1.5%
✓ Une énergie renouvelable, la biomasse 26%
✓ Une énergie renouvelable, le biomethane 1%
68. Le froid, enjeu énergétique de la Ville durable
Le Réseau de Froid Urbain de la Ville de Paris
7 centrales à tours aero-réfrigérantes
79 km de réseau sous vos pieds
3 sites de stockage d’énergie frigorifique
3 centrales dîtes à eau de Seine
431 MW de puissance souscrite
6 million de m² rafraîchis
486 GWh/an d’énergie frigorifique délivrée
70. Concept d’éco-quartier
Installations de
production
Bibliothèque
Décentralisation de la production :
o Mutualisation des productions au sein d’un quartier
o Autonomie du quartier
o Partage de capacité
Mutualisation des réseaux:
o Optimisation de la performance
o Gestion efficace des flux internes et externes
o Réduction des coûts de construction
o Permet d’être un acteur de la décarbonisation
Contribution:
o Dé-risquer une partie de l’opération immobilière
o Garantir un engagement long terme de performances (énergies, services)
o S'adapter aux évolutions de vie du quartier
71. Eco-District as a Service
▪ Offrir des solutions complètes incluant:
▪ Tous les aspects d’énergies et d’infrastructures;
▪ La fourniture de chaud et froid basée sur des productions;
diversifiées (Géothermie, Biomasse, …)
▪ Le confort et la sécurité pour les utilisateurs finaux;
▪ Avec un engagement à long terme permettant d’obtenir le
meilleur « Total Cost of Ownership »: choix des techniques avec
une vision long-terme, optimisation de l’opération et
maintenance…
▪ Des solutions adaptées à vos projets (Développement
immobilier, Cœur de ville ou de village, zoning, campus, Eco-
quartier
▪ Nous proposons une solution globale à nos clients :
▪ Conception;
▪ Développement;
▪ Financement;
▪ Réalisation;
▪ Exploitation;
Activer la transition zéro-carbone avec des solutions intégrées ‘as a Service’
72. Depuis le 1er juillet 2020, ENGIE Axima,
ENGIE Cofely, ENGIE Fabricom et leurs filiales
deviennent ENGIE Solutions
Questions ?
Contact :
Michael GUERLUS
Senior Business Developer
Division Business Development, Commercial and Strategy
ENGIE Solutions Belgium
michael.guerlus@engie.com
M +32 476 40 96 28
73. Les réseaux de chaleur
en Wallonie
De La Reid à Saint-Denis :
Des réseaux de chaleur vert pour tous
les territoires
26 novembre 2020
74. ENGIE Solutions :
un interlocuteur unique
ENGIE Axima, ENGIE Cofely,
et ENGIE Fabricom s’unissent pour
soutenir l’ambition d’ENGIE Solutions
et ainsi imaginer des solutions pour :
Des villes intelligentes et plus
attractives
Des industries plus vertes et
plus performantes
Des bâtiments aussi durables
que confortables
75. En bref, ENGIE Solutions c’est :
Un interlocuteur unique pour un
accompagnement global
+ de 9 600 collaborateurs aux
compétences complémentaires
2 Mds de chiffre d’affaires
en 2019
Une présence sur le marché
depuis plus de 70 ans
Une large palette d’activités
et d’expertises pour une
solution sur mesure
Un fort ancrage local, avec
plus de 56 implantations
sur l’ensemble du pays
Un service complet allant de la
conception à l’installation en passant
par la maintenance et le financement
de vos équipements
Une combinaison d’offres
qui va au-delà de l’énergie
Des solutions complètes qui
intègrent des équipements
intelligents et sobres, alimentés en
énergie bas carbone
76. Solutions intégrées
Nous proposons à nos clients des solutions intégrées et sur-mesure sur l’ensemble
de leurs problématiques à court et long terme
Pour des villes, infrastructures
et bâtiments publics mieux
connectés et plus attractifs
Nous vous aidons à créer
des environnements de vie et de
travail plus écologique et plus
respectueux de l’environnement.
Villes & infrastructures
Pour des industries plus vertes
et plus compétitives
Nous apportons des solutions
pour sécuriser et améliorer la
performance de vos installations
industrielles tout en protégeant
vos capacités d’investissement.
Industries
Pour des bâtiments plus sobres et
plus confortables
Nous créons, améliorons et gérons
vos lieux de vie et de travail pour les
rendre plus intelligents, agréables à
vivre et plus respectueux de
l’environnement.
Bâtiments
77. Une large palette d’activités et d’expertises
pour une solution sur mesure
Installations électriques,
mécaniques & électromécaniques
Instrumentation, automatisation
& contrôle de processus
Mécanique & tuyauterie
industrielle
Maintenance industrielle,
mécanique & électromécanique
Systèmes d’information &
de communication
Génie climatique (HVAC)
Refroidissement (commercial &
industriel)
Sécurité & protection incendie Production locale d’énergie verte
Services nucléaires
Exploitation & maintenance
multi-techniques & multi-sites
Performance énergétique
Facility Management Intégré Projets d’efficacité énergétique
82. Les petits réseaux
École d’agronomie IPEA La Reid
Une rénovation énergétique qui
s’inscrit dans le projet RenoWatt
13 bâtiments interconnectés,
alimentés par une chaufferie biomasse
83. Les grands réseaux
Réseau du Sart Tilman
Réseau de chaleur :
▪ 22 kilomètres à trois branches
▪ >50 sous stations
Chaufferie centrale de 80 MW
thermique avec cogénération
biomasse de :
✓ 7.25 MW thermique
✓ 2,5 MW électrique
84. Les réseaux moyens
Réseau de Bruxelles Energie
Mise en place d’une solution de récupération d’énergie de
20MW pour alimenter un réseau de chaleur
✓ Phase 1 : 3,5km pour alimenter le centre commercial
✓ Phase 2 en collaboration avec la société Denys : 3,5 km
pour rejoindre les Serres Royales
85. Les grands réseaux
Réseau biomasse d’Epinal
✓ 30 kilomètres de réseau
✓ 150 points de livraison
✓ 8500 équivalents logements
✓ 50 GWh / an, soit
l’équivalent du besoin de 60
% de la population
Chaufferie biomasse avec
cogénération de :
✓ 12 MW thermique
✓ 5 MW électrique
86. Les grands réseaux
Réseau d’Amiens
28 000 tonnes de CO2 non rejetées par an
62,5% d’énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) en 2019
+ 15 emplois : Exploitation et filière Biomasse
+ 120 emplois Travaux
Le mix énergétique unique et innovant, repose sur 5 sources
d’énergies locales,
✓ Récupération des eaux usées de la STEP d’Ambonne 31%
✓ Récupération de l’énergie de l’usine de méthanisation 3%
✓ Une énergie renouvelable, la géothermie sur nappes 1,5%
✓ Une énergie renouvelable, la biomasse 26%
✓ Une énergie renouvelable, le biométhane 1%
87. Le froid, enjeu énergétique de la Ville durable
Le Réseau de Froid Urbain de la Ville de Paris
7 centrales à tours aero-réfrigérantes
79 km de réseau sous vos pieds
3 sites de stockage d’énergie frigorifique
3 centrales dîtes à eau de Seine
431 MW de puissance souscrite
6 million de m² rafraîchis
486 GWh/an d’énergie frigorifique délivrée
89. Concept d’éco-quartier
Installations de
production
Bibliothèque
Décentralisation de la production :
o Mutualisation des productions au sein d’un quartier
o Autonomie du quartier
o Partage de capacité
Mutualisation des réseaux:
o Optimisation de la performance
o Gestion efficace des flux internes et externes
o Réduction des coûts de construction
o Permet d’être un acteur de la décarbonisation
Contribution:
o Dé-risquer une partie de l’opération immobilière
o Garantir un engagement long terme de performances (énergies, services)
o S'adapter aux évolutions de vie du quartier
90. Eco-District as a Service
▪ Offrir des solutions complètes incluant:
▪ Tous les aspects d’énergies et d’infrastructures;
▪ La fourniture de chaud et froid basée sur des productions;
diversifiées (Géothermie, Biomasse, …)
▪ Le confort et la sécurité pour les utilisateurs finaux;
▪ Avec un engagement à long terme permettant d’obtenir le
meilleur « Total Cost of Ownership »: choix des techniques avec
une vision long-terme, optimisation de l’opération et
maintenance…
▪ Des solutions adaptées à vos projets (Développement
immobilier, Cœur de ville ou de village, zoning, campus, Eco-
quartier
▪ Nous proposons une solution globale à nos clients :
▪ Conception;
▪ Développement;
▪ Financement;
▪ Réalisation;
▪ Exploitation;
Activer la transition zéro-carbone avec des solutions intégrées ‘as a Service’
91. Depuis le 1er juillet 2020, ENGIE Axima,
ENGIE Cofely, ENGIE Fabricom et leurs filiales
deviennent ENGIE Solutions
Questions ?
