5. Technologies de l’information et de la communication
Technologies de l’information et de la communication
1 Gestion de la microénergie
2 Stockage de l'information numérique
3 Processeurs et systèmes
4 RFID et cartes sans contact
5 Outils et méthodes pour le développement de systèmes d'information
6 Ingénierie des systèmes embarqués
7 Composants logiciels 49
8 Infrastructures et technologies pour réseaux de communication diffus
9 Virtualisation des réseaux
10 Sécurisation des transactions électroniques et des contenus
11 Acquisition et traitement de données
12 Gestion et diffusion des contenus numériques
13 Technologies du web sémantique
14 Interfaces humain-machine
15 Modélisation, simulation, calcul
16 Réalité virtuelle, augmentée, 3D
17 Affichage nomade
6. Technologies de l’information et de la communication LES TECHNOLOGIES CLÉS
Des grands enjeux aux technologies clés
Mobilité Création de nouveaux services
16
9 Compétitivité de l’industrie
1 13
12
2 3
14
17 8 5
6 7
15
4
10
11
Amélioration de la productivité
Sécurité
50
Le secteur des des quantités d'information et en autori-
sant l'essor de nombreux secteurs d'ac-
• le matériel informatique : serveurs, PC
et périphériques, équipements de trans-
technologies de tivités (automobile, santé, commerce,
etc.). Les TIC contribuent directement à
mission de données ;
• les équipements de télécommunica-
l'information et de la hauteur de 5 % à 6 % du PIB des grands tion : équipement de réseaux, termi-
communication (TIC) pays européens (8 % aux États-Unis) et,
indirectement, à 40 % de la croissance
naux, logiciels et services associés ;
• les logiciels et les services informati-
de la productivité en Europe. Les TIC ont ques ;
donc un rôle important à jouer en ce qui • les services de télécommunication :
Le contexte concerne la modernisation et la crois- téléphonie fixe et mobile ;
sance économique des pays dévelop- • les services de l'audiovisuel : télévi-
Les TIC : des technologies clés pés et de nombreux pays en émer- sion, vidéo, cinéma, jeux.
diffusantes gence. Selon l'Institut de l'audiovisuel et des
Au cours de ces cinquante dernières Le secteur des TIC recouvre l'ensemble télécommunications en Europe (Idate),
années, les technologies de l'informa- des filières relatives aux technologies et en 2005, le marché mondial des TIC
tion et de la communication (TIC) ont aux services numériques, soit: représente 2 681 Md€.
fortement impacté la qualité de vie en • l'électronique grand public, les équipe- La croissance annuelle de ce secteur
permettant l'accès et l'échange de gran- ments audio et vidéo ; était de 6,1 % en 2004 (contre 4,5 %
7. LES TECHNOLOGIES CLÉS
Technologies de l’information et de la communication
(milliards d'€) 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Équipements de télécommunication 306 276 256 252 251 252
Services de télécommunication 732 811 859 916 971 1025
Matériels informatiques 276 252 228 228 244 263
Logiciels et services informatiques 498 511 505 528 573 623
Services audiovisuels 260 268 289 309 326 342
Électronique grand public 121 133 145 152 165 176
Total 2 194 2 251 2 283 2 385 2 530 2 681
Source Idate
l'année précédente) et devrait rester pour rester compétitive par rapport à industrielle croissante autour d'un nom-
supérieure à la croissance générale de des pays tels que les États-Unis bre réduit de champions : les dix plus
l'économie. La part des activités de ser- (0,65 %). grosses entreprises mondiales se parta-
vices y est de plus en plus prépondé- gent près de 49 % du marché mondial.
rante : ceux-ci sont passés de 60 % à L'équipement matériel Les États-Unis dominent le marché du
70 % de l'activité en moins de dix ans. Le chiffre d'affaires de l'électronique semi-conducteur, en particulier grâce à
Cette proportion peut encore progres- mondiale est en croissance (historique) Intel, leader sur le marché avec un chif-
ser, mais sans doute plus modérément, de 11 % en 2005. Selon les analystes, la fre d'affaires trois fois supérieur à celui
à 75 %. croissance de ce secteur devrait plafon- du second, Texas Instruments. Avec
Quoique 70 % du marché reste toujours ner aux alentours de 10 % (voire 8 % quatre sociétés parmi les dix premières
concentré au sein des pays de l'OCDE, pour les plus pessimistes) dans les - trois japonaises, Renesas, Toshiba et
le dynamisme constaté au cours de ces années à venir. Cette croissance est lar- Nec, et une coréenne, Samsung - et une
dernières années est fortement lié à la gement liée aux progrès technologiques dynamique régionale croissante autour
croissance des marchés asiatiques et, des semi-conducteurs et à la montée en du marché chinois (vingt nouvelles uni-
plus récemment, à la croissance des puissance des acteurs asiatiques qui ont tés de production attendues en Chine
51
marchés indiens. induit une baisse des prix des TIC. d'ici à 2008), l'essor des puissances
En France, en 2003, le marché des tech- En France, la filière électronique concer- asiatiques paraît assez irrésistible.
