4. Shazam est devenu, au fur et à mesure des années, un classique des applications pour Smartphone. Ayant comme
fonctionnalité principale la reconnaissance musicale, la société est désormais soumise à une forte concurrence de la
part notamment de start-ups comme MusiXmatch, trackID, Sound Search, ou SoundHound. C’est pour cela que
Shazam a décidé d’accélérer son développement en investissant de nouvelles pistes d’innovation.
En effet, son directeur exécutif Richard Riley a annoncé lors du Mobile World Congress de Barcelone, qui se tenait
du 2 au 5 mars dernier, son intention d'investir 30 millions de dollars supplémentaires, (qui s'ajoutent aux 92 millions
déjà levés depuis 2012), dans un nouveau projet ayant pour principe la reconnaissance d’objet physique. L’utilisation
de Shazam pourrait être totalement modifiée: par exemple, l’appli pourrait donner l’origine d’un produit, ses calories
ou encore des recettes associées à ce produit. Pour l’instant, cette nouvelle version se limiterait aux produits de
grande consommation mais les possibilités d’utilisation futures sont quasiment illimitées.
L’application ne se contenterait pas simplement de reconnaître le produit mais y joindrait aussi un service permettant
de l'acquérir directement. Par exemple, il suffirait de prendre en photo son paquet de céréales et la nouvelle
fonctionnalité de Shazam pourrait informer sur ses informations nutritionnelles mais aussi fournir un lien vers un site
où les céréales pourront être achetées.
L’intérêt pour le consommateur peut être l’obtention de réductions sur certains articles lorsqu'il a recours à
l'application en magasin. Des partenariats avec certaines marques sont à l’étude et pourrait permettre à Shazam
d’étendre ses domaines d’application et son attractivité pour le consommateur. Shazam se place ainsi comme un
partenaire e-commerce.
Une opportunité que peut aussi envisager Shazam est la publicité. La société revendique 420 millions d’utilisateurs
dans 200 pays dont 85 millions d’utilisateurs actifs ce qui en fait une cible de choix pour les marques. Le risque étant
de faire de cette nouvelle fonctionnalité un simple outils de promotion de marque, ce que ne souhaite pas
nécessairement les consommateurs.
L’appli londonienne s’intéresse aussi au futur marché des Smartwatch et envisagerait de créer une version adaptée
qui serait disponible prochainement. La volonté de Shazam de ne pas se laisser dépasser par le marché et de
toujours innover est en tout cas très inspirante. Reste à voir si l’utilisateur trouve un réel intérêt à scanner les objets
de son quotidien.
Nouvelle
fonctionnalité de
reconnaissance
d’objets
physiques
Désir de devenir
un acteur du e-
commerce
85 millions
d’utilisateurs
actifs dans 200
pays
Valorisation à 1
milliard de
dollars
#Shazam
#e-Commerce
#applications
#MobileWorldCongress
http://www.rtl.fr/culture/web-high-tech/shazam-se-lance-dans-la-reconnaissance-d-objets-7777124311
http://mybandnews.com/2015/03/shazam-pourra-bientot-reconnaitre-les-objets/
http://www.psfk.com/2015/03/shazam-music-discovery-app-retail.html
http://www.proximamobile.fr/article/les-heritiers-de-%C2%AB-shazam-%C2%BB-de-la-reconnaissance-des-sons-la-
reconnaissance-visuelle-des-obj
http://www.journaldunet.com/ebusiness/commerce/shazam-
objets.shtml?een=1ab790fc7b4f285b3ae3202a8f13a3d9
6. Connaissez vous le South by SouthWest (SxSW) festival ? Ce festival branché dédié à la musique, au cinéma mais
aussi aux nouvelles technologies se déroulait à Austin du 18 au 22 mars dernier. En plus d’être l’un des plus grands
rendez-vous musical des Etats-Unis le SxSW est aussi particulièrement suivi par les technophiles puisqu’il est
l’occasion pour certaines start-ups de se faire connaître. C’était notamment à l’occasion du SxSW de 2007 que
Twitter avait explosé, et en 2009 c’est l’application Foursquare qui s’y était fait un nom.