Contact :
Michael GUERLUS
Senior Business Developer
Division Business Development, Commercial and Strategy
ENGIE Solutions Belgium
michael.guerlus@engie.com
M +32 476 40 96 28
92. La géothermie : une énergie encore
méconnue et sous-exploitée
PETITCLERC ESTELLE
Service Géologique de Belgique
Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique
Contact: estelle.petitclerc@naturalsciences.be
Webinaire Réseau de Chaleur en Wallonie
Cluster Tweed/Edora
26 Novembre 2020
93. 1. Introduction
2. Réseaux de chaleur et géothermie en
France/Allemagne
3. Etat des Lieux en Wallonie
• Données du sous-sol profond
• Cartes de zones d’intérêt
géothermique
• La géothermie à Mons
• Le projet DGE-ROLLOUT
4. La géothermie est-elle compétitive?
5. Conclusions
94. 1. Introduction: le Service Géologique de Belgique
Les activités en géothermie du SGB
• 1952-55 le forage géothermique de Turnhout (2706 m, 102°C- 2155 m)
• Forage de plusieurs puits géothermiques dans les année 70/80: Saint-Ghislain,
Douvrain, Ghlin, Meer, Beerse Merksplas, Chaudfontaine, ‘s Gravenvoeren.
• Depuis 2009, activité en R&D en géothermie faible à grande profondeur à travers des
projets de recherche régionaux, nationaux et internationaux (EU) concernant:
• L’exploration géothermique
• Evaluation et cartographie des ressources
• Modélisation Geo-économique
Recherche et expertise focalisées sur le sous-sol belge (3 régions), point focal pour
les projets Européens.
1. Institut de Recherche: Geo-energie, Matières premières, Risques naturels , Geo-
information
2. Rôle de service
3. Préservation des collections
Le Service Géologique de Belgique est un département de l’IRSNB (Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique)
95. 1. Introduction: la géothermie
Source: EGEC
• C’est une énergie renouvelable, disponible en permanence (7j/7, 24h/24h qq soient les conditions météo), elle peut fournir chauffage,
refroidissement, stockage de chaleur, et produire de l’électricité, elle a un très faible impact visuel et environmental.
• La technologie est mature pour la basse et moyenne température (PAC et usage direct).
• La basse température est applicable sur tout le territoire et est rentable lorsqu’elle est bien dimensionnée.
• En Belgique, plus particulièrement en Wallonie, la diversité géologique permet l’installation de tous les types de géothermie excepté la
haute enthalpie (>150°C).
Moyenne
Température
Faible température
96. 1. Introduction: la géothermie “de moyenne température”
(>500m)
1. La chaleur qui est naturellement stockée partout dans le sous-sol, et qui dépend du
gradient géothermique local (30°/km en moyenne).
2. Le fluide (l’eau souterraine) qui agit comme vecteur de chaleur pour l’extraire du
réservoir et la remonter à la surface.
3. La perméabilité qui est la propriété qui permet au fluide de s’écouler dans le
réservoir et permet la production.
Seulement 3 ingrédients (simples en apparence) sont nécessaires pour la
géothermie de moyenne température
97. • La France est le 2e plus grand producteur de chaleur issue de la géothermie profonde de l’Union européenne (134,6 ktep), derrière l’Italie
(144 ktep) et devant la Hongrie (115 ktep) et l’Allemagne (100,1 ktep). L’hexagone dispose de la plus grande concentration européenne de
réseaux de chaleur alimentés par géothermie.
• 59 réseaux de chaleur alimentés par géothermie de moyenne profondeur (2/3km)
• Localisation : Ile-de-France (45), Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Grand-Est, Centre-Val de Loire
• Puissance installée : 514 MW
• Production : 1600 GWh/an (en 2018)
• La France prévoit de tripler sa production d’ici 2028
2. Réseaux de chaleur et géothermie en Europe: France
Production par secteur
géothermie/années (en
TWh)
2016 2023 2028
Chaleur et Froid sans PAC 1,6 2,9 4 à 5
Chaleur et Froid avec PAC 3,0 4,0 5 à 7
Total 4,7 7,5 9 à 12
Source: Country update France EGEC 2019
98. 2. Réseaux de chaleur et géothermie en Europe: Munich
La métropole de Munich examine comment atteindre la neutralité climatique d’ici 2035 (au lieu de 2040) grâce à une vision ambitieuse et
claire basée sur les réseaux de chaleur et la géothermie profonde! Un Master Plan Géothermie!
• 900 km de réseau de chaleur, 5 sont alimentés par géothermie.
• 16 forages (2,5-5,5km), débit de 80-100 l/s, Température 90-140°C
• Capacité thermique (par doublet 10-40MW)
• Large campagne de reconnaissance du sous-sol pour caractériser la ressource
• + de 400 MWth sont prévus dans les 15-20 ans à venir…
99. Quelles données du sous-sol profond en Wallonie?
Carte de localisation des sondages profonds de Wallonie
(>250m )
3. Etat des lieux en Wallonie
Havelange
Un des réservoir cible: les calcaires Dinantien sous la
faille du midi (Carbonifère)
100. Cartes des zones d’intérêts géothermiques en Wallonie (2011)
= zones à explorer prioritairement: Rapport et cartes détaillées ici.
3. Etat des lieux en Wallonie
• Pour la moyenne température la ressource est prouvée dans le bassin de Mons (calcaires Dinantien): 3 installations d’usage direct existent
et ont une capacité thermique de 34MWth.
• Les calcaires Dinantien sont présent en Wallonie dans les zones à forte densité de population (axe Sambre-Meuse) mais leur profondeur et
épaisseur sont encore incertaines (hors Hainaut).
• L’énergie (chaleur) des calcaires carbonifères profonds en région Wallonne est estimée approximativement entre 1.5 à 2.8 GWh*
*Basé sur un calcul approximatif et sur une optimisation du territoire et de la resource
101. • Saint-Ghislain forage exploratoire du SGB. Réseau de chaleur géothermique (15MWth) en
operation depuis 1986 (T=73°C, Pres=2400m, 100m³/h), et alimente en chauffage un hopital, 3
écoles, 1 piscine, 355 logements,
• Les puits de Ghlin et Douvrain ont prouvé l’extension du réservoir de 5km (NS) et 20km (EO)
• Le puits de Douvrain couvre les besoins del’hopital de Baudour et de AW EUROPE (T=66°C,
Pres= 1447m)
Dans le basin de Mons: 3 puits géothermiques artésiens
From Licour (PhD Thesis), 2012
Geothermia, inauguré en 2018, est la première zone
commerciale belge (40hect) a être alimentée par de la
chaleur géothermale (7MWth ) par le puits de Ghlin (T= 71°C,
Dres=1550m, 95m³/h )
Un nouveau projet de forage est prévu en 2021 par l’IDEA, pour approvisionner
l’hôpital Ambroise Paré (Mons)/ financement RW-EU/FEDER…
3. Etat des lieux en Wallonie: la géothermie à Mons
102. • Accroître la connaissance du sous-sol (cartographie, exploration
des ressources)
• Diminuer le risque lié au développement de projet de géothermie
profonde
• Identifier les hots-spots
• Transférer les connaissances/expériences
• Informer, communiquer
Objectif: Développer la géothermie profonde dans les calcaires Dinantien
en Europe du Nord-Ouest
4. Etat des lieux en Wallonie: le projet DGE-ROLLOUT
Durée 2018-2022, fonds FEDER et co-financement wallon.