nologies de l'information représentait : ne plus de 1 000 entreprises allant de la L'Europe, quant à elle, compte trois
• 10,4 Md€ pour la partie équipement start-up de quelques personnes jusqu'à entreprises parmi les dix leaders (ST
matériel : équipement électronique et la multinationale. Cette filière employait Microelectronics, Infineon et Philips).
semi-conducteurs, équipements de près de 220 000 personnes en 2003. En Elle bénéficie d'une avance notable sur
télécommunication et matériel informa- perte de vitesse, malgré un marché en les produits hautement technologiques
tique ; croissance globale, elle pourrait, selon avec près de 70 % de ce marché qui
• 20,3 Md€ pour la partie logiciels et ser- les professionnels du secteur, perdre représente plus de 15 % du marché
vices : édition de logiciel, services infor- progressivement jusqu'à 10 % de ses mondial du semi-conducteur. Cette posi-
matiques, services de télécommunica- effectifs par an. Cette filière, stratégique tion est notamment soutenue par la pré-
tions et audiovisuels. pour le développement économique et sence d'équipementiers performants au
Le secteur des TIC se caractérise par la souveraineté de la France, doit faire niveau mondial : ASML - société néer-
une haute intensité technologique, face à un marché soumis à une forte landaise, n° 1 pour la photolithographie,
laquelle se traduit directement au niveau concurrence internationale. Wacker Siltronics - société anglaise, lea-
du marché par un renouvellement rapide der dans les substrats et le Français Soi-
des offres et des acteurs en présence. Les semi-conducteurs tec, leader pour les substrats nouvelle
La compétitivité passe par l'excellence Les semi-conducteurs représentent en génération - silicium sur isolant (SOI).
technologique, soutenue par une R&D moyenne 20 % du prix d'un équipement Pour consolider cette position, les
de tout premier plan. Avec un effort de électronique. Le secteur du semi- acteurs en Europe s'organisent, à
R&D ramené au PIB de seulement conducteur se caractérise par une très l'image de la création de Crolles 2, à Gre-
0,31 %, la France, et l'Europe en géné- forte dimension capitalistique de la pro- noble, qui affiche des objectifs ambi-
ral (0,27 %), doit intensifier ses efforts duction qui induit une concentration tieux.
8. Technologies de l’information et de la communication LES TECHNOLOGIES CLÉS
Les équipements aux alentours de 6 % en 2005. Selon les issues de l'essaimage de grands grou-
de télécommunication analystes, cette tendance devrait perdu- pes (France Télécom, Bull...) ou d'éta-
et le matériel informatique rer au cours des dix prochaines années, blissements d'enseignement supérieur
En 2005, l'industrie mondiale des semi- portée par trois moteurs structurels et de recherche (Inria, Télécom Paris,
conducteurs est principalement tirée puissants : l'innovation technologique List du CEA...) jouent donc un rôle très
par la téléphonie mobile, les PC et les TV liée à la fusion entre l'informatique et les important.
numériques. Avec une valeur ajoutée de télécoms, l'accélération de la mondiali- De façon générale, les sociétés françai-
28,6 Md€, le secteur de l'équipement sation et des échanges, et la tendance à ses sont robustes et bien implantées
radio, télévision et de télécommunica- l'externalisation. sur leur marché : elles ont un vrai poten-
tions est très important en Europe et En France, les entreprises de plus de dix tiel de recherche, mais pâtissent d'un
dispose d'un certain nombre de cham- personnes de ce secteur, qui reste un marché national limité et d'un marché
pions, notamment Philips (Pays-Bas) et des principaux débouchés pour les européen manquant d'uniformité, là où
Siemens (Allemagne). diplômés des grandes écoles, ont créé les éditeurs américains bénéficient, dès
La France est l'acteur le plus important 30 000 emplois en 2005. le départ, d'un marché beaucoup plus
au niveau européen (17,4 % de la valeur vaste et régulier. À l'égal de l'ensemble
ajoutée de l'UE 25 en 2001), presque à L'édition de logiciels du tissu de PME françaises, elles éprou-
égalité avec l'Allemagne (17,2 %), avec La généralisation du logiciel au sein de vent de vraies difficultés à conquérir les
des entreprises comme Alcatel, Sagem l'économie lui donne un rôle de « tech- marchés internationaux et à grossir.
