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Ceci n’est pas 
un livre 
Ceci est une ouverture au dialogue 
Pour chaque article venez : 
poser des questions à nos experts rejoindre la communauté associée 
INTERNET MARKETING 
2009 
Partie articles 
S 
ommaire Général 
Chaque bas de page est cliquable 
Accès direct au site
BLUE ACACIA 
Xavier Baillet - Directeur Associé de Blue Acacia 
Le Petit Livre Rouge du Marketing Internet est la 
preuve concrète que le Marketing Interactif est tout 
sauf Bling-Bling. Le Marketing Interactif est efficace ; 
il crée du lien tout en étant en mouvement perpétuel. 
Ainsi de bonnes idées et de bonnes stratégies naissent 
tous les jours grâce à la créativité des marques aidées 
par le couple agence/internautes. 
Si j’ai un conseil à vous donner : sautez sur cette édi-tion 
originale et pratique, et faites la révolution com-me 
nous. 
Valérie Legat - Directeur Général - Business lab 
BUSINES LAB 
J’espère chaque année que le Petit Livre Rouge sera 
périmé dès sa commercialisation. Mais non. Le fond de 
l’ouvrage reste un formidable outil pédagogique, les cas 
contribuent à aider le marché à prendre conscience des 
enjeux et à mieux les appréhender. 
Je suis persuadée que cette nouvelle version contribue-ra 
à faire avancer les réflexions stratégiques de déve-loppement 
des ventes et de fidélisation. 
Si non, Le Petit livre Rouge reste une cale d’ordinateur 
portable formidable. 
CYBERCITE 
Jean-François Longy - Directeur Général de CyberCité 
Chaque jour, je peux constater et vérifier l’efficacité et 
surtout l’accessibilité du marketing interactif, notam-ment 
dans notre domaine, la mise en place de straté-gies 
de search marketing – marketing de la recherche 
naturelle ou payante. 
Pour tous ceux qui hésitent encore à franchir le pas ou 
ne savent pas encore toutes les ressources que le web-marketing 
peuvent leur offrir, le Petit Livre Rouge me 
semble être un excellent outil de démocratisation des 
stratégies interactives. 
Laurent Deluermoz - Fondateur 
DIRECT INTERACTIVE 
« Le Petit Livre Rouge du Marketing Interactif repré-sente 
une référence incontournable pour qui veut être 
au courant des dernières opérations innovantes en 
terme de marketing interactif ou pour qui veut trouver 
une donnée statistique précise sur le marché. 
Au-delà de l’aspect « métier » et de l’utilité qu’il peut re-présenter 
en agence lorsqu’on se penche sur telle ou tel-le 
problématique, il permet aussi d’aborder l’ensemble 
des sujets couvrant le secteur, cela avec une approche 
très pragmatique et très concrète qui facilite la lecture 
et la compréhension. » 
DOUBLE CLICK 
Sonia Mamin - Directrice DoubleClick France 
Le marché de la publicité et du marketing online est en 
perpétuel évolution. Les problématiques se complexi-fient, 
de nombreux dispositifs se mettent en place et 
un nombre important d’acteurs intervient. Comment 
s’y retrouver ? Quel dispositif mettre en place ? Telles 
sont les questions que se pose un certain nombre d’an-nonceurs 
curieux d’en savoir plus sur ce média. 
Le Petit Livre Rouge est un trésor d’informations sur 
le marché, les acteurs avec des exemples concrets de 
campagnes. C’est un excellent livre pour en savoir plus 
sur les dernières tendances et découvrir les meilleures 
pratiques pour réussir dans le monde complexe et frag-menté 
du marketing interactif. 
Sylvestre Kranjcevic - Directeur Associé 
EFFILIATION 
Le web marketing est une discipline qui évolue, nous 
apprenons chaque jour à mieux vendre et à mieux gé-rer 
les relations avec les internautes. Il nous paraissait 
donc utile de contribuer modestement à cet apprentis-sage 
commun en partageant nos expériences et nos 
réflexions. 
EMAIL VISION 
Nick Heys - Fondateur et PDG Emailvision 
Depuis 10 ans, j’observe l’évolution de l’usage de l’email 
marketing qui est devenu le canal de marketing de fi-délisation 
le plus rentable. 
De l’envoi massif d’un message unique à l’ensemble de 
leur base d’adresses email, les e-marketeurs dévelop-pent 
aujourd’hui un véritable dialogue one-to-one avec 
leurs clients en fonction de leurs centres d’intérêts, 
comportements et cycle de vie. 
Avec Le Petit Livre Rouge, les annonceurs peuvent vi-sualiser 
des campagnes interactives originales et par-tager 
les meilleures pratiques et résultats de tactiques 
avancées mises en place par des marques renommées 
ou des e-commerçants. 
Yan Claeyssen - DG d’ETO 
ETO 
Depuis sa première édition, le Petit Livre Rouge est 
pour moi la référence du marketing digital. Illustré 
de business cases innovants et performants, ce livre 
constitue une excellente source d’inspiration pour les 
planeurs stratégiques et les créatifs d’ETO. 
Surtout, il nous aide à exposer aux annonceurs la ri-chesse 
et les possibilités du net. Il démontre qu’inter-net 
est plus que jamais un média ET un canal ET un ré-seau 
social incontournable du marketing relationnel ! 
GROUPE REFLECT 
Manuel Diaz - Fondateur Groupe Reflect 
Du moment qu’on y goûte, l’EBG devient rapidement 
une gourmandise addictive. Ses rendez-vous sont un 
bon thermomètre des sujets et un bon moyen d’y pren-dre 
température, sans parler du carrefour propice aux 
rencontres qu’il constitue. Ils sont aussi largement peu-plés 
de ces études de cas qui sont un des carburants de 
nos métiers, le Petit Livre Rouge (qui n’a de petit que le 
nom), produisant l’effort de mémoire nécessaire et for-mant 
le rocher sur l’appui duquel nous pouvons nous 
projeter. 
Pascal Dasseux - CEO HAVAS DIGITAL 
HAVAS DIGITAL 
Notre rôle d’agence conseil suppose que nous connais-sions 
parfaitement notre écosystème et ses enjeux, 
afin de proposer à nos clients les meilleures solutions 
pour eux. Or le monde du web dans lequel nous évoluons 
est en perpétuelle mutation, et ne propose que peu de 
repères fixes et tangibles, tant les rachats, fusions ou 
naissances sont légions. 
C’est dans ce paysage complexe, que l’EBG s’impose 
comme un observatoire incontournable pour nous et 
nos pairs – les événements, mais également le Petit Li-vre 
Rouge, sont en effet devenus des rendez-vous clé de 
la profession, auxquels nous participons à chaque fois 
avec plaisir et enthousiasme, au service du web ! 
L’édito 
des experts
JET MULTIMEDIA 
Axel Mery : Responsable de l’activité mobilité Jet Multimédia 
Toute action d’évangélisation et de démocratisation du 
marketing interactif auprès des marques est essentiel-le. 
C’est pourquoi nous souhaitons nous associer à cette 
démarche. Un tel ouvrage est particulièrement adapté 
à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur le marke-ting 
interactif et le marketing mobile. 
Opérateur de services en ligne, Jet Multimédia s’inves-tit 
fortement en la matière, que ce soit via le téléphone, 
l’Internet ou le mobile et ce depuis près de 20 ans…Nous 
souhaitons donc longue vie à ce bel ouvrage. 
Sabine Maréchal - Présidente Directrice Générale de L’Agitateur e-Media 
L’AGITATEUR E-MEDIA 
Internet est pour beaucoup l’objet de grandes frustra-tions. 
On ne peut pas tout voir, on ne peut pas tout sa-voir. 
La lecture du Petit Livre Rouge est donc fortement 
recommandée à tous ceux qui ont peur d’être « passés à 
côté » cette année ou à ceux qui souhaitent entrer plus en 
profondeur dans le contexte et les objectifs des marques 
sur ce media. Le nombre et la diversité des cas abordés 
montrent la complexité des problématiques et l’exigence 
de plus en plus forte dans la profondeur des stratégies et 
la qualité des opérations qui naissent sur la Toile. 
NURUN 
Antoine Pabst - PDG de Nurun France et DG Nurun Europe 
Petit : au fil des ans et de la croissance de l’interactif, le 
livre a pris une dimension qui n’a plus rien à voir avec 
les feuillets du début, je proposerais donc le grand livre 
rouge. (Note de la rédaction : bien noté, c’est fait ;-) ) 
Livre : épatant comme support pour parler de numéri-que, 
livresque donc, encyclopédique, exhaustif et docu-menté, 
un ouvrage de référence. 
Rouge : les clins d’oeils aux circonvolutions chinoises 
ne sont plus très à propos par les temps qui courent, 
mais la révolution est en mouvement camarade, vive le 
parti du numérique! 
Bruno Walther - Ogilvy Interactive 
OGILVY 
« La bouse de vache est plus utile que les dogmes : on 
peut en faire de l’engrais » 
Mao Tsé-Toung, Grand Timonier de la révolution cultu-relle 
chinoise 
Le Petit Livre rouge est à la révolution digitale ce qu’il 
fut à la révolution culturelle. Un guide pratique et non 
dogmatique, mais inspiré. Car nous vivons bel et bien 
une révolution. Pas une révolution jacobine ou maoïste 
qui couperait les têtes et se contenterait de remplacer un 
pouvoir par un autre. Non, une vraie révolution, au sens 
copernicien du terme. Un changement radical d’axe et de 
perspective qui nous impose une nouvelle réalité, une 
nouvelle manière de penser et de vivre le monde. 
Orange publicité 
Agnès Laval - Directrice marketing Orange publicité 
Avec le phénomène actuel de digitalisation des médias, 
la consommation média change, le marché de la publi-cité 
entre ainsi dans une nouvelle ère. 
Orange publicité, grâce à ses offres internet-TV-mobile 
accompagne les annonceurs à prendre le virage de cet-te 
révolution numérique. 
Pour démocratiser ces nouveaux usages, ces nouvelles 
tendances etc… le Petit Livre Rouge du Marketing Inte-ractif 
m’a semblé une excellent outil ! 
Sylvain Gross - Directeur Général de Public-Idées 
PUBLIC IDEES 
Le marché de la communication évolue : la consigne 
est claire : cap sur la rentabilité ! Message reçu, mais 
comment atteindre cet objectif ? Pour cela, il faut dis-poser 
des outils de « navigation » adaptés. Les experts 
du marketing et de la communication savent voyager 
et vous faire voyager, encore faut-il qu’ils soient munis 
d’une boussole et de la bonne carte pour vous conduire 
à destination. Le petit livre rouge, en tant que panora-ma 
de toutes les - bonnes - opérations de marketing en 
ligne innovantes, sera sans votre livre de chevet pour 
les prochaines vacances ! 
TRADEDOUBLER 
Germain Bos - Country Manager 
Le petit Livre Rouge du Marketing Interactif est pour 
moi, depuis sa création, une référence dans le domaine. 
Ambitieux sans être vaniteux, et complet sans être 
exhaustif (qui pourrait prétendre couvrir l’immense 
diversité du web ?) voilà un ouvrage qui, pour les profes-sionnels 
comme les profanes, donne une vision claire 
et illustrée de la richesse du web et de la créativité mar-keting 
qu’il engendre. 
A lire sans modération ! 
Emmanuel Vivier - Cofondateur Vanksen Group 
VANKSEN 
Dans un environnement de plus en plus concurrentiel 
et complexe il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver 
parmi les différents acteurs. Le petit Livre Rouge per-met 
au non initiés de découvrir par des cas concrets, 
une nouvelle approche du marketing et pour les initiés 
il est une source constante d’idées. Les cas pratiques of-frent 
de véritables retours d’expériences sur la mise en 
place de stratégies interactives efficaces et ciblées. 
VIRTUOZ 
Pascal Levy-Garboua - VP Business Development 
Dans un monde de plus en plus numérique, jamais l’in-dividu 
n’a été si présent. Ce paradoxe provient du déve-loppement 
même des technologies. Les 
forums, blogs, agents virtuels etc. fournissent une voix 
et un pouvoir nouveaux aux consommateurs, et obli-gent 
les marques à intégrer cette 
nouvelle donne à leur stratégie. 
Pour tous ceux qui cherchent à renouveler leurs ins-pirations 
en matière de marketing interactif, le petit 
Livre Rouge est un véritable annuaire de tendances, à 
utiliser et réutiliser. 
David Ferrara - Président & François Garcia - Directeur Général 
X-PRIME 
X-PRIME participe au guide du Marketing Interactif 
de l’EBG avec plaisir car nous sommes convaincus de 
vivre une époque intense d’innovations technologi-ques. 
Leur appropriation rapide par le public est un 
véritable défi pour les marques qui peuvent enrichir 
leurs relations avec les consommateurs. La création di-gitale 
2008 sera évidemment dépassée par les prochai-nes 
innovations et comportements. Cependant, ce qui 
est sûr, c’est que les marques qui sauront s’approprier 
les précieux conseils du « Guide » anticiperont mieux 
que les autres ces évolutions. Bonne lecture et rendez 
vous en 2009 ! 
Martin Tissier - Chef de projet EBG 
EBG 
Une année de travail, plus de 300 agences contactées, 
des interviews, des tonnes de blogs et livres lus, des 
litres de café… 
Et voilà… 
Quelques jours avant la sortie officielle de ce livre, j’ai 
la conviction, partagée avec tous les partenaires, que 
vous tenez entre les mains LA référence incontourna-ble 
pour qui veut dompter, booster et moderniser sa 
présence sur Internet… 
Dans l’attente de vos questions et impressions ! 
=>martin.tissier@ebg.net !
79 
DOMPTER 
LES BANNIERES 
DE PUBLICITE 
Formats Publicitaires 
CPM, CPC, CPA, CPI 
Campagne d’Affiliation 
Segmentation 
Dernières Tendances 
Publicité dans le Format Vidéo 
59 
APPRIVOISER 
LES MOTEURS 
DE RECHERCHES 
Référencement Naturel 
Liens Sponsorisés 
Optimisation 
Dernières Tendances 
Pilotage des Campagnes 
35 
MODERNISER 
SON SITE 
INTERNET 
Flash 
Widget 
Interfaces Riches 
Agents Conversationnels 
Vidéos Cliquables 
7 
CRÉER 
SON SITE 
INTERNET 
Ergonomie 
Intégration de Catalogue Produit, 
Taux de conversion, 
Netchandising, 
Tracking 360° 
Back office 
Nom de domaine 
121 
GERER 
DES CAMPAGNES 
E-MAILING 
Création et Optimisation de Campagne 
Coregistration 
Taux de délivrabilité 
Analyse des Résultats 
Dernières Tendances 
101 
OPTIMISER 
LA RELATION 
AVEC 
L’INTERNAUTE 
Nouveaux Défis 
Fidélisation` 
Ciblage Comportemental 
Connaissance de l’internaute 
Cybercriminalité 
4 
sommaire
227 
SE PREPARER 
à DEMAIN 
Modernité 
Entreprise 2.0 
Interfaces Tactiles 
et autres Innovations Technologiques 
175 
INFILTRER LES 
COMMUNAUTES 
Réseaux Sociaux 
Bouche à Oreille 
Univers Virtuel 
Podcast 
Web TV 
153 
INTéGRER 
L’UNIVERS 
DES BLOGGUEURS 
Communication 
Blog Seeding 
Création de Blogs 
Flux RSS 
Sites et Blogs Marketing 
Microblogging 
135 
GENERER 
DU BOUCHE 
à OREILE 
Buzz Marketing 
Marketing viral 
Street Marketing 
Advergame 
Serious Game, 
Définition 
Création de Campagnes et Exemples 
191 
Développer 
un site/service 
mobile 
Flow Marketing 
Site Mobile 
Applications Embarquées 
Géolocalisation 
Marketing viral mobile 
Réseaux sociaux mobiles 
209 
Diversifier 
les usages 
du mobile 
Publicité d’un Site Mobile 
RFID 
Code 2D 
Bluetooth 
Reconnaissance d’images 
113 
AU VERSO 
+ DE 60 
OPéRATIONS 
DE MARKETING 
INTERACTIF 
ANALYSéES 
Source d’inspiration pour : 
Vous faîre connaître 
Augmenter vos ventes 
Fidéliser votre clientèle ! 
PRéSENTATION 
DES PARTENAIRES 
DU LIVRE 
+ LES CHIFFRES DU WEB 
MARKETING 
EN PARTIE 
CENTRALE 
5
7 
CRéER 
SON SITE 
INTERNET 
SOM M A I R E 
Réussir l’ergonomie de son site - P.8 
Réussir l’intégration de son catalogue produit sur un site - P.12 
Réenchanter le parcours client avec le Netchandising - P.15 
Améliorer son taux de conversion - P.20 
L’importance d’un tracking à 360° - P.26 
Réussir son Back office - P.28 
Protéger ses noms de domaines - P.30 
Juridique - P.33 
Sommaire Général
TECHNIQUE 
À qui est destiné votre site Internet ? 
La seule manière de réussir l’ergonomie 
d’un site consiste à comprendre et prendre 
en compte ses visiteurs. 
Interrogez-vous donc sur qui sont vos 
internautes, et surtout sur ce qu’ils viennent 
faire sur votre site. Cela vous aidera à les 
satisfaire, et à pondérer de manière plus 
ou moins forte chacune des règles que 
nous présentons dans cet article. 
Règle n° 1. 
UN SITE BIEN ARCHITECTURé 
Votre site Internet doit être bien rangé ! Avant de vous 
intéresser à l’apparence du site à l’écran, vous devez faire 
la liste des contenus, et les organiser de manière logique. 
a) Catégorisez : 
opérez les regroupements qui sembleront le plus naturel 
pour vos internautes (par thème, par ordre alphabétique, 
par ordre chronologique, etc.). 
b) Structurez : 
faites ressortir les éléments les plus intéressants pour vos 
internautes, en vous adaptant à leurs besoins et à leurs 
stratégies de consultation. Le web est l’endroit rêvé pour 
atteindre un objet par différents chemins, profitez-en ! 
Vu sur le web : 
Sur le site de The Body Shop, une entrée « Shop by line » 
permet de transgresser l’arborescence thématique (hair, 
skin care, body, etc.), pour parcourir les produits par 
gamme (White Musk, Wise Woman, Vitamin E, etc.) 
Source : www.thebodyshop.com 
Règle n° 2. 
UN SITE COHéRENT 
Rien de mieux que d’être cohérent pour que vos internautes 
apprennent à vous connaître ! Dans cet objectif, veillez à 
rester homogène sur quatre dimensions : 
Les endroits où vous placez les choses (par exemple, une 
barre de navigation ne doit pas changer d’emplacement) 
La manière dont vous nommez les choses (un mot pour 
chaque objet !) 
La manière dont vous présentez les choses (attention 
notamment aux formats des éléments cliquables) 
La manière dont le site réagit (les réactions suite à un 
clic notamment) 
Règle n° 3. 
DES PAGES BIEN ORGANISéES 
Ranger vos pages web, c’est commencer par jeter tout ce 
qui est superflu. Supprimez donc les éléments inutiles, 
aussi bien au niveau macroscopique (exemple : un bloc 
entier de contenu) qu’au niveau microscopique (exemple : 
un mot, un bouton, un lien, une puce, etc.). 
Pensez aussi au fait que les animations augmentent 
la charge visuelle, même si elles occupent strictement 
le même espace écran qu’une version statique. Même 
chose pour les images de fond, qui ne doivent pas réduire la 
lisibilité ! 
Vu sur le web : 
Sur le site de VistaPrint, les éléments permettant de 
trier les cartes de visite sont mal organisés. Ainsi on a 
le sentiment que la case à cocher «vertical» se réfère à la 
colonne de droite, mais ça n’est pas le cas. 
Source : www.vistaprint.fr 
Réussir 
l’ergonomie 
de son site 
Altima (People Square) 
8 
créer son site internet 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
113 
créer son site internet 
Règle n° 4. 
UN SITE QUI RESPECTE 
LES CONVENTIONS 
Profitez du bagage Internet de vos visiteurs ! Ils ont appris 
sur d’autres sites un bon nombre de choses, qu’il vous faut 
réutiliser si vous souhaitez que votre site paraisse intuitif. 
Si vous cherchez à être original, faites-le sur d’autres 
points (service, design, ton éditorial, etc.) ou sur des points 
d’ergonomie non critiques. 
Dans cet objectif, veillez à respecter les conventions suivantes : 
Les endroits où vous placez les choses (ex. l’accès au 
panier dans la partie supérieure du site) 
La manière dont vous nommez les choses (ex. « panier » 
plutôt que « chariot ») 
La manière dont le site est présenté et fonctionne (ex. ne 
pas utiliser une alerte Javascript pour donner une simple 
indication à votre internaute). 
Vu sur le web : 
Sur le site de Canon, le survol de la rubrique « À propos 
de Canon » affiche à la manière d’une navigation des 
informations qui semblent être des liens vers des sous-rubriques. 
Or, lorsque l’internaute dirige sa souris vers ces 
informations, ces dernières disparaissent (car elles ne font 
qu’indiquer le type de contenus). 
Source : www.canon.fr 
Règle n° 5. 
UN SITE QUI INFORME 
L’INTERNAUTE 
a) Informez vos visiteurs 
Soyez poli, et indiquez toujours à l’internaute qui vous 
êtes, ce que vous faites, ce que vous lui offrez. En outre, 
informez-le sur l’endroit où il se trouve dans votre site, 
ainsi que sur les pages qu’il a déjà visitées. 
De plus, vous pouvez accompagner vos éléments d’interface 
de descriptions textuelles chaque fois que c’est nécessaire 
à une bonne compréhension. 
Vu sur le web : 
Sur le site de The Body Shop, la barre de navigation de 
gauche ne comporte pas de repère situationnel. Ainsi, dans 
cet exemple, rien n’indique que l’on se trouve dans la sous-rubrique 
« Soap » de la rubrique « Bath ». 
Source : www.thebodyshop.com 
b) Répondez à vos visiteurs 
Toute action de l’internaute (exemple : enregistrement 
d’une page, ajout d’un article au panier, tri d’une liste, etc.) 
implique une réponse de la part du site. D’autre part, cette 
réponse doit être parfaitement visible. 
Règle n° 6. 
UN SITE LOGIQUE 
ET QUI AIDE L’INTERNAUTE 
Un site Internet doit savoir répondre aux besoins de ses 
visiteurs, et les assister dans leur parcours. Dans cette opti-que, 
vérifiez que les éléments qui doivent être utilisés par 
vos internautes sont bien placés et suffisamment visibles. 
Veillez aussi à ce que le format des objets traduise bien leur 
usage : l’utilisateur doit bien faire la distinction entre ce qui 
est cliquable, actionnable, saisissable, et ce qui ne l’est pas. 
Faites donc attention à ne pas diriger de manière erronée ! 
Vu sur le web : 2 exemples d’éléments qui donnent 
très envie de cliquer, et génèrent un effet déceptif suite à 
l’absence de réaction du site : 
Une pastille rouge clignotante « Mes soins minceur jusqu’à 
– 50% » sur le site d’Yves Rocher 
La photo et le nom d’un téléphone sur le site d’Universal Mobile 
Sources : www.yves-rocher.fr 
Enfin, sachez accompagner vos internautes pas à pas, et 
les aider au moment où ils peuvent en avoir besoin. 