Coordinateur: Service Géologique de Westphalie-Rhénanie du Nord
Pays-Bas/Allemagne/France/Belgique
@DGE_ROLLOUT
@GSBelgium
Site web: https://www.nweurope.eu/projects/project-search/dge-rollout-roll-out-of-deep-
geothermal-energy-in-nwe/
106. Localisation des deux lignes simiques à acquérir en 2021
Campagne géophysique en Wallonie en 2021
• Permet d’imager le sous-sol depuis la surface en envoyant des
ondes sismiques dans le sol via des camions vibrateurs.
• Reconnaissance des structures profondes, et de la géométrie du
réservoir.
• 2 lignes de 25km (Andenne-Havelange/ Gembloux-Spy-Onhaye)
Profil sismique de Balmatt (2010)
WSW ENE
4. Etat des lieux en Wallonie: le projet DGE-ROLLOUT
108. 4.La géothermie est-elle compétitive? Répartition des investiments pour un projet
de géothermie profonde
Coûts cumulés d’un projet de géothermie profonde en fonction des
phases de dévelopment.
Cas d’une centrale ORC à Bayern (Production Electricité) et cas d’une centrale chaleur dans le
bassin de Paris (Réseau de chaleur).
Coût moyen d’un forage: 1000 à 1500€/m
(Campernolle et al., 2019)
• Coûts d’investissement très élevés
• Risque géologique présent mais en
Europe 78% des projets de
géothermie réussissent.
• Bien supérieur aux taux de succès
des forages pétroliers! !!
109. 4.La géothermie est-elle compétitive?
Rapport de l’ADEME (France, 2019).
Comparaison sans subsides/aides publiques
Estimation des coûts de production d’électricité à partir de
géothermie dans le monde (Gerhinger, 2012).
Coûts de références pour la géothermie (Campernolle et al., 2019,
Energy Economics)
- Chaleur/Moyenne température <90°C: 20€/MWh
- Chaleur/Haute temperature>90°C: 30€/MWh
- Electricité:140€/MWh
Comparaison
économique
des différentes
technologies
pour les
réseaux de
chaleur/ Macro
économie des
coûts de
chaleur en
2040 (Munich)
110. 6. Conlusions
19
• La France et l’Allemagne ont inclus la géothermie dans leur mix énergétique de demain!
• Il existe un potentiel en Wallonie pour tous les types de géothermie. Les zones d’intérêt pour la géothermie
profonde sont dans les régions à forte densité de population et où la demande en energie est la plus forte.
• De nouvelles investigations du sous-sol sont en cours et devraient confirmer le potentiel des calcaires DInantien.
Mais ce n’est qu’un début!
• Plusieurs études montrent que la géothermie profonde est compétitive par rapport à d’autres sources d’ER et
même par rapport à des centrales au gaz pour puissance > 3MW!
Que manque-t-il pour développer la géothermie en Wallonie?
• Encadrer, soutenir et “dérisquer”: un cadre législatif et incitatif pour la géothermie profonde.
• Eviter les “Stop and go Policy”: une vision claire et ambitieuse à long terme est nécessaire.
• Explorer la ressource géothermique à l’échelle régionale afin d’approndir nos connaissances et in fine attire de
futurs investisseurs (publics et privés).
• Communiquer et informer!
111. Thank you for your
attention!
Merci pour votre attention!
Questions?
112. Webinaire – Les réseaux de chaleur en Wallonie
Potentiel des énergies fatales à haute et basse
températures
Yves Marenne
Le 26 novembre 2020
113. 11/26/20 2
Plan de la présentation
De quoi parle-t-on?
Récupération de chaleur avec rehausse de température
• Les gisements
• Le potentiel
• Quelle rentabilité ?
Récupération de chaleur avec production d’électricité
• Les gisements
• Les technologies
• Le potentiel
• Quelle rentabilité ?
114. 11/26/20 3
Quelques définitions
La chaleur fatale est, par définition, un rejet d’énergie thermique non récupéré…
… mais qui pourrait être récupéré
3 grandes filières envisageables
• Couvrir un besoin thermique par une utilisation directe de la chaleur (à privilégier quand c’est possible)
– = Optimisation ‘classique’ de l’efficacité énergétique des procédés
– Mais est-ce réellement de la chaleur fatale?
• On peut aussi transformer la chaleur pour la valoriser au mieux
– Pour couvrir un besoin thermique à une température plus élevée via une pompe à chaleur.
→ Possible si la chaleur récupérée est < 90 °C
→ La source froide est la chaleur que l’on va récupérer
→ La source chaude est le process que l’on va chauffer
– Pour produire de l’électricité via une transformation de l’énergie thermique en force motrice.
→ Possible si la chaleur récupérée est > 90°C
115. 11/26/20 4
Récupération avec rehausse de température
Pourquoi rehausser la température?
• Il y a chaleur et chaleur! Les besoins thermiques s’expriment à des niveaux de température différents
• Basse température < 300°C
→ Et potentiel considérable < 100°C (=> intérêt des PAC): de l’ordre de 15% de la demande d’énergie industrielle globale en Allemagne
• Haute température> 1000°C
Source: ASSAF Khattar , 2010, Intégration d’une pompe à chaleur dans un procédé agroalimentaire : simulation, expérimentation et intégration
116. 11/26/20 5
Récupération avec rehausse de température
Quelles sources de chaleur envisageables? Les niveaux de température sont
déterminants.
• Retour de boucles de froid
– Refroidissement des condenseurs de groupe de froid, retour tour de refroidissement
• Effluents chauds ou eaux usées (après nettoyage)
• Processus de séchage
• Processus de distillation
• Fours divers à moyenne température (stérilisation, cuisson,…)
Quels usages pour cette chaleur récupérée?
• Chauffage liquide et gaz
• Séchage
• Évaporation, distillation, réactions chimiques diverses
• Autres usages à basse température: réseaux de chaleur,…
117. 11/26/20 6
Récupération avec rehausse de température
Les conditions favorisant la rentabilité des projets
• Durée d’utilisation élevée pour la source froide
• Durée d’utilisation élevée pour la source chaude
• Synchronisme de durées d’utilisation
• Écart de température faible entre la source froide et la source chaude
• Evitement du refroidissement de la source froide
• Ratio gaz / électricité favorable
118. 11/26/20 7
Récupération avec production d’électricité
Même à des températures inférieures à 100 °C, il est possible de produire de
l’électricité!
Mais nécessité de travailler avec d’autres fluides que la vapeur
=> Développement des cycles ORC (Organic Rankine Cycle)
Plus d’info sur : https://energie.wallonie.be/fr/cahier-technique-recuperation-de-chaleur-fatale-pour-la-production-d-electricite-dans-l-
industrie-et-applications-en-ene.html?IDC=8049&IDD=115266
119. 11/26/20 8
Récupération avec production d’électricité
• Possibilité de travailler entre 90 et 300 °C, avec des cycles ORC.
• Différents fluides moteurs
– Fluides réfrigérants : HFC-134a,… < 100°C
– Hydrocarbures : n-pentane < 170°C, toluène < 250°C
– Siloxane < 300°C
• Vapeur d’eau > 300°C
• Mais rendement électrique des ORC relativement limité: de l’ordre de 12 % avec une source chaude à
150°C
– Le rendement diminue avec la température de la chaleur à récupérer
• Autres utilisation des ORC
– Géothermie pour des températures à partir de 100 °C,
– Potentiellement : solaire à concentration à basse température (300 °C)
– Potentiellement : chaudière biomasse à basse température (300 °C)
120. 11/26/20 9
Récupération avec production d’électricité
Quelles technologies?
Cycle ORC
• Possibilité de travailler avec des basses températures
• Si T entre 100 et 200 – 300 °C
• Rendement électrique de l’ordre de 10 à 20 %
• Coûts
– >1 MW: 1 500 à 4 000 €/kW
– > 100 kW : 4 500 €/kW
– < 100 kW : 12 000 €/kW
Turbine à vapeur
• Si T > à 200°C – 300°C
• Rendement électrique de l’ordre de 20 à 25%
Moteur à vapeur
• Possibilité de travailler avec de la vapeur saturée
• Coûts de maintenance plus élevés
• Technologie peu développée
121. 11/26/20 10
Récupération avec production d’électricité
Quel potentiel en Wallonie?