Cette année l’application qui tournait sur tous les Smartphones et dont on discutait dans les couloirs s’appelait
Meerkat. Le principe est simple : il permet à n’importe qui de partager en direct à ses abonnés Twitter une vidéo
prise en direct depuis son Smartphone. La liaison avec son compte Twitter est nécessaire, puis il suffit d’appuyer sur
un bouton lorsqu’on prend une vidéo et un tweet est envoyé avec un lien vers le film qu’on est en train de prendre en
direct. Un simple clic sur le lien et la vidéo apparaît, accompagnée de boutons pour la commenter. De quoi
transformer son Smartphone en caméra et l’internaute lambda en reporter.
Le fonctionnement de Meerkat est basique et son utilisation élémentaire. Pourtant l’application lancée le 28 février
dernier revendiquait déjà plus de 180 000 utilisateurs à la fin du mois de mars ! La valorisation de Meerkat, même si
elle n’est pas encore officielle, tournerait autour des 40 millions de dollars (un mois après le lancement) et la start-up
aurait bouclé une levée de fonds à 12 millions de dollars auprès d’investisseurs tels que Greylock. Des chiffres qui
donnent le vertige en si peu de temps !
Le principal obstacle au développement de Meerkat est la relation compliquée qu’entretient l’application avec Twitter
depuis son lancement. Twitter a notamment décidé de soutenir une application concurrente : Periscope. Twitter qui
aurait investi entre 50 et 100 millions dans Periscope voit d’un mauvais œil le développement d’un concurrent direct
et avait ainsi décidé de couper une partie de l’accès à son API à Meerkat. Ironie du sort, cette mesure prise par
Twitter est en grande partie responsable du buzz médiatique autour de Meerkat. Toujours est-il que Meerkat a
vitalement besoin de Twitter pour grandir et devra trouver un moyen de rapidement normaliser sa situation avec le
réseau social américain.
Enfin, même si les financements arrivent de toutes parts, la question du business model de Meerkat reste entière.
Un accord avec Twitter, pour repérer les vidéos live les plus populaires et les faire sponsoriser par des marques
pourrait être une première hypothèse de monétisation. La création d’un système d’abonnement pourrait
également être envisagée. Rappelons que Twitter qui fait figure de référence dans le monde des réseaux sociaux
n’est toujours pas rentable.
Alors révolution à venir ou nouveau feu de paille ?
Le South by
Southwest
festival se
déroulait à Austin
du 18 au 22 mars
dernier
Meerkat : une
application de
partage de vidéo
live sur Twitter
180,000
utilisateurs en un
mois
40 millions de
dollars de
valorisation
#SxSW
#Meerkat
#Live Stream
#Social media
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/03/17/meerkat-south-by-southwest-s-emballe-pour-une-application-de-video_4594846_4408996.html
http://techcrunch.com/2015/03/20/live-now-meerkat-raises-12m-from-greylock-at-a-40m-valuation/
http://www.generation-nt.com/twitter-periscope-meerkat-video-direct-actualite-1913634.html
7. Lockheed Martin, le géant de
l’armement à la conquête de
la fusion nucléaire
8
8. Découverte
accidentelle
d’une nouvelle
technologie en
2006
Avions non
polluants grâce à
la portabilité de
cette technologie
Réduction de la
distance Terre-
Mars à 1 mois de
voyage
#Lockheed Martin
#Fusion Nucléaire
#Energie
#Z-Machine
#Sandia
Lockheed Martin, leader mondial de l’armement, a annoncé être capable de produire un réacteur à fusion nucléaire
dans les 10 prochaines années. Une annonce qui a suscité à la fois engouement et scepticisme.
Pour rappel, la fusion nucléaire est l’action de fusionner deux noyaux légers qui par nature se repoussent.
Aujourd’hui c’est la fission nucléaire qu’on utilise dans nos centrales, mais la fusion nucléaire fournit 3 à 4 fois plus
d’énergie pour une même quantité de combustible. Le seul endroit sur terre où la fusion nucléaire est « maîtrisée »
c’est dans la bombe nucléaire « H ». Pour réussir à utiliser cette énergie de manière douce, il faudrait maîtriser et
reproduire les mêmes « conditions » qu’au cœur d’une étoile où la fusion se produit spontanément.