Règle n° 7. 
UN SITE COMPRéHENSIBLE 
Parlez le langage de vos visiteurs, et évitez d’utiliser 
des termes ambigus, des icônes ou des codes graphiques 
difficilement compréhensibles. 
Vu sur le web : 
Sur le site de Fnac Eveil & Jeux, le libellé « Commande 
directe » n’est pas immédiatement compréhensible. La 
Redoute a nommé cette catégorie « commander avec les 
références catalogues ». C’est plus clair. 
Source : www.eveiletjeux.com 
9 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
116 
Règle n° 8. 
À BAS LES ERREURS 
a) Evitez que l’internaute fasse une erreur 
La première façon de gérer les erreurs, c’est de tout faire 
pour éviter que l’internaute en fasse. Pensez à la fois 
aux interactions (ex. message de confirmation avant la 
suppression), et aux objets d’interface (ex. légende de 
format de renseignement d’un champ). 
Veillez particulièrement aux erreurs irrécupérables ! 
Vu sur le web : 
Je viens de passer 10 minutes à personnaliser ma paire de 
chaussures sur le site de Converse. A ce stade de l’opération, 
si je clique ailleurs dans le site, sur le bouton « fermer » ou 
sur « Design your own », on efface tous mes choix. 
Source : www.converse.com 
b) Aidez l’internaute à corriger son erreur 
Une fois que l’erreur a été commise, on doit faciliter la vie 
de l’internaute qui s’y trouve confronté. 
Repérage de l’erreur : 
a) fournir un message général visible, qui attire l’attention 
sur le fait que quelque chose ne s’est pas bien passé. 
b) mettre en valeur les champs concernés 
Compréhension de l’erreur : 
fournir un message qui explique la teneur de l’erreur. 
Correction de l’erreur : 
faciliter le travail de modification. En effet, la bonne 
compréhension est nécessaire à une bonne correction, 
mais pas suffisante. (par exemple si un champ email est 
défaillant car le caractère @ a été oublié, ne pas effacer 
l’email entré par l’internaute). 
Règle n° 9. 
RAPIDITé 
Sur Internet, chaque seconde compte. Le temps de réalisa-tion 
d’une action a un impact sur la perception de la flui-dité 
et du caractère agréable de la visite. Vous devez donc 
tout mettre en oeuvre pour optimiser le critère de rapidité. 
Attention ! La rapidité ne se compte pas en nombre de 
clics. Il s’agit plutôt de faciliter les actions, et de prévoir 
des accès multiples, des raccourcis ou fonctionnalités pour 
satisfaire les visiteurs les plus avertis. 
a) Facilitez le clic et la saisie clavier 
Plus on peut agir vite, plus on est rapide. Cela se joue souvent 
à peu de choses. Prévoyez par exemple des éléments cliqua-bles 
suffisamment grands, et qui prévoient le caractère 
imprécis de la visée à la souris ! (En savoir plus ? tapez sur 
votre moteur de recherche « Loi de Fitts »). 
Vu sur le web : 
Dans cet exemple tiré du site Fnac Eveil & Jeux, seuls les 
titres sont cliquables (et non la totalité de l’onglet qui les 
accueille sous forme d’un bouton). 
Source : www.eveiletjeux.com 
b) Evitez toute action inutile 
Pensez toujours à vous mettre dans la peau de vos visiteurs, 
et faites l’exercice consistant à accomplir les mêmes 
actions qu’eux, afin de vous rendre compte du niveau de 
complexité d’une action. 
Vu sur le web : 
Sur les pages multi-produits du site The Body Shop, on est 
obligé de saisir la quantité souhaitée, avant de cliquer sur le 
bouton « Add to cart ». On demande donc à l’internaute beau-coup 
d’actions pour un simple ajout d’article au panier. 
Source : www.thebodyshop.com 
c) Prévoyez des accélérateurs 
Les accélérateurs sont primordiaux sur les sites 
fréquemment consultés par leurs visiteurs. Ils permettent 
à ces derniers d’atteindre plus rapidement l’information 
qui les intéresse, ou d’accomplir plus rapidement une 
action. 
Vu sur le web : 
Sur le site de Télérama, des fonctions de personnalisation 
de la grille (chaînes affichées, ordre des chaînes, etc.) 
permettent aux internautes d’enregistrer leur propre 
configuration, et ainsi de consulter plus rapidement leur 
grille de programmes TV. 
Source : www.telerama.fr 
10 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
Règle n° 10. 
Liberté : c’est l’internaute 
qui commande 
Internet est un media sur lequel les utilisateurs s’attendent 
à avoir un rôle actif. Il est important que le site Internet 
respecte les conventions d’usage, et ne semble pas hors du 
contrôle de l’internaute. 
Attention donc aux pratiques suivantes, qui pourraient 
vous attirer les foudres de vos visiteurs : 
Déclenchement automatique du son 
Animations intempestives et qu’on ne peut pas interrompre 
Actions lancées au passage de la souris 
Affichages au passage de la souris qui bloquent l’internaute 
Difficultés de retour en arrière ou de correction 
Demande de données personnelles sans réelle justification 
etc. 
Vu sur le web : 
À chaque visite sur le site de Zadig et Voltaire, on doit 
saisir son adresse email. De plus, à l’occasion de la première 
visite, on se voit forcé de déclarer que l’on souhaite recevoir 
la newsletter (en cliquant sur non, rien ne se passe). 
Source : www.zadig-et-voltaire.com 
Règle n° 11. 
UN SITE QUI SATISFAIT 
SES INTERNAUTES 
Enfin, un site ergonomique est un site qui satisfait ses 
internautes, notamment parce qu’il les connaît bien. Au-delà 
des 11 règles précédentes, les critères suivants entrent 
donc en ligne de compte dans la perception de la qualité 
d’utilisation de votre site web : 
Esthétique et expérience utilisateur 
Qualité du service 
Fonctionnalités et services proposés 
Fiabilité technique 
Vu sur le web : 
Sur le site du Body Shop, une fonction “E-mail me when in 
stock” permet aux internautes d’être avertis de la mise en 
disponibilité d’un produit. 
Source : www.thebodyshop.com 
Règle n° 12. 
UN SITE FACILE D’ACCèS 
POUR TOUS 
Quelque soit le matériel utilisé par l’internaute lorsqu’il 
visite votre site, ou quelque soit ses capacités perceptives, 
motrices ou cognitives, il doit pouvoir accéder à vos 
contenus et services. Ayez donc toujours cet objectif en 
tête ! 
En bref : 
12 règles 
à utiliser 
à bon escient 
Voici donc un rapide panorama des objectifs à atteindre 
pour concevoir un site web confortable. Ces règles sont 
essentielles, mais ne sont pourtant que la partie immergée 
de l’iceberg ! Pour engager une véritable démarche 
d’ergonomie, rencontrez vos internautes, faites leur tester 
vos maquettes et réagir sur vos idées. Vous verrez que les 
données alors obtenues sont irremplaçables ! 
AUTEUR 
Altima (People Square) 
Amélie Boucher 
Ergonome et Architecte de l’information 
Auteur du livre Ergonomie web (Eyrolles) 
11 
créer son site internet 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
TECHNIQUE 
Comment aider les internautes à trouver le(s) 
produit(s) qu’ils recherchent et leur proposer une 
expérience utilisateur « riche » ? Cet article s’articule 
autour du trio « recherche / liste de résultats / fiche 
produit » et dispense quelques conseils et des « nice 
to have » qui permettent d’améliorer l’expérience 
utilisateur. 
La recherche 
Vous ne pouvez pas vendre un produit si vos clients 
ne le trouvent pas. C’est pour cela que de plus en plus de 
e-commerçants mettent en place un module d’assistance à 
l’achat. Une étude de Aberdeen Group montre que 68% des 
sites d’e-commerce intitulés les « best-in-class » utilisent 
les données saisies dans leurs propres moteurs de recher-che 
pour optimiser leur tactique de merchandising online 
et proposer aux clients ce qu’ils recherchent. 
On s’oriente de plus en plus vers des modules de recherches 
plus évolués. Il est donc primordial de faire le bon choix du 
mode de recherche, celui qui permettra aux utilisateurs de 
chercher et de trouver le produit tant désiré. 
La recherche « simple » 
Composée le plus souvent d’un champ de saisie et d’un 
bouton de validation, c’est le mode de recherche le plus 
ancien et certainement le plus répandu. Sur les sites 
disposant d’une arborescence importante, un menu 
déroulant est ajouté, permettant de réduire le champ de 
la recherche à une rubrique ou une catégorie du site. Mais 
on voit de plus en plus apparaître des modes de recherches 
simples mais « riches » : des compléments à la requête 
initiale sont directement affichés pendant la saisie 
(l’autocomplétion) C’est ainsi le cas sur Yahoo. Le site de 
Apple quant à lui propose des résultats « incitatifs » : des 
résultats prioritaires sont « poussés » vers l’utilisateur 
directement sous le champs de saisie. On essaie donc 
de l’aiguiller vers les pages les plus pertinentes tout en 
lui laissant la possibilité de visualiser l’ensemble des 
résultats. 
La recherche multicritères 
Cette recherche est en quelque sorte le reflet de la structure 
de votre catalogue produit. Simple à utiliser, elle est encore 
trop souvent assez peu travaillée graphiquement. C’est 
un tort, multicritère ne rime pas forcément avec austère. 
Sur le site e-commerce de Jules, les catégories de critè-res 
(produits, coloris...) sont illustrés par un visuel qui 
attire le regard, et les critères similaires (ex : pantalons 
jeans et bermudas) sont regroupés. Enfin des filets gris 
permettent de structurer l’ensemble, qui reste lisible et 
agréable à l’oeil malgré le nombre important de critères. 
Sur le site de Jules, l’ensemble de la page de recherche est 
lisible et clair malgré le nombre important de critères de 
recherche. 
La recherche visuelle 
Sur le site de Like, l’internaute peut effectuer une 
recherche visuelle basée sur un détail du produit. Il lui 
suffit d’entourer la partie du produit qui l’intéresse. Ce 
détail devient un critère de sélection et le site affiche 
des produits similaires en terme de couleur, de forme et 
de motif. C’est un mode de recherche très utile lorsque 
le processus de choix est plus subjectif qu’objectif. 
Egalement, pour faciliter la compréhension des critères 
par l’utilisateur, les cases à cocher sont remplacées dès que 
possibles par l’illustration des différents critères (ex : des 
carrés colorés pour les couleurs, la forme du produit pour 
les différents styles, les motifs sont dessinés, etc…) 
La recherche experte / avancée 
Ce mode de recherche est à envisager lorsque le site propose 
par exemple un service bien particulier et qu’une recherche 
multicritère n’est pas suffisante pour trouver le bon 
produit. Sur le site de Blue Nile l’utilisateur a la possibilité 
de se confectionner une bague sur mesure. Pour ce faire, la 
recherche est scénarisée en 2 grandes étapes : sélection du 
diamant et choix du sertissage. A chacune de ces 2 étapes, 
de multiples critères à renseigner sont présentés soit avec 
des cases à cocher illustrées (pour bien visualiser la forme 
du diamant par exemple) soit avec des sliders, ces petites 
tirettes à déplacer en drag’n’drop (ou glisser déposer / pour 
définir des tranches minimum et maximum, comme le 
caratage ou le prix). 
La mise en page de type « mini-tableau de bord » qui est 
utilisée est lisible bien qu’un certain nombre de critères 
soient affichés. Même si la fonctionnalité de confection sur-mesure 
est réservée à un public averti en joaillerie, sa mise 
en scène reste relativement simple à utiliser notamment 
grâce à la scénarisation en différentes étapes. 
Réussir l’intégration 
de son catalogue 
produit sur un site 
12 
créer son seit eeinnrtt Nnruu 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
Quelques « nice to have » 
créer son site internet 
Quelques « nice to have » 
13 
pré-afficher le nombre de résultats avant l’affichage de 
la requête (Jules) 
mettre en place un système d’autocomplétion (Apple 
ou Yahoo!) 
en fonction du type de site, permettre une sauvegarde 
des recherches. C’est très pratique sur les sites d’enchère 
par exemple, lorsque les recherches sont identiques et 
récurrentes à différents moments (eBay) 
La liste de résultats 
Après avoir sélectionné les critères importants pour sa 
recherche, l’utilisateur arrive sur une SERP - « Search 
Engine Result Page » (une page de résultats). Là encore, 
quelques conseils permettent de fluidifier la navigation et 
améliorer ainsi l’expérience utilisateur. 
Etre complémentaire avec la page de recherche 
Même si elle se trouve souvent sur une page distincte, la 
liste de résultat est la continuité logique de la recherche. 
Et parce que la recherche est rarement fructueuse du 1er 
coup, il est judicieux de laisser les critères de recherche 
sur la page de résultat (comme sur le site de Endless) et ce, 
pour plusieurs raisons : 
l’utilisateur voit toujours les critères qu’il a sélectionnés. 
Ainsi en cas d’erreur, il peut s’en apercevoir et corriger. 
il peut donc modifier ses critères ou effectuer une 
nouvelle recherche sans avoir à revenir sans cesse sur la 
page de recherche. 
au lieu de faire des allers-retours entre les pages de 
résultats et de recherche, cela lui donne l’impression de 
progresser et d’avancer dans sa recherche. 
Rafraîchir localement la page 
Lorsqu’un critère est sélectionné, la liste de résultats 
doit se mettre à jour. Auparavant, lorsque les sites étaient 
intégralement en HTML, c’est la page toute entière qui 
se rafraîchissait, mais avec l’utilisation de plus en plus 
fréquente d’Ajax notamment, on peut mettre à jour 
uniquement certaines zones de la page. C’est ainsi que 
fonctionne Kayak, un des premiers sites à avoir mis en 
place cela. Ainsi, on évite-t-on l’utilisation de frames ou 
de iframes. Tout s’enchaîne parfaitement, il n’y a pas de 
rupture dans la navigation. 
Adapter sa liste de résultats 
Bien que très usuelle, la page de résultats doit toujours 
être conçue en fonction du positionnement du site. Voici 
2 exemples de SERP très différentes alors que les 2 sites 
sont dans le secteur de la Joaillerie. 
Tiffany a opté pour une mise en page simple et épurée 
qui fait la part belle aux produits. La composition hori-zontale 
à 12 produits est originale : elle permet, grâce aux 
différences de taille de visuels, de mettre en valeur les 2 
produits présents aux extrémités gauche et droite et ce, 
sans avoir de scroll vertical. Les informations textuelles 
sont affichées dans une infobulle et apparaissent unique-ment 
au survol du visuel produit. Les informations sont 
donc présentes sans pour autant alourdir la page et para-siter 
les visuels. C’est beau et fonctionnel à la fois, et c’est 
surtout adapté au reste du site : simple, luxe et épuré. 
Sur le site de Blue Nile, la liste de résultats a été conçue 
autour de la notion de confection sur mesure et d’expertise 
joaillière (cf. paragraphe sur la recherche experte). La 
mise en page est donc plus complexe. Comme le visuel du 
produit n’a pas d’importance, il laisse sa place à toute une 
série de critères (forme de la pierre, caratage, découpe…) 
présentés directement dans un « mini-tableau de bord ». 
Cela permet de comparer rapidement les critères de 
chacune des pierres. La liste se rafraîchit « à la volée », des 
informations supplémentaires sont affichées dans une 
vignette prédictive au survol du produit, on peut trier ses 
résultats… Le système permet même l’ajout de critères de 
sélection supplémentaires ! 
Tiffany et Blue Nile, deux sites dans le domaine de 
la joaillerie dont les SERP sont fondamentalement 
différentes. 
proposer plusieurs modes de visualisation : en vignette, 
en liste… (Decathlon ) Cela permet de mettre en avant 
différentes informations en fonction du mode sélectionné 
proposer des tris supplémentaires une fois les résultats 
affichés : trier par nouveauté, par prix, par best-selling, 
par marque… (Endless) 
permettre à l’utilisateur de changer le nombre de résul-tats 
affichés par page (Like) 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
Quelques « nice to have » 
La fiche produit 
Là encore, il faut penser cette page dans une dynamique 
d’enchaînement avec la liste de résultat. Si le produit A 
n’est pas exactement celui que l’internaute cherchait, peut-être 
que le produit B correspondra. Il faut donc toujours 
faciliter la navigation de l’internaute, même sur la fiche 
produit. 
Permettre l’accès aux autres résultats 
depuis la fiche produit 
Sur les sites de Tiffany et Endless, lorsqu’il y reste par 
exemple 15 produits qui correspondent à une recherche et 
que l’internaute clique sur la fiche produit de l’un d’entre-eux, 
les visuels des 14 autres produits sont affichés sur 
la page produit. Le fait de les laisser accessibles permet 
d’accéder directement à la fiche détaillée sans avoir à 
revenir sur la liste de résultats. Cela évite ainsi des allers-retours 
à l’internaute (remarquez qu’on ne pourra que très 
difficilement combiner cette option avec la mise en place 
de ventes additionnelles - cross-selling / up-selling…- car 
les 2 fonctionnalités risquent de se parasiter) 
Sur le site de Endless, les produits correspondants à ma 
recherche sont toujours accessibles sur la fiche produit. 
Sur la fiche produit du site de Jules, on permet à l’internaute 
une découverte linéaire de ses résultats de recherche 
en affichant les liens « produit précédent » et « produit 
suivant ». Au survol des 2 liens, le visuel du produit 
suivant/précédent apparaît, et un lien permet de revenir 
à la liste de recherche. 
Have a (quick) look ! 
Certains sites comme Piperlime ou Gap proposent à 
leurs utilisateurs un « quick look ». Le « quick look » est 
un « condensé » de la fiche produit affiché en popin ou 
sous la forme d’une vignette prédictive. Il contient les 
informations indispensables à la concrétisation de l’achat 
(ex : le choix de la taille et de la quantité) et ne permet 
pas généralement l’affichage du cross-selling ou du zoom 
produit. 
Fiches produits 
Sur les sites de prêt-à-porter, les produits sont souvent 
présentés sous la forme d’un « total look » (ex : un 
mannequin porte le jean, la ceinture, le t-shirt et la veste) 
Si l’internaute souhaite acheter l’ensemble, au lieu de lui 
imposer des allers-retours entre les différentes fiches 
produits, mettez en place une fiche produit comprenant 
l’intégralité des articles comme le fait American Eagle. 
Ainsi l’internaute aura plus de facilité à acheter l’ensemble 
car tous les articles du look sont sur la même page. 
Une légère variante peut être envisagée, celle de l’achat 
multiple d’un même produit mais avec des variations de 
couleur. C’est ce que propose le site de Victoria’s Secret : 
à la demande de l’internaute, des menus déroulants 
supplémentaires s’affichent et permettent d’acheter 
le même produit dans des couleurs et des quantités 
différentes à partir d’une seule fiche produit. 
choix d’une couleur : la couleur « pourpre » sera perçue 
différemment d’une personne à l’autre. Le fait d’afficher 
un carré coloré en plus du nom de la couleur permet de 
lever des ambiguïtés. C’est également très pratique pour 
les visualiser les motifs. 
choix de la taille : pour éviter de frustrer l’utilisateur, il 
vaut mieux proposer, si possible, uniquement les tailles 
disponibles. Ainsi, on évite de lui donner de faux espoirs 
avant qu’il n’appuie sur le bouton « acheter ». 
visuel produit : proposer plusieurs vues du produit peut 
jouer un rôle décisif dans l’acte d’achat lorsqu’une seule 
vue ne permet pas de se faire une bonne idée du produit. 
NB : ces fonctionnalités ne sont pas adaptées à tous les 
produits. 
Conclusion 
Les sites d’e-commerce se sont multipliés depuis ces 
dernières années. Aucun détail ne doit être laissé au 
hasard et tout doit être pensé pour favoriser la fluidité de 
la navigation, permettre à l’internaute de trouver ce qu’il 
est venu chercher, et augmenter le taux de conversion. 
Il n’y a donc pas de « recette miracle » ni de bons conseils 
à appliquer de manière automatique. Même si l’on peut 
faire ressortir de grandes pratiques, l’ergonomie d’un 
site e-commerce doit être conçue au cas par cas pour 
répondre à vos objectifs et être adaptée à votre cible, 
votre positionnement… 
AUTEUR 
Nurun 
Eric Di Pol 
Chef de projet 
14 
AUJOURD’HUI... 
fluide 
riche 
refresh local 
ET DEMAIN 
« all in one 
experience » 
(ex : le site de 
« Bag, Borrow 
or Steal ») 
HIER 
cloisons 
linéaire 
unilatéral 
refresh global 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
créer son site internet 
TECHNIQUE 
Business Lab 
créer son site internet 
15 
Dans la peau de l’acheteur 
Dans une relation entre individus, on ne présente pas 
toujours le même visage à l’autre en fonction des situations 
et des contextes. Il en va de même par rapport aux marques, 
quand le consommateur devient acheteur. 
C’est le même individu, mais qui présente une facette 
différente de lui-même dans sa relation avec la marque. 
Le consommateur est d’abord spectateur de la marque, 
il est en contact avec elle à travers des représentations 
médiatisées (publicité, mailing, etc.). Tout change quand 
il est en situation d’achat puisqu’il devient acteur dans 
cette relation. Comprendre le shopper, c’est véritablement 
se mettre dans la peau de cet individu qui doit réaliser 
une interaction d’achat avec la marque. 
Son action est alors influencée par trois contraintes 
spécifiques. Il a une tâche à accomplir (l’achat), dans un 
temps limité et avec un budget limité. On sait ainsi qu’en 
Europe une femme passera en moyenne vingt minutes au 
supermarché pour un panier moyen de vingt à vingt-cinq 
euros (étude européenne POPAI). C’est aussi comprendre 
le paradoxe de l’acheteur moderne : le choix aujourd’hui 
nous rend malheureux, en ligne comme en point de vente 
réel, parce qu’il est source de stress et de frustration. Face 
à ces contraintes l’individu-acheteur se replie souvent sur 
ce qu’il connaît, voire sur des routines pour optimiser son 
processus d’achat, mais il est aussi en attente de surprise 
et de découverte durant ce parcours d’achat… 
Analyser et prévoir 
ses comportements d’achat 
C’est la compréhension de cet état psychologique 
et physique du shopper en situation d’achat qui est 
essentielle pour identifier les freins et les leviers propres 
à chaque transaction. C’est le point d’ancrage du taux 
de transformation immédiat autant que du ré-achat 
futur. Trois phases constituent le cycle d’achat complet 
du shopper : le pré-achat (l’identification du besoin par 
exemple), la phase instore (virtuelle ou réelle), le post-achat. 
Chaque phase est l’occasion d’arbitrages et d’évaluations 
pour l’acheteur. Le moment du déballage ou « unpacking 
» peut être ainsi crucial. Une grande marque de brosses 
à dents électriques a réalisé que le moment de déballage 
du produit, sous coque plastique, était si malaisé qu’il 
nécessitait des ciseaux et contredisait l’image de produit 
technologique et premium aux yeux de l’acheteur. 