• Source de chaleur fatale pour ORC ou cycle vapeur (> 90°C)
– Fours (chaleur excédentaire)
– Process exothermiques
• Quels secteurs ?
– Cimenterie
– Chaux
– Verre
– Sidérurgie
– Fonderie
– Chimie (très spécifique)
123. 11/26/20 12
Récupération avec production d’électricité
Quelle rentabilité pour ces projets ?
• Importance du rendement électrique
• Les aides ‘classiques’ de la Wallonie sont accessibles
– Aides UDE à l’investissement
– Déduction fiscale pour investissements économiseurs d’énergie
– Plus d’info sur : https://energie.wallonie.be/fr/entreprises-independants-artisans-secteur-non-
marchand.html?IDC=8178
• Mais pas de possibilités d’obtenir des certificats verts =>
Pas de rentabilité actuellement en Wallonie pour la production d’électricité par
valorisation de chaleur fatale
128. Enjeux environnementaux de la chaleur et de la cogénération
biomasse
Kevin Sartor, Administration des Ressources Immobilières, ULiège
Session B - Durabilité et sources de chaleur verte 2020
130. Biomasse
• Solide / liquide / gaz
• Energie renouvelable
• SI issue « ressource » gérée durablement
• Non intermittente
• Haute disponibilité (8000 h / an)
131. Biomasse
• Solide / liquide / gaz
• Energie renouvelable
• SI issue « ressource » gérée durablement
• Non intermittente
• Haute disponibilité (8000 h / an)
• Répartition des « stocks » mondiaux plus équilibrée
132. Biomasse
• Solide / liquide / gaz
• Energie renouvelable
• SI issue « ressource » gérée durablement
• Non intermittente
• Haute disponibilité (8000 h / an)
• Répartition des « stocks » mondiaux plus équilibrée
• Coûts vs performance
133. Biomasse
• Solide / liquide / gaz
• Energie renouvelable
• SI issue « ressource » gérée durablement
• Non intermittente
• Haute disponibilité (8000 h / an)
• Répartition des « stocks » mondiaux plus équilibrée
• Coûts vs performance
• / ! au stockage et aux déchets (+ manutention)
135. Contexte
• 19.7% de la chaleur/froid est renouvelable en Europe (2018)
• 85 % provient de la biomasse
• Répartition
• 49 % résidentiel (petite unité (ancienne) / ! à l’entretien)
• 26 % industrie
• 17 % réseau de chaleur (secteur en expansion)
136. Contexte
• 19.7% de la chaleur/froid est renouvelable en Europe (2018)
• 85 % provient de la biomasse
• Répartition
• 49 % résidentiel (petite unité (ancienne) / ! à l’entretien)
• 26 % industrie
• 17 % réseau de chaleur (secteur en expansion)
• Wallonie : 8.7 TWh (2016) => 14.2 TWh (PNEC: 2030 WAM)
• Bois + sous produits animaux/végétaux
137. Contexte
• 19.7% de la chaleur/froid est renouvelable en Europe (2018)
• 85 % provient de la biomasse
• Répartition
• 49 % résidentiel (petite unité (ancienne) / ! à l’entretien)
• 26 % industrie
• 17 % réseau de chaleur (secteur en expansion)
• Wallonie : 8.7 TWh (2016) => 14.2 TWh (PNEC: 2030 WAM)
• Bois + sous produits animaux/végétaux
• Réseau de chaleur et cogénération
138. Contexte
• Centrale électrique
• Gaz : 55 %
• Bois: 36 %
• Généralement proche des utilisateurs => intégration
• Potentiel de récupération d’énergie
139. Contexte
• Centrale électrique
• Gaz : 55 %
• Bois: 36 %
• Généralement proche des utilisateurs => intégration
• Potentiel de récupération d’énergie
• Cogénération
140. Contexte
• Centrale électrique
• Gaz : 55 %
• Bois: 36 %
• Généralement proche des utilisateurs => intégration
• Potentiel de récupération d’énergie
• Cogénération
• Rendement > 70 - 80 %
• Production d’électricité et de chaleur
• / ! dimensionnement
• Besoins chaleur 2.5 X plus élevées que ceux en électricité (Europe)
142. Transport de l’énergie
• Transport de l’énergie thermique
• Au sein d’un bâtiment : 87-94 %
• Au sein d’un réseau de chaleur: 60-90 %
• / ! dimensionnement
• / ! niveau de température
143. Transport de l’énergie
• Transport de l’énergie thermique
• Au sein d’un bâtiment : 87-94 %
• Au sein d’un réseau de chaleur: 60-90 %
• / ! dimensionnement
• / ! niveau de température
• Transport de l’énergie électrique: 90% (niveau Européen selon IEA)
145. L’importance du caractère local
• Réduction des pertes (thermique/électrique)
• ½ des unités de production électrique à courte distance des besoins en
chaleur
146. L’importance du caractère local
• Réduction des pertes (thermique/électrique)
• ½ des unités de production électrique à courte distance des besoins en
chaleur
• Combustible
147. L’importance du caractère local
• Réduction des pertes (thermique/électrique)
• ½ des unités de production électrique à courte distance des besoins en
chaleur
• Combustible
• Impact sociétal local ?
148. L’importance du caractère local
• Réduction des pertes (thermique/électrique)
• ½ des unités de production électrique à courte distance des besoins en
chaleur
• Combustible
• Impact sociétal local ?
• >50 % de la biomasse européenne est importée
149. L’importance du caractère local
• Réduction des pertes (thermique/électrique)
• ½ des unités de production électrique à courte distance des besoins en
chaleur
• Combustible
• Impact sociétal local ?
• >50 % de la biomasse européenne est importée
• Impact environnemental ?
150. L’importance du caractère local
• Réduction des pertes (thermique/électrique)
• ½ des unités de production électrique à courte distance des besoins en
chaleur
• Combustible
• Impact sociétal local ?
• >50 % de la biomasse européenne est importée
• Impact environnemental ?
• Gestion durable
151. L’importance du caractère local
• Réduction des pertes (thermique/électrique)
• ½ des unités de production électrique à courte distance des besoins en
chaleur
• Combustible
• Impact sociétal local ?
• >50 % de la biomasse européenne est importée
• Impact environnemental ?
• Gestion durable
• Traitement des déchets (valorisation)
152. Capacité de production wallonne - Besoins
• 650 000 t de pellets (2017)
• Augmentation de capacité d’ici 1 à 2 ans
• 600 000 t de bois bûche (2016) ~ 6.5 TWh
• Estimation (extrapolation)
• 115 000 t de plaquette / buchette
153. Capacité de production wallonne - Besoins
• 650 000 t de pellets (2017)
• Augmentation de capacité d’ici 1 à 2 ans
• 600 000 t de bois bûche (2016) ~ 6.5 TWh
• Estimation (extrapolation)
• 115 000 t de plaquette / buchette
• Résidentiel wallon: 30 TWhth → 6 TWhth (2050 ?)
• 3 TWh issu bois (10%)
154. Capacité de production wallonne - Besoins
• 650 000 t de pellets (2017)
• Augmentation de capacité d’ici 1 à 2 ans
• 600 000 t de bois bûche (2016) ~ 6.5 TWh
• Estimation (extrapolation)
• 115 000 t de plaquette / buchette
• Résidentiel wallon: 30 TWhth → 6 TWhth (2050 ?)