ou Thomson. Cependant, la production nologie générique et diffusante », c'est- Enfin il faut noter une relative bonne
et l'emploi ont beaucoup chuté dans ce à-dire une technologie dont l'impact position de l'Europe en général et de la
secteur en Europe après 2000. Cette s'étend bien au-delà de son propre sec- France en particulier sur le secteur du
activité s'est fortement délocalisée. Les teur industriel puisqu'elle constitue une logiciel libre. Le lociciel libre est au cœur
importations en 2002 sont de 50 % brique élémentaire qui s'insère dans les d'enjeux stratégiques et économiques
supérieures aux exportations dans ce processus productifs de nombreux nouveaux. S'il reste à l'heure actuelle
52
domaine. autres secteurs industriels. modeste, le marché du logiciel libre en
En revanche, et à l'image des difficultés La France dispose d'excellentes entre- France atteint tout de même 211 M€ en
récurrentes de Bull, la situation euro- prises dans le domaine du logiciel mais 2004 et devrait progresser en moyenne
péenne et française dans le domaine ne détient que quelques champions de 41,2 %, pour atteindre 580 M€ en
des équipements informatiques est nationaux parmi les éditeurs : Dassault 2008 (source PAC).
moins florissante : la base industrielle y Systèmes, Business Objects, Infogra-
est affaiblie. Selon Gartner, les ventes mes, Ilog et ESI. En vendant de plus en Les services informatiques
d'équipement informatique devraient plus de logiciels, des sociétés comme La relative faiblesse des éditeurs de logi-
progresser de 8 % en 2006 pour attein- Alcatel, TMM ou Thalès, en France, ou ciel français est compensée par les posi-
dre un total de 223 millions d'unités. BAE Systems, au Royaume-Uni, réali- tions de premier plan qu'occupent les
Cette progression est largement liée à la sent une part de plus en plus importante intégrateurs français sur un marché tou-
baisse constante du prix de vente, indui- de leur activité et de leur chiffre d'affai- tefois largement dominé par les Améri-
sant un recul de la croissance du chiffre res dans ce secteur. cains et les Japonais : Cap Gemini (lea-
d'affaires total, soit seulement 0,4 % L'industrie du logiciel reste un domaine der européen), Atos Origin et Steria
pour un total de 210 Md$, partagés par où de petites équipes peuvent faire des (respectivement 13e et 21e) ou encore
un nombre d'acteurs à la baisse. avancées importantes. À l'instar de SAP, Unilog, GFI Informatique, Transiciel,
leader allemand sur le marché de l'infor- Thalès Services, etc. Le processus de
Le logiciel et les services matique d'entreprise, ces petites socié- concentration actuellement en cours
En France, après une période de réces- tés peuvent rapidement devenir de nou- dans ce secteur (par des jeux d'alliances
sion forte entre 2001 et 2003 et dans un veaux champions internationaux si elles et de rachats) pourrait s'avérer être à
contexte économique en amélioration, sont bien accompagnées pour transfor- l'avantage des acteurs français.
le secteur du logiciel et des services affi- mer un succès technologique en succès Le marché de l'externalisation partielle
chait, en 2004, une croissance de 4 % et commercial. Les PME-PMI innovantes ou totale de l'infrastructure TIC des
9. LES TECHNOLOGIES CLÉS
Technologies de l’information et de la communication
entreprises représente près de 25 % du
Les enjeux du secteur quées par l'arrivée de nouvelles tendan-
marché des services et logiciels infor- ces lourdes avec :
matiques. Au cours des trois dernières • les réseaux hauts débits à faible coût,
Les enjeux transversaux
années, il a bénéficié d'une croissance accessibles en tout lieu et à tous ;
Les différences entre les performances
de 10 %, deux fois supérieure à la crois- • la TV numérique haute définition et la
économiques des pays industrialisés
sance relevée pour l'ensemble des ser- radio numérique ;
s'expliquent, dans une large mesure,
vices. En 2004, la progression des • l'administration électronique ;
par le niveau des investissements, de la
dépenses en matière de services infor- • l'identité électronique ;
recherche et de l'intégration des TIC
dans les outils de production, et par la • le dossier médical personnalisé
matiques a été relativement plus impor-
compétitivité des industries du secteur (DMP), etc.
tante pour les TPE-PME (2,7 %) que
de la société de l'information et des Sur le plan économique, la concurrence
pour les grandes entreprises (0,6 %).
médias. est mondiale. L'enjeu pour l'industrie
française des TIC est de s'organiser
Les services d'information
pour faire face aux défis et anticiper la
et de communication Nature de l’investissement en technologies demande des consommateurs, au prix,
Le secteur des services d'information et de l’information (IT)
parfois, de la remise en cause des
de communication est l'un des princi-
41%
40% modèles actuels d'organisation de la
paux marchés des TIC. Il connaît actuel- 38% 38%
33% 32%
production. Il s'agit de saisir les opportu-
lement une profonde mutation induite 30% 31%
28%
29%
33% 29% nités et de conquérir de nouveaux mar-
par la modification radicale des modes 25%
27% chés, en particulier dans les pays dits
d'échange et de production mis en 22%
17% 17%
15%
« émergents ».
place par les entreprises, et par l'évolu- 12%
11% 10% 11% 16% 15% Comme le rappelle un rapport du Com-
tion de la consommation des ménages.
missariat général du plan, « l'histoire de
Le commerce interentreprises (B to B) 1980 1985 1990 1995 2000 2005 l'informatique est traversée de ruptures 53
Personnel Matériel
représentait en 2003 plus des quatre technologiques et socio-économiques
Logiciels et services Télécom et divers
cinquièmes des transactions électroni- qui ont fait des dominants d'un temps
ques dans le monde. Avec un marché les victimes du suivant ».