La catégorie de produit, le type d’achat (planifié, plaisir, 
etc.) et l’occasion de consommation génèrent ensuite 
des barrières à l’achat spécifiques, qu’on pourra lever 
par des modifications qui feront basculer le choix vers 
la marque à promouvoir, dans un contexte online comme 
offline. Lors de l’achat d’un accessoire de téléphone 
portable par exemple (batterie, kit mains libres, etc.), 
la barrière principale s’est révélée être, au niveau mondial, 
l’incertitude sur la compatibilité du produit acheté 
avec le portable possédé. Dans la catégorie des céréales 
pour enfants par exemple, l’achat est déterminé par une 
négociation entre la valeur nutritionnelle pour la mère 
et la nouveauté de la prime pour l’enfant. 
Le shopper est trop complexe et contradictoire dans ses 
comportements pour chercher à appliquer des recettes. 
Il serait en effet trop simpliste de penser que pour vendre 
des produits de consommation courante, il suffit d’être 
pratique ou ésotérique pour vendre du luxe. L’achat de 
son premier produit Bio implique qu’on ait été conquis 
par un discours préliminaire, que l’on nous a aidé à 
naviguer au sein des univers de choix, que l’on nous a aussi 
accompagné dans une logique d’éducation. L’achat d’un 
voyage professionnel privilégiera certainement le confort 
au prix… 
La scénarisation de la mise en contact avec les produits et/ 
ou marques doit donc intégrer l’ensemble de ces critères, 
en offrant différents modes d’accès aux produits, basés 
sur une analyse très fine des shoppers ciblés et de leurs 
comportements d’achat. 
ré-enchanter 
le parcours client 
avec le « netchandising » 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
Et c’est pour définir une méthodologie d’analyse 
et de construction des interfaces transactionnelles, 
d’optimisation des surfaces de vente virtuelles, qu’est né le 
Netchandising™, en 1998. 
A cette époque, les quelques sites marchands français 
étaient réalisés par des créatifs ou des ingénieurs, mais 
rarement pas une association des deux. Le résultat ? 
Des sites soit très créatifs, soit très… techniques, mais 
en aucun cas des interfaces propices au déclenchement 
d’actes d’achats impulsifs. 
La segmentation de ces « cyber-consommateurs » en sous 
groupe (les indécis, les récurrents, les curieux, les 
opportunistes…), puis l’adaptation technologique et 
créative du site à ces profils marque la naissance du 
Netchandising™. 
Cette adaptation passe par la construction d’une trame, 
d’un parcours utilisateur fondé sur des bouquets serviciels, 
éditoriaux, affinitaires, communautaires, identitaires, 
mais surtout des bouquets rentables et profitables, avant 
tout dédié à l’augmentation des taux de transformation. 
Un exemple ? 
Prenons le cas des Webcamers du Printemps. 
L’idée était de mettre à disposition du public, exclusive-ment 
via le site web, des personnes équipées de rollers, 
d’une webcam, d’un PC portable relié à Internet pouvant 
se substituer à des vendeurs réels en dispensant des con-seils 
personnalisés. Les interactions se faisaient par chat, 
le Webcamer se promenant dans les allées, en filmant la 
montre qu’il recommandait, en présentant la simplicité de 
pliage de la poussette… 
Les objectifs étaient clairs : rassurer les Internautes, 
toucher des consommateurs hors de la zone de chalandise, 
vendre durant les horaires de fermeture et améliorer 
l’image d’innovation du grand magasin pour faire face aux 
Galeries Lafayette. 
De nombreux autres cas illustrent qu’il est possible de 
créer de la valeur en scénarisant le produit et en faisant 
de l’expérience d’achat un plaisir, et de retrouver les ratios 
de la grande distribution – acheter un shampoing Ushuaïa, 
c’est acheter 80% d’Ushuaïa et 20% de shampoing. Et bien 
faisons en sorte de valoriser l’écrin de présentation des 
produits, de vendre l’expérience, de valoriser le moment 
d’interaction. Montrons à nos clients que nous avons 
anticipé leurs préoccupations, que nous ne sommes pas 
seulement une plateforme transactionnelle ! 
Offrir des solutions 
à l’acheteur 
Parce que l’acheteur est en proie à la complexité 
permanente, la scénarisation des produits et les niveaux de 
message tout au long du parcours d’achat doivent apporter 
des solutions aux problèmes qu’il se pose, aussi bien online 
que offline. Ainsi les femmes qui font leurs courses le soir 
pour le dîner sont mentalement en recherche de solutions, 
pas de produits. C’est pourquoi le distributeur hollandais 
Albert Heijn a placé dans tous ses points de vente une tête 
de gondole baptisée « Le menu du jour », qui rassemble 
les composants du dîner du jour, sélectionnés par un 
grand Chef. Voila une solution qui répond aux contraintes 
mentionnées plus haut, et qui nourrit la relation autant 
avec les marques produit qu’avec le distributeur. 
Restons dans la distribution avec FreshDirect.com, 
service de livraison alimentaire sur New York, proposent 
des centaines de 4-Minute Meals, du Ready to Cook 
incluant un choix d’au moins 6 marinades lorsque vous 
achetez du poisson, des plateaux repas frais et équilibrés 
à commander pour le bureau à la dernière minute, des 
produits traiteurs pour votre apéro entre amis… et puis 
tous les produits Kasher, Bio, Low Fat, Low Cholesterol, 
No OGM, le blog du primeur, du boucher, du poissonnier… 
Tout pour aider des working girls and men, à se nourrir 
sans en avoir le temps, à faire un choix sans en avoir 
besoin, bref, à commander en ligne de manière récurrente ! 
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Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
Deux exemples de plus produit 
offert aux clients : 
créer son site internet 
Soigner les étapes 
de transformation 
Car c’est bien la fidélisation qui est en jeu dès les étapes de 
la première transaction. Dans le processus de choix et de 
décision propre à l’achat, en particulier en ligne, l’acheteur 
a besoin de limiter l’incertitude et l’inconnu. L’achat est 
fortement influencé par la peur de se tromper, de faire le 
mauvais choix. Chez Wal-Mart aux Etats-Unis une étude 
shopper sur la catégorie lingerie a ainsi révélé que le frein 
principal à l’achat de soutien-gorge était l’incertitude sur 
la politique d’échange en cas de problème de taille. Cette 
crainte de se tromper est accrue dans l’achat en ligne par 
ce qu’on peut appeler l’angoisse de l’irréversibilité, c’est-à-dire 
la peur de ne pas pouvoir revenir en arrière. 
Rassurer l’acheteur, le conforter dans son choix tout au 
long du process est donc essentiel pour créer les conditions 
de la fidélisation. N’hésitez pas à revendiquer votre 
positionnement, à expliquer en quoi vous êtes différents. 
Vantez les avantages de l’achat en ligne (prix, disponibilité, 
livraison, tracking commande, exclusivités…). Rassurez 
sur le respect de la vie privée. Soyez pédagogique, en 
n’ayant pas peur d’expliquer la prochaine étape. N’oubliez 
pas la gestion de l’aide, trop souvent laissée pour compte 
et négligée. Et encouragez le multicanal. S’il souhaite 
terminer sa commande au téléphone, laissez-le faire. 
Si l’expérience d’achat a été vécue comme aisée, maîtrisée 
et agréable, le shopper a une image valorisée de sa 
compétence d’acheteur-internaute qui favorisera le ré-achat 
et la fidélité. 
Même pas une carte postale…. ? 
Sans oublier le soin manifeste porté à l’évaluation de 
l’usage. Étiez-vous satisfait ? Oui ? Non ? Montrer de 
l’intérêt post-achat et vous initierez les premiers pas d’une 
relation fidèle. 
Pour finir 
L’observation précise des comportements du shopper 
montre que pour favoriser l’acte d’achat online comme 
offline, il ne faut pas penser comme un vendeur… mais 
comme un acheteur. Et se souvenir que tout ce qui participe 
au cycle d’achat d’un produit ou d’un service compte autant 
que le produit ou le service en lui-même. C’est en effet 
l’expérience d’achat dans sa globalité qui va laisser une 
trace indélébile sur l’acheteur et orienter ses conduites 
d’achat ou de rachat futures. Il est donc stratégique 
d’envisager le déclenchement de l’achat non comme une 
transaction mais comme une facette particulière d’une 
relation plus large entre un individu et une marque, qui 
contribue à chaque interaction à générer des perceptions 
positives pour l’acheteur, sur lui-même et sur la marque 
en question. Une belle ambition relationnelle pour les 
marques dans leur stratégie de déclenchement d’achat que 
d’être, comme on dit, d’ « un commerce agréable ». 
Un enrichissement produit phénoménal, 
sur des dizaines de critères… 
Utilisation (à griller, fondre, couper, trancher, etc) mais 
également goût (intense, moyen, doux…). Des services 
de préparation détonants (possibilité sur certains 
fromages achetés au poids de demander une coupe en 
dés, en tranche, en boule !). 
La shopping list d’une star pour aider 
le cyber-consommateurs dans son acte d’achat. 
Si malgré les conseils et les promos vous hésitez 
encore, inspirez-vous de la shopping list d’une star ! 
AUTEUR 
Business Lab 
Valérie Legat 
Directrice générale 
17 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
S 
ommaire chapitre 
S 
ommaire Général 
Discutez-en sur le site de l’EBG
S 
ommaire chapitre 
S 
ommaire Général 
Discutez-en sur le site de l’EBG
TECHNIQUE 
C’est quoi le taux 
de conversion ? 
Sur un site marchand, vous avez les visiteurs qui entrent 
et les visiteurs qui sortent. 
Vous avez plusieurs façon de rentrer : via un moteur de 
recherche, via des sites affiliés, des moteurs de shopping 
(kelkoo…). 
Vous avez également plusieurs façon de sortir : en fermant 
brutalement le navigateur, en tapant une autre URL dans 
le navigateur, … en achetant un produit. 
Le taux de conversion, c’est justement le ratio entre le 
nombre de commandes et le nombre de visiteurs : 
Cet indicateur mesure donc la performance, la capacité 
d’un site à transformer un visiteur en client. 
Attention toutefois, ce ratio doit être utilisé parmi un 
ensemble d’autres indicateurs. 
Pris isolément, cet indicateur de donne pas d’information 
sur votre capacité à faire revenir les clients, ni sur votre 
chiffre d’affaires, votre rentabilité, … 
C’est néanmoins un indicateur important, parce qu’il 
permet d’analyser le e-marketing du site. 
Autre point important : il n’y a pas un taux de conversion 
pour un site, mais plusieurs. On doit en effet mesurer 
la performance d’une campagne d’emailing (combien 
de clients ont acheté, par rapport au nombre de mails 
envoyés), la performance d’une campagne de publicité de 
type Adwords, … 
Autre élément à prendre en compte : le chemin parcouru 
par le client, et en particulier le site d’où il vient : La 
conversion ne sera pas la même s’il vient d’un moteur de 
recherche, d’un moteur de shopping, d’une bannière de 
publicité, … 
Améliorer le taux 
de conversion 
Plusieurs paramètres impactent le taux de conversion : 
la cohérence globale du service, l’ergonomie, le chemin 
de l’utilisateur conduisant à l’achat, mais avant tout, le 
premier paramètre que l’on ne doit pas perdre de vue est le 
mix marketing : produit, prix… 
En effet, transformer, c’est un acte de vente, avec un « 
statut » binaire : on vend ou pas. Réussir à vendre, c’est 
franchir tous les obstacles. Il ne s’agit donc pas de régler 
un paramètre particulier, mais plutôt de jouer gagnant sur 
l’ensemble des paramètres. 
Marketing Mix 
C’est donc « LE » paramètre clé. Quel est mon produit ? 
A quel prix ? Avec quels messages ? Comment ? 
Si on parle de taux de conversion, c’est qu’on vend en ligne. 
Mais cela ne dit pas comment on le vend : on peut vendre 
directement dans sa propre boutique, ou sur des places de 
marchés type eBay ou PriceMinister, ou encore via des gros 
revendeurs du net (Amazon), ou enfin via des revendeurs 
du type ventes privées. 
Au sujet du prix : on sait tous à quel point le prix est un 
facteur clé sur Internet, parce que la comparaison y est plus 
facile qu’ailleurs. Certains des très gros succès Français se 
sont construits en développant des outils permettant de 
récupérer automatiquement le prix des concurrents ! 
Qualité « globale » du site 
Avant de rentrer dans les détails, et de porter l’attention 
sur tels ou tels détails, il est important d’avoir un regard 
« global » sur la qualité du site. 
Quand un utilisateur arrive sur votre site, il se fait une 
opinion très rapidement, certaines études parlent de 200 ms ! 
Qu’est-ce qui permet à l’utilisateur de se faire un avis, aussi 
rapidement ? 
Beaucoup de petites choses : le temps de réponse du site, la 
charte graphique, la qualité globale de la mise en page et le 
bon alignement des différents éléments, … 
Cette première impression est tout à fait fondamentale ! 
Améliorer son taux 
de conversion 
20 
créer son seit eeinnrtt ARAOK 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
créer son site internet 
21 
Ergonomie du site 
Un site ergonomique, c’est un site où l’utilisateur 
comprend très rapidement ce qu’il doit faire pour 
« utiliser le service ». 
L’Internaute ne doit pas avoir besoin de lire les petits 
textes d’aide. En moins d’une seconde, il doit comprendre 
comment est structuré l’information, et les actions qu’il 
doit entreprendre pour « avancer ». 
Pour atteindre ce résultat, il faut travailler différents 
éléments : le « zoning » du site, les codes couleurs, avec 
en particulier des codes explicites pour les éléments 
cliquables. 
Ergonomie incitative 
Respecter des règles d’ergonomie bien claires, c’est bien, 
mais ce n’est pas suffisant. 
Pour augmenter le taux de transformation, il faut que 
l’utilisateur ait un nombre très réduit de choix. C’est 
tout l’enjeu de l’ergonomie incitative : guider l’utilisateur 
sur chaque page. 
Dans certaines pages clés (panier, paiement), on ne met en 
fait qu’un seul élément en valeur : le bouton permettant 
de valider et de passer à l’étape suivante. 
Le chemin de l’utilisateur est ainsi bien « canalisé ». 
Les éléments ainsi mis en avant doivent avoir un code 
couleur spécifique, qu’on ne doit retrouver nulle part 
ailleurs dans le site. 
Exemple de bouton « incitatif » sur Amazon. Ce code 
couleur est réservé aux boutons vers lesquels ont veut 
guider l’utilisateur. 
L’ergonomie incitative conduit ainsi les e-marchands à 
simplifier au maximum les pages du processus d’achat. 
Parcours de l’utilisateur 
Par quel enchaînement d’actions doit passer l’internaute, 
depuis son entrée sur le site jusqu’à l’achat ? 
Ce chemin doit être naturel, clair, « évident ». 
Exemple de question : que se passe-t-il 
quand l’utilisateur clique sur « acheter » ? 
La réponse dépend des produits : 
Si votre site est un supermarché en ligne, la métaphore 
adaptée est celle du caddy : le client remplit son caddy, et 
décide de passer en caisse quand il a trouvé tout ce qu’il 
cherche. Pas question dans ce cas de lui présenter « la 
caisse » à chaque ajout dans le panier ! 
Si vous vendez des produits chers (disons plus de 50€), 
la situation est complètement différente. Une fois que le 
client a choisi un produit, il est sans doute raisonnable de 
lui proposer de passer à la caisse. 
Autre point important : aider l’utilisateur à s’y retrouver 
dans le « dédale des pages ». 
Une solution classique consiste à afficher à l’utilisateur le 
processus complet, ainsi que sa position dans ce chemin : 
Entête très dépouillé du site endless, avec, bien mis en 
avant, les différentes étapes 
Enfin, un dernier critère important au sujet du parcours 
de l’utilisateur : le nombre de clics. Combien de fois 
l’Internaute a-t-il du cliquer pour aller de son point d’entrée 
dans le site à la validation de la commande ? Réduire ce 
nombre de clic est important, pour une raison très simple : 
on perd des utilisateurs à chaque étape. Si on a moins 
d’étapes, on perd moins d’utilisateurs ! 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
Formulaires 
Au moment d’acheter, il faut demander à l’utilisateur 
tout un tas de renseignements. Ces pages de formulaires 
constituent un point important, qui est en général le point 
de fuite le plus important. 
Exemple à ne pas suivre : 
un formulaire de l’administration. 
Une seule envie : partir ! 
Bien faire un formulaire est un véritable challenge. C’est 
tout sauf simple, et la réalisation doit être impeccable. 
Voici quelques points clés : 
Un formulaire doit être court. Il vaut mieux découper le 
formulaire en plusieurs pages, plus digestes ; 
Un formulaire doit être aéré, bien dessiné et bien 
structuré. 
Les libellés des champs doivent être très explicites. 
L’internaute devra comprendre en un coup d’oeil ce qu’on 
attend de lui. 
Le traitement des erreurs est un point particulièrement 
sensible. Le mieux est d’afficher un message d’erreur 
attaché à la zone de saisie. Il faut donc faire un traitement 
d’erreur contextuel. 
La programmation Ajax permet d’améliorer le traitement 
du formulaire, avec une validation au fil de la saisie, en 
temps réel donc. 
Exemple de formulaire « Ajax » bien fait : clair, simple, avec 
un traitement temps réel des actions de l’utilisateur 
Tout cela peut sembler simple et évident, mais dans la 
réalité, très peu de formulaires sont réellement bien faits, 
et pourtant, c’est un moyen très efficace pour améliorer 
son taux de conversion ! 
Une page – Un objectif 
Chaque page doit être pensée pour répondre à un objectif 
bien identifié. 
Exemples : 
Une page catalogue doit permettre à l’utilisateur de 
bien choisir son produit, et de trouver très rapidement le 
produit qu’il cherche. 
Une page produit doit avant tout mettre en avant le 
produit (j’y reviendrai), donner les clés pour l’achat : 
avantages du produit, prix, … et enfin avoir un bouton 
d’achat bien visible. 
Bien présenter les produits 
La façon dont on présente les produits est bien évidemment 
tout à fait fondamentale. 
Bien présenter le produit, c’est bien souvent avoir de 
bonnes photos du produit. Le produit doit ainsi bien 
être mis en valeur, sous plusieurs angles, avec différents 
niveaux de détails. 
Les photos doivent être nettes, suffisamment grandes, 
sans être trop lourdes à charger. 
Avec l’Ajax (technique de programmation web), il est 
possible d’afficher un zoom sur la photo sans ouvrir 
de nouvelle fenêtre ni rajouter de clic : le zoom est 
automatique, quand on déplace sa souris sur le produit : 
Exemple de zoom automatique 
sur le site marchand de GAP 
Certains sites utilisent d’autres médias pour vendre les 
produits : vidéo, animation 3D, … Pour certains produits, 
cela peut être particulièrement adapté. La vidéo peut par 
exemple être une bonne solution pour présenter un produit 
qui n’est pas évident à expliquer. 
Autre élément clé : la description du produit. On est 
parfois étonné devant la pauvreté des descriptions, qui 
sont soit inexistantes, soit incomplètes, soit uniquement 
techniques. 
Enfin, le client doit trouver toutes les informations 
essentielles : prix, disponibilité, … 22 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
créer son site internet 
Répondre aux attentes des internautes 
Les internautes arrivent sur le site 
via différentes sources : 
Moteur de recherche ; 
Publicité (Adwords ou autre) ; 
eMailing ; 
Moteur de shopping ; 
… 
S’il a cliqué sur un lien, et qu’il arrive chez vous, c’est parce 
qu’il a vu ou lu quelque chose qui l’a intéressé. 
Il est donc très important qu’il ne soit pas déçu en arrivant 
sur le site. 
Prenons un exemple avec des campagnes Adwords. La 
cohérence globale d’une telle campagne est tout à fait 
fondamentale : 
Premier critère : le message, le texte de la publicité. C’est 
la promesse. 
Deuxième critère : les mots clé. Quels sont les mots clé 
que doit taper l’internaute pour afficher la publicité ? 
Troisième critère : la cible. Quels sont les internautes 
que vous allez cibler avec cette publicité ? Sur quelle zone 
géographique, sur quelles plages horaires ? 
Quatrième critère : la page de destination. Sur quelle 
page arrive l’internaute s’il clique sur votre publicité. 
L’ensemble de ces critères doivent être travaillé de 
manière à « raconter une histoire » cohérente. Il doit ainsi 
y avoir une grande corrélation entre la promesse et le 
produit vendu. Concrètement, si vous faites une promesse 
dans la publicité, cette promesse doit être tenue lorsque 
l’utilisateur arrive sur votre site. 
Messages de réassurance 
Acheter sur Internet est un acte toujours un petit peu 
délicat, surtout quand on a une marque peu connue, et que 
l’Internaute fait son premier achat. 
C’est pourquoi il est très important de rassurer le client, 
sur toutes les questions qu’il peut se poser : 
Le produit est bien en stock ; 
Les conditions de paiement, date à laquelle le client sera 
débité (à la livraison ? à la commande ?) ; 
La sécurité mise en oeuvre sur le paiement (partenaire 
bancaire) ; 
Le délai de livraison ; 
… 
En synthèse 
Sur certains sites, avec un petit peu d’application, on peut 
arriver à doubler le taux de transformation. Cela veut 
dire doubler le chiffre d’affaires, avec le même nombre de 
visiteurs (expérience vécue, avec une grande marque, et en 
moins de 6 mois) ! 
Pour arriver à un tel résultat, il est indispensable de 
prendre du recul, et de traiter l’ensemble des paramètres. 
L’investissement est bien vite rentabilité ! 
AUTEUR 
ARAOK 
Francois Ziserman 
Directeur général 
créateur du blog www.ziserman.Com 
23 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
S 
ommaire chapitre 
S 
ommaire Général 
Discutez-en sur le site de l’EBG
S 
ommaire chapitre 
S 
ommaire Général 
Discutez-en sur le site de l’EBG
TECHNIQUE 
Tout ce qu’il faut savoir 
pour un tracking unifié 
des opérations 
marketing online. 
Comment mesurer l’impact 
de campagnes multicanal ? 
Jusqu’à maintenant, il n’est pas très compliqué de suivre et 
de mesurer ses opérations de marketing online de manière 
indépendante. 
Un annonceur peut mesurer son ROI display, son ROI search, 
son ROI affiliation en traquant chacun de ces canaux. 
Par contre, rares sont ceux qui sont en mesure de détermi-ner 
la contribution de chacun de ses canaux les uns avec 
les autres pour aboutir à la conversation. 
Si nous analysons une campagne marketing online de 
manière très simple, la plupart des annonceurs vont 
mesurer la performance de leur campagne en attribuant la 
conversion au dernier clic effectué. Or, il est intéressant de 
voir qu’en agissant ainsi, l’annonceur va occulter une part 
non négligeable des transformations réalisées suite à une 
exposition à une bannière. Nous avons pu constater pour 
certains clients raisonnant ainsi qu’ils ne comptabilisaient 
que 15% des conversions post clics. En utilisant un 
Adserver, nous avons pu mesurer que 85% des conversions 
étaient liées à une activité post-impression, c’est-à-dire 
des transformations réalisées suite à une exposition à la 
campagne. Il est donc important et nécessaire d’utiliser un 
Adserver dans le cadre de campagne de marketing online. 