• 3 TWh issu bois (10%)
• Biomasse est une partie de la transition/solution
159. Quelques chiffres (CO2)
• Chaleur (Mazout): 300 g / kWh
• Chaleur (GN): 225 g / kWh
• Chaleur (Bois local): 400 g / kWh
160. Quelques chiffres (CO2)
• Chaleur (Mazout): 300 g / kWh
• Chaleur (GN): 225 g / kWh
• Chaleur (Bois local): 400 g / kWh
325 - 375 g / kWh
250 - 350 g / kWh
20 - 35 g / kWh
161. Quelques chiffres (CO2)
• Chaleur (Mazout): 300 g / kWh
• Chaleur (GN): 225 g / kWh
• Chaleur (Bois local): 400 g / kWh
325 - 375 g / kWh
250 - 350 g / kWh
20 - 35 g / kWh
∗ 2 si importé (bateau/USA)
162. Quelques chiffres (CO2)
• Chaleur (Mazout): 300 g / kWh
• Chaleur (GN): 225 g / kWh
• Chaleur (Bois local): 400 g / kWh
• Electricité (GN): 450 g / kWh
• Electricité (Bois local): 60-100 g / kWh
325 - 375 g / kWh
250 - 350 g / kWh
20 - 35 g / kWh
∗ 2 si importé (bateau/USA)
163. Quelques chiffres (CO2)
• Chaleur (Mazout): 300 g / kWh
• Chaleur (GN): 225 g / kWh
• Chaleur (Bois local): 400 g / kWh
• Electricité (GN): 450 g / kWh
• Electricité (Bois local): 60-100 g / kWh
• Le bois (local) est une solution pour réduire ces émissions
325 - 375 g / kWh
250 - 350 g / kWh
20 - 35 g / kWh
∗ 2 si importé (bateau/USA)
165. Optimum ?
• 1 kWh de bois (PCI)
• 0.90 kWh de chaleur => ~ 200 g de CO2 économisé
• 0.36 kWh d’électricité => ~ 145 g de CO2 économisé
166. Optimum ?
• 1 kWh de bois (PCI)
• 0.90 kWh de chaleur => ~ 200 g de CO2 économisé
• 0.36 kWh d’électricité => ~ 145 g de CO2 économisé
• Cogénération 20 % électricité – 55 % chaleur
• => 200 - 210 g de CO2 économisé
167. Optimum ?
• 1 kWh de bois (PCI)
• 0.90 kWh de chaleur => ~ 200 g de CO2 économisé
• 0.36 kWh d’électricité => ~ 145 g de CO2 économisé
• Cogénération 20 % électricité – 55 % chaleur
• => 200 - 210 g de CO2 économisé
• Cadre pour favoriser au mieux chaque € investi / kWh utilisé
169. SOx – Oxydes de soufre
• 6900 tonnes / an en Belgique (2017)
• 80 % Industrie
• 11 % pour le résidentiel (dont 67 % issu du charbon)
170. SOx – Oxydes de soufre
• 6900 tonnes / an en Belgique (2017)
• 80 % Industrie
• 11 % pour le résidentiel (dont 67 % issu du charbon)
• Combustibles – contenu en souffre
• GN: négligeable – biogaz en contient
• Mazout: 0.1 à 0,005 % (depuis 2016)
• Bois (DIN+/A1…): 0.03 %
• 195 tonnes pour la production de pellets (en pratique: < 3 %)
171. SOx – Oxydes de soufre
• 6900 tonnes / an en Belgique (2017)
• 80 % Industrie
• 11 % pour le résidentiel (dont 67 % issu du charbon)
• Combustibles – contenu en souffre
• GN: négligeable – biogaz en contient
• Mazout: 0.1 à 0,005 % (depuis 2016)
• Bois (DIN+/A1…): 0.03 %
• 195 tonnes pour la production de pellets (en pratique: < 3 %)
• Un supertanker (3.5 %, 2.5 % en pratique)
172. SOx – Oxydes de soufre
• 6900 tonnes / an en Belgique (2017)
• 80 % Industrie
• 11 % pour le résidentiel (dont 67 % issu du charbon)
• Combustibles – contenu en souffre
• GN: négligeable – biogaz en contient
• Mazout: 0.1 à 0,005 % (depuis 2016)
• Bois (DIN+/A1…): 0.03 %
• 195 tonnes pour la production de pellets (en pratique: < 3 %)
• Un supertanker (3.5 %, 2.5 % en pratique)
=> 5.2 t / jour => 1 t /jour (2020)
174. NOx – Oxydes d’azote
• 67 100 tonnes / an en Belgique (2017)
• 48 % pour le transport - 27 % Industrie – 14 % Agriculture
• 5% pour le résidentiel (4 100 t)
175. NOx – Oxydes d’azote
• 67 100 tonnes / an en Belgique (2017)
• 48 % pour le transport - 27 % Industrie – 14 % Agriculture
• 5% pour le résidentiel (4 100 t)
• DIN+ / EN+ : max 0.3 % d’azote dans le combustible
• 5 % pour la production de pellets (3 600 t)
176. NOx – Oxydes d’azote
• 67 100 tonnes / an en Belgique (2017)
• 48 % pour le transport - 27 % Industrie – 14 % Agriculture
• 5% pour le résidentiel (4 100 t)
• DIN+ / EN+ : max 0.3 % d’azote dans le combustible
• 5 % pour la production de pellets (3 600 t)
• Un supertanker
• Pas de chiffres en pleine mer
• > 4 t / jour
184. Particules
• Type de chambre de combustion (vétusté)
• Combustible (humidité) => η , P
185. Particules
• Type de chambre de combustion (vétusté)
• Combustible (humidité) => η , P
186. Particules
• Type de chambre de combustion (vétusté)
• Combustible (humidité) => η , P
Source: CERIC 2017
13
20
30
27
29
0
50
100
150
200
250
300
A B C D E
Particulesmg/NM³
Différents combustibles : humidité
187. Particules
• Type de chambre de combustion (vétusté)
• Combustible (humidité) => η , P
Source: CERIC 2017
Dioxines, HAP, Formaldéhyde, benzène…
13
20
30
27
29
0
50
100
150
200
250
300
A B C D E
Particulesmg/NM³
Différents combustibles : humidité
195. Bilan annuel
• Consommation de 20 000 t de pellets ~ 2000 t CO2
• Haute disponibilité : 7800 h /an
• Assure
• > 25 % des besoins électriques du site du Sart-Tilman
• > 50 % des besoins thermiques (réseau)
196. Bilan annuel
• Consommation de 20 000 t de pellets ~ 2000 t CO2
• Haute disponibilité : 7800 h /an
• Assure
• > 25 % des besoins électriques du site du Sart-Tilman
• > 50 % des besoins thermiques (réseau)
• Réduction annuelle de 10 - 12 000 t CO2
• -145 g / kWh
198. Perspectives et Conclusions
• Cadre pour favoriser
• La chaleur verte « optimale » (émissions / Utilisation Ep)
• L’utilisation de systèmes efficaces
199. Perspectives et Conclusions
• Cadre pour favoriser
• La chaleur verte « optimale » (émissions / Utilisation Ep)
• L’utilisation de systèmes efficaces
• Communauté d’énergie renouvelable
200. Perspectives et Conclusions
• Cadre pour favoriser
• La chaleur verte « optimale » (émissions / Utilisation Ep)
• L’utilisation de systèmes efficaces
• Communauté d’énergie renouvelable
• Le bois local peut apporter une partie de la solution
201. Perspectives et Conclusions
• Cadre pour favoriser
• La chaleur verte « optimale » (émissions / Utilisation Ep)
• L’utilisation de systèmes efficaces
• Communauté d’énergie renouvelable
• Le bois local peut apporter une partie de la solution
• Cogénération ou chaudières biomasse (/! au dimensionnement)
204. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Les réseaux de chaleur :
Défis et opportunités pour les
gestionnaires de réseaux de distribution
Isabelle Callens, Directeur Public Affairs & Juridique
205. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Gestionnaire de réseaux / Partenaire des Autorités / Facilitateur de marché(s)
ORES
1,2 milliard € chiffre d’affaires consolidé
239,6 millions € investissement 2019
2.328 collaborateurs
51.326 km de réseau de distribution en électricité
9.931 km de réseau de distribution en gaz naturel
457.650 luminaires d’éclairage public communal
1.981.077 points de fourniture E/G
12,1 TWh distribués en électricité
sur les réseaux
13,9 TWh
distribués en gaz
sur les réseaux
206. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
GRD Electricité
207. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
GRD Gaz
208. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Ce qu’ORES fait
Raccorder l’installation du client
au réseau d’électricité et/ou gaz naturel
Acheminer l’électricité jusqu’au domicile du client
via les réseaux moyenne et basse tensions
Acheminer le gaz naturel jusqu’au domicile du client
via les réseaux moyenne et basse pressions
Réaliser des travaux sur les réseaux de distribution,
en ce compris les raccordements et les compteurs chez les clients
Réparer les pannes sur les réseaux
Relever les compteurs, conserver les données de consommation
et les transmettre au fournisseur du client
Placer des compteurs à budget et alimenter les clients protégés
Entretenir et réparer l’éclairage public communal
209. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Ce qu’ORES ne fait pas
Produire de l’électricité ou du gaz naturel
Conclure avec le client un contrat de fourniture
d’électricité et/ou de gaz naturel
Acheminer l’électricité sur le réseau haute tension
(c’est la mission de la société Elia)
Acheminer le gaz naturel sur le réseau haute pression
(c’est la mission de la société Fluxys)
Réaliser des travaux électriques ou gaziers sur l’installation intérieure
privée du client
Réparer les appareils domestiques
Entretenir l’éclairage sur les autoroutes et les routes régionales
210. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Réseau de distribution de gaz naturel = important outil de transition énergétique
- A court terme
Levier de transition immédiatement disponible : réduction des émissions dues
au mazout, développement biométhane, CNG, …
- A moyen terme (et au cas par cas en fonction des situations locales)
Intégration accrue de gaz verts
Pilier d’une stratégie intégrée de chaleur durable en Wallonie
Vision stratégique (gaz)
211. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Complémentarité… et points d’attention
Les réseaux de chaleur peuvent soutenir les volumes de gaz distribués
(en périphérie des zones équipées) et illustrer le rôle central du gaz dans
la transition énergétique.