Le défi est donc à présent, pour les dif-
mondial de l'ordre de 1 000 Md et une
férentes économies, d'accélérer les
croissance qui pourrait s'établir à un
cycles d'adoption des nouveaux pro-
Les enjeux spécifiques
rythme supérieur à 50 %, il restera vrai- Équipement électronique
duits et services à haute teneur en TIC.
et semi-conducteurs
semblablement largement dominant en Si les industries sont toujours les plus
Les marchés de renouvellement ne suf-
valeur par rapport au e-commerce grand gros consommateurs en matière de TIC,
fisent pas à assurer la croissance d'en-
public, même lorsque celui-ci se sera on a pu constater, au cours de ces der-
semble de la microélectronique qui est
développé (croissance estimée à 20 % nières années, une adoption massive
fondée sur la pénétration successive et
l'an). des TIC par les ménages donnant lieu à
massive de nouveaux domaines d'appli-
Les services de télécommunication à l'apparition de nouveaux comporte-
cation. La filière électronique fait face à
eux seuls représentaient 38 % du mar- ments en matière de consommation,
une mutation profonde, déjà largement
ché mondial des TIC en 2004. Le seg- d'usages, mais aussi de nouvelles exi-
amorcée et sous-tendue par quatre
ment mobile, en progression depuis gences, en particulier en terme de
orientations de fond :
2002, a contribué à plus de 80 % de sa coûts. De fait, les secteurs utilisateurs
• l'évolution vers les marchés de
(services et électroniques grand public)
croissance. Avec un montant pouvant masse : l'industrie fabrique 6 milliards
affichent des taux de progression
atteindre près de 1 063 Md$ en 2008, d'objets électroniques par an. La baisse
annuelle plus importants que les sec-
les communications interpersonnelles des prix est en moyenne de 10 % par
teurs fournisseurs (équipements télé-
représentent la grande majorité de ce an, avec des fonctionnalités toujours
coms et informatique).
marché. accrues ;
Les prochaines années seront mar-
• l'augmentation du prix du ticket d'en-
10. Technologies de l’information et de la communication LES TECHNOLOGIES CLÉS
trée : en matière de semi-conducteurs, Logiciels et services informatiques tement demandeurs en matière de
le coût de développement de chaque Le logiciel représente aujourd'hui près consommation de TIC.
nouvelle génération est de 1 Md$, le de 90 % des coûts de développements
coût d'une usine de 2 à 3 Md$ ; des équipements et des produits dans Services de télécommunication
• l'arrivée de nouveaux pays dans la le secteur des TIC, y compris dans le et de l'audiovisuel
compétition : en particulier, la Chine secteur des communications. Pour faire En 2005, la convergence numérique est
fournit aujourd'hui 16 % de la produc- face au cycle de plus en plus bref de une réalité pour les consommateurs.
tion mondiale et pourrait atteindre 40 % renouvellement d'une technologie Les offres triple-play (téléphone, télévi-
d'ici 2010 ; matérielle et à l'aspect volatil des mar- sion, internet) ont fait leur entrée dans
• la consolidation industrielle : le poten- chés de niche (perte d'un débouché), les les salons et se multiplient. Les opéra-
tiel de marché appartiendra à un petit marges sur les matériels sont tirées teurs télécom et les acteurs de l'infor-
nombre d'entreprises efficaces et vers le bas et la valeur ajoutée de l'as- matique utilisent les mêmes technolo-
visionnaires. pect logiciel devient prépondérante. gies et les industries tendent aussi à
Dans ce contexte, l'enjeu majeur pour Que ce soit pour le logiciel générique, le converger.
les entreprises du secteur de l'équipe- logiciel embarqué ou les systèmes d'in- Les services de l'audiovisuel, qui repré-
ment électronique et des semi-conduc- formation, la rentabilité et la productivité sentent 13 % du marché mondial des
teurs en France est de rester dans la de l'activité logicielle devient un enjeu TIC, doivent faire face à une modifica-
course de la compétitivité en : majeur pour tous les acteurs des TIC. La tion des modes de distribution (sur les
• renforçant leur positionnement straté- nécessité de cette mutation est accom- réseaux téléphoniques mobiles et
gique, notamment sur les marchés de pagnée de plusieurs éléments de ADSL) et de consommation. Fin 2007,
niche ; contexte qui peuvent constituer une 90 % des mobiles en circulation de-
•se donnant les moyens de détecter les opportunité ou une menace pour l'éco- vraient être équipés pour la réception
« vraies » évolutions technologiques et nomie française du logiciel : multimédia de type MMS, ralentissant
de les transformer en fonctions valorisa- • les standards de fait : promus par les ainsi la pénétration du 3G (3e génération
54
bles (performances-coûts) pour se créer grands du secteur (américains, asiati- de mobile) qui devrait attendre encore
de nouveaux marchés ; ques), ils ont tendance à exclure les cinq ans pour toucher une grande majo-
• concevant de nouveaux produits ou autres de la course. Bien utilisés, ils peu- rité des clients, et atteindre son apogée
services de manière à pouvoir assurer le vent servir de levier ; en 2010. Quoique la 3,5G et la 4G soient
réinvestissement des deux tiers de l'ac- • le logiciel libre : en émergence crois- d'ores et déjà en test (au Japon pour la
quis pour affronter le renouvellement sante, le logiciel libre permet de stimu- dernière), la 3G devrait être dominante
rapide des générations ; ler le travail en réseau et pourrait consti- d'ici cinq ans.