Si nous continuons d’analyser le dispositif d’investissement 
online des annonceurs, nombreux sont ceux qui gèrent 
des campagnes display, search, affiliation, sponsoring de 
manière simultanée…. Si un internaute A clique sur une 
bannière d’affiliation, arrive sur le site web de l’annonceur 
et achète un produit, nous allons pouvoir l’identifier. Si un 
internaute B clique sur un lien sponsorisé, arrive sur le site 
de l’annonceur et achète un produit, nous allons également 
pouvoir l’identifier et déterminer pour chacun d’eux le 
coût d’acquisition pour chacun de ces canaux. Par contre, 
ce qui est primordial aujourd’hui, c’est de comprendre 
quel a été le parcours de l’internaute avant d’effectuer son 
achat et de mieux appréhender la contribution de chacun 
des dispositifs les uns par rapport aux autres. Grâce à 
la technologie des Adservers nous sommes en mesure 
d’apporter ce genre d’analyse. 
Si nous reprenons l’exemple de l’internaute A qui a cliqué 
sur une bannière d’affiliation, cet internaute a peut-être 
également surfé sur le web et ainsi pu être exposé à une 
campagne display sur laquelle il pourra avoir cliqué. Il aura 
également pu effectuer des recherches sur un moteur de 
recherche et cliquer sur le lien sponsorisé avant d’acheter 
un produit sur le site de l’annonceur. A qui doit-on attri-buer 
la conversion ? 
Si, les campagnes sont gérées de manière indépendante, 
nous allons comptabiliser trois conversions : une conver-sion 
par l’affiliation, une conversion par la campagne dis-play 
et une conversion au travers du search. Chacune de 
ces conversions va avoir un coût d’acquisition propre ainsi 
qu’un taux de conversion. 
Si nous attribuons la conversion au dernier clic, ce qui est 
très souvent le cas, alors la conversion sera attribuée au 
moteur de recherche et l’influence des autres supports ne 
sera pas prise en considération. 
Si maintenant nous analysons le parcours de l’internaute 
avant l’achat et que nous nous concentrons sur les cinq 
ou dix dernières actions, alors l’annonceur comprendra et 
maîtrisera mieux ses investissements médias. 
Nous pourrons alors identifier la contribution des diffé-rents 
canaux dans les conversions et gérer la déduplication 
des conversions. Pourquoi comptabiliser trois conversions 
pour une conversion unique ? 
L’ Importance du 
tracking à 360° : 
focus sur le comportement 
de l’internaute 
créer son site internet 
26 
DoubleClick France 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
créer son site internet 
27 
Comment acquérir une meilleure 
connaissance du comportement 
des internautes lors des différentes 
étapes du cycle d’achat ? 
Grace aux technologies d’adserving, l’annonceur pourra 
connaître les dernières expositions/actions avant la 
conversion. Ainsi pourra-t-il analyser le parcours de 
l’internaute et l’influence d’un support par rapport à un 
autre et connaître le poids de chacun d’entre eux. N’est-il 
pas intéressant pour un annonceur de savoir que le search 
a contribué à hauteur de 40% à ses conversions, le display 
post impression à 40% et le display clic à 20% ? Ce sont des 
données qui permettent alors à l’annonceur de se conforter 
dans sa stratégie et d’actionner les leviers nécessaires 
pour les campagnes futures. 
Vers un tracking unique... 
Pour mettre en place un tel dispositif, nous conseillons 
la mise en place d’un tracking unique ou encore appelé 
tracking universel. 
Les avantages de ce dispositif sont multiples. 
En effet, l’annonceur ne pose qu’un seul tag sur son site 
Internet pour mesurer ses activités en ligne, ceci induit 
également une grande réactivité dès lors que l’annonceur 
souhaite travailler avec de nombreux prestataires sans 
avoir à rajouter divers tags de tracking sur son site. 
L’annonceur bénéficie également d’une interface de 
reporting unique pour mesurer et contrôler ses investisse-ments 
sur tous les canaux online. 
L’annonceur est en mesure d’attribuer la/les conversions 
au bon canal. 
L’annonceur peut identifier le cheminement de l’internaute 
avant l’achat. 
L’annonceur peut comprendre la relation qui existe entre 
les différents canaux. 
L’annonceur peut travailler en vue d’obtenir un ROI 
conforme à ses objectifs de marketing online et d’ajuster 
ses budgets en fonction. 
Optimisation des campagnes en 
fonction des résultats de ces analyses 
pour maximiser le ROI et les taux de 
conversion des campagnes multicanal 
Afin d’optimiser ses campagnes, il est aussi très important 
de mieux comprendre le cheminement de l’internaute en 
analysant particulièrement le processus d’achat. 
En effet, si l’on analyse uniquement le nombre de visiteurs 
arrivés sur le site et le nombre de conversions réalisées, 
sans prendre en compte les étapes entre deux, nous man-quons 
des opportunités de leviers d’optimisation. 
Dans tout processus d’achat, nous avons pu identifier six 
types d’étapes : 
1. Notoriété initiale de la marque 
2. Implication envers la marque 
3. Découverte du produit 
4. Considération / Options 
5. Sélection du produit 
6. Achat 
Chacune de ces étapes peut être considérée comme étant 
un point de transformation. Il est ainsi nécessaire de 
mesurer le taux de transformation à chacune des étapes 
du processus d’achat et de retracer le nombre de visites 
converties à chacune de ces étapes. 
En fonction des résultats étape par étape, l’annonceur 
aura alors la possibilité d’actionner certains leviers afin 
d’optimiser les taux de transformation comme celui du 
ciblage comportemental, changement d’offre produit,.. 
L’intégration de l’ensemble des canaux online permet de 
délivrer un message cohérent, d’accroître la performance 
du marketing online et de déployer des campagnes 
extrêmement ciblées. 
AUTEUR 
DoubleClick France 
Sonia Mamin 
Directrice 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
TECHNIQUE 
Les interfaces riches 
en back-office 
Le back-office est un espace web sécurisé permettant 
l’administration et la gestion d’un site ou d’un blog. Conçu 
le plus souvent par des équipes techniques, il est trop 
souvent difficile à appréhender par les utilisateurs. Négligé 
par les webdesigners et les graphistes, il est pourtant 
la colonne vertébrale du site. Cet article dresse un état 
des lieux des possibilités offertes par les back-offices. 
A l’origine … 
L’évolution du back-office est évidemment liée au 
développement des sites Internet et son histoire est 
parallèle à l’évolution de ces mêmes sites. L’administra-tion 
des interfaces web était à l’origine de la seule 
responsabilité des professionnels, conçue par des 
techniciens pour des techniciens. L’évolution des sites, 
du statique vers le dynamique, a logiquement posé la 
question de la gestion et de l’administration de leurs 
contenus. Il est apparu nécessaire de réfléchir à la 
conception des back-offices et de leur facilité d’appréhen-sion. 
Il a fallu ainsi donner la possibilité aux différents 
intervenants d’influer sur leurs contenus et d’en déléguer 
l’administration. 
On doit cependant concéder que les mentalités sont 
difficiles à changer. S’attarder sur le back office à 
longtemps été considéré par les agences interactives 
comme un cadeau, un plus « offert » aux clients et non un 
outil réfléchi, moteur du site. 
Contraint par la persistance de la demande, le back-office 
trouve tant bien que mal une part dans la phase 
de conception d’un site. Dans ce contexte, de nombreux 
outils ont vu le jour avec de nombreuses fonctionnalités 
fournies à l’utilisateur. Des innovations technologiques 
ont profité également aux back-offices et à leur conception 
ergonomique, multipliant ainsi les fonctionnalités qu’ils 
proposaient aux utilisateurs non techniques. 
L’architecture Ajax révolutionne l’approche 
du développement du back-office 
L’architecture Ajax a donné un nouvel élan aux back-offices, 
notamment en matière d’ergonomie, offrant un 
confort d’utilisation qui n’est pas sans rappeler celui 
des applications de type desktop. Reposant sur des 
technologies standards éprouvées comme le JavaScript ou 
l’HTML, l’Ajax a permis à de nombreuses agences de faire 
le deuil du modèle CRUD, un modèle très basique d’accès 
au contenu dynamique d’un site et limitant essentiel-lement 
l’utilisateur à quatre fonctionnalités principales 
(create / read / update / delete). Désormais, la place est aux 
interfaces riches, puissantes et ergonomiques. 
Si l’Ajax a participé si largement à la mutation des back-offices 
et à leur utilisation, c’est sans conteste grâce à sa 
capacité à isoler et à recharger uniquement les données 
affectées par l’action de l’utilisateur ou tout autre 
évènement extérieur. En évitant de recharger l’intégralité 
d’une page, l’Ajax a permis de réduire de manière 
substantielle les temps de réaction des applications 
web. Puisque les pages n’avaient plus à être rafraîchies, 
l’utilisateur pouvait en outre garder à tout moment le 
contact visuel avec son interface. Ces deux avancées 
fondamentales ont ouvert la voie à une nouvelle génération 
d’interfaces « riches » intégrant des fonctionnalités 
réservées jusqu’alors au monde du desktop : glisser-déplacer, 
menus contextuels, éditions à la volée, contrôles 
modaux, formulaires validés en cours de frappe, etc. 
C’est une véritable évolution d’approche qu’offre Ajax. Les 
entreprises qui possèdent des interfaces avec plusieurs 
utilisateurs et niveaux d’administration trouveront dans 
cette technologie relativement jeune des avantages non 
négligeables. 
En revanche, certaines adaptations ergonomiques doivent 
impérativement être réalisées, Ajax reposant sur des 
motifs de conception SPI (Single Page Interface), l’absence 
de certaines fonctionnalités (bouton suivant/précédent, 
possibilité d’ajouter une page en favori) mais aussi une 
adaptation pour la programmation ainsi que des difficultés 
pour les utilisateurs d’Internet Explorer, ce navigateur ne 
répondant pas de la même façon, les librairies Ajax n’étant 
pas gérées à l’identique. 
Au final, ces contraintes sont largement compensées par 
l’accueil des utilisateurs, généralement unanimes sur 
l’apport de ces interfaces en termes de confort d’utilisation 
et de productivité. 
Ces évolutions ravissent les utilisateurs qui se retrouvent 
face à des interfaces qui leur semblent de plus en plus 
familières tant elles se rapprochent d’interfaces client/ 
serveur. C’est pourquoi on observe des projets web sans 
utilisation d’Ajax en front-office, mais une utilisation 
massive en back-office, afin que les utilisateurs ne 
rejettent pas l’outil. 
Réussir son 
back-office 
28 
créer son seit eeinnrtt Dceirt Iaceeinrttv 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
créer son site internet 
29 
Ne multipliez pas les fonctionnalités ! 
Les éditeurs ont pris l’habitude de fournir des outils ultra 
complets, si complets qu’ils arrivaient in fine à un résultat 
à l’opposé de l’objectif initial. Ainsi dans ce domaine, 
l’adage « le mieux est l’ennemi du bien » s’est vérifié. 
Le besoin de pouvoir administrer s’est transformé en 
besoin d’être formé. Il ne faut donc pas chercher à être 
exhaustif... La multiplicité des fonctionnalités dans un 
souci de satisfaction de la demande client ne doit pas se 
faire au détriment du synthétisme. 
Pensez à demain ! 
Une autre erreur très répandue lors de la conception et du 
développement est de ne pas laisser la porte ouverte aux 
éventuelles évolutions du back-office. Il faut quand cela est 
possible éviter le codage en dur (le manque de temps en fin de 
développement du projet conduit souvent malheureusement 
à cette décision) et anticiper les modifications et ajouts qui 
s’accumulent à la fin d’un projet. 
Utilisez le langage métier ! 
Si le design joue un rôle important dans la conception du 
back-office, c’est surtout la facilité de compréhension de 
l’interface et la précision des libellés qui conduira à son 
adoption par les utilisateurs finaux. 
Puisque l’on est dans une démarche « user-centric », évitez 
au maximum le wording trop ésotérique pour l’utilisateur. 
Un exemple, la fonction d’enregistrement (record, en 
informatique). Dans la conception du back-office, tout est 
ramené à sa valeur informatique et non à l’environnement 
métier. Ne pourrait-on pas ajouter un article ou une image ? 
Mieux encore, imaginons un back-office de site sur la 
beauté. Il serait judicieux d’utiliser le langage métier et 
de proposer d’ajouter un parfum, un rouge à lèvres plutôt 
qu’un enregistrement ! 
La navigation aujourd’hui se fait avec trop d’entrées, 
l’utilisateur s’y perd très souvent. 
Soyez User-Centric ! 
Le back-office doit être conçu dès le départ avec une réflexion 
conjointe des concepteurs et des utilisateurs finaux. 
Le but ultime d’un back-office est de simplifier le travail 
de son utilisateur, en allégeant les tâches et en offrant 
un grand confort d’utilisation. Il faut donc penser aux 
utilisateurs qui vont y travailler, se rapprocher d’eux. 
N’hésitez pas à les rencontrer afin d’étudier leurs besoins 
réels et leurs comportements dans leur utilisation 
quotidienne. Cela vous permettra de travailler l’ergonomie 
de l’interface. 
Investissez du temps ! 
On concède généralement que le back-office représente 
entre 50 et 75% du temps de développement, suivant le 
type de site développé. Traitez correctement votre back-office 
et vos clients vous le rendront bien. Soigner son 
back-office c’est s’épargner (et épargner à son client) du 
temps de travail perdu. 
Plus de la moitié du temps passé sur votre back-office le 
sera pour des actions relativement répétitives liées à la 
gestion du site, comme l’importation de fichiers, l’édition 
et la suppression de contenus, la modération, etc. Toutes ces 
actions bien qu’extrêmement simples sont alourdies par 
une conception non adaptée. Le bon sens est primordial, 
les outils de CMS l’ont compris, une interface intuitive 
permet à l’utilisateur de se sentir à l’aise avec son outil et 
lui fait ainsi gagner du temps.. 
S’il est vrai qu’un back-office n’est pas un centre de profit 
direct, il joue pour les sites de commerce en ligne un rôle 
fondamental qui peut « freiner » ou « accélérer » le business. 
Le back-office, c’est le coeur du business. Les chefs de 
projet fonctionnels s‘accordent à le dire. Le back-office se 
transforme en un véritable ERP qui va prendre en charge les 
échanges clients, les flux de stocks, la gestion des retours 
produits ainsi que les flux comptables. Le back-office 
fluidifie la gestion produit, la relance client et l’on peut 
alors l’envisager comme participant à la productivité. 
Ces dernières années voient se développer une nouvelle 
génération de back-office : les back-office cross média. 
Ces outils proposent un environnement collaboratif 
permettant, sur la base d’un contenu mutualisé, 
d’optimiser les moyens d’échanges et les interactions 
entre des contributeurs communicants qui visent un 
même objectif : publier des contenus adaptés à leur 
audience et aux enjeux de leur entreprise. 
Conclusion 
Les interfaces demandent de plus en plus de développements 
« riches ». 
Ainsi il apparaît de plus en plus probable que la multiplicité 
des utilisateurs et des administrateurs habilités à gérer 
et éditer les contenus du site, conduisent les équipes 
techniques à travailler sur les capacités fonctionnelles et 
la facilité de navigation du site en amont, en concertation 
avec les utilisateurs finaux. 
Les technologies Web 2.0 et l’enrichissement des 
applications sont à l’origine d’une nouvelle façon d’aborder 
les back-offices et plus généralement le web, par une 
ergonomie améliorant le confort utilisateur. Elles favorisent 
des interactions plus fortes entre le site et les utilisateurs. 
Elles contribuent alors à la montée en puissance d’un 
Web plus collaboratif, replaçant l’utilisateur au coeur des 
services et des applications front et back qui finissent par 
se ressembler et dont les exigences convergent. 
Les back-offices ne seront bientôt plus les parents pauvres 
des développements Internet. 
AUTEUR 
Direct Interactive 
Encadré de Wedia 
C’est tendance : 
les back office d’entreprise 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
TECHNIQUE 
Le cybersquattage 
Les marques sont confrontées à de nombreuses agressions 
et plus les marques sont notoires plus les risques sont élevés. 
Ainsi, le problème des ventes de contrefaçons de tous 
genres sur Internet, (médicaments, pièces détachées de 
voitures ou encore produits de luxe) est devenu un véritable 
fléau mondial (le marché de la contrefaçon représenterait 
5 à 9% du commerce mondial). 
Un terrain fertile pour les cybercriminels qui n’ont qu’à 
exploiter les failles dans les stratégies de protection des 
grandes marques sur Internet pour spéculer ou vendre 
leurs produits. 
Il existe dans le monde plus de 146 millions de noms de 
domaine (+60% depuis 2005), dont 73 millions de .com. Les 
extensions pays les plus représentées sont le .de et le .cn 
(Chine), avec respectivement plus de 11 millions et 9 millions 
d’enregistrements. Cette croissance soutenue s’explique 
en partie par le modèle économique du CPC (Coût Par 
Clic) qui a fait monter en flèche l’enregistrement de noms 
de domaine susceptibles d’être tapés par les internautes, 
pour capter un maximum de revenus via leurs clics. Ainsi 
tout le monde peut créer une page remplie de liens, et être 
rémunéré a chaque fois qu’un de ces liens sera cliqué. 
Ce modèle économique a développé une forte spéculation 
sur les noms de domaine selon leur potentiel de clic. 
L’augmentation de la valeur de revente des noms de 
domaine a favorisé la création de nouvelles initiatives, 
comme la création d’une bourse des noms de domaine en 
Europe. 
Nouveau marché, nouvelles opportunités : le cybersquattage : 
Certains malhonnêtes ingénieux ont bien vite compris 
qu’en exploitant la notoriété des marques pour enregistrer 
et spéculer sur des noms de domaine enregistrés dans des 
pays stratégiques, ou sur des noms de domaine exploitant 
les fautes de frappe des internautes ils ouvriraient un 
nouveau marché. 
Prenons l’exemple de la page www.ogole.fr. 
Un cybersquatteur a acheté le nom de domaine pour y 
mettre une page de liens sponsorisés. Si l’internaute fait 
une faute dans l’adresse de www.google.fr, il atterrit sur 
cette page et clique sur un des liens, le cybersquatteur 
sera rémunéré par l’annonceur possédant ce lien. 
Paul Sloan de Business 2.0 vient de mettre à la lueur du 
jour l’escroquerie qui tourne autour du domaine .CM. Un 
distributeur de nom de domaine a réussi à convaincre le 
gouvernement du Cameroun qui contrôle les domaines 
en .cm de traiter tous les noms de domaines mal saisis 
comme par exemple Google.cm (à la place de Google. 
com) et de redirigier le visiteur vers une page publicitaire 
(dont les pubs sont servies par Yahoo!). 
Les pages en .CM sont servies de manière anonyme. Si le 
nom de domaine n’a pas été enregistré alors l’utilisateur 
est redirigé vers agoga.com. Les redirections étant 
anonymes et les domaines n’étant pas enregistrés, il y a 
peu de choses que les propriétaires de marques peuvent 
faire pour combattre cela (à part bien entendu enregistrer 
le nom de domaine par eux mêmes). 
Il s’agit là d’une des escroqueries autour des noms de 
domaines les mieux organisées. L’ICANN qui supervise 
les domaines comme .com .net et .info ne dispose pas 
de moyens de contrôle et de pouvoir de régulations sur 
cette terminaison. C’est à chaque pays de décider ce qui 
est éthique ou pas. Et quand l’argent est au rendez-vous, 
il semble que certains pays n’hésitent pas à déléguer leur 
terminaison de domaine à un spéculateur inconnu. 
Protéger 
ses noms 
de domaines 
30 
LegitiName – Vanksen Group 
EXEMPLE 2 : 
LE .CM DU CAMEROUN 
EXEMPLE 1 : 
www.ogole.fr 
créer son site internet 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
créer son site internet 
31 
Les attaques 
viennent 
de partout ! 
Protection du nom de domaine 
Le nom de domaine est la carte d’identité d’une marque 
ou d’une société sur Internet. Il renferme toutes les 
informations indispensables à la visibilité d’un site web 
sur la toile. Perdre un nom de domaine peut être comparé 
à fermer l’un de ses meilleurs points de vente du jour au 
lendemain. Vouloir le récupérer pourrait coûter de quelques 
milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros. 
En un mot « stratégie de protection de marque » et « gestion 
de portefeuille de noms de domaine » sont désormais 
indissociables. 
Que vaut une marque si son propriétaire n’a pas enregistré 
son .com, et les extensions des pays stratégiques liées à 
l’activité de la société ? 
Gérer un portefeuille de noms de domaine permet 
d’anticiper les risques. 
Protection sur les moteurs de recherche 
Les marques subissent également des atteintes lorsqu’elles 
sont utilisées illicitement dans les campagnes de liens 
sponsorisés (Google, Yahoo!, MSN…). 
En plus simple ? Certains annonceurs désirant promouvoir 
leurs produits, vont faire apparaitre leur annonce dans les 
moteurs de recherche lorsqu’un internaute recherchera une 
marque plus notoire que la leur. A cela s’ajoute l’utilisation 
abusive des noms de marque dans le code source de sites 
Internet, ou encore la reproduction sans licence d’images 
de produits ou du logo… Autant de menaces que les grandes 
marques ne devront surtout pas négliger ! 
Plus la marque sera attaquée plus elle verra sa visibilité 
réduite sur le web et plus les risques d’atteinte à sa 
notoriété seront grands ! 
PROTEGEZ VOTRE MARQUE ! 
Les responsables marketing vont devoir se concerter 
avec les juristes et les experts en matière de protection de 
marque afin de préparer la meilleure défense possible car 
la guerre est officiellement ouverte ! 
Alors quelle stratégie adopter ? 
Offensive ou défensive ? 
En fonction de la situation, la stratégie de marque pourra être 
anticipée ou mise en place suite à l’identification d’un abus. 
Comme nous venons de le voir, la première action que peut 
mener une société pour protéger efficacement son identité 
numérique est de consulter des experts pour gérer leur 
portefeuille de noms de domaine. 
Le marché étant en perpétuelle évolution, cette 
consultation va permettre d’optimiser la stratégie de 
dépôts des noms de domaine, et d’anticiper les potentiels 
risques de cybersquatting. 
Il va s’avérer vital pour une entreprise d’associer sa 
stratégie de marque à celle de ses noms de domaine. 
Par ailleurs, il est impensable de lancer une nouvelle 
marque sans s’assurer de sa disponibilité au niveau des 
extensions de noms de domaine incontournables, et sans 
vérifier si celle-ci n’est pas déjà présente dans les résultats 
des moteurs de recherche. 
Oubliez cette étape et vous risquez de ruiner des heures de 
réflexion et de recherche d’un nom de marque. 
Si, l’extension incontournable reste le .com, celle-ci 
commence à être saturée, d’où le fort développement du 
marché de la revente ou de la location de noms de domaine. 
La stratégie adoptée dépendra aussi de la localisation de la 
société et de ses implantations géographiques. 