Les réseaux de gaz ou de chaleur (suivant les cas) peuvent contribuer
de façon complémentaire au développement des communautés
énergétiques locales.
Economicité globale des infrastructures publiques : éviter les
doubles emplois et les situations permettant à une minorité de prélever
une valeur ajoutée au détriment de la collectivité.
212. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Eviter les doubles emplois : exemple de Loupoigne
213. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Respecter des équilibres : exemple de Bella Vita
214. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Coordonner la distribution de chaleur avec la distribution d’électricité et de gaz
- Nécessité de disposer d’une stratégie intégrée pour la « chaleur durable en
Wallonie
- Intérêt sociétal de coordonner les investissements sur base de priorités à définir
- Liens de plus en plus intimes entre l’électricité et le gaz ou la chaleur dans le cadre de la
transition énergétique et en particulier des Communautés d’Energie Renouvelable (CER)
- Caractère à la fois local et supracommunal commun aux activités
Copier l’organisation des marchés électricité/gaz
- Protection du consommateur (mesures sociales, harmonisation tarifaire,
pérennité des systèmes, …)
- Séparation éventuelle des rôles (modèle économique à définir)
Electricité, gaz et chaleur, une approche commune ?
215. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Des synergies possibles à plusieurs niveaux
Rôle du GRD, comptage, OSP, marché, construction, pose en voirie, … etc
Des différences au niveau de l’exploitation
Compétences « eau » et aspect sécuritaire (température)
Compatibilité des activités à valider le cas échéant (cadre légal)
Electricité, gaz et chaleur, des métiers comparables ?
216. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Et en Flandre (Fluvius) ?
Antwerpen Nieuw Zuid
Mol en Dessel
Hoogstraten De Kluis
Turnhout - wijk Niefhout
Roeselare - Hooglede
Kuurne - Harelbeke
217. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
Et plus au Nord ?
Exemple du chauffage
urbain décentralisé de
la ville de Gram (DK)
[source : www.gram-fjernvarme.dk]
218. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
- Ecouter le consommateur et lui permettre d’opter pour une chaleur durable sur
tout le territoire wallon
- Définir une stratégie wallonne en matière de chaleur durable issue suivant les
cas et spécificités locales du gaz, de la biomasse ou de l’électricité
- ORES a la volonté d’être partie prenante à la définition de cette stratégie qui
permettra de développer les réseaux de chaleur en harmonie avec les réseaux
d’électricité et de gaz
- ORES étudie les synergies possibles entre ses activités et la gestion des
réseaux de chaleur
CONCLUSION
219. Modifiez les styles du texte du masque
Deuxième niveau
Troisième niveau
FACILITER L’ENERGIE, FACILITER LA VIE
Notre énergie et nos expertises au service d’une transition énergétique pour tous et de proximité
220. Fondé en 2004, le Groupe Horizon rassemble plusieurs sociétés dont le cœur de métier est
l’Immobilier et le renouvelable. Aujourd’hui, le Groupe Horizon, c’est environ 1000 logements
et des réserves foncières pour la réalisation de 400.000 m² de constructions en Province de
Liège (appartements, maisons & bureaux)
L’objectif du Groupe Horizon est triple:
• Avoir une vision ‘low’ carbone pendant et après la construction
• Donner à chaque habitant les outils nécessaires pour limiter son empreinte énergétique
• Privilégier l’économie circulaire
Comment se donner les moyens de ses ambitions?
• Construction en ossature bois
• Réseau de chaleur alimenté par une chaufferie collective Biomasse (Plaquette bois ou Pellet)
• Récupération collective de l’eau de pluie
221. Motivations économiques et environnementales
Conscient que rentabilité financière et engagement environnemental ne vont pas toujours de paire,
Horizon Groupe a pris le pari de pouvoir concilier les deux tout en gardant ses valeurs!
1. Intégration Verticale
Afin de maitriser les différentes étapes du développement d’un tel projet, Horizon Groupe se structure
en intégrant les compétences suivantes:
• Cellule de développement
• Bureau d’architectes
• Suivi et coordination chantier
• Construction des maisons en ossature bois
• Installation et maintenance de chaufferie Biomasse
• Producteur, gestionnaire et fournisseur d’énergie thermique
222. Motivations économiques
2. Stabilité financière pour le consommateur
2.1 En fonction du phasage de développement du projet, il faut distinguer 2 cas de figure:
Développement 1 phase Développement plusieurs phases
(Jusqu’à 50 logements) (A partir de 50 logements)
* La copropriété maitrise les coûts * Tarification établie à l’acte
RCP prend en charge les coûts de
développement réseau
Copropriété *
est propriétaire du réseau et
des installations techniques
Copropriété *
est propriétaire du réseau et
des installations techniques
Facturation
RCP ou Syndic
Facturation
RCP ou Syndic
RCP
Exploitation
Maintenance
RCP
Exploitation
Maintenance
RCP *
est propriétaire du réseau et des
installations techniques
RCP *
est propriétaire du réseau et des
installations techniques
Facturation
RCP
Facturation
RCP
RCP
Exploitation
Maintenance
RCP
Exploitation
Maintenance
Motivations économiques et environnementales
224. Motivations économiques
2.2 Cadre tarifaire préétabli dans le cadre d’un développement par phase
➢ Le copropriétaire devient client RCP.
➢ RCP assure les coûts de développement du réseau pour chaque étape.
➢ La méthodologie de tarification pour le consommateur est établie à l’acte.
Terme fixe
Il comprend la mise à disposition de l’énergie, l’amortissement et l’entretien réseau.
Plus un entretien annuel complet des techniques spéciales dans l’habitation.
Il varie de 325€/an à 550€/an en fonction de la taille et de la puissance mise à disposition.
Terme variable
Il est établi sur base d’une formule comparative entre le coût réel de production/ kWh th biomasse et le
prix moyen du Gaz Nat pour la même consommation.
Nous constatons que nous sommes entre -5% et -15% plus compétitif que le Gaz depuis 2012!
Exemple pour l’année 2019 en c€/kWh : RCP GAZ NAT
5,6 6,2
Motivations économiques et environnementales
225. Motivations économiques
3. Facteur risque
3.1 Intégration d’un GRD dans la tarification
L’impact d’une tarification « coût de distribution et de transport » tel qu’appliqué pour d’autres sources
d’énergies mettrait en péril le développement des réseaux de chaleur dans ces projets!
3.2 Surcharges
Ajouter une couche « Taxes et Prélèvements » fixé par le gouvernement ne ferait que d’alourdir le
montant de la facture payée par le consommateur et mettrait un frein au développement des réseaux de
chaleur par manque de compétitivité.
3.3 Changement de cap des autorités locales
Entre le développement des différentes phases de construction, il arrive que la commune veuille
réorienter le projet, ajouter ou retirer des points de fourniture.
Les micro réseaux tels que nous les développons sont dimensionnés pour fournir puissance déterminée
dans un périmètre défini.
Motivations économiques et environnementales
226. Type d’installation
Chaudières à plaquettes de bois Fröling 2*500 kW.