• répondant à l'objectif « zéro défaut » tuer une opportunité forte pour l'Europe Dans les années à venir, cette conver-
des systèmes embarqués imposés par en général, la France en particulier. gence devrait s'intensifier et se généra-
la pénétration massive des fonctions Cependant, il manque toujours un busi- liser à la convergence des services
intelligentes dans les produits du quoti- ness model convaincant ; fixes-mobiles. Dans ce contexte, les
dien et dans les systèmes critiques (en • la brevetabilité du logiciel : sujet sou- fournisseurs de services entrent dans la
particulier automobile et aéronautique). mis à de très fortes pressions et enjeux, course au développement des bouquets
Sur le plan des équipements, l'enjeu la montée en puissance des acteurs de services (bundle) à destination des
majeur est de concevoir des terminaux asiatiques peut en outre conduire à bou- consommateurs, mais surtout à destina-
permettant de supporter la convergence leverser la donne ; tion des entreprises qui ont largement
des applications (voix, données, vidéo, • l'externalisation des services (en investi dans l'équipement mobile au
paiement sécurisé), la multiplication des Chine ou en Inde), ce que les anglo- cours des deux dernières années et
standards de communication (Wifi, saxons nomment offshore : le déplace- sont tentées par le développement du
UMTS, courant porteur, etc.) et ce, pour ment des activités dans ces pays à forte concept de « bureau virtuel ».
accompagner tous les aspects de la vie croissance économique s'accompagne
quotidienne (domestique, urbain, pro- de l'ouverture massive de nouveaux
fessionnel, loisirs, etc). marchés qui peuvent s'avérer être hau-
11. LES TECHNOLOGIES CLÉS
Technologies de l’information et de la communication
Les tendances d'évolution • prendre en compte la rétroaction du circuits intégrés tous les trois ans
contenu sur la technologie : la manipula- impose de remplacer au même rythme
du secteur tion de masses de données sur des les usines de fabrication par de nouvel-
durées de plus en plus importantes les dont le coût double à chaque fois.
L'innovation technologique a un rôle
impose des évolutions technologiques Aujourd'hui, seuls quelques grands
très important sur la compétitivité du
en matière de traitement, de stockage, acteurs peuvent encore suivre le rythme
secteur des TIC. Plusieurs grands pro-
d'évolution, de pérennité, d'ergonomie, de ces évolutions. Dans un contexte de
grammes européens (plates-formes)
d'interaction ; multiplication des puces dans les objets
permettent de structurer les efforts du
• garantir l'intégrité des personnes, la du quotidien, une autre solution
secteur de l'électronique et des télé-
sécurité des biens et des informations ; consiste à conserver le même niveau
communications en matière de prospec-
• permettre le développement des pro- d'intégration et à réduire le coût de pro-
tive technologique et de recherche col-
duits et des services à valeur ajoutée ; duction des puces. Notons enfin que
laborative. On peut distinguer :
• fournir les outils pour la croissance des certaines limites à la loi de Moore appa-
• Medea+ : microelectronique ;
secteurs applicatifs et utilisateurs. raissent, en particulier à cause de limi-
• Eurimus 2 : microsystèmes ;
De ce contexte général il est possible tes physiques (par exemple en terme de
• Pidea+ : interconnexion et « packa-
d'extraire un certain nombre de tendan- chaleur dissipée).
ging » ;
ces de fond présentées ci-dessous. Ces Les chercheurs proposent déjà des
• Celtic : télécommunications ;
tendances se veulent complémentaire solutions de remplacement selon deux
• le programme européen Itea fait réfé-
de celles proposées dans les fiches axes:
rence en matière de prospective dans le
décrivant les technologies clés. • la mise au point de nouveaux concepts
domaine du logiciel.