De plus, sur le long terme, une stratégie optimisée 
permettra d’augmenter la valeur financière de la marque 
dans le cas où celle-ci serait revendue. 
La meilleure défense, c’est l’attaque : 
Pour valoriser l’ensemble de l’activité d’une marque il est 
aussi possible d’opter pour une stratégie plus offensive. 
La technique à adopter ? Occuper le terrain pour capter le 
maximum de trafic sur son site. Concrètement ? 
Prenons l’exemple d’une chaine d’hôtels, si elle enregistre 
toutes les combinaisons « hotel-ville » de ses affiliés et 
crée une page pour chacune de ces destinations en les liant 
au site institutionnel de la marque, ces noms vont prendre 
de la valeur et le site de la marque qui reçoit du trafic 
supplémentaire aussi. Presque élémentaire ! 
Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
UTILISEZ DES OUTILS DE VEILE ! 
Mais une bonne stratégie de protection de marque sur 
Internet implique également la mise en place d’une 
surveillance sur Internet pour réagir plus rapidement en 
cas d’identification d’abus. 
Pour qu’une marque puisse défendre son image, il lui 
est indispensable de disposer d’outils de surveillance 
performants. 
Surveiller l’enregistrement de noms de domaine dérivés 
d’un nom de marque permet de réaliser un état des lieux 
exhaustif de l’utilisation d’une marque sur Internet et de 
réagir contre les abus les plus dommageables pour celle-ci. 
Pour une entreprise multinationale il est également utile 
d’identifier qui sont les affiliés, revendeurs agréés ou les 
utilisateurs illégitimes qui utilisent le nom de la marque 
pour être visibles au niveau des liens sponsorisés (Google, 
Yahoo, MSN..). 
Effectivement toutes ces annonces parasitent souvent 
tous les efforts marketing des marques. 
Il faudra aussi surveiller l’utilisation d’images de produits 
ou de logos. Un outil capable d’identifier parmi des milliers 
de sites les images de produits contrefaits, ou encore 
d’analyser rapidement des centaines de sites dans le but de 
vérifier l’intégration d’un nouveau logo, permet d’apporter 
des solutions efficaces et complémentaires à une stratégie 
de protection de marque sur Internet. 
L’ensemble de ces approches, pour être efficaces, peuvent 
être complétées par une surveillance de l’utilisation d’une 
marque dans les sites Internet. Cette dernière peut se faire 
par exemple sur des plateformes de vente comme E-bay, 
des réseaux de sites de contrefaçon ou des sites dénigrant 
la marque… 
Opter pour une approche combinatoire permettra de mettre 
en évidence les tendances et de dégager des priorités 
d’action. Ces stratégies de protection de marques sont 
particulièrement pertinentes dans le secteur de la lutte 
anti-contrefaçon pour les marques de luxe par exemple, 
sachant qu’il existe des milliers de sites contrefaisants. 
LES RESULTATS ! 
Ce qu’il faut retenir ? 
Un portefeuille de noms de domaine optimisé permettra 
de valoriser le capital immatériel d’une marque. 
Anticiper, c’est éviter des dépenses conséquentes en 
tentatives de récupération de noms de domaine. 
La surveillance de l’enregistrement de nouveaux noms 
de domaine à partir d’une marque s’avère indispensable 
dès qu’une marque bénéficie d’une certaine notoriété 
mondiale, afin de réagir rapidement en cas d’atteinte à 
l’image de la marque. 
La récupération de noms de domaine abusifs pour une 
marque est elle aussi capitale. Elle peut se faire soit 
directement en négociant avec l’actuel propriétaire, soit 
en ayant recours à une procédure juridique. 
Les campagnes de liens sponsorisés sont elles aussi à 
surveiller et les recours pour lutter contre sont nombreux : 
mise en demeure, plainte auprès des régies publicitaires 
de Google, Yahoo ou MSN … 
Lorsqu’une marque a les moyens de combiner les diverses 
approches de surveillance sur Internet, les résultats obte-nus 
permettent de rassembler le maximum d’informations 
sur des réseaux de sites contrefaisants et toute autre 
activité pouvant s’avérer dommageable à l’image d’une 
marque dans l’avenir. 
Au final la protection d’une marque sur Internet s’avère 
indispensable quelque soit la taille de l’entreprise 
concernée car elle donne de la valeur à la marque. Les 
moyens mis en oeuvre varient selon les enjeux de la 
marque et les résultats escomptés. Actuellement se sont 
les secteurs pharmaceutiques et du luxe qui ont le plus 
pris conscience de l’importance de la surveillance et de la 
protection de leur identité numérique, car elle permet de 
garder la confiance de leurs clients et de choyer leur nom 
et les valeurs qu’ils véhiculent. 
Un domaine à surveiller absolument dans les années à 
venir tant les enjeux sont grands. 
AUTEURs 
LegitiName – Vanksen Group 
Encadré exemple 1 : Martin Tissier 
Encadré exemple 2 : Extrait de TechCrunch.fr 
Rédigé par Michael Arrington (adaptation : Ouriel Ohayon) 
32 
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  • 1. Ceci n’est pas un livre Ceci est une ouverture au dialogue Pour chaque article venez : poser des questions à nos experts rejoindre la communauté associée INTERNET MARKETING 2009 Partie articles S ommaire Général Chaque bas de page est cliquable Accès direct au site
  • 2. BLUE ACACIA Xavier Baillet - Directeur Associé de Blue Acacia Le Petit Livre Rouge du Marketing Internet est la preuve concrète que le Marketing Interactif est tout sauf Bling-Bling. Le Marketing Interactif est efficace ; il crée du lien tout en étant en mouvement perpétuel. Ainsi de bonnes idées et de bonnes stratégies naissent tous les jours grâce à la créativité des marques aidées par le couple agence/internautes. Si j’ai un conseil à vous donner : sautez sur cette édi-tion originale et pratique, et faites la révolution com-me nous. Valérie Legat - Directeur Général - Business lab BUSINES LAB J’espère chaque année que le Petit Livre Rouge sera périmé dès sa commercialisation. Mais non. Le fond de l’ouvrage reste un formidable outil pédagogique, les cas contribuent à aider le marché à prendre conscience des enjeux et à mieux les appréhender. Je suis persuadée que cette nouvelle version contribue-ra à faire avancer les réflexions stratégiques de déve-loppement des ventes et de fidélisation. Si non, Le Petit livre Rouge reste une cale d’ordinateur portable formidable. CYBERCITE Jean-François Longy - Directeur Général de CyberCité Chaque jour, je peux constater et vérifier l’efficacité et surtout l’accessibilité du marketing interactif, notam-ment dans notre domaine, la mise en place de straté-gies de search marketing – marketing de la recherche naturelle ou payante. Pour tous ceux qui hésitent encore à franchir le pas ou ne savent pas encore toutes les ressources que le web-marketing peuvent leur offrir, le Petit Livre Rouge me semble être un excellent outil de démocratisation des stratégies interactives. Laurent Deluermoz - Fondateur DIRECT INTERACTIVE « Le Petit Livre Rouge du Marketing Interactif repré-sente une référence incontournable pour qui veut être au courant des dernières opérations innovantes en terme de marketing interactif ou pour qui veut trouver une donnée statistique précise sur le marché. Au-delà de l’aspect « métier » et de l’utilité qu’il peut re-présenter en agence lorsqu’on se penche sur telle ou tel-le problématique, il permet aussi d’aborder l’ensemble des sujets couvrant le secteur, cela avec une approche très pragmatique et très concrète qui facilite la lecture et la compréhension. » DOUBLE CLICK Sonia Mamin - Directrice DoubleClick France Le marché de la publicité et du marketing online est en perpétuel évolution. Les problématiques se complexi-fient, de nombreux dispositifs se mettent en place et un nombre important d’acteurs intervient. Comment s’y retrouver ? Quel dispositif mettre en place ? Telles sont les questions que se pose un certain nombre d’an-nonceurs curieux d’en savoir plus sur ce média. Le Petit Livre Rouge est un trésor d’informations sur le marché, les acteurs avec des exemples concrets de campagnes. C’est un excellent livre pour en savoir plus sur les dernières tendances et découvrir les meilleures pratiques pour réussir dans le monde complexe et frag-menté du marketing interactif. Sylvestre Kranjcevic - Directeur Associé EFFILIATION Le web marketing est une discipline qui évolue, nous apprenons chaque jour à mieux vendre et à mieux gé-rer les relations avec les internautes. Il nous paraissait donc utile de contribuer modestement à cet apprentis-sage commun en partageant nos expériences et nos réflexions. EMAIL VISION Nick Heys - Fondateur et PDG Emailvision Depuis 10 ans, j’observe l’évolution de l’usage de l’email marketing qui est devenu le canal de marketing de fi-délisation le plus rentable. De l’envoi massif d’un message unique à l’ensemble de leur base d’adresses email, les e-marketeurs dévelop-pent aujourd’hui un véritable dialogue one-to-one avec leurs clients en fonction de leurs centres d’intérêts, comportements et cycle de vie. Avec Le Petit Livre Rouge, les annonceurs peuvent vi-sualiser des campagnes interactives originales et par-tager les meilleures pratiques et résultats de tactiques avancées mises en place par des marques renommées ou des e-commerçants. Yan Claeyssen - DG d’ETO ETO Depuis sa première édition, le Petit Livre Rouge est pour moi la référence du marketing digital. Illustré de business cases innovants et performants, ce livre constitue une excellente source d’inspiration pour les planeurs stratégiques et les créatifs d’ETO. Surtout, il nous aide à exposer aux annonceurs la ri-chesse et les possibilités du net. Il démontre qu’inter-net est plus que jamais un média ET un canal ET un ré-seau social incontournable du marketing relationnel ! GROUPE REFLECT Manuel Diaz - Fondateur Groupe Reflect Du moment qu’on y goûte, l’EBG devient rapidement une gourmandise addictive. Ses rendez-vous sont un bon thermomètre des sujets et un bon moyen d’y pren-dre température, sans parler du carrefour propice aux rencontres qu’il constitue. Ils sont aussi largement peu-plés de ces études de cas qui sont un des carburants de nos métiers, le Petit Livre Rouge (qui n’a de petit que le nom), produisant l’effort de mémoire nécessaire et for-mant le rocher sur l’appui duquel nous pouvons nous projeter. Pascal Dasseux - CEO HAVAS DIGITAL HAVAS DIGITAL Notre rôle d’agence conseil suppose que nous connais-sions parfaitement notre écosystème et ses enjeux, afin de proposer à nos clients les meilleures solutions pour eux. Or le monde du web dans lequel nous évoluons est en perpétuelle mutation, et ne propose que peu de repères fixes et tangibles, tant les rachats, fusions ou naissances sont légions. C’est dans ce paysage complexe, que l’EBG s’impose comme un observatoire incontournable pour nous et nos pairs – les événements, mais également le Petit Li-vre Rouge, sont en effet devenus des rendez-vous clé de la profession, auxquels nous participons à chaque fois avec plaisir et enthousiasme, au service du web ! L’édito des experts
  • 3. JET MULTIMEDIA Axel Mery : Responsable de l’activité mobilité Jet Multimédia Toute action d’évangélisation et de démocratisation du marketing interactif auprès des marques est essentiel-le. C’est pourquoi nous souhaitons nous associer à cette démarche. Un tel ouvrage est particulièrement adapté à tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur le marke-ting interactif et le marketing mobile. Opérateur de services en ligne, Jet Multimédia s’inves-tit fortement en la matière, que ce soit via le téléphone, l’Internet ou le mobile et ce depuis près de 20 ans…Nous souhaitons donc longue vie à ce bel ouvrage. Sabine Maréchal - Présidente Directrice Générale de L’Agitateur e-Media L’AGITATEUR E-MEDIA Internet est pour beaucoup l’objet de grandes frustra-tions. On ne peut pas tout voir, on ne peut pas tout sa-voir. La lecture du Petit Livre Rouge est donc fortement recommandée à tous ceux qui ont peur d’être « passés à côté » cette année ou à ceux qui souhaitent entrer plus en profondeur dans le contexte et les objectifs des marques sur ce media. Le nombre et la diversité des cas abordés montrent la complexité des problématiques et l’exigence de plus en plus forte dans la profondeur des stratégies et la qualité des opérations qui naissent sur la Toile. NURUN Antoine Pabst - PDG de Nurun France et DG Nurun Europe Petit : au fil des ans et de la croissance de l’interactif, le livre a pris une dimension qui n’a plus rien à voir avec les feuillets du début, je proposerais donc le grand livre rouge. (Note de la rédaction : bien noté, c’est fait ;-) ) Livre : épatant comme support pour parler de numéri-que, livresque donc, encyclopédique, exhaustif et docu-menté, un ouvrage de référence. Rouge : les clins d’oeils aux circonvolutions chinoises ne sont plus très à propos par les temps qui courent, mais la révolution est en mouvement camarade, vive le parti du numérique! Bruno Walther - Ogilvy Interactive OGILVY « La bouse de vache est plus utile que les dogmes : on peut en faire de l’engrais » Mao Tsé-Toung, Grand Timonier de la révolution cultu-relle chinoise Le Petit Livre rouge est à la révolution digitale ce qu’il fut à la révolution culturelle. Un guide pratique et non dogmatique, mais inspiré. Car nous vivons bel et bien une révolution. Pas une révolution jacobine ou maoïste qui couperait les têtes et se contenterait de remplacer un pouvoir par un autre. Non, une vraie révolution, au sens copernicien du terme. Un changement radical d’axe et de perspective qui nous impose une nouvelle réalité, une nouvelle manière de penser et de vivre le monde. Orange publicité Agnès Laval - Directrice marketing Orange publicité Avec le phénomène actuel de digitalisation des médias, la consommation média change, le marché de la publi-cité entre ainsi dans une nouvelle ère. Orange publicité, grâce à ses offres internet-TV-mobile accompagne les annonceurs à prendre le virage de cet-te révolution numérique. Pour démocratiser ces nouveaux usages, ces nouvelles tendances etc… le Petit Livre Rouge du Marketing Inte-ractif m’a semblé une excellent outil ! Sylvain Gross - Directeur Général de Public-Idées PUBLIC IDEES Le marché de la communication évolue : la consigne est claire : cap sur la rentabilité ! Message reçu, mais comment atteindre cet objectif ? Pour cela, il faut dis-poser des outils de « navigation » adaptés. Les experts du marketing et de la communication savent voyager et vous faire voyager, encore faut-il qu’ils soient munis d’une boussole et de la bonne carte pour vous conduire à destination. Le petit livre rouge, en tant que panora-ma de toutes les - bonnes - opérations de marketing en ligne innovantes, sera sans votre livre de chevet pour les prochaines vacances ! TRADEDOUBLER Germain Bos - Country Manager Le petit Livre Rouge du Marketing Interactif est pour moi, depuis sa création, une référence dans le domaine. Ambitieux sans être vaniteux, et complet sans être exhaustif (qui pourrait prétendre couvrir l’immense diversité du web ?) voilà un ouvrage qui, pour les profes-sionnels comme les profanes, donne une vision claire et illustrée de la richesse du web et de la créativité mar-keting qu’il engendre. A lire sans modération ! Emmanuel Vivier - Cofondateur Vanksen Group VANKSEN Dans un environnement de plus en plus concurrentiel et complexe il n’est pas toujours aisé de s’y retrouver parmi les différents acteurs. Le petit Livre Rouge per-met au non initiés de découvrir par des cas concrets, une nouvelle approche du marketing et pour les initiés il est une source constante d’idées. Les cas pratiques of-frent de véritables retours d’expériences sur la mise en place de stratégies interactives efficaces et ciblées. VIRTUOZ Pascal Levy-Garboua - VP Business Development Dans un monde de plus en plus numérique, jamais l’in-dividu n’a été si présent. Ce paradoxe provient du déve-loppement même des technologies. Les forums, blogs, agents virtuels etc. fournissent une voix et un pouvoir nouveaux aux consommateurs, et obli-gent les marques à intégrer cette nouvelle donne à leur stratégie. Pour tous ceux qui cherchent à renouveler leurs ins-pirations en matière de marketing interactif, le petit Livre Rouge est un véritable annuaire de tendances, à utiliser et réutiliser. David Ferrara - Président & François Garcia - Directeur Général X-PRIME X-PRIME participe au guide du Marketing Interactif de l’EBG avec plaisir car nous sommes convaincus de vivre une époque intense d’innovations technologi-ques. Leur appropriation rapide par le public est un véritable défi pour les marques qui peuvent enrichir leurs relations avec les consommateurs. La création di-gitale 2008 sera évidemment dépassée par les prochai-nes innovations et comportements. Cependant, ce qui est sûr, c’est que les marques qui sauront s’approprier les précieux conseils du « Guide » anticiperont mieux que les autres ces évolutions. Bonne lecture et rendez vous en 2009 ! Martin Tissier - Chef de projet EBG EBG Une année de travail, plus de 300 agences contactées, des interviews, des tonnes de blogs et livres lus, des litres de café… Et voilà… Quelques jours avant la sortie officielle de ce livre, j’ai la conviction, partagée avec tous les partenaires, que vous tenez entre les mains LA référence incontourna-ble pour qui veut dompter, booster et moderniser sa présence sur Internet… Dans l’attente de vos questions et impressions ! =>martin.tissier@ebg.net !
  • 4. 79 DOMPTER LES BANNIERES DE PUBLICITE Formats Publicitaires CPM, CPC, CPA, CPI Campagne d’Affiliation Segmentation Dernières Tendances Publicité dans le Format Vidéo 59 APPRIVOISER LES MOTEURS DE RECHERCHES Référencement Naturel Liens Sponsorisés Optimisation Dernières Tendances Pilotage des Campagnes 35 MODERNISER SON SITE INTERNET Flash Widget Interfaces Riches Agents Conversationnels Vidéos Cliquables 7 CRÉER SON SITE INTERNET Ergonomie Intégration de Catalogue Produit, Taux de conversion, Netchandising, Tracking 360° Back office Nom de domaine 121 GERER DES CAMPAGNES E-MAILING Création et Optimisation de Campagne Coregistration Taux de délivrabilité Analyse des Résultats Dernières Tendances 101 OPTIMISER LA RELATION AVEC L’INTERNAUTE Nouveaux Défis Fidélisation` Ciblage Comportemental Connaissance de l’internaute Cybercriminalité 4 sommaire
  • 5. 227 SE PREPARER à DEMAIN Modernité Entreprise 2.0 Interfaces Tactiles et autres Innovations Technologiques 175 INFILTRER LES COMMUNAUTES Réseaux Sociaux Bouche à Oreille Univers Virtuel Podcast Web TV 153 INTéGRER L’UNIVERS DES BLOGGUEURS Communication Blog Seeding Création de Blogs Flux RSS Sites et Blogs Marketing Microblogging 135 GENERER DU BOUCHE à OREILE Buzz Marketing Marketing viral Street Marketing Advergame Serious Game, Définition Création de Campagnes et Exemples 191 Développer un site/service mobile Flow Marketing Site Mobile Applications Embarquées Géolocalisation Marketing viral mobile Réseaux sociaux mobiles 209 Diversifier les usages du mobile Publicité d’un Site Mobile RFID Code 2D Bluetooth Reconnaissance d’images 113 AU VERSO + DE 60 OPéRATIONS DE MARKETING INTERACTIF ANALYSéES Source d’inspiration pour : Vous faîre connaître Augmenter vos ventes Fidéliser votre clientèle ! PRéSENTATION DES PARTENAIRES DU LIVRE + LES CHIFFRES DU WEB MARKETING EN PARTIE CENTRALE 5
  • 6.