Volume du silo
Silo de 135 m³ qui permet une autonomie de 15 jours à pleine
puissance.
Consommation moyenne annuelle
3.000 m³ plaquettes soit 740 t de bois à 20% d’humidité.
Réseau de chaleur principal
5 km : 2 écoles, le hall sportif et 220 maisons.
Investissements et financement
Investissement total :
1.570.000 € = 500.000 € (chaufferie) + 1.070.000 € (réseau + sous-
stations)
Financement :
Promoteur immobilier et tiers investisseur, aides 30 % RW.
Temps de retour sur investissement : 12,9 ans.
RESEAU DE CHALEUR BIOMASSE « Les Pléiades »
le choix du bois (plaquettes) comme combustible
renouvelable local évite la consommation de
255.500 m³ de gaz par an,
Évitant ainsi le rejet annuel de
570 t de CO2
• 220 Logements
• 1 Ecole
• 1 Hall sportif
Consommation estimée 2500 MWh
227. COMPARATIF SOURCES ENERGIE PRIMAIRE
Exemple comparatif des émissions annuelles de CO2 dues au chauffage pour un logement neuf.
Pour un même logement neuf conforme à la réglementation PEB, d’une surface de 90 m² avec un
besoin énergétique de 3400 kWh par an pour le chauffage et l’ECS, les émissions de CO2 selon les
systèmes de chauffage sont les suivantes:
* Source ADEME
HORIZON GROUPE peut se targuer d’une économie substantielle annuelle de
1100 T de CO2/an
229. Réseaux de chaleur
-
Avantages,
Contraintes et
Réglementations
Présentation
16 oct. 2020
Réseaux de chaleur
-
Avantages,
Contraintes et
Réglementations
Présentation
16 oct. 2020
Optimisation
technico-économique
des réseaux de
chaleur thermique
26/11/2020
Sébastien Yasse
230. 2
Qui sommes-nous ?
Une expertise
technique
combinée à une
approche
patrimoniale et
une vision
stratégique
231. 3
Agenda
Points d’attention
1
2
3
4
Pour commencer, quelques exemples de réseaux de chaleur en Wallonie
Un petit rappel des avantages des réseaux de chaleur
Approche à suivre pour le développement de réseaux de chaleur
232. 4
Quelques exemples de réseaux de chaleur1.1
4
Sart-TilmanWaterloo – Bella
Vita
UCL -
Louvain-la-
Neuve
Dison –
EnerwoodTibi – Pont-du-
Loup
Saint-Ghislain/
Baudour
233. 5
Quelques exemples de réseaux de chaleur1.1
UCL – LLN
• Cogen + chaudières : 48,9 MW
• >10 km de réseau
• Alimente le campus et bâtiments de
logement
Bella Vita
• Chaudières Biomasse (2 x 800 kW)
• 6 km de réseau
• 140 sous stations (logements,
piscines, centre de soins, …)
Sart Tilman
• Cogénération biomasse 7200 kW
• 22 km de réseau
• 60 bâtiments du campus, dont CHU
Saint-Ghislain /
Baudour
• Installation géothermie 10 MW
• 6 km de réseau
• 350 logements, piscine, écoles,
hôpital, gare, …
Enerwood
• Cogen biomasse 4 MW
• 1,5 km de réseau
• Alimente 5 industries dans le
zoning proche
234. 6
Quelques exemples de projets de réseaux
de chaleur1.2
• Réseau de chaleur basé sur la récupération de chaleur
fatale de l’UVE
• Alimentation en chaleur de 800 logements sociaux,
d’une piscine, de plusieurs écoles, de l'administration
communale, …
• Possibilité de raccorder l’usine Aperam (1,8km) pour
récupérer la chaleur fatale (échangeurs déjà présents).
Le cas de TIBI – Pont-de-loup
• Réseau de chaleur basé sur la récupération de l’énergie
géothermique profonde (2000 m)
• Alimentation en chaleur de logements, d’une piscine, d’une
gare, …
Le cas de Saint Ghislain/Baudour
235. 7
Le projet Mijnwater aux Pays-Bas1.3
Réseau de chaleur basé sur la récupération de l’énergie géothermique présente dans
d’anciennes mines inondées
236. 8
Les avantages des réseaux de chaleur2
Multisourcing
• Intégration des SER
• Assurance de
fourniture
• Production de
chaleur continue
Réduction de la
puissance
nominale totale
• Complémentarité des
profils
• Réduction de
l’investissement total
Maintenance
• Coûts moindres (que
la somme de ceux
d’installations
individuelles)
• Centralisation de la
gestion
Flexibilité du
choix de la
technologie
• Mise à jour /
modification des
moyens de
production
237. 9
Approche à suivre dans le cadre du
développement de projets de réseaux de chaleur3
Identification de
zones
potentiellement
pertinentes
Construction
de scénarios
Analyse
économique
Etape 1 Etape 2 Etape 3
Impacts
environnementaux
Etape 4
238. 10
Identification des zones à retenir3.1
Au plus un réseau est dense, au plus il
sera rentable
Densité thermique ≥
2MWh/m.an
Facilité d’implantation
Faible nombre de
décideurs
Au moins il y aura d’impétrants /
vision globale de travaux
Un projet de réseau de chaleur aura
plus de chance d’aboutir quand le
nombre de décideurs est faible
239. 11
Construction de scénarios3.2
Zone à
étudier
Scénario de base Scénario alternatif 1 Scénario alternatif 2
Situation actuelle
Choix des technologies permettant de répondre aux
besoins de chaleur (réseau de chaleur avec …)
Réflexion par rapport au choix de la ressource (gaz,
biomasse, biogaz, chaleur fatale, géothermie, solaire) et
de technologie (PAC, cogénération, chaudière,
échangeurs)
Souvent … chaudières
individuelles gaz / mazout
240. 12
Construction de scénarios3.3
Zone à
étudier
Scénario de base
Scénario alternatif
1.1
Scénario alternatif
1.2
Situation actuelle
Choix de technologies permettant de répondre aux
besoins de chaleur
• Durée de vie des technologies
• CAPEX & OPEX
• Rendements thermiques & électriques
• Production annuelle thermique & électrique
• Puissance thermique & électrique installée
241. Analyse économique (coûts-bénéfices)3.4
13
Exemple fictif : Comparaison de la Valeur actuelle nette
(VAN) de différents scénarios
OPEX (Maintenance)
OPEX (combustibles)
Charges financières
CAPEX
SB SA1 SA2
VAN
Important d’avoir
une approche à
long terme (Valeur
actuelle nette,
coûts nets cumulés,
temps de retour sur
investissement, …)
242. Analyse économique (coûts – bénéfices)3.5
14
Exemple fictif : Comparaison des coûts nets cumulés
Années
SB
SA1
SA2
Coûtsnets
cumulés
243. Analyse économique (tarification)3.5
15
Loyer initial actifs régulés
Amortissement des CAPEX
OPEX combustible
OPEX maintenance
Frais de gestion
Marge brute sur la revente
Dimensions à prendre en compte
dans le cadre de la tarification
244. Prise en compte de l’impact
environnemental3.6
16
Exemple fictif : Prise en compte des émissions de CO2
SB SA1 SA2
CO2
245. Le cas d’une commune avec densité
thermique importante3.7
17
Chaudière à condensation individuelle
Cogénération gaz reliée à un réseau de chaleur et chaudière d’appoint
centrale au gaz (back up)
Scénario de base
Scénario alternatif 1
Cogénération biomasse solide reliée à un réseau de chaleur et chaudière
d’appoint centrale au gaz (back up)
Scénario alternatif 2
Chaleur fatale distribuée par RC et chaudière d’appoint central au gaz (back
up)
Scénario alternatif 3
246. Le cas d’une commune avec densité thermique
importante3.7
18
SB1 SA 1.1 SA1.2 SA 1.3
VAACN(EUR)
Scénarios
VAACN (EUR)
Recettes vente électricité sur le réseau
RDE
Subsides (OPEX & CAPEX)
Coût électricité achetée sur le réseau RDE
Charges financières
OPEX - Combustibles
OPEX - Operations & maintenance
CAPEX - Equipements et montage
TotalSB SA1 SA2 SA3
247. Le cas d’une commune avec densité thermique
importante3.7
19
CAPEX - Equipements et
montage
OPEX - Operations &
maintenance
OPEX - Combustibles Charges financières Coût électricité achetée
sur le réseau RDE
Subsides (OPEX &
CAPEX)
Recettes vente
électricité sur le réseau
RDE
EUR
Poste de coûts
Comparaison des coûts annualisés par poste de coûts
SB1 SA 1.1 SA1.2 SA 1.3
248. Points d’attention4
20
Les réseaux de chaleur offrent de nombreux avantages comme le multisourcing, la valorisation de chaleur
fatale, …
La mise en place de réseaux de chaleur est de nature à accélérer la transition énergétique
Différents critères sont à prendre en compte pour identifier les zones potentiellement intéressantes