de transistors : fondés soit sur l'électro-
La recherche française, quant à elle, est
La loi de Moore, jusqu'à nique moléculaire et cherchant à tirer
structurée autour de trois grands ré- quand ? profit de l'ingénierie chimique, soit
seaux thématiques nationaux : Au niveau des semi-conducteurs, la ten- encore sur l'électronique de « spin »,
• le réseau Rntl, pour les technologies dance technologique à horizon 2010 est 55
tirant partie du moment magnétique de
logicielles ; toujours la miniaturisation. l'électron ;
• le réseau Rnrt, pour les technologies Comme l'avait prédit Gordon Moore, • la rupture avec la notion même de
des télécommunications ; l'un des fondateurs d'Intel, lorsqu'il transistor, en proposant des ordinateurs
• le réseau Riam, pour les technologies énonçait en 1965 la « loi » qui porte son fondés sur des principes quantiques
de l'audiovisuel. nom, l'intégration sur silicium a permis permettant l'exécution simultanée
À l'ère de la convergence numérique, la un doublement de la capacité des cir- d'opérations, ou des ordinateurs biologi-
plupart des tendances en matière de cuits intégrés tous les dix-huit mois. ques s'inspirant du fonctionnement des
développements prioritaires pour les Certains estiment aujourd'hui que cette organismes vivants.
technologies de l'information et de la croissance pourrait perdurer jusqu'en En dehors de l'électronique de spin qui
communication sont communes et sont 2020 environ. Si les années à venir leur est déjà présente aujourd'hui dans les
portées par les grandes demandes en donnent raison, la stabilité de cette loi têtes de lecture des disques durs et
matière d'applications à destination de permet d'établir des projections. En bientôt dans les mémoires, il ne faut pas
l'utilisateur final. En l'occurrence, il 2010, le nombre de transistors gravés attendre d'applications à court terme de
s'agit de : sur une seule puce se situerait entre 8 ces travaux : la révolution n'est pas
• permettre de façon permanente la et 16 milliards. Pour comparaison, le attendue avant 2020.
connexion à haut débit à moindre coût ; nombre moyen de transistors dans un
• assurer, de façon transparente pour PC complet d'aujourd'hui (processeur, L'optimisation des
l'utilisateur final, la continuité entre les mémoire vive, processeurs spéciali- investissements logiciels
applications, les systèmes d'information sés...) est de 8 milliards. Autrement dit, Que ce soit pour le logiciel générique, le
et les équipements ; dans cinq ans nous saurons faire logiciel embarqué, les grands systèmes
• intégrer les fonctions intelligentes « tenir » un PC entier sur une seule puce. complexes ou les systèmes d'informa-
dans le quotidien (vêtements, habitat...) ; Cependant, quadrupler la capacité des tion d'entreprise, la rentabilité et la pro-
12. Technologies de l’information et de la communication LES TECHNOLOGIES CLÉS
ductivité de l'activité logicielle passe en L'intelligence ambiante Le plein essor de ce domaine est
premier lieu par la maîtrise de tous les et les systèmes autonomes attendu à horizon 2020. À plus court
aspects du développement logiciel. Selon Mark Weiser, inventeur du terme terme, les systèmes et les utilisateurs
Il est donc nécessaire de disposer d'ou- Ubiquitous computing, après le main- doivent apprendre à se compléter, les
tils opérationnels pour l'aide à la prise de frame (un ordinateur, plusieurs utilisa- technologies à les y aider.
décision soit : teurs), après le PC (un ordinateur, un uti-
• les outils, méthodes et référentiels lisateur), nous sommes entrés dans la La continuité entre applications,
d'assistance au processus d'acquisition troisième ère : un utilisateur, plusieurs
systèmes d'information et
de systèmes logiciels et à la réduction
équipements : les grilles
ordinateurs « enfouis » dans le quotidien
informatiques
des risques ; (téléphone, réfrigérateur, voiture, etc.)
Un nombre croissant de systèmes est
• les outils et méthodes pour la maîtrise et dans le contexte professionnel.
composé d'un ensemble d'équipe-
des performances des processus de L'informatique devient alors invisible, ce
ments divers connectés les uns aux
développement logiciel pérenne ; n'est plus l'homme qui doit s'adapter à
autres. Le plus souvent, chacun de ces
• les techniques, outils et méthodes l'ordinateur, mais l'ordinateur qui doit
équipements est dédié à une application
pour la conception, le développement et s'adapter à l'homme. L'accès à l'usage
spécifique mais requiert, pour accomplir
la maintenance d'architectures logiciel- doit être autorisé partout, quels que
sa fonction, une communication avec le
les. soient la circonstance, le lieu, l'équipe-
monde extérieur et tout ou partie des
Pour disposer de ces outils, trois ni- ment. De fait, l'interaction avec les équi-
autres équipements. C'est le cas, par
veaux doivent être adressés : pements et les fonctions intelligentes
exemple, d'un réseau d'ordinateurs,
• niveau formel : langages de descrip- doit être naturelle. Il faut inventer de
d'un système de télécommunication, de
tion, modélisation et manipulation de nouveaux paradigmes pour réduire le
réseaux de diffusion d'énergie mais
modèles, méthodes formelles pour la « gap sémantique », écart qui sépare la
aussi d'unités de production décentrali-
vérification et la validation de program- représentation mentale humaine de la
sées ou d'applications d'entreprise.
mes, langages et paradigmes de pro- représentation objective de la machine.