  • 7. 7 CRéER SON SITE INTERNET SOM M A I R E Réussir l’ergonomie de son site - P.8 Réussir l’intégration de son catalogue produit sur un site - P.12 Réenchanter le parcours client avec le Netchandising - P.15 Améliorer son taux de conversion - P.20 L’importance d’un tracking à 360° - P.26 Réussir son Back office - P.28 Protéger ses noms de domaines - P.30 Juridique - P.33 Sommaire Général
  • 8. TECHNIQUE À qui est destiné votre site Internet ? La seule manière de réussir l’ergonomie d’un site consiste à comprendre et prendre en compte ses visiteurs. Interrogez-vous donc sur qui sont vos internautes, et surtout sur ce qu’ils viennent faire sur votre site. Cela vous aidera à les satisfaire, et à pondérer de manière plus ou moins forte chacune des règles que nous présentons dans cet article. Règle n° 1. UN SITE BIEN ARCHITECTURé Votre site Internet doit être bien rangé ! Avant de vous intéresser à l’apparence du site à l’écran, vous devez faire la liste des contenus, et les organiser de manière logique. a) Catégorisez : opérez les regroupements qui sembleront le plus naturel pour vos internautes (par thème, par ordre alphabétique, par ordre chronologique, etc.). b) Structurez : faites ressortir les éléments les plus intéressants pour vos internautes, en vous adaptant à leurs besoins et à leurs stratégies de consultation. Le web est l’endroit rêvé pour atteindre un objet par différents chemins, profitez-en ! Vu sur le web : Sur le site de The Body Shop, une entrée « Shop by line » permet de transgresser l’arborescence thématique (hair, skin care, body, etc.), pour parcourir les produits par gamme (White Musk, Wise Woman, Vitamin E, etc.) Source : www.thebodyshop.com Règle n° 2. UN SITE COHéRENT Rien de mieux que d’être cohérent pour que vos internautes apprennent à vous connaître ! Dans cet objectif, veillez à rester homogène sur quatre dimensions : Les endroits où vous placez les choses (par exemple, une barre de navigation ne doit pas changer d’emplacement) La manière dont vous nommez les choses (un mot pour chaque objet !) La manière dont vous présentez les choses (attention notamment aux formats des éléments cliquables) La manière dont le site réagit (les réactions suite à un clic notamment) Règle n° 3. DES PAGES BIEN ORGANISéES Ranger vos pages web, c’est commencer par jeter tout ce qui est superflu. Supprimez donc les éléments inutiles, aussi bien au niveau macroscopique (exemple : un bloc entier de contenu) qu’au niveau microscopique (exemple : un mot, un bouton, un lien, une puce, etc.). Pensez aussi au fait que les animations augmentent la charge visuelle, même si elles occupent strictement le même espace écran qu’une version statique. Même chose pour les images de fond, qui ne doivent pas réduire la lisibilité ! Vu sur le web : Sur le site de VistaPrint, les éléments permettant de trier les cartes de visite sont mal organisés. Ainsi on a le sentiment que la case à cocher «vertical» se réfère à la colonne de droite, mais ça n’est pas le cas. Source : www.vistaprint.fr Réussir l’ergonomie de son site Altima (People Square) 8 créer son site internet Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 9. 113 créer son site internet Règle n° 4. UN SITE QUI RESPECTE LES CONVENTIONS Profitez du bagage Internet de vos visiteurs ! Ils ont appris sur d’autres sites un bon nombre de choses, qu’il vous faut réutiliser si vous souhaitez que votre site paraisse intuitif. Si vous cherchez à être original, faites-le sur d’autres points (service, design, ton éditorial, etc.) ou sur des points d’ergonomie non critiques. Dans cet objectif, veillez à respecter les conventions suivantes : Les endroits où vous placez les choses (ex. l’accès au panier dans la partie supérieure du site) La manière dont vous nommez les choses (ex. « panier » plutôt que « chariot ») La manière dont le site est présenté et fonctionne (ex. ne pas utiliser une alerte Javascript pour donner une simple indication à votre internaute). Vu sur le web : Sur le site de Canon, le survol de la rubrique « À propos de Canon » affiche à la manière d’une navigation des informations qui semblent être des liens vers des sous-rubriques. Or, lorsque l’internaute dirige sa souris vers ces informations, ces dernières disparaissent (car elles ne font qu’indiquer le type de contenus). Source : www.canon.fr Règle n° 5. UN SITE QUI INFORME L’INTERNAUTE a) Informez vos visiteurs Soyez poli, et indiquez toujours à l’internaute qui vous êtes, ce que vous faites, ce que vous lui offrez. En outre, informez-le sur l’endroit où il se trouve dans votre site, ainsi que sur les pages qu’il a déjà visitées. De plus, vous pouvez accompagner vos éléments d’interface de descriptions textuelles chaque fois que c’est nécessaire à une bonne compréhension. Vu sur le web : Sur le site de The Body Shop, la barre de navigation de gauche ne comporte pas de repère situationnel. Ainsi, dans cet exemple, rien n’indique que l’on se trouve dans la sous-rubrique « Soap » de la rubrique « Bath ». Source : www.thebodyshop.com b) Répondez à vos visiteurs Toute action de l’internaute (exemple : enregistrement d’une page, ajout d’un article au panier, tri d’une liste, etc.) implique une réponse de la part du site. D’autre part, cette réponse doit être parfaitement visible. Règle n° 6. UN SITE LOGIQUE ET QUI AIDE L’INTERNAUTE Un site Internet doit savoir répondre aux besoins de ses visiteurs, et les assister dans leur parcours. Dans cette opti-que, vérifiez que les éléments qui doivent être utilisés par vos internautes sont bien placés et suffisamment visibles. Veillez aussi à ce que le format des objets traduise bien leur usage : l’utilisateur doit bien faire la distinction entre ce qui est cliquable, actionnable, saisissable, et ce qui ne l’est pas. Faites donc attention à ne pas diriger de manière erronée ! Vu sur le web : 2 exemples d’éléments qui donnent très envie de cliquer, et génèrent un effet déceptif suite à l’absence de réaction du site : Une pastille rouge clignotante « Mes soins minceur jusqu’à – 50% » sur le site d’Yves Rocher La photo et le nom d’un téléphone sur le site d’Universal Mobile Sources : www.yves-rocher.fr Enfin, sachez accompagner vos internautes pas à pas, et les aider au moment où ils peuvent en avoir besoin. Règle n° 7. UN SITE COMPRéHENSIBLE Parlez le langage de vos visiteurs, et évitez d’utiliser des termes ambigus, des icônes ou des codes graphiques difficilement compréhensibles. Vu sur le web : Sur le site de Fnac Eveil & Jeux, le libellé « Commande directe » n’est pas immédiatement compréhensible. La Redoute a nommé cette catégorie « commander avec les références catalogues ». C’est plus clair. Source : www.eveiletjeux.com 9 Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 10. 116 Règle n° 8. À BAS LES ERREURS a) Evitez que l’internaute fasse une erreur La première façon de gérer les erreurs, c’est de tout faire pour éviter que l’internaute en fasse. Pensez à la fois aux interactions (ex. message de confirmation avant la suppression), et aux objets d’interface (ex. légende de format de renseignement d’un champ). Veillez particulièrement aux erreurs irrécupérables ! Vu sur le web : Je viens de passer 10 minutes à personnaliser ma paire de chaussures sur le site de Converse. A ce stade de l’opération, si je clique ailleurs dans le site, sur le bouton « fermer » ou sur « Design your own », on efface tous mes choix. Source : www.converse.com b) Aidez l’internaute à corriger son erreur Une fois que l’erreur a été commise, on doit faciliter la vie de l’internaute qui s’y trouve confronté. Repérage de l’erreur : a) fournir un message général visible, qui attire l’attention sur le fait que quelque chose ne s’est pas bien passé. b) mettre en valeur les champs concernés Compréhension de l’erreur : fournir un message qui explique la teneur de l’erreur. Correction de l’erreur : faciliter le travail de modification. En effet, la bonne compréhension est nécessaire à une bonne correction, mais pas suffisante. (par exemple si un champ email est défaillant car le caractère @ a été oublié, ne pas effacer l’email entré par l’internaute). Règle n° 9. RAPIDITé Sur Internet, chaque seconde compte. Le temps de réalisa-tion d’une action a un impact sur la perception de la flui-dité et du caractère agréable de la visite. Vous devez donc tout mettre en oeuvre pour optimiser le critère de rapidité. Attention ! La rapidité ne se compte pas en nombre de clics. Il s’agit plutôt de faciliter les actions, et de prévoir des accès multiples, des raccourcis ou fonctionnalités pour satisfaire les visiteurs les plus avertis. a) Facilitez le clic et la saisie clavier Plus on peut agir vite, plus on est rapide. Cela se joue souvent à peu de choses. Prévoyez par exemple des éléments cliqua-bles suffisamment grands, et qui prévoient le caractère imprécis de la visée à la souris ! (En savoir plus ? tapez sur votre moteur de recherche « Loi de Fitts »). Vu sur le web : Dans cet exemple tiré du site Fnac Eveil & Jeux, seuls les titres sont cliquables (et non la totalité de l’onglet qui les accueille sous forme d’un bouton). Source : www.eveiletjeux.com b) Evitez toute action inutile Pensez toujours à vous mettre dans la peau de vos visiteurs, et faites l’exercice consistant à accomplir les mêmes actions qu’eux, afin de vous rendre compte du niveau de complexité d’une action. Vu sur le web : Sur les pages multi-produits du site The Body Shop, on est obligé de saisir la quantité souhaitée, avant de cliquer sur le bouton « Add to cart ». On demande donc à l’internaute beau-coup d’actions pour un simple ajout d’article au panier. Source : www.thebodyshop.com c) Prévoyez des accélérateurs Les accélérateurs sont primordiaux sur les sites fréquemment consultés par leurs visiteurs. Ils permettent à ces derniers d’atteindre plus rapidement l’information qui les intéresse, ou d’accomplir plus rapidement une action. Vu sur le web : Sur le site de Télérama, des fonctions de personnalisation de la grille (chaînes affichées, ordre des chaînes, etc.) permettent aux internautes d’enregistrer leur propre configuration, et ainsi de consulter plus rapidement leur grille de programmes TV. Source : www.telerama.fr 10 Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 11. Règle n° 10. Liberté : c’est l’internaute qui commande Internet est un media sur lequel les utilisateurs s’attendent à avoir un rôle actif. Il est important que le site Internet respecte les conventions d’usage, et ne semble pas hors du contrôle de l’internaute. Attention donc aux pratiques suivantes, qui pourraient vous attirer les foudres de vos visiteurs : Déclenchement automatique du son Animations intempestives et qu’on ne peut pas interrompre Actions lancées au passage de la souris Affichages au passage de la souris qui bloquent l’internaute Difficultés de retour en arrière ou de correction Demande de données personnelles sans réelle justification etc. Vu sur le web : À chaque visite sur le site de Zadig et Voltaire, on doit saisir son adresse email. De plus, à l’occasion de la première visite, on se voit forcé de déclarer que l’on souhaite recevoir la newsletter (en cliquant sur non, rien ne se passe). Source : www.zadig-et-voltaire.com Règle n° 11. UN SITE QUI SATISFAIT SES INTERNAUTES Enfin, un site ergonomique est un site qui satisfait ses internautes, notamment parce qu’il les connaît bien. Au-delà des 11 règles précédentes, les critères suivants entrent donc en ligne de compte dans la perception de la qualité d’utilisation de votre site web : Esthétique et expérience utilisateur Qualité du service Fonctionnalités et services proposés Fiabilité technique Vu sur le web : Sur le site du Body Shop, une fonction “E-mail me when in stock” permet aux internautes d’être avertis de la mise en disponibilité d’un produit. Source : www.thebodyshop.com Règle n° 12. UN SITE FACILE D’ACCèS POUR TOUS Quelque soit le matériel utilisé par l’internaute lorsqu’il visite votre site, ou quelque soit ses capacités perceptives, motrices ou cognitives, il doit pouvoir accéder à vos contenus et services. Ayez donc toujours cet objectif en tête ! En bref : 12 règles à utiliser à bon escient Voici donc un rapide panorama des objectifs à atteindre pour concevoir un site web confortable. Ces règles sont essentielles, mais ne sont pourtant que la partie immergée de l’iceberg ! Pour engager une véritable démarche d’ergonomie, rencontrez vos internautes, faites leur tester vos maquettes et réagir sur vos idées. Vous verrez que les données alors obtenues sont irremplaçables ! AUTEUR Altima (People Square) Amélie Boucher Ergonome et Architecte de l’information Auteur du livre Ergonomie web (Eyrolles) 11 créer son site internet Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 12. TECHNIQUE Comment aider les internautes à trouver le(s) produit(s) qu’ils recherchent et leur proposer une expérience utilisateur « riche » ? Cet article s’articule autour du trio « recherche / liste de résultats / fiche produit » et dispense quelques conseils et des « nice to have » qui permettent d’améliorer l’expérience utilisateur. La recherche Vous ne pouvez pas vendre un produit si vos clients ne le trouvent pas. C’est pour cela que de plus en plus de e-commerçants mettent en place un module d’assistance à l’achat. Une étude de Aberdeen Group montre que 68% des sites d’e-commerce intitulés les « best-in-class » utilisent les données saisies dans leurs propres moteurs de recher-che pour optimiser leur tactique de merchandising online et proposer aux clients ce qu’ils recherchent. On s’oriente de plus en plus vers des modules de recherches plus évolués. Il est donc primordial de faire le bon choix du mode de recherche, celui qui permettra aux utilisateurs de chercher et de trouver le produit tant désiré. La recherche « simple » Composée le plus souvent d’un champ de saisie et d’un bouton de validation, c’est le mode de recherche le plus ancien et certainement le plus répandu. Sur les sites disposant d’une arborescence importante, un menu déroulant est ajouté, permettant de réduire le champ de la recherche à une rubrique ou une catégorie du site. Mais on voit de plus en plus apparaître des modes de recherches simples mais « riches » : des compléments à la requête initiale sont directement affichés pendant la saisie (l’autocomplétion) C’est ainsi le cas sur Yahoo. Le site de Apple quant à lui propose des résultats « incitatifs » : des résultats prioritaires sont « poussés » vers l’utilisateur directement sous le champs de saisie. On essaie donc de l’aiguiller vers les pages les plus pertinentes tout en lui laissant la possibilité de visualiser l’ensemble des résultats. La recherche multicritères Cette recherche est en quelque sorte le reflet de la structure de votre catalogue produit. Simple à utiliser, elle est encore trop souvent assez peu travaillée graphiquement. C’est un tort, multicritère ne rime pas forcément avec austère. Sur le site e-commerce de Jules, les catégories de critè-res (produits, coloris...) sont illustrés par un visuel qui attire le regard, et les critères similaires (ex : pantalons jeans et bermudas) sont regroupés. Enfin des filets gris permettent de structurer l’ensemble, qui reste lisible et agréable à l’oeil malgré le nombre important de critères. Sur le site de Jules, l’ensemble de la page de recherche est lisible et clair malgré le nombre important de critères de recherche. La recherche visuelle Sur le site de Like, l’internaute peut effectuer une recherche visuelle basée sur un détail du produit. Il lui suffit d’entourer la partie du produit qui l’intéresse. Ce détail devient un critère de sélection et le site affiche des produits similaires en terme de couleur, de forme et de motif. C’est un mode de recherche très utile lorsque le processus de choix est plus subjectif qu’objectif. Egalement, pour faciliter la compréhension des critères par l’utilisateur, les cases à cocher sont remplacées dès que possibles par l’illustration des différents critères (ex : des carrés colorés pour les couleurs, la forme du produit pour les différents styles, les motifs sont dessinés, etc…) La recherche experte / avancée Ce mode de recherche est à envisager lorsque le site propose par exemple un service bien particulier et qu’une recherche multicritère n’est pas suffisante pour trouver le bon produit. Sur le site de Blue Nile l’utilisateur a la possibilité de se confectionner une bague sur mesure. Pour ce faire, la recherche est scénarisée en 2 grandes étapes : sélection du diamant et choix du sertissage. A chacune de ces 2 étapes, de multiples critères à renseigner sont présentés soit avec des cases à cocher illustrées (pour bien visualiser la forme du diamant par exemple) soit avec des sliders, ces petites tirettes à déplacer en drag’n’drop (ou glisser déposer / pour définir des tranches minimum et maximum, comme le caratage ou le prix). La mise en page de type « mini-tableau de bord » qui est utilisée est lisible bien qu’un certain nombre de critères soient affichés. Même si la fonctionnalité de confection sur-mesure est réservée à un public averti en joaillerie, sa mise en scène reste relativement simple à utiliser notamment grâce à la scénarisation en différentes étapes. Réussir l’intégration de son catalogue produit sur un site 12 créer son seit eeinnrtt Nnruu Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 13. Quelques « nice to have » créer son site internet Quelques « nice to have » 13 pré-afficher le nombre de résultats avant l’affichage de la requête (Jules) mettre en place un système d’autocomplétion (Apple ou Yahoo!) en fonction du type de site, permettre une sauvegarde des recherches. C’est très pratique sur les sites d’enchère par exemple, lorsque les recherches sont identiques et récurrentes à différents moments (eBay) La liste de résultats Après avoir sélectionné les critères importants pour sa recherche, l’utilisateur arrive sur une SERP - « Search Engine Result Page » (une page de résultats). Là encore, quelques conseils permettent de fluidifier la navigation et améliorer ainsi l’expérience utilisateur. Etre complémentaire avec la page de recherche Même si elle se trouve souvent sur une page distincte, la liste de résultat est la continuité logique de la recherche. Et parce que la recherche est rarement fructueuse du 1er coup, il est judicieux de laisser les critères de recherche sur la page de résultat (comme sur le site de Endless) et ce, pour plusieurs raisons : l’utilisateur voit toujours les critères qu’il a sélectionnés. Ainsi en cas d’erreur, il peut s’en apercevoir et corriger. il peut donc modifier ses critères ou effectuer une nouvelle recherche sans avoir à revenir sans cesse sur la page de recherche. au lieu de faire des allers-retours entre les pages de résultats et de recherche, cela lui donne l’impression de progresser et d’avancer dans sa recherche. Rafraîchir localement la page Lorsqu’un critère est sélectionné, la liste de résultats doit se mettre à jour. Auparavant, lorsque les sites étaient intégralement en HTML, c’est la page toute entière qui se rafraîchissait, mais avec l’utilisation de plus en plus fréquente d’Ajax notamment, on peut mettre à jour uniquement certaines zones de la page. C’est ainsi que fonctionne Kayak, un des premiers sites à avoir mis en place cela. Ainsi, on évite-t-on l’utilisation de frames ou de iframes. Tout s’enchaîne parfaitement, il n’y a pas de rupture dans la navigation. Adapter sa liste de résultats Bien que très usuelle, la page de résultats doit toujours être conçue en fonction du positionnement du site. Voici 2 exemples de SERP très différentes alors que les 2 sites sont dans le secteur de la Joaillerie. Tiffany a opté pour une mise en page simple et épurée qui fait la part belle aux produits. La composition hori-zontale à 12 produits est originale : elle permet, grâce aux différences de taille de visuels, de mettre en valeur les 2 produits présents aux extrémités gauche et droite et ce, sans avoir de scroll vertical. Les informations textuelles sont affichées dans une infobulle et apparaissent unique-ment au survol du visuel produit. Les informations sont donc présentes sans pour autant alourdir la page et para-siter les visuels. C’est beau et fonctionnel à la fois, et c’est surtout adapté au reste du site : simple, luxe et épuré. Sur le site de Blue Nile, la liste de résultats a été conçue autour de la notion de confection sur mesure et d’expertise joaillière (cf. paragraphe sur la recherche experte). La mise en page est donc plus complexe. Comme le visuel du produit n’a pas d’importance, il laisse sa place à toute une série de critères (forme de la pierre, caratage, découpe…) présentés directement dans un « mini-tableau de bord ». Cela permet de comparer rapidement les critères de chacune des pierres. La liste se rafraîchit « à la volée », des informations supplémentaires sont affichées dans une vignette prédictive au survol du produit, on peut trier ses résultats… Le système permet même l’ajout de critères de sélection supplémentaires ! Tiffany et Blue Nile, deux sites dans le domaine de la joaillerie dont les SERP sont fondamentalement différentes. proposer plusieurs modes de visualisation : en vignette, en liste… (Decathlon ) Cela permet de mettre en avant différentes informations en fonction du mode sélectionné proposer des tris supplémentaires une fois les résultats affichés : trier par nouveauté, par prix, par best-selling, par marque… (Endless) permettre à l’utilisateur de changer le nombre de résul-tats affichés par page (Like) Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 14. Quelques « nice to have » La fiche produit Là encore, il faut penser cette page dans une dynamique d’enchaînement avec la liste de résultat. Si le produit A n’est pas exactement celui que l’internaute cherchait, peut-être que le produit B correspondra. Il faut donc toujours faciliter la navigation de l’internaute, même sur la fiche produit. Permettre l’accès aux autres résultats depuis la fiche produit Sur les sites de Tiffany et Endless, lorsqu’il y reste par exemple 15 produits qui correspondent à une recherche et que l’internaute clique sur la fiche produit de l’un d’entre-eux, les visuels des 14 autres produits sont affichés sur la page produit. Le fait de les laisser accessibles permet d’accéder directement à la fiche détaillée sans avoir à revenir sur la liste de résultats. Cela évite ainsi des allers-retours à l’internaute (remarquez qu’on ne pourra que très difficilement combiner cette option avec la mise en place de ventes additionnelles - cross-selling / up-selling…- car les 2 fonctionnalités risquent de se parasiter) Sur le site de Endless, les produits correspondants à ma recherche sont toujours accessibles sur la fiche produit. Sur la fiche produit du site de Jules, on permet à l’internaute une découverte linéaire de ses résultats de recherche en affichant les liens « produit précédent » et « produit suivant ». Au survol des 2 liens, le visuel du produit suivant/précédent apparaît, et un lien permet de revenir à la liste de recherche. Have a (quick) look ! Certains sites comme Piperlime ou Gap proposent à leurs utilisateurs un « quick look ». Le « quick look » est un « condensé » de la fiche produit affiché en popin ou sous la forme d’une vignette prédictive. Il contient les informations indispensables à la concrétisation de l’achat (ex : le choix de la taille et de la quantité) et ne permet pas généralement l’affichage du cross-selling ou du zoom produit. Fiches produits Sur les sites de prêt-à-porter, les produits sont souvent présentés sous la forme d’un « total look » (ex : un mannequin porte le jean, la ceinture, le t-shirt et la veste) Si l’internaute souhaite acheter l’ensemble, au lieu de lui imposer des allers-retours entre les différentes fiches produits, mettez en place une fiche produit comprenant l’intégralité des articles comme le fait American Eagle. Ainsi l’internaute aura plus de facilité à acheter l’ensemble car tous les articles du look sont sur la même page. Une légère variante peut être envisagée, celle de l’achat multiple d’un même produit mais avec des variations de couleur. C’est ce que propose le site de Victoria’s Secret : à la demande de l’internaute, des menus déroulants supplémentaires s’affichent et permettent d’acheter le même produit dans des couleurs et des quantités différentes à partir d’une seule fiche produit. choix d’une couleur : la couleur « pourpre » sera perçue différemment d’une personne à l’autre. Le fait d’afficher un carré coloré en plus du nom de la couleur permet de lever des ambiguïtés. C’est également très pratique pour les visualiser les motifs. choix de la taille : pour éviter de frustrer l’utilisateur, il vaut mieux proposer, si possible, uniquement les tailles disponibles. Ainsi, on évite de lui donner de faux espoirs avant qu’il n’appuie sur le bouton « acheter ». visuel produit : proposer plusieurs vues du produit peut jouer un rôle décisif dans l’acte d’achat lorsqu’une seule vue ne permet pas de se faire une bonne idée du produit. NB : ces fonctionnalités ne sont pas adaptées à tous les produits. Conclusion Les sites d’e-commerce se sont multipliés depuis ces dernières années. Aucun détail ne doit être laissé au hasard et tout doit être pensé pour favoriser la fluidité de la navigation, permettre à l’internaute de trouver ce qu’il est venu chercher, et augmenter le taux de conversion. Il n’y a donc pas de « recette miracle » ni de bons conseils à appliquer de manière automatique. Même si l’on peut faire ressortir de grandes pratiques, l’ergonomie d’un site e-commerce doit être conçue au cas par cas pour répondre à vos objectifs et être adaptée à votre cible, votre positionnement… AUTEUR Nurun Eric Di Pol Chef de projet 14 AUJOURD’HUI... fluide riche refresh local ET DEMAIN « all in one experience » (ex : le site de « Bag, Borrow or Steal ») HIER cloisons linéaire unilatéral refresh global Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 15. créer son site internet TECHNIQUE Business Lab créer son site internet 15 Dans la peau de