(consommation, densité, …)
Important de suivre une approche « technico-économique » à long terme dans le cadre du développement
de projets de réseau de chaleur
Il reste un potentiel important en matière de développement de réseaux de chaleur en Wallonie
250. Les réseaux de chaleur en Wallonie
26 novembre 2020
Les systèmes de chauffage centralisés :
solution efficace, économique et durable
251. Nos trois métiers
Veolia conçoit et déploie des solutions
qui participent au développement durable des villes et des industries
Gestion globale du
cycle de l’eau
Gestion des déchets
liquides ou solides,
banals ou spéciaux
Efficacité énergétique,
gestion performante
de réseaux,
engagements
309 M€ chiffre d’affaires 2 317 collaborateurs
252. Chiffres clés
Capacité de production pour
des réseaux de chaleur185 MW
Longueur de réseaux36 km
Sous-stations alimentées2 000
2 968 MW
Capacité d’installations de
production de chaleur
200 891 MWh
Chaleur produite
4 972 MWh
Économies en CPE
5,540 Mm³
Biogaz produit
253. Enjeux pour les parties prenantes
Coûts
Réduire la facture
énergétique
Stabiliser la variation des
prix
Minimiser les
investissements
initiaux et de rénovation
Réduire les coûts de
maintenance
Confort et sécurité
Assurer la continuité de
fourniture de chaleur
Garder une gestion individuelle
du confort thermique
Minimiser l’espace nécessaire
aux systèmes individuels de
chauffage
Estimer les futures factures
énergétiques
Management
Fournir des factures précises
Sous-facturer pour différents
utilisateurs
Suivre la consommation par mois
ou en temps réel
Améliorer l’image et la valeur du
projet
Déléguer la gestion des utilités,
réduire le personnel de
maintenance nécessaire
Environnement
Minimiser l’impact
environnemental et la
consommation d’énergie fossile
primaire
Garantir la quantité d’énergie
renouvelable utilisée
Réduire la dépendance aux
énergies primaires classiques,
suivant le mix énergétique utilisé,
pouvant favoriser l’énergie
renouvelable, locale et/ou
résiduelle
254. Business Models
Acquisition
• Veolia est propriétaire des installations
• Remboursement des investissements par les
utilisateurs ( partie fixe de la facture
énergétique)
Exploitation et maintenance
• Exploitation du réseau et de la centrale de
chauffe, fourniture de l’énergie
• Maintenance des équipements de production
et de distribution
• Gestion des combustibles primaires
Concession
• Transfert des droits et obligations du
propriétaire vers Veolia
• Veolia assume la responsabilité des
investissements initiaux, souvent uniquement
de la production, et de leur renouvellement
Leasing
• Le propriétaire investit dans les installations
initiales
• Veolia prend en charge l’exploitation et
maintenance uniquement, parfois payant un
loyer au propriétaire
255. 6
Conception des installations
Construction : fourniture, installation et commissioning
Financement des installations avec ou sans propriété
Maintenance avec garantie totale
Exploitation et conduite des installations
Business Models
D Design
B Build
F Finance
M Maintain
O Operate
256. 7
Exploitation, maintenance préventive et curative, garantie totale
des équipements, suivi des prestations avec GMAO, suivi des
consommations énergétiques de base avec ou sans
engagement de performance.
Core-business de Veolia, dans les services de traitement d’eau,
d’énergie et de recyclage des déchets.
Business Models
D Design
B Build
F Finance
M Maintain
O Operate
Business Models
257. 8
Exploitation et maintenance
+ Construction, en interne chez Veolia et/ou avec des
entreprises BTP externes
Benchmark et contacts depuis des projets internationaux du
groupe Veolia international
Business Models
D Design
B Build
F Finance
M Maintain
O Operate
Business Models
258. 9
Exploitation et maintenance + Construction
+ Etude des besoins, dimensionnement et sélection des
installations
En interne via la direction technique Veolia en Belgique ou du
groupe international, ou en partenariat avec un bureau d’étude
externe spécialiste
Business Models
D Design
B Build
F Finance
M Maintain
O Operate
Business Models
259. 10
Exploitation et maintenance + Construction + Design
+ Financement des installations
Plusieurs possibilités suivant les besoins :
● Avec ou sans transfert de propriété :
Leasing ou AssetCo/OpCo
● Avec ou sans dé-consolidation des assets :
Off-balance sheet
○ Suivant norme appliquée (IFRS 16 ou autre) et son
interprétation
● Avec ou sans partenaire financier tiers
Business Models
D Design
B Build
F Finance
M Maintain
O Operate
Business Models
260. 11
Législation - Décret du 15 octobre 2020
Nouveau décret wallon organisant la vente de chaleur via un réseau
Un décret ne stipule que les principes.
Attente d’une décision exécutive du gouvernement sur les obligations ou droits spécifiques.
Impositions à l’opérateur du
réseau concernant :
● interruptions
● nouveaux raccordements
● traitement des plaintes
● fourniture de données aux
consommateurs et au SPW
:
○ consommations
○ rendement du réseau
Impositions au fournisseur d’
énergie du réseau concernant
:
● facturation transparente
● fourniture de données aux
consommateurs :
○ composition du mix
énergétique
○ bilan CO2
Aides financières
● Aide à la production d’énergie pour
les nouvelles installations de
production et aide à l’investissement
pour les nouveaux réseaux, les
extensions ou rénovations lorsque
la production utilise :
○ énergies renouvelables
○ chaleur fatale
○ cogénération de qualité
262. CONNECT
Données relevées, analysées et
transmises aux utilisateurs
SUPPORT
Conseil et support des utilisateurs pour
les problèmes techniques possibles
IMPROVE
Améliorer la performance
environnementale des équipements et
systèmes connectés
Suivi énergétique
263. INFORMER les utilisateurs et interagir
avec les parties prenantes.
• retranscription simple et accessible de l’information,
• implication des parties prenantes et des utilisateurs,
• possibilités d’interactions.
FACILITER les échanges de ressources
et les transactions en ligne.
• achat et vente de produits et services,
• accès à une plateforme numérique d’intermédiation,
• mise en place d’une marketplace de matières recyclées.
ÉVALUER et suivre en continu la qualité
du service et communiquer en toute transparence.
• collecte des données opérationnelles,
• accès à un portail client,
• visualisation des données.
Suivi énergétique
264. ACCOMPAGNER les clients dans leurs plans de progrès
et les conseiller à distance dans le pilotage de leurs
installations.
• assemblage des informations récoltées,
• suivi continu de l’évolution des paramètres,
• conseils d’experts
NUMÉRISER et optimiser la gestion patrimoniale.
• définition d’un système cohérent d’évaluation
de l’état des actifs,
• recommandations et suggestions d’actions,
• suivi et mise en œuvre du plan d’action.
ACCOMPAGNER en situation de crise, augmenter
la capacité de résilience.
• intégration des données externes aux modèles prédictifs
pour préparer les scénarios de crise,
• aide à la prise de décision pour favoriser le retour
à la normale,
• préparation et coordination des équipes sur le terrain
avec des informations en temps réel.
Suivi énergétique
265. MESURER, AMÉLIORER LA PERFORMANCE ET
S’ENGAGER sur un niveau de qualité du service.
• identification des leviers de performances,
• optimisation du fonctionnement des installations,
• suivi continu de la performance globale.
CALCULER et AMÉLIORER la performance
environnementale.
• calcul de l’empreinte environnementale,
• identification et mise en œuvre d’axes d’amélioration,
• valorisation de la performance environnementale.
Suivi énergétique