S’agit-il d’une simple annonce pour faire le buzz ? Lockheed Martin est un poids lourd de l’industrie, l’entreprise a un
nom et une réputation à tenir, ce qui tend à donner du crédit à la société américaine. Par ailleurs, les laboratoires
Sandia, filiale de Lockheed Martin, auraient accidentellement produit une température de plus de 2 milliards de
degrés en 2006 grâce à leur Z-Machine ce qui crédibiliserait la découverte d’une nouvelle technologie
révolutionnaire.
L’avantage de cette technologie serait sa transportabilité ce qui la rendrait très pratique pour de futures utilisations.
Par exemple, elle pourrait être embarquée dans les avions qui deviendraient alors non polluants mais aussi dans des
vaisseaux spatiaux ce qui éviterait les problèmes logistiques de propulsion et réduirait la distance Terre-Mars à 1
mois de voyage au lieu de 6.
Lockheed Martin n’en est pas à son premier projet dans l’énergie. L’entreprise travaille actuellement sur la
construction d’une usine en Chine qui utiliserait la différence de température entre les océans pour générer de
l’énergie. En Ecosse, Lockheed Martin installe aussi des éoliennes géantes qui capterait l’énergie des vagues avec
l’objectif de fournir en électricité 200 000 foyers. De plus, dans un récent discours, la PDG de l’entreprise Marillyn
Hewson a souligné que l’entrée dans le marché de l’énergie était une opportunité intéressante.
Malgré tout, certains faits récents à propos de Lockheed Martin incitent à la prudence. Par exemple, l’entreprise
américaine avait déjà essayé de créer de l’énergie propre grâce à un partenariat avec l’Océan Power Technologies
pour construire ce qui devait être « le plus grand projet d’énergie basée sur la puissance des vagues » sur les côtes
australiennes. Le projet fut déclaré comme un échec au bout de 6 mois et l’entreprise déclara le partenariat comme
non viable commercialement puis l’a dissout.
L’avenir nous en dira sans doute plus sur cette annonce mais c’est à n’en pas douter une des découvertes
technologiques les plus intéressantes à suivre dans les prochaines années.
http://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/20141020.OBS2647/le-reacteur-de-fusion-annonce-par-lockheed-martin-faut-il-y-croire.html
http://www.businesstimes.com.sg/technology/lockheed-opens-a-new-battleground-environmentally-friendly-energy
http://www.nature.com/news/lockheed-martin-s-fusion-goals-meet-scepticism-1.16169
9. Carbon 3D rend l'impression
3D ultrarapide et ultrasolide
7
10. Initialement développée dans les années 80 pour la réalisation de prototype, l’impression 3D est en passe de
connaître une révolution importante grâce aux progrès récemment réalisés par la société Carbon 3D. L’objectif de
l’entreprise crée en 2013 par Joseph M. DeSimone est de développer l’impression 3D à l’échelle industrielle.
Contrairement à ses concurrents, la start-up canadienne a décidé de repartir de zéro et de créer sa propre
technologie appelée Clip (Continus Liquid Interface Production). Lors de la conférence TED à Vancouver,
M.DeSimone a indiqué que ses équipes s’étaient inspirées du film Terminator 2 pour réaliser CLIP.
Cette technologie est proche du SLA (Stéréo lithographie) car elle s’appuie sur une résine photosensible qui durcie
par projection de lumière. Lors de la création de l’objet, la résine crée est soumise à une projection lumineuse qui en
passant au travers d’une pellicule laisse passer la lumière et l’oxygène. La différence de Clip étant l’incorporation de
l’oxygène comme élément clé: grâce à l’oxygénation du bac, la couche qui se durcit ne se situe plus dans le fond du
bac mais légèrement au dessus, ce qui permet d’imprimer l’élément en une seule couche.
Concrètement, cette technologie permet d’imprimer en 3D un objet en 6 minutes et non plus de 3 à 10 heures
comme c’est le cas actuellement. Autre avantage, les produits conçus grâce à CLIP sont moins fragiles et permettent
aussi l’utilisation de nouveaux matériaux flexibles ou caoutchouteux «Cette technologie devrait permettre de
concevoir des produits commercialisables et plus seulement de prototypes », selon Rob Schoeben, le directeur
marketing de la marque.