l’acheteur Dans une relation entre individus, on ne présente pas toujours le même visage à l’autre en fonction des situations et des contextes. Il en va de même par rapport aux marques, quand le consommateur devient acheteur. C’est le même individu, mais qui présente une facette différente de lui-même dans sa relation avec la marque. Le consommateur est d’abord spectateur de la marque, il est en contact avec elle à travers des représentations médiatisées (publicité, mailing, etc.). Tout change quand il est en situation d’achat puisqu’il devient acteur dans cette relation. Comprendre le shopper, c’est véritablement se mettre dans la peau de cet individu qui doit réaliser une interaction d’achat avec la marque. Son action est alors influencée par trois contraintes spécifiques. Il a une tâche à accomplir (l’achat), dans un temps limité et avec un budget limité. On sait ainsi qu’en Europe une femme passera en moyenne vingt minutes au supermarché pour un panier moyen de vingt à vingt-cinq euros (étude européenne POPAI). C’est aussi comprendre le paradoxe de l’acheteur moderne : le choix aujourd’hui nous rend malheureux, en ligne comme en point de vente réel, parce qu’il est source de stress et de frustration. Face à ces contraintes l’individu-acheteur se replie souvent sur ce qu’il connaît, voire sur des routines pour optimiser son processus d’achat, mais il est aussi en attente de surprise et de découverte durant ce parcours d’achat… Analyser et prévoir ses comportements d’achat C’est la compréhension de cet état psychologique et physique du shopper en situation d’achat qui est essentielle pour identifier les freins et les leviers propres à chaque transaction. C’est le point d’ancrage du taux de transformation immédiat autant que du ré-achat futur. Trois phases constituent le cycle d’achat complet du shopper : le pré-achat (l’identification du besoin par exemple), la phase instore (virtuelle ou réelle), le post-achat. Chaque phase est l’occasion d’arbitrages et d’évaluations pour l’acheteur. Le moment du déballage ou « unpacking » peut être ainsi crucial. Une grande marque de brosses à dents électriques a réalisé que le moment de déballage du produit, sous coque plastique, était si malaisé qu’il nécessitait des ciseaux et contredisait l’image de produit technologique et premium aux yeux de l’acheteur. La catégorie de produit, le type d’achat (planifié, plaisir, etc.) et l’occasion de consommation génèrent ensuite des barrières à l’achat spécifiques, qu’on pourra lever par des modifications qui feront basculer le choix vers la marque à promouvoir, dans un contexte online comme offline. Lors de l’achat d’un accessoire de téléphone portable par exemple (batterie, kit mains libres, etc.), la barrière principale s’est révélée être, au niveau mondial, l’incertitude sur la compatibilité du produit acheté avec le portable possédé. Dans la catégorie des céréales pour enfants par exemple, l’achat est déterminé par une négociation entre la valeur nutritionnelle pour la mère et la nouveauté de la prime pour l’enfant. Le shopper est trop complexe et contradictoire dans ses comportements pour chercher à appliquer des recettes. Il serait en effet trop simpliste de penser que pour vendre des produits de consommation courante, il suffit d’être pratique ou ésotérique pour vendre du luxe. L’achat de son premier produit Bio implique qu’on ait été conquis par un discours préliminaire, que l’on nous a aidé à naviguer au sein des univers de choix, que l’on nous a aussi accompagné dans une logique d’éducation. L’achat d’un voyage professionnel privilégiera certainement le confort au prix… La scénarisation de la mise en contact avec les produits et/ ou marques doit donc intégrer l’ensemble de ces critères, en offrant différents modes d’accès aux produits, basés sur une analyse très fine des shoppers ciblés et de leurs comportements d’achat. ré-enchanter le parcours client avec le « netchandising » Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 16. Et c’est pour définir une méthodologie d’analyse et de construction des interfaces transactionnelles, d’optimisation des surfaces de vente virtuelles, qu’est né le Netchandising™, en 1998. A cette époque, les quelques sites marchands français étaient réalisés par des créatifs ou des ingénieurs, mais rarement pas une association des deux. Le résultat ? Des sites soit très créatifs, soit très… techniques, mais en aucun cas des interfaces propices au déclenchement d’actes d’achats impulsifs. La segmentation de ces « cyber-consommateurs » en sous groupe (les indécis, les récurrents, les curieux, les opportunistes…), puis l’adaptation technologique et créative du site à ces profils marque la naissance du Netchandising™. Cette adaptation passe par la construction d’une trame, d’un parcours utilisateur fondé sur des bouquets serviciels, éditoriaux, affinitaires, communautaires, identitaires, mais surtout des bouquets rentables et profitables, avant tout dédié à l’augmentation des taux de transformation. Un exemple ? Prenons le cas des Webcamers du Printemps. L’idée était de mettre à disposition du public, exclusive-ment via le site web, des personnes équipées de rollers, d’une webcam, d’un PC portable relié à Internet pouvant se substituer à des vendeurs réels en dispensant des con-seils personnalisés. Les interactions se faisaient par chat, le Webcamer se promenant dans les allées, en filmant la montre qu’il recommandait, en présentant la simplicité de pliage de la poussette… Les objectifs étaient clairs : rassurer les Internautes, toucher des consommateurs hors de la zone de chalandise, vendre durant les horaires de fermeture et améliorer l’image d’innovation du grand magasin pour faire face aux Galeries Lafayette. De nombreux autres cas illustrent qu’il est possible de créer de la valeur en scénarisant le produit et en faisant de l’expérience d’achat un plaisir, et de retrouver les ratios de la grande distribution – acheter un shampoing Ushuaïa, c’est acheter 80% d’Ushuaïa et 20% de shampoing. Et bien faisons en sorte de valoriser l’écrin de présentation des produits, de vendre l’expérience, de valoriser le moment d’interaction. Montrons à nos clients que nous avons anticipé leurs préoccupations, que nous ne sommes pas seulement une plateforme transactionnelle ! Offrir des solutions à l’acheteur Parce que l’acheteur est en proie à la complexité permanente, la scénarisation des produits et les niveaux de message tout au long du parcours d’achat doivent apporter des solutions aux problèmes qu’il se pose, aussi bien online que offline. Ainsi les femmes qui font leurs courses le soir pour le dîner sont mentalement en recherche de solutions, pas de produits. C’est pourquoi le distributeur hollandais Albert Heijn a placé dans tous ses points de vente une tête de gondole baptisée « Le menu du jour », qui rassemble les composants du dîner du jour, sélectionnés par un grand Chef. Voila une solution qui répond aux contraintes mentionnées plus haut, et qui nourrit la relation autant avec les marques produit qu’avec le distributeur. Restons dans la distribution avec FreshDirect.com, service de livraison alimentaire sur New York, proposent des centaines de 4-Minute Meals, du Ready to Cook incluant un choix d’au moins 6 marinades lorsque vous achetez du poisson, des plateaux repas frais et équilibrés à commander pour le bureau à la dernière minute, des produits traiteurs pour votre apéro entre amis… et puis tous les produits Kasher, Bio, Low Fat, Low Cholesterol, No OGM, le blog du primeur, du boucher, du poissonnier… Tout pour aider des working girls and men, à se nourrir sans en avoir le temps, à faire un choix sans en avoir besoin, bref, à commander en ligne de manière récurrente ! 16 Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 17. Deux exemples de plus produit offert aux clients : créer son site internet Soigner les étapes de transformation Car c’est bien la fidélisation qui est en jeu dès les étapes de la première transaction. Dans le processus de choix et de décision propre à l’achat, en particulier en ligne, l’acheteur a besoin de limiter l’incertitude et l’inconnu. L’achat est fortement influencé par la peur de se tromper, de faire le mauvais choix. Chez Wal-Mart aux Etats-Unis une étude shopper sur la catégorie lingerie a ainsi révélé que le frein principal à l’achat de soutien-gorge était l’incertitude sur la politique d’échange en cas de problème de taille. Cette crainte de se tromper est accrue dans l’achat en ligne par ce qu’on peut appeler l’angoisse de l’irréversibilité, c’est-à-dire la peur de ne pas pouvoir revenir en arrière. Rassurer l’acheteur, le conforter dans son choix tout au long du process est donc essentiel pour créer les conditions de la fidélisation. N’hésitez pas à revendiquer votre positionnement, à expliquer en quoi vous êtes différents. Vantez les avantages de l’achat en ligne (prix, disponibilité, livraison, tracking commande, exclusivités…). Rassurez sur le respect de la vie privée. Soyez pédagogique, en n’ayant pas peur d’expliquer la prochaine étape. N’oubliez pas la gestion de l’aide, trop souvent laissée pour compte et négligée. Et encouragez le multicanal. S’il souhaite terminer sa commande au téléphone, laissez-le faire. Si l’expérience d’achat a été vécue comme aisée, maîtrisée et agréable, le shopper a une image valorisée de sa compétence d’acheteur-internaute qui favorisera le ré-achat et la fidélité. Même pas une carte postale…. ? Sans oublier le soin manifeste porté à l’évaluation de l’usage. Étiez-vous satisfait ? Oui ? Non ? Montrer de l’intérêt post-achat et vous initierez les premiers pas d’une relation fidèle. Pour finir L’observation précise des comportements du shopper montre que pour favoriser l’acte d’achat online comme offline, il ne faut pas penser comme un vendeur… mais comme un acheteur. Et se souvenir que tout ce qui participe au cycle d’achat d’un produit ou d’un service compte autant que le produit ou le service en lui-même. C’est en effet l’expérience d’achat dans sa globalité qui va laisser une trace indélébile sur l’acheteur et orienter ses conduites d’achat ou de rachat futures. Il est donc stratégique d’envisager le déclenchement de l’achat non comme une transaction mais comme une facette particulière d’une relation plus large entre un individu et une marque, qui contribue à chaque interaction à générer des perceptions positives pour l’acheteur, sur lui-même et sur la marque en question. Une belle ambition relationnelle pour les marques dans leur stratégie de déclenchement d’achat que d’être, comme on dit, d’ « un commerce agréable ». Un enrichissement produit phénoménal, sur des dizaines de critères… Utilisation (à griller, fondre, couper, trancher, etc) mais également goût (intense, moyen, doux…). Des services de préparation détonants (possibilité sur certains fromages achetés au poids de demander une coupe en dés, en tranche, en boule !). La shopping list d’une star pour aider le cyber-consommateurs dans son acte d’achat. Si malgré les conseils et les promos vous hésitez encore, inspirez-vous de la shopping list d’une star ! AUTEUR Business Lab Valérie Legat Directrice générale 17 Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 18. S ommaire chapitre S ommaire Général Discutez-en sur le site de l’EBG
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  • 20. TECHNIQUE C’est quoi le taux de conversion ? Sur un site marchand, vous avez les visiteurs qui entrent et les visiteurs qui sortent. Vous avez plusieurs façon de rentrer : via un moteur de recherche, via des sites affiliés, des moteurs de shopping (kelkoo…). Vous avez également plusieurs façon de sortir : en fermant brutalement le navigateur, en tapant une autre URL dans le navigateur, … en achetant un produit. Le taux de conversion, c’est justement le ratio entre le nombre de commandes et le nombre de visiteurs : Cet indicateur mesure donc la performance, la capacité d’un site à transformer un visiteur en client. Attention toutefois, ce ratio doit être utilisé parmi un ensemble d’autres indicateurs. Pris isolément, cet indicateur de donne pas d’information sur votre capacité à faire revenir les clients, ni sur votre chiffre d’affaires, votre rentabilité, … C’est néanmoins un indicateur important, parce qu’il permet d’analyser le e-marketing du site. Autre point important : il n’y a pas un taux de conversion pour un site, mais plusieurs. On doit en effet mesurer la performance d’une campagne d’emailing (combien de clients ont acheté, par rapport au nombre de mails envoyés), la performance d’une campagne de publicité de type Adwords, … Autre élément à prendre en compte : le chemin parcouru par le client, et en particulier le site d’où il vient : La conversion ne sera pas la même s’il vient d’un moteur de recherche, d’un moteur de shopping, d’une bannière de publicité, … Améliorer le taux de conversion Plusieurs paramètres impactent le taux de conversion : la cohérence globale du service, l’ergonomie, le chemin de l’utilisateur conduisant à l’achat, mais avant tout, le premier paramètre que l’on ne doit pas perdre de vue est le mix marketing : produit, prix… En effet, transformer, c’est un acte de vente, avec un « statut » binaire : on vend ou pas. Réussir à vendre, c’est franchir tous les obstacles. Il ne s’agit donc pas de régler un paramètre particulier, mais plutôt de jouer gagnant sur l’ensemble des paramètres. Marketing Mix C’est donc « LE » paramètre clé. Quel est mon produit ? A quel prix ? Avec quels messages ? Comment ? Si on parle de taux de conversion, c’est qu’on vend en ligne. Mais cela ne dit pas comment on le vend : on peut vendre directement dans sa propre boutique, ou sur des places de marchés type eBay ou PriceMinister, ou encore via des gros revendeurs du net (Amazon), ou enfin via des revendeurs du type ventes privées. Au sujet du prix : on sait tous à quel point le prix est un facteur clé sur Internet, parce que la comparaison y est plus facile qu’ailleurs. Certains des très gros succès Français se sont construits en développant des outils permettant de récupérer automatiquement le prix des concurrents ! Qualité « globale » du site Avant de rentrer dans les détails, et de porter l’attention sur tels ou tels détails, il est important d’avoir un regard « global » sur la qualité du site. Quand un utilisateur arrive sur votre site, il se fait une opinion très rapidement, certaines études parlent de 200 ms ! Qu’est-ce qui permet à l’utilisateur de se faire un avis, aussi rapidement ? Beaucoup de petites choses : le temps de réponse du site, la charte graphique, la qualité globale de la mise en page et le bon alignement des différents éléments, … Cette première impression est tout à fait fondamentale ! Améliorer son taux de conversion 20 créer son seit eeinnrtt ARAOK Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 21. créer son site internet 21 Ergonomie du site Un site ergonomique, c’est un site où l’utilisateur comprend très rapidement ce qu’il doit faire pour « utiliser le service ». L’Internaute ne doit pas avoir besoin de lire les petits textes d’aide. En moins d’une seconde, il doit comprendre comment est structuré l’information, et les actions qu’il doit entreprendre pour « avancer ». Pour atteindre ce résultat, il faut travailler différents éléments : le « zoning » du site, les codes couleurs, avec en particulier des codes explicites pour les éléments cliquables. Ergonomie incitative Respecter des règles d’ergonomie bien claires, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Pour augmenter le taux de transformation, il faut que l’utilisateur ait un nombre très réduit de choix. C’est tout l’enjeu de l’ergonomie incitative : guider l’utilisateur sur chaque page. Dans certaines pages clés (panier, paiement), on ne met en fait qu’un seul élément en valeur : le bouton permettant de valider et de passer à l’étape suivante. Le chemin de l’utilisateur est ainsi bien « canalisé ». Les éléments ainsi mis en avant doivent avoir un code couleur spécifique, qu’on ne doit retrouver nulle part ailleurs dans le site. Exemple de bouton « incitatif » sur Amazon. Ce code couleur est réservé aux boutons vers lesquels ont veut guider l’utilisateur. L’ergonomie incitative conduit ainsi les e-marchands à simplifier au maximum les pages du processus d’achat. Parcours de l’utilisateur Par quel enchaînement d’actions doit passer l’internaute, depuis son entrée sur le site jusqu’à l’achat ? Ce chemin doit être naturel, clair, « évident ». Exemple de question : que se passe-t-il quand l’utilisateur clique sur « acheter » ? La réponse dépend des produits : Si votre site est un supermarché en ligne, la métaphore adaptée est celle du caddy : le client remplit son caddy, et décide de passer en caisse quand il a trouvé tout ce qu’il cherche. Pas question dans ce cas de lui présenter « la caisse » à chaque ajout dans le panier ! Si vous vendez des produits chers (disons plus de 50€), la situation est complètement différente. Une fois que le client a choisi un produit, il est sans doute raisonnable de lui proposer de passer à la caisse. Autre point important : aider l’utilisateur à s’y retrouver dans le « dédale des pages ». Une solution classique consiste à afficher à l’utilisateur le processus complet, ainsi que sa position dans ce chemin : Entête très dépouillé du site endless, avec, bien mis en avant, les différentes étapes Enfin, un dernier critère important au sujet du parcours de l’utilisateur : le nombre de clics. Combien de fois l’Internaute a-t-il du cliquer pour aller de son point d’entrée dans le site à la validation de la commande ? Réduire ce nombre de clic est important, pour une raison très simple : on perd des utilisateurs à chaque étape. Si on a moins d’étapes, on perd moins d’utilisateurs ! Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 22. Formulaires Au moment d’acheter, il faut demander à l’utilisateur tout un tas de renseignements. Ces pages de formulaires constituent un point important, qui est en général le point de fuite le plus important. Exemple à ne pas suivre : un formulaire de l’administration. Une seule envie : partir ! Bien faire un formulaire est un véritable challenge. C’est tout sauf simple, et la réalisation doit être impeccable. Voici quelques points clés : Un formulaire doit être court. Il vaut mieux découper le formulaire en plusieurs pages, plus digestes ; Un formulaire doit être aéré, bien dessiné et bien structuré. Les libellés des champs doivent être très explicites. L’internaute devra comprendre en un coup d’oeil ce qu’on attend de lui. Le traitement des erreurs est un point particulièrement sensible. Le mieux est d’afficher un message d’erreur attaché à la zone de saisie. Il faut donc faire un traitement d’erreur contextuel. La programmation Ajax permet d’améliorer le traitement du formulaire, avec une validation au fil de la saisie, en temps réel donc. Exemple de formulaire « Ajax » bien fait : clair, simple, avec un traitement temps réel des actions de l’utilisateur Tout cela peut sembler simple et évident, mais dans la réalité, très peu de formulaires sont réellement bien faits, et pourtant, c’est un moyen très efficace pour améliorer son taux de conversion ! Une page – Un objectif Chaque page doit être pensée pour répondre à un objectif bien identifié. Exemples : Une page catalogue doit permettre à l’utilisateur de bien choisir son produit, et de trouver très rapidement le produit qu’il cherche. Une page produit doit avant tout mettre en avant le produit (j’y reviendrai), donner les clés pour l’achat : avantages du produit, prix, … et enfin avoir un bouton d’achat bien visible. Bien présenter les produits La façon dont on présente les produits est bien évidemment tout à fait fondamentale. Bien présenter le produit, c’est bien souvent avoir de bonnes photos du produit. Le produit doit ainsi bien être mis en valeur, sous plusieurs angles, avec différents niveaux de détails. Les photos doivent être nettes, suffisamment grandes, sans être trop lourdes à charger. Avec l’Ajax (technique de programmation web), il est possible d’afficher un zoom sur la photo sans ouvrir de nouvelle fenêtre ni rajouter de clic : le zoom est automatique, quand on déplace sa souris sur le produit : Exemple de zoom automatique sur le site marchand de GAP Certains sites utilisent d’autres médias pour vendre les produits : vidéo, animation 3D, … Pour certains produits, cela peut être particulièrement adapté. La vidéo peut par exemple être une bonne solution pour présenter un produit qui n’est pas évident à expliquer. Autre élément clé : la description du produit. On est parfois étonné devant la pauvreté des descriptions, qui sont soit inexistantes, soit incomplètes, soit uniquement techniques. Enfin, le client doit trouver toutes les informations essentielles : prix, disponibilité, … 22 Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 23. créer son site internet Répondre aux attentes des internautes Les internautes arrivent sur le site via différentes sources : Moteur de recherche ; Publicité (Adwords ou autre) ; eMailing ; Moteur de shopping ; … S’il a cliqué sur un lien, et qu’il arrive chez vous, c’est parce qu’il a vu ou lu quelque chose qui l’a intéressé. Il est donc très important qu’il ne soit pas déçu en arrivant sur le site. Prenons un exemple avec des campagnes Adwords. La cohérence globale d’une telle campagne est tout à fait fondamentale : Premier critère : le message, le texte de la publicité. C’est la promesse. Deuxième critère : les mots clé. Quels sont les mots clé que doit taper l’internaute pour afficher la publicité ? Troisième critère : la cible. Quels sont les internautes que vous allez cibler avec cette publicité ? Sur quelle zone géographique, sur quelles plages horaires ? Quatrième critère : la page de destination. Sur quelle page arrive l’internaute s’il clique sur votre publicité. L’ensemble de ces critères doivent être travaillé de manière à « raconter une histoire » cohérente. Il doit ainsi y avoir une grande corrélation entre la promesse et le produit vendu. Concrètement, si vous faites une promesse dans la publicité, cette promesse doit être tenue lorsque l’utilisateur arrive sur votre site. Messages de réassurance Acheter sur Internet est un acte toujours un petit peu délicat, surtout quand on a une marque peu connue, et que l’Internaute fait son premier achat. C’est pourquoi il est très important de rassurer le client, sur toutes les questions qu’il peut se poser : Le produit est bien en stock ; Les conditions de paiement, date à laquelle le client sera débité (à la livraison ? à la commande ?) ; La sécurité mise en oeuvre sur le paiement (partenaire bancaire) ; Le délai de livraison ; … En synthèse Sur certains sites, avec un petit peu d’application, on peut arriver à doubler le taux de transformation. Cela veut dire doubler le chiffre d’affaires, avec le même nombre de visiteurs (expérience vécue, avec une grande marque, et en moins de 6 mois) ! Pour arriver à un tel résultat, il est indispensable de prendre du recul, et de traiter l’ensemble des paramètres. L’investissement est bien vite rentabilité ! AUTEUR ARAOK Francois Ziserman Directeur général créateur du blog www.ziserman.Com 23 Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