56 Dans ces réseaux, par essence distri-
grammation, architectures ; Les systèmes quant à eux deviennent
bués, les applications sont rendues pos-
• niveau opérationnel : boîtes à outils « sensibles au contexte ». Ils peuvent
sibles grâce à une couche logicielle
spécifiques aux contraintes métier per- découvrir et utiliser des informations
intermédiaire appelée middleware ou
mettant de décrire, concevoir, tester, contextuelles telles que la localisation
intergiciel.
automatiser les tâches répétitives, etc.; de l'utilisateur, la date et l'heure, la
Cette couche intergicielle permet, en
• niveau organisationnel : référentiel proximité d'autres utilisateurs et d'au-
particulier, de mettre en œuvre ce que
qualité du cycle de développement tres dispositifs informatiques, les possi-
l'on appelle les « grilles informatiques »
(CMM), management des risques, ges- bilités de connexion à un ou plusieurs
(Grid Computing en anglais). Une grille
tion de projet intégré permettant de réseaux, la bande passante réseau dis-
informatique est une construction abs-
suivre les étapes du projet de dévelop- ponible, le niveau de bruit ambiant, etc.
traite qui correspond à la mobilisation
pement, y compris intégrant les fournis- Ainsi, et à l'instar du modèle humain, le
d'un ensemble de ressources disponi-
seurs, bases de connaissance sur les système informatique doit, à terme,
bles à travers un réseau (de PC en
offres du marché. devenir autonome pour appréhender et
grappe, d'ordinateurs au sein d'une
De façon transversale, il s'agit de déve- réagir aux changements rapides : chan-
entreprise, à travers Internet) pour un
lopper des outils intégrés permettant de gement de contexte d'utilisation, pan-
besoin particulier : puissance pour des
maintenir une parfaite cohésion entre nes, attaques, ajout d'un nouvel utilisa-
calculs intensifs, partage ou stockage
les différents intervenants (commandi- teur, d'une nouvelle machine. La mise
de données, accès à des services dispo-
taires, chefs de projet, architectes, en œuvre de systèmes totalement auto-
nibles. La notion de grille est structu-
développeurs) et de gérer efficacement nomes demande une maîtrise concer-
rante pour les entreprises et constitue
le cycle de vie du projet logiciel. tée à tous les niveaux (réseaux, maté-
certainement un défi majeur dans les
riel, logiciel et architecture) et constitue
années à venir. En effet, et au-delà des
un domaine vaste, encore à l'état de
aspects liés aux capacités de calcul
recherche, c'est l'autonomic computing.
13. LES TECHNOLOGIES CLÉS
Technologies de l’information et de la communication
qu'elle peut fournir, elle permet de glo- logiciel libre a depuis longtemps trans-
La sélection des technologies
baliser un ensemble de sources d'infor- formé le réseau Internet en un outil
mations hétérogènes et s'apparente à d'échange et de collaboration. Dans son
clés du secteur des TIC
un système d'organisation virtuelle opti- sillage, les utilisateurs des TIC n'enten-
Outre les critères généraux retenus
misant le partage d'informations et de dent plus être réduits à de simples
pour la sélection des Technologies clés
processus industriels. réceptacles de l'offre d'information ou
2010, les technologies proposées par le
Les grilles informatiques n'apparaissent commerciale disponibles. Ils deviennent
groupe de travail thématique ont été
cependant pas en tant que telles « acteurs » : ils échangent, partagent ou
qualifiées selon cinq critères majeurs :
comme technologie clé, mais comme contribuent à une œuvre collective. Ils
• la capacité à lever un « goulot d'étran-
applications à la croisée de la maîtrise de développent ainsi des communautés
glement » comme, par exemple, répon-
plusieurs technologies dont notamment sans frontières largement courtisées
dre à une problématique de ressource
la virtualisation des réseaux, les techno- par les producteurs de contenu, les pro-
nécessaire mais rare (de type bande
logies du web sémantique ou encore les moteurs de services ou les fabricants
passante, temps humain) ;
composants logiciels. d'électronique qui savent que le succès
• l'amélioration de l'aspect sécurité ou
commercial de leur nouveau produit en
Inventer, innover, industrialiser : sûreté ;
dépend. Les architectures de communi-
l'exemple d'Object Web • le renforcement de la souveraineté (au
cation de pair à pair (peer-to-peer), la
France Télécom, Bull et l'Inria ont au niveau de l'entreprise, d'une région, de
généralisation des formats numériques
départ mis en commun leurs capacités l'État), en créant ou confortant une po-
audio et vidéo sont autant de moyens
et leurs compétences afin de dévelop- sition stratégique ou en contribuant à
qui permettent à ces mêmes utilisa-
per des solutions logicielles libres qui l'indépendance technologique ;
teurs de créer leur propre programme
pourraient répondre à leurs besoins indi- • la rupture technologique ;
télévisuel, leur propre radio amateur et
viduels. La phase de l'invention s'appa- • le positionnement au titre de « plate-
de les diffuser à travers le réseau Inter-
rente ici au développement d'une plate- forme ».