Le marché de l’impression 3D a, selon le Wholers Report 2014, triplé en trois ans seulement, passant à plus de 3,07
milliards de dollars dans le monde en 2013.
Les applications possibles sont nombreuses notamment dans le secteur de l’armement, de l’aéronautique, de la
médecine ou de la recherche. Carbon 3D travaille d’ailleurs avec plusieurs partenaires comme un constructeur
automobile, un laboratoire de recherche ou encore un studio de design pour une utilisation industrielle de sa
technologie. L’objectif de la start-up étant de mettre au point une imprimante 3D qui pourra être commercialisée dans
l’année.
Création d’une
nouvelle
technologie CLIP
Réduction du
temps
d’impression de
10 heures à
seulement 6
minutes
Marché de
l’impression 3D a
triplé en 3 ans à
plus de 3
milliards de
dollars
#Carbon3D
#Impression 3D
#CLIP
#Silicon Valley
#Terminator
http://www.zone-numerique.com/carbon-3d-sinspire-de-terminator-pour-revolutionner-limpression-3d.html
http://www.01net.com/editorial/649315/carbon-3d-invente-une-technique-dimpression-3d-magique-ultrarapide-et-ultrasolide/
http://carbon3d.com/about/
http://www.references3d.com/carbon-3d-imprime-en-clip/#.VRpb0fysWuJ
http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/chimie-imprimante-3d-ultrarapide-travaillant-continu-57539/
11. CogniToys, un jouet pour
enfant interactif doté de la
technologie IBM Watson
6
12. Le 18 mars dernier, la start up américaine Elemental Path a clôturé sa campagne de crowdfunding Kickstarter pour
financer le développement du premier jouet intelligent destiné aux 4-7 ans et baptisé CogniToys. Le projet a
bénéficié d’un immense soutien populaire puisque sur un objectif de 50,000$ initialement recherchés par la start up,
ce sont finalement 275,000$ qui ont été récoltés en un mois grâce au soutien des internautes. Concrètement
CogniToys prend l’aspect d’un petit dinosaure, capable d’interagir avec l’enfant grâce à la technologie IBM Watson.
Le jouet est relié au wifi de la maison et ,lorsque l’enfant appuie sur le ventre du dinosaure, un programme de
reconnaissance vocale est initié pour aller ensuite récupérer dans la masse des données disponibles sur Internet les
éléments pour répondre à la question posée par l’enfant. Le succès de la campagne Kickstarter devrait permettre à
la société Elemental Path de lancer la production de CogniToys et de livrer les premiers modèles dès novembre
2015. Malgré sa technicité le produit reste très abordable puisqu’il est proposé à 99$ sur Kickstarter.
Le projet CogniToys est particulièrement intéressant car il s’agit de la première application grand public de la
technologie IBM Watson. Ce programme d’intelligence artificielle développé par IBM avait déjà fait ses preuves en
2011 lorsqu’il avait battu des concurrents humains au jeu Jeopardy - qui consiste à trouver une question à partir
d'une réponse, constituée de mots clés et d'indices délivrés par le présentateur. IBM porte de grands espoirs dans sa
technologie Watson ! Le géant nord-américain compte monétiser Watson sous forme de modules de cloud
computing dont les développeurs pourront se servir pour créer de nouveaux services adaptés à différents secteurs
d’activité (santé, finance, éducation, etc.).
CogniToys est quant à lui conçu pour répondre aux questions des enfants autour de thèmes comme le vocabulaire,
les mathématiques, la physique, la géographie ou l’orthographe. Mais il va aussi plus loin, en racontant des histoires
par exemple mais également en posant des questions aux enfants. « Si un enfant l’interroge sur le football par
exemple, CogniToys pourra lui demander comment on épèle ce mot », et le corriger si nécessaire, explique JP
Benini, co-fondateur d’Elemental Path. Il existe aussi certaines restrictions. CogniToys ne répond pas aux questions
sur la religion par exemple ou sur d’autres sujets comme « comment on fait les bébés ? ». Ce sont des questions
appelées « Ask Mommy ». Cerise sur le gâteau le dinosaure s’adapte à la personnalité de l’enfant et sa personnalité
évoluera au fil du temps.