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  • 26. TECHNIQUE Tout ce qu’il faut savoir pour un tracking unifié des opérations marketing online. Comment mesurer l’impact de campagnes multicanal ? Jusqu’à maintenant, il n’est pas très compliqué de suivre et de mesurer ses opérations de marketing online de manière indépendante. Un annonceur peut mesurer son ROI display, son ROI search, son ROI affiliation en traquant chacun de ces canaux. Par contre, rares sont ceux qui sont en mesure de détermi-ner la contribution de chacun de ses canaux les uns avec les autres pour aboutir à la conversation. Si nous analysons une campagne marketing online de manière très simple, la plupart des annonceurs vont mesurer la performance de leur campagne en attribuant la conversion au dernier clic effectué. Or, il est intéressant de voir qu’en agissant ainsi, l’annonceur va occulter une part non négligeable des transformations réalisées suite à une exposition à une bannière. Nous avons pu constater pour certains clients raisonnant ainsi qu’ils ne comptabilisaient que 15% des conversions post clics. En utilisant un Adserver, nous avons pu mesurer que 85% des conversions étaient liées à une activité post-impression, c’est-à-dire des transformations réalisées suite à une exposition à la campagne. Il est donc important et nécessaire d’utiliser un Adserver dans le cadre de campagne de marketing online. Si nous continuons d’analyser le dispositif d’investissement online des annonceurs, nombreux sont ceux qui gèrent des campagnes display, search, affiliation, sponsoring de manière simultanée…. Si un internaute A clique sur une bannière d’affiliation, arrive sur le site web de l’annonceur et achète un produit, nous allons pouvoir l’identifier. Si un internaute B clique sur un lien sponsorisé, arrive sur le site de l’annonceur et achète un produit, nous allons également pouvoir l’identifier et déterminer pour chacun d’eux le coût d’acquisition pour chacun de ces canaux. Par contre, ce qui est primordial aujourd’hui, c’est de comprendre quel a été le parcours de l’internaute avant d’effectuer son achat et de mieux appréhender la contribution de chacun des dispositifs les uns par rapport aux autres. Grâce à la technologie des Adservers nous sommes en mesure d’apporter ce genre d’analyse. Si nous reprenons l’exemple de l’internaute A qui a cliqué sur une bannière d’affiliation, cet internaute a peut-être également surfé sur le web et ainsi pu être exposé à une campagne display sur laquelle il pourra avoir cliqué. Il aura également pu effectuer des recherches sur un moteur de recherche et cliquer sur le lien sponsorisé avant d’acheter un produit sur le site de l’annonceur. A qui doit-on attri-buer la conversion ? Si, les campagnes sont gérées de manière indépendante, nous allons comptabiliser trois conversions : une conver-sion par l’affiliation, une conversion par la campagne dis-play et une conversion au travers du search. Chacune de ces conversions va avoir un coût d’acquisition propre ainsi qu’un taux de conversion. Si nous attribuons la conversion au dernier clic, ce qui est très souvent le cas, alors la conversion sera attribuée au moteur de recherche et l’influence des autres supports ne sera pas prise en considération. Si maintenant nous analysons le parcours de l’internaute avant l’achat et que nous nous concentrons sur les cinq ou dix dernières actions, alors l’annonceur comprendra et maîtrisera mieux ses investissements médias. Nous pourrons alors identifier la contribution des diffé-rents canaux dans les conversions et gérer la déduplication des conversions. Pourquoi comptabiliser trois conversions pour une conversion unique ? L’ Importance du tracking à 360° : focus sur le comportement de l’internaute créer son site internet 26 DoubleClick France Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 27. créer son site internet 27 Comment acquérir une meilleure connaissance du comportement des internautes lors des différentes étapes du cycle d’achat ? Grace aux technologies d’adserving, l’annonceur pourra connaître les dernières expositions/actions avant la conversion. Ainsi pourra-t-il analyser le parcours de l’internaute et l’influence d’un support par rapport à un autre et connaître le poids de chacun d’entre eux. N’est-il pas intéressant pour un annonceur de savoir que le search a contribué à hauteur de 40% à ses conversions, le display post impression à 40% et le display clic à 20% ? Ce sont des données qui permettent alors à l’annonceur de se conforter dans sa stratégie et d’actionner les leviers nécessaires pour les campagnes futures. Vers un tracking unique... Pour mettre en place un tel dispositif, nous conseillons la mise en place d’un tracking unique ou encore appelé tracking universel. Les avantages de ce dispositif sont multiples. En effet, l’annonceur ne pose qu’un seul tag sur son site Internet pour mesurer ses activités en ligne, ceci induit également une grande réactivité dès lors que l’annonceur souhaite travailler avec de nombreux prestataires sans avoir à rajouter divers tags de tracking sur son site. L’annonceur bénéficie également d’une interface de reporting unique pour mesurer et contrôler ses investisse-ments sur tous les canaux online. L’annonceur est en mesure d’attribuer la/les conversions au bon canal. L’annonceur peut identifier le cheminement de l’internaute avant l’achat. L’annonceur peut comprendre la relation qui existe entre les différents canaux. L’annonceur peut travailler en vue d’obtenir un ROI conforme à ses objectifs de marketing online et d’ajuster ses budgets en fonction. Optimisation des campagnes en fonction des résultats de ces analyses pour maximiser le ROI et les taux de conversion des campagnes multicanal Afin d’optimiser ses campagnes, il est aussi très important de mieux comprendre le cheminement de l’internaute en analysant particulièrement le processus d’achat. En effet, si l’on analyse uniquement le nombre de visiteurs arrivés sur le site et le nombre de conversions réalisées, sans prendre en compte les étapes entre deux, nous man-quons des opportunités de leviers d’optimisation. Dans tout processus d’achat, nous avons pu identifier six types d’étapes : 1. Notoriété initiale de la marque 2. Implication envers la marque 3. Découverte du produit 4. Considération / Options 5. Sélection du produit 6. Achat Chacune de ces étapes peut être considérée comme étant un point de transformation. Il est ainsi nécessaire de mesurer le taux de transformation à chacune des étapes du processus d’achat et de retracer le nombre de visites converties à chacune de ces étapes. En fonction des résultats étape par étape, l’annonceur aura alors la possibilité d’actionner certains leviers afin d’optimiser les taux de transformation comme celui du ciblage comportemental, changement d’offre produit,.. L’intégration de l’ensemble des canaux online permet de délivrer un message cohérent, d’accroître la performance du marketing online et de déployer des campagnes extrêmement ciblées. AUTEUR DoubleClick France Sonia Mamin Directrice Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 28. TECHNIQUE Les interfaces riches en back-office Le back-office est un espace web sécurisé permettant l’administration et la gestion d’un site ou d’un blog. Conçu le plus souvent par des équipes techniques, il est trop souvent difficile à appréhender par les utilisateurs. Négligé par les webdesigners et les graphistes, il est pourtant la colonne vertébrale du site. Cet article dresse un état des lieux des possibilités offertes par les back-offices. A l’origine … L’évolution du back-office est évidemment liée au développement des sites Internet et son histoire est parallèle à l’évolution de ces mêmes sites. L’administra-tion des interfaces web était à l’origine de la seule responsabilité des professionnels, conçue par des techniciens pour des techniciens. L’évolution des sites, du statique vers le dynamique, a logiquement posé la question de la gestion et de l’administration de leurs contenus. Il est apparu nécessaire de réfléchir à la conception des back-offices et de leur facilité d’appréhen-sion. Il a fallu ainsi donner la possibilité aux différents intervenants d’influer sur leurs contenus et d’en déléguer l’administration. On doit cependant concéder que les mentalités sont difficiles à changer. S’attarder sur le back office à longtemps été considéré par les agences interactives comme un cadeau, un plus « offert » aux clients et non un outil réfléchi, moteur du site. Contraint par la persistance de la demande, le back-office trouve tant bien que mal une part dans la phase de conception d’un site. Dans ce contexte, de nombreux outils ont vu le jour avec de nombreuses fonctionnalités fournies à l’utilisateur. Des innovations technologiques ont profité également aux back-offices et à leur conception ergonomique, multipliant ainsi les fonctionnalités qu’ils proposaient aux utilisateurs non techniques. L’architecture Ajax révolutionne l’approche du développement du back-office L’architecture Ajax a donné un nouvel élan aux back-offices, notamment en matière d’ergonomie, offrant un confort d’utilisation qui n’est pas sans rappeler celui des applications de type desktop. Reposant sur des technologies standards éprouvées comme le JavaScript ou l’HTML, l’Ajax a permis à de nombreuses agences de faire le deuil du modèle CRUD, un modèle très basique d’accès au contenu dynamique d’un site et limitant essentiel-lement l’utilisateur à quatre fonctionnalités principales (create / read / update / delete). Désormais, la place est aux interfaces riches, puissantes et ergonomiques. Si l’Ajax a participé si largement à la mutation des back-offices et à leur utilisation, c’est sans conteste grâce à sa capacité à isoler et à recharger uniquement les données affectées par l’action de l’utilisateur ou tout autre évènement extérieur. En évitant de recharger l’intégralité d’une page, l’Ajax a permis de réduire de manière substantielle les temps de réaction des applications web. Puisque les pages n’avaient plus à être rafraîchies, l’utilisateur pouvait en outre garder à tout moment le contact visuel avec son interface. Ces deux avancées fondamentales ont ouvert la voie à une nouvelle génération d’interfaces « riches » intégrant des fonctionnalités réservées jusqu’alors au monde du desktop : glisser-déplacer, menus contextuels, éditions à la volée, contrôles modaux, formulaires validés en cours de frappe, etc. C’est une véritable évolution d’approche qu’offre Ajax. Les entreprises qui possèdent des interfaces avec plusieurs utilisateurs et niveaux d’administration trouveront dans cette technologie relativement jeune des avantages non négligeables. En revanche, certaines adaptations ergonomiques doivent impérativement être réalisées, Ajax reposant sur des motifs de conception SPI (Single Page Interface), l’absence de certaines fonctionnalités (bouton suivant/précédent, possibilité d’ajouter une page en favori) mais aussi une adaptation pour la programmation ainsi que des difficultés pour les utilisateurs d’Internet Explorer, ce navigateur ne répondant pas de la même façon, les librairies Ajax n’étant pas gérées à l’identique. Au final, ces contraintes sont largement compensées par l’accueil des utilisateurs, généralement unanimes sur l’apport de ces interfaces en termes de confort d’utilisation et de productivité. Ces évolutions ravissent les utilisateurs qui se retrouvent face à des interfaces qui leur semblent de plus en plus familières tant elles se rapprochent d’interfaces client/ serveur. C’est pourquoi on observe des projets web sans utilisation d’Ajax en front-office, mais une utilisation massive en back-office, afin que les utilisateurs ne rejettent pas l’outil. Réussir son back-office 28 créer son seit eeinnrtt Dceirt Iaceeinrttv Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 29. créer son site internet 29 Ne multipliez pas les fonctionnalités ! Les éditeurs ont pris l’habitude de fournir des outils ultra complets, si complets qu’ils arrivaient in fine à un résultat à l’opposé de l’objectif initial. Ainsi dans ce domaine, l’adage « le mieux est l’ennemi du bien » s’est vérifié. Le besoin de pouvoir administrer s’est transformé en besoin d’être formé. Il ne faut donc pas chercher à être exhaustif... La multiplicité des fonctionnalités dans un souci de satisfaction de la demande client ne doit pas se faire au détriment du synthétisme. Pensez à demain ! Une autre erreur très répandue lors de la conception et du développement est de ne pas laisser la porte ouverte aux éventuelles évolutions du back-office. Il faut quand cela est possible éviter le codage en dur (le manque de temps en fin de développement du projet conduit souvent malheureusement à cette décision) et anticiper les modifications et ajouts qui s’accumulent à la fin d’un projet. Utilisez le langage métier ! Si le design joue un rôle important dans la conception du back-office, c’est surtout la facilité de compréhension de l’interface et la précision des libellés qui conduira à son adoption par les utilisateurs finaux. Puisque l’on est dans une démarche « user-centric », évitez au maximum le wording trop ésotérique pour l’utilisateur. Un exemple, la fonction d’enregistrement (record, en informatique). Dans la conception du back-office, tout est ramené à sa valeur informatique et non à l’environnement métier. Ne pourrait-on pas ajouter un article ou une image ? Mieux encore, imaginons un back-office de site sur la beauté. Il serait judicieux d’utiliser le langage métier et de proposer d’ajouter un parfum, un rouge à lèvres plutôt qu’un enregistrement ! La navigation aujourd’hui se fait avec trop d’entrées, l’utilisateur s’y perd très souvent. Soyez User-Centric ! Le back-office doit être conçu dès le départ avec une réflexion conjointe des concepteurs et des utilisateurs finaux. Le but ultime d’un back-office est de simplifier le travail de son utilisateur, en allégeant les tâches et en offrant un grand confort d’utilisation. Il faut donc penser aux utilisateurs qui vont y travailler, se rapprocher d’eux. N’hésitez pas à les rencontrer afin d’étudier leurs besoins réels et leurs comportements dans leur utilisation quotidienne. Cela vous permettra de travailler l’ergonomie de l’interface. Investissez du temps ! On concède généralement que le back-office représente entre 50 et 75% du temps de développement, suivant le type de site développé. Traitez correctement votre back-office et vos clients vous le rendront bien. Soigner son back-office c’est s’épargner (et épargner à son client) du temps de travail perdu. Plus de la moitié du temps passé sur votre back-office le sera pour des actions relativement répétitives liées à la gestion du site, comme l’importation de fichiers, l’édition et la suppression de contenus, la modération, etc. Toutes ces actions bien qu’extrêmement simples sont alourdies par une conception non adaptée. Le bon sens est primordial, les outils de CMS l’ont compris, une interface intuitive permet à l’utilisateur de se sentir à l’aise avec son outil et lui fait ainsi gagner du temps.. S’il est vrai qu’un back-office n’est pas un centre de profit direct, il joue pour les sites de commerce en ligne un rôle fondamental qui peut « freiner » ou « accélérer » le business. Le back-office, c’est le coeur du business. Les chefs de projet fonctionnels s‘accordent à le dire. Le back-office se transforme en un véritable ERP qui va prendre en charge les échanges clients, les flux de stocks, la gestion des retours produits ainsi que les flux comptables. Le back-office fluidifie la gestion produit, la relance client et l’on peut alors l’envisager comme participant à la productivité. Ces dernières années voient se développer une nouvelle génération de back-office : les back-office cross média. Ces outils proposent un environnement collaboratif permettant, sur la base d’un contenu mutualisé, d’optimiser les moyens d’échanges et les interactions entre des contributeurs communicants qui visent un même objectif : publier des contenus adaptés à leur audience et aux enjeux de leur entreprise. Conclusion Les interfaces demandent de plus en plus de développements « riches ». Ainsi il apparaît de plus en plus probable que la multiplicité des utilisateurs et des administrateurs habilités à gérer et éditer les contenus du site, conduisent les équipes techniques à travailler sur les capacités fonctionnelles et la facilité de navigation du site en amont, en concertation avec les utilisateurs finaux. Les technologies Web 2.0 et l’enrichissement des applications sont à l’origine d’une nouvelle façon d’aborder les back-offices et plus généralement le web, par une ergonomie améliorant le confort utilisateur. Elles favorisent des interactions plus fortes entre le site et les utilisateurs. Elles contribuent alors à la montée en puissance d’un Web plus collaboratif, replaçant l’utilisateur au coeur des services et des applications front et back qui finissent par se ressembler et dont les exigences convergent. Les back-offices ne seront bientôt plus les parents pauvres des développements Internet. AUTEUR Direct Interactive Encadré de Wedia C’est tendance : les back office d’entreprise Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 30. TECHNIQUE Le cybersquattage Les marques sont confrontées à de nombreuses agressions et plus les marques sont notoires plus les risques sont élevés. Ainsi, le problème des ventes de contrefaçons de tous genres sur Internet, (médicaments, pièces détachées de voitures ou encore produits de luxe) est devenu un véritable fléau mondial (le marché de la contrefaçon représenterait 5 à 9% du commerce mondial). Un terrain fertile pour les cybercriminels qui n’ont qu’à exploiter les failles dans les stratégies de protection des grandes marques sur Internet pour spéculer ou vendre leurs produits. Il existe dans le monde plus de 146 millions de noms de domaine (+60% depuis 2005), dont 73 millions de .com. Les extensions pays les plus représentées sont le .de et le .cn (Chine), avec respectivement plus de 11 millions et 9 millions d’enregistrements. Cette croissance soutenue s’explique en partie par le modèle économique du CPC (Coût Par Clic) qui a fait monter en flèche l’enregistrement de noms de domaine susceptibles d’être tapés par les internautes, pour capter un maximum de revenus via leurs clics. Ainsi tout le monde peut créer une page remplie de liens, et être rémunéré a chaque fois qu’un de ces liens sera cliqué. Ce modèle économique a développé une forte spéculation sur les noms de domaine selon leur potentiel de clic. L’augmentation de la valeur de revente des noms de domaine a favorisé la création de nouvelles initiatives, comme la création d’une bourse des noms de domaine en Europe. Nouveau marché, nouvelles opportunités : le cybersquattage : Certains malhonnêtes ingénieux ont bien vite compris qu’en exploitant la notoriété des marques pour enregistrer et spéculer sur des noms de domaine enregistrés dans des pays stratégiques, ou sur des noms de domaine exploitant les fautes de frappe des internautes ils ouvriraient un nouveau marché. Prenons l’exemple de la page www.ogole.fr. Un cybersquatteur a acheté le nom de domaine pour y mettre une page de liens sponsorisés. Si l’internaute fait une faute dans l’adresse de www.google.fr, il atterrit sur cette page et clique sur un des liens, le cybersquatteur sera rémunéré par l’annonceur possédant ce lien. Paul Sloan de Business 2.0 vient de mettre à la lueur du jour l’escroquerie qui tourne autour du domaine .CM. Un distributeur de nom de domaine a réussi à convaincre le gouvernement du Cameroun qui contrôle les domaines en .cm de traiter tous les noms de domaines mal saisis comme par exemple Google.cm (à la place de Google. com) et de redirigier le visiteur vers une page publicitaire (dont les pubs sont servies par Yahoo!). Les pages en .CM sont servies de manière anonyme. Si le nom de domaine n’a pas été enregistré alors l’utilisateur est redirigé vers agoga.com. Les redirections étant anonymes et les domaines n’étant pas enregistrés, il y a peu de choses que les propriétaires de marques peuvent faire pour combattre cela (à part bien entendu enregistrer le nom de domaine par eux mêmes). Il s’agit là d’une des escroqueries autour des noms de domaines les mieux organisées. L’ICANN qui supervise les domaines comme .com .net et .info ne dispose pas de moyens de contrôle et de pouvoir de régulations sur cette terminaison. C’est à chaque pays de décider ce qui est éthique ou pas. Et quand l’argent est au rendez-vous, il semble que certains pays n’hésitent pas à déléguer leur terminaison de domaine à un spéculateur inconnu. Protéger ses noms de domaines 30 LegitiName – Vanksen Group EXEMPLE 2 : LE .CM DU CAMEROUN EXEMPLE 1 : www.ogole.fr créer son site internet Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 31. créer son site internet 31 Les attaques viennent de partout ! Protection du nom de domaine Le nom de domaine est la carte d’identité d’une marque ou d’une société sur Internet. Il renferme toutes les informations indispensables à la visibilité d’un site web sur la toile. Perdre un nom de domaine peut être comparé à fermer l’un de ses meilleurs points de vente du jour au lendemain. Vouloir le récupérer pourrait coûter de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers d’euros. En un mot « stratégie de protection de marque » et « gestion de portefeuille de noms de domaine » sont désormais indissociables. Que vaut une marque si son propriétaire n’a pas enregistré son .com, et les extensions des pays stratégiques liées à l’activité de la société ? Gérer un portefeuille de noms de domaine permet d’anticiper les risques. Protection sur les moteurs de recherche Les marques subissent également des atteintes lorsqu’elles sont utilisées illicitement dans les campagnes de liens sponsorisés (Google, Yahoo!, MSN…). En plus simple ? Certains annonceurs désirant promouvoir leurs produits, vont faire apparaitre leur annonce dans les moteurs de recherche lorsqu’un internaute recherchera une marque plus notoire que la leur. A cela s’ajoute l’utilisation abusive des noms de marque dans le code source de sites Internet, ou encore la reproduction sans licence d’images de produits ou du logo… Autant de menaces que les grandes marques ne devront surtout pas négliger ! Plus la marque sera attaquée plus elle verra sa visibilité réduite sur le web et plus les risques d’atteinte à sa notoriété seront grands ! PROTEGEZ VOTRE MARQUE ! Les responsables marketing vont devoir se concerter avec les juristes et les experts en matière de protection de marque afin de préparer la meilleure défense possible car la guerre est officiellement ouverte ! Alors quelle stratégie adopter ? Offensive ou défensive ? En fonction de la situation, la stratégie de marque pourra être anticipée ou mise en place suite à l’identification d’un abus. Comme nous venons de le voir, la première action que peut mener une société pour protéger efficacement son identité numérique est de consulter des experts pour gérer leur portefeuille de noms de domaine. Le marché étant en perpétuelle évolution, cette consultation va permettre d’optimiser la stratégie de dépôts des noms de domaine, et d’anticiper les potentiels risques de cybersquatting. Il va s’avérer vital pour une entreprise d’associer sa stratégie de marque à celle de ses noms de domaine. Par ailleurs, il est impensable de lancer une nouvelle marque sans s’assurer de sa disponibilité au niveau des extensions de noms de domaine incontournables, et sans vérifier si celle-ci n’est pas déjà présente dans les résultats des moteurs de recherche. Oubliez cette étape et vous risquez de ruiner des heures de réflexion et de recherche d’un nom de marque. Si, l’extension incontournable reste le .com, celle-ci commence à être saturée, d’où le fort développement du marché de la revente ou de la location de noms de domaine. La stratégie adoptée dépendra aussi de la localisation de la société et de ses implantations géographiques. De plus, sur le long terme, une stratégie optimisée permettra d’augmenter la valeur financière de la marque dans le cas où celle-ci serait revendue. La meilleure défense, c’est l’attaque : Pour valoriser l’ensemble de l’activité d’une marque il est aussi possible d’opter pour une stratégie plus offensive. La technique à adopter ? Occuper le terrain pour capter le maximum de trafic sur son site. Concrètement ? Prenons l’exemple d’une chaine d’hôtels, si elle enregistre toutes les combinaisons « hotel-ville » de ses affiliés et crée une page pour chacune de ces destinations en les liant au site institutionnel de la marque, ces noms vont prendre de la valeur et le site de la marque qui reçoit du trafic supplémentaire aussi. Presque élémentaire ! Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG
  • 32. UTILISEZ DES OUTILS DE VEILE ! Mais une bonne stratégie de protection de marque sur Internet implique également la mise en place d’une surveillance sur Internet pour réagir plus rapidement en cas d’identification d’abus. Pour qu’une marque puisse défendre son image, il lui est indispensable de disposer d’outils de surveillance performants. Surveiller l’enregistrement de noms de domaine dérivés d’un nom de marque permet de réaliser un état des lieux exhaustif de l’utilisation d’une marque sur Internet et de réagir contre les abus les plus dommageables pour celle-ci. Pour une entreprise multinationale il est également utile d’identifier qui sont les affiliés, revendeurs agréés ou les utilisateurs illégitimes qui utilisent le nom de la marque pour être visibles au niveau des liens sponsorisés (Google, Yahoo, MSN..). Effectivement toutes ces annonces parasitent souvent tous les efforts marketing des marques. Il faudra aussi surveiller l’utilisation d’images de produits ou de logos. Un outil capable d’identifier parmi des milliers de sites les images de produits contrefaits, ou encore d’analyser rapidement des centaines de sites dans le but de vérifier l’intégration d’un nouveau logo, permet d’apporter des solutions efficaces et complémentaires à une stratégie de protection de marque sur Internet. L’ensemble de ces approches, pour être efficaces, peuvent être complétées par une surveillance de l’utilisation d’une marque dans les sites Internet. Cette dernière peut se faire par exemple sur des plateformes de vente comme E-bay, des réseaux de sites de contrefaçon ou des sites dénigrant la marque… Opter pour une approche combinatoire permettra de mettre en évidence les tendances et de dégager des priorités d’action. Ces stratégies de protection de marques sont particulièrement pertinentes dans le secteur de la lutte anti-contrefaçon pour les marques de luxe par exemple, sachant qu’il existe des milliers de sites contrefaisants. LES RESULTATS ! Ce qu’il faut retenir ? Un portefeuille de noms de domaine optimisé permettra de valoriser le capital immatériel d’une marque. Anticiper, c’est éviter des dépenses conséquentes en tentatives de récupération de noms de domaine. La surveillance de l’enregistrement de nouveaux noms de domaine à partir d’une marque s’avère indispensable dès qu’une marque bénéficie d’une certaine notoriété mondiale, afin de réagir rapidement en cas d’atteinte à l’image de la marque. La récupération de noms de domaine abusifs pour une marque est elle aussi capitale. Elle peut se faire soit directement en négociant avec l’actuel propriétaire, soit en ayant recours à une procédure juridique. Les campagnes de liens sponsorisés sont elles aussi à surveiller et les recours pour lutter contre sont nombreux : mise en demeure, plainte auprès des régies publicitaires de Google, Yahoo ou MSN … Lorsqu’une marque a les moyens de combiner les diverses approches de surveillance sur Internet, les résultats obte-nus permettent de rassembler le maximum d’informations sur des réseaux de sites contrefaisants et toute autre activité pouvant s’avérer dommageable à l’image d’une marque dans l’avenir. Au final la protection d’une marque sur Internet s’avère indispensable quelque soit la taille de l’entreprise concernée car elle donne de la valeur à la marque. Les moyens mis en oeuvre varient selon les enjeux de la marque et les résultats escomptés. Actuellement se sont les secteurs pharmaceutiques et du luxe qui ont le plus pris conscience de l’importance de la surveillance et de la protection de leur identité numérique, car elle permet de garder la confiance de leurs clients et de choyer leur nom et les valeurs qu’ils véhiculent. Un domaine à surveiller absolument dans les années à venir tant les enjeux sont grands. AUTEURs LegitiName – Vanksen Group Encadré exemple 1 : Martin Tissier Encadré exemple 2 : Extrait de TechCrunch.fr Rédigé par Michael Arrington (adaptation : Ouriel Ohayon) 32 Soaeimmr Généarl Soaeimmr acehiprt Discetuz-en sru le seit de l’EBG