net.
forme de serveur d'application en Ces technologies peuvent être regrou- 57
L'interactivité n'est plus limitée à l'ordi-
technologies Open Source (le serveur pées selon cinq thèmes détaillés ci-des-
nateur. Avec les nouveaux formats de
d'application Jonas étant un des produits sous. Ce découpage offre l'avantage de
représentation de données, tels que
logiciels qu'ils développent et pour lequel dissocier les éléments technologiques de
MPEG-4, elle entre dans le salon, en
ils connaissent un succès grandissant). leurs applications. Il est complémentaire
attendant les salles de cinéma. Sur des
L'innovation est la raison d'être du aux tendances présentées ci-dessus.
modes largement inspirés par le secteur
consortium Object Web qui a permis à des jeux vidéo, le spectateur devient
Jonas de devenir une plate-forme
Les technologies de base pour
acteur : il peut influencer le déroulement
les équipements et les systèmes
pérenne, utilisée dans des systèmes cri- d'une émission télévisuelle, il peut choi- communicants
tiques et bénéficiant de certifications sir les points de vues du film ou du Cette catégorie regroupe les probléma-
internationales. La troisième phase est à match de basket-ball qu'il visionne. À tiques de gestion de la microénergie, de
venir. Le modèle économique d'Object terme, la réalité virtuelle pourra même stockage de l'information numérique,
Web reste encore très lié au consortium lui permettre d'être au cœur de l'action. de processeurs et systèmes, la RFID et
d'entreprises - les trois fondateurs plus De fait, la convergence des secteurs de des cartes sans contact. Ces technolo-
les nombreux autres acteurs qui les ont la production du contenu, de la diffu- gies sont étroitement liées aux avan-
rejoints depuis la création. Object Web sion, du jeu vidéo, déjà amorcée par le cées dans le domaine des matériaux
est donc en train de mettre au point un tout numérique, devrait s'intensifier. Au pour l'électronique et la mesure.
modèle économique qui correspond plus demeurant, ces différents secteurs qui
aux réalités du marché. partageront bientôt les mêmes techno- Les technologies pour le
logies auraient grand intérêt à associer développement d'applications
De l'utilisateur spectateur leurs savoir-faire. Au-delà de la maîtrise à base de logiciel
à l’acteur producteur Cette catégorie traite de façon générale
des technologies, de nouvelles opportu-
La communauté des développeurs du
nités s'ouvrent en matière de créativité. des outils et méthodes pour le dévelop-
14. Technologies de l’information et de la communication LES TECHNOLOGIES CLÉS
pement de systèmes d'information, et Les technologies pour la Les technologies
plus spécifiquement de l'ingénierie des capture, la représentation pour la coopération
systèmes embarqués et des compo- et la diffusion de l'information homme-machine
sants logiciels, entités de base de tout Le passage de la notion « d'intercon- Les quatre technologies suivantes sont
développement logiciel actuel. Ces nexion » à la notion « d'interopérabilité » liées entre elles par le fait qu'elles per-
technologies sont à mettre en relation est certainement le fait majeur de ces mettent une coopération efficace entre
avec des technologies relatives à des cinq dernières années. Il a mis en évi- l'humain et la machine, dans des
aspects organisationnels telles que les dence le rôle central que revêt le contextes de production, de compré-
méthodes et outils de coconception ou contenu, maillon essentiel de la chaîne hension du monde environnant ou
l'ingénierie des systèmes complexes. de communication qui rétroagit sur les d'usage : modélisation, simulation, cal-
technologies. cul ; réalité virtuelle, augmentée, 3D ;
Les technologies pour le La notion de contenu est ici à prendre au interfaces humain-machine et affichage
transport et la distribution sens large, puisqu'elle reflète la variété nomade.
des données
des applications rendues possibles par
Une solide infrastructure de communi-
les réseaux de communication, et cou-
cation est essentielle pour permettre
vre à la fois le signal, le texte, les ima-
l'accès ubiquitaire à l'information et aux
ges, la vidéo, les programmes informati-
services. Trois thèmes centraux ont été
ques, les services.
retenus dans cette catégorie : la virtuali-
Les technologies retenues, acquisition
sation des réseaux, les infrastructures
et traitement de données, technologies
et technologies pour réseaux de com-
du web sémantique et gestion et diffu-
munication diffus et la sécurisation des
sion des contenus numériques couvrent
transactions électroniques et des conte-
les trois aspects liés au cycle de vie d'un
nus.
contenu : son acquisition, sa représenta-
58
tion, sa distribution.