Si la question de la sécurité des données peut inquiéter certains parents, les fondateurs de la start up tiennent à
rassurer les utilisateurs : « Toutes les données envoyées sont anonymisées, bloquées et chiffrées », précise JP
Benini. Toutefois, les parents pourront consulter (en créant un compte) les questions que pose l’enfant au jouet.
CogniToys n’est que le premier jouet d’une série imaginée par la société Elemental Path. L’industrie du jouet pourrait
vite se retrouver bouleversée par les innovations technologiques et on attend avec impatience la réaction des géants
du secteur.
Un jouet
intelligent qui
utilise la
technologie IBM
Watson
275,000$ récoltés
sur Kickstarter
Un jouet qui
développe sa
propre
personnalité au
contact de
l’enfant
Ludique et
éducatif
#CogniToys
#IBM Watson
#Intelligence Artificielle
#Education
https://www.kickstarter.com/projects/522717158/cognitoys-internet-connected-smart-toys-that-learn
http://www.linformaticien.com/actualites/id/35788/cognitoys-le-jouet-intelligent-booste-par-ibm-watson.aspx
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/smartphone-dino-cognitoys-jouet-connecte-superordinateur-watson-ibm-57264/
14. Prix allant de 349
à 17 000 dollars
Réplique de Tag
Heuer par un
partenariat avec
Intel et Google
Utilisation
intéressante dans
le domaine de la
domotique
comme la
surveillance
#Apple
#Smartwatch
#Nouveaux usages
#Technologie
#Keynote
http://www.wired.com/2015/03/yes-theres-market-10000-apple-watch/
http://www.cultofmac.com/315553/random-guy-begs-internet-to-buy-him-an-apple-watch-edition/
http://www.wired.com/2015/03/apple-watch-details/
http://www.wired.com/2015/03/apple-watch-make-apps-afterthought/
Ce mois-ci, vous n’aurez pas manqué de remarquer l’engouement suscité par la sortie imminente de l’Apple Watch.
La firme de Cupertino a annoncé, lors de sa keynote du 9 mars, que sa montre serait pré-commandable à partir du
10 avril. Les réactions sur le web ont été nombreuses et variées. Certains prétendaient que des modèles piratés
étaient déjà en circulation, ou que la batterie ne tiendrait pas le coup. Un fan a même décidé de vendre des parts
d’une page web (à $1 les 10 000 pixels) pour se faire financer la précieuse montre par les internautes.
Parmi les annonces marquantes de cette keynote, on peut noter une batterie avec une autonomie de 18h (de quoi
tenir la journée) et des prix allant de $349 à $17 000. Apple en profite donc pour se lancer dans l’horlogerie de luxe.
Tag Heuer réplique déjà par l’annonce d’une collaboration avec Intel et Google pour percer dans le marché des
montres connectées. Les nouvelles fonctionnalités offertes par l’Apple Watch suffiront-elle à compenser l’absence du
travail artisanal des horlogers suisses ?
L’annonce de la sortie d’une version or 18 carats a été à l’origine des plus folles rumeurs. Pour certains, Apple aurait
dû consommer 1/3 des ressources mondiales d’or rien que pour sa montre. Que l’on se rassure : les estimations
étaient erronées et Apple utilise un alliage breveté pour obtenir de l’or 18 carats avec un volume moins important
d’or.
Au niveau de ses usages, la montre se marie très bien avec un programme de reconnaissance vocale comme Siri
ainsi qu’avec toutes les applications de géolocalisation. Elle se révèle très intéressante dans le domaine de la
domotique (caméra de surveillance, verrouillage des portes…). La question qui se pose c’est de quelle manière
l’Apple Watch risque de bouleverser le fonctionnement des applications ? En effet, la montre reste connectée avec
notre Smartphone et nous permet de consulter ses notifications directement sur son cadran.
L’application comme nous la connaissons passera donc en arrière-plan, et les notifications seront mises en avant.
Les développeurs travaillent déjà pour transformer des actions complexes en un simple tapotement. On peut tout de
même se demander s’il sera aisé de monétiser des applications qui ne relèvent que de quelques tapotements sur un
cadran quand on pouvait, auparavant, réellement naviguer dans l’application.
15. Alibaba lance “Pay with a
selfie”, le paiement par
reconnaissance faciale
Alibaba crée “Pay with a
selfie”, le paiement par
reconnaissance faciale
4
16. Alibaba, le géant du e-commerce chinois, et son service de paiement sur mobile Alipay innovent grâce au lancement
de la technologie “Pay with a Selfie”. Le PDG de la marque, Jack Ma, a annoncé lors de la conférence CeBit
d’Hanovre, qui se déroulait du 16 au 20 mars dernier, la création d’une application “Smile to Pay” par laquelle la
technologie sera utilisable.
Le principe de cette application est simple : l’utilisateur prend un selfie au moment de payer grâce à l’activation d’un
bouton “buy” sur l’appli. La photo prise par l’utilisateur est ainsi comparée à une photo préalablement enregistrée par
l’utilisateur. Lors de la conférence, Ma a ainsi fait la démonstration de cette technologie en achetant un timbre de
collection au maire d’Hanovre.
Developpée par Ant Financial, une filliale d’Alibaba, “Pay with a selfie” a pour objectif de renforcer la sécurité lors du
paiement sur mobile grâce à la reconnaissance faciale. Selon le PDG, « Pay with a selfie » sera d’abord lancée en
Chine avant une extension à l’international prévue en 2017. Alipay, qui revendique pas moins de 300 millions
d’utilisateurs, gère environ 80 millions de dollars de transactions chaque jour. Il doit cependant faire face à une
concurrence de plus en plus importante sur le marché national que ce soit de la part de sociétés chinoises comme
Tencent ou Union mais aussi de sociétés étrangères comme Apple et Japan’s Line d’où cette nécessité d’innover.
Alibaba n’est pas le seul à travailler dans le domaine de la reconnaissance faciale. En plus de Microsoft qui avait
annoncé en février intégrer la biométrie à son système d’exploitation Windows 10, Intel a présenté lors du CES
« True Key » une technologie qui permet à l’utilisateur de s’identifier grâce à un scan du visage. A travers ces
technologies, c’est l’utilisation de la reconnaissance faciale qui se développe et la possible fin du mot de passe qui
peut être envisagé.
Malgré tout, la fiabilité de la reconnaissance faciale n’est pas encore complétement certaine puisque comme le
journaliste australien Dan Moren l’a récemment démontré, il est possible de tromper les logiciels déjà existant grâce
notamment aux caméras haute définition désormais disponibles sur de nombreux téléphones. En effet si vous
disposez d’un appareill photo haute haute définition sur votre téléphone vous pouvez prendre en photo certaines
personnes à leur insu puis reproduire leurs caractéristiques biométriques (traits du visage, empreintes digitales…)
pour tromper la sécurité de ces nouveaux moyens de paiement. Nul doute que des progrès devraient encore être
réalisés dans le futur pour rassurer complétement les utilsateurs quant à la sécurité de ces technologies.
Prise d’un selfie
lors du paiement
mobile
Utilisation de la
reconnaissance
faciale pour plus
de sécurité
Alipay a 300
millions
d’utilisateurs et
gère 80 millions
de dollars de
transaction
chaque jour
#Alibaba
#Selfie
#Reconnaissance Faciale
#Paiement mobile
http://fortune.com/2015/03/17/alibabas-jack-ma-shows-off-new-pay-with-a-selfie-technology/
http://www.techtimes.com/articles/40857/20150319/ailibabas-jack-ma-demos-pay-selfie-technology.htm
http://www.popsci.com.au/tech/face-recognition-security-even-with-a-blink-test-is-easy-to-trick,401860
http://www.smh.com.au/digital-life/digital-life-news/smile-to-pay-new-alibaba-mobile-technology-lets-users-pay-with-a-selfie-20150321-1m4fuz.html
http://www.scmp.com/lifestyle/technology/innovation/article/1739980/pay-selfie-alibabas-jack-ma-debuts-face-recognition
18. Développement
récent d’un
projet commencé
par l’équipe
Microsoft de
Chris Harrison
datant de 2010
Utilisation du
corps humain
comme interface
de données
Informations
acoustiques du
corps récupérées
par un brassard
grâce à des
capteurs
#Skinput
#Microsoft
#Energie Acoustique
#Virtuel
#Futur
http://research.microsoft.com/en-us/um/redmond/groups/cue/skinput/
http://www.kevinli.net/courses/mobilehci_w2013/papers/skinput.pdf
http://www.techspurs.com/skinput-technology-latest-touch-screen-technology-by-microsoft/
http://www.nextinpact.com/archive/55695-skinput-peau-vibration-projecteur-tactile.htm
Contrôler les appareils électroniques directement par le toucher de la peau deviendra-il prochainement possible?
C’est en tout cas l’objectif de l’équipe du chercheur Chris Harrison et du projet Skinput développé par Microsoft.
Skinput a pour but de permettre l’utilisation du corps humain comme interface de transmission de données.
L’avantage pour le consommateur est qu’il n’aurait plus besoin de se déplacer avec son appareil électronique .
Le principe de la technologie Skinput est le suivant : capter les informations acoustiques émises lorsque l’on tape sur
la peau grâce à un brassard relié à des capteurs placés à un certain endroit. Pour cela, un système donne le lieu
précis de la pression du doigt en analysant les vibrations acoustiques. Le placement des capteurs a été étudié pour
capter avec la meilleure efficacité ces vibrations. Avec un taux de réussite de 95%, le placement sur différentes
parties du bras s’est révélé être le plus approprié. Pour finir, un mini-projecteur affiche différentes images provenant
de la source que ce soit un menu ou un jeu. Skinput peut ainsi permettre à l’utilisateur de contrôler un menu
déroulant et de faire un choix dans ce menu.
La technologie est aussi fiable lorsque le corps est en mouvement mais certaines fonctions sont en développement
comme les vibrations émises par les différentes parties du doigt et la différentiation entre les matériaux et objets.
Dans le futur, les développeurs envisagent une utilisation audio avec la possibilité notamment d’émettre des appels
grâce à une interface audio et un clavier numérique ainsi que la projection de l’écran d’un ordinateur sur la main
Malgré tout, un des problèmes qui reste à résoudre pour les développeurs pour une utilisation quotidienne est la
sensibilité de la technologie aux ondes extérieures. Le débat est ouvert concernant les possibles effets à long terme
des transmissions acoustiques et des différents signaux émis sur la santé de l’utilisateur .
Ce qui est sûre, c’est que cette technologie qu’on croyait réservée aux films de science fiction pourrait bientôt
débarquer dans la réalité et être un acteur majeur de la technologie future.
19. Spot, le chien robot aux
réactions plus vraies que
nature
2
20. Division du MIT
rachetée en 2013
par Google
Spot est capable
de monter des
escaliers, éviter
des obstacles ou
gravir une butte
de terre
Utilisation
possible lors de
catastrophes
naturelles ou de
guerre
#Spot
#Robot
#Boston Dynamics
#Google
#Darpa
http://www.generation-nt.com/boston-dynamics-robot-chien-spot-actualite-1911900.html
http://www.secunews.org/spot-le-nouveau-chien-robot-de-boston-dynamics-fev-2015/
http://www.gizmodo.fr/2015/02/11/spot-boston-dynamics.html
http://www.liberation.fr/sciences/2015/02/10/spot-le-nouveau-chien-robot-de-google_1199661
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-boston-dynamics-presente-un-surprenant-chien-robot-60216.html
Racheté en 2013 par Google, l’entreprise Boston Dynamics a annoncé, par l’intermédiaire d’une vidéo postée sur
YouTube, la création de Spot, un chien robot aux reflexes ultra réalistes.
A l’origine Boston Dynamics était une division du prestigieux MIT et a notamment déjà été l’auteur de chiens robots
tels que Big Dog, Cheetah ou Petman. L’entreprise américaine revient donc en force avec ce nouveau prototype aux
multiples capacités. Spot est par exemple capable de monter des escaliers, se déplacer dans un bureau, éviter des
obstacles ou gravir une butte de terre.
En comparaison de ses prédecesseurs, il est moins lourd puisque le robot ne pèse que 73 kilos (contre 108 pour Big
Dog la version précédente). Spot étant actionné grâce à des vérins hydrauliques, cela lui permet également d’avoir
une grande agilité et de retrouver son équilibre même en cas de grands chocs.
Spot est destiné à différents types d’utilisations notamment sur les terrains dangereux pour l’Homme comme par
exemple lors de catastrophes naturelles ou d’accidents nucléaires. L’armée voit aussi à travers les chiens robots une
utilisation possible en tant que mule pour transporter la logistique de bataillons furtifs de soldats sur une zone de
tension.
La DARPA, le laboratoire de l’armée américaine, avait d’ailleurs récupéré le projet Big Dog mais son utilisation
n’avait pas donné entière satisfaction. L’arrivée de Spot en tant que version améliorée pourrait raviver l’intêret de
l’armée. En début d’année, le laboratoire a aussi annoncé que le robot humanoid Atlas également developpé par
Boston Dynamics avait été amélioré et qu’il pouvait effectuer différentes tâches telles que porter des objets lourds,
conduire un véhicule ou ouvrir une porte
Une question éthique peut se poser à l’avenir quant au réalisme de ces robots notamment à quel point ils sont
capables d’imiter la réaction d’un être vivant ainsi que sur l’utilisation qui pourrait être faites de tels concentrés de
technologie.
21.
22. Magic Leap, la réalité
augmentée révolutionne
le jeu vidéo
23. Premier jeu de
réalité augmenté
présenté par
Magic Leap
Investissement
de 542 millions
de dollars de
Google dans
cette start-up
l’année dernière
Nouvelle
technologie
appelée réalité
cinématique
#Magic Leap
#Réalité Augmenté
#Jeux Vidéos
#3D
#Another Day At The
Office
http://www.lesnumeriques.com/magic-leap-devoile-sa-realite-cinematique-dans-video-n40773.html
http://techcrunch.com/2015/03/19/watch-magic-leaps-video-of-seamless-augmented-reality-office-game-play/
http://bgr.com/2015/03/23/magic-leap-video/
http://www.frandroid.com/marques/google/274890_magic-leap-fait-enfin-la-demonstration-de-ses-travaux
Imaginez que vous êtes à votre bureau en train de passer une journée somme toute banale. Vous décidez alors de
mettre vos lunettes Magic Leap et après avoir choisi votre jeu, vous êtes attaqué par des zombies assoiffés de sang.
Fantaisiste? Peut être pour l’instant mais pas forcément dans un futur proche puisque c’est le domaine de recherche
de l’équipe de Magic Leap, une start up américaine qui a récemment présenté sur YouTube une vidéo de réalité
virtuelle appelée « Just another day at the office in Magic Leap ». Lien Vidéo Ici
Après avoir réalisé une levée de fond de près de 542 millions de dollars l’année dernière, Magic Leap présente enfin
son premier jeu vidéo à réalité augmenté. De nombreux brevets avaient été déposé par l’entreprise fin janvier mais le
mystère sur ses projets demeurait. Une nouvelle technologie appelée réalité cinématique qui offre une expérience
3D plus immersive serait à l’origine de cette démonstration plutôt impressionnante.
Concrètement, Magic Leap se différencie de la 3D stéréoscopique, qui utilise deux images alternées (ce qui fatigue
l’œil et donne parfois le mal de mer) ,en utilisant un système de projection « light field » qui recrée directement sur la
pupille les informations lumineuse d’objets de synthèse grâce à un réseau de lentilles.
Au delà du fait qu’on ne sache pas exactement si cette vidéo de démonstration représente l’état d’avancement d’un
jeu en cours de développement ou une simple démonstration de savoir faire technique, il est évident que le potentiel
d’une telle technologie est immense.
Après les Hololens de Microsoft, la réalité augmentée semble bien prête à investir le marché dans un futur très
proche et la concurrence s’annonce rude. Magic Leap semble malgré tout tourné vers des usages plus ludiques. La
date de disponibilité du produit issu des recherche de la start-up n’est pas encore connu.
Même si le secret et la controverse entoure toujours ce type de projet très innovant, l’investissement colossal de
Google dans Magic Leap tend à démontrer que cette vidéo n’est pas qu’une énième démonstration impressionnante
sans lendemain.
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Avril 2015